lundi, septembre 16, 2024

Proverbe: Eduquer une femme, c'est éduquer un village.

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La série: »Diasporas » de l’Association France Fraternités

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Merci à l’Association France Fraternités qui lutte contre les discriminations (au travail, envers les migrants…etc)

Ensemble nous irons toujours plus loin!

Veuillez suivre les liens sur La série: »Diasporas » de l »Association France Fraternités

Site web: https//france-fraternités.org

Envie de voyager sans quitter Paris: 1ère édition de la Foire Artisanale Africaine de la Diaspora, du 20 au 22 septembre 2024 à Montrouge

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Réservez dès maintenant vos places de cinéma à 5 euros/place dans la limite des sièges disponibles au (0033) 6 11 90 63 03 ou par mail à l’adresse ci-après : foireartisanalediaspora@gmail.com ou en cliquant les liens suivants (clique droit) et ouvrir (le lien …):

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Ne vous faites pas raconter cet événement unique!

Venez nombreux passer un moment de détente et magnifier la culture africaine dans la convivialité.

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Faso Diasporama

Message du Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Chef de l’Etat à Iron Bibi, l’homme le plus fort du monde

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« Mes vives félicitations à notre compatriote Cheick Ahmed Al-Hassan SANOU alias Iron Biby qui a battu son propre record mondial en domptant la charge de 231 kg au championnat du monde de Log-lift à Birmingham en Angleterre.

Cette victoire de notre Etalon, ambassadeur du Burkina Faso dans cette discipline, témoigne de la résilience et de la détermination du peuple burkinabè à tenir ferme malgré les adversités pour relever toujours les défis de sa marche vers l’horizon du bonheur.

Que la victoire de notre héros, au-delà de rassembler les Burkinabè, fasse vibrer notre fibre patriotique dans la défense de la patrie et alimente le courage de nos forces combattantes qui se battent pour la reconquête de notre territoire, de notre souveraineté totale.

Bravo champion! »

Source: Présidence du faso

𝗘́𝗹𝗶𝗺𝗶𝗻𝗮𝘁𝗼𝗶𝗿𝗲𝘀 𝗖𝗔𝗡 𝗠𝗮𝗿𝗼𝗰 𝟮𝟬𝟮𝟱 : 𝗹𝗲 𝗕𝘂𝗿𝗸𝗶𝗻𝗮 𝗙𝗮𝘀𝗼 𝘁𝗶𝗲𝗻𝘁 𝗲𝗻 𝗲́𝗰𝗵𝗲𝗰 𝗹𝗲 𝗦𝗲́𝗻𝗲́𝗴𝗮𝗹 (𝟭-𝟭)

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Le Sénégal et le Burkina Faso se sont quittés dos à dos (1-1), le vendredi 6 septembre 2024 au stade Abdoulaye Wade de Dakar, pour le compte de la première journée des éliminatoires de la CAN Maroc.

Avec une rage de vaincre et une soif de victoire, les Etalons du Burkina Faso ont cru en leur potentiel et ont ténu en échec les Lions de la Teranga sur leur installation par 1 but partout. Malgré une ouverture du score à la 16e minute par Sadio Mané, les Etalons ont gardé leur sang froid et ont déjoué la tactique imposée par les lions devant leur public. La mi-temps intervient sur ce léger avantage du Sénégal (1-0).

En seconde période, Brama TRAORÉ injecte du sang neuf. Il place sa confiance aux plus jeunes. Ousmane CAMARA entré en fin de première période est rejoint par Ousseni BOUDA et Kader OUATTARA. Le Sénégal avec son avance de but, joue le chrono. Les Étalons maintiennent la pression et multiplient les tentatives dans les dernières minutes du jeu.

La persévérance finit par payer dans les dernières secondes. Sur un coup de pied arrêté d’Ousmane CAMARA, Edmond TAPSOBA de la tête dévie la balle pour Ousseni BOUDA qui rétablit la parité 1-1. L’arbitre met fin à la rencontre sur ce score de parité. Burkina Faso tient en échec le Sénégal devant ses milliers de supporters.

Le sélectionneur national Brama TRAORÉ a salué le courage des garçons face à une équipe du Sénégal très joueuse. « Nous avons su maîtriser le match surtout en deuxième mi-temps. Le Burkina Faso, c’est notre engagement, notre détermination. C’est une question de culture », a-t-il exprimé.

DCRP MSJE:

Source: https://www.facebook.com/hashtag/burkinafaso

La Chine s’engage à allouer à l’Afrique 50 milliards de dollars sur trois ans

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Le sommet Chine-Afrique s’est ouvert jeudi à Pékin. Le président chinois Xi Jinping a affirmé que son pays était prêt « à approfondir sa coopération » économique avec le continent africain et promis 50 milliards de dollars de financement ces trois prochaines années.

Le président chinois Xi Jinping s’est engagé jeudi 4 septembre à allouer à l’Afrique 50 milliards de dollars de financement ces trois prochaines années et à aider à la création d’un million d’emplois sur le continent africain.

