Faire connaître le Burkina Faso à travers sa culture et ses valeurs sous ses différentes facettes, c’est l’objectif de l’activité qu’organise chaque année l’Association des Burkinabè de Lyon. La 17e édition qui aura lieu les 21 et 22 avril 2023 a pour thème « Culture au service de la paix », avec au menu de grosses pointures de la musique africaine comme Gadji Céli et Imilo Lechanceux. Pour en parler, nous avons rencontré le président de l’ABL, Nouffou Tapsoba.
Présentez-nous l’Association des Burkinabè de Lyon ?
Avant tout propos, permettez-moi d’avoir une pensée pour les personnes déplacées internes, et tous ceux qui sont tombés dans cette crise sécuritaire ignoble que traverse notre chère patrie, le Burkina Faso.
L’association des Burkinabè de Lyon a été créée en 2005. Elle a pour objectif de faciliter l’intégration de tous les nouveaux arrivants à Lyon ;
d’assoir un cadre de rassemblement et de solidarité entre les Burkinabè de la ville de Lyon et de ses environs ;
de promouvoir la culture et les valeurs du Burkina Faso ;
de contribuer enfin aux efforts de développement entrepris au Burkina et avec le Burkina. L’association mène également des actions visant l’épanouissement des Burkinabè et amis du Burkina Faso.
En quoi consistent vos journées culturelles ?
Les journées culturelles sont l’une des activités phares de notre association. Elles ont pour objectif de faire connaître le Burkina Faso à travers sa culture et ses valeurs sous ses différentes facettes. Ces journées culturelles permettent aussi de rompre avec l’isolement en offrant un cadre festif et convivial aux Burkinabè et Ami(e)s du Burkina Faso dans la région Auvergne Rhône Alpes. C’est aussi l’occasion pour nous de mettre en lumière le lien solide de la coopération entre la ville de Lyon, La Métropole de Lyon et le Burkina Faso.
Nous sommes à la 17ème édition des Journées culturelles Burkinabè de Lyon. Ces journées se tiendront les 21 et 22 Avril 2023 dans la Métropole lyonnaise (Villeurbanne).
Le thème retenu pour cette année est : « La Culture au service de la paix ». C’est un thème en adéquation avec la crise sécuritaire que traverse notre cher pays.
Quel est le programme de cette édition ?
Nos journées culturelles se dérouleront sur deux jours avec un programme très riche.
Le vendredi 21 Avril à partir de 19h, nous aurons une projection cinématographique du film « La dette », chef-d’œuvre du réalisateur Aimé BADO qui dépeint les mœurs africaines sous diverses facettes. Cette projection aura lieu au Centre social Bonnefoi à Lyon avec la présence de l’actrice principale.
Le samedi 22 avril, le programme sera très dense et se déroulera comme suit :
10h00 – 12h00 : Conférence-débat sur le thème : « Rôle et contribution de la Diaspora pour une paix durable dans le Sahel » ;
12h00 – 18h00 : kermesse – exposition avec des spécialités du Burkina Faso et de l’Afrique (dolo ; grillades, beignets ; jus de bissap, de gingembre ; …) ;
14h00 – 16h00 : Contes pour les grands et les petits ;
A partir de 19h00 : Grande soirée festive avec repas, défilé de mode et tirage au sort d’une tombola. Enfin, pour terminer en apothéose, un spécial concert avec de grands artistes comme Imilo Lechanceux, Djabty Jah, Axelle Kidann, et l’une des sommités de la musique ivoirienne Gadji Celi.
Quels sont vos partenaires ?
Nous avons plusieurs partenaires qui nous accompagnent de manière diverse pour ces journées culturelles. Je tiens à les remercier du fond du cœur. Je ne pourrai les citer tous. Vous pouvez néanmoins voir leurs logos sur nos affiches.
Je voudrais tout de même dire un merci spécial à notre marraine Madame Abibata BARRO fondatrice du site Faso Diasporama, la Ville de Lyon, La Métropole de Lyon, l’UAB Assurance Vie, Kanazoé Développement, l’Agence Municipale des Grands Travaux du Burkina Faso (AMGT), le Collectif Africa 50 et bien évidemment Lefaso.net qui a beaucoup soutenu l’association depuis 2010.
Avez-vous un objectif particulier pour cette édition ?
Notre objectif est de mobiliser plus et de battre le record de participation de 2022. Nous souhaitons qu’en l’espace de 48h, Lyon devienne la capitale de la culture du Burkina Faso en Europe.
A quelques jours de l’événement, où en êtes-vous avec l’organisation ?
En termes d’organisation nous sommes prêts. Nous avons très bien anticipé les choses. Il va rester la mise en place pratique de ce que nous avons préparé depuis plusieurs mois. Nous espérons vraiment relever le défi en termes d’organisation.
Combien de personnes attendez-vous ?
Chaque année nous voulons relever de nouveaux challenges et mobiliser encore plus. L’année dernière nous avons comptabilisé plus 800 personnes sur les deux jours. Je profite au passage remercier Mascotte TAPSOBA et son émission Cocktail qui a couvert la 16ème édition de journées culturelles. L’émission cocktail nous a permis d’atteindre un autre public cible et une reconnaissance internationale.
Cette année le défi sera de dépasser les 1000 personnes. La présence de Gadji Celi, nous aidera à mobiliser un autre public, surtout nos amis et frères Ivoiriens.
Avez-vous un message particulier à lancer ?
Je tiens à remercier nos partenaires, le bureau exécutif et les bénévoles de l’ABL. Nous invitons les Burkinabè d’Europe et en particulier ceux de France, de Suisse, de Belgique et de d’Italie à venir massivement à ces journées culturelles. Venez nombreux pour célébrer la culture du Burkina.
Lefaso.net