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Interview de SMARTY, rappeur, auteur-compositeur interprète et chanteur burkinabè à l’occasion de son concert du 25 mai 2024 à Paris

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Veuillez suivre l’interview:

Interview de SMARTY, rappeur, auteur-compositeur interprète et chanteur burkinabè après son concert du 25 mai 2024 au Pan Piper à Paris

PORTRAIT DE SMARTY

Smarty, de son vrai nom Salif Louis Kiekieta, né en 1978 à Dimbokro en Côte d’Ivoire, est un rappeur, auteur-compositeur-interprète et chanteur burkinabè.Né en 1978 sous le nom de Salif Louis Kiekieta, d’un père burkinabè et d’une mère ivoirienne, Smarty, en classe de cinquième, faisait des petits boulots afin de s’occuper de ses jeunes frères du fait du manque de moyens et de la séparation de ses parents.

En 1993, il rentre dans son pays d’origine le Burkina-Faso où il découvre le mouvement hip hop avec lequel il ressent une proximité immédiate après avoir passé la majorité de son enfance en Côte d’Ivoire. En 1995, Il prend pour le micro pour une première en public dans le cadre d’un concours de rap, en interprétant un titre du Français MC Solaar.En 2000, il crée avec l’artiste tchadien Mawndoé Célestin le groupe Yeleen qui signifie lumière en bambara avec qui ils ont travaillé pour le développement du Rap africain avant de se séparer en 2010 pour poursuivre, chacun, de son côté sa carrière en solo3. Il est lauréat du prix Découvertes RFI attribué en octobre 2013.

Après avoir remporté, avec Yeleen, le Kundé d’or en 2007, il rebelotte en solo en 2023. Il remporte le Kunde d’or le 12 avril 2023, à la Salle des Banquets de Ouaga 20004. En recevant son trophée des mains du ministre chargé de la culture, Jean Emmanuel Ouédraogo, il décide de céder l’entièreté de l’enveloppe financière du prix (1.500.000 F CFA) y  compris les cadeaux des partenaires du Kundé aux personnes déplacées internes (PDI) qui fuit au terrorisme qui affecte le Burkina depuis 2015. « Je sais qu’une enveloppe accompagne le Kundé d’or. Je vous informe que je ne toucherais pas un rond. Je l’offre aux Personnes déplacées internes (PDI ».

Dans la même cérémonie, sa chanson « Voyager »  en featuring avec le groupe Magic System a obtenu le prix de « meilleur featuring de l’intégration africaine des Kundé 2023 ».Le 18 novembre Smarty organise un concert gratuit intitulé peace and unity (« paix et unité ») en vue de prôner la paix et la cohésion sociale.

Smarty crée sa propre marque de vêtements dénommée Beewane depuis 20208. La boutique est située sur l’avenue Charles-de-Gaulle à Ouagadougou.

Chanteur engagé, Smarty avec son titre  » Le chapeau du chef «  a joué un grand rôle dans les manifestations dans son pays le Burkina Faso pour susciter et obtenir le départ de l’ex-président Blaise Compaoré en 2014 après 27 ans au pouvoir. Il fait partie d’une vingtaine d’artistes ouest-africains de renom qui ont interpellé les chefs d’État francophones à s’engager véritablement à lutter contre la maladie Ebola.

Défenseur des causes nobles, Smarty est ambassadeur national de bonne volonté de l’UNICEF au Burkina Faso. Avec les autres artistes ambassadeurs de l’UNICEF Zeynab Habib du Bénin et le groupe Toofan du Togo, ils composent une chanson et un clip pour redonner l’espoir et la paix pour les enfants et jeunes en Afrique de l’Ouest et du Centr

  • 2023 : Sale temps feat Awadi 
  • 2021: Odyssée
  • 2012 : Afrikan Kouleurs.
  • 21 mai 2021 : R.A.P (Rien à prouver) single.

Filmographie:

Source: https://fr.wikipedia.org

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 10 juillet 2024

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 10 juillet 2024, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 13 H 12 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret porte création, attributions, organisation et fonctionnement de l’Autorité nationale de coordination de l’identification (ANCI).
Ce décret vise à créer une structure de mission pour assurer la coordination des initiatives nationales en matière d’identification au Burkina Faso. Cette structure permettra de fédérer toutes les initiatives et actions afin d’assainir l’écosystème de l’identification et de favoriser la dématérialisation de tous les systèmes sectoriels.

L’adoption de ce décret permet la création de l’Autorité nationale de coordination de l’identification en vue d’une cohérence et d’une synergie nécessaires à la mise en œuvre rapide et réussie d’un système informatique d’identification robuste et interopérable.
Le second décret porte organisation, attributions et fonctionnement de la Grande Chancellerie des Ordres burkinabè.

Ce décret est une relecture du décret n°2018-079/PRES/GC du 03 septembre 2018 portant organisation, attributions et fonctionnement de la Grande Chancellerie des Ordres burkinabè.
Les innovations majeures du décret sont entre autres :
  le remplacement de la direction de l’administration et des finances par la direction de la gestion des finances ;

  la création d’un service des ressources humaines ;
  la création d’un service des études et de la planification ;
  le rattachement du service des affaires juridiques et du contentieux au Secrétariat général ;
  la création de deux postes de chargé d’études ;
  le passage du mandat du Grand Chancelier de cinq (05) à trois (03) ans renouvelable une fois.

L’adoption de ce décret permet à la Grande Chancellerie des Ordres burkinabè de renforcer son assise institutionnelle et de mieux remplir ses missions.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

Le Conseil a adopté un décret portant autorisation de perception de recettes au titre des prestations des directions techniques du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme.
Le secteur touristique burkinabè connaît un dynamisme avec de nouvelles formes d’exploitation au niveau des établissements d’hébergement notamment à travers les maisons d’hôtes, les gîtes d’étapes, les villages de vacances, les apparts hôtels, les appartements meublés et l’organisation d’activités touristiques saisonnières ou temporaires.

Il ressort également que le décret n°2017-0377/PRES/PM/MCAT/MINEFID du 22 mai 2017 portant autorisation de perception de recettes issues des prestations des directions techniques dudit ministère présente de nos jours certaines insuffisances. Ces insuffisances sont liées à la non prise en compte des prestations pouvant faire l’objet de perception de recettes dans les domaines de la formation artistique et culturelle, des arts de la scène, des arts plastiques et appliqués ainsi que des industries culturelles et créatives.
Ce décret est donc une relecture du décret sus cité et vise à élargir l’assiette des recettes à travers la prise en compte des nouvelles prestations et acteurs identifiés notamment dans les secteurs du tourisme, de la culture et des arts.

L’adoption de ce décret permet de prendre en compte l’ensemble des recettes au niveau du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme et de contribuer à l’accroissement des recettes de services au profit du budget de l’Etat.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

Le Conseil a examiné un projet de loi portant Code des personnes et de la famille au Burkina Faso.
Ce projet de loi est la relecture de la Zatu n°AN VII 0013/FP/PRES du 16 novembre 1989 portant institution et application d’un Code des personnes et de la famille au Burkina Faso.
Ce projet de loi permettra de mettre à la disposition de l’ensemble du peuple burkinabè et des praticiens du Droit, un Code de la famille actualisé, répondant aux valeurs sociales de notre pays et en conformité avec certaines conventions internationales.

Les innovations majeures du nouveau Code de la famille portent entre autres sur :

  le changement total de la dénomination du texte de loi : « Zatu » remplacée par « loi portant Code des personnes et de la famille » ;

  la possibilité d’inscrire les actes de naissance dans des registres numériques et d’utiliser des technologies appropriées pour l’enregistrement des faits d’état civil ;
  la pénalisation de l’homosexualité et des actes et pratiques assimilés ;
  l’impossibilité pour l’étranger ou l’apatride d’acquérir systématiquement la nationalité burkinabè le jour même de la célébration de son mariage avec un ou une Burkinabè ;

  l’établissement et la preuve de la nationalité burkinabè qui se font uniquement par le certificat de nationalité ;
  la possibilité de la transcription des mariages religieux et coutumiers en vue de les placer sous l’empire du Code des personnes et de la famille.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

Le Conseil a adopté un décret portant approbation des statuts particuliers révisés de la Société nationale de gestion du stock de sécurité alimentaire (SONAGESS).
Ce décret est une relecture du décret n°2023-0669/PRESTRANS/PM/MARAH/MEFP/MDICAPME du 06 juin 2023 portant approbation des statuts particuliers de la Société nationale de gestion du stock de sécurité alimentaire.
L’adoption de ce décret permet à la Société nationale de gestion du stock de sécurité alimentaire d’accomplir efficacement ses missions.

I.5. AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL, DU COMMERCE, DE L’ARTISANAT ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES

Le Conseil a adopté un décret portant modification du décret n°94-233/PRES/MICM du 13 juin 1994 portant création de la Société nationale de gestion du stock de sécurité alimentaire (SONAGESS) et son modificatif le décret n°96-427/PRES/PM/AGRI-RA du 13 décembre 1996.

