vendredi, décembre 19, 2025

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Le Premier ministre Jean Emmanuel Ouédraogo dévoile son nouveau gouvernement

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La nouvelle équipe gouvernementale est désormais connue, 48 heures après la dissolution du gouvernement de Appolinaire Kyelem de Tambela et 24 heures après la nomination d’un nouveau Premier ministre en la personne de Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo. Le secrétaire général du gouvernement au cours du journal télévisé de 20h de la télévision nationale ce 8 décembre 2024 a annoncé la composition du nouveau gouvernement. Quatre nouvelles personnes font leur entrée. Il s’agit des ministres Célestin Simporé à la Défense, Mathias Traoré, à la Fonction publique, du commandant Passowende Pélagie Kaboré à l’Action humanitaire et Gilbert Pengwende Ouédraogo à la Communication.

Composition du Gouvernement

Article 1 :

Le Gouvernement du Burkina Faso est composé ainsi qu’il suit :

1. Ministre d’État, Ministre de la Défense et des Anciens Combattants : Général de Brigade Célestin SIMPORE

2. Ministre d’État, Ministre de l’Administration territoriale et de la Mobilité : Monsieur Emile ZERBO

3. Ministre d’État, Ministre de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques : Commandant Ismaël SOMBIE

4. Ministre de l’Économie et des Finances : Monsieur Aboubakar NACANABO

5. Ministre de la Sécurité : Commissaire divisionnaire de Police Mahamadou SANA

6. Ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur : Monsieur Karamoko Jean Marie TRAORE

7. Ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale : Monsieur Mathias TRAORE

8. Ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Porte-Parole du Gouvernement : Monsieur Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO

9. Ministre de l’Action humanitaire et de la Solidarité nationale : Commandant Passowendé Pélagie KABRE/KABORE

10. Ministre de la Justice et des Droits humains, chargé des Relations avec les Institutions, Garde des Sceaux : Monsieur Edasso Rodrigue BAYALA

11. Ministre de la Santé : Monsieur Robert Lucien Jean-Claude KARGOUGOU

12. Ministre de la Transition digitale, des Postes et des Communications électroniques : Madame Aminata ZERBO/SABANE

13. Ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat : Monsieur Serge Gnaniodem PODA

14. Ministre des Infrastructures et du Désenclavement : Monsieur Adama Luc SORGHO

15. Ministre de l’Énergie, des Mines et des Carrières : Monsieur Yacouba Zabré GOUBA

16. Ministre de l’Enseignement de base, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales : Monsieur Jacques Sosthène DINGARA

17. Ministre de l’Enseignement secondaire et de la Formation professionnelle et technique : Monsieur Boubakar SAVADOGO

18. Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation : Monsieur Adjima THIOMBIANO

19. Ministre de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement : Monsieur Roger BARO

20. Ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat : Monsieur Mikaïlou SIDIBE

21. Ministre des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi : Monsieur Anuuyirtole Roland SOMDA

22. Ministre délégué auprès du Ministre d’État, Ministre de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, chargé des Ressources animales : Monsieur Amadou DICKO

23. Ministre délégué auprès du Ministre de l’Économie et des Finances, chargé du Budget : Madame Fatoumata BAKO/TRAORE

24. Ministre délégué auprès du Ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur, chargé de la Coopération régionale : Madame Bebgnasgnan Stella Eldine KABRE/KABORE

Article 2 : Le présent décret sera publié au Journal officiel du Faso.

Ouagadougou, le 08 decemore 2024

Le Premier Ministre

Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO

Réouverture de Notre-Dame: Trump et Zelensky à l’Élysée pour une rencontre trilatérale avec Macron

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Le président élu américain et le chef de l’État ukrainien sont arrivés au palais de l’Élysée en amont de la cérémonie de réouverture de la cathédrale de Notre-Dame de Paris. Joe Biden ne sera quant à lui pas présent, mais sa femme Jill Biden doit faire partie des personnalités qui assisteront aux célébrations.

Donald Trump, président élu des Etats-Unis, est arrivé ce samedi 7 décembre peu après 16h40 à l’Élysée, accueilli par Emmanuel Macron, lors de sa première visite à l’étranger depuis son élection. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est lui aussi arrivé vers 17h30. Une réunion trilatérale a débuté dans la foulée avant que deux invités d’Emmanuel Macron ne quittent l’Élysée vers 18h10, après s’être serrés la main sur le perron du palais présidentiel.

Le futur président américain a été reçu dans le palais présidentiel par la Garde républicaine en grand apparat, tandis que Volodymyr Zelensky a été accueilli par le chef du protocole de l’Élysée Frédéric Billert.

La rencontre entre Emmanuel Macron, Volodymyr Zelensky et Donald Trump a lieu en marge de la réouverture de la cathédrale Notre-Dame de Paris prévue dans la soirée.

« Le monde semble devenir un peu fou »

À son arrivée, Donald Trump a échangé avec Emmanuel Macron une chaleureuse accolade et plusieurs poignées de mains, sur le perron du palais présidentiel. Ils ont ensuite fait quelques déclarations devant la presse à l’intérieur du palais présidentiel.

« C’est un grand honneur pour le peuple français de vous recevoir. Bienvenue à nouveau », a lancé Emmanuel Macron à Donald Trump.

« C’est un honneur d’être ici », lui a répondu Donald Trump, soulignant ses « excellentes relations » avec le président français. « Nous avons eu de grands succès en travaillant ensemble », a-t-il dit. « Le monde semble devenir un peu fou en ce moment », a-t-il ajouté, en présence des caméras.

Fier de l’amitié entre les États-Unis d’Amérique et la France. Nous avons tant de défis à relever ensemble.

Une rencontre Trump-Zelensky à grands enjeux

La rencontre entre le président élu ukrainien et le chef de l’État ukrainien a revêtu une importance cruciale pour Volodymyr Zelensky, qui n’a eu avec Donald Trump qu’une brève discussion téléphonique depuis l’élection de ce dernier début novembre.

Le futur président américain a affirmé à plusieurs reprises qu’il comptait se démarquer fortement de la politique d’appui massif à Kiev menée par Joe Biden dans la guerre provoquée par l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022.

Très critique des milliards de dollars d’aide débloqués par les Etats-Unis pour soutenir militairement l’Ukraine face à l’invasion russe, Donald Trump a promis de régler la guerre en Ukraine « en 24 heures », sans préciser comment.

Gaza et la Syrie également au menu des échanges

Emmanuel Macron et Donald Trump devraient également évoquer ensemble le Moyen-Orient, où les événements se bousculent, entre le fragile cessez-le-feu en place au Liban depuis le 27 novembre, la poursuite de l’offensive israélienne à Gaza et l’offensive rebelle en Syrie.

Quelques instants avant son arrivée au palais présidentiel français, Donald Trump a déclaré sur sa plateforme Truth Social que les Etats-Unis ne devaient pas « se mêler » de la situation en Syrie, au moment où les groupes rebelles ont commencé à encercler la capitale Damas.

« La Syrie est un bordel, mais elle n’est pas notre amie, et les Etats-Unis ne devraient pas avoir à faire avec cela. Ce n’est pas notre combat. Laissons (la situation) se développer. Ne nous en mêlons pas! », a écrit le futur président américain, venu à Paris accompagné de Steve Witkoff, son envoyé spécial pour le Proche-Orient, et de son conseiller Moyen-Orient Massad Boulos, selon les autorités françaises.

Outre Trump et Zelensky, une quarantaine de chefs d’Etat et de gouvernement ont été conviés à assister samedi à la réouverture de la cathédrale Notre-Dame de Paris, restaurée en cinq ans après son incendie le 15 avril 2019.

Source: /www.bfmtv.com

Fespaco 2025 : le visuel officiellement dévoilé

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Le Festival panafricain de cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) a animé une conférence de presse, le mardi 3 décembre 2024 à Ouagadougou. A l’occasion, le visuel du festival a été dévoilé

La 29e édition du Festival panafricain de cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) se tiendra du 22 février au 1er mars 2025 sur le thème : « Cinéma d’Afrique et identités culturelles ». L’annonce a été faite, le mardi 3 décembre 2024, au cours d’une conférence de presse, à Ouagadougou. Selon le délégué général du Fespaco, Alex Moussa Sawadogo, 1351 films ont été enregistrés, dont 81 films burki-nabè toutes catégories confondues. Les catégories en compétition sont, entre autres, le long-métrage fiction, le long métrage documentaire, les films des écoles, Animation, Fespaco Série, Fespaco Short. M. Sawadogo a assuré que le Fespaco, avec le soutien du ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme est à pied d’œuvre pour la réussite de l’organisation de la 29e édition. Pour y parvenir, Alex Moussa Sawadogo et son équipe ont conçu le visuel du Fespaco 2025 qui a été officiellement dévoilé au cours de la conférence. Le représentant du ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, le chargé de missions, Songré Etienne Sawadogo a indiqué que le visuel concentre en lui les ambitions de l’événement. « Il traduit de façon graphique une identité africaine », a-t-il dit. Les activités au programme et les innovations ont également été présentées. En effet, au titre des innovations, il sera institué, entre autres, le prix du Président Thomas Sankara, le prix du public parrainé par la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB) et la semaine de la critique cinématographique.

