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La série: »Diasporas » de l’Association France Fraternités

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Merci à l’Association France Fraternités qui lutte contre les discriminations (au travail, envers les migrants…etc)

Ensemble nous irons toujours plus loin!

Veuillez suivre les liens sur La série: »Diasporas » de l »Association France Fraternités

Site web: https//france-fraternités.org

Compte rendu du Conseil des ministres du 18 juin 2025

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 18 juin 2025, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 12 H 52 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations, mis fin à une fonction et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS
I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA MOBILITE

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.
Le premier rapport est relatif au projet de mise en œuvre du Système intégré de gestion automatisée des titres de transport (SIGATT) au profit de la Direction générale des transports terrestres et maritimes (DGTTM).
Ce projet s’inscrit dans le cadre des projets spécifiques du ministère de l’Administration territoriale et de la mobilité.

La DGTTM dans le but d’améliorer ses services de délivrance de documents et titres de transport, a entrepris des réformes et actions urgentes pour doter le secteur des transports de services ultra modernes dans la production des documents au profit de ses usagers. Grâce à ces réformes, des innovations permettront la confection diligente des titres de transport qui se fera désormais à temps plein et la fourniture de services aux usagers à travers une plateforme numérique.
Le Conseil a marqué son accord pour la réalisation du projet SIGATT pour un montant de trente-deux milliards deux cent soixante-treize millions cent cinquante-huit mille trois cent soixante-six (32 273 158 366) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de soixante (60) mois.

Le financement est assuré par le budget de l’Etat.
Le second rapport est relatif à un projet de décret portant approbation des statuts particuliers de la Société des Aéroports du Faso (SAFA).
L’adoption de ce décret permet à la Société des Aéroports du Faso de disposer de textes règlementaires en vue d’accomplir efficacement ses missions, conformément au décret n°2000-189/PRES/PM/MCIA du 17 mai 2000 portant statut général des Sociétés d’Etat.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.
Le premier rapport est relatif à une demande d’autorisation pour la passation et l’exécution de marchés publics dans le cadre des projets spécifiques de l’année 2025.
La réalisation de ces projets spécifiques permettra de renforcer les capacités de l’administration publique et d’améliorer ses prestations au profit des usagers-clients.

Les projets retenus concernent :
 la construction d’un (01) magasin au profit de la Coordination nationale de lutte contre la fraude (CNLF) pour un montant de cent quarante-cinq millions (145 000 000) F CFA TTC ;
 le projet smart douane « SOLUTION DOUANIERE INTELLIGENTE » pour un montant de trois milliards trois cent treize millions (3 313 000 000) F CFA TTC ;
 l’acquisition de dix-sept (17) scanners portatifs pour le renforcement des contrôles douaniers non intrusifs au niveau des zones aéroportuaires, des brigades mobiles et des postes frontaliers pour un montant d’un milliard cent trente millions (1 130 000 000) F CFA TTC ;

 l’acquisition d’effets d’habillement au profit de la douane pour un montant de cent cinquante millions (150 000 000) F CFA TTC ;
 les travaux de cloisonnement et d’ouverture de guichets de salles Espaces courses en directe (ECD) au profit de la Loterie nationale burkinabè (LONAB) pour un montant de cinquante-neuf millions (59 000 000) F CFA TTC ;
 les travaux de câblage électrique, réseau et télé pour les salles Espaces courses en directe (ECD) au profit de la Loterie nationale burkinabè (LONAB) pour un montant prévisionnel de cent huit millions (108 000 000) F CFA TTC ;

 les travaux de construction des bureaux de la Direction provinciale des impôts (DPI) du Gourma pour un montant de sept cent millions (700 000 000) F CFA TTC ;
 le suivi-contrôle des travaux de construction des bureaux de la Direction provinciale des impôts (DPI) du Gourma pour un montant de vingt-cinq millions (25 000 000) F CFA TTC ;
 l’acquisition de véhicules thermiques à quatre (04) roues au profit du Parc automobile de l’Etat pour un montant de cinq cent trente-deux millions cinq cents mille (532 500 000) F CFA TTC ;

 le dépôt et pose des appareils accessoires sanitaires y compris toute sujétion et approvisionnement en eau potable dans les bâtiments de l’hôtel administratif du Centre pour un montant de cent vingt-quatre millions sept cent quatre-vingt-dix-sept mille neuf cent quatre-vingt-six (124 797 986) F CFA TTC ;
 la construction de la Direction régionale de l’économie et de la planification (DREP) du Centre-Ouest pour un montant de trois cent cinquante millions (350 000 000) F CFA TTC ;
 l’acquisition et l’installation d’un groupe électrogène de 700 kVA pour l’immeuble R+11 au profit de la Direction générale des affaires immobilières de l’Etat (DGAIE) pour un montant de cent quinze millions (115 000 000) F CFA TTC ;

 l’acquisition de véhicules à quatre (04) roues au profit des régies de recettes pour un montant de six cent trente-quatre millions (634 000 000) F CFA TTC.
Le montant total des prestations s’élève à sept milliards trois cent quatre-vingt-six millions deux cent quatre-vingt-dix-sept mille neuf cent quatre-vingt-six (7 386 297 986) F CFA TTC.
Le financement est assuré par le budget de l’Etat, exercice 2025.
Le second rapport est relatif à un projet de décret portant nomination d’un Inspecteur divisionnaire des douanes.
L’adoption de ce décret permet la nomination de Monsieur Yves KAFANDO, Mle 201 107 J, Inspecteur divisionnaire des douanes, conformément au décret n°2019-1123/PRES/PM/MINEFID du 15 novembre 2019 portant modalités de promotion en grade du personnel du cadre paramilitaire des douanes.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE

Le Conseil a adopté un décret portant création d’une Brigade civique pour l’ordre et la discipline dénommée « Brigade Laaɓal ».
« Laaɓal » en langue fulfuldé signifie « droiture, honnêteté, irréprochable ».
La création de la Brigade Laaɓal vise la restauration de l’autorité de l’Etat et des valeurs civiques et morales. Il s’agit d’une unité opérationnelle destinée à faire face à la montée préoccupante des actes d’incivisme et au délitement des valeurs morales. La Brigade Laaɓal travaillera au renforcement du civisme et de la citoyenneté.
Les domaines d’intervention de la Brigade Laaɓal sont entre autres, l’ordre public, la tranquillité publique, la salubrité et l’hygiène publique, la discipline dans les espaces publics, le respect des symboles nationaux et de l’autorité de l’Etat ainsi que la sécurité routière.
L’adoption de ce décret permet la création de la Brigade civique pour l’ordre et la discipline dénommée « Brigade Laaɓal », conformément à la loi n°032-2003/AN du 14 mai 2003 relative à la sécurité intérieure.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté un décret portant modalités d’évaluation de la performance des structures de l’Administration publique.
Ce décret est une relecture du décret n°2017-0625/PRES/PM/MFPTPS du 18 juillet 2017 portant modalités d’évaluation de la performance des structures de l’Administration publique. Cette relecture vise à corriger les insuffisances constatées dans ledit décret notamment celles relatives au calcul de l’efficience, à la détermination de la performance globale, aux organes d’évaluation et au délai de transmission des rapports.
Ce décret comporte plusieurs innovations. Il s’agit entre autres :

 de la proposition d’une nouvelle formule pour le calcul de « l’efficience » ;
 du réaménagement des indicateurs du critère « gouvernance » et la définition du contenu de chaque indicateur pour apporter davantage de précisions et de clarté ;
 de la révision des coefficients de pondération des critères pour le calcul de la performance globale de la structure de premier niveau ;

 de la proposition d’une grille unique d’appréciation de la performance globale, de l’efficacité, de l’efficience, de la gouvernance et de l’impact de la structure publique.
L’adoption de ce décret permet à l’Administration publique de se doter d’un nouveau dispositif d’évaluation des performances en vue de contribuer à l’amélioration continue du fonctionnement et de la productivité de ses structures.

I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT

Le Conseil a adopté un décret portant création de la Société des Aéroports du Faso (SAFA).
La Société des Aéroports du Faso, Société d’Etat, est désormais la structure unique de gestion et de développement des aéroports du pays. Elle reprend les attributions de la Maîtrise d’ouvrage de l’Aéroport de Donsin (MOAD), de la Régie administrative chargée de la gestion de l’assistance en escale (RACGAE) et de la Délégation aux activités aéronautiques nationales (DAAN).
La Société des Aéroports du Faso est entre autres, chargée :
 d’assurer l’exploitation et la gestion des aéroports du Burkina Faso dans le respect des normes de sécurité, de sûreté et de qualité de services ;

 d’assurer la maintenance et la modernisation des infrastructures aéroportuaires, notamment des pistes, des terminaux, des parkings et des équipements associés ;
 de promouvoir une politique de développement durable des aéroports ;
 d’assurer la construction des infrastructures aéronautiques ;
 de promouvoir l’attractivité des aéroports.
L’adoption de ce décret permet la création de la Société des Aéroports du Faso, conformément au décret n°2000-189/PRES/PM/MCIA du 17 mai 2000 portant statut général des Sociétés d’Etat.

I.6. AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME ET DE L’HABITAT

Le Conseil a adopté un décret portant relocalisation des acquéreurs des parcelles à usage d’habitation du relais-cité de Saponé et mise à disposition du site au ministère en charge de la Défense.
L’opération relais-cité de Saponé lancée en 2013, a dégagé environ 4 000 parcelles d’habitation pour l’indemnisation des propriétaires terriens et pour la cession par tirage au sort.
A ce jour, aucun des 2 300 acquéreurs de parcelles à usage d’habitation n’a pu jouir de sa parcelle. En effet, les crises au sein du Conseil municipal, la mésentente entre les responsables coutumiers et la suspension des opérations de lotissement n’ont pas permis d’aller au bout du recensement qui devait permettre de purger les droits des propriétaires terriens.

Malgré la disposition des services techniques à accompagner le processus d’indemnisation des propriétaires terriens à travers la prise en compte de leurs doléances, l’accès aux parcelles du relais-cité de Saponé n’est toujours pas possible.
Face à cette situation, l’Etat a mobilisé et aménagé un site dans la Commune de Komsilga, à proximité du relais-cité de Komsilga pour la relocalisation des acquéreurs des parcelles à usage d’habitation du relais-cité de Saponé.
Le site du relais-cité de Saponé sera quant à lui, mis à la disposition du ministère en charge de la Défense.
L’adoption de ce décret permet aux acquéreurs des parcelles à usage d’habitation du relais-cité de Saponé de bénéficier de parcelles à Komsilga.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques a fait au Conseil une communication relative aux résultats de la campagne agricole sèche 2024-2025.
Grâce à une bonne pluviométrie au cours de la saison des pluies 2024, les principaux barrages et retenues d’eau du Burkina Faso affichaient au 30 septembre 2024, un taux moyen de remplissage de 113,60% contre 97,94 % en 2023.

Dans le cadre des actions de mécanisation agricole soutenues par l’Etat, 238,8 ha de périmètres maraîchers ont été aménagés sur l’ensemble du territoire national ainsi que 3 154,5 ha labourés hors aménagement.
Un appui de 7 042 tonnes d’engrais NPK, de 3 334 tonnes d’urée et de 1 000 tonnes de fumures organiques ont été mis à la disposition des producteurs à prix subventionnés.
Pour ce qui concerne les semences, ce sont 843,7 tonnes de semences de variétés améliorées qui ont été octroyées aux producteurs.

Par ailleurs, des cultures dites spécifiques ont été introduites lors de cette campagne agricole sèche. Ce sont 81 250 pieds de cacaoyers et 82 000 pieds de bananiers plantains qui ont été mis en terre par le Conseil burkinabè des filières agro pastorales et halieutiques.
La production maraîchère de la campagne sèche 2024-2025, toutes spéculations confondues, est estimée à 1 284 791 tonnes. Cette production est en hausse de 8,1% par rapport à la campagne sèche 2023-2024.
La production céréalière pour le compte de cette campagne sèche est estimée à 52 519 tonnes et est en hausse de 31,8% par rapport à 2023-2024.

La production des racines et tubercules est estimée à 59 971 tonnes, en hausse de 246,4% par rapport à la campagne 2023-2024.
Pour accroître la production de campagne sèche, une réforme a été engagée en vue d’une meilleure gestion des ouvrages hydroagricoles. Elle concerne le maintien et l’entretien des ouvrages hydroagricoles, la gestion de l’eau, la discipline et l’organisation des exploitants ainsi que la constitution d’un fonds pour la réhabilitation des ouvrages.

II.2. Le ministre de la Justice et des Droits humains, chargé des relations avec les institutions, Garde des Sceaux a fait au Conseil une communication relative à la participation du Burkina Faso à la première réunion des ministres chargés de la Justice et des Droits de l’Homme de la Confédération des Etats du Sahel (AES), tenue du 27 au 30 mai 2025 à Bamako au Mali.
A l’issue de la rencontre de Bamako, les ministres chargés de la Justice et des Droits de l’Homme de la Confédération des Etats du Sahel ont entre autres, décidé :

 de la création d’instances juridictionnelles et arbitrales communes pour traiter les contentieux du Traité de l’AES et les crimes graves (terrorisme, crimes contre l’humanité, violations des Droits de l’Homme) ;
 de l’harmonisation des législations pénales, notamment sur le terrorisme et la criminalité transnationale ;
 de la signature d’accords tripartites sur l’entraide judiciaire, l’extradition et le transfèrement de détenus ;
 du renforcement de la sécurité et de la lutte contre la radicalisation en prison ;
 de la construction d’une prison de haute sécurité en adéquation avec l’intérêt manifesté de créer des instances juridictionnelles confédérales.

La réunion des ministres chargés de la Justice et des Droits de l’Homme de la Confédération des Etats du Sahel s’inscrit dans le cadre du renforcement des systèmes judiciaires de l’AES afin de mieux faire face aux enjeux et défis actuels et futurs, notamment la lutte contre la corruption, le terrorisme et son financement, le blanchiment de capitaux, la drogue, la traite des personnes et le trafic illicite de migrants, la cybercriminalité ainsi que les autres formes de criminalité transnationale organisée
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II.3. Le ministre de la Santé a fait au Conseil plusieurs communications parmi lesquelles :
 une communication relative à la campagne nationale de distribution universelle de Moustiquaires imprégnées d’insecticides à longue durée d’action (MILDA) au Burkina Faso, du 19 juin au 20 juillet 2025.
Au cours de cette campagne, 15 155 950 moustiquaires imprégnées seront distribuées.
Pour cette année 2025, la campagne MILDA sera digitalisée jusqu’au niveau communautaire dans les régions des Hauts-Bassins, du Centre, du Centre-Ouest, du Centre-Sud et du Plateau-Central.
L’objectif général de cette campagne est d’atteindre un taux d’utilisation des MILDA de 80% par la population du Burkina Faso d’ici à fin 2025.

 une communication relative à la campagne de chimioprévention du paludisme saisonnier plus (CPS+) 2025.
La campagne CPS+ 2025 est organisée sur toute l’étendue du territoire et va concerner 5 089 768 enfants âgés de 3 à 59 mois.
Cette intervention consiste en l’administration intermittente de protocoles thérapeutiques complets d’antipaludiques afin de prévenir le paludisme, en conservant des taux sanguins thérapeutiques, pendant la période où le risque de transmission est élevé.

Le calendrier de passage se présente comme suit :
 premier passage (P0) : 26 au 29 juin 2025 ;
 deuxième passage (P1) : 24 au 27 juillet 2025 ;
 troisième passage (P2) : 21 au 24 août 2025 ;
 quatrième passage (P3) : 18 au 21 septembre 2025 ;
 cinquième passage (P4) : 16 au 19 octobre 2025.
L’objectif de la chimioprévention du paludisme saisonnier plus est de réduire l’incidence du paludisme de 60 % chez les enfants de moins de cinq (5) ans.