Les principales innovations du décret sont entre autres :

  l’évolution du mode opératoire qui prend en compte désormais la mise en œuvre d’un mécanisme de Prix minimum garanti (PMG), le contrôle des agents bords champs, l’approvisionnement systématique des institutions publiques et des organisations humanitaires par la SONAGESS, la mise en place d’un réseau de collecteurs et de vendeurs, la mise en place des centres de stockages régionaux et l’adoption de

l’approche d’agriculture contractuelle pour les opérations concernant le riz ;
  l’extension des produits concernés par les opérations de la SONAGESS ;
  l’augmentation des ressources financières de la SONAGESS, de sa capacité infrastructurelle et logistique ;

  la mobilisation de profils supplémentaires pour la gestion/conservation des stocks notamment des logisticiens, des analystes de marchés intérieurs et extérieurs.
L’adoption de ce décret permet d’actualiser les textes de création de la Société nationale de gestion du stock de sécurité alimentaire et de réviser ses missions pour une meilleure régulation du marché des céréales.

I.6. AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME, DES AFFAIRES FONCIERES ET DE L’HABITAT

Le Conseil a adopté un décret portant mesures de régularisation, à titre exceptionnel, de sites de promotion immobilière.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre d’Etat, ministre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme a fait au Conseil une communication relative à la participation du Burkina Faso à la 46ème session du Comité du patrimoine mondial de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), prévue du 21 au 31 juillet 2024 à New Delhi en Inde.

Le Burkina Faso, en ratifiant la convention concernant la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel, s’est engagé à participer à la dynamique mondiale, notamment en faveur de la protection des biens culturels majeurs, qui revêtent une valeur exceptionnelle pour l’humanité. La participation de notre pays à cette 46ème session pourrait aboutir à l’inscription de son 4ème site (la Cour royale de Tiébélé) sur la liste du patrimoine mondial.

II.2. Le ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité a fait au Conseil une communication relative à l’opération de billetage des pensionnés des collectivités territoriales.
Cette opération a consisté à effectuer des missions auprès des collectivités territoriales sur le territoire national, de septembre à décembre 2023. Elle avait pour objectifs entre autres, de vérifier la présence effective de tous les pensionnés notamment les bénéficiaires de pensions de retraite, de pensions de réversion, de pensions temporaires d’orphelins et de recueillir les difficultés éventuelles auxquelles les retraités sont confrontés. Dans les régions à fort défi sécuritaire, les différentes données ont été récoltées à distance.

L’opération a permis entre autres :
  de dresser la liste des pensionnés par région ;
  de constater que certains pensionnés percevaient des montants supérieurs à ceux de leurs pensions réelles ;
  de constater que certains pensionnés percevaient des montants inférieurs à ceux de leurs pensions réelles ;

  de constater que des cas de décès de pensionnés n’ont pas été signalés au service des pensions.
En outre, cette opération de billetage a permis de procéder aux corrections des pensions depuis leur date d’effet, conformément aux textes en vigueur et de disposer d’une base de données ainsi que d’un fichier assaini des pensionnés des collectivités territoriales en vue de leur reversement à la Caisse autonome de retraite des fonctionnaires (CARFO).

II.3. Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération et des Burkinabè de l’extérieur a fait au Conseil trois (03) communications.
La première communication est relative au compte rendu du premier Sommet des Chefs d’Etat des pays membres de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) qui s’est tenu le 06 juillet 2024 à Niamey au Niger.
La rencontre avait pour objectif majeur de consolider l’alliance entre les trois Etats (Mali, Niger et Burkina Faso) par le parachèvement du processus d’opérationnalisation de la « Confédération des Etats du Sahel ».
Au cours de ce sommet, le Président du Faso Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, avec ses pairs, Son Excellence le Colonel Assimi GOITA et Son Excellence le Général Abdourahamane TCHIANI ont procédé à la signature du Traité portant création de la Confédération des Etats du Sahel.
A travers cette signature, les trois Chefs d’Etat de l’AES réaffirment leur ferme engagement à répondre aux aspirations profondes de leur peuple et à continuer d’agir en symbiose dans les domaines d’intérêt commun.

Au cours de ce sommet, les Chefs d’Etat de l’AES ont décidé que Son
Excellence le Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat de la République du Mali assurera la Présidence en exercice de la Confédération des Etats du Sahel pour un mandat d’un an, tandis que le Burkina Faso abritera la première session parlementaire de la Confédération. Ils ont également convenu de la création d’une banque d’investissement de la Confédération et de la mise en place d’un fonds de stabilisation dans l’espace AES.

La deuxième communication est relative au compte rendu de la visite d’amitié et de travail de Son Excellence Monsieur le Premier ministre en République islamique d’Iran, du 24 avril au 1er mai 2024.
Cette visite avait pour objectif, le renforcement de la coopération entre le Burkina Faso et la République islamique d’Iran. Elle s’est déroulée en marge de la 2ème édition du Forum économique Iran-Afrique et de la 6ème édition de Iran Expo.

Au cours de son séjour, Son Excellence Apollinaire Joachimsom KYELEM de Tambèla a visité des unités industrielles dans les domaines de l’énergie et de la défense. Cette visite d’amitié a permis de présenter aux plus hautes autorités iraniennes les potentialités économiques du Burkina Faso et d’obtenir leur engagement à accompagner notre pays dans la lutte contre l’insécurité. Elle a aussi permis d’étudier la faisabilité de l’ouverture d’une ligne aérienne de la compagnie Iran Air et la possibilité d’une suppression totale de visa entre nos deux pays. Les autorités iraniennes se sont montrées disponibles pour un transfert de technologie et de formation technique et professionnelle au profit de notre pays.

Le Premier ministre a également rencontré la communauté burkinabè vivant en Iran. Au cours de leurs échanges, la diaspora burkinabè a salué les efforts des autorités de la Transition dans la lutte contre le terrorisme et exprimé sa disponibilité à accompagner le processus.
La troisième communication est relative à la participation du Burkina Faso à la célébration du 45e anniversaire de la Révolution sandiniste, prévue le 19 juillet 2024 à Managua, en République du Nicaragua.
La participation de notre pays à cette célébration contribuera au renforcement des relations d’amitié et de coopération entre le Burkina Faso et la République du Nicaragua.

II.4. Le ministre du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises a fait au Conseil deux (02) communications.
La première communication est relative à la participation du Burkina Faso à la
8ème édition du Salon international de l’artisanat du Cameroun (SIARC), prévue du 22 au 31 juillet 2024 à Yaoundé.

Ce salon est placé sous le thème « le numérique comme facteur de développement durable de l’artisanat et d’inclusion globale des artisans ».
Le SIARC constitue un cadre privilégié d’expression des artisans africains et offre une opportunité de faire connaître leurs créations, de partager leurs expériences et de tisser des relations d’affaires avec des acheteurs professionnels.

La seconde communication est relative à la célébration de la 5ème édition du
Mois du Consommer local dans les Etats membres de l’Union économique et monétaire Ouest africaine (UEMOA), prévue du 1er au 07 octobre 2024.
Le thème central proposé par les Etats membres et la Commission de l’UEMOA pour cette 5ème édition est « Consommer local, un levier de développement industriel, de compétitivité et de résilience des économies de l’UEMOA ».

L’ambition de cette célébration est d’intensifier au cours du mois d’octobre les actions de promotion de la consommation des produits locaux et ceux de l’espace UEMOA.
Au Burkina Faso, cette édition se tiendra conjointement avec les Journées
nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne.

II.5. Le ministre des Sports, de la jeunesse et de l’emploi a fait au Conseil le compte rendu de la participation du Burkina Faso à la 23ème édition des
Championnats d’Afrique d’athlétisme, tenue du 21 au 26 juin 2024 à Douala au Cameroun.
Cette compétition qui a regroupé 2 500 meilleurs athlètes africains a permis au Burkina Faso de remporter une médaille en or en triple saut et une autre en argent en saut en longueur dame, le classant ainsi 14ème sur les 49 pays participants.
Le Conseil félicite les médaillés pour cette performance et les encourage à plus d’efforts lors des futures échéances sportives.

III. NOMINATIONS III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

  Monsieur Assane TAMBOURA, Mle 75 670 P, Ministre plénipotentiaire, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Burkina Faso au Koweit ;
  Monsieur Yacouba BILA, Mle 212 301 W, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Chef de Cabinet du Directeur général de l’Agence pour la promotion de l’entrepreneuriat communautaire (APEC) ;

  Monsieur Boroma TRAORE, Mle 49 124 L, Inspecteur des impôts,
1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur des opérations à l’Autorité nationale de coordination du foncier (ANCF) ;
  Monsieur Félix Charles DALLA, Mle 212 272 V, Conseiller en aménagement du territoire, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur des études et du contentieux à l’Autorité nationale de coordination du foncier.

B. AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS

 Monsieur Ismaël NAMOANO, Officier, est nommé Directeur des ressources humaines du Centre national d’études stratégiques (CNES).

C. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

  Monsieur Marcel ZONGO, Mle 212 340 G, Conseiller en Droits humains, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur général des Droits humains ;
  Monsieur Emile Fidèle Conatie DALA, Mle 130 430 U, Magistrat,
1er grade, 3ème échelon, est nommé Directeur général du Fonds d’assistance judiciaire (FAJ) ;
  Monsieur Issa Abdul-Jabbar Suuri MAIGA, Mle 130 299 R, Magistrat, catégorie P, grade exceptionnel, 2ème échelon, est nommé Directeur général de l’Agence nationale de gestion et de recouvrement des avoirs saisis ou confisqués (ANAGRASC) ;
  Monsieur Dieudonné BONKOUNGOU, Mle 130 382 D, Magistrat, catégorie P5, 1er grade, 4ème échelon, est nommé Directeur de la justice pénale et du sceau.

D. AU TITRE DU MINISTERE DE LA TRANSITION DIGITALE, DES POSTES ET DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES

 Monsieur Teg-Wende Idriss TINTO, Mle 255 514 L, Ingénieur de conception en informatique, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Conseiller technique.

E. AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL, DU COMMERCE, DE L’ARTISANAT ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES

 Monsieur Edouard KABORE, Mle 247 184 L, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Chargé d’études.

F. AU TITRE DU SECRETARIAT GENERAL DU GOUVERNEMENT ET DU CONSEIL DES MINISTRES

 Monsieur Gislain MILLOGO, Mle 245 174 C, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur des marchés publics.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :
  des Editions SIDWAYA et de la Radiodiffusion-Télévision du Burkina (RTB) au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme ;

  de l’Agence de promotion de l’expertise nationale (APEN) au titre du ministère du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises.
Le Conseil a également procédé à la nomination du Président du Conseil d’administration de l’Agence de promotion de l’expertise nationale (APEN).

A. MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret nomme Monsieur Bakary KONE, Mle 117 403 C,
Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme au Conseil d’administration des Editions SIDWAYA pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le second décret nomme Monsieur Boureima LANKOANDE, Mle 111 394 F,
Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, Administrateur représentant l’Etat, au titre de la Présidence du Faso au Conseil d’administration de la Radiodiffusion-Télévision du Burkina (RTB) pour un premier mandat de trois (03) ans.

B. AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL, DU COMMERCE, DE L’ARTISANAT ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret nomme Monsieur Mambila BANSE, Mle 96 516 D,
Conseiller des affaires économiques, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises au Conseil d’administration de l’Agence de promotion de l’expertise nationale (APEN) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le second décret nomme Monsieur Mambila BANSE, Mle 96 516 D,
Conseiller des affaires économiques, Président du Conseil d’administration de l’Agence de promotion de l’expertise nationale (APEN) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le Porte-parole du Gouvernement

Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO
Chevalier de l’Ordre du mérite, des arts,
des lettres et de la communication

Otan: le sommet des 75 ans de l’alliance s’ouvre sur fond de crises internationales et politiques

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Washington accueille à partir de mardi 9 juillet une trentaine de dirigeants de l’Otan, réunis à l’occasion des 75 ans de cette organisation politico-militaire. Entre potentielle accession de Donald Trump à la présidence, conflit en Ukraine et partenariats en Indo-Pacifique, les pays signataires célèbreront jusqu’à jeudi cet anniversaire, pourtant teinté de plusieurs défis.

Le président Joe Biden a prévu de recevoir les délégations des 31 membres de plein droit de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (Otan), à l’auditorium Mellon, le lieu même où a été signé le traité créant l’Alliance atlantique en 1949, situé tout près de la Maison Blanche.

L’administration américaine insiste à l’occasion de ce 75e sommet pour rappeler que sous la présidence de Joe Biden, l’Alliance atlantique s’est étendue à de nouveaux pays comme la Suède et la Finlande, signe de bonne santé pour l’Otan. 

L’Ukraine demande plus d’aide

Mais au-delà de cette célébration, l’Alliance rencontre des défis très actuels, qui débuteront dès ce mardi 9 juillet. Le défi le plus important reste celui de l’aide à apporter à l’Ukraine face à l’agression russe. Même si son pays n’est pas membre de l’Alliance atlantique, le président Volodymyr Zelensky sera présent pour plaider auprès de ses alliés occidentaux pour obtenir davantage de systèmes de défense antiaériens. Et ce au lendemain de nouvelles frappes massives sur plusieurs villes ukrainiennes qui ont fait au moins 37 morts et 150 blessés, notamment dans un hôpital pour enfants à Kiev.

Des annonces sont justement prévues dans ce sens pendant le sommet, notamment en termes d’armes et de munitions. Depuis que l’envoi d’aide vers son allié ukrainien a repris en avril, la situation qui était mal embarquée pour l’Ukraine s’est stabilisée, souligne la Maison Blanche. Il s’agit donc, avec ce sommet de Washington, d’envoyer un signal clair à Vladimir Poutine pour lui signifier qu’il se trompe s’il pense prévaloir sur la coalition mise en place autour de l’Ukraine.

Volodymyr Zelensky a d’ailleurs nommé les priorités de ce sommet pour Kiev, rapporte notre correspondant à Kiev, Stéphane Siohan. Tout d’abord, demander à ses partenaires de fournir à Kiev plus de systèmes de défense anti-aérienne, pour couvrir les villes et infrastructures critiques ukrainiennes, touchées par des bombardements aériens systématiques. Ensuite, le président ukrainien demandera aux pays de l’Otan d’augmenter le nombre d’avions de chasse F-16 fournis par les alliés dans les deux ans à venir, les premiers F-16 devant arriver bientôt en Ukraine, en provenance des Pays-Bas. Mais l’armée ukrainienne en aura besoin de beaucoup plus, si elle veut contester à la Russie la supériorité dans les airs.

Enfin, plus que jamais, la délégation ukrainienne va tenter de persuader les Occidentaux d’autoriser l’armée ukrainienne à frapper des cibles militaires avec des armes occidentales, sur le territoire de la Fédération de Russie, seule solution pour Kiev pour empêcher des vagues de bombardements comme celle de lundi.

Car si rejoindre un jour l’Alliance atlantique est l’objectif stratégique assumé de l’État ukrainien, cette perspective est encore incertaine, et les dirigeants ukrainiens espèrent qu’en fin de sommet, les pays de l’OTAN déclareront « irréversible » une adhésion à terme.

De son côté, le Kremlin a d’ailleurs indiqué ce mardi suivre avec « une attention maximale » cette réunion de l’Otan car l’Alliance atlantique « considère la Russie comme son ennemi », a rapporté Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin, lors d’un point presse.

Partenariats avec l’Indo-Pacifique

Concernant les dossiers en Indo-Pacifique, une réunion est prévue avec des partenaires privilégiés mais qui ne sont pas membres de l’Otan : les représentants du Japon, de la Corée du Sud, de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande seront là pour souligner l’importance de la présence occidentale dans la région.

Il ne s’agit pas de faire adhérer ces pays, mais il s’agit plutôt de signaler que le regard des États-Unis reste également dirigé vers cette zone, où les ambitions et l’expansionnisme de la Chine représentent un défi aussi important que ce qui se passe en Europe, le terrain habituel d’opération de l’Otan.

Enjeux pour le pays hôte

Enfin, cette réunion demeure dominée par le climat d’incertitude politique à l’approche de la présidentielle américaine en novembre prochain. Premier enjeu : que se passerait-il si Donald Trump revenait au pouvoir – lui qui a déjà menacé de quitter l’organisation – et laissait, comme il l’a déjà laissé entendre, faire la Russie ? 

Ensuite, la question de la santé de Joe Biden. La Maison Blanche affirme qu’aucun allié n’a manifesté d’inquiétude à ce sujet mais le président américain a prévu de profiter de l’occasion pour enfin répondre aux interrogations de la presse, afin de montrer qu’il est en état d’assumer le leadership américain.

Toutefois, quelques sujets restent en suspens. La Maison Blanche annonce que sous son impulsion, 23 pays sur les 31 membres atteignent ou dépassent désormais l’objectif de 2% du PIB consacré aux dépenses militaires. Un objectif qui a été fixé il y a une dizaine d’années, mais qui n’est donc toujours pas atteint par huit pays. Ce sommet sera donc l’occasion de le leur rappeler.

Source: www.rfi.fr

Résultats des élections législatives 2024 : découvrez les scores du second tour et quel député l’emporte dans votre circonscription

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Qui sont les 577 nouveaux députés de l’Assemblée nationale à l’issue du second tour des élections législatives ? Visualisez les résultats des différents candidats dans votre circonscription. Cette carte est mise à jour au fil des dépouillements, avec les remontées du ministère de l’Intérieur.