« Au cours des trois prochaines années, le gouvernement chinois est prêt à fournir un soutien financier d’un montant de 360 milliards de yuan (50,7 milliards de dollars) », a déclaré Xi lors du sommet Chine-Afrique à Pékin, promettant également d’aider à la création « d’au moins un millions d’emplois ».

Xi Jinping a affirmé que la Chine était « prête à approfondir sa coopération » avec le continent africain dans le domaine économique. Les relations Chine-Afrique connaissent leur « meilleure période de l’histoire », a-t-il assuré.

Premier partenaire commercial

Deuxième économie mondiale, la Chine est le premier partenaire commercial du continent africain, avec des échanges bilatéraux à hauteur de 167,8 milliards de dollars (151,8 milliards d’euros) au premier semestre, selon les médias officiels chinois.

Elle a envoyé ces deux dernières décennies des centaines de milliers d’ouvriers et d’ingénieurs en Afrique pour construire ces grands projets, et gagné un accès privilégié aux vastes ressources naturelles africaines, notamment le cuivre, l’or et le lithium.

Au total, 25 dirigeants de pays africains ont confirmé leur présence au sommet du Forum sur la coopération Chine-Afrique, selon un décompte de l’AFP. Le sommet est le plus grand rendez-vous diplomatique organisé à Pékin depuis la pandémie de Covid-19. Il doit s’achever vendredi.

Avec AFP

Source: www.france24.com

Jeux paralympiques 2024: la Burkinabè Rahinatou Moné bat son propre record à Paris

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L’athlète burkinabè, Rahinatou Moné, a battu, ce mardi 3 septembre 2024, à Paris, son propre record, lors des Jeux paralympiques de l’année, malgré une élimination précoce.

Les Jeux paralympiques de 2024 qui se déroulent à Paris, seront sans doute désormais un souvenir amer pour l’athlète burkinabè, Rahinatou Moné.

Evoluant dans la catégorie des déficients visuels, la jeune femme originaire de Bobo-Dioulasso (la deuxième ville du Burkina Faso) a été éliminée, ce mardi 3 septembre 2024, dès les séries du 100 mètres T13. Mais au cours de cette compétition, elle a surclassé son record personnel en courant en 13 secondes 86.  

«Je le prends quand même amèrement, je ne comprends pas ce qui n’a pas marché», lâche-t-elle. «J’aurais aimé me qualifier pour la finale, malgré tout. Je peux faire beaucoup mieux que ça. Avec beaucoup de travail, je peux le faire. Il m’a peut-être manqué de la volonté et l’envie de faire plus qu’avant. Mais ce sont mes premiers Jeux paralympiques et j’avoue que j’ai beaucoup appris», a déclaré, la gorge nouée, la Bobolaise qui, par ailleurs, s’est dite satisfaite, en effet, d’avoir progressé.

En attendant, l’athlète Moné, à 21 ans, compte retourner à ses études de socio-anthropologie, mais sans perdre de vue les Jeux paralympiques de Los Angeles prévus en 2028 aux Etats Unis d’Amérique. C’est son prochain grand objectif sportif, selon elle.

Source: www.wakatsera.com

Compte rendu du Conseil des ministres du 4 septembre 2024

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 04 septembre 2024, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 12 H 56 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations, et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA PRIMATURE

Le Conseil a adopté un rapport relatif à deux (02) projets de décret portant respectivement intérim des ministres et intérim du Secrétaire général du Gouvernement et du Conseil des ministres.
Ce rapport est une relecture du décret n°2022-1061/PRES-TRANS/PM du 09 décembre 2022 portant intérim des ministres et du décret n°2022-1063/PRES/PM du 09 décembre 2022 portant intérim du Secrétaire général du Gouvernement et du Conseil des ministres.

La relecture de ces décrets permet de préciser les intérims des ministres et du Secrétaire général du Gouvernement et du Conseil des ministres en cas d’absence.
L’adoption de ces décrets permet d’assurer la continuité de l’action gouvernementale en cas d’absence ou d’empêchement d’un membre du Gouvernement.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Le Conseil a adopté un rapport relatif à la situation d’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, exercice 2024, au 30 juin.
Au 30 juin, le budget de l’Etat, exercice 2024, a été exécuté à hauteur de 1 398,64 milliards F CFA en recettes et de 1 731,00 milliards F CFA en dépenses pour des prévisions annuelles respectives de 3 144,12 milliards F CFA et de 3 694,59 milliards F CFA.
Ces niveaux d’exécution correspondent à des taux d’exécution globaux respectifs de 44,48% et 46,85% contre 51,26% et 57,05% à la même période en 2023.

Au niveau de la gestion de la trésorerie, au 30 juin 2024, au total
1 831,58 milliards F CFA ont été encaissés sur des comptes de disponibilités des comptables directs du Trésor contre 1 856,61 milliards F CFA au 30 juin 2023, soit une baisse de 25,03 milliards F CFA correspondant à un taux de régression de 1,35%.