II.4. Le ministre de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat a fait au Conseil deux (02) communications :
 la première communication est relative à la participation du Burkina Faso au 3e Sommet de coopération économique Iran-Afrique et à Iran Expo 2025, tenus du 27 avril au 1er mai 2025 à Téhéran en République islamique d’Iran.
La participation de la délégation burkinabè à ces deux événements a été l’occasion de découvrir davantage les capacités industrielles et les produits d’exportation de l’Iran dans plusieurs secteurs dont l’industrie, l’énergie, les services techniques et d’ingénierie, la médecine. Des contacts d’affaires ont également été noués entre des opérateurs économiques du Burkina Faso et d’Iran ;

 la seconde communication est relative au compte rendu d’une mission de travail effectuée du 02 au 06 mai 2025 à Ningbo en République populaire de Chine.
Cette mission s’inscrit dans le cadre de la relance des activités de la brasserie SN-BRAFASO. La délégation burkinabè a pu nouer des partenariats avec un équipementier chinois dans la perspective de la mise en service prochaine de la SN-BRAFASO.

II.5. Le ministre de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement a fait au Conseil une communication relative aux résultats des travaux du Comité technique d’évaluation de la gestion des Chantiers d’aménagement forestier (CAF).

Pour endiguer la tendance régressive des ressources forestières du pays, l’Etat burkinabè a mis en œuvre dans les années 80, des projets d’aménagement participatif des forêts naturelles.
Ces projets ont contribué à la création des Chantiers d’aménagement forestier (CAF) afin de préserver les ressources forestières et la biodiversité puis d’approvisionner les grands centres urbains en bois-énergie. Cependant, depuis quelques années, la gestion des CAF rencontre plusieurs difficultés. En juin 2025, sur les 26 CAF, seuls 13 sont fonctionnels dans 4 régions administratives. Ces difficultés ont pour conséquences majeures l’empiètement des limites de plusieurs CAF, leur exploitation incontrôlée et la perturbation du circuit de commercialisation du bois de feu.

Concernant la dégradation des Chantiers d’aménagement forestier, les résultats des études cartographiques entre 1992 et 2023 montre un taux de dégradation de 8,17% pour la région du Sud-Ouest, 8,39% pour la région du Centre-Sud, 10,81% pour la région du Centre-Nord et 38,28% pour la région du Centre-Ouest.
A l’issue de ses travaux, le Comité technique d’évaluation de la gestion des Chantiers d’aménagement forestier (CAF) recommande entre autres, mesures :

 la création d’un établissement public de l’Etat pour prendre en charge la question du reboisement y compris les CAF ;
 la relecture des textes règlementaires encadrant la gestion des CAF ;
 la délimitation consensuelle des nouvelles limites des CAF et leur immatriculation ;
 le classement des CAF des forêts protégées pour le compte des collectivités territoriales ;
 la révision du prix du stère de bois de feu et du quintal de charbon de bois.

II.6. Le ministre des Sports, de la jeunesse et de l’emploi a fait au Conseil plusieurs communications parmi lesquelles :
 une communication relative au lancement du projet de réhabilitation et d’équipement de quatorze (14) Centres d’écoute et de dialogue pour jeunes (CEDJ) dans douze (12) régions du Burkina Faso.
L’objectif de la réhabilitation de ces centres est de favoriser la transformation sociale, le bien-être des jeunes filles/garçons et des adultes, la cohésion sociale et le renforcement de la gouvernance de ces centres.
Les Centres d’écoute et de dialogue pour jeunes ont pour missions de contribuer à l’éducation extrascolaire, à l’orientation, à la formation et à l’animation de la jeunesse en vue de son autonomisation, de sa socialisation et de son insertion socio-économique ;

 une communication relative à l’organisation du 36e Tour cycliste international du Faso.
Le Tour du Faso 2025 débutera le 24 octobre pour s’achever le 02 novembre 2025 sur l’Avenue Thomas SANKARA. Les cyclistes vont traverser neuf (09) régions du Burkina Faso en dix (10) étapes avec une distance totale de 1177,6 km à parcourir.

III. NOMINATIONS
III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA MOBILITE

 Monsieur Jean-Pierre VOGNA, Mle 98 021 K, Administrateur civil, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire « Administration du territoire » cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de l’Administration du territoire ;
 Monsieur Rasabwendé Aristide SANDWIDI, Mle 98 015 D, Administrateur civil, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Chef de Département de la coopération transfrontalière au Secrétariat permanent de la Commission nationale des frontières ;
 Monsieur Tiga Emile VALEA, Mle 212 174 N, Administrateur civil, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Chef de Département de développement des zones frontalières au Secrétariat permanent de la Commission nationale des frontières.

B. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

 Monsieur Hien Kpierenouor SOME, Mle 214 350 R, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Secrétaire général du Conseil burkinabè des filières agropastorales et halieutiques (CBF).

C. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

 Monsieur Yves KAFANDO, Mle 201 107 J, Inspecteur divisionnaire des Douanes, catégorie 1A, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur général des douanes ;
 Monsieur Soumaïla SAWADOGO, Mle 47 691 Z, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 14e échelon, est nommé Inspecteur technique des impôts ;
 Madame Solange KIEMA/SOMDA, Mle 57 142 X, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 9e échelon, est nommée Inspecteur technique des impôts ;

 Monsieur Ali ILBODO, Mle 51 203 G, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Inspecteur des finances ;
 Monsieur Moro Olivier MILOUNGOU, Mle 33 975 L, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Inspecteur des finances ;
 Monsieur Tarawendpanga Eric TIENDREBEOGO, Mle 56 711 L, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 12e échelon, est nommé Inspecteur des finances ;
 Monsieur Mahamadi KAGONE, Mle 50 053 V, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 15e échelon, est nommé Inspecteur des finances ;

 Madame Françoise ILBOUDO/KOMI, Mle 56 725 P, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 13e échelon, est nommée Inspecteur des finances ;
 Monsieur Talban Yves YANKINE, Mle 51 218 N, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Inspecteur des finances ;
 Monsieur Jean Dieudonné NARE, Mle 52 170 W, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 13e échelon, est nommé Inspecteur des finances ;

 Monsieur Adama NANA, Mle 49 366 S, Inspecteur divisionnaire des douanes, 3e classe, 5e échelon, est nommé Chef de Département du contrôle et de l’audit des structures du parapublic et du privé à la Direction générale des Douanes ;
 Monsieur Bangani COMBARI, Mle 51 181 R, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur du Centre des impôts de OUAGA VIII ;
 Monsieur Wendémalguédé Souleymane NIKIEMA, Mle 216 171 T, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Comptable principal en deniers et en valeurs de l’Ecole nationale des eaux et forêts (ENEF) ;

 Madame Maoua COULIBALY, Mle 245 208 S, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 6e échelon, est nommée Comptable principal en deniers et en valeurs du Centre national des arts, du spectacle et de l’audiovisuel (CENASA) ;
 Monsieur Tadioa Martin COULIBALY, Mle 112 470 G, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Comptable principal en deniers et en valeurs de la Maison de l’enfance André Dupond de Orodara (MEADO) ;
 Monsieur Adama OUEDRAOGO, Mle 112 480 T, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Comptable principal en deniers et en valeurs de l’Agence de l’eau du Nakanbé (AEN) ;
 Monsieur Pierre ZIDA, Mle 35 916 E, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Directeur régional des impôts du Centre ;

 Monsieur Valentin GNISSIEN, Mle 343 286 K, Contrôleur des impôts, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur provincial des impôts de l’Oudalan ;
 Monsieur Zidi NIKIEMA, Mle 303 098 S, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur provincial des impôts de la Bougouriba.

D. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

 Monsieur Manu Bertrand Owen KPODA, Mle 111 293 P, Administrateur civil, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Directeur général de l’Agence générale de recrutement de l’Etat ;
 Monsieur Francis PARE, Mle 48 184 C, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Secrétaire permanent de la Modernisation de l’administration et de la bonne gouvernance (SP-MABG).

E. AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT

 Monsieur Mamadou YOUGBARE, Mle 248 620 X, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur général de la normalisation et des études techniques.

F. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

 Madame Kuilpoko Marie Laure SOUGOTI/GUISSOU, Mle 104 525 V, Professeur titulaire, catégorie P1, grade terminal, 1er échelon, est nommée Responsable du Programme 063 « Fourniture des services sociaux aux étudiants », cumulativement avec ses fonctions de Directrice générale du Conseil à l’orientation universitaire et des bourses (DGCOB).

G. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT

 Monsieur Saïdou Mahoumoudou SORO, Mle 047 807 V, Inspecteur principal des eaux et forêts, catégorie 1A, 14e grade, 3e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
 Monsieur Anselm SOME, Mle 44 042 C, Professeurs certifiés des lycées et collèges, 2e classe, 11e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
 Madame Antoinette GUIRO/OUEDRAOGO, Mle 46 078 S, Inspecteur principal des eaux et forêts, catégorie 1A, 5e échelon, est nommée Inspecteur technique des services ;

 Monsieur Tidiane NIKIEMA, Mle 203 320 V, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire 109 « Aménagement hydraulique » cumulativement avec ses fonctions de Directeur général des infrastructures hydrauliques ;
 Monsieur Fidèle KOAMA, Mle 216 304 A, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire 143 « Programme approvisionnement en eau d’assainissement » cumulativement avec ses fonctions de Coordonnateur du Programme d’approvisionnement en eau et d’assainissement ;

 Monsieur Sanna Salif CONSEIGA, Mle 222 147 N, Technicien supérieur de l’environnement, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur provincial de l’eau et de l’assainissement de l’environnement du Loroum ;
 Monsieur Mahomed KONANE, Mle 358 641 G, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1A, 3e échelon, est nommé Directeur provincial des eaux et forêts de l’Oudalan.

H. AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME ET DE L’HABITAT

 Monsieur Gouwindépouyré Abel OUEDRAOGO, Mle 233 708 Y, Attaché en études et analyses, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur des affaires juridiques et du contentieux.

I. AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI

 Monsieur Zoudaga SIA, Mle 83 245 N, Professeur certifié d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
 Monsieur Sandaogo YAOGO, Mle 207 658 X, Professeur certifié d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Directeur provincial des sports et des loisirs du Bazèga ;

 Monsieur Sibidi SEGHDA, Mle 32 276 M, Professeur certifié d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 13e échelon, est nommé Directeur provincial des sports et des loisirs du Boulgou ;
 Monsieur Alphonse Kayaba ZOUNGRANA, Mle 94 660 H, Professeur certifié d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur provincial des sports et des loisirs du Kouritenga ;
 Monsieur Saïdou OUANGO, Mle 327 697 W, Professeur des activités physique et sportive, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur provincial des sports et des loisirs du Loroum ;

 Monsieur Nomwendé Urbain OUEDRAOGO, Mle 257 864 P, Professeur certifié d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur provincial des sports et des loisirs de l’Oudalan ;
 Monsieur Boukary SAVADOGO, Mle 217 119 A, Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur provincial des sports et des loisirs du Passoré ;
 Monsieur Téganaba WILLY, Mle 278 392 D, Professeur des activités physique et sportive, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial des sports et des loisirs du Sanmatenga ;
 Monsieur Lazare Auguste NADINGUE, Mle 392 207 H, Maître d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial des sports et des loisirs du Soum ;

 Monsieur Moussa TARAM, Mle 352 677 X, Maître d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial des sports et des loisirs du Yagha ;
 Monsieur Harouna OUEDRAOGO, Mle 257 396 Y, Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial des sports et des loisirs du Yatenga ;
 Monsieur Dramane Sylvestre OUEDRAOGO, Mle 207 659 Y, Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Directeur provincial des sports et des loisirs du Ziro ;

 Monsieur Ousmane NONG-NOGO, Mle 237 912 N, Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur provincial des sports et des loisirs du Zondoma ;
 Monsieur Lôh Abdoul Aziz NAPO, Mle 279 889 V, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi des Balé ;
 Monsieur Raogo Pierre BOUNKOUNGOU, Mle 392 193 A, Instructeur spécialisé de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi du Nahouri ;

 Monsieur Yacouba KARA, Mle 303 891 N, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi de l’Oudalan ;
 Monsieur Hadi SOW, Mle 246 618 L, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi du Poni ;
 Monsieur Bakary TRAORE, Mle 238 577 M, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi du Sanmatenga ;
 Monsieur Nikiéta Hervé YE, Mle 304 385 A, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi du Séno ;

 Monsieur Marc BAZIE, Mle 246 642 K, Instructeur de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi du Yagha ;
 Monsieur Issoufou KIEMTORE, Mle 360 439 T, Instructeur de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi du Zoundwéogo.

III.2. FIN DE FONCTIONS
AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE

Le Conseil a mis fin aux fonctions de :
 Madame Safoura SAWADOGO/YAMEOGO, Mle 95 857 X, Directrice générale du Centre hospitalier régional de Kaya (CHR-K).

III.3. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :
 du Fonds national d’appui aux travailleurs déflatés et retraités (FONA-DR) au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale ;
 des Centres hospitaliers régionaux de Kaya (CHR-K) et de Manga (CHR-M), de l’Office de santé des travailleurs (OST), du Centre national de transfusion sanguine (CNTS), de l’Agence de gestion des soins de santé primaire (AGSP) et de l’Agence nationale de régulation pharmaceutique (ANRP) au titre du ministère de la Santé ;
 de la Société burkinabè des fibres textiles (SOFITEX) au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat.
Le Conseil a également procédé à la nomination du Président du Conseil d’administration du Centre hospitalier régional de Kaya (CHR-K).

A. MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Sidiki SERE, Mle 40 059 C, Conseiller d’intendance scolaire et universitaire, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale au Conseil d’administration du Fonds national d’appui aux travailleurs déflatés et retraités (FONA-DR) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Madame Hatiko ZINSONNI/COULIBALY.

B. MINISTERE DE LA SANTE

Le Conseil a adopté huit (08) décrets.
Le premier décret nomme Monsieur Palamanga OUOBA, Mle 245 646 H, Médecin généraliste, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Santé au Conseil d’administration du Centre hospitalier régional de Kaya (CHR-K) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Le deuxième décret nomme Monsieur Palamanga OUOBA, Mle 245 646 H, Médecin généraliste, Président du Conseil d’administration du Centre hospitalier régional de Kaya (CHR-K) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Le troisième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Centre hospitalier régional de Manga (CHR-M) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA COMMISSION MEDICALE D’ETABLISSEMENT

 Monsieur Abdoul-Karim OUATTARA, Mle 300 499 Y, Médecin spécialiste en urologie andrologie.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES TRAVAILLEURS

 Monsieur Bourahima KOUTOU, Mle 92 346 Y, Attaché de santé en chirurgie.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES ASSOCIATIONS DES MALADES

 Monsieur Moïse GOUNGOUNGA.
Le quatrième décret renouvelle le mandat de Monsieur Soulemane ZONGO, Mle 212 390 L, Inspecteur du travail, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale au Conseil d’administration de l’Office de santé des travailleurs (OST) pour une dernière période de trois (03) ans.

