Président en exercice de la Cedeao, le chef de l’État bissau-guinéen s’est dit rassuré sur « la bonne conduite de la transition ». Et appelle les pays de l’organisation ouest-africaine à épauler Ouagadougou face à la menace jihadiste.
Le chef de l’État bissau-guinéen Umaro Sissoco Embaló, président en exercice de la Communauté économique des États d’Afrique de l’ouest (Cedeao), s’est rendu à Ouagadougou le 11 janvier pour apporter son « soutien » au Burkina Faso face à la violence jihadiste.
Le président en exercice de la Cedeao s’est entretenu avec le capitaine Ibrahim Traoré, président de transition qui a pris le pouvoir le 30 septembre 2022 après un coup d’État, le deuxième en huit mois au Burkina.
À l’issue de la rencontre, « rassuré de la bonne conduite de la transition, il a réaffirmé la disponibilité de l’organisation ouest-africaine à soutenir et à accompagner le Burkina Faso dans la lutte engagée contre le terrorisme », selon un communiqué de la présidence burkinabè.
Défis sécuritaire et humanitaire
Umaro Sissoco Embaló « a souligné la nécessité de poursuivre les échanges avec les chefs d’État de la Cedeao, et aussi avec les différents partenaires, pour apporter du soutien dans les meilleurs délais à notre pays qui fait face à des défis sécuritaire et humanitaire », ajoute le texte.
Arrivé au pouvoir après le renversement du lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba, le capitaine Traoré a promis de respecter les engagements à l’égard de la Cedeao sur l’organisation d’élections et un retour de civils au pouvoir, au plus tard en juillet 2024.
Source: www.jeuneafrique.com