Cette carte des résultats des élections législatives reprend les données du ministère de l’Intérieur. La couleur affichée correspond à la coalition ou au parti arrivé en tête dans chaque circonscription. La mention « élu » est affichée lorsque 100% des bulletins sont dépouillés.

Contre toute attente, le Nouveau Front populaire est arrivé en tête du second tour des élections législatives, dimanche 7 juillet, selon les résultats définitifs publiés par le ministère de l’Intérieur. L’union de la gauche obtient au total 180 sièges à l’Assemblée nationale : 71 pour la France insoumise, 64 pour le Parti socialiste, 33 pour les Ecologistes, 9 pour le Parti communiste (et 3 classés Autres).

Derrière la coalition de gauche, mais devant le RN et ses alliés, le bloc présidentiel réuni sous la bannière Ensemble perd la majorité relative qu’il détenait de 2022 à 2024. Il obtient quelque 163 sièges (chiffre qui peut varier en fonction de la manière sont classés certains candidats). Le bloc RN échoue, quant à lui, à la 3e place. Il obtient 143 sièges au terme du second tour. Notre carte vous permet de découvrir quel candidat l’emporte dans votre circonscription.

Dans l’entre-deux-tours, plus de 220 prétendants se sont désistés, la plupart pour faire barrage au Rassemblement national ou à ses alliés. Pour être élu au second tour, plus question de seuil : le candidat ou la candidate qui obtient le plus grand nombre de voix remporte son siège. En cas d’égalité parfaite, le plus âgé des candidats est élu. Les députés élus au soir du 7 juillet siégeront pour la première fois au sein du Palais-Bourbon le 18 juillet prochain. Ils ouvriront alors la nouvelle législature avec l’élection du nouveau président ou de la nouvelle présidente de l’Assemblée nationale.

Source: www.francetvinfo.fr

La Cedeao craint la « désintégration » après la création d’une confédération par les régimes militaires sahéliens

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La Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao), réunie en sommet, a prévenu dimanche que la région risquait la « désintégration », après la création par les régimes militaires du Niger, du Mali et du Burkina d’une « confédération ».

Les trois pays ont annoncé samedi à Niamey la formation de cette « Confédération des Etats sahéliens ». Leur premier sommet, organisé comme un défi la veille de celui de Cedeao, met cette dernière une nouvelle fois à l’épreuve, après la décision plus tôt cette année du Mali, du Burkina et du Niger de quitter l’organisation.

La Cedeao est également confrontée à la violence persistante des jihadistes, à des problèmes de financement et à des difficultés pour créer une force régionale

Le président du Nigeria et de la Cedeao, Bola Ahmed Tinubu, lors d'un sommet de l'organisation ouest-africaine à Abuja, le 7 juillet 2024

Les mesures que prendra le bloc ouest-africain face à la création de la confédération par les trois pays n’étaient pas connues à l’issue de son sommet organisé à Abuja, la capitale du Nigeria.

Le président du Nigeria Bola Ahmed Tinubu a appelé le nouveau dirigeant sénégalais Bassirou Diomaye Faye à endosser le rôle d' »émissaire » auprès du Mali, du Burkina Faso et du Niger, sans donner plus de détail.

Le chef de la Commission de la Cedeao, Omar Alieu Touray, a prévenu dimanche que les trois pays risquaient l' »isolement diplomatique et politique » et la perte de millions d’euros en investissements. Leurs ressortissants pourraient également devoir obtenir des visas pour voyager dans la région, a-t-il dit, sans préciser quand la mesure pourrait prendre effet.

La chaise vide du Niger lors d'un sommet de la Cedeao à Abuja, au Nigeria, le 7 juillet 2024
La chaise vide du Niger lors d’un sommet de la Cedeao à Abuja, au Nigeria, le 7 juillet 2024
 AFP Kola Sulaimon

La rupture va aussi aggraver l’insécurité régionale et entraver l’établissement d’une force régionale, a ajouté M. Touray.

« En dehors des nombreuses menaces liées à la paix et à la sécurité ainsi que les défis liés à la pauvreté, notre région est également confrontée aux risques de désintégration », s’est-il alarmé.

« Puissances étrangères »

Les dirigeants militaires actuels du Niger, du Mali et du Burkina sont arrivés au pouvoir par des coups d’Etat ces dernières années et avaient annoncé en janvier leur départ commun de la Cedeao.

Les trois pays ont rompu avec la France, ancienne puissance coloniale, faisant partir les troupes françaises qui étaient stationnées chez eux.

Le chef du gouvernement militaire du Niger, le général Abdourahamane Tiani (c), le colonel malien Assimi Goita (g) et le capitaine burkinabé Ibrahim Traoré (d) montrent les documents de la Confédération des États du Sahel (AES) qu'ils ont signés lors de l
Le chef du gouvernement militaire du Niger, le général Abdourahamane Tiani (c), le colonel malien Assimi Goita (g) et le capitaine burkinabé Ibrahim Traoré (d) montrent les documents de la Confédération des États du Sahel (AES) qu’ils ont signés lors de leur premier sommet à Niamey, le 6 juillet 2024
 AFP

Le général Abdourahamane Tiani, le leader nigérien, a appelé samedi à construire « une communauté éloignée de la mainmise des puissances étrangères ».

Il a aussi affirmé que les peuples des trois pays avaient « irrévocablement tourné le dos à la Cedeao », rejetant les appels du bloc à rentrer dans les rangs.

Le retrait des pays du Sahel de la Cedeao a été alimenté en partie par leur accusation selon laquelle Paris manipulait l’organisation régionale et ne fournissait pas un soutien suffisant aux efforts anti-jihadistes.

Le sommet de dimanche à Abuja intervenait après l’appel de plusieurs présidents ouest-africains à la reprise du dialogue.

Le président de la Commission de la Cedeao, Omar Touray, fait un discours à un sommet de l'organisation à Abuja, le 7 juillet 2024
Le président de la Commission de la Cedeao, Omar Touray, fait un discours à un sommet de l’organisation à Abuja, le 7 juillet 2024
 AFP Kola Sulaimon

Il s’agit de la première réunion de ce type pour le nouveau président sénégalais Bassirou Diomaye Faye, qui a déclaré en mai que la réconciliation était possible.

« Nous devons tout faire pour éviter le retrait des trois pays frères de la Cedeao. Ce serait le pire des scénarios et une grande blessure au panafricanisme que les pères fondateurs nous ont légué », a déclaré M. Faye dimanche, appelant à « engager les réformes idoines pour adapter la Cedeao aux réalités de son temps ».

Les liens entre le Niger et la Cedeao se sont détériorés à la suite du coup d’Etat de juillet 2023 qui a porté M. Tiani au pouvoir. La Cedeao a alors imposé des sanctions et menacé d’intervenir militairement pour rétablir le président évincé, Mohamed Bazoum.

Les sanctions ont été levées en février, mais les relations restent glaciales.

Force militaire

Le président de la Commission de la Cedeao Omar Touray (à gauche), le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye (au centre) et le ministre nigérian des Affaires étrangères Yussuf Tuggar (à droite), lors d'un sommet de la Cedeao à Abuja, le 7 juillet 2024
Le président de la Commission de la Cedeao Omar Touray (à gauche), le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye (au centre) et le ministre nigérian des Affaires étrangères Yussuf Tuggar (à droite), lors d’un sommet de la Cedeao à Abuja, le 7 juillet 2024
 AFP Kola Sulaimon

À la veille du sommet de la Cedeao, les ministres de la Défense et des Finances des pays membres se sont penchés sur le financement d’une « force régionale de lutte contre le terrorisme et de rétablissement de l’ordre constitutionnel », proposée de longue date par la Commission de la Cedeao.

Leur projet prévoit la création d’une unité initiale de 1.500 hommes, et une proposition visait à rassembler ensuite une brigade de 5.000 soldats, pour un coût d’environ 2,6 milliards de dollars par an.

La Cedeao a déjà lancé des interventions militaires par le passé, mais sa menace de le faire après le coup d’État au Niger s’est évanouie.

Alors que le bloc est confronté à des défis régionaux, Omar Alieu Touray a averti que sa « situation financière s’amenuise ».

Malgré des informations faisant état d’un désaccord sur la reconduction du président nigérian Bola Ahmed Tinubu à la présidence de la Cedeao, ce dernier va rester en fonction, a annoncé dimanche la Cedeao.

Source: www.information.tv5monde.com

Consolidation de l’AES : les Chefs d’Etat adoptent le traité portant création de la confédération

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(Niamey, 6 juillet 2024). Réunis dans la capitale nigérienne pour le premier sommet de l’Alliance des Etats du Sahel, les Chefs d’Etat du Burkina Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORE, du Mali, le Colonel Assimi GOITA et du Niger, le Général Abdourahamane TIANI ont adopté le traité portant création de la Confédération « Alliance des Etats du Sahel (AES) » dotée d’instruments juridiques.