Le cinquième décret nomme Monsieur Yakouba MILLOGO, Mle 58 447 S, Inspecteur du trésor, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Economie et des finances au Conseil d’administration du Centre national de transfusion sanguine (CNTS) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Le sixième décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Centre national de transfusion sanguine (CNTS) pour une dernière période de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :
 Monsieur Loukoumana ZONO, Mle 104 439 W, Inspecteur du travail.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DU CENTRE NATIONAL DE TRANSFUSION SANGUINE (CNTS)

 Monsieur Mohamed Ben Sidy BARRY, Mle 281 422 H, Technologiste biomédical.
Le septième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Agence de gestion des soins de santé primaire (AGSP) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Administration territoriale et de la mobilité :
 Monsieur Windpanga Pierre Marie Honoré NABALOUM, Mle 238 049 Z, Conseiller en gestion des ressources humaines et management des administrations.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES TRAVAILLEURS DE L’AGENCE DE GESTION DES SOINS DE SANTE PRIMAIRE (AGSP)

 Monsieur Clément DEMBELE, Mle 241 842 H, Technologiste biomédical.
Le huitième décret nomme Madame Siessima Lawakilia Natacha Tchaida Martine DJIGUIMDE/TOE, Pharmacien titulaire, Administrateur représentant l’Ordre national des pharmaciens du Burkina Faso au Conseil d’administration de l’Agence nationale de régulation pharmaceutique (ANRP) pour un premier mandat de trois (03) ans.

C. MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Amidou KONE, Producteur de coton, Administrateur représentant l’Union nationale des sociétés coopératives des producteurs de coton du Burkina (UNPCB) au Conseil d’administration de la Société burkinabè des fibres textiles (SOFITEX) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Sibiri Yaya DAO.

Le Porte-parole du Gouvernement,
Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO
Chevalier de l’Ordre de l’Etalon

LA REPRESENTATION DIPLOMATIQUE DU BURKINA FASO A PARIS TEMOIGNE SA RECONNAISSANCE A LA COMMUNAUTE BURKINABE DE FRANCE ET AUX AMIS DU BURKINA FASO

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(Paris le 17 juin 2025) Le samedi 14 juin 2025, la Représentation diplomatique du Burkina Faso à Paris a témoigné sa reconnaissance à la communauté burkinabè de France et aux amis du Burkina Faso. Cette journée qui a mobilisé associations burkinabè de France, doyens et membres de la communauté de France ainsi que des amis du Burkina Faso, s’inscrit dans la dynamique de l’organisation réussie en décembre 2024, de la 1ère édition de la Journée de mobilisation patriotique et de rassemblement pour la paix au Burkina Faso.

Le Consul général du Burkina Faso à Paris qui a présidé cette Journée de reconnaissance, a rappelé dans son allocution qu’il s’agissait ce 14 décembre 2024, de répondre dans un élan patriotique et unitaire, à l’appel à la mobilisation du Chef de l’Etat le Capitaine Ibrahim Traoré pour un retour à la paix au Burkina Faso.

Il relèvera que la mobilisation exceptionnelle des Burkinabè de France et de leurs amis avait alors permis la réaffirmation sans ambiguïté de leur adhésion à la lutte pour un retour à la paix au Burkina Faso et la mobilisation d’une somme de 17.234 euros (11.305.000 FCA) qui a été reversée au Fonds de Soutien Patriotique le 08 avril 2025.

A ses yeux, la réussite de cette 1ère journée de mobilisation patriotique est bien la preuve de l’attachement des burkinabè à leur pays et de leur détermination à le défendre quel que soit le prix à payer.

Le devoir de redevabilité commandait donc la tenue de cette journée de reconnaissance pour « exprimer la gratitude de la Nation burkinabè et vous exhorter à garder allumée, la flamme patriotique car cette année, nous sommes encore mobilisés pour rééditer l’exploit lors de l’édition à venir » poursuivra-t-il.

Le représentant des associations burkinabè de France, Rachid Congo et le doyen de la communauté, Hamidou Ouédraogo ont dans leurs interventions, remercié la Représentation diplomatique pour son implication dans l’organisation réussie de cette 1ère Journée de mobilisation patriotique. Ils ont exhorté les burkinabè de France à un engagement encore plus grand au service du pays et ont par ailleurs, souligné à quel point, ils ont foi en la résilience et en l’engagement du peuple burkinabè qui le conduiront sur le chemin d’un développement harmonieux au profit de tous.

Au passage, en reconnaissance de sa proximité avec la communauté, le doyen Ouédraogo a attribué au Consul général, le qualificatif de « Manegr naaba » qui signifie littéralement en mooré « le chef des arrangeurs ».

Des animations artistiques assurées par les artistes musiciens Jules Ouédraogo, Cheezy et l’humoriste Zaef ainsi que la projection du film documentaire « Ouézzin Lazare Coulibaly, Voie d’Afrique » du réalisateur burkinabè Bernard Yaméogo ont agrémenté la journée.

Le Conseiller Culturel de l’Ambassade du Burkina Faso à Paris, Lassané Ouédraogo qui a introduit le film et Hubert Dabiré le parrain de la projection ont retracé le cheminement et l’engagement politique exemplaires de l’un des pères fondateurs du Burkina Faso. Ils ont tour à tour, souligné la pertinence de la projection du film au regard de la convergence des idéaux politiques de Ouézzin Lazare Coulibaly et des aspirations actuelles du peuple burkinabè : la défense des droits et de l’égalité, le sens aigu du bien commun et la foi inébranlable en la force de l’union.

Une présentation des Délégués élus au Haut Conseil des Burkinabè de l’Extérieur au début de l’année 2025 et une dégustation de mets et boissons burkinabè ont clos à 18h00, cette rencontre qui a su concilier réflexion et convivialité et qui marque le top départ des préparatifs de la 2ème édition de la journée de mobilisation patriotique et de rassemblement pour la paix au Burkina Faso.

Apollinaire Baghnyan

Services Relations publiques/Presse/Ambassade du Burkina Faso à Paris.

Océan 2025 : l’Afrique en première ligne pour sauver les fonds marins

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À Nice, l’Afrique a fait entendre sa voix lors de la Conférence des Nations Unies sur l’Océan, plaidant pour la restauration urgente des fonds marins et une gouvernance équitable. Face aux défis climatiques et à la pêche illégale, le continent réclame des engagements concrets et solidaires pour sauver son patrimoine marin et ses communautés côtières.

La troisième Conférence des Nations Unies sur l’Océan s’est ouverte sous une alerte urgente : l’océan saigne, et avec lui, l’Afrique. Face aux dirigeants du monde, les chefs d’État africains ont uni leurs voix pour réclamer la restauration des fonds marins, dans un appel vibrant à la solidarité internationale. L’Afrique, gardienne d’un patrimoine marin fragile, mais essentielle à l’équilibre climatique et économique mondial, exige désormais des actes à la hauteur des enjeux.

L’appel à restaurer les fonds marins : une priorité continentale

Devant les délégations réunies à Nice, le président du Burundi, Évariste Ndayishimiye, s’exprimant au nom des États africains, a insisté sur l’urgence de restaurer les écosystèmes marins dévastés. Pour lui, l’objectif 30×30, protéger 30 % des zones marines d’ici à 2030, ne pourra être atteint sans un véritable engagement mondial. Il a plaidé pour un accès équitable aux technologies de restauration, à la coopération scientifique et à des financements durables, tout en appelant à ne pas oublier les pays africains enclavés, eux aussi dépendants de la santé des océans.

Les interventions africaines ont souligné les ravages d’une pêche illégale qui pille les ressources halieutiques, notamment en Afrique de l’Ouest, où des milliards de dollars échappent chaque année aux économies locales. Le président de la Sierra Leone a notamment dénoncé un manque de régulation qui condamne les communautés côtières à la précarité. L’érosion côtière, accélérée par le changement climatique, ronge les terres, déplace les populations et menace les infrastructures dans des pays déjà vulnérables.

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Burundi : Évariste Ndayishimiye appelle à la solidarité internationale

L’Afrique veut des moyens pour une gouvernance bleue juste

Le continent africain, avec ses 47 000 km de côtes, n’entend plus rester spectateur. De Madagascar aux pays du Sahel, en passant par les Comores ou la Côte d’Ivoire, les dirigeants ont appelé à une gouvernance équitable des océans. Ils demandent une répartition plus juste des financements, une transparence dans l’exploitation des ressources marines et un véritable transfert de technologies pour mettre en œuvre une économie bleue durable. Le soutien aux peuples autochtones et aux communautés de pêcheurs artisanaux a également été présenté comme une clé essentielle.

Dans un moment fort de la séance d’ouverture, le cinéaste mauritanien Abderrahmane Sissako a évoqué « l’océan qui saigne » au nom des peuples côtiers. Ses paroles, reprises par Emmanuel Macron, ont cristallisé une réalité : l’océan n’est pas seulement un enjeu environnemental, mais une question de survie culturelle, économique et humaine. En 2025, à Nice, l’Afrique n’est plus simplement un témoin de la crise océanique. Elle en est l’un des premiers défenseurs, déterminée à faire entendre sa voix pour que l’avenir des océans ne se décide pas sans elle.

Source: www.afrik.com

Concert du grand rappeur SMARTY au Casino de Paris en intégralité

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Concert du rappeur burkinabè SMARTY, le 1er juin 2025 au Casino de Paris

Burkina Faso : Compte rendu du Conseil des ministres du 11 juin 2025

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 11 juin 2025, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 11 H 00 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Le Conseil a adopté un décret portant transfert des anciens actifs miniers de Wahgnion Gold SA, SEMAFO Boungou SA, Ressources Ferké SARL, Gryphon Minerals Burkina Faso SARL et Lilium Mining services Burkina Faso SARL à la Société de participation minière du Burkina (SOPAMIB).

L’Etat burkinabè a acquis le 24 août 2024 par cession directe d’actions et de parts sociales auprès des sociétés Endeavour Mining et Lilium Mining, les anciens actifs miniers détenus par les sociétés minières d’exploitation et de recherche que sont Wahgnion Gold SA, SEMAFO Boungou SA, Ressources Ferké SARL, Gryphon Minerals Burkina Faso SARL et Lilium Mining services Burkina Faso SARL.

Cette acquisition s’inscrit dans la politique d’appropriation souveraine des ressources minières par l’Etat aux fins de leur exploitation optimale au bénéfice des populations.

L’adoption de ce décret permet le transfert des anciens actifs miniers de Wahgnion Gold SA, SEMAFO Boungou SA, Ressources Ferké SARL, Gryphon Minerals Burkina Faso SARL et Lilium Mining services Burkina Faso SARL à la Société de participation minière du Burkina, conformément à la loi n°016-2024/ALT du 18 juillet 2024 portant Code minier du Burkina Faso.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT

Le Conseil a adopté un décret portant création, attributions, composition, organisation et fonctionnement du Comité national de négociations commerciales (CNNC).

Ce décret est une relecture du décret n°2018-0043/PRES/PM/MCIA/MINEFID/MAECBE du 1er février 2018 portant création, attributions, composition, organisation et fonctionnement du Comité national de négociations commerciales (CNNC).

Cette relecture vise à prendre en compte l’émergence de nouvelles questions commerciales (commerce électronique, commerce et genre, commerce et environnement) dans les négociations à l’Organisation mondiale du commerce (OMC), le changement de dénomination de certaines structures de l’administration publique et du secteur privé.

Le Comité national de négociations commerciales inclut désormais des structures centrales de l’administration publique, des structures d’appui au secteur privé, des organisations professionnelles et de la société civile ainsi que le monde universitaire.

Le CNNC a pour objectif principal de définir la position nationale en matière de négociations commerciales ainsi que le suivi de la mise en œuvre des accords commerciaux dont le Burkina Faso est partie prenante.
L’adoption de ce décret permet au Comité national de négociations commerciales de remplir efficacement ses missions.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation a fait au Conseil une communication relative à l’organisation des 7e Jeux universitaires du Burkina Faso (JUBF), prévus du 21 au 28 juin 2025 à Fada N’Gourma.

Placée sous le haut patronage de Son Excellence Monsieur le Premier ministre, Chef du Gouvernement, la 7e édition des Jeux universitaires du Burkina Faso a pour thème « Sport et culture en milieu universitaire, levain de résilience et de cohésion sociale ».

Cette édition des JUBF connaîtra la participation de 1 150 étudiants issus de plus de 30 universités publiques et privées de notre pays aux phases finales des championnats interuniversitaires de handball, football, volleyball et basketball. Plusieurs activités sont également au programme dont une conférence sur le thème des JUBF, des compétitions en arts du spectacle et des jeux de société.

Dans le cadre de l’intégration des peuples de la Confédération des Etats du Sahel (AES), les centres nationaux des œuvres universitaires du Mali et du Niger sont invités à cette édition des JUBF en vue d’une organisation future des Jeux universitaires de l’AES.

II.2. Le ministre de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement a fait au Conseil le compte rendu de la participation d’une délégation du Burkina Faso au XIe Congrès écologique international de Nesky, tenu du 22 au 23 mai à Saint-Pétersbourg en République fédérale de Russie.

Placé sous le thème « Planète Terre : vivre en harmonie avec la nature », le Congrès a permis à la délégation burkinabè de présenter les stratégies de notre pays en matière d’environnement, de développement durable, d’économie verte et de changement climatique, de biodiversité ainsi que d’écotourisme.

La rencontre a également été l’occasion de porter à la connaissance des congressistes la nouvelle dynamique de développement endogène insufflée par les plus hautes autorités du Burkina Faso.

En marge du congrès, des séances de travail ont eu lieu avec le ministre azerbaïdjanais de l’Ecologie et des ressources naturelles ainsi qu’avec le Vice-ministre de l’Environnement et des ressources naturelles de la Fédération de Russie.

III. NOMINATIONS

III. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A. AU TITRE DE LA PRIMATURE

 Monsieur Souro Marc Dominique SANOU, Mle 97 618 Y, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Chef de département de la gestion des finances et du patrimoine au Secrétariat permanent du Conseil national de la protection sociale (SP/CNPS) ;

 Monsieur Louis GANSONRE, Mle 211 797 F, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Chef de département de la communication et des relations avec les médias au Secrétariat permanent du Conseil national pour la protection sociale ;

 Monsieur Walter Anawana ZAGUE, Mle 227 983 A, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Chef de département du développement et du suivi des programmes de filets sociaux et des services d’aide sociale au Secrétariat permanent du Conseil national pour la protection sociale ;

 Monsieur Bénéwendé ILBOUDO, Mle 258 070 M, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Chef de département de la planification, des études et des statistiques en matière de protection sociale au Secrétariat permanent du Conseil national pour la protection sociale ;

 Madame Mamounata TIENDREBEOGO, Mle 238 597 J, Inspecteur du travail, 1ère classe, 7e échelon, est nommée Chef de département du développement et du suivi des programmes d’assurance sociale et des mutualités au Secrétariat permanent du Conseil national pour la protection sociale.

B. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

 Monsieur Emilien Ulrich Emmanuel Yisso BAKONE, Mle 288 546 C, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur général des productions animales ;

 Monsieur Gueswindé Amos CONGO, Mle 207 393 U, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur du développement de l’entrepreneuriat agro-pastoral et halieutique ;

 Monsieur Daouda BARRO, Mle 272 809 R, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur des finances et de la comptabilité du Conseil burkinabè des filières agropastorales et halieutiques (CBF).

C. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

 Monsieur Bientama Arsène ZERBO, Mle 104 862 D, Administrateur des service financiers, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Comptable principal des matières du ministère de l’Energie, des mines et des carrières ;
 Monsieur Alidou KOMI, Mle 58 557 L, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Comptable principal des matières de l’Agence nationale de promotion de la finance inclusive (ANPFI).

D. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

 Monsieur Oumarou KOLOGO, Mle 208 201 S, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Consul général à Kumasi (Ghana).

E. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

 Madame Talato Isabelle OUEDRAOGO, Mle 97 366 P, Conseiller en Droits humains, 1ère classe, 12e échelon, est nommée Inspecteur technique des services ;

 Madame Carole Gwladys Téega-Wendé Yasmina BONKOUNGOU, Mle 130 428 F, Magistrat, catégorie P, 1ère classe, 2e échelon, est nommée Chargé d’études.

F. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE

 Monsieur Abdou RAMDE, Mle 224 757 Y, Pharmacien généraliste, catégorie U, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

 Monsieur Moussa GUEBRE, Mle 53 851 S, Administrateur des hôpitaux et des services de santé, catégorie N1, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Inspecteur des services de santé ;

 Monsieur Salfo OUEDRAOGO, Mle 56 297 F, Conseiller de santé, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Inspecteur technique ;

 Monsieur Ernest KAGAMBEGA, Mle 52 541 F, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

 Monsieur Pierre ZONGO, Mle 56 305 H, Conseiller de santé, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Inspecteur technique des services de santé ;

 Monsieur Yves Calixte NAGABILA, Mle 21 27 B, Juriste, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

 Monsieur Issa ILBOUDO, Mle 213 867 E, Administrateur des hôpitaux et des services de santé, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur général du Centre hospitalier universitaire pédiatrique Charles de Gaulle.
G. AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT

 Monsieur François Xavier OUEDRAOGO, Mle 303 593 G, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

 Monsieur Paligwendé Christophe NONGUIERMA, Mle 260 353 T, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

 Madame Nomie DJIGUEMDE/KIEMTORE, Mle 260 350 R, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 6e échelon, est nommée Directrice de l’organisation et de la réglementation ;

 Monsieur Boubacar BILGO, Mle 212 302 C, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Chargé d’études ;

 Monsieur Mathué BADIEL, Mle 111 307 G, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Chargé d’études.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :

 de l’Economat des Forces de défense et Forces de sécurité au titre du ministère de la Défense et des anciens combattants ;

 de la Société de développement intégré du pôle de croissance de la vallée du Sourou « SOUROUPOLE_SEM », du Conseil burkinabè des filières agropastorales et halieutiques (CBF) et de FASO KOSAM au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques ;

 de l’Institut des hautes études internationales (INHEI) au titre du ministère des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur ;

 de l’Institut national de formation en travail social (INFTS) au titre du ministère de l’Action humanitaire et de la solidarité nationale ;

 du Centre hospitalier universitaire régional de Ouahigouya (CHUR-OHG), des Centres hospitaliers régionaux de Banfora (CHR-BFR), de Tenkodogo (CHR-TNK), de Dori (CHR-DR) et de l’Ecole nationale de santé publique (ENSP) au titre du ministère de la Santé ;

 de l’Agence nationale de promotion des technologies de l’information et de la communication (ANPTIC) au titre du ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques ;

 de l’Ecole normale supérieure (ENS) au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation.

Le Conseil a également procédé à la nomination de Présidents aux Conseils d’administration de l’Economat des Forces de défense et Forces de sécurité, de la Société de développement intégré du pôle de croissance de la vallée du Sourou « SOUROUPOLE_SEM », du Conseil burkinabè des filières agropastorales et halieutiques (CBF) et de l’Institut des hautes études internationales (INHEI).

A. MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration de l’Economat des Forces de défense et Forces de sécurité pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre de la Présidence du Faso :
 Monsieur Ismaël Kiswendsida Souampa DIAOUARI, Officier.

Au titre du ministère de l’Economie et des finances :
 Monsieur Seydou BARRO, Mle 43 129 A, Inspecteur du trésor.

Au titre du ministère de la Défense et des anciens combattants :
 Monsieur Amed TRIANDE, Officier ;
 Madame Félicité NADEMBEGA, Officier.

Au titre du ministère de la Sécurité :
 Monsieur Bonsdawendé Armyaho Gildas ZONGO, Mle 227 556 E, Commissaire divisionnaire de police.

Au titre du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement :
 Monsieur Pascal TENKODOGO, Mle 222 109 N, Inspecteur des eaux et forêts.

Au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques :
 Monsieur Stéphane Gildas TIENDREBEOGO, Mle 245 228 N, Inspecteur du trésor.

Au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat :
 Monsieur Boureima OUEDRAOGO, Mle 208 063 S, Administrateur des services financiers.

Le second décret nomme Monsieur Ismaël Kiswendsida Souampa DIAOUARI, Officier, Président du Conseil d’administration de l’Economat des Forces de défense et Forces de sécurité pour un premier mandat de trois (03) ans.

B. MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

Le Conseil a adopté cinq (05) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration de la Société de développement intégré du pôle de croissance de la vallée du Sourou « SOUROUPOLE_SEM » pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques
 Monsieur Moussa Poulmawendé ZIDA, Mle 118 318 Z, Ingénieur d’agriculture, en remplacement de Monsieur Dométierké John Herman HIEN ;

 Monsieur Fayçal TEGUERA, Mle 216 980 R, Ingénieur d’agriculture.

Le deuxième décret nomme Monsieur Moussa Poulmawendé ZIDA, Mle 118 318 Z, Ingénieur d’agriculture, Président du Conseil d’administration de la Société de développement intégré du pôle de croissance de la vallée du Sourou « SOUROUPOLE_SEM » pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Dométierké John Herman HIEN.

Le troisième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Conseil burkinabè des filières agropastorales et halieutiques (CBF) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques :
 Monsieur Guiadoma Ludovic Prosper Arsène YIGO, Mle 254 842 U, Ingénieur d’agriculture ;
 Monsieur Toussaint SAMPO, Mle 207 414 E, Ingénieur d’agriculture.

Au titre du ministère de l’Economie et des finances :

 Madame Esther Marie Renée GUIGUEMDE/ZOUNGRANA, Mle 91 275 M, Inspecteur du trésor.

Au titre du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement :
 Monsieur Kamou ZINGUE, Mle 94 479 A, Inspecteur principal des eaux et forêts.

Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation :

 Monsieur Fabèkourè Cédric KAMBIRE, Mle 058 514 A, Maître de recherche en agropédologie.
Au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat :

 Monsieur Lévin Médard SIB, Mle 200 578 T, Conseiller des affaires économiques.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES ACTEURS DIRECTS DES FILIERES AGROPASTORALES ET HALIEUTIQUES

 Monsieur Kiswendsida Nour Al-Ayatt OUEDRAOGO, Président de l’interprofession de la filière lait du Burkina Faso.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DU CONSEIL BURKINABE DES FILIERES AGROPASTORALES ET HALIEUTIQUES

 Monsieur Poureiguema Hermann ZANGO, Mle 207 487 L, Technicien supérieur d’agriculture.

Le quatrième décret nomme Monsieur Guiadoma Ludovic Prosper Arsène YIGO, Mle 254 842 U, Ingénieur d’agriculture, Président du Conseil burkinabè des filières agropastorales et halieutiques (CBF) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le cinquième décret nomme Monsieur Lamoussa Odilon SANOU, Mle 303 403 A, Conseiller des affaires économiques, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat au Conseil d’administration de FASO KOSAM pour un premier mandat de trois (03) ans.

C. MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration de l’Institut des hautes études internationales (INHEI) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre du ministère de la Défense et des anciens combattants :

 Monsieur Gilles Séraphin BAYALA, Officier, en remplacement de Monsieur Souleymane OUEDRAOGO, appelé à d’autres fonctions.

Au titre du ministère des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur :

 Monsieur Hermann Yirigouin TOE, Mle 118 840 C, Conseiller des affaires étrangères, en remplacement de Monsieur Issa BORO, appelé à d’autres fonctions.

Au titre du ministère de la Sécurité :

 Monsieur Apollinaire KAFANDO, Mle 308 627 R, Commissaire principal de police, en remplacement de Monsieur Ardjouma KARAMA.

Le second décret nomme Monsieur Hermann Yirigouin TOE, Mle 118 840 C, Conseiller des affaires étrangères, Président du Conseil d’administration de l’Institut des hautes études internationales (INHEI) pour un premier mandat de trois (03) ans.

D. MINISTERE DE L’ACTION HUMANITAIRE ET DE LA SOLIDARITE NATIONALE

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Nébon Eric DIALLO, Mle 208 555 P, Elève-Assistant en éducation sociale, Administrateur représentant les élèves au Conseil d’administration de l’Institut national de formation en travail social (INFTS) pour la durée de son mandat de Délégué général.

E. MINISTERE DE LA SANTE

Le Conseil a adopté cinq (05) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Souleymane OUEDRAOGO, Mle 231 437 T, Professeur titulaire hospitalo-universitaire, Administrateur représentant l’Université Lédéa Bernard OUEDRAOGO au Conseil d’administration du Centre hospitalier universitaire régional de Ouahigouya (CHUR-OHG) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le deuxième décret nomme Monsieur Djakaridja SOULAMA, Mle 216 831 T, Inspecteur du travail, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale au Conseil d’administration du Centre hospitalier régional de Banfora (CHR-BFR) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le troisième décret nomme les personnes ci-après, Administrateur au Conseil d’administration du Centre hospitalier régional de Tenkodogo (CHR-TNK) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA DELEGATION SPECIALE REGIONALE DU CENTRE-EST

 Monsieur Emile YAMEOGO, Mle 200 383 R, Administrateur civil.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES ASSOCIATIONS DES MALADES

 Monsieur Boniface IRIGA, Mle 48 833 V, Attaché d’intendance scolaire et universitaire.

Le quatrième décret nomme Monsieur Nouhou NOMBRE, Mle 237 989 P, Conseiller en gestion des ressources humaines et management des administrations, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale au Conseil d’administration du Centre hospitalier régional de Dori (CHR-DR) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le cinquième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration de l’Ecole nationale de santé publique (ENSP) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre du ministère de l’Economie et des finances :

 Monsieur Ousmane SIDIBE, Mle 208 081 P, Administrateur des services financiers.

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :
 Monsieur Seydou SAVADOGO, Mle 117 536 C, Conseiller en statistique et analyse du développement.

F. MINISTERE DE LA TRANSITION DIGITALE, DES POSTES ET DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES

Le Conseil a adopté un décret portant renouvellement du mandat de Monsieur Ganda Judicaël WANRE, Mle 20 00 080, Economiste gestionnaire, Administrateur représentant le personnel au Conseil d’administration de l’Agence nationale de promotion des technologies de l’information et de la communication (ANPTIC) pour une dernière période de trois (03) ans.

G. MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Ecole normale supérieure (ENS) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique :
 Madame Bernadette ZONGO/NITIEMA, Mle 54 415 E, Inspecteur de l’enseignement secondaire.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES UNIVERSITES
 Monsieur Karim GUIBULA, Mle 105 140 F, Enseignant-chercheur.

Le Porte-parole du Gouvernement,
Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO
Chevalier de l’Ordre de l’Etalon

Burkina Faso : Compte rendu du Conseil des ministres du 4 juin 2025

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 04 juin 2025, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 11 H 41 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.


I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

Le Conseil a adopté un décret portant modification du décret n°2014-072/PRES/PM/MICA/MEF/MASA du 13 février 2014 portant approbation des statuts de la Société nationale de l’aménagement des terres et de l’équipement rural (SONATER).
La modification de ce décret permet à la SONATER d’intervenir comme une entité déléguée pour la gestion et l’entretien des ouvrages et équipements des périmètres irrigués, en plus de ses attributions de maîtrise d’ouvrage déléguée, de maître d’œuvre et d’entreprise nationale.
L’adoption de ce décret permet à la Société nationale de l’aménagement des terres et de l’équipement rural de disposer de textes règlementaires adéquats en vue d’accomplir efficacement ses missions, conformément au décret n°2000-189/PRES/PM/MCIA du 17 mai 2000 portant statut général des sociétés d’Etat.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.
Le premier décret porte autorisation de prise de participation de la Loterie nationale burkinabè (LONAB) dans le capital social de la Société de gestion du technopôle pharmaceutique intégré de Kokologho en abrégé « FASO-PHARMA ».
Cette prise de participation va permettre la mobilisation de ressources financières au profit de FASO-PHARMA afin d’accélérer son opérationnalisation.
Le montant de la prise de participation est d’un milliard quatre cents millions (1 400 000 000) F CFA, soit 28% du capital social de la société.

L’adoption de ce décret permet la prise de participation de la Loterie nationale burkinabè dans le capital social de la Société de gestion du technopôle pharmaceutique intégré de Kokologho « FASO-PHARMA », conformément à la loi n°025/99/AN du 16 novembre 1999 portant règlementation générale des sociétés à capitaux publics.
Le deuxième décret porte autorisation de prise de participation de la Loterie nationale burkinabè (LONAB) dans le capital social de la société Textile des Forces du Burkina Faso en abrégé « TEXFORCES-BF ».
Cette prise de participation vise à accroître les capacités de production initialement projetées de TEXFORCES-BF et à créer plus d’emplois.

Le montant de la prise de participation est de deux milliards (2 000 000 000) F CFA, soit 20% du capital social de la société.
L’adoption de ce décret permet la prise de participation de la LONAB dans le capital social de la société Textile des Forces du Burkina Faso « TEXFORCESBF », conformément à la loi n°025/99/AN du 16 novembre 1999 portant règlementation générale des sociétés à capitaux publics.
Le troisième décret porte autorisation de prise de participation de la Loterie nationale burkinabè (LONAB) dans le capital social de la Banque agricole du Faso en abrégé « BADF ».

Cette prise de participation s’inscrit dans le cadre du processus d’augmentation du capital social de ladite banque en vue d’accroître ses capacités de financement du secteur agricole.
Le montant de la prise de participation est de deux milliards six cent vingt-sept millions cinq cents mille (2 627 500 000) F CFA.
L’adoption de ce décret permet la prise de participation de la Loterie nationale burkinabè dans le capital social de la Banque agricole du Faso, conformément à la loi n°025/99/AN du 16 novembre 1999 portant règlementation générale des sociétés à capitaux publics.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret porte ouverture d’un Consulat honoraire du Burkina Faso à Sopot, en République de Pologne.

L’ouverture de ce Consulat honoraire à Sopot vise à consolider les relations d’amitié et de coopération entre le Burkina Faso et la République de Pologne afin d’assurer au mieux la protection et la défense des intérêts de notre pays et de ses ressortissants vivant en Pologne.

L’adoption de ce décret permet l’ouverture d’un Consulat honoraire du Burkina
Faso à Sopot, en République de Pologne, conformément au décret n°2024-0453/PRES-TRANS/PM/MAECRBE/MEFP du 17 avril 2024 portant règlementation de l’ouverture des postes consulaires honoraires et de l’exercice de la fonction de Consul honoraire du Burkina Faso à l’étranger.
Le second décret porte nomination d’un Consul honoraire du Burkina Faso à Sopot, en République de Pologne.
L’adoption de ce décret permet la nomination de Monsieur Dawid ROGALA, en qualité de Consul honoraire du Burkina Faso à Sopot, en République de Pologne, conformément au décret n°2024-0453/PRES-
TRANS/PM/MAECRBE/MEFP du 17 avril 2024 portant règlementation de l’ouverture des postes consulaires honoraires et de l’exercice de la fonction de Consul honoraire du Burkina Faso à l’étranger.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret porte règlementation de la gestion et de l’aliénation des biens saisis, confisqués ou faisant l’objet d’une mesure conservatoire dans le cadre de la procédure pénale.
En vue de lutter contre la criminalité économique et financière notamment le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, le Burkina Faso a créé l’Agence nationale de gestion et de recouvrement des avoirs saisis ou confisqués (ANAGRASC) pour gérer et disposer des biens gelés, saisis ou confisqués.
Ce décret vise à prendre en compte les spécificités et la nature de certains biens saisis, confisqués ou faisant l’objet d’une mesure conservatoire dans le cadre de la procédure pénale.
L’adoption du décret permet d’élargir les compétences de l’Agence nationale de gestion et de recouvrement des avoirs saisis ou confisqués en vue du recouvrement optimal desdits avoirs au profit du budget de l’Etat.
Le second décret porte naturalisation.

