dimanche, février 9, 2025

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La série: »Diasporas » de l’Association France Fraternités

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Merci à l’Association France Fraternités qui lutte contre les discriminations (au travail, envers les migrants…etc)

Ensemble nous irons toujours plus loin!

Veuillez suivre les liens sur La série: »Diasporas » de l »Association France Fraternités

Site web: https//france-fraternités.org

Compte rendu du Conseil des ministres du 29 janvier 2025

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 29 janvier 2025, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 13 H 36 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

𝐈. 𝐃𝐄𝐋𝐈𝐁𝐄𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒
𝐈.𝟏. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐏𝐑𝐄𝐒𝐈𝐃𝐄𝐍𝐂𝐄 𝐃𝐔 𝐅𝐀𝐒𝐎

Le Conseil a adopté un rapport relatif à l’aménagement et à la stabilisation de 30 km de routes urbaines à Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et Koudougou.
Ces travaux sont réalisés dans le cadre de la phase pilote de l’Initiative présidentielle « Faso Mêbo » en sa composante 2 relative aux réaménagements et à l’embellissement urbains.
L’objectif est de décongestionner, de fluidifier le trafic et de sécuriser les usagers à travers la modernisation du réseau routier urbain et interurbain dans le cadre du schéma d’aménagement des artères principales des villes de Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et Koudougou.
Le financement sera assuré par le budget du Bureau national des Grands projets du Burkina (BN-GPB) à travers l’Initiative présidentielle « Faso Mêbo » pour la gestion budgétaire, exercice 2025.

𝐈.𝟐. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐆𝐑𝐈𝐂𝐔𝐋𝐓𝐔𝐑𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐑𝐄𝐒𝐒𝐎𝐔𝐑𝐂𝐄𝐒 𝐀𝐍𝐈𝐌𝐀𝐋𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐇𝐀𝐋𝐈𝐄𝐔𝐓𝐈𝐐𝐔𝐄𝐒

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
𝐋𝐞 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐝é𝐜𝐫𝐞𝐭 porte approbation des statuts particuliers du Conseil burkinabè des filières agropastorales et halieutiques, en abrégé CBF.
L’adoption de ce décret permet au Conseil burkinabè des filières agropastorales et halieutiques de se doter de textes réglementaires en vue d’accomplir ses missions, conformément au décret n°2014-614/PRES/PM/MEF/MFPTSS du 24 juillet 2014 portant statut général des établissements publics de l’Etat à caractère économique.

𝐋𝐞 𝐬𝐞𝐜𝐨𝐧𝐝 𝐝é𝐜𝐫𝐞𝐭 porte adoption de projets spécifiques pour l’acquisition d’intrants et d’équipements agricoles ainsi que l’aménagement de périmètres irrigués et de bas-fonds dans le cadre de l’Offensive agro-pastorale et halieutique.
Ces projets spécifiques contribueront au développement, au renforcement de la résilience des populations et à l’atteinte de la souveraineté alimentaire.
Les investissements sont relatifs à :
 la réalisation d’aménagements hydroagricoles, pastoraux et aquacoles ;
 l’acquisition de matériels et d’équipements agropastoraux et zootechniques ;
 l’acquisition d’intrants agricoles et zootechniques.
𝐋𝐞 𝐦𝐨𝐧𝐭𝐚𝐧𝐭 𝐜𝐮𝐦𝐮𝐥é 𝐝𝐞 𝐜𝐞𝐬 𝐩𝐫𝐨𝐣𝐞𝐭𝐬 𝐬𝐩é𝐜𝐢𝐟𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐬’é𝐥è𝐯𝐞 à 𝐭𝐫𝐞𝐧𝐭𝐞-𝐬𝐞𝐩𝐭 𝐦𝐢𝐥𝐥𝐢𝐚𝐫𝐝𝐬 𝐝𝐞𝐮𝐱 𝐜𝐞𝐧𝐭 𝐭𝐫𝐞𝐧𝐭𝐞-𝐧𝐞𝐮𝐟 𝐦𝐢𝐥𝐥𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐪𝐮𝐚𝐭𝐫𝐞 𝐜𝐞𝐧𝐭 𝐯𝐢𝐧𝐠𝐭-𝐪𝐮𝐚𝐭𝐫𝐞 𝐦𝐢𝐥𝐥𝐞 𝐧𝐞𝐮𝐟 𝐜𝐞𝐧𝐭 𝐪𝐮𝐚𝐭𝐫𝐞-𝐯𝐢𝐧𝐠𝐭-𝐜𝐢𝐧𝐪 (𝟑𝟕 𝟐𝟑𝟗 𝟒𝟐𝟒 𝟗𝟖𝟓) 𝐅 𝐂𝐅𝐀.
L’adoption de ce décret permet plus de flexibilité et de célérité dans la gestion des commandes de l’Offensive agro-pastorale et halieutique.

𝐈.𝟑. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐂𝐎𝐍𝐎𝐌𝐈𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐅𝐈𝐍𝐀𝐍𝐂𝐄𝐒

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
𝐋𝐞 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐝é𝐜𝐫𝐞𝐭 𝐩𝐨𝐫𝐭𝐞 𝐩𝐫𝐨𝐫𝐨𝐠𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐝𝐮𝐫é𝐞 𝐝𝐮 𝐅𝐨𝐧𝐝𝐬 𝐝𝐞 𝐬𝐨𝐮𝐭𝐢𝐞𝐧 𝐩𝐚𝐭𝐫𝐢𝐨𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 (𝐅𝐒𝐏).
Le Fonds de soutien patriotique, créé par décret n°2023-0021/
PRES-TRANS/PM/MDAC/MATDS/MEFP du 23 janvier 2023 pour une durée d’un an renouvelable en cas de besoin, a vu sa durée prorogée d’une année par le décret n°2024-0098/PRES-TRANS/PM/MEFP/MDAC/MATDS du 1er janvier 2024.

Après deux (02) années de mise en œuvre, le FSP s’est imposé comme un véritable mécanisme alternatif de mobilisation endogène des ressources en vue d’accompagner les efforts consentis par l’Etat dans le financement des actions de lutte contre l’hydre terroriste et la construction d’une paix durable.
La conjoncture internationale impose de poursuivre les actions de mobilisation des Burkinabè de l’intérieur et de la diaspora autour des nobles ambitions de ce Fonds.
L’adoption de ce décret permet la prorogation de la durée de mise en œuvre du Fonds de soutien patriotique pour une année supplémentaire pour compter du 1er janvier 2025.

𝐋𝐞 𝐬𝐞𝐜𝐨𝐧𝐝 𝐝é𝐜𝐫𝐞𝐭 𝐩𝐨𝐫𝐭𝐞 𝐦𝐨𝐝𝐢𝐟𝐢𝐜𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐝é𝐜𝐫𝐞𝐭 𝐧°𝟐𝟎𝟐𝟒-𝟎𝟏𝟎𝟎/
𝐏𝐑𝐄𝐒-𝐓𝐑𝐀𝐍𝐒/𝐏𝐌/𝐌𝐄𝐅𝐏/𝐌𝐃𝐀𝐂/𝐌𝐀𝐓𝐃𝐒 𝐝𝐮 𝟏𝟔 𝐟é𝐯𝐫𝐢𝐞𝐫 𝟐𝟎𝟐𝟒 𝐦𝐨𝐝𝐢𝐟𝐢𝐚𝐧𝐭 𝐥𝐞 𝐝é𝐜𝐫𝐞𝐭 𝐧°𝟐𝟎𝟐𝟑-𝟎𝟎𝟐𝟏/𝐏𝐑𝐄𝐒-𝐓𝐑𝐀𝐍𝐒/𝐏𝐌/𝐌𝐃𝐀𝐂/𝐌𝐀𝐓𝐃𝐒/𝐌𝐄𝐅𝐏 𝐝𝐮 𝟐𝟑 𝐣𝐚𝐧𝐯𝐢𝐞𝐫 𝟐𝟎𝟐𝟑 𝐩𝐨𝐫𝐭𝐚𝐧𝐭 𝐜𝐫é𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝’𝐮𝐧 𝐅𝐨𝐧𝐝𝐬 𝐝𝐞 𝐬𝐨𝐮𝐭𝐢𝐞𝐧 𝐩𝐚𝐭𝐫𝐢𝐨𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 (𝐅𝐒𝐏).
Suite à l’adoption de la loi n°009-2023/ALT du 24 juin 2023 portant institution d’une contribution spéciale sur la consommation de certains produits et services, le FSP a été intégré dans la Loi de finances pour l’exécution du budget de l’Etat, exercice 2024, sous la forme d’un compte d’affectation spécial. Par conséquent, le décret n°2023-0021/PRES-TRANS/PM/MDAC/MATDS/MEFP du 23 janvier 2023 portant création d’un Fonds de soutien patriotique a été modifié à travers le décret n°2024-0100/PRES-TRANS/PM/MEFP/MDAC/MATDS du 16 février 2024, afin de prendre en compte les dispositions qui encadrent les nouvelles conditions d’exécution du Fonds.
La modification de ce décret vise la prise en compte de nouveaux besoins dans les textes juridiques du FSP afin d’apporter une réponse vigoureuse et adaptée à l’ennemi dans le cadre de la lutte contre l’hydre terroriste.

L’adoption de ce décret permet de disposer de textes règlementaires en vue de la prise en compte par le Fonds de soutien patriotique, d’autres dépenses stratégiques devant concourir à la reconquête du territoire national.

𝐈.𝟒. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐒𝐀𝐍𝐓𝐄

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
𝐋𝐞 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐝é𝐜𝐫𝐞𝐭 𝐩𝐨𝐫𝐭𝐞 𝐫𝐞𝐥𝐞𝐜𝐭𝐮𝐫𝐞 𝐝𝐮 𝐝é𝐜𝐫𝐞𝐭 𝐧°𝟐𝟎𝟏𝟏-𝟏𝟎𝟓𝟐/𝐏𝐑𝐄𝐒/𝐏𝐌/𝐌𝐒/𝐌𝐄𝐅 𝐝𝐮 𝟑𝟎 𝐝é𝐜𝐞𝐦𝐛𝐫𝐞 𝟐𝟎𝟏𝟏 𝐩𝐨𝐫𝐭𝐚𝐧𝐭 𝐢𝐧𝐭𝐞𝐫𝐝𝐢𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐟𝐮𝐦𝐞𝐫 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐥𝐢𝐞𝐮𝐱 𝐩𝐮𝐛𝐥𝐢𝐜𝐬 𝐜𝐥𝐨𝐬 𝐞𝐭 𝐥𝐞𝐬 𝐭𝐫𝐚𝐧𝐬𝐩𝐨𝐫𝐭𝐬 𝐞𝐧 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐮𝐧 𝐚𝐮 𝐁𝐮𝐫𝐤𝐢𝐧𝐚 𝐅𝐚𝐬𝐨.
Le Burkina Faso a adopté en 2010 la loi portant lutte contre le tabac et ses textes d’application dont le décret portant interdiction de fumer dans les lieux publics et les transports en commun. Dans son application, le décret a révélé des insuffisances notamment la non prise en compte de la responsabilité du propriétaire du lieu public, l’évolution du nouveau concept de transports en commun et la faiblesse des amendes imposées.
La présente révision vise à corriger ces insuffisances et à créer plus d’espaces sans tabac afin de mieux protéger les non-fumeurs des effets nocifs du tabac qui tue chaque année au Burkina Faso environ 1 300 fumeurs passifs.

Les innovations majeures de ce décret portent entre autres, sur la prise en compte de la responsabilité du propriétaire du lieu public ou du transport en commun et sur l’instauration de sanctions à l’encontre des responsables de lieux publics et de transports en commun.
L’adoption de ce décret permet de mieux protéger les non-fumeurs contre la fumée du tabac au Burkina Faso.
𝐋𝐞 𝐬𝐞𝐜𝐨𝐧𝐝 𝐝𝐞́𝐜𝐫𝐞𝐭 𝐩𝐨𝐫𝐭𝐞 𝐦𝐨𝐝𝐢𝐟𝐢𝐜𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐝𝐞́𝐜𝐫𝐞𝐭 𝐧°𝟐𝟎𝟏𝟏-𝟏𝟎𝟓𝟎/𝐏𝐑𝐄𝐒/𝐏𝐌/𝐌𝐒/𝐌𝐄𝐅 𝐝𝐮 𝟑𝟎 𝐝é𝐜𝐞𝐦𝐛𝐫𝐞 𝟐𝟎𝟏𝟏 𝐩𝐨𝐫𝐭𝐚𝐧𝐭 𝐜𝐫é𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧, 𝐚𝐭𝐭𝐫𝐢𝐛𝐮𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬, 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐨𝐬𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧, 𝐨𝐫𝐠𝐚𝐧𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐞𝐭 𝐟𝐨𝐧𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐮 𝐂𝐨𝐦𝐢𝐭é 𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐚𝐥 𝐝𝐞 𝐥𝐮𝐭𝐭𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐥𝐞 𝐭𝐚𝐛𝐚𝐜 𝐚𝐮 𝐁𝐮𝐫𝐤𝐢𝐧𝐚 𝐅𝐚𝐬𝐨.

