Parmi les 4,3 millions d’étudiants en mobilité internationale présents dans les pays membres de l’organisation, 60 % sont originaires d’Asie.
Les flux d’étudiants étrangers vers les pays de l’OCDE ont atteint un niveau record en 2022, avec 1,92 million de permis de séjour délivrés à ce titre, soit une hausse de 42 % par rapport à 2021. En raison de la pandémie de Covid-19 et de la fermeture des frontières, ce nombre avait fortement baissé, passant de 1,55 million en 2019 à seulement 720 000 en 2020. En dix ans, il affiche une progression de 61 % et il a même plus que doublé dans des pays comme l’Australie et le Canada.
Pour la quatrième année consécutive, le Royaume-Uni s’est placé, l’année dernière, en tête des pays d’accueil des nouveaux étudiants internationaux, avec 468 000 permis de séjour, devant les États-Unis (409 000), le Canada (276 000), l’Australie (193 000), le Japon (167 000) et la France (91 000).
6 % des effectifs de l’enseignement supérieur
Au total, 4,3 millions d’étudiants en mobilité internationale étaient inscrits dans des universités se trouvant dans des pays de l’OCDE. Ils y représentent 6 % des effectifs d’étudiants de l’enseignement supérieur, un pourcentage grimpant à 22 % en Australie et à 20 % au Royaume-Uni.
Les États-Unis accueillent, à eux seuls, 19 % de l’ensemble des étudiants internationaux (833 000), devant le Royaume-Uni (601 000, soit 14 %) et l’Australie (378 000, soit 9 %). La France en héberge pour sa part 253 000.
Soixante pour cent des étudiants en mobilité internationale dans la zone OCDE viennent d’Asie. Les premiers pays d’origine sont la Chine (885 000 étudiants, soit 20,5 % du total), l’Inde (424 000, 9,8 %), le Vietnam (133 000, 3,1 %), l’Allemagne (123 000, 2,9 %) et la France (101 000, 2,3 %).
Source: www.lepoint.fr