Le Code des personnes et de la famille prévoit deux modalités de jouissance de la nationalité burkinabè. La première consiste en l’attribution de la nationalité burkinabè à titre de nationalité d’origine et la seconde consiste en son acquisition.
Ce décret se rapporte à ce dernier mode d’acquisition par décision de l’autorité publique après examens des dossiers introduits par des demandeurs de nationalité étrangère.
L’adoption de ce décret permet d’accorder la nationalité burkinabè à dix (10) personnes, conformément à la Zatu AN VII-0013/PF/PRES du 16 novembre 1989 portant institution et application d’un Code des personnes et de la famille.
La liste de ces bénéficiaires sera publiée dans le Journal Officiel du Burkina Faso.

I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT

Le Conseil a adopté un décret portant modification du décret n°2014-059/PRES/PM/MICA/MASA/MEF du 07 décembre 2014 portant création d’une société dénommée Société nationale de l’aménagement des terres et de l’équipement rural (SONATER).
Notre pays dispose de plus de 28 000 hectares de périmètres irrigués, aménagés à des coûts élevés. Près de 89% de ces aménagements sont dans un état de dégradation avancée faute d’entretien régulier.
La modification de ce décret vise à étendre les compétences de la SONATER notamment à l’entretien des infrastructures d’irrigation afin de garantir la durabilité des investissements et des aménagements hydro-agricoles.

En outre, la SONATER sera désormais chargée entre autres :
  de veiller au respect des cahiers de charges spécifiques ;
  d’assurer l’entretien et la maintenance des ouvrages et équipements des aménagements hydro-agricoles ;
  d’assurer la collecte auprès des exploitants des redevances mentionnées dans les cahiers de charges spécifiques.
L’adoption de ce décret permet à la Société nationale de l’aménagement des terres et de l’équipement rural de contribuer à la gestion durable des aménagements hydroagricoles pour relever les défis de l’Offensive agropastorale et halieutique et de la souveraineté alimentaire.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre de l’Economie et des finances a fait au Conseil une communication relative aux conclusions de la session annuelle 2025 du Comité national de pilotage de la Politique nationale de développement (CNP/PND), tenue le 09 mai 2025 à Ouagadougou.
La session a permis d’examiner et d’adopter le bilan 2024 de la mise en œuvre du Plan d’action pour la stabilisation et le développement (PA-SD) et de dégager les perspectives pour la période 2025-2027.

Le niveau global d’exécution physique de la tranche annuelle 2024 du PA-SD a atteint 81,94 % contre 73,39 % en 2023 pour des exécutions financières respectives de 71,30 % et 59,21%.
Ce niveau de performance a été réalisé grâce aux acquis engrangés dans les différents piliers du PA-SD.
Le comité a également adopté plusieurs recommandations portant entre autres, sur :
  l’accélération de la reconquête du territoire ainsi que la réinstallation des populations et des services de l’Etat ;

  la consolidation des initiatives présidentielles et des projets majeurs de développement du tissu industriel ainsi que le renforcement des infrastructures sociales, de production et de soutien à la production ;
  le renforcement des initiatives de développement dans les zones à fort défi sécuritaire avec un accent particulier sur les actions impactantes ;
  l’accélération des réformes dans les secteurs de gouvernance ;
  le renforcement du suivi-contrôle des projets d’infrastructures ;
  le renforcement de la participation citoyenne pour une plus grande implication des populations dans la réalisation des travaux d’infrastructures et d’aménagements.

II.2. Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur a fait au Conseil deux (02) communications :
  la première communication est relative au compte rendu de la participation du Burkina Faso à la première édition du Forum RussieAfrique des jeunes diplomates, tenue du 22 au 25 avril 2025 à Moscou.
Ce Forum initié par le ministère russe des Affaires étrangères s’inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération entre la Fédération de Russie et l’Afrique. Il a connu la participation de 20 pays africains et était placé sous le thème « La diplomatie de la victoire », en référence au 80e anniversaire de la fin de la Seconde guerre mondiale et de la victoire sur le nazisme.

Le Forum Russie-Afrique des jeunes diplomates a permis à la délégation burkinabè de s’imprégner de la coopération Russie-Afrique notamment en matière de culture, de sport, d’énergie, d’éducation et de mieux cerner les positions géostratégiques de la Fédération de Russie ;

  la seconde communication est relative au compte rendu de la participation du Burkina Faso au quatrième Forum diplomatique d’Antalya, tenu du 11 au 13 avril 2025, en République de Türkiye.
Ce Forum, placé sous le thème « Reconquérir la diplomatie dans un monde fragmenté » a enregistré près de 4 000 participants venus de 150 pays. Il s’agit d’une plateforme d’échanges sur des thématiques d’actualité dans le but de parvenir à des stratégies communes en vue de faire de la diplomatie un terreau de propositions pour la résolution des crises et la dynamisation de la coopération internationale.

La participation du Burkina Faso à ce forum a permis de renforcer l’image de notre pays. La délégation burkinabè a pu échanger avec les autorités turques et celles d’autres pays tels que l’Azerbaïdjan et la Serbie dans l’optique de dynamiser la coopération bilatérale avec ces Etats.
En marge du forum, les pays de la Confédération des Etats du Sahel ont coanimé un panel sur le thème « Sahel : le futur de l’intégration régionale ».
Ce panel a permis de faire l’historique de la création de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), de décliner la vision de l’intégration de l’espace confédéral et de dévoiler ses perspectives en matière de sécurité et de développement socio-économique.

II.3. Le ministre de l’Action humanitaire et de la solidarité nationale a fait au Conseil une communication relative à la simulation du Plan national multirisque de préparation et de réponse aux catastrophes et crises humanitaires 2024-2026 au Burkina Faso.

L’objectif de cette simulation, prévue du 18 au 20 juin 2025 à Dédougou dans la région de la Boucle du Mouhoun, est de tester les mécanismes et procédures de gestion et de coordination du Plan national multirisque pour une réponse efficace à une catastrophe ou à une crise humanitaire. Elle permettra de renforcer les capacités des acteurs impliqués dans la gestion des catastrophes et des crises humanitaires et d’apporter une assistance à une centaine de ménages déplacés internes.

II.4. Le ministre de la Santé a fait au Conseil une communication relative à la désignation de l’Institut national de santé publique (INSP) du Burkina Faso en tant que Centre d’excellence régional du Centre africain de contrôle et de la prévention des maladies (Africa CDC).

Cette désignation traduit la reconnaissance du leadership, de l’expertise technique et de l’engagement constant de l’INSP du Burkina Faso en faveur du développement des systèmes de santé publique en Afrique. Elle constitue une opportunité stratégique pour notre pays tant sur le plan national que continental.
Les retombées attendues de cette désignation sont, entre autres le renforcement de la résilience sanitaire du pays, la montée en compétence des ressources humaines nationales, le renforcement du leadership régional et le rayonnement international du Burkina Faso.
II.5. Le ministre de l’Enseignement de base, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales a fait au Conseil le point des préparatifs des examens et concours scolaires et des certifications professionnelles de la session de 2025.

Les épreuves écrites et orales de l’évaluation certificative ont débuté le 19 mai 2025 et s’achèvent le 06 juin. Le certificat d’études primaires (CEP) a débuté le 03 juin et prend fin le 09 juillet, au titre du ministère en charge de l’Enseignement de base.
Quant au ministère de l’Enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique, les examens et concours scolaires ainsi que les certifications professionnelles ont débuté le 05 mai par les épreuves physiques et sportives et prendront fin le 23 septembre 2025 avec la proclamation des résultats du Brevet professionnel de technicien spécialisé (BPTS).

Les épreuves d’éducation physique et sportive du Brevet d’études du premier cycle (BEPC), des Brevets d’études professionnelles (BEP) et des Certificats d’aptitude professionnelle (CAP) ont eu lieu du 05 au 19 mai 2025. Les épreuves écrites des CAP, des BEP et du BEPC ont commencé le 03 juin pour s’achever respectivement les 13, 14 et 16 juin 2025.

Les épreuves d’éducation physique et sportive du Baccalauréat (BAC) ont débuté le 22 mai et s’achèvent le 05 juin 2025 au plus tard, tandis que les épreuves écrites commencent le 24 juin pour prendre fin le 10 juillet.
Pour ce qui concerne les certifications professionnelles, le Certificat de qualification professionnelle (CQP) et le Brevet de qualification professionnelle (BQP), ils se dérouleront du 1er au 29 juillet 2025. Le Brevet professionnel de technicien (BPT) et le Brevet professionnel de technicien spécialisé (BPTS) auront lieu du 02 au 23 septembre 2025.

Pour les examens et les concours scolaires ainsi que la certification professionnelle de la session de 2025, le ministère de l’Enseignement de base, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales enregistre
376 681 candidats, soit 213 744 filles/femmes et 162 937 garçons/hommes. Le ministère de l’Enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique enregistre quant à lui, 366 199 candidats dont 205 768 filles et 160 431 garçons.
Les examens de la session de 2025 pour les deux ministères enregistrent au total 742 880 candidats dont 374 175 filles/femmes et 368 705 garçons/hommes.
Des dispositions sont prises pour la bonne tenue des concours et examens scolaires et des certifications professionnelles de la session de 2025.

III. NOMINATIONS

III. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA MOBILITE

  Monsieur Issoufou KONGO, Mle 59 761 M, Administrateur civil,
1ère classe, 11e échelon, est nommé Chargé de mission ;
  Madame Mariam SANOGO/TOUNKARA, Mle 97 436 R,
Administrateur civil, 1ère classe, 11e échelon, est nommée Directrice générale des affaires religieuses, coutumières et traditionnelles ;
  Monsieur Adama BATORO, Mle 97 424 K, Administrateur civil,
1ère classe, 12e échelon, est nommé Directeur général de la décentralisation et du développement local ;
  Monsieur Adama Jean Yves BERE, Mle 91 922 H, Administrateur civil, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Gouverneur de la région du Centre-Ouest ;
  Monsieur Losséni 2e Jumeau WONI, Mle 304 136 L, Administrateur civil, est nommé Secrétaire général de la province du Soum ;

  Monsieur Hubert DRABO, Sous-officier, est nommé Préfet de département de Djibo ;
  Monsieur Fidèle BAZEMO, Sous-officier, est nommé Préfet de département de Kelbo ;
  Monsieur Vincent Guingraogo DAYAMBA, Sous-officier, est nommé Préfet de département de Nassoumbou ;
  Monsieur Eric Kiswendsida BOUNTOULGOU, Officier, est nommé Directeur général adjoint de la Société de transport en commun (SOTRACO).

B. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

  Monsieur Zida Nestor BAMBARA, Mle 216 458 V, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Contrôleur interne au Projet d’appui au renforcement de la gestion du foncier et des mines
(PARGFM) volet mines ;
  Monsieur Issa Boureima DICKO, Mle 59 675 G, Inspecteur du trésor,
1ère classe, 11e échelon, est nommé Contrôleur interne au Projet YELEEN électrification rurale (YELEEN ER) ;
  Monsieur Saïdou KABORE, Mle 46 258 M, Inspecteur du trésor,
1ère classe, 9e échelon, est nommé Comptable principal en deniers et en valeurs du Groupement d’intérêt public (GIP)-Agence de l’eau du Gourma ;

  Monsieur Palamaga Valéry TANKOANO, Mle 91 638 B, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Comptable principal en deniers et en valeurs de l’Université Yembila Abdoulaye TOGUYENI ;
  Monsieur Florent Babor DABOUE, Mle 58 441 R, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Comptable principal en deniers et valeurs de l’Université Lédéa Bernard OUEDRAOGO ;
  Monsieur Bali Jules-Mary BAZAME, Mle 235 905 R, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Comptable principal en deniers et en valeurs du Centre national des semences forestières (CNSF) ;
  Monsieur Ange Michel Baowendsida OUEDRAOGO, Mle 58 444 Z,
Inspecteur du trésor, 1ère classe, 13e échelon, est nommé Comptable principal en deniers et en valeur de l’Institut national de formation en travail social (INFTS) ;

Madame Kampoko Rasmata YAMEOGO/OUEDRAOGO,
Mle 43 080 H, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 9e échelon, est nommée
Comptable principal en deniers et en valeurs de Faso Tourisme ;
  Monsieur Joachim NIKIEMA, Mle 46 260 A, Inspecteur du trésor,
1ère classe, 8e échelon, est nommé Comptable principal en derniers en valeurs de l’Agence nationale de biosécurité (ANB) ;
  Monsieur Issif NABI, Mle 104 317 A, Inspecteur du trésor, 1ère classe,
11e échelon, est nommé Comptable principal en deniers et en valeurs de l’Office national d’identification (ONI) ;

  Madame Julie Sandrine BACYE/SAWADOGO, Mle 225 016 F,
Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7e échelon, est nommée Comptable principal en deniers et en valeurs de l’Agence burkinabè de la normalisation, de la métrologie et de la qualité (ABNORM) ;
  Monsieur Ouigou KABORE, Mle 97 641 R, Inspecteur du trésor,
1ère classe, 5e échelon, est nommé Comptable principal en deniers et en valeurs de l’Université Thomas SANKARA (UTS) ;
  Monsieur Bolbien Noufou PARE, Mle 225 026 V, Inspecteur du trésor,
1ère classe, 7e échelon, est nommé Comptable principal en deniers et en valeurs de l’Institut des finances publiques du Burkina (IFPB) ;

  Monsieur Ousséni NEBIE, Mle 257 120 G, Inspecteur du trésor,
1ère classe, 6e échelon, est nommé Comptable principal en deniers et en valeurs du Centre hospitalier universitaire régional (CHUR) de
Ouahigouya ;
  Monsieur Boukaré TOGO, Mle 58 786 N, Inspecteur du trésor,
1ère classe, 8e échelon, est nommé Comptable principal en derniers et en valeurs de l’Agence burkinabé de la cinématographie et de l’audiovisuel
(ABCA) ;
Monsieur Souleymane DABO, Mle 43 076 H, Inspecteur du trésor,
1ère classe, 8e échelon, est nommé 1er Fondé de pouvoirs du Directeur de la Banque des dépôts du Trésor.

C. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE

 Monsieur Ousmane DIALLO NACANABO, Mle 262 510 M,
Commissaire principale de police, catégorie 1, grade 2, 3e échelon, est nommé Directeur des systèmes d’information de l’Office national d’identification (ONI).

D. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

  Monsieur Maxime BENGALY, Mle 118 841 K, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Consul général du Burkina Faso à Lagos (Nigéria) ;
  Monsieur Yewagnan Emile NIODOGO, Mle 216 585 N, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Premier Conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à Libreville en République gabonaise ;

  Monsieur Ziwindgniga Joël Aristide DJIGUEMDE, Mle 212 332 K, Conseiller en Droits humains, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Conseiller juridique à l’Ambassade, Mission permanente du Burkina Faso auprès de l’Office des Nations unies à Genève ;
  Monsieur Adama ZONG-NABA, Mle 238 424 G, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Premier Conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à Nairobi au Kenya ;

Madame Bernadette Marie Conrad NIKIEMA/TAPSOBA,
Mle 92 318 C, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 12e échelon, est nommée Responsable du Programme budgétaire 137 « Intégration
africaine » ;
  Monsieur Soumaïla ZANE, Mle 260 831 V, Conseiller en archivistique, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur des archives et de la documentation ;
  Monsieur Ousseni OUEDRAOGO, Mle 105 314 G, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Chef de département des études statistiques et de la planification du Secrétariat permanent de la Commission nationale pour les réfugiés (SP/CONAREF).

E. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

  Monsieur Souleymane LENGANE, Mle 59 686 D, Conseiller en gestion
des ressources humaines et management de l’administration, 1ère classe,
12e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
  Madame Samouhan Justine DAKUO, Mle 326 789 K, Médecin, catégorie U2, 1ère classe, 4e échelon, est nommée Inspecteur médical du travail ;
  Monsieur Zoumité Arnaud BONI, Mle 104 249 P, Administrateur des service financiers, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Directeur de l’administration et des finances de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM).

F. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

 Madame Djélika Somborigna DRABO, Mle 244 965 G, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication,

1ère classe, 5e échelon, est nommée Directrice de la communication et des relations publiques de la Commission de l’informatique et des libertés (CIL).

G. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE

  Monsieur Kibsa Paul LENGANE, Mle 293 396 Y, Inspecteur de l’environnement, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur de l’hygiène publique et de l’éducation pour la santé ;
  Madame Maimouna Hama SOW, Mle 257 364 W, Médecin spécialiste en santé publique, catégorie P, 1ère classe, 5e échelon, est nommée Directrice de la prospective, de la planification et du suivi-évaluation.

H. AU TITRE DU MINISTERE DE LA TRANSITION DIGITALE, DES POSTES ET DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES

 Monsieur Nongobzanga ZONGO, Mle 75 05 024 A, Ingénieur en télécommunication, catégorie 3, 16e échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire « Développement d’infrastructures de communications électroniques » cumulativement avec ses fonctions de Directeur général des communications électroniques.

I. AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT

  Monsieur Hyacinthe Wendpanga Bonnaventure ILBOUDO,
Mle 104 807 H, Administrateur des services financiers, 1ère classe,
7e échelon, est nommé Chargé de mission ;
  Monsieur Grégoire Aimé YAGUIBOU, Mle 110 004 L, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Chargé d’études ;
  Monsieur Kiswendsida Clément SEDGO, Mle 205 534 M, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur de la formation initiale à l’Ecole nationale des travaux publics (ENTP) ;
  Monsieur Mahamadi BADINI, Mle 92 677 E, Ingénieur en génie civil,
1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur des travaux interurbains à la Direction générale des infrastructures de transport ;

  Monsieur Hamitandi OUOBA, Mle 391 739 K, Ingénieur de conception en génie civil, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur provincial des
Infrastructures et du désenclavement de la Sissili ;
  Monsieur Arouna BARRY, Mle 355 097 M, Ingénieur en génie civil,
1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial des Infrastructures et du désenclavement du Ziro.

J. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT DE BASE, DE L’ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES

 Monsieur Yobgomdé Valentin BOUDA, Mle 119 825 E, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur de Cabinet.

K. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SECONDAIRE ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET TECHNIQUE

  Monsieur Vincent de Paul ILBOUDO, Mle 86 399 X, Conseiller d’administration scolaire et universitaire, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
  Monsieur Guésbéogo Alexandre Le Grand ZANGO, Mle 49 835 S,
Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 16e échelon, est nommé Chargé de mission ;
Monsieur Souleymane COULIBALY, Mle 52 276 R, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 2e classe, 12e échelon, est nommé Chargé de mission ;

Monsieur Raphaël SOMA, Mle 47 614 W, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 2e classe, 12e échelon, est nommé Directeur provincial de l’Enseignement secondaire et de la formation
professionnelle et technique de la Comoé ;
  Monsieur Harouna Décard SAWADOGO, Mle 52 313 A, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 2e classe, 12e échelon, est nommé Directeur provincial de l’Enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique de la Komondjari.

L. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

 Monsieur Issaka SAWADOGO, Mle 200 501 B, Conseiller en gestion des ressources humaines et management des administrations, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur des ressources humaines du Fonds national de la recherche et de l’innovation pour le développement (FONRID).

M. AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME ET DE L’HABITAT

  Monsieur Abdoulaye SAWADOGO, Mle 368 451 P, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Responsable de l’unité d’assistance à la Maîtrise d’ouvrage publique du ministère de l’Economie et des finances et du ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des relations avec les institutions ;
  Monsieur Hebou Dénis HAYORO, Mle 282 969 K, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Responsable de l’unité

d’assistance à la Maîtrise d’ouvrage publique du ministère de la Santé et du ministère de l’Enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique ;
Monsieur Sékou TRAORE, Mle 308 437 J, Ingénieur en génie civil,
1ère classe, 5e échelon, est nommé Responsable de l’unité d’assistance à la Maîtrise d’ouvrage publique du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation et du ministère de l’Action humanitaire et de la solidarité nationale ;

  Monsieur Saïdou BAMOGO, Mle 340 357 M, Ingénieur en génie civil,
1ère classe, 4e échelon, est nommé Responsable d’unité d’assistance à la Maîtrise d’ouvrage publique du ministère des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur et du ministère des
Sports, de la jeunesse et de l’emploi ;
  Monsieur Rasmané SAWADOGO, Mle 247 956 W, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Responsable de l’unité d’Assistance à la Maîtrise d’ouvrage publique du ministère de l’Enseignement de base, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales et du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques.

N. AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI

  Madame Colette OUEDRAOGO, Mle 32 281 V, Professeur certifié d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 15e échelon, est nommée Secrétaire générale ;
  Monsieur Alexandre YOUGBARE, Mle 34 245 S, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 12e échelon, est nommé Conseiller technique ;
Madame Mamouna KASSIA, Mle 211 768 M, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 9e échelon, est nommée Inspecteur technique des services ;
Monsieur Mohaïmini OUEDRAOGO, Mle 327 700 Y, Professeur certifié d’activités physique et sportive, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur provincial des Sports et des loisirs du Bam ;
  Monsieur Mathurin SOW, Mle 207 654 R, Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Directeur provincial des Sports et des loisirs de la Bougouriba ;

  Monsieur Denis NIKIEMA, Mle 245 826 D, Professeur certifié d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur provincial des Sports et des loisirs du Boulkiemdé ;
  Monsieur Adama TRAORE, Mle 94 684 W, Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur provincial des Sports et des loisirs de la Comoé ;
  Monsieur Albert DAKISSAGA, Mle 217 110 B, Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur provincial des Sports et des loisirs de la Gnagna ;
  Madame Boilihamou Hedwige OUATTARA/LOMPO, Mle 85 230 A,
Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 9e échelon, est nommée Directrice provinciale des Sports et des loisirs du Gourma ;

  Monsieur Moustafa TRAORE, Mle 117 254 D, Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Directeur provincial des Sports et des loisirs du Houet ;
  Monsieur Sami Lambert Hervé KAM, Mle 98 202 T, Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 9e échelon, est nommé
Directeur provincial des Sports et des loisirs du Ioba ;
Monsieur Germain SAWADOGO, Mle 207 661 T, Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Directeur provincial des Sports et des loisirs du Kadiogo ;
Monsieur Bêtamou BAZI, Mle 217 118 B, Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur provincial des Sports et des loisirs du Kénédougou ;

  Monsieur Mathias KABORE, Mle 278 454 W, Professeur d’activités physique et sportive, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur provincial des Sports et des loisirs de la Komondjari ;
  Monsieur Moustapha YANGANE, Mle 94 663 K, Professeur certifié d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur provincial des Sports et des loisirs du Koulpélogo ;
  Monsieur Toundoubson Dramane KAFANDO, Mle 327 610 A,
Professeur certifié d’activités physique et sportive, 1ère classe,

4e échelon, est nommé Directeur provincial des Sports et des loisirs de la Kompienga ;
  Monsieur Aboubacar DAO, Mle 277 448 T, Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur provincial des Sports et des loisirs de la Léraba ;
  Monsieur Bademè NEYA, Mle 207 657 H, Professeur certifié d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Directeur provincial des Sports et des loisirs du Nahouri ;
  Monsieur Pégdwendé Joseph SAWADOGO, Mle 327 699 L, Professeur certifié d’activités physique et sportive, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur provincial des Sports et des loisirs du Namentenga ;
  Monsieur Fadouga MOMO, Mle 311 868 M, Professeur certifié d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 5e échelon, est nommé

Directeur provincial des Sports et des loisirs du Noumbiel ;
Monsieur Daouda OUATTARA, Mle 278 457 N, Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial des Sports et des loisirs du Poni ;
Monsieur Wenne-Kondé Jean Pierre OUEDRAOGO, Mle 207 655 Z,
Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Directeur provincial des Sports et des loisirs du Sanguié ;

  Monsieur Ibrahim KABRE, Mle 210 957 F, Maître d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur provincial des Sports et des loisirs du Séno ;
  Monsieur Souleymane TRAORE, Mle 327 792 K, Professeur d’activités physique et sportive, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur provincial des Sports et des loisirs de la Tapoa ;
  Monsieur Ousséni PAGBELEM, Mle 217 115 Z, Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur provincial des Sports et des loisirs du Tuy ;
  Monsieur Urbain BAMOGO, Mle 111 519 A, Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur provincial des Sports et des loisirs du Zoundwéogo.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :
  du Centre national d’études stratégiques (CNES) au titre du ministère de la Défense et des anciens combattants ;
  de l’Institut des finances publiques du Burkina (IFPB) au titre du ministère de l’Economie et des finances ;
  des Centres hospitaliers régionaux de Koudougou (CHR-KDG), de Ziniaré (CHR-ZNR), de Gaoua (CHR-G), du Centre hospitalier universitaire Sourô Sanou (CHU-SS) et de l’Agence nationale pour la sécurité sanitaire de l’environnement, de l’alimentation, du travail et des produits de santé (ANSSEAT) au titre du ministère de la Santé ;
  de la société minière RIVERSTONE KARMA SA au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières.

A. MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Ousmane David ZANNE, Mle 212 429 T, Conseiller en gestion des ressources humaines et management des administrations, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale au Conseil d’administration du Centre national d’études stratégiques (CNES) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Karim PORGO.

B. MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Institut des finances publiques du Burkina (IFPB) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Administration territoriale et de la mobilité :
 Monsieur Jean Baptiste YAMEOGO, Mle 97 437 N, Administrateur civil.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DU BURKINA FASO (CCI-BF)

 Monsieur Aristide Médard Dannazoléa SOW, Mle 23 19 216 V, Comptable.

C. MINISTERE DE LA SANTE

Le Conseil a adopté cinq (05) décrets.
Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Centre hospitalier régional de Koudougou (CHR-KDG) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de la Santé :
  Madame Raïnatou Euphrasie Véronique ADJAMI/BARRY, Mle 94 468 N, Médecin de santé publique.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA COMMISSION MEDICALE D’ETABLISSEMENT

  Monsieur Wendpouiré Armel Aristide YANOGO, Mle 278 590 G,
Médecin spécialiste en stomatologie-chirurgie maxillo-faciale.
Le deuxième décret nomme Madame Téné Marceline YAMEOGO, Mle 111 386 W, Enseignant hospitalo-universitaire, Administrateur représentant la commission médicale d’établissement au Conseil d’administration du Centre hospitalier universitaire Sourô Sanou (CHU-SS) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le troisième décret nomme Monsieur Sombila OUEDRAOGO, Mle 78 077 T, Conseiller en gestion des ressources humaines et management des administrations, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale au Conseil d’administration de l’Agence nationale pour la sécurité sanitaire de l’environnement, de l’alimentation, du travail et des produits de santé (ANSSEAT) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le quatrième décret nomme Madame Dagnang-Néwendé Marie Thérèse
SOMBOUGMA, Mle 220 415 Z, Conseiller en promotion du genre,
Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Action humanitaire et de la solidarité nationale au Conseil d’administration du Centre hospitalier régional de Ziniaré (CHR-ZNR) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le cinquième décret nomme Monsieur Moussa SANOU, Mle 212 524 U,
Inspecteur du travail, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale au Conseil d’administration du Centre hospitalier régional de Gaoua (CHR-G) pour un premier mandat de trois (03) ans.

D. MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Honoré Patoinsâmba ZIDA, Mle 104 304 X, Administrateur des services financiers, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Economie et des finances au Conseil d’administration de la société minière RIVERSTONE KARMA SA pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Mamadou SERE.

www.sig.gov.bf

Le Porte-parole du Gouvernement,

Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO
Chevalier de l’Ordre de l’Etalon

Concert de SMARTY au Casino de Paris: Les préparatifs vont bon train

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Visite de SMARTY aux autorités de la représentation Diplomatique du Burkina Faso à Paris suivie d’une conférence de presse au Casino de Paris, le 30 mai 2025

CONCERT DE SMARTY AU CASINO DE PARIS LE 1ER JUIN 2025 – L’ARTISTE REND UNE VISITE DE COURTOISIE AUX AUTORITES DE LA REPRESENTATION DIPLOMATIQUE DU BURKINA FASO A PARIS

(Paris le 30 mai 2025) Ҫa y est, l’artiste Smarty est à Paris !

Dans la foulée de son arrivée à Paris le 28 mai 2025, Smarty a entamé un programme chargé qui l’a conduit le même jour, à rendre des visites de courtoisie au Chargé d’affaires de l’Ambassade du Burkina Faso à Paris, M. Jean-Marie Bakouan et au Consul général du Burkina Faso à Paris, M. Éric Zoungrana.

A l’Ambassade et au Consulat général, le Chargé d’affaires et le Consul lui ont traduit la fierté de la Représentation diplomatique et celle de toute la communauté burkinabè d’accueillir un talentueux artiste dont la présence à Paris pour le concert du Casino, marque le début d’une nouvelle ère de conquête de prestigieuses scènes internationales par les artistes burkinabè. A leurs yeux, il est important que la diplomatie culturelle dont Smarty est un des dignes ambassadeurs, conjugue ses actions à celles de la diplomatie politique pour un rayonnement encore plus grand du Burkina Faso partout dans le monde.

L’artiste s’est dit honoré et galvanisé par l’accueil que lui ont réservé à la fois la représentation diplomatique du Burkina Faso à Paris, les associations et la communauté burkinabè de France. Pour abonder dans le sens des propos de la représentation diplomatique, Smarty a affirmé que les raisons sa présence à Paris vont au-delà d’enjeux liés à sa propre personne. Il dira être en « mission » au nom de la communauté artistique burkinabè et du peuple burkinabè « pour poser un acte qui puisse ouvrir la voie à d’autres personnes pour l’affirmation de l’identité culturelle du Burkina Faso partout en Europe et dans le monde ».

L’enthousiasme extraordinaire manifesté par tous dès l’annonce du concert, notamment par les plus hautes autorités du Burkina Faso, le PDG de Coris Bank Idrissa NASSA et la communauté des artistes burkinabè aussi bien au Burkina qu’en France, traduit aux yeux de l’artiste musicien, la pertinence du « combat » qui doit être mené de manière collective.

A ce titre, il salue l’engagement de la communauté des artistes burkinabè qui se matérialise par la participation au concert, de jeunes talentueux artistes musiciens burkinabè et d’artistes de renom tels A’Salfo de Magic System, Michel Gohou, Digbeu Cravate et bien d’autres encore !

Dans la continuité de son agenda du mercredi 28 mai, Smarty a animé à la fin de la journée, une conférence de presse au Casino de Paris au cours de laquelle il a réaffirmé toute sa détermination et celle de tous ceux qui l’accompagnent à relever le défi du concert du Casino de Paris et à se battre pour la conquête de nouveaux horizons artistiques pour la grande famille des artistes burkinabè. « Le respect, on ne le demande pas. On l’impose ! On entendra parler de nous mais de façon positive » dira-t-il en évoquant le travail d’aînés précurseurs tels que Victor Démé.

C’est une soirée de folie qui s’annonce au Casino de Paris le 1er juin 2025. Mais pour que la fête soit mémorable, la mobilisation doit à la hauteur des enjeux. L’artiste et les structures organisatrices du concert, Boss + et KM 17 Events en appellent donc à l’acquisition dès à présent, des billets pour une participation massive au concert. ILS INVITENT PAR AILLEURS, AU STRICT RESPECT DES HORAIRES DU CONCERT. Les portes du Casino de Paris ouvriront à 19H00, le concert débutera à 20H00 et prendra fin à 22H30.