En application de la loi n°040-2010/AN du 25 novembre 2010 portant lutte contre le tabac au Burkina Faso, l’Etat a mis en place par décret le Comité national de lutte contre le tabac en 2011. Des dysfonctionnements sont apparus au sein dudit comité en lien avec l’organisation, le changement de dénomination de structures membres et la non prise en compte de certaines structures clés.
L’adoption de ce décret permet au Comité national de lutte contre le tabac d’accomplir efficacement ses missions.

𝐈.𝟓. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐈𝐍𝐃𝐔𝐒𝐓𝐑𝐈𝐄, 𝐃𝐔 𝐂𝐎𝐌𝐌𝐄𝐑𝐂𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐑𝐓𝐈𝐒𝐀𝐍𝐀𝐓

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
𝐋𝐞 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐝é𝐜𝐫𝐞𝐭 𝐩𝐨𝐫𝐭𝐞 𝐚𝐩𝐩𝐫𝐨𝐛𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐬𝐭𝐚𝐭𝐮𝐭𝐬 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐢𝐜𝐮𝐥𝐢𝐞𝐫𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐂𝐡𝐚𝐦𝐛𝐫𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐦é𝐭𝐢𝐞𝐫𝐬 𝐝𝐞 𝐥’𝐚𝐫𝐭𝐢𝐬𝐚𝐧𝐚𝐭 𝐝𝐮 𝐁𝐮𝐫𝐤𝐢𝐧𝐚 𝐅𝐚𝐬𝐨 (𝐂𝐌𝐀-𝐁𝐅).
L’adoption de ce décret permet à la Chambre des métiers de l’artisanat du Burkina Faso de se doter de textes réglementaires en vue d’accomplir ses missions, conformément au décret n°2014-611/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des établissements publics de l’Etat à caractère professionnel.
𝐋𝐞 𝐬𝐞𝐜𝐨𝐧𝐝 𝐝é𝐜𝐫𝐞𝐭 𝐩𝐨𝐫𝐭𝐞 𝐝𝐢𝐬𝐬𝐨𝐥𝐮𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐨𝐫𝐠𝐚𝐧𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐮𝐥𝐚𝐢𝐫𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐂𝐡𝐚𝐦𝐛𝐫𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐦é𝐭𝐢𝐞𝐫𝐬 𝐝𝐞 𝐥’𝐚𝐫𝐭𝐢𝐬𝐚𝐧𝐚𝐭 𝐝𝐮 𝐁𝐮𝐫𝐤𝐢𝐧𝐚 𝐅𝐚𝐬𝐨 (𝐂𝐌𝐀-𝐁𝐅) 𝐞𝐭 𝐦𝐢𝐬𝐞 𝐞𝐧 𝐩𝐥𝐚𝐜𝐞 𝐝’𝐮𝐧𝐞 𝐝𝐞́𝐥é𝐠𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐬𝐩é𝐜𝐢𝐚𝐥𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐮𝐥𝐚𝐢𝐫𝐞.
La CMA-BF est un Etablissement public de l’Etat à caractère professionnel (EPP). Cependant, dans son fonctionnement, le secteur privé domine sa gouvernance au mépris de la règlementation régissant les EPP.
La dissolution des organes consulaires vise à corriger ce dysfonctionnement et à instaurer une meilleure gouvernance de la CMA-BF.

L’adoption de ce décret consacre la dissolution des organes consulaires de la Chambre des métiers de l’artisanat du Burkina Faso et la mise en place d’une délégation spéciale consulaire sous l’autorité du ministre chargé de l’artisanat, en attendant l’organisation d’élections consulaires.

𝐈𝐈. 𝐂𝐎𝐌𝐌𝐔𝐍𝐈𝐂𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐎𝐑𝐀𝐋𝐄𝐒

II. Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur a fait au Conseil plusieurs communications parmi lesquelles :
 une communication relative au compte rendu de la 7e édition du Forum national de l’intégration tenue du 05 au 09 décembre 2024 à Banfora.

Cette édition, placée sous le thème « Dynamique confédérale et intégration africaine », a permis de sensibiliser les populations locales et les communautés vivant au Burkina Faso. Les échanges ont porté sur le vivre-ensemble et les grands chantiers d’intégration au sein de l’espace confédéral des Etats du Sahel.
 une communication relative à la participation du Burkina Faso à la cérémonie d’investiture de Son Excellence Monsieur Nicolas MADURO, Président de la République bolivarienne du Venezuela, le 10 janvier 2025 à Caracas.

La délégation burkinabè conduite par Son Excellence Dr Ousmane BOUGOUMA, Président de l’Assemblée législative de Transition (ALT) a transmis les salutations et les félicitations du Président du Faso à son homologue du Venezuela. Elle a eu des audiences avec les plus hautes autorités du Venezuela, notamment le Président investi, le Président de l’Assemblée nationale et le ministre des Relations extérieures. Le Président de l’ALT a également rencontré les étudiants burkinabè vivant à Caracas.

La participation du Burkina Faso à cette cérémonie d’investiture a permis de resserrer les liens de coopération bilatérale et parlementaire. Le Burkina Faso et la République bolivarienne du Venezuela ont signé un mémorandum d’entente consacrant un nouveau départ dans la coopération parlementaire entre les deux pays.

𝐈𝐈𝐈. 𝐍𝐎𝐌𝐈𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒
𝐈𝐈𝐈.𝟏. 𝐍𝐎𝐌𝐈𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐃𝐀𝐍𝐒 𝐋𝐄𝐒 𝐅𝐎𝐍𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐈𝐍𝐃𝐈𝐕𝐈𝐃𝐔𝐄𝐋𝐋𝐄𝐒
𝐀. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐃𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐓𝐄𝐑𝐑𝐈𝐓𝐎𝐑𝐈𝐀𝐋𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐌𝐎𝐁𝐈𝐋𝐈𝐓𝐄

 Monsieur Drissa SAWADOGO, Mle 271 373 C, Enseignant-chercheur, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur général de la Société de transport en commun (SOTRACO).

𝐁. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐂𝐎𝐍𝐎𝐌𝐈𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐅𝐈𝐍𝐀𝐍𝐂𝐄𝐒

 Monsieur Barthélemy DABRE, Mle 44 066 W, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 16e échelon, est nommé Directeur général de l’Institut des finances publiques du Burkina (IFPB) ;
 Monsieur Bernard OUEDRAOGO, Mle 54 651 Y, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 14e échelon, est nommé Inspecteur technique principal ;
 Monsieur Jean-Baptiste TAPSOBA, Mle 47 697 A, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 16e échelon, est nommé Inspecteur des finances ;

 Madame Ragnagninwindé KABORE/OUEDRAOGO, Mle 44 063 M, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 17e échelon, est nommée Inspecteur des finances ;
 Monsieur Isso OUEDRAOGO, Mle 111 062 Z, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Directeur des affaires immobilières à la Direction générale des affaires immobilières de l’Etat ;
 Monsieur Noël Jean Romuald Zomassou BASSINGA, Mle 91 663 N, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur du contrôle fiscal ;
 Monsieur Daniel HIEN, Mle 49 071 Y, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Directeur des opérations spécifiques ;

 Madame Ema Lydie ZOUNGRANA/KABORE, Mle 59 652 Z, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 12e échelon, est nommée Directrice des moyennes entreprises du Centre V ;
 Monsieur Donatien ZONGO, Mle 111 073 A, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur du Guichet unique du foncier (GUF) de Ouagadougou n°1 ;
 Monsieur Mayel DABIRE, Mle 49 078 N, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Directeur des grandes entreprises ;

 Monsieur Karim LEPAN, Mle 35 913 W, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Conseiller fiscal du Laboratoire national du bâtiment et des travaux publics (LNBTP) ;
 Monsieur Seydou SIMPORE, Mle 52 162 Z, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 15e échelon, est nommé Conseiller fiscal de la Centrale d’achats des médicaments essentiels génériques et des consommables médicaux (CAMEG) ;
 Monsieur Kassou KY, Mle 272 955 E, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Fondé de pouvoirs du trésorier régional des Hauts-Bassins.

𝐂. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐅𝐎𝐍𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐏𝐔𝐁𝐋𝐈𝐐𝐔𝐄, 𝐃𝐔 𝐓𝐑𝐀𝐕𝐀𝐈𝐋 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐏𝐑𝐎𝐓𝐄𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐒𝐎𝐂𝐈𝐀𝐋𝐄

 Monsieur Emmanuel SORGHO, Mle 118 969 G, Administrateur civil, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Directeur de Cabinet ;
 Monsieur Suanyaba Rodrigue OBOULBIGA, Mle 217 036 A, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Secrétaire général ;
 Monsieur Nagaonlé Eric SOME, Mle 231 955 Z, Maître de recherche, catégorie P, grade initial, 1er échelon, est nommé Conseiller technique, en remplacement de Monsieur Karim PORGO ;
 Monsieur Brahima TRAORE, Mle 20 24, Administrateur civil, 1ère classe, 12e échelon, est nommé Chargé de mission.

𝐃. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐈𝐍𝐃𝐔𝐒𝐓𝐑𝐈𝐄, 𝐃𝐔 𝐂𝐎𝐌𝐌𝐄𝐑𝐂𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐑𝐓𝐈𝐒𝐀𝐍𝐀𝐓

 Monsieur Seydou TOU, Mle 10 197 J, Spécialiste en commerce international, est nommé Directeur général de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF).

𝐄. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐍𝐒𝐄𝐈𝐆𝐍𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓 𝐒𝐄𝐂𝐎𝐍𝐃𝐀𝐈𝐑𝐄, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐅𝐎𝐑𝐌𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐏𝐑𝐎𝐅𝐄𝐒𝐒𝐈𝐎𝐍𝐍𝐄𝐋𝐋𝐄 𝐄𝐓 𝐓𝐄𝐂𝐇𝐍𝐈𝐐𝐔𝐄

 Madame Solange COMPAORE/TRAORE, Mle 54 530 K, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 12e échelon, est nommée Responsable du Programme budgétaire 102 « Enseignement et formation techniques et professionnels », cumulativement avec ses fonctions de Directrice générale de l’enseignement et la formation techniques et professionnels ;
 Madame Nomwendé Véronique ALIRA/WANGRAWA, Mle 225 071 U, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 8e échelon, est nommée Responsable du Programme budgétaire 104 « Pilotage et soutien aux services », cumulativement avec ses fonctions de Directrice générale des études et des statistiques sectorielles ;
 Monsieur Amadou Tidiani YINYIN, Mle 112 498 B, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire 144 « Compte d’affectation spéciale du trésor/Appui à la politique sectorielle d’enseignement et de formation techniques et professionnels », cumulativement avec ses fonctions de Directeur de la gestion des finances ;

 Madame Rasmata OUEDRAOGO, Mle 44 006 F, Inspecteur général de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 3e grade, 7e échelon, est nommée Responsable du Programme budgétaire 163 « Enseignement secondaire général », cumulativement avec ses fonctions de Directrice générale de l’enseignement général ;
 Monsieur Boureima NABALOUM, Mle 117 336 K, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire 164 « Orientation, pratiques d’activités parascolaires et périscolaires et continuité éducative », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général des appuis spécifiques.

𝐅. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐍𝐕𝐈𝐑𝐎𝐍𝐍𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓, 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐀𝐔 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐒𝐒𝐀𝐈𝐍𝐈𝐒𝐒𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓

 Monsieur Aly COULIBALY, Mle 42 841 T, Inspecteur principal des eaux et forêts, catégorie 1, 13e grade, 2e échelon, est nommé Directeur régional des eaux et forêts de la Boucle du Mouhoun ;
 Monsieur Issouf TRAORE, Mle 202 546 W, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1, 5e échelon, est nommé Directeur régional des eaux et forêts des Cascades ;

 Madame Guestaba Pascaline NIKIEMA/KIENTEGA, Mle 29 648 E, Inspecteur principal des eaux et forêts, catégorie 1, 3e échelon, est nommée Directrice régionale des eaux et forêts du Centre ;
 Monsieur Pagomdzanga Jean Bosco ZONGO, Mle 222 098 D, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1, 12e grade, 5e échelon, est nommé Directeur régional des eaux et forêts du Centre-Est ;
 Monsieur Justin PARE, Mle 110 798 E, Inspecteur principal des eaux et forêts, catégorie 1, 2e grade, 1er échelon, est nommé Directeur régional des eaux et forêts du Centre-Nord ;
 Monsieur Louis NEBIE, Mle 46 110 M, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1, 12e grade, 6e échelon, est nommé Directeur régional des eaux et forêts du Centre-Ouest ;

 Monsieur Aimé COMPAORE, Mle 94 489 L, Inspecteur principal des eaux et forêts, catégorie 1, 13e grade, 1er échelon, est nommé Directeur régional des eaux et forêts du Centre-Sud ;
 Monsieur Romuald NIKIEMA, Mle 306 795 U, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1, 5e échelon, est nommé Directeur régional des eaux et forêts de l’Est ;
 Monsieur Hassime RABO, Mle 47 802 A, Inspecteur principal des eaux et forêts, catégorie 1, 12e grade, 4e échelon, est nommé Directeur régional des eaux et forêts des Hauts-Bassins ;

 Monsieur Harouna OUEDRAOGO, Mle 216 342 S, Inspecteur principal des eaux et forêts, catégorie 1, 3e échelon, est nommé Directeur régional des eaux et forêts du Nord ;
 Monsieur Salifou SANDWIDI, Mle 59 023 C, Inspecteur principal des eaux et forêts, catégorie 1, 5e échelon, est nommé Directeur régional des eaux et forêts du Plateau-Central ;
 Monsieur Dramane FOGO, Mle 42 852 K, Inspecteur principal des eaux et forêts, catégorie 1, 2e échelon, est nommé Directeur régional des eaux et forêts du Sahel ;
 Monsieur Foé André Joseph Bonaventure TRAORE, Mle 94 480 M, Inspecteur principal des eaux et forêts, catégorie 1, 1er échelon, est nommé Directeur régional des eaux et forêts du Sud-Ouest.