9 sites officiels ont été retenus pour abriter les projections du festival. Le délégué général du Fespaco a en outre invité les Burkinabè désireux de disposer des accréditations à s’inscrire exclusivement en ligne sur le , jusqu’au 31 décembre 2024, la date limite. Répondant aux préoccupations des journalistes relatives au retrait du Burkina de la CEDEAO vu que cette institution décernait des prix, le délégué général a fait savoir que le Fespaco n’a pas reçu de correspondance de confirmation ou d’information sur la participation de la CEDEAO. A l’occasion, M. Sawadogo a lancé un appel à toutes les structures privées et publiques désireuses d’associer leurs images au plus grand évènement africain du 7e art à se manifester. Le pays invité d’honneur à cette biennale est le Tchad. Le secrétaire général du ministère du Développement touristique, de la Culture et des Arts du Tchad, Abdoulaye Souleymane Ousmane Babalé s’est réjoui du choix porté sur son pays. « Pour cette édition, c’est l’art, la culture du Tchad qui se déporte à Ouagadougou », a-t-il relevé.

Source: www.sidwaya.info

Compte rendu du Conseil des ministres du jeudi 5 décembre 2024

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le jeudi 05 décembre 2024, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 13 H 56 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations, et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

Le Conseil a adopté un rapport relatif à un projet spécifique pour l’acquisition de cinq cents (500) bus dans le cadre de la mise en œuvre de l’Initiative présidentielle pour une éducation de qualité en vue de faciliter la mobilité des élèves et étudiants.

Le Conseil a marqué son accord pour la conclusion des marchés avec la société de Transport SANA Rasmané et la société WEND NA SONGDO INDUSTRIE SARL, pour un montant total de quarante-quatre milliards huit cent soixante-cinq millions (44 865 000 000) F CFA HT-HD.

Le financement est assuré par l’Etat avec l’accompagnement de VISTA BANK.

L’acquisition de ces bus vise à faciliter la mobilité des élèves et étudiants en particulier et des citoyens en général. Ces 500 bus seront rétrocédés à la Société de transport en commun (SOTRACO).

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.

Le premier rapport est relatif à un projet de loi portant règlementation de la profession de conseil fiscal au Burkina Faso.

Le système fiscal burkinabè est déclaratif et tous les citoyens ont le devoir et l’obligation, chacun en fonction de ses activités, revenus et biens de se soumettre à la loi fiscale en souscrivant avec régularité à ses obligations fiscales. Pour ce faire, le législateur a prévu que le contribuable puisse bénéficier de l’assistance d’un conseil de son choix (avocat, comptable, employé ou dirigeant d’entreprises, etc.). C’est ainsi qu’on a assisté à une floraison d’intermédiaires fiscaux interagissant entre les contribuables et l’administration fiscale.

Cette situation n’est pas sans dommages aussi bien pour l’administration que pour les usagers au regard des abus de confiance, des fraudes fiscales, de la corruption, du faux et usage de faux qui sont légion, entrainant des pertes considérables de recettes fiscales.

Ce projet de loi vise à règlementer la profession de conseil fiscal, à assainir le milieu, contribuer à l’amélioration des déclarations des contribuables, à la promotion du civisme fiscal et à l’atteinte des objectifs de mobilisation des ressources assignés à la Direction générale des impôts.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.
Le deuxième rapport est relatif à un décret portant procédures de passation, d’exécution et de règlement des marchés publics.

Ce décret vise l’application de la loi n°005-2024/ALT du 20 avril 2024 portant règlementation générale de la commande publique au Burkina Faso. Il comporte entre autres innovations :

 la suppression de l’exigence de marché similaire pour tout marché lorsque le montant prévisionnel est inférieur à 300 000 000 F CFA. Cette innovation permet aux jeunes entreprises sans expérience d’avoir accès aux marchés publics ;

 le plafonnement des pénalités de retard à 5% pour accompagner la résilience des entreprises ;

 l’obligation pour les entreprises étrangères candidates aux marchés publics de venir en groupement avec des entreprises locales lorsque le financement est sur ressources propres ;

 la possibilité de recours à l’entente directe pour l’acquisition de matériel roulant lorsque le montant prévisionnel du marché est inférieur à 250 000 000 F CFA ;

 la possibilité donnée aux entreprises qui changent de forme juridique de bénéficier de leurs expériences antérieures.

L’adoption de ce décret permet d’assurer une plus grande célérité et une efficacité dans la gestion de la commande publique au Burkina Faso.

Le troisième rapport est relatif à un décret portant déclaration d’utilité publique urgente, le projet de réalisations d’infrastructures de la Société d’Etat dénommée « FASO KOSAM » dans la commune de Koubri.
Le Conseil des ministres en sa séance du 20 novembre 2024 a nationalisé la Société de production de lait et de produits laitiers (SOPROLAIT SA) et la Société de fabrique d’aliments pour bétail (SOFAB) et créé deux nouvelles sociétés d’Etat à savoir « FASO KOSAM » et « FASO GUULGO ».

Dans le cadre du développement de la filière lait, l’Etat avait attribué des terrains à la SOFAB SA, à la SOPROLAIT et à la Coopérative des producteurs de lait (COPROLAIT) dans la commune rurale de Koubri.
Ainsi, la COPROLAIT a été attributaire d’un immeuble d’une superficie de 15 215 m² environ, formant la parcelle sise hors lotissement à Tanvi, département de Koubri, province du Kadiogo. Ce site est contigu à celui de la SOFAB et de SOPROLAIT SA et abrite un magasin de grand standing et un bâtiment administratif non exploité.

La Société FASO KOSAM, bénéficiaire du site de la COPROLAIT ne peut se réaliser pleinement sans la libération des emprises dudit site. L’expropriation du terrain de la COPROLAIT va donner à la société FASO KOSAM des capacités de stockage nécessaires pour la gestion de son flux physique.

L’adoption de ce décret permet de déclarer d’utilité publique urgente, le projet de réalisations d’infrastructures de la société FASO KOSAM, conformément à la loi n°034-2012/AN du 02 juillet 2012 portant réorganisation agraire et foncière et à la loi n°009-2018/AN du 03 mai 2018 portant expropriation pour cause d’utilité publique et indemnisation des personnes affectées par les aménagements et projets d’utilité publique et d’intérêt général au Burkina Faso.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.

Le premier rapport est relatif à une demande d’agrément pour la nomination d’un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République de l’Inde auprès du Burkina Faso.

Le Conseil a marqué son accord pour la nomination de Monsieur Om Prakash MEENA, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République de l’Inde auprès du Burkina Faso, avec résidence à Ouagadougou.

Le second rapport est relatif à une demande d’agrément pour la nomination d’un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République de Pologne auprès du Burkina Faso.

Le Conseil a marqué son accord pour la nomination de Madame Julita BAS, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République de Pologne auprès du Burkina Faso, avec résidence à Dakar (Sénégal).

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

Le Conseil a adopté trois (03) rapports.

Le premier rapport est relatif à un décret portant approbation des statuts particuliers de FASO KOSAM. 

L’adoption de ce décret permet à la société d’Etat FASO KOSAM de disposer de textes règlementaires en vue d’accomplir ses missions, conformément à la loi n°025/99/AN du 16 novembre 1999 portant règlementation générale des sociétés à capitaux publics.

Le deuxième rapport est relatif à un décret portant approbation des statuts particuliers de FASO GUULGO.
L’adoption de ce décret permet à la société d’Etat FASO GUULGO de disposer de textes règlementaires en vue d’accomplir ses missions, conformément à la loi n°025/99/AN du 16 novembre 1999 portant règlementation générale des sociétés à capitaux publics.

Le troisième rapport est relatif aux résultats provisoires de la campagne agricole 2024/2025 et de la situation alimentaire.

La comparaison du cumul pluviométrique du 1er avril au 31 octobre 2024 à celui de la normale (1991-2020) à la même période fait ressortir une situation pluviométrique similaire à excédentaire dans la majeure partie du pays et déficitaire dans certaines localités.

Pour cette campagne 2024/2025, la production céréalière provisoire est estimée à 6 077 227 tonnes. Cette production est en hausse de 18,05% et de 21,03% respectivement par rapport à la campagne précédente et à la moyenne des cinq dernières années.

La production provisoire des autres cultures vivrières (niébé, voandzou, igname et patate) de cette campagne agricole est estimée à 1 262 311 tonnes. Cette production est en hausse de 16,46% et de 34,49% respectivement par rapport à la campagne précédente et à la moyenne des cinq dernières années.

La production provisoire des cultures de rente est évaluée à 1 981 794 tonnes dont 668 359 tonnes de coton, 812 966 tonnes d’arachide, 376 959 tonnes de sésame et 123 527 tonnes de soja. Elle est également en hausse de 11,17% et de 21,14% par rapport à la campagne précédente et à la moyenne des cinq dernières années.