Tous au Casino de Paris. NE NOUS FAISONS PAS CONTER LE PLUS GRAND SHOW MUSICAL BURKINABE JAMAIS ORGANISE EN FRANCE!

BILLETTERIE EN LIGNE

https://www.casinodeparis.fr/…/1968/casino_de_paris/smarty

Pour illustrer l’esprit de solidarité qui l’anime, Smarty (il a croisé les organisateurs de La Nuit du Faso Dan Fani à l’Ambassade du Burkina Faso à Paris), mettra à profit son séjour parisien pour soutenir l’événement le samedi 07 juin 2025.

Apollinaire Baghnyan

Ambassade du Burkina Faso à Paris

Service Relations Publiques/Presse

Compte rendu du Conseil des ministres du 28 mai 2025

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 28 mai 2025, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 12 H 42 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu une communication orale, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE

Le Conseil a adopté un rapport relatif aux projets spécifiques au titre de l’année 2025 du ministère de la Sécurité.
Ces projets spécifiques du ministère de la Sécurité visent à renforcer les capacités opérationnelles des Forces de sécurité intérieure déployées sur toute l’étendue du territoire national.
Ils concernent entre autres, l’acquisition de matériels spécifiques et des effets d’habillement ainsi que l’étude et la mise en place d’un dispositif de vidéosurveillance incluant un serveur local chiffré.
Le coût global de ces projets spécifiques s’élève à neuf milliards six cent dix-neuf millions cent quatre-vingt-dix-huit mille quatre cent cinquante (9 619 198 450) F CFA TTC.
Le financement est assuré par le budget de l’Etat, exercice 2025.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.
Le premier rapport est relatif à une demande d’agrément pour la nomination d’un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République de Panama auprès du Burkina Faso.
Le Conseil a marqué son accord pour la nomination de Monsieur Edwin Pitty
MADRID, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République de Panama auprès du Burkina Faso, avec résidence à la Havane (Cuba).
Le second rapport est relatif à un projet de décret de ratification de deux protocoles portant amendement des articles 50(a) et 56 de la Convention relative à l’aviation civile internationale, signée à Chicago le 07 décembre 1944.

Cette convention a fondé l’Organisation de l’aviation civile internationale
(OACI) dans le but d’aider les Etats à coopérer et à partager leur espace aérien. Le Burkina Faso est partie prenante de ladite convention depuis le 21 mars 1962.
En dépit du rôle crucial de l’OACI dans le secteur aérien et de l’expérience acquise depuis sa création, elle est confrontée de nos jours à un défi organisationnel susceptible d’entraver sa mission au regard de l’accroissement du nombre d’Etats en son sein, de l’importance accrue du transport aérien et de son caractère stratégique.

Face à cette situation, certains Etats, notamment africains, ont proposé au cours de la 206e session du Conseil de l’OACI, des aménagements structurels visant à prendre en compte l’ensemble des régions du monde. C’est ainsi que sur recommandation du Conseil, l’Assemblée a adopté lors de sa 39e session tenue à
Montréal du 27 septembre au 06 octobre 2016, les amendements aux articles 50(a) et 56 de la Convention de Chicago. A travers ces amendements, le nombre de sièges au sein du Conseil de l’OACI doit passer de 36 à 40 et au niveau de la Commission de la navigation aérienne de 19 à 21.
L’adoption de ce décret permet au Burkina Faso de ratifier les protocoles portant amendement des articles 50(a) et 56 de la Convention relative à l’aviation civile internationale.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté un décret portant composition, organisation et fonctionnement du Conseil d’administration du secteur ministériel et du Conseil de direction.
La loi n°081-2015/CNT du 24 novembre 2015 portant statut général de la Fonction publique d’Etat, en son article 85, renvoie à un texte règlementaire pour définir la composition, l’organisation et le fonctionnement du Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) et du Conseil de direction.
Ce décret vise l’application de la loi n°081-2015/CNT du 24 novembre 2015 portant statut général de la Fonction publique d’Etat.

L’innovation majeure de ce décret est la révision de la composition des organes pour prendre en compte les réaménagements opérés à travers le décret n°2024-1170/PRES/PM du 04 octobre 2024 portant organisation-type des départements ministériels, qui crée de nouveaux postes et partant, de nouveaux responsables.
L’adoption de ce décret permet de renforcer le dispositif de gestion des structures et des départements ministériels.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE LA TRANSITION DIGITALE, DES POSTES ET DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.
Le premier rapport est relatif à un projet de loi portant réglementation générale des activités postales au Burkina Faso.
L’ouverture partielle du secteur postal burkinabè intervenue en 2010 a fortement contribué à la dynamisation de ce secteur. Plus d’une décennie après cette réforme, le secteur postal burkinabè reste confronté aux défis du numérique qui nécessite la création de services postaux adaptés.

Les principales innovations de ce projet de loi sont :
  l’élargissement de la notion de service postal aux services électroniques ;
  la suppression des services postaux réservés et la proposition de nouveaux mécanismes de compensation du Service postal universel (SPU) ;
  l’amélioration des conditions d’exercice des opérateurs postaux ;
  la clarification du régime de la responsabilité des opérateurs postaux en faveur du renforcement des droits des usagers ou clients ;

  la clarification de la notion d’opérateur postal et du régime des services postaux ;
  le renforcement des sanctions administratives et pénales.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.
Le second rapport est relatif à un projet de décret portant nomination d’un Membre et du Président du Conseil du service universel des communications électroniques (CSU).
L’adoption de ce décret permet la nomination de Monsieur Nongobzanga ZONGO, Mle 75 05 024 A, Ingénieur en télécommunication, Membre et Président du Conseil du service universel des communications électroniques (CSU) pour un premier mandat de trois (03) ans.

I.5. AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT

Le Conseil a adopté un décret portant modalités de gestion du péage sur les routes bitumées à l’intérieur des limites territoriales du Burkina Faso.
Ce décret est une relecture du décret n°2010-131/PRES/PM/MEF du 25 mars
2010 portant modalités de gestion du péage sur les routes bitumées à l’intérieur des limites territoriales du Burkina Faso.

Les principales innovations de ce décret sont :
  la révision des tarifs du péage pour les véhicules poids lourds en fonction du nombre d’essieux ;
  la redéfinition des catégories de véhicules et engins astreints au péage pour répondre à la modernisation du système de gestion des péages ;
  la prise en compte formelle de la gestion des dommages causés aux installations du péage par les usagers ;

  l’implication du département en charge de la Sécurité, au regard de l’accompagnement des forces de sécurité dans la gestion des péages.
Pour les véhicules légers, les camionnettes, les motocyclettes et tricycles, le tarif reste inchangé.
L’adoption de ce décret permet une amélioration de la gestion du péage, conformément à la loi n°38-2000/AN du 14 décembre 2000 portant institution du péage sur les routes bitumées à l’intérieur des limites territoriales du Burkina Faso.

I.6. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SECONDAIRE ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET TECHNIQUE

Le Conseil a adopté un rapport relatif aux projets spécifiques au titre de l’année 2025 du ministère de l’Enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique.
La création du ministère de l’Enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique a pour objectifs non seulement de moderniser le champ d’action dudit ministère, mais aussi d’inverser la tendance de fréquentation de l’enseignement et de la formation techniques et professionnels vis-à-vis de l’enseignement général. L’atteinte de ces objectifs passe notamment par la construction et l’équipement d’infrastructures.

Ces projets spécifiques concernent :
  l’équipement et la réhabilitation d’établissements professionnels ;
  l’acquisition de matières d’œuvre pour des établissements professionnels ;
  l’acquisition de diplômes vierges sécurisés et l’équipement d’établissements professionnels.
Le coût global de ces projets spécifiques s’élève à cinq milliards six cent quinze millions sept cent soixante-trois mille cent cinq (5 615 763 105) F CFA.
Le financement est assuré par le budget de l’Etat, exercice 2025.

I.7. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

Le Conseil a adopté un rapport relatif aux projets spécifiques au titre de l’année 2025 du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation.

Ces projets spécifiques s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre du Plan national d’action de développement de l’enseignement supérieur (PNADES) et concourent à la réalisation des objectifs prioritaires du Plan d’action pour la stabilisation et le développement (PA-SD).
Ces projets spécifiques concernent :

  la réalisation d’infrastructures et la rénovation de bâtiments à Bagrépôle et à l’Université Lédéa Bernard OUEDRAOGO ;
  l’acquisition d’équipements, de fournitures et consommables pour la recherche, les travaux pratiques, la connexion internet et la sécurisation des diplômes dans les Institutions d’enseignement supérieur et de recherche (IESR).
Le coût global de ces projets spécifiques s’élève à un milliard six cent millions six cent soixante et onze mille cinq (1 600 671 005) F CFA.
Le financement est assuré par le budget de l’Etat, exercice 2025.

I.8. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT

Le Conseil a adopté un décret portant conditions et modalités d’accès aux ressources génétiques, à leurs dérivés et informations de séquençage numérique, aux connaissances traditionnelles associées ainsi qu’au partage juste et équitable des avantages découlant de leur utilisation.

Ce décret a pour objectif de mettre en place un cadre juridique et institutionnel afin de mieux encadrer les différents mécanismes d’accès aux ressources génétiques et/ou aux connaissances traditionnelles associées, tout en veillant au partage juste et équitable des avantages découlant de leur utilisation. Il vient en application des dispositions du Code forestier et de la loi n°070-2015/CNT du 22 octobre 2015 portant loi d’orientation agro-sylvo-pastorale, halieutique et faunique.
L’adoption de ce décret permet au Burkina Faso de protéger son patrimoine génétique et les connaissances traditionnelles associées contre la biopiraterie et de préserver la souveraineté de ses ressources naturelles.

I.9. AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI

Le Conseil a adopté un rapport relatif à un projet spécifique au titre de l’année 2025 du ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi.
Ce projet spécifique concerne l’acquisition d’un groupe électrogène de
1500 kVA au profit du Stade du 4-août et d’un de 80 kVA au profit du Centre omnisport des Etalons (COMET) pour un montant global de quatre cent un million six cent mille (401 600 000) F CFA TTC.
Le financement est assuré par le budget de l’Etat, exercice 2025.


II. COMMUNICATION ORALE

II. Le ministre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme a fait au Conseil une communication relative à l’organisation de la 7e édition du
« Prix national de l’entrepreneur touristique (PNET) », prévue du 9 au 10 octobre 2025 à Tenkodogo dans la région du Centre-Est.

Placée sous le thème « Compétitivité des entreprises touristiques et promotion de la destination Burkina Faso », l’édition 2025 du « Prix national de l’entrepreneur touristique » sera marquée par la tenue le 10 octobre 2025 de la soirée des récompenses dénommée « Nuit de l’entrepreneur touristique ».
L’innovation de cette édition est l’institution de trois (03) nouvelles récompenses à savoir, le prix officiel de la meilleure agence d’hôtes et d’hôtesses d’accueil, le prix spécial du meilleur entrepreneur touristique de la région hôte du PNET et le prix spécial Faso tourisme pour la promotion du tourisme interne.

Le Prix national de l’entrepreneur touristique vise à récompenser le mérite des entrepreneurs touristiques qui se sont distingués au cours de l’année dans les filières de l’hébergement, la restauration, des voyages et circuits touristiques, de l’accueil et l’animation touristique. Ce prix a également pour objet d’instaurer une saine émulation entre les professionnels du secteur du tourisme burkinabè.

III. NOMINATIONS

III. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A. AU TITRE DE LA PRIMATURE

  Monsieur Silas KEITA, Officier, est nommé Conseiller spécial chargé de la défense et de la sécurité ;
  Madame Aguiratou TOU/NANA, Mle 216 748 K, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 9e échelon, est nommée
Conseiller spécial chargé de l’éducation, genre et cohésion sociale ;
  Monsieur Charles BAYALA, Mle 53 609 L, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Inspecteur général des services ;
  Monsieur Wendpanga Michel Abdoul Kader KONDOMBO,
Mle 520 264 K, Gestionnaire de projet, est nommé Chargé de mission ;
  Madame Windemi Pauline TOE/SABA, Mle 104 288 G, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 11e échelon, est nommée Directrice de la gestion des finances.

B. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

  Madame Baïlaou Aïssa GANOU/HOUNTONDJI, Mle 46 213 Y,
Administrateur des services financiers, 1ère classe, 11e échelon, est nommée Inspecteur technique du budget ;
  Madame Arlette Pulchérie YERBANGA, Mle 59 643 B, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 12e échelon, est nommée Inspecteur technique du budget ;
  Madame Sidyida Nathalie 1ère jumelle KY/DAMIBA, Mle 111 122 S, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 8e échelon, est nommée
Inspecteur technique du budget ;

Madame Wendpagnangdé Léonce KONFE/NONGUEGNAGHMA,
Mle 104 257 K, Administrateur des services financiers, 1ère classe,
11e échelon, est nommée Inspecteur technique du budget ;
  Monsieur Inoussa OUIMINGA, Mle 54 655 R, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 14e échelon, est nommé Inspecteur des finances ;
  Monsieur Yemboini Bonaventure OUOBA, Cadre de banque, est nommé Directeur général de la Société PROPHARM SA.

C. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE

 Monsieur Boureima BARRY, Mle 247 202 V, Conseiller d’intendance scolaire et universitaire, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Personne
Responsable de la commande publique de l’Office national de sécurisation des sites miniers (ONASSIM).

D. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

  Monsieur Soumaïla BARRO, Mle 59 693 F, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Chargé de mission ;
  Monsieur Mathurin OUEDRAOGO, Mle 34 943 E, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Chargé d’études ;
  Monsieur Wendlasida Yanne Innocent KABORE, Mle 217 033 J,
Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Chef du département du développement de la politique des ressources humaines.

E. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ACTION HUMANITAIRE ET DE LA SOLIDARITE NATIONALE

  Monsieur Karim ZINA, Mle 51 706 J, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Inspecteur général des services ;
  Monsieur Isaie FORO, Mle 46 400 C, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 12e échelon, est nommé Directeur général de la solidarité et du relèvement ;
  Madame Thérèse Valérie SANOU, Mle 220 409 M, Conseiller en promotion du genre, 1ère classe, 8e échelon, est nommée Directrice générale de la promotion de la femme et du genre ;
  Monsieur Windkouni Benjamin OUEDRAOGO, Mle 205 354 S,
Inspecteur d’éducation spécialisée, 1ère clase, 6e échelon, est nommé Directeur général de la famille et de l’enfant ;

  Monsieur Ousseini SORO, Mle 108 486 H, Inspecteur d’éducation de jeunes enfants, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Directeur général des études et des statistiques sectorielles ;
  Monsieur Moussa Bambinkèta OUEDRAOGO, Mle 55 809 B,
Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Coordonnateur du Comité ministériel de lutte contre le Sida et les Infections sexuellement transmissibles (CMLS-IST) ;
  Monsieur Idrissa OUEDRAOGO, Mle 200 258 V, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances au Secrétariat permanent du Conseil national de secours d’urgence et de réhabilitation (CONASUR) ;

  Monsieur Youssion NAPON, Mle 57 226 F, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur régional de l’Action humanitaire et de la solidarité nationale du Centre ;
Monsieur Abdou GUEBRE, Mle 55 814 E, Inspecteur d’éducation spécialisée, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur provincial de l’Action humanitaire et de la solidarité nationale du Kadiogo.

F. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES
INSTITUTIONS

  Monsieur Kiswensida Modeste BERE, Mle 79 647 L, Conseiller d’administration scolaire et universitaire, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Directeur de l’innovation et de la prospective à la Commission de l’information et des libertés (CIL) ;
  Monsieur Albert KABRE, Mle 203 369 M, Inspecteur de sécurité pénitentiaire divisionnaire, catégorie 1, 1er échelon, est nommé Directeur de la recherche, de la planification et des statistiques à l’Ecole nationale de la garde de sécurité pénitentiaire (ENGSP) ;

  Monsieur Oueyikè Roger KOBIE, Mle 222 274 L, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 2e échelon, est nommé Directeur de la communication et des relations publiques à l’Ecole nationale de la garde de sécurité pénitentiaire ;
  Monsieur Lacina COULIBALY, Mle 59 944 X, Inspecteur de sécurité pénitentiaire principal, catégorie 1, 3e échelon, est nommé Directeur des études et des stages à l’Ecole nationale de la garde de sécurité pénitentiaire ;
  Monsieur Emmanuel ZANTE, Mle 88 805 R, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 3e échelon, est nommé Directeur de l’instruction technique et de la sécurité à l’Ecole nationale de la garde de sécurité pénitentiaire.

G. AU TITRE DU MINISTERE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT

 Monsieur Djiswene Roger RAMDE, Mle 343 473 H, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur général du développement industriel.
H. AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT
  Monsieur Hamado SAWADOGO, Mle 117 449 T, Ingénieur de conception en génie civil, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur régional des Infrastructures et du désenclavement du Centre-Est ;
  Monsieur Boris Atiégba HADA, Mle 391 742 L, Ingénieur de conception en génie civil, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur provincial des Infrastructures et du désenclavement du Nahouri.

I. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SECONDAIRE ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET TECHNIQUE

  Monsieur Batogniza Charles BASSANE, Mle 75 556 V, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
  Monsieur Barnabé BADOMA, Mle 43 585 B, Conseiller d’intendance scolaire et universitaire, 1ère classe, 12e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

  Madame Nawo Sabine COULIBALY, Mle 86 006 K, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 17e échelon, est nommée Inspecteur technique des services ;
  Monsieur Jean Marie Vianney KY, Mle 43 346 B, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 2e classe, 12e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
Monsieur Sidiki KOULIBALY, Mle 41 388 J, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 2e classe, 10e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

  Monsieur Alladary COULIBALY, Mle 41 325 W, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 2e classe, 11e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
  Monsieur Mahmoud OUEDRAOGO, Mle 44 027 F, Professeur certifié des lycées et collèges, 2e classe, 10e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
  Monsieur Mamadou BELEM, Mle 49 862 N, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 3e classe, 7e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
  Monsieur Abdou KIRAKOYA, Mle 49 921 X, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 2e classe, 10e échelon, est nommé Inspecteur technique des services.

J. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

 Monsieur Pawendkisgou Isidore YANOGO, Mle 231 936 A, Enseignant- chercheur, catégorie P, 3e échelon, est nommé Vice-Président chargé de la recherche et de la coopération internationale à l’Université Norbert ZONGO.

K. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT

  Monsieur Zakarya SAWADOGO, Mle 225 111 A, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur de la gestion des finances ;
  Monsieur Jean-Baptiste ZONGO, Mle 216 302 Y, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Chargé d’études ;

Madame Eboubié Louise BAMBORE/BATIONO, Mle 263 789 D,
Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 3e échelon, est nommée Directrice de la sécurité des infrastructures hydrauliques à la Direction générale des Infrastructures hydrauliques ;
  Monsieur Aboulaye OUEDRAOGO, Mle 334 131 X, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances de l’Ecole nationale des eaux et forêts (ENEF) ;
  Monsieur Séni OUEDRAOGO, Mle 204 074 M, Technicien supérieur de l’environnement, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur provincial de l’eau et de l’assainissement de l’environnement du Sourou ;
  Monsieur Abdourasmane SAVADOGO, Mle 278 185 P, Technicien supérieur de l’environnement, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur provincial de l’eau et de l’assainissement de l’environnement du Boulgou.

L. AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME ET DE L’HABITAT

  Monsieur Yacouba BELEM, Mle 237 143 L, Ingénieur géomètre,
1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur régional de l’Urbanisme et de l’habitat du Centre-Ouest ;
  Monsieur Daouda KINDA, Mle 331 035 K, Ingénieur de conception en génie civil, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur de la voirie et de l’assainissement pluvial urbains.

M. AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET
DE L’EMPLOI

  Monsieur Adama KOUNKORGO, Mle 97 589 S, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

Madame Gouolgne Aurelie Henriette SOME/SOMDA, Mle 47 708 A, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 17e échelon, est nommée Chargée de mission, en remplacement de Monsieur Zoudaga SIA ;
  Monsieur Kibsa NIKIEMA, Mle 304 358 R, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi du Bam ;

  Monsieur Windpouire Georges KAFANDO, Mle 220 385 S, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi du Bazèga ;
  Monsieur Bébé Bio DA, Mle 329 637 D, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi de la Bougouriba ;
  Monsieur Wendinzandé Evarice CONGO, Mle 279 907 B, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 5e échelon, est nommé

Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi du Boulkiemdé ;
  Monsieur Souleymane SANDWIDI, Mle 304 362 T, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi du Boulgou ;
  Monsieur Zakaria KARA, Mle 246 744 W, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi de la Comoé ;
  Monsieur Abdoulaye SANOGO, Mle 304 383 C, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi de la Gnagna ;
  Monsieur Boubakar OUEDRAOGO, Mle 324 134 C, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 4e échelon, est nommé

Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi du Gourma ;
Hadou SANOU, Mle 329 699 J, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi du Ioba ;
  Madame Mamounata OUEDRAOGO/KIEMTORE, Mle 304 365 D,
Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 5e échelon, est nommée Directrice provinciale de la jeunesse et de l’emploi du Kadiogo ;

  Monsieur Seydou HIE, Mle 220 345 Y, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi du Kénédougou ;
  Monsieur Amadou OUOBA, Mle 329 702 K, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi de la Komondjari ;
  Madame Haoua Nathalie YEYE, Mle 228 363 N, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 8e échelon, est nommée Directrice provinciale de la jeunesse et de l’emploi du Kouritenga ;

  Monsieur Jean Baptiste OUIYA, Mle 304 359 S, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi de la Kompienga ;
  Monsieur François BALIMA, Mle 259 697 V, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi du Koulpélogo ;
  Monsieur Saibou ZALLE, Mle 246 788 W, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi de la Léraba ;

Abdou Karim SAWADOGO, Mle 246 613 R, Conseiller de
jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi du Loroum ;
  Monsieur P. Anselme Crépin 1er Jumeau BATIENO, Mle 220 342 M,
Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi du Namentenga ;

  Monsieur Augustin SAMA, Mle 279 503 K, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi du Passoré ;
  Monsieur Antoine KABORE, Mle 279 501 R, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi du Sanguié ;
  Monsieur Atimi TIALLA, Mle 259 754 T, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi de la Sissili ;

  Monsieur Moussa OUATTARA, Mle 246 630 K, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi de la Tapoa ;
  Monsieur Brahima OUEDRAOGO, Mle 258 073 K, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi du Yatenga ;
  Monsieur Sékou SABO, Mle 238 633 W, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi du Ziro ;

Windingoudi Augustin OUEDRAOGO, Mle 249 108 X,
Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe,
6e échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi du Zondoma.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :
  de l’Agence pour la promotion de l’entrepreneuriat communautaire (APEC) au titre de la Présidence du Faso ;
  de la Loterie nationale burkinabè (LONAB) au titre du ministère de l’Economie et des finances ;
  des Editions SIDWAYA au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme ;
  de la Société nationale d’électricité du Burkina (SONABEL) au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières.

A. PRESIDENCE DU FASO

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Madame Roséline Marie Gisèle TONDE/SEGDA, Mle 23 005 (APEC), Gestionnaire des ressources humaines, Administrateur représentant le personnel au Conseil d’administration de l’Agence pour la promotion de l’entrepreneuriat communautaire (APEC) pour un premier mandat de trois (03) ans.

B. MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Suanyaba Rodrigue OBOULBIGA, Mle 217 036 A, Conseiller en gestion des ressources humaines, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale au Conseil d’administration de la Loterie nationale burkinabè (LONAB) pour un premier mandat trois (03) ans.

C. MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret nomme Monsieur Tiraogo Sougrinoma Ibrahim GUIGMA, Mle 02 71 C, Administrateur en communication, Administrateur représentant l’Etat, au titre de la Présidence du Faso au Conseil d’administration des Editions SIDWAYA pour un premier mandat de trois (03) ans.
Le second décret renouvelle le mandat de Monsieur Abdoulaye BALBONE,
Mle 273 009 F, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, Administrateur représentant le Syndicat autonome des travailleurs de l’information et de la culture (SYNATIC) au Conseil d’administration des Editions SIDWAYA pour une dernière période de trois
(03) ans.

D. MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après,
Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration de la Société nationale d’électricité du Burkina (SONABEL) pour un premier mandat de trois
(03) ans.

Au titre du ministère de l’Economie et des finances :
  Madame Aïssata OUEDRAOGO, Mle 59 638 L, Administrateur des services financiers.
Au titre du ministère de l’Urbanisme et de l’habitat :
  Monsieur Lassané OUEDRAOGO, Mle 92 722 P, Ingénieur de conception en génie civil.

Le Porte-parole du Gouvernement,

Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO
Chevalier de l’Ordre de l’Etalon

L’éducation des filles, levier décisif pour l’avenir de l’Afrique

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TRIBUNE. L’éducation des filles en Afrique reste entravée par des freins économiques et socioculturels. Pourtant, elle est un levier décisif pour la transformation du continent.

Alors que les pays d’Afrique subsaharienne ont accompli des progrès en matière d’égalité des sexes et enregistré des avancées notables dans le secteur de l’éducation, la scolarisation des filles demeure un défi majeur. Des millions de jeunes filles n’ont toujours pas accès à l’école. Et lorsqu’elles y accèdent, elles la quittent souvent prématurément. Près de 32,6 millions de filles en âge d’aller à l’école primaire et au premier cycle du secondaire ne sont actuellement pas scolarisées. Ce chiffre atteint 52 millions au niveau du second cycle du secondaire. Pourtant, il est établi que l’autonomisation des femmes stimule la croissance économique — une croissance qui ne saurait être durable sans un accès inclusif à l’éducation.

La persistance des barrières socioculturelles

L’éducation des filles en Afrique ne peut être réduite à un simple enjeu d’accès à l’école ; elle suppose de s’attaquer aux inégalités structurelles et aux normes patriarcales qui freinent leur progression.

Les préjugés sexistes, loin d’être propres à l’Afrique, y sont néanmoins profondément enracinés et se reproduisent au sein des structures sociales, y compris dans les établissements scolaires. Ces biais empêchent les filles de se projeter dans des rôles autres que ceux traditionnellement assignés aux femmes. Les contenus pédagogiques contribuent souvent à entretenir ces disparités : les femmes y sont rarement représentées comme des leaders et sont fréquemment cantonnées à des rôles domestiques. Un exemple révélateur : un récent mémo publié par certains ministères au Sénégal autorise les femmes à quitter leur lieu de travail plus tôt durant le Ramadan afin de se consacrer aux tâches ménagères. Loin d’être anecdotique, cette mesure reflète la persistance d’une division sexuée du travail, reléguant les femmes à la sphère domestique tandis que les hommes occupent les postes décisionnels stratégiques au sein des organisations.

L’éducation des filles en Afrique subsaharienne accuse un retard de 30 ans par rapport aux pays développés.

Une éducation véritablement inclusive exige donc des politiques sensibles au genre, garantissant un environnement d’apprentissage sécurisé et bienveillant pour les filles. Il est aussi essentiel de réviser les contenus éducatifs pour déconstruire les stéréotypes et encourager les filles à s’engager dans les filières scientifiques et techniques.

Les obstacles économiques ne doivent pas non plus être ignorés. Scolariser un enfant représente un coût significatif, poussant certaines familles à faire un choix entre leurs fils et leurs filles. Le mariage des filles est encore perçu dans de nombreux contextes comme une solution à la pauvreté, ce qui relègue leur éducation au second plan — contrairement aux garçons, dont la réussite est encouragée et soutenue.

Selon la Banque mondiale et l’UNESCO, l’éducation des filles en Afrique subsaharienne accuse un retard de 30 ans par rapport aux pays développés. Il est donc urgent d’abattre le mur de l’inégalité de genre, en consolidant le droit des filles à l’éducation par trois leviers : la sensibilisation des communautés, l’octroi de bourses et d’aides financières aux familles vulnérables, et la création d’un environnement scolaire sûr et inclusif.

Investir dans l’éducation des filles, c’est investir dans l’autonomisation des femmes et dans le développement du continent africain. Mais un véritable changement exige d’aller au-delà du cadre scolaire, pour déconstruire les normes sociales qui assignent aux filles un rôle subalterne dès la petite enfance.

Vers un droit à l’éducation pour les filles

Promouvoir le droit des filles à l’éducation requiert l’engagement de tous les acteurs. Il est nécessaire de proposer des solutions adaptées aux réalités complexes du continent. Tous doivent être mobilisés : société civile, gouvernements et organisations non gouvernementales ont chacun un rôle à jouer. Mais les États africains ont avant tout la responsabilité d’assurer le respect de ce droit, en prenant les initiatives qui s’imposent.

Bien que les États africains se soient engagés à garantir douze années d’enseignement gratuit — du primaire au secondaire — à tous les enfants, filles et garçons, ces politiques souffrent souvent d’une mise en œuvre défaillante, freinée par la pauvreté et les normes socioculturelles qui perpétuent l’inégalité de genre au sein des communautés locales.

Les femmes consacrent jusqu’à 90 % de leurs revenus au bien-être de leur famille et de leur communauté.

Les gouvernements africains doivent donc engager des réformes concrètes et augmenter les investissements pour que les politiques éducatives garantissent une éducation de qualité à toutes les jeunes filles africaines. Cela implique de lever les barrières sociales à leur scolarisation, de mettre en place des cadres juridiques obligeant à la poursuite de la scolarité jusqu’à 16 ans, de financer l’éducation gratuite et obligatoire en y consacrant une part plus importante des budgets nationaux, et de garantir un environnement scolaire sécurisé et propice à l’apprentissage — notamment par la révision des programmes afin d’éliminer les stéréotypes de genre.

Il est aussi nécessaire de développer des parcours de formation professionnelle pour les jeunes mères et les jeunes femmes vulnérables afin de prévenir leur exclusion, ainsi que de prendre des mesures efficaces contre le mariage précoce. Dans tous les cas, des systèmes de suivi et d’évaluation doivent être mis en place pour garantir l’effectivité des politiques engagées.

Sachant que les femmes consacrent jusqu’à 90 % de leurs revenus au bien-être de leur famille et de leur communauté — contre seulement 30 à 40 % pour les hommes —, il est essentiel de renforcer les ressources juridiques, humaines et financières en faveur de l’éducation des filles. Au-delà de l’amélioration des conditions individuelles, cet investissement constitue la base d’une transformation durable et en profondeur de la société africaine.

Source: www.lepoint.fr

Une Palme de d’or d’honneur pour Denzel Washington. La surprise a été de taille lundi au Festival de Cannes. L’acteur a eu du mal à contenir son émotion, alors qu’il recevait son prix.

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Une Palme de d’or d’honneur pour Denzel Washington. La surprise a été de taille lundi au Festival de Cannes. L’acteur a eu du mal à contenir son émotion, alors qu’il recevait son prix. 

Denzel Washington 70 ans, a joué dans plusieurs films dont Malcom X. Cette palme d’or d’honneur récompense l’ensemble de sa carrière. Lundi, l’acteur américain faisait son retour sur la croisette après une longue absence.  

La palme d’or d’honneur est devenue une habitude à Cannes. L’année dernière, le Studio Ghibli et George Lucas étaient honorés.  

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