𝐆. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐔𝐑𝐁𝐀𝐍𝐈𝐒𝐌𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐇𝐀𝐁𝐈𝐓𝐀𝐓

 Monsieur Lassané OUEDRAOGO, Mle 92 722 P, Ingénieur de conception en génie civil, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire « Accès au logement décent », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général du logement ;
 Monsieur Moussa ZONGO, Mle 59 924 V, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur de l’acquisition et de l’aménagement des sites de promotion immobilière ;
 Monsieur Ousmane KABRE, Mle 205 531 D, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur de la gestion du parc de logements au sein de la Direction générale du logement ;
 Monsieur Issoufou KONATE, Mle 49 093 P, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur de la promotion du logement.

𝐇. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐒𝐏𝐎𝐑𝐓𝐒, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐉𝐄𝐔𝐍𝐄𝐒𝐒𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐌𝐏𝐋𝐎𝐈

 Monsieur Patindé Yannick Arnaud KOUSSOUBE, Mle 259 731 M, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire « Promotion de l’emploi », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de la promotion de l’emploi ;
 Monsieur Romain KABORE, Mle 97 590 D, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire « Jeunesse et éducation permanente », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de l’autonomisation des jeunes et de l’éducation permanente ;

 Monsieur Kusavie Crépin SOMDA, Mle 210 951 E, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur régional de la jeunesse et de l’emploi des Hauts-Bassins ;
 Monsieur Yacouba COMPAORE, Mle 245 832 T, Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial des sports et des loisirs de la Sissili.

𝐈𝐈𝐈.𝟐. 𝐍𝐎𝐌𝐈𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐃𝐀𝐍𝐒 𝐋𝐄𝐒 𝐂𝐎𝐍𝐒𝐄𝐈𝐋𝐒 𝐃’𝐀𝐃𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :
 du Bureau national des sols (BUNASOLS) au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques ;
 du Fonds burkinabè pour le développement économique et social (FBDES) et de la Loterie nationale burkinabè (LONAB) au titre du ministère de l’Economie et des finances ;
 du Musée national du Burkina Faso (MNBF) et du Bureau burkinabè du droit d’auteur (BBDA) au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme ;
 de l’Agence nationale de régulation pharmaceutique (ANRP) au titre du ministère de la Santé ;
 de l’Université Nazi BONI au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation.

Le Conseil a également procédé à la nomination de Présidents aux Conseils d’administration du Fonds burkinabè pour le développement économique et social (FBDES), de la Loterie nationale burkinabè (LONAB), du Bureau burkinabè du droit d’auteur (BBDA) et de l’Agence nationale de régulation pharmaceutique (ANRP).

𝐀. 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐆𝐑𝐈𝐂𝐔𝐋𝐓𝐔𝐑𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐑𝐄𝐒𝐒𝐎𝐔𝐑𝐂𝐄𝐒 𝐀𝐍𝐈𝐌𝐀𝐋𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐇𝐀𝐋𝐈𝐄𝐔𝐓𝐈𝐐𝐔𝐄𝐒

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Mathias BADO, Mle 91 344 E, Ingénieur en agriculture, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques au Conseil d’administration du Bureau national des sols (BUNASOLS) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Parfait NANEMA.

𝐁. 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐂𝐎𝐍𝐎𝐌𝐈𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐅𝐈𝐍𝐀𝐍𝐂𝐄𝐒

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.
Le premier décret nomme Madame Kadiatou OULLA/PARE, Mle 58 445 H, Inspecteur du trésor, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Economie et des finances au Conseil d’administration du Fonds burkinabè de développement économique et social (FBDES) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Célestin Santéré SANON.

Le deuxième décret nomme Madame Kadiatou OULLA/PARE, Mle 58 445 H, Inspecteur du trésor, Présidente du Conseil d’administration du Fonds burkinabè de développement économique et social (FBDES) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Célestin Santéré SANON.
Le troisième décret nomme Monsieur Seydou OUEDRAOGO, Mle 217 042 L, Conseiller en gestion des ressources humaines et management des administrations, Administrateur représentant l’Etat, au titre du Secrétariat général du Gouvernement et du Conseil des ministres au Conseil d’administration de la Loterie nationale burkinabè (LONAB) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Ousmane OUATTARA.

𝐂. 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐂𝐎𝐌𝐌𝐔𝐍𝐈𝐂𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐂𝐔𝐋𝐓𝐔𝐑𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐀𝐑𝐓𝐒 𝐄𝐓 𝐃𝐔 𝐓𝐎𝐔𝐑𝐈𝐒𝐌𝐄

Le Conseil a adopté cinq (05) décrets.
Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration du Musée national du Burkina Faso (MNBF) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme :
 Monsieur Alassane WAONGO, Mle 49 913 F, Professeur certifié des lycées et collèges.
Au titre du ministère de l’Enseignement de base, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales :

 Monsieur Sidzabda Emmanuel YAMEOGO, Mle 84 859 Z, Professeur certifié des lycées et collèges.
Au titre du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement :
 Monsieur Saidou Patrick THIOMBIANO, Mle 46 119 L, Inspecteur principal des eaux et forêts.
Le deuxième décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration du Musée national du Burkina Faso (MNBF) pour une dernière période de trois (03) ans.

Au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme :
 Monsieur Abdoulaye DIONI, Mle 216 780 F, Conseiller des services touristiques et hôteliers.
Au titre du ministère de l’Administration territoriale et de la mobilité :
 Monsieur Sié HIEN, Mle 97 426 E, Administrateur civil.
Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation :
 Monsieur Pon Jean-Baptiste COULIBALY, Mle 241 848 S, Enseignant-chercheur.
Le troisième décret nomme Monsieur Alassane WAONGO, Mle 49 913 F, Professeur certifié des lycées et collèges, Président du Conseil d’administration du Musée national du Burkina Faso (MNBF) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le quatrième décret nomme Monsieur Mathias ZANTEA, Mle 48 101 G, Conseiller des affaires culturelles, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme au Conseil d’administration du Bureau burkinabè du droit d’auteur (BBDA) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Le cinquième décret nomme Monsieur Mathias ZANTEA, Mle 48 101 G, Conseiller des affaires culturelles, Président du Conseil d’administration du Bureau burkinabè du droit d’auteur (BBDA) pour un premier mandat de trois (03) ans.

𝐃. 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐒𝐀𝐍𝐓𝐄

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.
Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration de l’Agence nationale de régulation pharmaceutique (ANRP) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Au titre du ministère de la Santé :
 Madame Kotim YAMEOGO, Mle 130 543 R, Magistrat ;
 Monsieur Siaka OUATTARA, Mle 95 853 R, Administrateur des hôpitaux et des services de santé.
Le deuxième décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Agence nationale de régulation pharmaceutique (ANRP) pour une dernière période de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :
 Monsieur Pakidumsamba David BELEMNABA, Mle 212 157 S, Inspecteur du travail.
Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation :
 Madame Estelle Noëla Hoho YOUL, Mle 216 336 C, Professeur titulaire hospitalo-universitaire.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES TRAVAILLEURS DE L’ANRP

 Monsieur Daouda COMPAORE, Mle 43 052 P, Préparateur d’Etat en pharmacie.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES ASSOCIATIONS DES MALADES

 Madame Wendpagnangdé Joséphine ZOUNGRANA/KISSOU, Pharmacien.
Le troisième décret nomme Madame Kotim YAMEOGO, Mle 130 543 R, Magistrat, Présidente du Conseil d’administration de l’Agence nationale de régulation pharmaceutique (ANRP) pour un premier mandat de trois
(03) ans.

𝐄. 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐍𝐒𝐄𝐈𝐆𝐍𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓 𝐒𝐔𝐏𝐄𝐑𝐈𝐄𝐔𝐑, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐑𝐄𝐂𝐇𝐄𝐑𝐂𝐇𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐈𝐍𝐍𝐎𝐕𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Université Nazi BONI pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS PREPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques :
 Monsieur Pegdwindé Justin KOURAOGO, Mle 334 030 N, Enseignant-chercheur.
Au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques :
 Monsieur Siaka YE, Mle 91 345 N, Ingénieur d’agriculture.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DU BURKINA FASO (CCI-BF)$

 Monsieur François DRABO, Mle 23 18 968 N, Economiste.
Le second décret renouvelle le mandat de Monsieur Seydou OUATTARA, Mle 215 303 M, Enseignant-chercheur, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation au Conseil d’administration de l’Université Nazi BONI pour une dernière période de trois (03) ans.

𝐋𝐞 𝐏𝐨𝐫𝐭𝐞-𝐩𝐚𝐫𝐨𝐥𝐞 𝐝𝐮 𝐆𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭,
𝐏𝐢𝐧𝐠𝐝𝐰𝐞𝐧𝐝é 𝐆𝐢𝐥𝐛𝐞𝐫𝐭 𝐎𝐔𝐄𝐃𝐑𝐀𝐎𝐆𝐎
𝐂𝐡𝐞𝐯𝐚𝐥𝐢𝐞𝐫 𝐝𝐞 𝐥’𝐎𝐫𝐝𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐥’𝐄𝐭𝐚𝐥𝐨𝐧

« FASO ARZEKA » : la plateforme nationale de paiement numérique pour une plus grande mobilisation des recettes fiscales

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Le Premier ministre, Son Excellence monsieur Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO a procédé le jeudi 30 janvier 2025 à Ouagadougou au lancement officiel de la plateforme nationale de paiement numérique « FASO ARZEKA ». Cette application va permettre entre autres de renforcer la mobilisation des recettes fiscales à travers l’utilisation de la monnaie électronique. La cérémonie de lancement s’est également déroulée en présence de plusieurs membres du gouvernement et du président de l’Assemblée législative de Transition, Dr Ousmane BOUGOUMA.

L’application FASO ARZEKA est accessible sur https://my.fasoarzeka.bf  et téléchargeable sur App store et Play store ou via un téléphone basique, à partir de la syntaxe USSD unique *700# et par appel téléphonique sur le serveur vocal interactif 700.

La plateforme nationale de paiement numérique « FASO ARZEKA» est disponible pour tout paiement au profit de l’administration centrale, des collectivités territoriales, des Etablissements publics de l’ Etat, des sociétés d’ État.

Pour le ministre de l’Économie et des Finances monsieur Aboubakar NACANABO, en centralisant les services gouvernementaux et financiers sur une seule plateforme, « FASO ARZEKA » contribue désormais à réduire les déplacements et les temps d’attentes des citoyens, d’améliorer la collecte des recettes de l’État, de favoriser la transparence dans les transactions gouvernementales et de promouvoir l’inclusion financière, en particulier dans les zones rurales.

Le directeur général du Trésor et de la comptabilité publique monsieur Bruno Raymond BAMOUNI a, dans son intervention, souligné que le numérique constitue un puissant levier pour le développement et contribue à l’amélioration des conditions de vie des citoyens.

Le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO en un clic, a lancé officiellement la plateforme « FASO ARZEKA ». Il a laissé entendre que la conception de cette plateforme reflète la vision du gouvernement à bâtir un Burkina Faso libre et souverain. Il a par ailleurs ajouté que la mise au point de cette technologie innovante permet de sécuriser les ressources de l’État, d’améliorer la qualité du service public au profit du citoyen. Le Premier ministre a en outre invité la population à s’en approprier pour le paiement des impôts, taxes et tout autre droit.

La plateforme « FASO ARZEKA » est interconnectée aux plateformes Mobile Banking et Mobile Money existantes pour le transfert d’argent et les paiements y compris GIM-UEMOA, visa et Mastercard.

Le Service d’information du Gouvernement

Le Maroc avec le Mali, choc Cameroun-Côte d’Ivoire : tous les groupes de la CAN 2025

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– Les 24 équipes qualifiées pour la CAN 2025 sont fixées sur leur destin depuis le tirage au sort des groupes, qui s’est déroulé lundi à Rabat, à moins d’un an du début de la compétition au Maroc.

C’est à Rabat, au Maroc, que s’est déroulé, lundi 27 janvier, le tirage au sort de la 35e Coupe d’Afrique des nations (CAN), organisée dans le pays du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026.

Les 24 sélections, classées dans quatre chapeaux en fonction de leur classement Fifa, ont été réparties en six groupes de quatre. Les deux meilleures équipes de chaque groupe ainsi que les quatre meilleures troisièmes iront en huitièmes de finale.