Les travaux de la rencontre au sommet des Etats de l’AES tenue ce samedi ont abouti à des décisions importantes pour la marche de l’Alliance des Etats du Sahel. La Déclaration de Niamey confère à l’AES le statut de confédération régie par des textes dont la teneur a été livrée aux participants à la fin de la rencontre.

Cette confédération est fondée sur des principes comme le respect de la souveraineté et l’intégrité territoriale des Etats, la non-agression entre les Etats confédérés, l’interdiction de toute mesure coercitive, la solidarité, la sauvegarde et la défense des intérêts des populations de l’espace confédéré.

En signant le Traité portant création de la Confédération « Alliance des Etats du Sahel », le règlement intérieur du collège des Chefs d’Etat, le Communiqué final et la Déclaration de Niamey, les Chefs d’Etat réaffirment leur détermination à accélérer la dynamique enclenchée, avec le soutien des peuples de l’AES afin de vaincre l’adversité sous toutes ses formes et amorcer la paix et le développement économique.

Cette étape marque un tournant décisif de la vie de l’AES en tant que confédération en lui conférant un statut juridique fort, et une valeur politique incontestée comme sources d’inspiration et d’action du peuple du Sahel.

L’existence de liens historiques, géographiques et culturels, la soif d’une souveraineté totale, la nécessité d’une mutualisation des efforts et des actions au regard des expériences vécues, la volonté de promouvoir les droits des peuples et le développement économique de l’espace ont constitué les ferments des textes produits au cours de ce sommet.

En plus des questions de sécurité et de défense, la coordination de l’action diplomatique et de développement, occupe désormais une place de choix au sein de la Confédération AES.

Une des décisions à la clôture de cette rencontre tripartite historique des trois pays, a été la mise en place d’une présidence annuelle tournante de la Confédération AES, qui est assurée par le Mali.

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

nouveau record pour Hugues Fabrice ZANGO

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Le champion du monde du triple saut Hugues ZANGO décroche la médaille d’Or ce dimanche 07 juillet 2024, en réalisant la performance de 17,57 m. Il bat en plus le record de la compétition en FBK Games Hengelo aux Pays-Bas!.

L’Etalon remporte sa deuxième médaille d’OR à moins d’une semaine après celle du meeting de Sotteville en France avec un saut de 17,38m.

DCRPMSJE

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 03 juillet 2024

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 03 juillet 2024, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 13 H 42 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS
I.1. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

Le Conseil a adopté un décret instituant l’Initiative présidentielle pour la santé (IPS).
Depuis quelques années, le Burkina Faso s’est engagé à améliorer son offre de santé. Le Gouvernement a donc conçu et mis en œuvre des politiques publiques telles l’assurance

maladie universelle et la gratuité des soins au profit des enfants de 0 à 5 ans et des femmes enceintes.
A ce jour, le constat reste l’insuffisance du plateau technique et la non disponibilité des produits sanguins labiles qui sont des motifs récurrents d’évacuations vers les grandes villes et posent un problème d’équité et de faible accès aux soins de santé de qualité.

Face à ces contraintes, le Président du Faso lance l’Initiative présidentielle pour la santé (IPS). Cette initiative ambitionne de moderniser les structures de santé et d’améliorer la qualité des soins au Burkina Faso.
D’une durée de mise en œuvre de cinq (05) ans, l’IPS sera logée au sein du Bureau national des grands projets du Burkina (BN-GPB) et comporte quatre (04) composantes :

Composante 1 : la construction et l’équipement de 55 Centres médicaux communaux.
Cette composante vise la transformation de 55 Centres de santé et de promotion sociale (CSPS) en centres médicaux communaux dans les 13 régions administratives.

Des médecins généralistes, du personnel de laboratoire, des spécialistes pour l’imagerie médicale ainsi que du personnel de soutien et de maintenance seront affectés dans lesdits centres.
En outre, les infrastructures existantes pour la plupart des CSPS sont constituées de bâtiments isolés dont l’état actuel demande une réfection. La mise en œuvre de l’IPS permettra de construire à court et moyen terme des bâtiments juxtaposés à niveau en deux phases. Cette juxtaposition permettra une meilleure coordination des soins.

Composante 2 : la construction et l’équipement de 5 services d’anesthésieréanimation dans des hôpitaux.
Cette composante vise à doter des Centres hospitaliers universitaires et régionaux de services d’anesthésie-réanimation pour assurer une certaine autonomie et réduire les évacuations sanitaires.
Composante 3 : la création d’un Institut du cœur au Centre hospitalier universitaire de Tengandogo.

La mise en place de l’Institut du cœur permettra au Burkina Faso de disposer d’un centre d’excellence dans la sous-région en matière de cardiologie couvrant la chirurgie des enfants et des adultes, le pontage, les greffes de cœur, les mécanismes d’assistance du cœur, le traitement des maladies congénitales et acquises, la recherche sur le développement du cœur artificiel.

Composante 4 : le diagnostic moléculaire du cancer de sein.
Cette composante vise à mettre à la disposition des structures de santé des produits innovants de classe mondiale encore absents sur le sol africain. Cela permettra au Burkina Faso de faire un grand pas dans l’amélioration de la prise en charge des malades du cancer de sein.

Le financement de l’IPS est assuré par le Bureau national des grands projets du Burkina, le ministère en charge de la Santé et les communautés locales.
L’adoption de ce décret consacre l’institution de l’Initiative présidentielle pour la santé.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

Le Conseil a adopté un décret portant expropriation pour cause d’utilité publique d’Horizon Education/Association internationale turque pour le développement et la solidarité entre les peuples.
Depuis 2017, le Gouvernement turc a sollicité du Burkina Faso son concours pour la fermeture de toutes les écoles affiliées à « Horizon Education/Association internationale turque pour le développement et la solidarité entre les peuples » situées à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso.

Cette question qui a déjà fait l’objet de discussions entre les autorités du Burkina Faso et celles de la République de Türkiye a été une fois de plus évoquée à la faveur de la tenue de la Commission mixte de coopération entre les deux pays et du Sommet diplomatique d’Antalya en 2024.
Ce décret d’expropriation pour cause d’utilité publique fait suite à la requête des

autorités de la République de Türkiye au regard de la fructueuse coopération entre les deux pays.
L’adoption de ce décret permet l’expropriation pour cause d’utilité publique d’Horizon Education/Association internationale turque pour le développement et la solidarité entre les peuples.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret porte autorisation d’augmentation du capital social de la Société nationale de gestion du stock de sécurité alimentaire (SONAGESS).

Ce capital passe de 200 000 000 F CFA à 1 000 000 000 F CFA.
L’adoption de ce décret permet l’augmentation du capital social de la
SONAGESS en vue de répondre aux enjeux du moment en matière d’accès des producteurs aux marchés et de gestion de la sécurité alimentaire.

Le second décret porte organisation d’une opération spéciale de délivrance de titres de jouissance au profit des acquéreurs de parcelles et de logements auprès des promoteurs immobiliers.
Dans l’optique d’assurer un meilleur encadrement de la pratique de l’activité de promotion immobilière, le Gouvernement de Transition a adopté la loi n°008-2023/ALT du 20 juin 2023 portant promotion immobilière au Burkina Faso.

Pour engager le processus d’apurement du passif du foncier, il est mis en place une opération spéciale afin de procéder à la délivrance de Permis urbains d’habiter (PUH) aux acquéreurs en situation d’insécurité foncière.

opération spéciale afin de procéder à la délivrance de Permis urbains d’habiter (PUH) aux acquéreurs en situation d’insécurité foncière.
L’opération porte sur environ 180 000 parcelles réparties sur 127 sites dans 08 régions. Elle concerne 49 promoteurs immobiliers remplissant des conditions précises.
L’adoption de ce décret permet la mise en œuvre de l’opération spéciale de délivrance de titres de jouissance au profit des acquéreurs de parcelles et de logements auprès des promoteurs immobiliers.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

Le Conseil a adopté un décret portant modification du décret n°2014-072/PRES/PM/MICA/MEF/MASA du 13 février 2014 portant approbation des statuts particuliers de la Société nationale de l’aménagement des terres et de l’équipement rural (SONATER).
La modification de ce décret vise à doter la SONATER de textes règlementaires en cohérence avec ses attributions suite à la création de l’Office national des barrages et des aménagements hydro-agricoles (ONBAH).
L’adoption de ce décret permet à la Société nationale de l’aménagement des terres et de l’équipement rural de disposer de textes règlementaires en vue d’accomplir efficacement ses missions.

