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Mini-FESPACO à Bobo-Dioulasso : 30 des meilleurs films de l’édition 2025 en salle pour les cinéphiles Bobolais

Le mini-Festival panafricain du Cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) 2025 se déroule du 20 au 23 mars 2025 à Bobo-Dioulasso. L’annonce a été faite lors d’une conférence de presse animée par le Délégué général du Festival, Moussa Alex Sawadogo et ses proches collaborateurs, le mardi 18 mars 2025 dans la cité de Sya.

Le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) se déporte une fois de plus à Bobo-Dioulasso. Après le clap de fin de la 29e édition qui s’est tenue du 22 février au 1er mars dernier à Ouagadougou, les responsables du festival organisent le mini-FESPACO 2025 à Bobo-Dioulasso du 20 au 23 mars prochain. L’annonce a été faite par le Délégué général (DG) du FESPACO, Moussa Alex Sawadogo et ses proches collaborateurs lors d’une conférence de presse animée dans l’après-midi du mardi 18 mars 2025 dans la cité de Sya. L’objectif de ce mini-festival, selon les conférenciers, est de permettre aux populations de Bobo-Dioulasso et environnantes de vivre une « belle odyssée cinématographique ». Pour ce faire, ont-ils confié, un choix minutieux de films a été fait de la sélection officielle de l’édition 2025 du FESPACO.

Ce sont particulièrement les films qui ont été primés à la 29e édition dont, sans conteste « Katanga ou la danse des scorpions » de Dani Kouyaté et bien d’autres. Egalement, il y aura au menu de ce mini-FESPACO, des grands classiques à découvrir ou à redécouvrir par les cinéphiles, à en croire les conférenciers. Au total, ce sont une trentaine de films triés sur le volet qui seront projetés durant ce FESPACO en miniature. La salle Sotigui Kouyaté de la maison de la Culture de Bobo-Dioulasso et la salle du Ciné Sagnon serviront aux projections payantes (1 000 pour la séance). Au programme, il y a également des projections itinérantes à accès gratuits au Groupement d’instruction des forces armées (GIFA) au profit des blessés, des veuves et orphelins de guerre, dans des lycées de la place, des projections en plein air dans le quartier Yéguéré, à la place Tiéfo Amoro et à l’Espace Morène (siège SNC). Hormis les projections, il y a des activités de formation portant sur certains métiers du cinéma, des ateliers consacrés aux questions du financement du cinéma et un master class animé par le cinéaste Kollo Daniel Sanou. A écouter Moussa Alex Sawadogo, la biennale du cinéma africain ne se veut pas seulement un espace de visibilité des films.

« La mission du FESPACO est d’aller au-delà pour être un espace d’éducation, de transmission du savoir sur le cinéma », a-t-il affirmé. Qu’est-ce qui est fait pour pallier le problème d’infrastructures, notamment les salles de ciné ? Qu’est-ce qui est recherché à travers les projections dans les lycées et universités ? Telles sont entre autres des questions posées par les journalistes. A la première question, le DG/FESPACO a indiqué que l’Agence burkinabè du cinéma et de l’audiovisuel (ABCA) peut être un bon début de solution au problème d’infrastructures. Mais ce problème, a-t-il insisté, ne doit pas être uniquement l’affaire de l’Etat, le privé doit mettre sa main à la patte. Quant aux projections des films dans les lycées, les conférenciers ont laissé entendre qu’elles peuvent susciter des cinéphiles et des futurs professionnels du cinéma dans les rangs des scolaires.

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