Le Maroc, pays organisateur, ouvrira les festivités contre les Comores, le 21 décembre à Rabat. Les Lions de l’Atlas, annoncés comme favoris, joueront ensuite le Mali et la Zambie

« Ce serait mentir de dire qu’on n’aura pas la pression, a admis le sélectionneur Walid Regragui. Le peuple marocain attend ce trophée depuis 1976. On a la chance d’organiser ça chez nous avec le meilleur public du monde ».

Le choc Côte d’Ivoire-Cameroun

Dans le groupe F, le choc opposera la Côte d’Ivoire, tenante du titre, et le Cameroun, cinq fois champions d’Afrique.

D’autres belles affiches aussi au premier tour, avec notamment Sénégal-RD Congo, Nigeria-Tunisie et Égypte-Afrique du Sud.

Le Sénégal affrontera le Bénin de Gernot Rohr. Les Lions de la Teranga croiseront aussi la RD Congo du Français Sébastien Desabre et le Botswana.

Finaliste de la dernière édition contre la Côte d’ivoire (2-1), le Nigeria du Franco-Malien Eric Chelle va croiser le fer avec la Tunisie et deux outsiders, l’Ouganda et la Tanzanie, qui doivent co-organiser avec le Kenya la prochaine édition de la CAN.

L’Égypte, détentrice du record avec sept Coupes d’Afrique, est dans le groupe de l’Afrique du Sud, demi-finaliste en 2024.

L’Algérie hérite d’un groupe à sa portée, mais devra se méfier du Burkina Faso et de la Guinée équatoriale, comme il y a deux ans, quand les Verts avaient été éliminés d’entrée.

Le Ghana, quadruple champion d’Afrique, était grand absent de cette cérémonie, n’ayant pas réussi à se qualifier pour la première fois depuis 2004.

Les six groupes de la CAN 2025

Groupe A : MarocMaliZambieComores

Groupe B : ÉgypteAfrique du SudAngolaZimbabwe

Groupe C : NigeriaTunisieOugandaTanzanie

Groupe D : SénégalRD CongoBéninBotswana

Groupe E : AlgérieBurkina FasoGuinée équatorialeSoudan

Groupe F : Côte d’IvoireCamerounGabonMozambique

Source: www.france24.com

AES : Le passeport bientôt mis en circulation au Burkina Faso

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Le directeur général de l’Office National d’Identification (ONI), Arzouma Daouda Parfait LOURE, a présenté le samedi 25 janvier 2025 à Ouagadougou à la presse nationale le nouveau passeport de l’Alliance des États du Sahel (AES).

Le 29 janvier 2025 est la date de mise en circulation du passeport de l’Alliance des États du Sahel (AES) au Burkina Faso. C’est l’information portée à la connaissance des hommes de médias par le directeur général de l’Office national d’identification(ONI). Monsieur Arzouma Daouda Parfait LOURE a également tenu à rassurer la population burkinabè de la disponibilité de ce passeport AES à la date indiquée.

Selon M. LOURE, le nouveau passeport de l’AES est un document de voyage conforme aux normes internationales en matière de biométrie et de sécurité comme le dicte l’organisation de l’aviation civile internationale (OACI). « Ce nouveau passeport est un document qui est doté d’innovations technologiques et qui offre une meilleure protection contre la falsification », a-t-il précisé.

Selon le directeur général de l’ONI, sur la première page de couverture en haut, il est mentionné Confédération de l’Alliance des États du Sahel (AES) et cela signifie que l’AES a son propre passeport commun aux trois (03) états membres (Mali, Niger, Burkina). Juste en bas, il est mentionné le pays émetteur qui est Burkina Faso, suivi des armoiries du pays avec la devise « La Patrie ou la Mort, nous Vaincrons».

Plus bas, figure l’inscription de la nature du passeport en français et en anglais. Le passeport de couleur verte est un passeport ordinaire, celui de couleur bleu est un passeport de service et celui de couleur rouge est un passeport diplomatique.

Le dernier élément sur la page de couverture est la présence d’un symbole indiquant la présence d’une puce électronique à l’intérieur du passeport qui permet sa lecture automatique dans les aéroports.

La dernière couverture du passeport est estampillée du logo de l’AES en or. A l’intérieur du passeport, il y a la page en polycarbonate qui est la page de données conçue en matière spéciale garantissant la durabilité du document. Le passeport AES a une durée de 5 ans et comprend 34 pages.

Le directeur général de l’ONI a rassuré les Burkinabè détenteurs de l’ancien passeport de sa légalité jusqu’à sa date d’expiration.

Source : Service d’information du gouvernement

Compte rendu du Conseil des ministres du 22 janvier 2025

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 22 janvier 2025, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 13 H 24 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret porte domiciliation à la Coopérative militaire et paramilitaire d’épargne et de crédit (COMIPEC) des salaires des militaires et paramilitaires.
Il a été constaté que les personnels militaires et paramilitaires ne disposent pas d’un mécanisme structuré et formalisé pour épargner et préparer leur retraite ou leur reconversion. Ce décret vise à corriger cette lacune et faciliter cette épargne à travers la domiciliation de compte à la COMIPEC de l’ensemble des militaires et paramilitaires.

La Coopérative militaire et paramilitaire d’épargne et de crédit est un système de finance décentralisé fournissant des produits et des services financiers et non financiers complémentaires. Elle a pour objectif d’améliorer les conditions de vie et d’épanouissement des militaires et paramilitaires.
L’adoption de ce décret permet à l’Etat de mieux accompagner le plan d’épargne retraite des militaires et paramilitaires.

Le second décret porte institution d’un plan d’épargne retraite complémentaire.
Ce décret vise à instaurer au profit des personnels militaires et paramilitaires un plan d’épargne retraite complémentaire dénommé « Epargne retraite » ou « Epargne reconversion ».
Cette épargne est retenue à la source pour alimenter le compte d’épargne de chaque militaire et paramilitaire ouvert à la Coopérative militaire et paramilitaire d’épargne et de crédit (COMIPEC). A terme, elle sera reversée à l’intéressé ou à ses ayants droit.
L’adoption de ce décret permet d’instituer une épargne progressive et sécurisée pour apporter des solutions adaptées aux besoins de financement des militaires et paramilitaires à la retraite et à leurs projets de reconversion professionnelle.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE

Le Conseil a adopté un décret portant approbation des statuts particuliers de l’Office national de la sécurité routière (ONASER).
Après la suppression du ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière, les attributions relatives à la sécurité routière et au contrôle routier ont été reversées au ministère de la Sécurité par le décret n°2024-1022/PRES/PM du 02 septembre 2024 portant attributions des membres du Gouvernement. Par conséquent, la tutelle technique de l’ONASER a changé et la mise en œuvre efficace et efficiente de sa mission impose une réorganisation optimale qui prend en compte les implications de la nouvelle architecture institutionnelle.
Ce décret vise la relecture du décret n°2015-943/PRES-
TRANS/PM/MIDT/MEF du 31 juillet 2015 portant approbation des statuts de
l’Office national de la sécurité routière.
L’adoption de ce décret permet à l’Office national de la sécurité routière de se doter de textes réglementaires adéquats en vue d’accomplir ses missions, conformément au décret n°2014-613/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des établissements publics de l’Etat à caractère administratif.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté un rapport relatif à une demande d’autorisation de recrutements sur concours, au titre de l’année 2025.
11 404 postes sont à pourvoir contre 11 320 postes en 2024, soit un accroissement de 0,74%.
Les postes à pourvoir se répartissent ainsi qu’il suit :
  4 348 postes au titre des concours professionnels contre 4 534 en 2024, soit une baisse de 4,10% ;
  7 056 postes au titre des concours directs contre 6 786 en 2024, soit une hausse de 3,98%.
Pour certains concours, des quotas seront réservés aux Volontaires pour la défense de la Patrie (VDP) et aux agents communautaires qui remplissent les conditions.

Les recrutements sur concours professionnels et sur concours directs session 2025 visent à combler les besoins essentiels en ressources humaines des ministères et institutions. Ces recrutements permettent également de garantir le droit de promotion des agents publics et de réduire le chômage.
Le Conseil a marqué son accord pour les recrutements sur concours professionnels et directs, au titre de l’année 2025 et a instruit les ministres concernés à prendre les dispositions nécessaires pour une organisation efficace et efficiente desdits concours.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS
Le Conseil a examiné un projet de loi portant modification de la loi n°015-2019/AN du 02 mai 2019 portant organisation judiciaire au Burkina Faso.
La modification de ladite loi vise à remédier à certaines difficultés révélées dans sa mise en œuvre en vue d’améliorer la qualité du service public de la justice.

Ce projet de loi comporte entre autres innovations :
  l’institution de la possibilité pour les Cours d’appel de créer plusieurs chambres criminelles ou chambres pour enfants ;
  la désignation du Tribunal de grande instance du siège de la Cour d’appel comme la juridiction habilitée à recevoir le serment des assesseurs siégeant en matière d’enfance ;
  l’intégration des délits poursuivis suivant la procédure de flagrant délit dans la liste des matières pour lesquelles le Tribunal de grande instance peut statuer à juge unique ;
  l’élargissement des compétences du juge des enfants qui connait dorénavant de tout délit et contravention commis par les mineurs ;

  la création d’un Tribunal de travail dans le ressort de chaque Tribunal de grande instance.
Ce projet de loi permettra de renforcer la place de la justice au sein de l’Etat de droit et de la société, de manière à la rendre plus performante, plus accessible et protectrice des droits et libertés.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.

I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a adopté un décret portant modalités de perception, de répartition, de gestion et de contrôle de l’utilisation des fonds miniers.
Ce décret vise l’application de la loi n°016-2024/ALT du 18 juillet 2024 portant Code minier du Burkina Faso.
Les fonds miniers sont au nombre de quatre (04). Il s’agit du :
  fonds minier de développement ;
  fonds de réhabilitation et de fermeture de la mine ;
  fonds de réhabilitation, de sécurisation des sites miniers artisanaux et de lutte contre l’usage des produits prohibés ;

  fonds de financement de la recherche géologique et minière et de soutien à la formation sur les sciences de la terre.
Les innovations majeures de ce décret portent sur :
  la fusion en un seul décret de toutes les dispositions traitant des fonds dans le secteur minier ;
  la prise en compte du financement des projets de développement endogène par le fonds minier de développement ;
  l’arbitrage et l’approbation des projets de dépenses éligibles aux différents fonds en Conseil des ministres ;

  la révision à la hausse des cautions de réhabilitation aussi bien à l’octroi qu’au renouvellement des autorisations artisanales de substances de mines ou de carrières pour mieux prendre en charge la réhabilitation des sites en cas de défaillance des bénéficiaires d’autorisation ;
  la prise en compte de la cotisation des titulaires de permis d’exploitation semi-mécanisée de mine au fonds de réhabilitation et de fermeture de la mine et de leur contribution au fonds minier de développement.
L’adoption de ce décret permet de disposer de textes règlementaires adaptés afin de rendre opérationnels les différents fonds miniers, conformément à la loi n°016-2024/ALT du 18 juillet 2024 portant Code minier du Burkina Faso.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre de l’Economie et des finances a fait au Conseil la situation de mise en œuvre du Fonds de soutien patriotique (FSP) au quatrième trimestre de l’année 2024.
A la période du 23 septembre au 31 décembre 2024, les ressources mobilisées par le FSP, s’élèvent à quarante-cinq milliards cinq cent soixante-dix-huit millions huit cent quatre-vingt-neuf mille cinquante-neuf (45 578 889 059) F CFA, ce qui représente une variation à la hausse de 35,03% par rapport à la situation au 22 septembre 2024 et correspond à environ 26% des ressources mobilisées depuis le 1er janvier 2024. Cette performance a été atteinte principalement grâce aux encaissements enregistrés au titre des prélèvements (34,87%) et du Fonds minier de développement (26,12 %).
Le montant total des encaissements au compte de l’année 2024, à la date du 31 décembre s’élève à cent-soixante-quinze milliards six-cent quatre-vingt-cinq millions quatre-vingt-quatre mille trois-cent-douze (175 685 084 312) F CFA.

Concernant les dépenses, il ressort qu’à la date du 31 décembre 2024, pour des prévisions de cent-soixante-dix milliards sept-cent-soixante-seize millions deux-cent dix-neuf mille deux-cent-vingt-un (170 776 219 221) F CFA, les dépenses engagées s’élèvent à cent-cinquante-deux milliards quatre-vingt-six millions cinq cent-quinze mille cent soixante (152 086 515 160) F CFA.
Le montant engagé se répartit entre les dépenses de fonctionnement et les dépenses d’équipements et de carburant.

II.2. Le ministre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme a fait au Conseil le compte rendu de la participation du Burkina Faso à la rencontre de haut niveau sur la communication de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) tenue du 26 au 30 décembre 2024 à Bamako, en République du Mali.
La rencontre de haut niveau sur la communication de l’AES a connu la participation des experts et des ministres burkinabè, malien et nigérien chargés de la communication. Elle a abouti, entre autres, au dévoilement du logotype de l’AES, au lancement de sa plateforme numérique et à une signature de convention entre les télévisions publiques du Mali, du Niger et du Burkina Faso.
La rencontre a également décidé de l’élaboration d’une stratégie de communication de l’AES qui permettra entre autres de lutter efficacement contre la désinformation et prévu la mise en place d’une radio et d’une télévision de l’Alliance des Etats du Sahel.