I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE ET DE L’HYGIENE PUBLIQUE

Le Conseil a adopté un décret portant création, attributions, organisation et fonctionnement du Point focal national du Règlement sanitaire international (PFN RSI) au Burkina Faso.
Le Règlement sanitaire international est un instrument qui recommande aux
Etats membres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) d’évaluer leurs capacités essentielles minimales en santé publique tous les cinq (05) ans.
Il a pour objectif de prévenir la propagation internationale des maladies, de s’en protéger, de la maîtriser et d’y réagir par une action de santé publique proportionnée et limitée aux risques qu’elles présentent pour la santé publique.

Ce décret vise la mise en œuvre de la recommandation de l’OMS à travers la création du Point focal national du Règlement sanitaire international au Burkina Faso. Ce point

focal est organisé en structure de coordination et en structure membre, et fonctionnera de sorte à notifier toute urgence de santé publique à l’OMS dans un délai de 24 heures à compter de la date d’identification de l’évènement.
L’adoption de ce décret permet à notre pays de créer son Point focal national du Règlement sanitaire international et de renforcer ses capacités de détection et de réponse aux évènements de santé publique.

I.6. AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL, DU COMMERCE, DE L’ARTISANAT ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES

Le Conseil a adopté un décret portant modification du décret n°2014-059/PRES/PM/MICA/MASA/MEF du 07 décembre 2014 portant création d’une Société nationale de l’aménagement des terres et de l’équipement rural (SONATER).
C’est la création de l’Office national des barrages et des aménagements hydroagricoles

(ONBAH) qui entraîne la modification dudit décret. Cette modification permet à la SONATER de mieux affiner son objet social, d’assurer la cohérence et l’efficacité de son action en matière de constructions rurales et de travaux d’aménagements de terres agricoles.

La SONATER est désormais chargée de l’aménagement/réhabilitation entre autres :
  de tous les périmètres irrigués à l’exception de ceux associés aux barrages ;
  des bas-fonds, des espaces pastoraux et des périmètres maraîchers ;
  des infrastructures piscicoles et aquacoles ;
  des petits ouvrages de mobilisation de l’eau à usage agropastoral et halieutique notamment les forages, les puits, les bassins de collecte des eaux de ruissellement.
L’adoption de ce décret permet à la Société nationale de l’aménagement des terres et de l’équipement rural d’accomplir efficacement ses missions en matière d’aménagement des terres agro-pastorales et halieutiques et de mécanisation agricole.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale a fait au Conseil une communication relative à la participation du Burkina Faso à la 59ème session du Conseil d’administration du Centre africain de formation et de recherche administratives pour le développement (CAFRAD), prévue le 09 juillet 2024 à Rabat au Maroc.

Cette session permettra aux participants de partager leurs expériences et d’approfondir les réflexions en matière de modernisation de l’administration. Elle donnera aussi l’occasion au Burkina Faso de défendre sa candidature au poste de Directeur général de l’organisation.
Le CAFRAD est une organisation intergouvernementale panafricaine créée en
1964 par les gouvernements africains pour l’amélioration des systèmes d’administration publique et de gouvernance en Afrique.

II.2. Le ministre d’Etat, ministre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme a fait au Conseil le point de la tenue de la 27ème édition du concours « Prix Galian », le 14 juin 2024.
L’édition 2024 a enregistré 148 candidatures dont 14 dans la catégorie langues nationales, 30 en presse en ligne, 57 en radiodiffusion sonore et télévisuelle en langue française et 47 en presse écrite langue française.
A l’issue des délibérations des différents jurys, 21 lauréats ont été déclarés aptes à recevoir des prix officiels au cours de la Nuit des « Galian » consacrée à la proclamation du palmarès.

Pour cette 27ème édition, le « Super Galian » n’a pu être décerné parce qu’aucune œuvre n’a obtenu la note minimale requise de 17/20.
L’innovation à cette édition a été l’introduction du concours « Galian kids » qui a concerné les élèves des établissements post-primaires et secondaires du Burkina Faso et

permis de décerner des prix à 04 lauréats.

II.3. Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur a fait au Conseil plusieurs communications orales :
  une communication relative à la participation du Burkina Faso au Forum économique Afrique-Italie, prévu du 15 au 20 juillet 2024 à Rome et à Trieste en République italienne.

Le Forum économique Afrique-Italie est une rencontre de coopération économique et commerciale qui a pour objectif principal de réunir l’Afrique et ses potentiels partenaires-investisseurs pour discuter de partenariats, de développement, d’investissements mutuellement bénéfiques en vue de booster la création d’emplois des jeunes en Afrique, afin de réduire considérablement la tentation à l’immigration clandestine vers l’Europe.

Le Burkina Faso est le pays invité d’honneur de ce forum et mettra à profit sa participation pour consolider ses relations d’amitié avec la République italienne. Ce forum est aussi une opportunité pour présenter les potentialités économiques et commerciales de notre pays afin d’attirer davantage d’investisseurs.

  une communication relative au séjour au Burkina Faso, de la diaspora africaine vivant aux Etats-Unis et à travers le monde, à l’occasion de la Semaine nationale de la culture (SNC), tenue du 27 avril au 04 mai 2024 à Bobo-Dioulasso.
La diaspora africaine vivant aux Etats-Unis et à travers le monde a mis à profit son séjour au Burkina Faso pour découvrir la culture burkinabè, explorer les potentialités économiques de notre pays et prospecter les opportunités d’affaires.

La délégation au nombre de 104 personnes a visité des formations sanitaires et remis des vivres à des personnes déplacées internes.
La diaspora a également eu des rencontres d’échanges avec le Président du Faso, le

Capitaine Ibrahim TRAORE, des membres du Gouvernement et des acteurs de l’économie burkinabè.
Le Président du Faso a invité la diaspora à investir massivement au Burkina Faso, terre d’opportunités aux ressources naturelles abondantes et aux potentialités économiques prometteuses.

II.4. Le ministre de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales a fait au Conseil une communication relative à la vulgarisation de l’exécution de l’hymne national (le Ditanyè) en langues nationales dans les ministères et institutions, les structures centrales, déconcentrées et décentralisées ainsi que les structures éducatives et de formation.

L’objectif est d’assurer la visibilité de nos langues nationales et de renforcer en chacun de nous la fibre patriotique pour la co-construction de l’Etat-Nation et d’un Burkina nouveau, d’une part, et d’accompagner la dynamique de reconquête du territoire

national, la recherche de la cohésion sociale et la volonté de rallumer la flamme du patriotisme en chaque Burkinabè, d’autre part.
La Commission nationale des langues nationales a supervisé la traduction et la mise en musique du Ditanyè dans 14 langues nationales.

Ainsi, avec l’accompagnement du ministère en charge de la promotion des langues nationales et selon un planning déjà établi, chaque ministère, institution, structure déconcentrée et décentralisée s’organisera pour l’exécution du Ditanyè dans l’une des langues nationales lors de la montée des couleurs.

III. NOMINATIONS
III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A. AU TITRE DE LA PRIMATURE

 Monsieur Moussa OUATTARA, Mle 294 309 Y, Inspecteur du trésor,
1ère classe, 4ème échelon, est nommé Chargé d’études.

B. AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

  Monsieur Tiraogo YIOUGO, Mle 59 841 Z, Inspecteur du trésor,
1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) ;
  Monsieur Wendpabasba Serge Hermann ILBOUDO, Mle 220 669 C,
Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé
Directeur de l’Administration des finances du Musée national du Burkina Faso (MNBF).

C. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

  Monsieur Moussa Poulmawendé ZIDA, Mle 118 318 Z, Ingénieur du développement

rural, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur général des aménagements agro-pastoraux et du développement de l’irrigation ;
  Monsieur Mamoudou TRAORE, Mle 289 074 E, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur du développement de l’irrigation ;
  Monsieur Ragnagué Alexandre MOYENGA, Mle 322 669 J, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur des aménagements hydro-agricoles ;
  Madame Kadidia DORO/DAO, Mle 245 345 W, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Chargée d’études.

D. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE ET DE L’HYGIENE PUBLIQUE

 Madame Kotim YAMEOGO, Mle 130 543 R, Magistrat, catégorie P5, grade terminal, 2ème échelon, est nommée Conseiller technique, en remplacement de Madame Hassana TRAORE.

E. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

  Monsieur Koudougou Jonas KOLOGO, Officier des forces armées nationales, est nommé Conseiller technique chargé des questions sécuritaires ;
  Monsieur Brahima KONATE, Mle 23 23 325 V, Ingénieur de conception en informatique, catégorie 1, 3ème échelon, est nommé Directeur des systèmes d’information.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :
  de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM) au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale ;
  de l’Office national des barrages et des aménagements hydro-agricoles (ONBAH) au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques ;

  de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI) au titre du ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques ;

  de la Société burkinabè des fibres textiles (SOFITEX) au titre du ministère du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises.
Le Conseil a également procédé à la nomination de Présidents aux Conseils d’administration de l’Office national des barrages et des aménagements hydro-agricoles (ONBAH) et de la Société burkinabè des fibres textiles (SOFITEX).

A. MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Arzouma Marcel SAWADOGO, Mle 119 356 E, Inspecteur des impôts, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective au Conseil

d’administration de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM) pour un premier mandat de trois (03) ans.

B. MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration de l’Office national des barrages et des aménagements hydro-agricoles (ONBAH) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre de la Présidence du Faso :
  Monsieur Kadougoudiou Abdourasmane KONATE, Mle 00 334 033 L, Maître de recherche.

Au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques :

  Monsieur Patarbtalé Joseph NIKIEMA, Mle 36 431 D, Ingénieur du génie rural ;
  Monsieur Baba Galley DIARRA, Mle 216 977 W, Ingénieur d’agriculture.

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective :
  Madame Bassénewindé Monique YARGA/OUEDRAOGO,
Mle 212 280 S, Conseiller en aménagement du territoire.

Au titre du ministère du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises :
  Monsieur Sanibé FAHO, Mle 119 817 C, Conseiller des affaires économiques.

Au titre du ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité :

  Madame Alizata DABIRE/SAWADOGO, Mle 59 707 Y, Administrateur civil.

Au titre du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement :
  Monsieur Képian Ousséni Laouapan DRABO, Mle 218 558 P, Ingénieur du génie rural.

Au titre du ministère des Infrastructures et du désenclavement :
  Monsieur Salfo PACERE, Mle 92 726 L, Ingénieur du génie civil.

Le deuxième décret nomme Monsieur Kadougoudiou Abdourasmane KONATE, Mle 00 334 033 L, Maître de recherche, Président du Conseil
d’administration de l’Office national des barrages et des aménagements hydro-agricoles (ONBAH) pour un premier mandat de trois (03) ans.

C. MINISTERE DE LA TRANSITION DIGITALE, DES POSTES ET DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Issiaka TOU, Mle 211 707 H, Commissaire divisionnaire de police, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité au Conseil d’administration de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI) pour un premier mandat de trois (03) ans.

D. MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL, DU COMMERCE, DE L’ARTISANAT ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Oumarou BARRO, Mle 212 299 B,
Conseiller des affaires économiques, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises au Conseil d’administration de la Société burkinabè des fibres textiles (SOFITEX) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Fidèle ILBOUDO.

Le second décret nomme Monsieur Oumarou BARRO, Mle 212 299 B,
Conseiller des affaires économiques, Président du Conseil d’administration de la Société burkinabè des fibres textiles (SOFITEX) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Fidèle ILBOUDO.

Le Porte-parole du Gouvernement

Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO
Chevalier de l’Ordre du mérite, des arts,
des lettres et de la communication

Le dollar et l’euro, monnaies dominantes du commerce extracommunautaire

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LE CHIFFRE DE LA SEMAINE. Près de 90 % des échanges de biens entre l’Union européenne et le reste du monde sont facturés dans l’une de ces deux devises.

Selon une étude d’Eurostat, 46 % de l’ensemble des échanges de biens réalisés en 2023 par l’Union européenne avec le reste du monde ont été libellés en euros, tandis que 42 % l’ont été en dollars et 12 % seulement dans d’autres monnaies. L’euro arrive en tête pour les exportations extracommunautaires, avec une part de 52 %, devant le dollar (32 %) et les autres devises (13 %).

Dans 19 des 27 pays de l’Union européenne, l’euro est la monnaie la plus utilisée pour les exportations de biens, les parts les plus élevées étant observées en Slovénie (90 %), en Croatie (82 %) et en Lettonie (78 %). Dans six pays de l’UE, le dollar est la monnaie majoritaire, avec une part supérieure à 50 % à Chypre (76 %), en Irlande (65 %) et en Grèce (54 %). Un peu plus de la moitié (52 %) des exportations françaises en dehors de l’Union européenne sont, quant à elles, libellées en euros et 32,7 % le sont en dollars.

Le dollar pour l’importation dans l’UE

En raison notamment des importations de pétrole pour l’essentiel facturées en dollars, le billet vert est en revanche la monnaie de facturation la plus utilisée pour les importations dans l’Union européenne, avec une part de 50 % en 2023, suivi par l’euro (41 %) et par les autres monnaies (9 %). Le dollar est la devise majoritaire pour les importations dans 16 des 27 pays de l’UE, avec une part atteignant 67 % en Finlande, 64 % en Grèce, en Pologne et en Lituanie.

Dans les 11 autres pays de l’UE, l’euro est la monnaie la plus utilisée pour les importations, les parts les plus élevées étant constatées en Slovénie (77 %), en Croatie (70 %) et en Slovaquie (60 %). Les importations françaises de biens en provenance de pays extracommunautaires étaient en 2023 libellées à hauteur de 49,5 % en dollars et 42,2 % en euros.

Source: www.lepoint.fr

COMPTE RENDU DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 26 JUIN 2024

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 26 juin 2024, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 11 H 45 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

Le Conseil a adopté trois (03) rapports.
Le premier rapport est relatif à un projet de loi portant autorisation de ratification de l’Accord-Cadre et de l’Accord de Mandat, signés le 16 mars 2024, entre le Burkina Faso et la Banque islamique de développement (BID), pour le financement du Projet de réhabilitation des Routes Bobo-Banforafrontière de la Côte d’Ivoire et Banfora-Orodara (PRéBBO).

Le montant du prêt de la BID est de 136 860 000 Euros, soit 89 774 275 020
F CFA. Le coût global du PRéBBO est de 232,84 millions d’Euros, soit 152 735 633 805 F CFA.
Ce projet est financé par l’Etat Burkinabè à hauteur de 3,05 millions d’Euros, soit 2 000 836 803 F CFA, la Banque africaine de développement (BAD) et la Banque islamique de développement (BID).

L’objectif global de ce projet de réhabilitation est de contribuer à accroître le commerce régional en facilitant les échanges économiques et la vente rapide de produits agro-sylvo-pastoraux. Il permettra également de renforcer les échanges culturels et la cohésion sociale au niveau national et au plan sous-régional.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.
Le deuxième rapport est relatif à la régularisation de la location de six (06) bâtiments au profit de l’Administration.

Au total trois (03) ministères et institutions sont concernés par la location de ces bâtiments.
L’adoption de ce rapport permet la régularisation de la location de ces six (06) bâtiments au profit de l’Administration publique.

Le troisième rapport est relatif à un projet de loi de règlement et ses annexes, exercice 2023.
Ce projet de loi rend compte de l’exécution du budget de l’Etat, exercice 2023.
Cette exécution s’est déroulée dans un contexte international marqué notamment par des tensions géopolitiques et le durcissement des conditions financières face à une inflation élevée. Toutefois, l’activité économique mondiale s’est montrée résiliente en 2023 avec un taux de croissance s’établissant à 3,1% après 3,5% en 2022.

Au plan national, elle a été marquée par la persistance de la crise sécuritaire et la poursuite des efforts de reconquête du territoire national. Le taux de croissance s’est accéléré pour s’établir à 3,6% après un taux de 1,8% affiché en 2022. Cette croissance a été tirée par le secteur secondaire avec une progression de 10,7%. Les prix à la consommation ont augmenté à un rythme faible matérialisé par l’inflation qui s’est située à 0,7% en 2023 contre 14,1% en 2022. Cette forte décélération du rythme d’augmentation des prix est imputable, notamment à la baisse des prix dans la fonction « produits alimentaires et boissons non alcoolisées ».

En somme, le contexte international et national a été particulièrement difficile.
Malgré cet environnement, l’exécution du budget de l’Etat, exercice 2023 est jugée satisfaisante au regard du dynamisme des régies de recettes d’une part, et de la rationalisation des dépenses publiques conformément aux orientations du Gouvernement, d’autre part.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL,
DU COMMERCE, DE L’ARTISANAT ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES

Le Conseil a adopté un décret portant création, organisation, attributions, composition et fonctionnement du Cadre de concertation Public-privé (CC-PP).
Ce décret est une relecture du décret n°2018-0925/PM/MICA/MINEFID/MATD du 15 octobre 2018 portant création, attributions, composition et fonctionnement du Cadre de concertation et d’orientation pour le Dialogue Etat/Secteur privé (CODESP).

Il consacre désormais le changement de dénomination du Cadre de concertation et d’orientation pour le Dialogue Etat/Secteur privé (CODESP) qui devient Cadre de concertation Public-privé (CC-PP).
Le Cadre de concertation Public-privé a pour but d’instaurer un dialogue permanent entre le secteur public et le secteur privé.

