ACTION. Prévu du 25 février au 4 mars prochain, le 28e festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) se met sur orbite.
Le cinéma africain donne à nouveau rendez-vous au Burkina Faso pour la 28e édition du Fespaco. Pour la période s’étalant du 25 février au 4 mars, les organisateurs ont d’ores et déjà choisi les 15 longs-métrages qui vont participer à la compétition. Pour cette année, quelque 170 œuvres vont cependant se disputer les honneurs. Réparties dans 11 catégories, parmi lesquelles la fiction long-métrage, le court-métrage, le documentaire, les séries télé, les films d’écoles et les films d’animation, elles vont illustrer la diversité et lé créativité des professionnels africains du 7e art. Et le thème retenu est « Cinémas d’Afrique et culture de la paix », comme l’a indiqué le délégué général du festival, Alex Moussa Sawadogo. Pour rappel, cette 28e édition se tient dans un pays qui a connu deux coups d’État en 2022 et qui est déstabilisé par des attaques récurrentes de groupes djihadistes depuis 2015.
Une productrice tunisienne comme présidente du jury
Comme présidente du jury devant décerner l’Étalon d’or, le Fespaco a choisi la productrice tunisienne Dora Bouchoucha. Sur les 15 longs-métrages en course pour briguer l’Étalon d’or du Yennenga, la récompense suprême, le Cameroun et la Tunisie sont les pays les plus représentés avec chacun 2 films en compétition. Les autres sont originaires du Burkina, du Sénégal, d’Égypte, du Nigeria, du Mozambique, d’Angola, du Kenya, de l’île Maurice, du Maroc et d’Algérie. Un film de la République dominicaine a également été retenu. Le Fespaco, principal rendez-vous du cinéma en Afrique, se tient tous les deux ans à Ouagadougou. Chaque édition voit des films de tous formats entrer en compétition pour briguer l’Étalon d’or. Depuis 1969, date de sa création, il rassemble à Ouagadougou des dizaines de milliers de spectateurs et acteurs du milieu du 7e art.
LISTE DES 15 FILMS RETENUS POUR BRIGUER L’ETALON D’OR DU YENNENGA
« La plantation des planteurs » de Dingha Eystein Young (Cameroun) ; « Mon père, le diable » d’Ellie Foumb (Cameroun) ; « Ashkal » de Youssef Chebbi (Tunisie) ; « Under the fig trees » d’Erige Sehiri (Tunisie) ; « Sira » d’Appoline Traoré (Burkina) ; « Abu Saddam » de Nadine Khan (Egypte) ; « Bantú Mama » de Ivan Herrera (République dominicaine) ; « Mami Wata » de C.J. « Fiery » Obasi (Nigeria) ; « Maputo Nakuzandza « d’Ariadine Zampaulo (Mozambique) : « Our lady of the Chinese Shop » d’Ery Claver (Angola) ; « Shimoni » d’Angela Wamaï (Kenya) ; « Simin Zetwal/Regarde les étoiles » de David Constantin (Ile Maurice) ; « The Blue Caftan/Le bleu du Caftan » de Maryam Touzani (Maroc) ; « The Last Queen/ La dernière reine » de Damien Ounouri (Algérie) ; « Xalé, Les blessures de l’enfance » de Moussa Séné Absa (Sénégal).