II.3. Le ministre de la Justice et des Droits humains, chargé des relations avec les institutions a fait au Conseil le compte rendu des travaux de la session permanente de l’Assemblée législative de Transition (ALT) qui se sont déroulés du 11 novembre 2022 au 31 décembre 2024, conformément à l’article 19 de la Charte de la Transition du 14 octobre 2022 et son modificatif du 25 mai 2024.
Sur la période du 11 novembre 2022 au 31 décembre 2024, au total 93 lois ont été adoptées sur 96 projets de lois et une proposition de loi inscrits à l’ordre du jour de la session permanente.

Au cours de ladite session, les députés ont également procédé au contrôle de l’action gouvernementale par :
  les Déclarations de politique générale ;
  les questions au Gouvernement ;
  les missions d’information ;
  la présentation du Plan d’actions pour la stabilisation et le développement ;
  les exposés du Premier ministre sur la situation de la Nation ;
  la présentation par le Gouvernement des Documents de programmations budgétaires et économiques pluriannuelles 2024-2026 et 2025-2027.

Deux Déclarations de politique générale ont été faites au cours de la période conformément à l’article 63 de la Constitution. La première, le 19 novembre 2022 et la seconde, le 27 décembre 2024.
A la date du 31 décembre 2024, 58 questions ont été adressées au Gouvernement dont 05 questions écrites, 10 questions orales sans débats et 43 questions orales avec débats.

II.4. Le ministre des Infrastructures et du désenclavement a fait au Conseil une communication relative à la rencontre des ministres chargés des questions de « Développement » de la Confédération des Etats du Sahel tenue du 16 au 18 janvier 2025 à Bamako, en République du Mali.
Cette rencontre avait pour objectifs d’échanger sur l’opérationnalisation des actions prioritaires retenues au titre de la présidence de la confédération, d’examiner et de valider les documents de deux (02) projets intégrateurs à savoir le projet d’aménagement de l’autoroute Bamako-Ouagadougou-Niamey et le projet d’aménagement ferroviaire Bamako-Ouagadougou-Niamey et KayaLomé.
Cette rencontre a également permis de valider les feuilles de route concernant l’opérationnalisation de la Banque régionale d’investissement et la mise en œuvre des projets autoroutier et ferroviaire puis d’adopter le document définissant le cadre institutionnel.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A. AU TITRE DE LA PRIMATURE

 Monsieur Kalifa Romuald DAO, Mle 20 48 D, Economiste, 1ère classe,
8e échelon, est nommé Secrétaire général de l’Autorité de régulation du secteur de l’énergie (ARSE).
B. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

  Madame Aïcha SANA, Mle 207 006 X, Conseiller d’élevage et de santé animale, 1ère classe, 5e échelon, est nommée Directrice régionale de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Centre ;
  Monsieur Amara HIE, Mle 332 742 A, Ingénieur en agriculture,
1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur provincial de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Kadiogo.

C. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

  Monsieur Daouda TRAORE, Mle 58 438 V, Inspecteur du trésor,
1ère classe, 12e échelon, est nommé Trésorier auprès de la Présidence du Faso ;
  Madame Ladifatou DRABO/SANGA, Mle 272 939 G, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 5e échelon, est nommée Fondé de pouvoirs du trésorier auprès de la Présidence du Faso.

D. AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

  Monsieur Zoyiri Rigobert TOE, Mle 102 966 C, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur de l’administration et des finances de l’Agence d’information du Burkina
(AIB) ;
  Monsieur Aboubacar Armand BOCOUM, Mle 225 840 L, Conseiller en gestion du patrimoine culturel, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur du contrôle, de la règlementation et de la coopération à la Direction générale de la culture et des arts.

E. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

  Monsieur Issa OUEDRAOGO, Mle 40 972 T, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 17e échelon, est nommé Secrétaire technique des Programmes nationaux de développement de l’enseignement supérieur ;
  Monsieur Vincent SEDOGO, Mle 225 608 Y, Maître de recherche en histoire africaine, catégorie P2, classe exceptionnelle, 3e échelon, est nommé Secrétaire général de la Commission nationale burkinabè pour l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) ;
  Monsieur Youssoufou KABRE, Mle 208 051 X, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Contrôleur de gestion du Fonds national de la recherche et de l’innovation pour le développement (FONRID) ;

  Monsieur Wend-rabo Mathurin ROUAMBA, Mle 258 321 T, Ingénieur de recherche, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur de l’évaluation et du contrôle de l’Agence nationale de biosécurité (ANB) ;
 Monsieur Doumi Mohamed ZAN-KARAMBIRI, Mle 311 974 N,
Professeur certifié de collège de l’enseignement général, 1ère classe,
6e échelon, est nommé Directeur de la communication, de la coopération scientifique et technique et des relations publiques de l’Agence nationale de biosécurité.


F. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT

  Monsieur Domètière Christian Gaël SOMDA, Mle 293 225 M, Conseiller en études et analyses, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur général de l’économie verte et du changement climatique ;
  Monsieur Oula Issouf BARRO, Mle 254 987 R, Ingénieur de conception du génie rural, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur général de l’Agence de l’eau des Cascades ;
  Monsieur Victorien SAWADOGO, Mle 263 793 T, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur général de l’Agence de l’eau du Gourma ;
  Monsieur Yaya BADOLO, Mle 254 951 G, Conseiller en études et analyses, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur général de l’Agence de l’eau du Liptako ;

  Monsieur Omar Kodo TALL, Mle 254 977 E, Ingénieur du génie rural,
1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur général de l’Agence de l’eau du Mouhoun ;
  Monsieur Boukaré SABO, Mle 315 208 K, Ingénieur du génie rural,
1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur général de l’Agence de l’eau du Nakanbé ;
  Monsieur Fokoiré Félix IBRANGO, Mle 293 385 M, Inspecteur de l’environnement, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Chargé d’études ;
  Monsieur Ibrahima COULIBALY, Mle 202 560 G, Inspecteur de l’environnement, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Chargé d’études.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :
  du Fonds national d’appui aux travailleurs Déflatés et retraités
(FONA-DR) au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale ;
  de l’Agence de conseil et de maîtrise d’ouvrage déléguée en bâtiment et aménagement urbain du Burkina (ACOMOD-Burkina) au titre du ministère de l’Urbanisme et de l’habitat.

Le Conseil a également procédé à la nomination du Président du Conseil
d’administration du Fonds national d’appui aux travailleurs Déflatés et retraités
(FONA-DR).

A. MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.
Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Fonds national d’appui aux travailleurs Déflatés et retraités (FONA-DR) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :
  Monsieur Wendpanga Achille ILBOUDO, Mle 226 376 K, Inspecteur du travail, en remplacement de Monsieur Manu Bertrand Owen KPODA.
Au titre du ministère de l’Action humanitaire et de la solidarité nationale :
  Monsieur Rewendé Donald Parfait OUEDRAOGO, Mle 55 821 G,

Administrateur des affaires sociales, en remplacement de Monsieur Isaïe FORO.
Au titre du ministère de l’Economie et des finances :
  Monsieur Jérôme Jean Stéphane PARE, Mle 57 436 J, Inspecteur du trésor, en remplacement de Monsieur Ferdinand Marie Désiré YEMTIM. 
Au titre du ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi :
  Madame Haoua TRAORE/OUEDRAOGO, Mle 329 700 W, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, en remplacement de Monsieur Lucien NIKIEMA.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DU FONA-DR

 Monsieur Touwendrinda Maximin Florent KABORE, Mle 200 307, Agent de recouvrement, en remplacement de Monsieur Pingd-Windé Francis Jean Luc ROUAMBA.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ASSOCIATION NATIONALE DES RETRAITES DU BURKINA FASO

 Madame Assana NAMA/KADIO, retraité, en remplacement de Monsieur Florent Y. DJIGUIMDE.
Le deuxième décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Fonds national d’appui aux travailleurs Déflatés et retraités (FONA-DR) pour une dernière période de trois
(03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :
 Madame Hatiko ZINSONNI/COULIBALY, Mle 100 566 D, Attaché de direction.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ASSOCIATION NATIONALE DES TRAVAILLEURS DEFLATES

 Monsieur Idrissa BARRY, travailleur déflaté à la retraite.

Le troisième décret nomme Monsieur Jérôme Jean Stéphane PARE,
Mle 57 436 J, Inspecteur du trésor, Président du Conseil d’administration du
Fonds national d’appui aux travailleurs Déflatés et retraités (FONA-DR) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Ferdinand Marie Désiré YEMTIM. 

B. MINISTERE DE L’URBANISME ET DE L’HABITAT

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Relwendé Hyacinthe NANEMA, Mle 97 612 P, Administrateur des services financiers,
Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat au Conseil d’administration de l’Agence de conseil et de maîtrise d’ouvrage déléguée en bâtiment et aménagement urbain du Burkina (ACOMOD-Burkina) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Christian KABORE.

Le Porte-parole du Gouvernement,
Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO
Chevalier de l’Ordre de l’Etalon

Investiture de Donald Trump : comment le président américain compte mener sa guerre commerciale contre le reste du monde

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Dès son arrivée à la Maison Blanche, le républicain a réaffirmé son souhait d’imposer des droits de douane à ses voisins canadiens et mexicains. L’Union européenne et la Chine sont également dans son viseur.

Quatre ans après la fin de son premier mandat, Donald Trump est de retour à la Maison Blanche avec le même objectif : « Rendre sa grandeur à l’Amérique. » Dès son discours d’investiture, lundi 20 janvier, le président américain a promis de rétablir l’« âge d’or » de son pays et réaffirmé ses menaces de guerre commerciale.

« Au lieu de taxer nos citoyens pour enrichir d’autres pays, nous imposerons des droits de douane et des taxes aux pays étrangers pour enrichir nos citoyens », a lancé le républicain. Quels sont les pays dans le viseur de Donald Trump ? Quelles sont les armes qu’il brandit ? On fait le point sur le plan de bataille du nouveau locataire de la Maison Blanche. 

En menaçant d’imposer des droits de douane au Canada et au Mexique

Tout juste investi, Donald Trump a ouvert le front des guerres commerciales en réitérant, dès lundi, sa volonté d’imposer des droits de douane de 25% aux produits venant du Canada et du Mexique, dès le 1er février. Pour l’heure, aucun décret n’a officialisé cette mesure. Mais, durant sa campagne, le milliardaire avait affirmé qu’il instaurerait rapidement des droits de douane sur tous les produits en provenance de ces deux pays frontaliers, s’ils ne jugulaient pas l’entrée de drogues et de migrants clandestins aux Etats-Unis. 

Le Canada et le Mexique sont pourtant théoriquement protégés par un accord de libre-échange avec les Etats-Unis, renégocié en 2018 durant le premier mandat de Donald Trump et qu’il avait alors présenté comme le « meilleur possible ». Par ailleurs, les deux pays étant parmi les principaux partenaires commerciaux de Washington, certains experts s’attendent à ce qu’un relèvement des droits de douane entraîne un rebond de l’inflation. Une perspective que l’administration du nouveau président écarte. Les entreprises américaines anticipent par ailleurs des représailles de la part des pays concernés sous la forme de droits de douane additionnels, qui pénaliseraient leurs propres exportations.

De son côté, le Canada, dont 75% des biens et services exportés partent vers les Etats-Unis, voit dans ces annonces une « menace très réelle ». Le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, promet que le pays « ripostera » si Donald Trump met à exécution ses menaces. Selon les projections de la banque Scotia, citées par Radio Canada(Nouvelle fenêtre), une guerre commerciale entre les deux pays pourrait faire chuter le PIB canadien de plus de 5%, augmenter le chômage et faire grimper l’inflation. La présidente du Mexique, Claudia Sheinbaum, a pour sa part appelé à garder « la tête froide » et à « s’en tenir aux décrets signés » par le président américain, « par-delà le discours »

En mettant à nouveau la pression sur la Chine

Durant sa campagne, le milliardaire avait également menacé de relever significativement les droits de douane sur les importations venues de Chine, n’écartant pas la possibilité qu’ils atteignent 60%, voire davantage. Interrogé par la presse à la Maison Blanche mardi, Donald Trump a assuré que son gouvernement discutait finalement « de 10% de droits de douane sur les produits chinois, car ils envoient du fentanyl au Mexique et au Canada ». « C’est sans doute pour le 1er février, c’est la date que nous regardons », a-t-il ajouté. 

:à lire aussiCrise du fentanyl aux États-Unis : pourquoi Donald Trump veut-il augmenter les droits de douane sur les produits chinois et mexicains ?

Pékin a réagi mercredi en affirmant être « fermement déterminée » à « défendre ses intérêts nationaux »« Nous avons toujours estimé qu’il n’y a pas de gagnants dans une guerre commerciale ou une guerre des droits de douane », a affirmé Mao Ning, une porte-parole du ministère des Affaires étrangères chinois. 