En dépit des caprices pluviométriques, des mesures d’accompagnement prises par le Gouvernement dans le cadre de l’Initiative présidentielle pour cette campagne agricole 2024/2025 et de l’Offensive agropastorale, ajoutées aux efforts des producteurs ont permis d’obtenir des performances en nette croissance pour la plupart des cultures.

L’estimation du Taux de couverture apparent des besoins céréaliers indique que 04 régions sont déficitaires, 01 région en équilibre et 08 régions sont excédentaires. Ce taux est de 111,5% pour la campagne agricole 2024/2025 contre 97,4% pour celle de 2023/2024.

Quant à la production de biomasse fourragère, elle est estimée à 14 930 341 tonnes de matière sèche pour un besoin de 17 826 157 tonnes de matière sèche. Ce bilan fourrager indique un déficit au plan national avec une disparité d’une localité géographique à une autre.

I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

Le premier décret porte conditions d’octroi, de renouvellement et de retrait des agréments dans le secteur minier.

Ce décret vise l’application de la loi n°016-2024/ALT du 18 juillet 2024 portant Code minier du Burkina Faso.

Les innovations de ce décret sont entre autres :

 la règlementation de l’ensemble des activités se situant dans la chaîne de valeur des substances minérales au Burkina Faso ;

 la fusion de tous les textes traitant des agréments dans le secteur minier, réduisant de ce fait l’inflation règlementaire ;

 l’obligation faite aux demandeurs d’agrément de se constituer en personne morale de droit burkinabè dont au moins 40% est réservé à l’Etat et/ou aux nationaux ;

 l’instauration d’un agrément pour l’exercice de l’activité d’affinage d’or ;

 l’instauration de la « carte de distributeur » pour les personnes physiques et d’une « autorisation de distribution » pour les personnes morales pour l’exercice de l’activité de distribution des matériaux de construction ;

 l’instauration d’un agrément pour l’exercice des activités de commercialisation des substances de carrières à usage pharmaceutique, médical et cosmétique et des substances de carrières à usage industriel, chimique et céramique.

L’adoption de ce décret permet au Burkina Faso de disposer de nouveaux textes règlementant les activités qui se situent dans la chaîne de valeur des substances minérales.

Le deuxième décret porte création, attributions, composition et fonctionnement de la Commission technique nationale des mines (CTNM).

Ce décret vise l’application de la loi n°016-2024/ALT du 18 juillet 2024 portant Code minier du Burkina Faso.

Les innovations majeures de ce décret sont :

 le changement de la dénomination de la Commission nationale des mines qui devient « Commission technique nationale des mines ».

Ce changement de dénomination vise à mettre un accent sur le caractère technique de la commission ;

 l’élargissement de la compétence de la Commission technique nationale des mines à l’examen des demandes de transfert, de cession, de renonciation et d’extension de périmètre géographique de substances de mines et de certaines substances de carrières ;

 la mise en place d’un comité ad’hoc chargé de l’analyse préalable et approfondie des dossiers avant les sessions de la Commission.

L’adoption de ce décret permet au Burkina Faso de disposer d’un cadre juridique approprié afin de veiller à l’attribution et la gestion des titres miniers de façon transparente.

Le troisième décret porte organisation, encadrement et procédés de l’exploitation minière artisanale de l’or et des autres substances minérales.

Ce décret vise l’application de la loi n°016-2024/ALT du 18 juillet 2024 portant Code minier du Burkina Faso.

Les innovations majeures de ce décret portent entre autres sur :

 la création de couloirs dédiés à l’exploitation artisanale ;

 la structuration en quatre (04) zones minimum des sites d’exploitation minière artisanale à savoir : la zone d’extraction de minerai, la zone de traitement, la zone de comptoirs pour l’or et les autres métaux précieux ainsi que la zone d’habitation et d’activités diverses ;

 la mise en place d’un cahier de charges règlementant les activités d’extraction, de transport et de traitement du minerai et de commercialisation de l’or et des autres substances minérales sur les sites d’exploitation artisanale ;

 une réorganisation des artisans miniers en faitière au niveau régional et national ;
 la prise en compte de l’exploitation des substances de carrières dans l’organisation et l’encadrement.
L’adoption de ce décret permet un meilleur encadrement de l’exploitation minière artisanale de l’or et des autres substances minérales.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre de l’Enseignement de base, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales assurant l’intérim du ministre de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique a fait au Conseil plusieurs communications parmi lesquelles :

 une communication relative à la participation du Burkina Faso à la 39e session ordinaire du Conseil d’Administration du Centre africain de management et de perfectionnement des Cadres (CAMPC), prévue le 12 décembre 2024 à Libreville au Gabon.

Le Centre africain de management et de perfectionnement des Cadres est une institution inter-Etats qui regroupe six (06) Etats membres que sont le Benin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Gabon, le Niger et le Togo.

L’objectif majeur du CAMPC est d’assurer le développement des compétences et le renforcement des capacités des cadres africains pour le développement économique et social du continent.

Assurant la présidence du Conseil d’Administration du CAMPC depuis sa 37ème session, le Burkina Faso à travers sa participation à cette 39ème session va apporter sa riche expérience aux débats et aux échanges sur le devenir de cette institution sous régionale.

 Une communication relative au bilan des résultats nationaux de certification professionnelle, session de 2024.

Les examens nationaux de certification de cette année ont débuté le 04 juin pour se terminer le 24 septembre 2024 et concernent le Certificat de qualification professionnelle (CQP), le Brevet de qualification professionnelle (BQP), le Brevet professionnel de technicien (BPT) et le Brevet professionnel de technicien spécialisé (BPTS). Pour la présente session, 47 métiers sont concernés par les examens nationaux dont 12 pour le niveau CQP, 16 pour le niveau BQP, 13 pour le niveau BPT et 06 pour le niveau BPTS.

Sur un total de 19 349 inscrits aux 04 examens nationaux, 17 505 ont pris part et 14 478 ont été déclarés admis, soit un taux d’admission de 82,71%.

II.2. Le ministre des Sports, de la jeunesse et de l’emploi a fait au Conseil plusieurs communications parmi lesquelles :

 une communication relative à l’organisation de la 20e édition du championnat qualificatif d’Afrique du jeu de Dames à Ouagadougou au Burkina Faso du 09 au 16 décembre 2024.

La Confédération Africaine du jeu de Dames (CAJD) est l’instance africaine chargée de promouvoir et de développer la pratique du jeu de Dames sur le continent.

Cette compétition est organisée tous les deux (02) ans et constitue en même temps un tournoi qualificatif au championnat du monde.

Au regard du dynamisme de la fédération burkinabé de jeu de dames le choix de la Confédération africaine du jeu de Dames a été porté sur notre pays.

L’organisation de cette compétition au Burkina Faso permettra à notre pays de renforcer son rayonnement international mais aussi d’offrir aux compétiteurs burkinabè les meilleures conditions de préparation aux compétitions internationales majeures.

Quatorze (14) pays africains ont déjà confirmé leur participation à cet évènement. Ce sont : le Benin, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Congo (Brazzaville), la République démocratique du Congo, l’Ethiopie, le Gabon, la Guinée Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal, le Togo, la Mauritanie et la Guinée.

 Une communication relative à la célébration de la Journée internationale des volontaires (JIV) pour le développement économique et social, édition 2024.

La commémoration de la JIV, édition 2024 est placée sous le thème « Le volontariat : pilier de résilience et d’engagement patriotique au service de la Nation ». Elle se tient du 03 au 05 décembre 2024 à Ouagadougou.

Le 05 décembre de chaque année marque la célébration de la journée des volontaires pour le Développement économique et social dans le monde.

L’objectif général de la Journée internationale des volontaires 2024 est de célébrer l’engagement des volontaires et de mener des réflexions sur la contribution du volontariat national au développement économique et social.

III. NOMINATIONS
III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA MOBILITE

 Monsieur Siaka BARRO Mle 212 398 J, Administrateur civil, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Gouverneur de la région du Sud-Ouest ;

 Monsieur Abdoul Karim ZONGO Mle 54 578 B, Administrateur civil, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Gouverneur de la région du Sahel.

B. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

 Monsieur Hamadé BELEM, Mle 31 962 S, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 13e échelon, est nommé Trésorier auprès de l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption, de la Commission électorale nationale indépendante et du Conseil supérieur de la communication, avec résidence à l’Autorité supérieure de Contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption.

C. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

 Monsieur Issa BANCE, Mle 104 410 A, Conseiller des affaires étrangères 1ère classe, 11e échelon, est nommé Ambassadeur/ Conseiller technique du Ministre délégué, chargé de la Coopération régionale ;

 Monsieur Alfred Benjamin Patindé TIENDREBEOOGO, Mle 104 408 M, Ministre plénipotentiaire, 1ère classe, 12e échelon, est nommé Ambassadeur, Chargé de mission ;

 Monsieur Alain Edouard TRAORE, Mle 51 014 P, Conseiller des affaires étrangères 1ère classe, 14e échelon, est nommé Ambassadeur, Directeur général de l’Institut national des hautes études internationales (INHEI) ;

 Monsieur Michel SOMMA, Mle 59 728 J, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 12e échelon, est nommé Ambassadeur, Directeur général des Burkinabè de l’extérieur ;

 Monsieur Miyièba Oumarou TANKOANO, Mle 345 362 Y, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Consul adjoint près du Consulat général du Burkina Faso à Bouaké (République de Côte-d’Ivoire) ;

 Monsieur Moumouni OUEDRAOGO, Mle 229 830 W, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Premier Conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à Riyad (Arabie Saoudite) ;
 Monsieur David PORGO, Mle 358 990 J, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Deuxième Conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à la Havane (République de Cuba).

D. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

 Monsieur Antoine ZORMA, Mle 351 223 Y, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur régional de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Centre-Ouest.

E. AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT

 Madame Joséphine BASSOLE/BATIONO, Mle 229 827 U, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 5e échelon, est nommée Chargée de mission.

F. AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES

 Monsieur Ollo PALENFO, Officier, est nommé Secrétaire technique des Travaux routier à Haute intensité de main d’œuvre (ST-TRHIMO) ;

 Monsieur Pingdwendé Basile François NIKIEMA, Mle 85 128 D, Inspecteur principal des eaux et forêts, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Secrétaire permanent du Programme sectoriel des transports (SP-PST) ;

 Madame Kâ Josseline Sonia KABORE/ OUEDRAOGO, Mle 205 537 E, Ingénieur de conception en génie civil, 1ère classe, 10e échelon, est nommée Directrice générale de la normalisation et des études techniques ;

 Monsieur Salfo PACERE Mle 92 726 L, Ingénieur de conception en génie civil, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur général de l’entretien des infrastructures de transport ;

 Madame Zenabo BALIMA, Mle 238 004 A, Administrateur civil,1ère classe, 7e échelon, est nommée Directrice générale des études et des statistiques sectorielles ;

 Monsieur Sié KAMBOU Mle 92 928 Y, Ingénieur de conception en génie civil, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur général des pistes rurales ;

 Monsieur Bourehima GOUO,Mle 110 042 V, Ingénieur de conception en génie civil, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur régional des Infrastructures de la Boucle du Mouhoun ;

 Monsieur Madi OUEDRAOGO, Mle 203 325 V, Ingénieur de conception en génie civil, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur régional des Infrastructures des Cascades ;

 Madame Hadayrata TAPSOBA, Mle 282 525 B, Ingénieur de conception en génie civil 1ère classe, 3e échelon, est nommée Directrice régionale des Infrastructures du Centre ;

 Monsieur Ousmane André OUEDRAOGO, Mle 92 724 S, Ingénieur de conception en génie civil, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur régional des Infrastructures du Centre-Nord ;

 Monsieur Yassia OUEDRAOGO, Mle 211 898 D, Ingénieur de conception en génie civil, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur régional des Infrastructures du Centre-Ouest ;

 Monsieur Koumbatian SOME, Mle 92 731 U, Ingénieur de conception en génie civil, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur régional des Infrastructures du Centre-Sud ;

 Monsieur Yacouba Christian SERE, Mle 239 801 K, Ingénieur de conception en génie civil, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur régional des Infrastructures de l’Est ;

 Monsieur Elie KABORE, Mle 110 020 V, Ingénieur de conception en génie civil, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur régional des Infrastructures des Hauts-Bassins ;

 Monsieur Hamidou OUEDRAOGO, Mle 110 002 N, Ingénieur de conception en génie civil, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur régional des Infrastructures du Nord ;

 Monsieur Kalby Dominique ZONGO, Mle 205 529 J, Ingénieur de conception en génie civil, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur régional des Infrastructures du Plateau-Central ;

 Monsieur Yamba Léonard KAGAMBEGA, Mle 110 003 A, Ingénieur de conception en génie civil, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur régional des Infrastructures du Sahel ;

 Monsieur Sombasséré SAWADOGO, Mle 110 032 F, Ingénieur de conception en génie civil, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur régional des Infrastructures du Sud-Ouest ;

 Monsieur Souleymane TINGUERI, Mle 308 484 W, Ingénieur de conception en génie civil, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur provincial des infrastructures du Boulkiemdé.

G. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SECONDAIRE, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET TECHNIQUE

 Monsieur Moussa TRAORE, Mle 86 235 Z, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 12e échelon, est nommé Directeur des établissements privés de l’Enseignement général ;

 Monsieur Saidou IMA, Mle 49 950 J, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 16e échelon, est nommé Chargé d’études ;

 Monsieur Bienzi Didier PARE, Mle 206 357 H, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur régional de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique du Centre-Ouest ;

 Madame Djénéba BELEMVIRE, Mle 52 258 F, Inspecteur de l’enseignement secondaire, Catégorie PB, 2ème classe, 12e échelon, est nommée Directrice régionale de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique du Centre-Sud ;

 Monsieur Gabriel SAWADOGO, Mle 54 432 R, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 17e échelon, est nommé Directeur régional de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique de l’Est ;

 Monsieur Drissa BELEM, Mle 76 109 T, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 15e échelon, est nommé Directeur régional de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique du Nord.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :

 de Burkina Suudu Bawdè (BSB) au titre du ministère de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique ;

 de l’Agence nationale des évaluations environnementales (ANEVE) et de de l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA) au titre du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement ;

 du Groupement d’intérêt public-programme national de volontariat au Burkina Faso (GIP-PNVB) au titre du ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi.

Le Conseil a également procédé à la nomination d’un Administrateur au Conseil d’orientation et de contrôle (COC) de l’Agence nationale de la météorologie (ANAM) au titre du ministère de l’Administration territoriale et de la mobilité.

Le Conseil a par ailleurs procédé à la nomination du Président du Conseil d’administration de Burkina Suudu Bawdè (BSB).

A. MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA MOBILITE

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret porte nomination de Monsieur Wendlassida Léon Brice TIENDREBEOGO, Mle 105 151 Z, Conseiller des Affaires étrangères, Administrateur représentant l’Etat au titre du ministère des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur, au Conseil d’orientation et de contrôle (COC) de l’Agence nationale de la météorologie (ANAM), en remplacement de Monsieur Assane TAMBOURA dont il achève le mandat.

Le second décret porte renouvellement du mandat de Monsieur Prosper ZEMBA, Mle 116 887 G, Ingénieur d’Agriculture, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques, au Conseil d’orientation et de contrôle (COC) de l’Agence nationale de la météorologie (ANAM) pour une dernière période de trois (03) ans.

B. MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SECONDAIRE, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET TECHNIQUE

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret porte nomination de Madame Angèle OUIYA, Mle 58 323 E, Inspecteur de l’enseignement secondaire, Administrateur représentant l’Etat au titre du ministère de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique au Conseil d’administration de Burkina Suudu Bawdè (BSB) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le second décret nomme Madame Angèle OUIYA, Mle 58 323 E, Inspecteur de l’enseignement secondaire, Présidente du Conseil d’administration de Burkina Suudu Bawdè (BSB) pour un premier mandat de trois (03) ans.

C. MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT

Le Conseil a adopté quatre (04) décrets.

Le premier décret porte nomination des personnes ci-après Administrateurs, au Conseil d’administration de l’Agence nationale des évaluations environnementales (ANEVE) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Administrateur représentant le ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement :
 Monsieur Salifou SAWADOGO, Mle 130 400 L, Magistrat.
Administrateur représentant l’Association des municipalités du Burkina Faso :

 Monsieur Arzouma ZOMBRE, Mle 22 51 747 R, Ingénieur du génie civil.

Le deuxième décret porte renouvellement du mandat des personnes ci-après Administrateurs, au Conseil d’administration de l’Agence nationale des évaluations environnementales (ANEVE) pour une dernière période de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Economie et des finances :
 Monsieur Seydou TIENDREBEOGO, Mle 91 227 S, Administrateur des services financiers.

Au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat :
 Monsieur Mahamady KINDA, Mle 117 059 U, Conseiller des affaires économiques.

Au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières :
 Monsieur Djibril ZOUNGRANA, Mle 510 080 A, Ingénieur en environnement minier.

Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation :
 Monsieur Augustin PALE, Mle 110 907 K, Maître de Conférences.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DE L’AGENCE NATIONALE DES EVALUATIONS ENVIRONNEMENTALES

 Monsieur Epilou Sébastien BATIONO, Mle 213 865 W, Technicien supérieur de l’environnement.
Le troisième décret nomme Monsieur Salifou SAWADOGO, Mle 130 400 L, Magistrat, Président du Conseil d’administration de l’Agence nationale des évaluations environnementales (ANEVE) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le quatrième décret porte nomination de Monsieur Dofini-Tuan Ma-Wanni Renaud SENI, Mle 222 193 K, Inspecteur de l’environnement, Administrateur représentant l’Etat au titre du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement au Conseil d’administration de l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA) pour un premier mandat de trois (03) ans.

D. MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Mahamadi TASSEMBEDO, Mle 118 992 W, Médecin, Administrateur représentant l’Etat au titre du ministère de la Santé, au Conseil d’administration du Groupement d’intérêt public-programme national de volontariat au Burkina Faso (GIP-PNVB) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le Porte-parole du Gouvernement,
Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO

Officier de l’Ordre de l’Etalon

L’attiéké, spécialité culinaire ivoirienne, inscrit au patrimoine immatériel de l’Unesco

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Après le thiéboudiène sénégalais, c’est au tour de l’attiéké ivoirien de faire son entrée au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco. L’annonce a été faite cet après-midi lors de la 19e session du Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, qui se tient au Paraguay. Une consécration qui suscite non seulement la fierté des ivoiriennes qui perpétuent ce savoir-faire au quotidien, mais aussi celle des acteurs qui l’exportent hors de la Côte d’Ivoire.

L’attiéké, semoule de manioc légèrement aigre qui accompagne les poissons et les viandes en sauce, est un pilier de l’alimentation quotidienne en Côte d’Ivoire et dans de nombreux pays d’Afrique de l’Ouest.

À Anono, un village en plein cœur d’Abidjan, des femmes s’affairent autour de tas de tubercules de manioc, raconte notre correspondant à Abidjan, Abdoul Aziz Diallo. Éplucher, râper, fermenter pendant deux à trois jours, puis cuire : c’est un savoir-faire transmis de génération en génération qui permet de produire l’attiéké, cette semoule de manioc fermenté désormais reconnue comme patrimoine immatériel de l’Unesco. Pour Dorothée, doyenne des productrices, cette distinction est une immense fierté et un espoir pour l’avenir : « Ebrié et puis Adioukro c’est nous qui faisons du bon attiéké. Mais on entend souvent que c’est le Burkina Faso qui est premier ou la Chine qui est premier dans la production d’attiéké. Et nous qui avons créé l’attiéké, on est dernier. Nous aussi, on veut que notre attiéké évolue. »

L’attiéké provenant de la Côte d’Ivoire a un goût particulier, car il répond à une procédure spéciale. À commencer par la fermentation appelée magnan. Comme nous l’explique Anne-Marie : « Le magnan normalement dure trois jours. On passe dans une machine qui le broie et après, on passe à la deuxième étape : la pâte. On fait essorer avec des presseuses pour obtenir des grains. Et ensuite, on passe à la cuisson. »

Préparation de l’attiéké dans le quartier d’Abobodoumé à Abidjan en octobre 2017. © Wikimedia Commons CC BY SA 4.0 Aristidek5maya

À quelques kilomètres de là, dans le quartier d’Abobo Akeikoi, l’entreprise Cotravi expédie chaque année une quarantaine de tonnes d’attiéké déshydraté vers l’Europe et les États-Unis. Son gérant, Tapé Clément, voit dans cette reconnaissance internationale une opportunité pour structurer davantage la filière : « Il faut d’abord tracer l’attiéké et lui donner une spécification. Avec la forte demande en Europe, l’État doit nous aider à établir des contacts avec des distributeurs européens, notamment à travers des foires. »

Des contacts pour une meilleure distribution sur le marché européen

En plus de son inscription au patrimoine immatériel de l’Unesco, l’attiéké bénéficie également du statut de « marque collective ». Concrètement, seule la semoule de manioc fermentée produite en Côte d’Ivoire peut être commercialisée sous le nom d’« attiéké ».

Une vendeuse d’attiéké, préparation issue du manioc, sur le bord de la route menant de San Pedro à Grand Lahou, dans le sud-ouest de la Côte d’Ivoire, en février 2014. RFI / Matthieu Millecamps

L’attiéké, c’est un accompagnement. On ne peut pas le manger seul. Il est aigre et sec et donc l’attiéké, il lui faut un bouillon qui va le mouiller. Donc une sauce légère chez nous, ça va une sauce de poisson par exemple.

Source: www.rfi.fr

80 ans du massacre de Thiaroye : “Le gouvernement sénégalais est dans une souveraineté mémorielle”, selon l’historien Martin Mourre

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Actus. Martin Mourre est historien, chercheur affilié à l’Institut des mondes africains. Il évoque la manière dont les gouvernements successifs au Sénégal ont commémoré le massacre de Thiaroye.

Le Sénégal a marqué le dimanche 1er décembre le 80e anniversaire des évènements du 1er décembre 1944 sur les lieux où ils se sont produits, au camp militaire de Thiaroye, près de Dakar.

Devant de nombreux chefs d’Etat africains invités, le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a annoncé que l’histoire du massacre de tirailleurs africains par les forces coloniales françaises en 1944 serait désormais enseignée dans les écoles.   

A LIRE AUSSI. Emmanuel Macron reconnaît qu’il y a eu un massacre à Thiaroye

Parmi les autres annonces faites par le président sénégalais figurent :  

  • Un mémorial en l’honneur des tirailleurs sera érigé à Thiaroye pour servir de lieu de recueillement et de mémoire, ouvert à toutes les nations dont ils étaient originaires, ainsi qu’au public. 
  • Un Centre de documentation et de recherche dédié aux tirailleurs sera érigé pour conserver la mémoire. Ce centre recueillera des archives, témoignages et récits, tout en soutenant la recherche et l’éducation autour de cette histoire partagée. 
  • Des rues et des places porteront le nom de cet événement tragique, de ces soldats pour inscrire leur sacrifice dans notre quotidien et notre histoire collective. 
  • La journée du tirailleur est désormais fixée le 1er décembre de chaque année, jour de la commémoration du massacre de Thiaroye. 

“C’est aussi un récit que construit le gouvernement sénégalais en disant qu’il est dans une souveraineté mémorielle. Si on regarde un peu avant, le gouvernement de Macky Sall n’a pas fait grand-chose pour les tirailleurs, bien au contraire. Macky Sall avait eu des mots malheureux en parlant des tirailleurs du Sénégal qui avaient droit à ‘des desserts’, c’est quelque chose qui avait énormément choqué au Sénégal, une forme de mépris pour le sacrifice de ces hommes. Par contre, le prédécesseur de Macky Sall, Abdoulaye Wade, avait lui aussi fait des gestes intéressants : il avait initié une journée du tirailleur africain dans une perspective panafricaine. Le prédécesseur d’Abdoulaye Wade, Abdou Diouf, avait notamment permis qu’il y ait ce film d’Ousmane Sembène, Camp de Thiaroye, et qu’il soit financé”, explique l’historien Martin Mourre, auteur de Thiaroye 1944. Histoire et mémoire d’un massacre colonial spécialiste de Thiaroye en 2017, aux Presses Universitaires de Rennes.  

 Un colloque universitaire à Dakar réclame «un accès intégral aux archives» 

À Dakar, l’université Cheikh-Anta-Diop (Ucad) a accueilli ces lundi 2 et mardi 3 décembre 2024, le Colloque international sur le massacre de Thiaroye : « Nous lançons un appel pour qu’il y ait un accès intégral aux archives du massacre de Thiaroye. Il y a eu depuis longtemps toute une volonté de cacher une partie de la vérité », déclare Serigne Seye, membre du comité scientifique pour la commémoration du massacre de Thiaroye. 

Source: www.africaradio.com

Sénégal: Emmanuel Macron reconnaît qu’il y a eu un «massacre» à Thiaroye en 1944

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Dans une lettre adressée au président du Sénégal ce jeudi 28 novembre, Emmanuel Macron affirme que « la France se doit de reconnaître » qu’il y a eu un « massacre » dans le camp militaire de Thiaroye, en périphérie de Dakar, le 1ᵉʳ décembre 1944. Les forces coloniales ont ouvert le feu sur des tirailleurs qui réclamaient le paiement de leurs arriérés de soldes. Le bilan officiel de l’armée, de 70 morts, est contesté par les historiens, qui l’estiment à plusieurs centaines.

Dans une interview à France 2, le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a annoncé ce jeudi 28 novembre qu’Emmanuel Macron reconnaissait dans une lettre qu’il lui avait adressée le « massacre » de tirailleurs africains par les forces coloniales françaises dans le camp militaire de Thiaroye, le 1ᵉʳ décembre 1944. Le mot est utilisé pour la première fois dans un courrier officiel, rédigé quelques jours avant les cérémonies prévues au Sénégal, au cours desquelles Emmanuel Macron sera représenté par son ministre des Affaires étrangères.

Dans cette lettre, le chef de l’État français écrit que « la France se doit de reconnaître que ce jour-là, la confrontation de militaires et de tirailleurs qui exigeaient que soit versé l’entièreté de leur solde légitime, a déclenché un enchaînement de faits ayant abouti à un massacre. » Bassirou Diomaye Faye a salué « un pas consistant qui doit ouvrir la porte à une collaboration pour la manifestation de la vérité sur ce douloureux événement ».

Des faits à rétablir

Emmanuel Macron évoque aussi le nécessaire travail des historiens. « Il importe d’établir autant que possible les causes et faits ayant mené à cette tragédie », écrit-il. Le président français a demandé à être informé de l’évolution des travaux du comité mis en place au Sénégal pour le rétablissement des faits.