Le CC-PP comprend trois (03) instances ainsi qu’il suit :
  les Concertations régionales Publiques-privées (CR-PP) ;
  les Concertations sectorielles Publiques-privées (CS-PP) ;
  la Rencontre nationale Gouvernement/secteur privé (RGSP).
L’adoption de ce décret permet la création du Cadre de concertation Public-privé en vue de rendre plus dynamique le dialogue public-privé.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises a fait au Conseil une communication relative à la tenue de la 32ème session de l’Assemblée générale des Sociétés d’Etat (AG-SE), prévue du 27 au 28 juin 2024 à Ouagadougou.

A cette 32ème session de l’AG-SE, 19 sociétés d’Etat et 03 Etablissements publics de prévoyance sociale (EPPS) vont soumettre leurs états financiers de l’exercice clos au 31 décembre 2023 et leurs rapports de gestion.

En outre, une société d’Etat créée au cours du dernier trimestre de l’année 2023 va présenter un rapport circonstancié et 03 sociétés d’Etat créées en 2024 vont prendre part à l’Assemblée générale des Sociétés d’Etat en qualité d’observateurs.

II.2. Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation a fait au Conseil plusieurs communications orales dont une communication relative à l’organisation de la Semaine nationale des arts et de la culture des Universités du Burkina (SENAC-UB), prévue du 23 au 30 juin 2024, à Tenkodogo.

La Semaine nationale des arts et de la culture des Universités du Burkina est une activité de promotion de la culture et des arts dans le milieu universitaire et un des plus grands espaces d’expression et de valorisation des talents estudiantins.

L’édition 2024 se tiendra sous le thème « Sport et culture en milieu universitaire : outils de lutte contre la drogue, la toxicomanie et les violences ».

Au total 1 065 étudiants de 29 universités publiques et privées vont compétir dans 05 disciplines sportives et 16 activités culturelles.

II.3. Le ministre des Sports, de la jeunesse et de l’emploi a fait au Conseil une communication relative à la mise en œuvre de l’Opération permis de conduire (OPC), édition 2024.
L’opération consiste à subventionner la formation au permis de conduire au profit des jeunes. Elle participe à l’éducation civique des jeunes, au renforcement de leurs compétences et à leur employabilité dans les métiers du transport.

L’édition 2024 concerne 1 306 jeunes âgés de 18 à 35 ans, recrutés dans les
45 provinces. Chaque province est bénéficiaire d’un quota déterminé et un quota de 50 places est réservé aux jeunes déplacés internes.
La cérémonie de lancement officiel de la formation dans le cadre de l’Opération permis de conduire est prévue pour le 28 juin 2024.

II.4. Le ministre des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière a fait au Conseil une communication relative à la tenue du Comité des ministres de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA), prévue du 22 au 26 juillet 2024 à Ouagadougou.
Le Comité des ministres est l’organe suprême de gouvernance de l’ASECNA. Il définit la politique générale de l’agence et la mise en œuvre de sa vision stratégique.

Cette rencontre a pour objectif d’examiner le fonctionnement de l’agence, de valider les comptes et de définir les stratégies d’investissement pour les années à venir. A l’issue des travaux du Comité des ministres, le Burkina Faso va assurer la présidence dudit Comité pour un an.

L’ASECNA est un établissement public international chargé de fournir les services de navigation aérienne afin de garantir la sécurité des vols dans les espaces aériens de ses 19 Etats membres dont le Burkina Faso.

III. NOMINATIONS III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

  Monsieur Boureima SAMANDOULGOU, Mle 294 320 W, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Comptable principal des matières de l’Agence burkinabè de la normalisation, de la métrologie et la qualité (ABNORM) ;
  Monsieur Begneny Hugues DABIRE, Mle 245 212 G, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Comptable principal des matières du Centre national d’études stratégiques (CNES) ;
  Monsieur Gaëtan BAMBARA, Mle 345 083 U, Contrôleur des services financiers, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Comptable principal des matières de l’Université de Dédougou ;
  Monsieur Laopan Barthélemy PARE, Mle 208 072 U, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur des finances et de la comptabilité du Fonds burkinabè de développement économique et social (FBDES).

B. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

 Monsieur Hamidou SOUABO, Mle 40 712 K, Conseiller d’administration scolaire et universitaire, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services, en remplacement de Monsieur Koumbou DIBLONI.

C. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SOLIDARITE, DE L’ACTION HUMANITAIRE, DE LA RECONCILIATION NATIONALE, DU GENRE ET DE LA FAMILLE

  Madame Salimata ROMBA/CONOMBO, Mle 108 582 V,
Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Conseiller technique ;
  Madame Yéri KAMBOU, Mle 53 478 U, Inspecteur d’éducation spécialisé, 1ère classe, 10ème échelon, est nommée Inspecteur technique des services ;
  Monsieur Aimé ZOMBRE, Mle 32 498 N, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
  Monsieur Assané KINDO, Mle 343 667 W, Conseiller en gestion des ressources humaines et management des administrations, 1ère classe,

3ème échelon, est nommé Directeur des ressources humaines de l’Institut national de formation en travail social (INFTS) ;
  Monsieur Wend-Pagnagda Roland Omer Thierry KELEM,
Mle 53 519 N, Inspecteur d’éducation de jeunes enfants, 1ère classe,
12ème échelon, est nommé Directeur régional de la Solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille du Centre-Ouest.

D. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE ET DE L’HYGIENE PUBLIQUE

  Madame Liliane Marie Aline GOUNABOU, Mle 117 184 C, Pharmacien spécialiste, catégorie PA, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Directrice de Cabinet ;
  Monsieur Arzouma OUEDRAOGO, Mle 46 932 T, Médecin, catégorie
PC, 1er grade, 16ème échelon, est nommé Chargé de mission ;
  Monsieur Mahamadi TASSEMBEDO, Mle 118 892 W, Médecin, catégorie P4, 4ème échelon, est nommé Directeur de la promotion et de l’éducation pour la santé ;
  Monsieur Stéphane ZAGRE, Mle 85 772 B, Administrateur des services de santé, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur général du Centre hospitalier régional (CHR) de Dori ;

  Monsieur Karim BARRO, Mle 333 723 R, Médecin de santé publique, catégorie P, échelle A, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur général du Centre hospitalier régional (CHR) de Gaoua ;
  Monsieur Sibiri Christian KABORE, Mle 000 204 A, Cadre en marketing management, catégorie N, échelle 2, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Secrétaire général de l’Agence nationale pour la sécurité sanitaire, de l’environnement, de l’alimentation, du travail et des produits de santé (ANSSEAT) ;
  Monsieur Vincent NEBIE, Mle 115 919 F, Administrateur des hôpitaux et des services de santé, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur de l’administration et des finances du Centre hospitalier universitaire pédiatrique Charles de Gaulle ;

  Monsieur Clément ILBOUDO, Mle 51 314 R, Administrateur des hôpitaux et des services de santé, catégorie N, 1er grade, 9ème échelon, est nommé Directeur de l’administration et des finances de l’Agence nationale de régulation pharmaceutique (ANRP) ;
  Monsieur Trapsida ZONGO, Mle 47 199 X, Administrateur des hôpitaux et des services de santé, catégorie N, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé
Directeur de l’administration et des finances du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Bogodogo ;

  Monsieur Hubert BAYALA, Mle 55 902 A, Administrateur des hôpitaux et des services de santé, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur de l’administration et des finances du Centre hospitalier universitaire (CHU)
Yalgado OUEDRAOGO ;
  Madame Zityimian Edwige ZOUNGRANA, Mle 230 706 P,
Administrateur des hôpitaux et des services de santé, catégorie N,
1ère classe, 3ème échelon, est nommée Directrice de l’administration et des finances du Centre national de transfusion sanguine (CNTS) ;
  Monsieur Blaise OUEDRAOGO, Mle 303 832 E, Administrateur des hôpitaux et des services de santé, catégorie N, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur de l’administration et des finances du Centre hospitalier universitaire régional (CHUR) de Ouahigouya.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :
  de l’Institut supérieur d’études de protection civile (ISEPC) au titre du ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité ;
  de la Société burkinabè d’intrants et de matériels agro-pastoraux (SOBIMAP) au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques.  

A. MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE LA SECURITE

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Cyr Aziz
SANGARE, Officier, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Défense et des anciens combattants au Conseil d’administration de l’Institut supérieur d’études de protection civile (ISEPC) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Yves-Patrick OUEDRAOGO.

B. MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration de la Société burkinabè d’intrants et de matériels agro-pastoraux (SOBIMAP) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Au titre du ministère du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises :

  Monsieur Inoussa SAWADOGO, Mle 117 065 V, Conseiller des affaires économiques.
Au titre du ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité :
  Monsieur Hikoti GNOUMOU, Mle 130 465 B, Magistrat.

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective :
  Monsieur Noël Jean Romuald Zomassou BASSINGA, Mle 91 663 N,
Inspecteur des impôts.

Le Porte-parole du Gouvernement

Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO
Chevalier de l’Ordre du mérite, des arts,
des lettres et de la communication