Durant son premier mandat, Donald Trump avait imposé des droits de douane élevés sur les importations chinoises, des mesures pour l’essentiel maintenues par son successeur, Joe Biden. Une nouvelle hausse des droits douaniers porterait un coup dur à l’économie chinoise, dont la croissance reste largement dépendante des exportations. « En 2018-2019, Trump avait choisi de ne taxer qu’une partie des importations, environ 300 milliards de dollars, mais là ça pourrait être beaucoup plus », explique sur franceinfo Antoine Bouët, professeur d’économie à l’Université de Bordeaux. 

Selon le spécialiste, les Etats-Unis auraient aussi à perdre en ouvrant une nouvelle guerre commerciale avec Pékin. « La Chine a quand même une capacité de représailles, notamment parce qu’elle peut fermer son marché », relève Antoine Bouët. Ce qui pourrait avoir des conséquences pour le porte-monnaie des ménages et pour les entreprises américaines. Ces dernières « bénéficient de biens intermédiaires, de machines, d’équipements électriques qui viennent de Chine et qui sont peu chers », et des mesures de riposte pourraient « ruiner » leur compétitivité, met en garde l’économiste.

En appelant l’UE à acheter davantage de pétrole et de gaz américains

Donald Trump a par ailleurs placé l’« urgence énergétique » au cœur de ses priorités et entend doper l’exploitation des hydrocarbures du pays pour diminuer le coût de l’énergie et lutter contre l’inflation. Le président américain veut accroître la production de pétrole et de gaz pour « remplir les réserves stratégiques » et « exporter l’énergie américaine dans le monde entier ».

Sur ce volet, le républicain cible particulièrement l’Union européenne et fustige son excédent commercial avec Washington. Les Vingt-Sept « sont durs, très durs. Ils n’achètent pas nos voitures, ni nos produits agricoles, ils n’achètent presque rien », a-t-il affirmé lundi soir. « Nous allons donc régler ce problème en imposant des droits de douane ou en obligeant les Européens à acheter notre pétrole (…) et notre gaz », a-t-il poursuivi. 

En 2022, les exportations de biens de l’UE vers les Etats-Unis s’élevaient à 509 milliards d’euros, tandis que les importations de produits américains vers le Vieux Continent représentaient 358 milliards d’euros, selon les données du Conseil de l’Union européenne(Nouvelle fenêtre). L’UE vend principalement des médicaments ainsi que des véhicules à moteur au marché américain. En échange, elle achète aux Etats-Unis du gaz naturel, du pétrole et également des produits pharmaceutiques. 

Par ailleurs, les causes de ce déséquilibre sont variables en fonction des pays européens. Par exemple, le déficit commercial avec l’Allemagne est principalement de nature industrielle. Celui avec l’Irlande est en grande partie lié à l’installation sur l’île des sièges européens des grands groupes américains, qui y profitent d’une fiscalité très avantageuse pour réduire leurs impôts. Les promesses de campagne de Donald Trump de réduire le taux d’imposition sur les sociétés aux Etats-Unis, dans une logique de protectionnisme, inquiètent d’ailleurs le territoire(Nouvelle fenêtre).

En outre, si l’UE a certes un excédent commercial « substantiel » en ce qui concerne les biens, les Américains ont de leur côté un excédent « substantiel » sur les échanges de services, a réagi un porte-parole de la Commission européenne. La présidente de la Commission européenne a assuré mardi que l’UE se montrerait « pragmatique » avec les Etats-Unis, appelant à « engager le dialogue sans attendre » et à « préparer à la négociation ». Début novembre, Ursula von der Leyen avait déjà évoqué la possibilité que Washington fournisse davantage de gaz naturel liquéfié à l’UE en remplacement du gaz russe.

Selon une note(Nouvelle fenêtre) d’analyse publiée par la banque Goldman Sachs en décembre, l’imposition de droits de douane à hauteur de 10% réduirait de 1% le PIB de la zone euro. Un manque à gagner difficilement envisageable pour l’UE, déjà confrontée à une économie au ralenti et dont la première économie, l’Allemagne, est en récession. Un potentiel conflit commercial aurait un « coût économique substantiel pour tout le monde, y compris les Etats-Unis », a pour sa part estimé le commissaire européen à l’Economie, Valdis Dombrovskis.

Source: www.francetvinfo.fr

Présidentielle en Côte d’Ivoire : un scrutin qui s’annonce aussi ouvert qu’incertain

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ANALYSE. À dix mois de la présidentielle, l’incertitude règne. Entre flou au sommet de l’État et rivalités internes dans l’opposition, le paysage politique reste fragmenté.

Moins d’un an avant l’élection présidentielle, l’incertitude électorale perdure auprès des Ivoiriens. Profitant du passage à la nouvelle année, l’actuel président Alassane Ouattara s’est tout de même essayé à un modeste exercice de clarification. Celui-ci avouait à ce titre ne pas avoir « encore pris de décision », avant de réitérer son souhait de « continuer de servir » son pays. Si la formule est délibérément suggestive, c’est que l’homme fort à la tête du pays depuis 2011 souhaite plus que jamais s’afficher en maître des horloges. « Pour démarrer une véritable campagne, il faut d’abord savoir qui est son adversaire », observe Netton Prince Tawa, enseignant-chercheur en sciences politiques à l’Université de Bouaké, au centre de la Côte d’Ivoire. En maintenant cette ambiguïté, du moins sur le plan officiel, le président entend limiter une fédération de l’opposition autour de sa personne.

Dans le camp présidentiel, une voie unique se dessine

D’ambiguïté, son camp politique semble en revanche n’en souffrir d’aucune manière. Auprès des cadres du parti au pouvoir, le RHDP, tous les commentaires convergent vers la figure d’Alassane Ouattara. Fin 2024, le ministre gouverneur du district autonome d’Abidjan, Cissé Ibrahima Bacongo, répondait en ces mots aux critiques concernant l’âge avancé du possible candidat : « Mais depuis quand l’âge est-il une maladie ? Il existe des personnes de 80 ans plus dynamiques […] que des jeunes de 20 ou 25 ans. Pour nous, il est évident qu’Alassane Ouattara demeure la personnalité capable de maintenir la Côte d’Ivoire sur la trajectoire de progrès et de stabilité […]. » Même son de cloche du côté d’Adama Bictogo, président de l’Assemblée nationale ivoirienne et un temps pressenti comme alternative potentielle en vue de 2025.

Tout récemment, la nomination de l’ancien Premier ministre Patrick Achi au poste de conseiller spécial auprès de la présidence a de nouveau interrogé l’opinion publique. À dix mois de l’échéance, rares sont ceux à voir en ce personnage autrefois éminent un dauphin crédible. « Après avoir été à la primature, être nommé conseiller spécial sonne comme une défaite. Garder Patrick Achi trop éloigné était synonyme de danger. Pour Alassane Ouattara, il n’est pas question de laisser nourrir quelques velléités présidentielles de la part d’anciens proches », analyse M. Wata. Force est de constater que ce soixantenaire issu des rangs de la majorité dispose de plusieurs atouts de taille, à commencer par sa longue expérience politique, une fine connaissance du monde des affaires ainsi que son identité chrétienne susceptible de parler à bon nombre d’électeurs.

La principale opposition au cœur de rivalités

Que se passe-t-il au PDCI, parti historique fondé au lendemain de l’indépendance ? Selon Tidjane Thiam, successeur de feu Henri Konan Bédié (décédé en 2023) élu il y a un peu plus d’un an à la tête de ce puissant appareil, sa candidature aurait dû s’imposer naturellement auprès des autres militants. Sauf qu’en interne, certains cadres ne semblent pas de cet avis. Tête de proue des dissensions, l’élu et homme d’affaires Jean-Louis Billon, qui depuis plusieurs mois conteste frontalement cette logique. Face à son ambition assumée de concourir à la présidentielle et une attitude « susceptible de nuire à la cohésion du parti », ce dernier devait faire l’objet d’un conseil de discipline initialement fixé au 15 janvier 2025. Mais coup de théâtre, l’audition fut contrainte d’être annulée à la dernière minute devant la menace de troubles à l’ordre public. Depuis ce désordre annoncé qui n’aura finalement pas eu lieu, les théories vont bon train : certains observateurs pointant du doigt le RHDP adverse, d’autres Jean-Louis Billon lui-même.

Quoi qu’il en soit, cette affaire dont se serait bien passé Tidjane Thiam relance le débat autour d’une primaire, aussi appelée « convention ». Quelle serait donc son utilité sans la participation de la principale voix discordante ? « Alors que le PDCI est aujourd’hui la seule alternative crédible au pouvoir en place, Thiam, malgré son statut de haut cadre qualifié, souffre d’un pécher originel : celui de refuser la compétition à l’intérieur de son parti ; ce qui n’était pas le cas de Bédié », renchérit l’universitaire Netton Prince Tawa. Habilement, Jean-Louis Billon oppose à son supérieur et adversaire la carte d’un processus démocratique qui pourrait à terme rallier davantage de partisans. Dans ce contexte, le conseil de discipline sera-t-il reconduit ? À la tête du PDCI, on affirme en tout cas qu’une convention se tiendra incessamment, sans en confirmer la date. Une situation de nature à retarder l’émergence d’une stratégie de campagne claire.

En parallèle de ces deux blocs évoluent quelques candidatures éparses, lorsque d’autres restent pour l’heure tout à fait hypothétiques. Parmi les candidats pouvant concourir de leur propre chef figurent deux personnages politiques intimement liés à l’ère Gbagbo. Simone Ehivet, ex-épouse du président déchu, croit fermement à une Côte d’Ivoire transformée et réconciliée avec son Mouvement des générations capables (MGC). L’ancien Premier ministre et successeur de Laurent Gbagbo à la tête du Front populaire ivoirien (FPI), Pascal Affi N’Guessan, continue quant à lui dans la droite ligne de ses précédentes candidatures. Celui qui en veut beaucoup à l’ancienne figure du chef mise sur une image d’un parti rénové.

De leur côté, Laurent Gbagbo, son ancien ministre de la Jeunesse Charles Blé Goudé et Guillaume Soro, indésirable en Côte d’Ivoire depuis 2019, souffrent d’une inéligibilité eu égard aux condamnations qui pèsent sur leur personne. Malgré la multiplication des effets de manche et autres déclarations de campagne, leur sort dépend presque exclusivement du pouvoir en place. « Le temps est une donnée capitale. Alassane Ouattara pourrait éventuellement autoriser une ou plusieurs de ces candidatures, mais en dernier ressort, de sorte à limiter la portée de leur campagne », conclut l’enseignant-chercheur Tawa.

Source: www.lepoint.fr

Burkina Faso : Compte rendu du Conseil des ministres du 15 janvier 2025

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 15 janvier 2025, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 11 H 34 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

𝐈. 𝐃𝐄𝐋𝐈𝐁𝐄𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒
𝐈.𝟏. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐃𝐄𝐅𝐄𝐍𝐒𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐀𝐍𝐂𝐈𝐄𝐍𝐒 𝐂𝐎𝐌𝐁𝐀𝐓𝐓𝐀𝐍𝐓𝐒

Le Conseil a adopté un décret portant renouvellement des membres du Tribunal militaire de Ouagadougou, au titre de l’année judiciaire 2024-2025.
Les membres du Tribunal militaire sont composés de juges professionnels civils et militaires ainsi que de juges assesseurs militaires. Chaque année judiciaire, il est procédé au renouvellement des membres de ce Tribunal.
L’adoption de ce décret permet le renouvellement des membres du Tribunal militaire de Ouagadougou afin d’assurer son fonctionnement, conformément à la loi n°24/94 ADP du 24 mai 1994 portant Code de justice militaire et ses modificatifs n°007/98/AN du 31 mars 1998 et n°44-2017/AN du 04 juillet 2017.
La liste de ces membres sera publiée dans le Journal Officiel du Burkina Faso.

𝐈.𝟐. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐂𝐎𝐍𝐎𝐌𝐈𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐅𝐈𝐍𝐀𝐍𝐂𝐄𝐒

Le Conseil a adopté quatre (04) rapports.
𝐋𝐞 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐫𝐚𝐩𝐩𝐨𝐫𝐭 est relatif à un projet de décret portant création de l’Institut des finances publiques du Burkina.

La création de l’Institut des finances publiques du Burkina découle d’une vision stratégique visant à renforcer les capacités professionnelles et académiques des cadres de l’administration économique et financière ainsi que des agents des secteurs public et privé. Cet institut résulte du regroupement de l’Ecole nationale des régies financières (ENAREF) et de l’Ecole nationale des douanes (END).Il ambitionne de devenir un pôle de référence en matière de formation et de conseil en finances publiques en collaboration avec certaines universités.
L’adoption de ce décret permet la création de l’Institut des finances publiques du Burkina en vue de répondre aux exigences croissantes en matière de gestion des finances publiques dans un contexte de globalisation et de digitalisation.

𝐋𝐞 𝐝𝐞𝐮𝐱𝐢è𝐦𝐞 𝐫𝐚𝐩𝐩𝐨𝐫𝐭 est relatif à un projet de décret portant approbation des statuts particuliers de l’Institut des finances publiques du Burkina.
L’adoption de ce décret permet à l’Institut des finances publiques du Burkina de se doter de textes réglementaires en vue d’accomplir ses missions, conformément au décret n°2014-613/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des établissements publics de l’Etat à caractère administratif.