Une quête de vérité historique qui impose de poursuivre dans le temps la coopération déjà initiée, estime-t-il. Avec pour objectif d’écrire ensemble la réalité de l’histoire et de bâtir une mémoire partagée et apaisée. Pour le président sénégalais, c’est un pas qui doit ouvrir la porte à une collaboration pour la manifestation de toute la vérité sur ce douloureux événement de Thiaroye. Bassirou Diomaye Faye évoque la « chape de plomb » qu’on a régulièrement cherché à mettre sur cette histoire.

Le chef de l’État sénégalais estime que « tant la vérité ne sera pas totalement faite » ce massacre restera « une plaie béante » dans l’histoire que la France et le Sénégal ont en partage. Car le Sénégal, comme la plupart des historiens du pays, en est convaincu : la France dissimule toujours des informations cruciales concernant ce massacre, rappelle notre correspondante à Dakar, Léa-Lisa Westerhoff.


La France va pouvoir faire son travail d’introspection par rapport à ce crime colonial et enfin regarder son passé en face

Parmi les pièces centrales qui manquent aux archives qui ont été versées en 2014 par la France, la Liste des appelés le matin du 1ᵉʳ décembre, mais aussi le nombre exact de tirailleurs qui ont débarqué à Dakar après leur démobilisation, une carte indiquant où les tirailleurs tués ont été enterrés, ou encore une liste des victimes, essentielle pour répondre à cette inconnue du nombre exact de morts. 

Ces documents existent-ils ? C’est tout l’enjeu de la mission d’historiens et d’archivistes sénégalais qui, pendant deux semaines, ont éclusé les fonds documentaires existants. Pour la France, la mise en place rapide de cette mission est la preuve qu’elle n’a rien à cacher et qu’elle est engagée à aider à la manifestation de la vérité.

Source: www.rfi.fr

Le signal d’alarme de la COP29

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Les débats âpres auxquels cette conférence annuelle a donné lieu ont mis en évidence une fragilisation de la diplomatie climatique. Les pays développés ont opposé l’ampleur de l’effort financier demandé à une conjoncture économique et politique défavorable.


a conclusion dans une grande confusion, le 24 novembre, de la 29e Conférence des parties sur le climat (COP29), organisée à Bakou (Azerbaïdjan), doit être considérée pour ce qu’elle est : un signal d’alarme. L’accord obtenu de justesse permet certes de ménager les apparences. En mettant en avant les 300 milliards de dollars (287 milliards d’euros) d’aide annuelle promis à l’horizon 2035 aux pays les plus pauvres, qui sont les plus touchés par les effets du changement climatique, les pays développés ont également beau jeu de mettre en avant le triplement, par rapport à leurs engagements précédents, d’une contribution qui ne repose cependant que sur le volontariat.

Il n’empêche. Les débats âpres auxquels cette conférence annuelle a donné lieu ont surtout mis en évidence une fragilisation de la diplomatie climatique, rattrapée par les mêmes effets corrosifs qui minent les autres outils du multilatéralisme. Donald Trump, dont l’ombre a plané sur Bakou et qui prendra place dans le bureau Ovale de la Maison Blanche le 20 janvier 2025, les incarne mieux que quiconque : nationalisme étriqué, primauté de l’unilatéralisme et négation de la réalité même du changement du climat et du lien avec les activités humaines.

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L’affrontement Nord-Sud qui s’est matérialisé lors de cette conférence des Nations unies repose sur une équation devenue très difficile à résoudre. Plus les efforts prendront du retard dans la transition énergétique des pays en développement comme dans leur adaptation aux conséquences du changement climatique, plus les besoins vont grandir. C’est la raison pour laquelle ces pays ont campé sur des montants d’aide bien supérieurs aux 300 milliards de dollars qui constituent pourtant le point d’arrivée des négociations, critiquées avec virulence dans les secondes qui ont suivi leur conclusion.

Travail de sape

Le petit groupe de pays développés a opposé l’ampleur de l’effort demandé de leur part, reflet de leur responsabilité historique dans la dette climatique à laquelle le monde est confronté, à une conjoncture économique et politique défavorable. Le ralentissement de la croissance, qui entraîne déjà des coupes claires dans leurs programmes d’aides, se double en effet d’un mouvement de contestation dans une partie de leurs opinions publiques contre la légitimité de tels engagements.

Cette bataille sur l’aide n’est pas le seul motif de déception. Un an après la Conférence des parties sur le climat de Dubaï, l’objectif d’une transition écologique hors des combustibles fossiles est resté au stade de l’incantation. Le travail de sape de l’Arabie saoudite et de la Chine a empêché toute avancée concrète. La défiance qui s’est exprimée à Bakou oblige même à considérer un rare point positif avec prudence.

Les règles régissant les marchés du carbone, c’est-à-dire les échanges d’émissions de CO2 entre pays et entreprises, ont enfin été adoptées après presque neuf ans de négociations, mais sans que leur application soit accompagnée d’outils de contrôle adéquats et de la transparence nécessaire.

Survenant juste après l’échec de la COP sur la biodiversité de Cali (Colombie), qui avait déjà achoppé sur la question des financements, les résultats pour le moins mitigés de Bakou font que le prochain rendez-vous prévu en 2025 à Belem, au Brésil, pourrait avoir des allures de quitte ou double pour le climat.

Source: www.lemonde.fr

Burkina Faso : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 27 novembre 2024

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Le Conseil a adopté un rapport relatif aux projets spécifiques 2024 du Bureau national des Grands projets du Burkina (BN-GPB).

Dans le cadre de l’opérationnalisation du Plan d’actions pour la Stabilisation et le développement (PA-SD), l’une des actions majeures est la création de plusieurs initiatives présidentielles logées au Bureau national des Grands projets du Burkina (BN-GPB). Il s’agit de :

 l’Initiative présidentielle pour la production agricole et l’autosuffisance alimentaire (IPP3A) ;
 l’Initiative présidentielle pour une éducation de qualité (IPEQ) ;
 l’Initiative présidentielle pour le développement communautaire (IPDC) ;
 l’Initiative présidentielle pour la santé pour tous (IPS).
L’objectif de ce rapport est la réalisation d’infrastructures et l’acquisition de biens dans les délais réduits au profit des ministères sectoriels bénéficiaires.

De manière spécifique, il s’agit :
 de la réalisation des études architecturale et technique, de la construction et du suivi-contrôle de 25 centres médicaux communaux ainsi que de l’acquisition d’équipements spécifiques au profit du Centre hospitalier universitaire Yalgado OUEDRAOGO et du Centre hospitalier universitaire Sourô SANON au titre de l’Initiative présidentielle pour la santé pour tous (IPS), pour un montant de 21 494 211 984 F CFA TTC ;
 de la construction et du suivi-contrôle de 06 amphithéâtres au titre de l’Initiative présidentielle pour une éducation de qualité (IPEQ), pour un montant de 36 415 000 000 F CFA TTC ;
 de l’acquisition d’équipements agricoles au titre de l’Initiative présidentielle pour la production agricole et l’autosuffisance alimentaire (IPP3A), pour un montant de 2 915 317 250 F CFA HTVA.
Le montant total cumulé de ces projets spécifiques s’élève à soixante milliards huit cent vingt-quatre millions cinq cent vingt-neuf mille deux cent trente-quatre (60 824 529 234) F CFA.
Le financement est assuré par le budget de l’Etat.

𝐈.𝟐. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐂𝐎𝐍𝐎𝐌𝐈𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐅𝐈𝐍𝐀𝐍𝐂𝐄𝐒

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
𝐋𝐞 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐝𝐞́𝐜𝐫𝐞𝐭 porte autorisation de perception de recettes relatives à certaines prestations du Secrétariat général du Gouvernement et du Conseil des ministres.
Ce décret est une relecture du décret n°2010-056/PRES/PM/MEF du 19 février 2010 portant autorisation de perception de recettes relatives à certaines prestations de l’imprimerie du Journal Officiel.
Les innovations majeures du décret portent sur la prise en compte des nouvelles prestations suivantes :
 la vente en ligne du Journal Officiel au format numérique ;
 l’insertion en ligne au Journal Officiel de récépissés ;
 l’insertion des arrêtés et décisions délivrés au profit de personnes morales ou physiques exerçant une activité à but lucratif ou à une Organisation non gouvernementale ;
 la publication des rapports et autres documents des ministères et institutions ;
 l’édition de recueils de textes ;
 la publication au Journal Officiel du Burkina Faso des conventions ou contrats ;
 la délivrance de copies d’archives sous forme de kit thématique.
L’adoption de ce décret permet au Secrétariat général du Gouvernement et du Conseil des ministres d’améliorer sa part contributive au budget de l’Etat.
𝐋𝐞 𝐬𝐞𝐜𝐨𝐧𝐝 𝐝𝐞́𝐜𝐫𝐞𝐭 porte déclaration d’utilité publique urgente, les lignes, les postes et les centrales électriques, les projets de construction de lignes électriques de haute tension et leurs couloirs ainsi que les postes et les centrales électriques de la Société nationale d’électricité du Burkina (SONABEL).
Dans le cadre de la mise en œuvre des projets d’urgence visant à faire face au déficit de production d’électricité et à la dépendance énergétique, le ministère de l’Energie, des mines et des carrières à travers la SONABEL envisage la réalisation de nouveaux projets de construction d’infrastructures énergétiques. Il s’agit de vingt-trois (23) projets de construction de lignes électriques haute tension, de cinq (05) projets de construction de postes électriques et de huit (08) projets de construction de centrales électriques.
La réalisation de ces projets ne peut se faire sans la libération des emprises des sites concernés. Par ailleurs, le décret n°2023-0299/PRES-TRANS/ PM/MEFP/MEEA/MID/MTMUSR du 24 mars 2023 portant modification et prorogation de délai du décret n°2019-1129/PM/MINEFID/MATDCS/ ME/MTMUSR du 16 novembre 2019 a déclaré des lignes électriques, des projets de construction de lignes électriques de haute tension et leurs couloirs, d’utilité publique urgente. Cependant ce décret a expiré le 15 novembre 2024, tandis que certains nouveaux projets ont été initiés et d’autres sont toujours en cours et nécessitent une sécurisation foncière.
L’adoption de ce décret permet de déclarer d’utilité publique urgente les emprises des sites de ces projets de la Société nationale d’électricité du Burkina.

