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JO 2024 : ces Africains qui peuvent faire la différence sur le sprint

Si le continent fonde de grands espoirs en Letsile Tebogo sur 100 m et 200 m, d’autres talents nourrissent de légitimes chances dans les différentes disciplines du sprint.

Alors que le continent africain est reconnu pour ses coureurs de fond et de demi-fond, des talents continuent d’émerger sur le sprint mondial. De quoi créer des surprises ? Les choses sérieuses débutent ce vendredi avec les séries du 100 m.

La dernière chance de Ta Lou ?

Quatrième à Tokyo, septième à Eugene, quatrième à Budapest, le temps ne joue plus en faveur de Marie-Josée Ta Lou, qui a 35 ans et est plus proche de la fin que du début. N’ayant jusqu’à présent jamais été médaillée aux Jeux olympiques, elle connaît peut-être sa dernière opportunité à Paris. Galvanisé par un meilleur temps à 10’91 cette saison, la championne ivoirienne demeure en excellente forme et maintien des standards très élevés. Le fait de jouer à Paris, devant un public qui sera acquis à sa cause, pourrait apporter un plus.

Nouvel épisode rocambolesque autour de la sprinteuse Ofili. Privée des Jeux de Tokyo en raison de tests antidopage non effectués par la fédération nigériane, ce qui a valu la disqualification de 14 athlètes, elle a cette fois été « oubliée » par sa fédération, qui ne l’a pas enregistrée sur le 100 m. « J’ai travaillé pendant quatre ans pour gagner cette opportunité. Pourquoi ? Pour ne pas pouvoir y participer parce que les responsables des organisations compétentes n’ont pas réussi à m’y inscrire. Si les responsables ne sont pas tenus pour responsables de m’avoir privée de cette opportunité, plus aucune organisation ne pourra jamais être digne de confiance dans le futur. » Énorme déception pour Ofili, 21 ans, plus que jamais l’avenir du 100 m africain.

Tobi Amusan pour une première médaille olympique ?

Championne du monde du 100 m haies féminin à l’occasion des Championnats du monde d’Eugene en 2022, Tobi Amusan n’a pas encore réussi à mettre la main sur une médaille olympique. Elle n’était pas encore assez « mature » lors de sa première tentative à Rio en 2016 (demi-finaliste) et a échoué aux portes du podium à l’occasion des Jeux de Tokyo en 2021. Porte-drapeau de la délégation du Nigeria à l’occasion de la cérémonie d’ouverture, la détentrice du record du monde (12’12) aura face à elle une importante compétition, comprenant l’Américaine Masai Russell, championne des États-Unis et autrice de la meilleure performance mondiale de l’année (12’25), la Jamaicaine Ackera Nugent (12’28) ou encore la championne olympique en titre, Jasmine Camacho-Quinn. Dans la course à la victoire finale se positionne également la Française Cyréna Samba-Mayela, qui, avec la troisième performance de l’année (12’31), présente l’une des meilleures chances de médaille d’or française.

Quelles autres potentielles surprises ?

Dans le sillage de Letsile Tebogo, l’Afrique compte désormais plusieurs athlètes qui sont descendus sous la barre des 10 secondes sur 100 m. Le recordman d’Afrique Ferdinand Omanyala (Kenya), et dont la performance est de 9’79 (2e mondiale de l’année) cette saison, est toujours à la recherche de sa première médaille dans un tournoi majeur international. Les Sud-Africains Benjamin Richardson, 20 ans, et Akani Simbine (30 ans), ayant chacun réalisé des temps de 9’86, auront leur mot à dire et peuvent ambitionner une place en finale de la course reine des Jeux olympiques.

Enfin le relais pourrait être source de satisfaction pour le continent. Sur le relais 4 x 400 m, plus particulièrement, le Botswana est plus que jamais considéré comme une nation qui compte. Médaillé de bronze aux Jeux olympiques de Tokyo, mais également vainqueur lors du World Relays cette année (2e en 2017, 3e en 2021), des Jeux du Commonwealth, le pays du Miracle africain est une valeur sûre de la discipline. La présence du prodige Letsile Tebogo est définitivement un bonus, lui qui s’est essayé au 400 m cette saison en réalisant un temps de 44’26. Dans son sillage, les pays voisins Zambie, auteur de la 7e performance de la saison, et l’Afrique du Sud, second du World Relays et qui pourrait compter dans ses rangs sur le renfort du recordman du monde du 400 m, Wayde van Niekerk. L’Afrique du Sud est également à l’origine de la 8e performance de l’année sur 4 x 100 m et compte y défendre ses chances également en compagnie du Ghana, qui gagne en régularité depuis quelques années.

Source: www.lepoint.fr

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