𝐋𝐞 𝐭𝐫𝐨𝐢𝐬𝐢è𝐦𝐞 𝐫𝐚𝐩𝐩𝐨𝐫𝐭 est relatif à deux (02) projets de décret portant autorisation de prise de participation de l’Agence pour la promotion de l’entrepreneuriat communautaire (APEC) dans le capital social de l’usine de transformation de tomates de Tenkodogo et de la société BIELMERA MINING S.A.
Le projet de construction de l’usine de transformation de tomates à Tenkodogo vise à valoriser la production de tomate, à soutenir la balance commerciale à travers la limitation de l’importation du concentré de tomate et à renforcer le tissu industriel du Burkina Faso. Ce projet permettra de créer 67 emplois permanents et près de 5 000 emplois indirects. Le coût prévisionnel de la construction de cette usine clé en main est de 7 500 000 000 F CFA.

La prise de participation de l’APEC dans le capital social de cette usine de transformation de tomates est de 1 500 000 000 F CFA.
La société BIELMERA MINING S.A. est le nom du projet de l’usine d’exploitation semi-mécanisée d’or situé dans le village de Bielmera, commune de Midebdo, dans la région du Sud-Ouest. L’exploitation d’or par cette société contribuera entre autres, à l’amélioration de la balance commerciale du Burkina Faso, au développement de l’économie locale et à la création d’emplois. L’apport en capital pour la réalisation de ce projet est de 1 193 360 000 F CFA. La prise de participation de l’APEC dans le capital social de la société BIELMERA MINING S.A. est de 250 000 000 F CFA.

L’adoption de ces décrets permet les prises de participation de l’APEC dans le capital social de l’usine de transformation de tomates de Tenkodogo et de la société BIELMERA MINING S.A, conformément à l’arrêté n°2023-00577/MEFP/SG/DGTCP/DPE du 27 novembre 2023 portant modalités d’intervention de l’APEC en matière de prise de participation dans le capital social des sociétés créées ou en création.

𝐋𝐞 𝐪𝐮𝐚𝐭𝐫𝐢è𝐦𝐞 𝐫𝐚𝐩𝐩𝐨𝐫𝐭 est relatif à un projet de décret portant fixation du taux de l’indemnité de logement du personnel enseignant ou d’encadrement et des indemnités d’astreintes, de technicité et de logement du personnel de l’Etat issu des nouveaux emplois spécifiques du ministère en charge de l’éducation nationale.
Ce décret constitue une avancée majeure pour le Gouvernement qui honore la dette sociale issue du reclassement de ce personnel pour compter du 1er janvier 2023. Les indemnités seront servies progressivement sur quatre zones géographiques avec la priorité accordée aux zones à fort défi sécuritaire.

𝐋𝐚 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢è𝐫𝐞 𝐳𝐨𝐧𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐜𝐞𝐫𝐧𝐞 𝟏𝟗 𝐩𝐫𝐨𝐯𝐢𝐧𝐜𝐞𝐬 à savoir, le Bam, les Banwa, la Gnagna, le Gourma, la Komondjari, la Kompienga, la Kossi, le Koulpélogo, le Loroum, le Mouhoun, le Namentenga, le Nayala, l’Oudalan, le Sanmatenga, le Seno, le Soum, le Sourou, la Tapoa et le Yagha.
𝐋𝐚 𝐝𝐞𝐮𝐱𝐢è𝐦𝐞 𝐳𝐨𝐧𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐜𝐞𝐫𝐧𝐞 𝟎𝟕 𝐩𝐫𝐨𝐯𝐢𝐧𝐜𝐞𝐬 à savoir, les Balé, le Boulgou, la Comoé, le Kouritenga, le Passoré, le Yatenga et le Zondoma.
𝐋𝐚 𝐭𝐫𝐨𝐢𝐬𝐢è𝐦𝐞 𝐳𝐨𝐧𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐜𝐞𝐫𝐧𝐞 𝟏𝟓 𝐩𝐫𝐨𝐯𝐢𝐧𝐜𝐞𝐬 à savoir, le Bazèga, la Bougouriba, le Ganzourgou, le Ioba, le Kénédougou, le Kourwéogo, la Léraba, le Nahouri, le Noumbiel, l’Oubritenga, le Poni, la Sissili, le Tuy, le Ziro et le Zoundwéogo.

𝐋𝐚 𝐪𝐮𝐚𝐭𝐫𝐢è𝐦𝐞 𝐳𝐨𝐧𝐞 regroupe les provinces du Boulkiemdé, du Houet, du Kadiogo et du Sanguié.
L’incidence financière des charges nouvelles induites par ce décret sur le budget de l’Etat, exercice 2025 est estimée à 𝟑𝟏 𝟏𝟔𝟖 𝟓𝟖𝟕 𝟔𝟎𝟎 𝐅 𝐂𝐅𝐀.
L’adoption de ce décret permet de mettre à jour l’indemnité de logement du personnel enseignant ou d’encadrement et d’élargir les indemnités d’astreintes, de technicité et de logement au personnel de l’Etat issu des nouveaux emplois spécifiques du ministère en charge de l’Education nationale.

𝐈𝐈. 𝐂𝐎𝐌𝐌𝐔𝐍𝐈𝐂𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐎𝐑𝐀𝐋𝐄𝐒

𝐈𝐈.𝟏. Le ministre de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale assurant l’intérim du ministre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme a fait au Conseil une communication relative à la tenue d’une rencontre de travail du 12 au 14 janvier 2025 à N’Djamena entre les premiers responsables du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme du Burkina Faso et ceux du ministère des Affaires culturelles, du patrimoine historique, du tourisme et de l’artisanat de la République du Tchad, pays invité d’honneur de la 29e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO).

Au cours de son séjour, la délégation burkinabè a transmis l’invitation officielle du Président du Faso à son homologue du Tchad, pour sa participation à la cérémonie de clôture du FESPACO. Elle a également échangé avec les plus hautes autorités tchadiennes sur les termes de la charte du pays invité d’honneur.
La 29e édition du FESPACO est prévue du 22 février au 1er mars 2025, sous le thème « Cinémas d’Afrique et identités culturelles ».

𝐈𝐈.𝟐. Le ministre de l’Urbanisme et de l’habitat a fait au Conseil une communication relative à la tenue du 17 au 21 février 2025 à Ouagadougou des 72 heures de l’urbaniste.
Placées sous le thème « Développement urbain durable en Afrique : Rôle de l’urbaniste en temps de crise », ces 72 heures de l’urbaniste visent entre autres, à renforcer les capacités professionnelles des urbanistes et à promouvoir les meilleures pratiques en lien avec les Ordres des architectes, des ingénieurs en génie civil et des géomètres experts agréés du Burkina.
Les 72 heures de l’urbaniste seront essentiellement marquées par des conférences et présentations sur les enjeux climatiques, des expositions de projets et de technologies exemplaires en matière d’aménagement urbain durable et écoénergétiques.

𝐈𝐈𝐈. 𝐍𝐎𝐌𝐈𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒
𝐈𝐈𝐈.𝟏. 𝐍𝐎𝐌𝐈𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐃𝐀𝐍𝐒 𝐋𝐄𝐒 𝐅𝐎𝐍𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐈𝐍𝐃𝐈𝐕𝐈𝐃𝐔𝐄𝐋𝐋𝐄𝐒
𝐀. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐆𝐑𝐈𝐂𝐔𝐋𝐓𝐔𝐑𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐑𝐄𝐒𝐒𝐎𝐔𝐑𝐂𝐄𝐒 𝐀𝐍𝐈𝐌𝐀𝐋𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐇𝐀𝐋𝐈𝐄𝐔𝐓𝐈𝐐𝐔𝐄𝐒

 Monsieur Bassolo Cyrille BAKI, Mle 322 630 C, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur du développement de l’irrigation ;
 Monsieur Thomas YAMEOGO, Mle 226 278 N, Conseiller en gestion des ressources humaines et management des administrations, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur des ressources humaines du Bureau national des sols (BUNASOLS) ;
 Monsieur Jean Marie OUEDRAOGO, Mle 104 674 Z, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur de l’administration et des finances du Bureau national des sols.

𝐁. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐂𝐎𝐍𝐎𝐌𝐈𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐅𝐈𝐍𝐀𝐍𝐂𝐄𝐒

 Monsieur Moumouni Amadé SORO, Mle 208 006 Y, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur du Guichet unique du foncier 2 de Ouagadougou ;
 Monsieur Martin Ladolo ZALA, Mle 112 453 M, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Comptable principal des matières du ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des relations avec les institutions.

𝐂. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐒𝐄𝐂𝐔𝐑𝐈𝐓𝐄

 Monsieur Dramane Franck Elvis COMPAORE, Mle 57 713 E, Inspecteur général de police, catégorie 1, 4e classe, 5e échelon, est nommé Directeur général de la coopération internationale ;
 Monsieur Dramane OUATTARA, Mle 227 584 T, Commissaire de police, catégorie 1, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur de l’administration et du suivi des programmes ;

 Monsieur Karim BARRO, Mle 212 397 V, Administrateur civil, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur de la coordination des projets et programmes et du partenariat ;
 Monsieur Charles KIEMTORE, Mle 111 468 V, Commissaire de police, catégorie 1, 2e classe, 2e échelon, est nommé Directeur des statistiques sectorielles et de l’évaluation ;
 Monsieur Tinkouma André ZONGO, Mle 119 418 G, Commissaire principal de police, 2e classe, 3e échelon, est nommé Directeur de la prospective, de la planification et du suivi-évaluation.

𝐃. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐀𝐅𝐅𝐀𝐈𝐑𝐄𝐒 𝐄𝐓𝐑𝐀𝐍𝐆𝐄𝐑𝐄𝐒, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐂𝐎𝐎𝐏𝐄𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐑𝐄𝐆𝐈𝐎𝐍𝐀𝐋𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐁𝐔𝐑𝐊𝐈𝐍𝐀𝐁𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐗𝐓𝐄𝐑𝐈𝐄𝐔𝐑

 Monsieur Moussa LOUE, Mle 118 854 E, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Ambassadeur, Expert au Bureau d’analyses stratégiques ;
 Monsieur Wendyam Abdel Rachid SAWADOGO, Officier, est nommé Attaché de défense à l’Ambassade du Burkina Faso au Royaume du Maroc.

𝐄. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐅𝐎𝐍𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐏𝐔𝐁𝐋𝐈𝐐𝐔𝐄, 𝐃𝐔 𝐓𝐑𝐀𝐕𝐀𝐈𝐋 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐏𝐑𝐎𝐓𝐄𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐒𝐎𝐂𝐈𝐀𝐋𝐄

 Monsieur Wendpagnangdé Roland SAWADOGO, Mle 57 928 K, Inspecteur du travail, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Conseiller technique ;
 Monsieur Oumarou SAWADOGO, Mle 105 251 H, Inspecteur du travail, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur général de la protection sociale ;
 Madame Bankpal Songtaa Stella Sylviane ZOUNGRANA/SOME, Mle 91 859 S, Inspecteur du travail, 1ère classe, 9e échelon, est nommée Directrice générale du travail.

𝐅. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐂𝐎𝐌𝐌𝐔𝐍𝐈𝐂𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐂𝐔𝐋𝐓𝐔𝐑𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐀𝐑𝐓𝐒 𝐄𝐓 𝐃𝐔 𝐓𝐎𝐔𝐑𝐈𝐒𝐌𝐄

 Monsieur Sulaïman KAGONE, Mle 116 899 H, Conseiller des affaires culturelles, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur général de l’Agence nationale du tourisme « Faso tourisme » ;
 Monsieur Alban KINI, Mle 109 987 Y, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Secrétaire général de l’Agence d’information du Burkina (AIB) ;
 Madame Christine BATIONO/NABALOUM, Mle 250 571 Y, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 3e échelon, est nommée Directrice du développement des médias ;

 Monsieur Adama SAVADOGO, Mle 272 993 N, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur des évènementiels et de la publicité ;
 Monsieur Jean Noël GYENGANI, Mle 359 020 B, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe,3e échelon, est nommé Directeur de la communication pour le développement ;
 Monsieur Bély Hermann Abdoul-Karim NIANGAO, Mle 216 684 N, Conseiller en gestion du patrimoine culturel, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur du patrimoine culturel ;
 Monsieur Wendpagnagde Evariste KABORE, Mle 216 769 H, Conseiller en gestion du patrimoine culturel, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur de la bibliothèque nationale du Burkina ;

 Madame Noëlie CONGO/SALOUKA, Mle 216 714 W, Conseiller des affaires culturelles, 1ère classe, 4e échelon, est nommée Directrice des arts et des industries culturelles ;
 Madame Rita Diane Wendbala SANWIDI, Mle 104 111 G, Administrateur du cinéma et de l’audiovisuel, 1ère classe, 9e échelon, est nommée Directrice du Conservatoire national des arts et des métiers de la culture (CNAMC) ;

 Monsieur Hamado OUEDRAOGO, Mle 200 485 X, Conseiller des services touristiques et hôteliers, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur de l’Observatoire national du tourisme ;
 Monsieur Kadré SAWADOGO, Mle 200 487 F, Administrateur des services touristiques, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur du développement de l’industrie touristique ;
 Monsieur Kouilga Valentin KOMBASSERE, Mle 246 736 E, Administrateur des services touristiques, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur de l’aménagement touristique et du soutien au développement des initiatives locales ;

 Monsieur Mamoudou OUEDRAOGO, Mle 238 127 C, Administrateur des services touristiques, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur des affaires juridiques et du contentieux ;
 Monsieur Boukari TAO, Mle 216 788 D, Administrateur des services touristiques, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Chargé d’études ;
 Monsieur Gouinkouni Bernard SABA, Mle 216 713 G, Conseiller des affaires culturelles, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur régional de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme du Sahel.