𝐈.𝟑. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐉𝐔𝐒𝐓𝐈𝐂𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐃𝐑𝐎𝐈𝐓𝐒 𝐇𝐔𝐌𝐀𝐈𝐍𝐒, 𝐂𝐇𝐀𝐑𝐆𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐑𝐄𝐋𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐀𝐕𝐄𝐂 𝐋𝐄𝐒 𝐈𝐍𝐒𝐓𝐈𝐓𝐔𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒

Le Conseil a examiné un projet de loi portant modification de la loi n°020/97/II/AN du 1er août 1997 portant description et signification des Armoiries du Burkina Faso.
Cette modification vise la prise en compte de la nouvelle devise de notre pays telle que résultant de la loi Constitutionnelle n°033-2024/ALT du 29 octobre 2024. Elle permettra de conformer les armoiries décrites dans la loi n°020/97/II/AN du 1er août 1997 portant description et signification des armoiries du Burkina Faso en y retenant « La Patrie ou la Mort, nous Vaincrons » comme étant la devise de notre pays.
La Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet loi à l’Assemblée législative de Transition.

𝐈.𝟒. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐈𝐍𝐃𝐔𝐒𝐓𝐑𝐈𝐄, 𝐃𝐔 𝐂𝐎𝐌𝐌𝐄𝐑𝐂𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐑𝐓𝐈𝐒𝐀𝐍𝐀𝐓

Le Conseil a adopté un décret portant approbation des statuts de la Société de fabrique et de pose de Rails « FASO RAILS ».

L’adoption de ce décret permet à la Société de fabrique et de pose de Rails « FASO RAILS » de disposer de textes règlementaires en vue d’accomplir ses missions, conformément à la loi n°025/99/AN du 16 novembre 1999 portant règlementation générale des sociétés à capitaux publics.

𝐈.𝟓. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐍𝐄𝐑𝐆𝐈𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐌𝐈𝐍𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐂𝐀𝐑𝐑𝐈𝐄𝐑𝐄𝐒

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
𝐋𝐞 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐝𝐞́𝐜𝐫𝐞𝐭 porte fixation des taxes et redevances minières.
Ce décret vise l’application de la loi n°036-2024/ALT du 18 juillet 2024 portant Code minier du Burkina Faso.
Les innovations de ce décret portent entre autres sur :
 la détermination des droits fixes et des taxes superficiaires en fonction de la catégorie de substances demandées et non par substances minérales ;
 la réduction du délai maximum de paiement des redevances proportionnelles pour les substances de mines de 02 mois à 21 jours ;
 le paiement des taxes superficiaires au plus tard le 31 mars de l’année en cours ;
 la revue à la hausse des droits fixes et taxes superficiaires ;
 la création de nouveaux droits fixes et de redevances ;
 la fixation des redevances proportionnelles perçues sur les exportations de l’or en fonction de l’évolution des cours.
L’adoption de ce décret permet à notre pays de disposer de nouveaux textes règlementaires en matière de taxes et redevances minières en vue d’améliorer les recettes de l’Etat liées au secteur minier.
𝐋𝐞 𝐬𝐞𝐜𝐨𝐧𝐝 𝐝𝐞́𝐜𝐫𝐞𝐭 porte conditions et modalités de cession des actifs miniers de l’Etat.
En application du Code minier de 2015, l’administration des mines a enregistré des actifs miniers constitués essentiellement de biens, de données minières, d’équipements et de titres miniers et/ou autorisations retirés, renoncés ou arrivés à expiration. A la faveur de la relecture de l’ancien code minier, un accent a été mis sur la cession des actifs miniers de l’Etat avec l’adoption de la loi n°036-2024/ALT du 18 juillet 2024 portant Code minier du Burkina Faso.
Ce décret vise l’application de la nouvelle loi portant Code minier du Burkina Faso et comporte des innovations qui sont entre autres :
 la fixation des conditions et modalités spécifiques à la cession des actifs miniers ;
 l’optimisation dans la cession des actifs miniers à travers une instance pluridisciplinaire d’évaluation ;
 une meilleure revalorisation des actifs miniers de l’Etat ;
 la création de recettes supplémentaires au profit du budget de l’Etat.
L’adoption de ce décret permet à notre pays de disposer de textes règlementaires spécifiques à la cession des actifs miniers.

𝐈𝐈. 𝐂𝐎𝐌𝐌𝐔𝐍𝐈𝐂𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐎𝐑𝐀𝐋𝐄𝐒

𝐈𝐈.𝟏. Le ministre de l’Economie et des finances assurant l’intérim du ministre des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur a fait au Conseil le compte rendu de la participation du Burkina Faso à la conférence ministérielle du Forum de Partenariat Russie-Afrique, tenue du 09 au 10 novembre 2024 à Sotchi en Russie.

Cette conférence ministérielle du Forum de Partenariat Russie-Afrique a connu la participation de près d’une cinquantaine de pays africains. Elle a été marquée par des échanges entre le ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie et les chefs de délégation ainsi que par des travaux en plénière.
Lors de cette conférence, le ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie a plaidé pour un ordre mondial multipolaire débarrassé du néocolonialisme, dans lequel l’Afrique doit jouer un rôle prépondérant à la dimension de ses potentialités.

A l’issue des travaux, les participants ont adopté une déclaration conjointe sur le renforcement des différents axes de coopération. Ces principaux axes sont l’économie, l’humanitaire, les investissements, la sécurité, la lutte contre le terrorisme, la culture et l’éducation. Cette déclaration est accompagnée d’une feuille de route pour la période 2024-2026.

𝐈𝐈.𝟐. Le ministre de l’Action humanitaire et de la solidarité nationale a fait au Conseil une évaluation relative aux besoins multisectoriels des Personnes déplacées internes (PDI) retournées dans leurs localités d’origine dans cinq (05) régions du Burkina Faso.

Cette évaluation qui concerne les PDI des régions de la Boucle du Mouhoun, des Cascades, des Hauts-Bassins, du Nord et du Sud-Ouest a pour objectif de cibler et d’adapter les actions multisectorielles notamment en matière de réhabilitation des infrastructures, d’accès aux services sociaux de base et de reconstitution des moyens d’existence.

Pour établir les besoins nécessaires, une enquête a été réalisée auprès de 469 898 Personnes déplacées internes retournées issues de 59 972 ménages dans ces cinq (05) régions.

L’évaluation des besoins multisectoriels a permis d’identifier les actions à mettre en œuvre pour une réintégration durable des personnes retournées dans leur localité d’origine dans ces régions ciblées.

𝐈𝐈𝐈. 𝐍𝐎𝐌𝐈𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒

𝐈𝐈𝐈.𝟏. 𝐍𝐎𝐌𝐈𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐃𝐀𝐍𝐒 𝐋𝐄𝐒 𝐅𝐎𝐍𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐈𝐍𝐃𝐈𝐕𝐈𝐃𝐔𝐄𝐋𝐋𝐄𝐒

𝐀. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐂𝐎𝐍𝐎𝐌𝐈𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐅𝐈𝐍𝐀𝐍𝐂𝐄𝐒
 Madame Judith Félicité COMPAORE, Mle 119 279 F, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 8e échelon, est nommée Comptable principal en deniers et en valeurs de l’Agence d’information du Burkina (AIB) ;
 Madame Yamba Prisca KOUEOGO/SAWADOGO, Mle 57 211 S, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 6e échelon, est nommée Comptable principal en deniers et en valeurs de l’Institut supérieur d’études et de protection civile (ISEPC).

𝐁. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐆𝐑𝐈𝐂𝐔𝐋𝐓𝐔𝐑𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐑𝐄𝐒𝐒𝐎𝐔𝐑𝐂𝐄𝐒 𝐀𝐍𝐈𝐌𝐀𝐋𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐇𝐀𝐋𝐈𝐄𝐔𝐓𝐈𝐐𝐔𝐄𝐒

 Monsieur Yaya SOULAMA, Mle 245 811 P, Economiste-Enseignant, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur général de la Société FASO GUULGO ;
 Monsieur Alain SAWADOGO, Mle 130 454 G, Magistrat, catégorie P5, grade terminal, 3e échelon, est nommé Directeur général de la Société FASO KOSAM.