𝐆. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐉𝐔𝐒𝐓𝐈𝐂𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐃𝐑𝐎𝐈𝐓𝐒 𝐇𝐔𝐌𝐀𝐈𝐍𝐒, 𝐂𝐇𝐀𝐑𝐆𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐑𝐄𝐋𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐀𝐕𝐄𝐂 𝐋𝐄𝐒 𝐈𝐍𝐒𝐓𝐈𝐓𝐔𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒

 Monsieur Amadé SAVADOGO, Mle 245 191 K, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Personne responsable des marchés du Secrétariat permanent du Conseil supérieur de la magistrature (CSM).

𝐇. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐒𝐀𝐍𝐓𝐄

 Monsieur Joël Arthur KIENDREBEOGO, Mle 254 802 A, Maître-assistant hospitalo-universitaire en santé publique, catégorie P3, grade initial, 1er échelon, est nommé Secrétaire général ;
 Madame Myriam OUEDRAOGO, Mle 20 07 (Mle ex-Médiateur du Faso), Juriste, catégorie 1, 16e échelon, est nommée Chargé de mission ;
 Monsieur Gueswendé Isaac OUEDRAOGO, Mle 96 909 R, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Directeur de la gestion des finances.

𝐈. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐈𝐍𝐅𝐑𝐀𝐒𝐓𝐑𝐔𝐂𝐓𝐔𝐑𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐃𝐔 𝐃𝐄𝐒𝐄𝐍𝐂𝐋𝐀𝐕𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓

 Monsieur Jean Wenceslas Téwendé KYELEM, Mle 216 126 B, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Secrétaire général.

𝐉. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐒𝐏𝐎𝐑𝐓𝐒, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐉𝐄𝐔𝐍𝐄𝐒𝐒𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐌𝐏𝐋𝐎𝐈

 Monsieur Marc Siefriba HEMA, Mle 75 397 U, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 13e échelon, est nommé Directeur général de Burkina Yin-Wisgr Meta (BYM).

𝐈𝐈𝐈.𝟐. 𝐍𝐎𝐌𝐈𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐃𝐀𝐍𝐒 𝐋𝐄𝐒 𝐂𝐎𝐍𝐒𝐄𝐈𝐋𝐒 𝐃’𝐀𝐃𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :
 de la Caisse d’assurance maladie des armées (CAMA) au titre du ministère de la Défense et des anciens combattants ;
 de la Caisse autonome de retraite des fonctionnaires (CARFO) au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale ;
 du Fonds de développement culturel et touristique (FDCT) et du Centre régional pour les arts vivants en Afrique (CERAV/Afrique) au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme ;
 de l’Université Nazi BONI (UNB) au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation.

𝐀. 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐃𝐄𝐅𝐄𝐍𝐒𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐀𝐍𝐂𝐈𝐄𝐍𝐒 𝐂𝐎𝐌𝐁𝐀𝐓𝐓𝐀𝐍𝐓𝐒

Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de la Caisse d’assurance maladie des armées (CAMA) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de la Santé :
 Monsieur Joël Arthur KIENDREBEOGO, Mle 254 802 A, Maître-assistant hospitalo-universitaire en santé publique, en remplacement de Monsieur Sidbéwendé Pierre YAMEOGO.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES ASSUJETTIS DE LA CAISSE D’ASSURANCE MALADIE DES ARMEES
Au titre de la Gendarmerie nationale :
 Monsieur Lassané KABORE, Sous-officier, en remplacement de Monsieur Boureima GUIRO.

𝐁. 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐅𝐎𝐍𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐏𝐔𝐁𝐋𝐈𝐐𝐔𝐄, 𝐃𝐔 𝐓𝐑𝐀𝐕𝐀𝐈𝐋 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐏𝐑𝐎𝐓𝐄𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐒𝐎𝐂𝐈𝐀𝐋𝐄

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Xavier SOURWEMA, Mle 202 750 N, Conseiller en gestion des ressources humaines, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Administration territoriale et de la mobilité au Conseil d’administration de la Caisse autonome de retraite des fonctionnaires (CARFO) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Madame Jeanne W. OUEDRAOGO.

𝐂. 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐂𝐎𝐌𝐌𝐔𝐍𝐈𝐂𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐂𝐔𝐋𝐓𝐔𝐑𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐀𝐑𝐓𝐒 𝐄𝐓 𝐃𝐔 𝐓𝐎𝐔𝐑𝐈𝐒𝐌𝐄

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret nomme Monsieur Marcel Bawindson KEBRE, Mle 112 619 H, Enseignant-chercheur, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques au Conseil d’administration du Fonds de développement culturel et touristique (FDCT) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Madame Maimouna SAWADOGO.
Le second décret nomme Monsieur Bazomboè Yikiréga BAZIE, Mle 382 260 R, Conseiller des affaires culturelles, Administrateur représentant le personnel au Conseil d’administration du Centre régional pour les arts vivants en Afrique (CERAV/Afrique) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Boukary SAWADOGO.

𝐃. 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐍𝐒𝐄𝐈𝐆𝐍𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓 𝐒𝐔𝐏𝐄𝐑𝐈𝐄𝐔𝐑, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐑𝐄𝐂𝐇𝐄𝐑𝐂𝐇𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐈𝐍𝐍𝐎𝐕𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Université Nazi BONI (UNB) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques :
 Monsieur Pegdwindé Justin KOURAOGO, Mle 334 030 N, Enseignant-chercheur.
Au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques :
 Monsieur Siaka YE, Mle 91 345 N, Ingénieur d’agriculture, en remplacement de Monsieur Yassia KINDO.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DU BURKINA FASO (CCI-BF)

 Monsieur François DRABO, Mle 23 18 968 N, Economiste, en remplacement de Monsieur Fousséni KONE.
Le second décret renouvelle le mandat de Monsieur Seydou OUATTARA, Mle 215 303 M, Enseignant-chercheur, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques au Conseil d’administration de l’Université Nazi BONI (UNB) pour une dernière période de trois (03) ans.

Le Porte-parole du Gouvernement, le Ministre de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale assurant l’intérim
Mathias TRAORE
Officier de l’Ordre de l’Etalon

Incendies à Los Angeles : le bilan s’élève à 25 morts

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La situation est toujours critique à Los Angeles. Des vents chauds et violents ont continué de souffler et d’attiser les flammes dans la nuit de mardi à mercredi.

Au moins 25 personnes ont été tuées et des milliers d’habitations, dans les incendies qui ravagent la Californie. Plus de 12 000 habitations, bâtiments et véhicules ont été détruits ou endommagés, et des quartiers entiers rasés. Près de 88 000 personnes sont toujours déplacées, selon le nouveau bilan.

Des vents chauds et violents ont continué de souffler et d’attiser les flammes dans la nuit de mardi à mercredi. Une dernière série de conditions météorologiques dangereuses liées aux incendies était prévue pour la région mercredi, avec un rare avertissement de « situation particulièrement dangereuse ».

Grâce à des vents plus faibles, les pompiers avaient pourtant bénéficié d’un répit mardi, ce qui leur a permis d’avancer dans la lutte contre les deux gigantesques incendies de la région de Los Angeles et d’éteindre rapidement plusieurs nouveaux incendies.

L’incendie d’Eaton, qui brûle juste au nord de Los Angeles, et l’incendie de Palisades, qui a détruit une grande partie du quartier balnéaire de Pacific Palisades, se sont déclarés le 7 janvier dans des conditions similaires à celles attendues mercredi. Les vents violents de la semaine dernière ont alimenté les flammes à une vitesse remarquable et ont transporté les braises enflammées parfois à des kilomètres de distance.

Selon le service météorologique dans un message publié mardi en fin de journée, les américains ne sont pas encore sortis d’affaire. Les vents auraient atteint une intensité inédite depuis 2011, avec des rafales soufflant jusqu’à 160 km/h la semaine passée.

Plus de 77 000 foyers étaient privés d’électricité, les services publics ayant coupé le courant pour éviter que leurs lignes ne déclenchent de nouveaux incendies.

Source: https://fr.euronews.com/

«Ça commence à faire beaucoup» : un mois après le cyclone, Mayotte encaisse la tempête

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Un mois après le passage du cyclone Chido, Mayotte a de nouveau été éprouvée. La tempête Dikeledi a provoqué d’importantes inondations le 13 janvier, aggravées par les dégâts engendrés par Chido.

Kamal n’avait encore jamais vu ça. Le 12 janvier, alors que la tempête tropicale Dikeledi soufflait sur Mayotte, les rivières ont commencé à sortir de leur lit, notamment dans le sud de l’île. « Le niveau est monté très vite », indique l’habitant de la commune de Chirongui. Le lendemain, alors que l’alerte rouge cyclonique pesait encore sur le département, il est allé voir la maison de sa mère, située au bord d’une des rivières du village. Protégée par une barrière en tôles, seule la cour s’est remplie. Tous n’ont pas eu la même chance. « On a dû évacuer plusieurs maisons. À l’intérieur, l’eau arrivait aux genoux. À l’extérieur, on avait de l’eau quasiment jusqu’aux hanches », relate Mafana, un autre habitant.

Un constat corroboré par Dahilou Laoumi, directeur adjoint de la sécurité pour la commune. « Il y avait 30 cm d’eau dans certaines maisons », indique-t-il, ajoutant que les pompiers ont dû libérer plusieurs personnes prises au piège dans leur voiture. Pour l’heure, l’agent municipal n’a pas connaissance de victimes.

Aïcha, qui vit à Tsimkoura, un autre village de la commune, nettoie sa maison, où l’eau boueuse s’est invitée. « Heureusement, on n’a pas eu beaucoup d’affaires abîmées », raconte-t-elle, épuisée de devoir à nouveau tout remettre en état, un mois après le passage de Chido. Le cyclone a fait au moins 39 morts et plus de 5 000 blessés.

Sur les trottoirs de Chirongui, les tapis détrempés qui ont rejoint les débris du cyclone dévastateur témoignent du grand ménage qui a eu lieu dans plusieurs habitations. Un nettoyage qui se fait aussi dans les rivières, désormais obstruées par la végétation arrachée par le cyclone Chido en décembre.

« Tous les déchets verts n’avaient pas encore été ramassés », indique une femme qui, comme d’autres, a bravé l’alerte rouge — levée le 13 janvier à 15 heures — pour désencombrer un des cours d’eau, craignant qu’il déborde à nouveau avec les pluies annoncées. « On est obligés d’être dehors pour évacuer les caniveaux et déboucher les rivières. Vu ce qu’il s’est passé [avec la tempête Dikeledi], on a peur que le village soit encore inondé », justifie Mafana.

La perte des arbres aggrave la pluie

Si l’île a l’habitude de subir de fortes précipitations en saison des pluies, les arbres détruits par Chido n’ont pas permis à la terre d’absorber les dizaines de millimètres d’eau tombés sur un laps de temps court. Météo-France a par exemple constaté 119 mm de précipitations en 3 heures dans une autre commune du sud, Bandrélé.

« Les arbres, avec leurs branches et leurs feuilles, freinent les fortes pluies qui arrivent alors sur le sol avec moins de violence. Avant de couler, une partie de l’eau a ainsi le temps de s’infiltrer grâce au réseau racinaire », explique Michel Charpentier, président de l’association environnementale locale Les Naturalistes.

Sans ce couvert végétal, les précipitations n’ont pas le temps d’être absorbées et l’eau glisse directement sur le sol. À cela, se sont ajoutés les débris du cyclone précédent qui, en bouchant les rivières et les caniveaux, ont permis à l’eau de monter et de stagner dans le village.

« Ça commence à faire beaucoup »

Les arbres endommagés ont également laissé la terre glisser sur le bord de la route. Sur celle reliant M’zouazia à M’bouanatsa, deux villages de la pointe sud de l’île, on croise pompiers et gendarmes retirant de la boue à l’aide de pelles. Sur l’axe traversant la forêt de Dapani, des engins de la direction de l’environnement, de l’aménagement, du logement et de la mer (Dealm) déblayent le passage.

Le village de M’bouini, où conduit cette voie, a aussi vu sa rivière déborder. L’occupante d’une maison située directement en face en a fait les frais. Elle venait de finir de nettoyer les débris de Chido. Faute d’eau au robinet, elle a dû faire le ménage avec de l’eau de pluie qu’elle avait récupéré la veille sur son toit. « Ça commence à faire beaucoup. »

Source: www.reporterre.net