𝐂. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐉𝐔𝐒𝐓𝐈𝐂𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐃𝐑𝐎𝐈𝐓𝐒 𝐇𝐔𝐌𝐀𝐈𝐍𝐒, 𝐂𝐇𝐀𝐑𝐆𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐑𝐄𝐋𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐀𝐕𝐄𝐂 𝐋𝐄𝐒 𝐈𝐍𝐒𝐓𝐈𝐓𝐔𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒

 Monsieur Issa GOUO, Mle 130 493 L, Magistrat, catégorie P, 1er grade, 2e échelon, est nommé Conseiller technique ;
 Monsieur Didier Yenemina HIEN, Mle 130 186 H, Magistrat, catégorie P, grade exceptionnel, 8e échelon, est nommé Chargé de mission ;
 Monsieur Seidou OUEDRAOGO, Mle 130 206 E, Magistrat, grade exceptionnel, 7e échelon, est nommé Chargé de mission.

𝐃. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐒𝐀𝐍𝐓𝐄
 Madame Anata GAMPENE/BARA, Mle 214 856 V, Médecin, catégorie PC, 1er grade, 6e échelon, est nommée Directrice des formations sanitaires publiques.

𝐄. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐍𝐄𝐑𝐆𝐈𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐌𝐈𝐍𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐂𝐀𝐑𝐑𝐈𝐄𝐑𝐄𝐒
 Monsieur Alain Florent YELEMOU, Mle 46 245 D, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Directeur des marchés publics.

𝐅. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐍𝐒𝐄𝐈𝐆𝐍𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓 𝐒𝐄𝐂𝐎𝐍𝐃𝐀𝐈𝐑𝐄, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐅𝐎𝐑𝐌𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐏𝐑𝐎𝐅𝐄𝐒𝐒𝐈𝐎𝐍𝐍𝐄𝐋𝐋𝐄 𝐄𝐓 𝐓𝐄𝐂𝐇𝐍𝐈𝐐𝐔𝐄
 Madame Yéri Florence Stéphanie GUIRA/PODA, Mle 36 324 T, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 17e échelon, est nommée Chargée de mission ;
 Monsieur Bourèma OUEDRAOGO, Mle 46 461 A, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 12e échelon, est nommé Directeur des activités artistiques, culturelles, sportives et de loisirs ;
 Madame Rachidatou SEMDE, Mle 303 320 L, Conseiller en archivistique, 1ère classe, 4e échelon, est nommée Directrice des archives et de la documentation ;

 Madame Mitiba Mirièm KABORE, Mle 247 671 K, Conseiller d’administration scolaire et universitaire, 1ère classe, 8e échelon, est nommée Directrice des affaires juridiques et du contentieux ;
 Madame Manila ZOUBGA/BAYILI, Mle 279 900 T, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 5e échelon, est nommée Directrice de l’information, de l’orientation scolaire et professionnelle et des bourses ;

 Monsieur Raoul SANON, Mle 56 133 A, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 17e échelon, est nommé Directeur régional de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique de la Boucle du Mouhoun ;
 Monsieur Alidou Karim KONE, Mle 52 226 L, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 2e classe, 10e échelon, est nommé Directeur régional de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique des Cascades ;
 Monsieur Denis VIMBOUE, Mle 47 594 Z, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 2e classe, 10e échelon, est nommé Directeur régional de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique du Centre ;

 Monsieur Nachor SORGHO, Mle 36 394 U, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 2e classe, 12e échelon, est nommé Directeur régional de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique du Centre-Est ;
 Monsieur Guingri KABORE, Mle 56 031 X, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 2e classe, 10e échelon, est nommé Directeur régional de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique du Centre-Nord ;
 Monsieur Tanga OUEDRAOGO, Mle 35 166 P, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 3e classe, 8e échelon, est nommé Directeur régional de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique des Hauts-Bassins ;
 Monsieur Dramane DERME, Mle 49 906 D, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 3e classe, 7e échelon, est nommé Directeur régional de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique du Plateau-Central ;
 Monsieur Salifou PORGO, Mle 92 879 M, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 17e échelon, est nommé Directeur régional de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique du Sahel ;
 Monsieur Michel Panwin SOME, Mle 56 144 A, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 17e échelon, est nommé Directeur régional de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique du Sud-Ouest.

G. AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI

 Monsieur Zinguim Hermann YABRE, Mle 46 459 F, Professeur certifié, 1ère classe, 12e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
 Monsieur Patindé Yannick Arnaud KOUSSOUBE, Mle 259 731 M, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur général de la promotion de l’emploi ;
 Monsieur Hamadou DIABATE, Mle 325 242 L, Conseiller en statistique et analyse du développement, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur des statistiques sectorielles et de l’évaluation.

𝐈𝐈𝐈.𝟐. 𝐍𝐎𝐌𝐈𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐃𝐀𝐍𝐒 𝐋𝐄𝐒 𝐂𝐎𝐍𝐒𝐄𝐈𝐋𝐒 𝐃’𝐀𝐃𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍
Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :
 du Bureau national des sols (BUNASOLS) au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques ;
 de l’Agence nationale de biosécurité (ANB) au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation ;
 de l’Agence de l’eau du Nakanbé (AEN) au titre du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement ;
 du Centre de gestion des cités (CEGECI) au titre du ministère de l’Urbanisme et de l’habitat.

𝐀. 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐆𝐑𝐈𝐂𝐔𝐋𝐓𝐔𝐑𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐑𝐄𝐒𝐒𝐎𝐔𝐑𝐂𝐄𝐒 𝐀𝐍𝐈𝐌𝐀𝐋𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐇𝐀𝐋𝐈𝐄𝐔𝐓𝐈𝐐𝐔𝐄𝐒
Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Mahamadou BOKOUM, Mle 58 429 K, Administrateur des services financiers, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Economie et des finances au Conseil d’administration du Bureau national des sols (BUNASOLS) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur P. David SAWADOGO.

𝐁. 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐍𝐒𝐄𝐈𝐆𝐍𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓 𝐒𝐔𝐏𝐄𝐑𝐈𝐄𝐔𝐑, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐑𝐄𝐂𝐇𝐄𝐑𝐂𝐇𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐈𝐍𝐍𝐎𝐕𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍
Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Bekouanan NABIE, Mle 245 334 B, Ingénieur en agriculture, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques au Conseil d’administration de l’Agence nationale de biosécurité (ANB) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Manoé Réné SANOU.

𝐂. 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐍𝐕𝐈𝐑𝐎𝐍𝐍𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓, 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐀𝐔 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐒𝐒𝐀𝐈𝐍𝐈𝐒𝐒𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓
Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Madjeo LOMPO, Mle 279 325 M, Administrateur civil, Administrateur représentant les Collectivités territoriales au Conseil d’administration de l’Agence de l’eau du Nakanbé (AEN) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Maurice DABILGOU.

𝐃. 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐔𝐑𝐁𝐀𝐍𝐈𝐒𝐌𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐇𝐀𝐁𝐈𝐓𝐀𝐓
Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Pamoussa TASSEMBEDO, Mle 200 579 U, Conseiller des Affaires économiques, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat au Conseil d’administration du Centre de gestion des cités (CEGECI) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Dramane TOU.

𝐿𝑒 𝑃𝑜𝑟𝑡𝑒-𝑝𝑎𝑟𝑜𝑙𝑒 𝑑𝑢 𝐺𝑜𝑢𝑣𝑒𝑟𝑛𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡,
𝑅𝑖𝑚𝑡𝑎𝑙𝑏𝑎 𝐽𝑒𝑎𝑛 𝐸𝑚𝑚𝑎𝑛𝑢𝑒𝑙 𝑂𝑈𝐸𝐷𝑅𝐴𝑂𝐺𝑂
𝑂𝑓𝑓𝑖𝑐𝑖𝑒𝑟 𝑑𝑒 𝑙’𝑂𝑟𝑑𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑙’𝐸𝑡𝑎𝑙𝑜𝑛

TRAORE Nadia Aminata Miss Burkina-France 2025

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Toutes nos félicitations à Mlle TRAORE Nadia Aminata, élue ce samedi 16 novembre 2024, Miss Burkina-France 2025.

Agée de 23 ans, diplômée d’un master en finances et stratégie de Science Po Paris, elle est originaire de la région des Hauts Bassins du Burkina Faso, plus précisément du département de Toussiana, une commune rurale de la province du Houet.

Le jury a été séduit par sa beauté, son élégance, son éloquence et son expression scénique.

La nouvelle ambassadrice de la beauté burkinabè en France, compte en collaboration avec l’association LAYLAYANE et le COMIBF, mettre en place des projets et des initiatives centrés autour du bien-être et de l’émancipation de la Femme au Burkina Faso. Elle nous promet un mandat dynamique marqué du sceau d’actions fortes favorisant le leadership des femmes aussi bien au Burkina qu’au sein de sa diaspora en France.

Elle souhaite qu’ensemble, nous participions à la dynamique du changement du Burkina Faso: un pays culturellement édifié.

Bon mandat à Miss Burkina France 2025