Au regard de la situation d’exécution du budget de l’Etat au 30 juin 2024, le Conseil recommande la poursuite des actions visant d’une part, l’amélioration des recettes, et d’autre part l’efficacité de la dépense budgétaire axée sur le financement des priorités du Gouvernement.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit rapport à l’Assemblée législative de Transition.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT

Le Conseil a adopté un décret portant institution de quotas d’enlèvements à l’importation des produits similaires fabriqués ou produits au niveau national.
Pour protéger les unités industrielles nationales, le Gouvernement a décidé d’instaurer en 2018 un quota d’enlèvement à l’importation des produits similaires fabriqués ou produits au niveau national notamment l’huile alimentaire, le sucre, le pneumatique et la farine de blé.

Ainsi, l’application de cette mesure a permis à la SN SOSUCO de vendre l’intégralité de sa production de 2018 à 2023, à la SN CITEC d’engranger un chiffre d’affaires de plus de sept (07) milliards F CFA entre 2019 et 2023 et de donner un souffle nouveau à la SAP OLYMPIC et aux minoteries.

Cinq (05) années après la mise en œuvre de la mesure, des résultats satisfaisants sont enregistrés. En vue de soutenir d’autres unités industrielles dans d’autres secteurs et tenant compte de la nouvelle dynamique amorcée par notre pays, il est nécessaire d’étendre la mesure à l’ensemble des produits similaires fabriqués ou produits au niveau national et soumis à Autorisation spéciale d’importation à travers un texte réglementaire.
Le décret vise entre autres :

  l’écoulement des produits nationaux ;
  la réduction de la dépendance du Burkina Faso vis-à-vis de l’extérieur ; – le renversement de la structure de la balance commerciale.
L’adoption de ce décret permet d’instituer les quotas d’enlèvements à l’importation des produits similaires fabriqués ou produits au niveau national.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES

Le Conseil a adopté un rapport relatif à une demande d’autorisation pour la passation de marchés relatifs à l’acquisition d’engins pour quatre (04) brigades de travaux routiers par la procédure d’entente directe dans le cadre des projets spécifiques.
Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution de ces marchés à l’entreprise WEND NA SONGDO INDUSTRIE. Les marchés sont repartis comme suit :

  Lot 1 : Acquisition d’engins pour quatre (04) brigades de travaux routiers au profit du ministère des Infrastructures, pour un montant de dix-sept milliards six cent soixante-quatorze millions quatre cent quarante un mille deux cents (17 674 441 200) F CFA Hors taxes-Hors douane ;

  Lot 2 : Acquisition d’engins pour quatre (04) brigades de travaux routiers au profit du ministère des Infrastructures, pour un montant de treize milliards cent soixante-neuf millions huit cent quarante mille (13 169 840 000) F CFA Hors taxes-Hors douane.
Le financement est assuré par le Fonds spécial routier (FSR-B), pour un délai d’exécution de six (06) mois pour chaque lot.


II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le Ministre d’Etat, ministre de la communication, de la culture, des arts et du tourisme a fait au Conseil une communication relative au 4ème Rapport périodique quadriennal (RPQ 4) du Burkina Faso sur la mise en œuvre de la

Convention 2005 de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).
La Convention 2005 est un instrument juridique international rigoureux, qui reconnaît non seulement le droit souverain des Etats d’adopter des mesures, initiatives et politiques culturelles adaptées à leurs réalités, mais aussi la nature spécifique des activités et produits culturels comme porteurs d’identités, de valeurs et de sens.
Le RPQ 4 a mis l’accent sur les politiques et mesures pertinentes mises en œuvre au cours des quatre dernières années au Burkina Faso. Ces politiques et mesures sont centrées sur l’amélioration de la gouvernance culturelle durable, le renforcement des échanges de biens et services, ainsi que la mobilité des artistes et des professionnels. Elles portent également sur l’implémentation des industries culturelles et créatives dans d’autres politiques de développement durable, l’égalité des genres ainsi que sur les libertés artistiques.
Le 4ème Rapport périodique quadriennal du Burkina Faso couvre la période 2021-2024.

II.2. Le ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur, chargé de la Coopération régionale assurant l’intérim du ministre a fait au Conseil deux (02) communications.
La première communication est relative à la 7ème édition du Forum national de l’intégration qui se tiendra du 14 au 18 octobre 2024 à Banfora, dans la région des Cascades.

Cette 7ème édition du Forum national de l’intégration, placée sous le thème
« Dynamique confédérale et intégration africaine » a pour objectif de poursuivre la promotion de l’intégration à travers une interaction positive entre toutes les communautés vivant au Burkina Faso.
Le Forum national de l’intégration vise entre autres à :
  sensibiliser les populations à la paix et à la cohésion sociale entre les différentes communautés vivant au Burkina Faso ;

  permettre aux populations de s’approprier la vision des Chefs d’Etat et les politiques de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) ;
  sensibiliser les participants sur la nouvelle loi portant conditions d’entrée, de séjour, d’établissement et de sortie du territoire burkinabè.
Le Forum national de l’intégration connaîtra la participation des ministres chargés des Affaires étrangères des Républiques sœurs du Mali et du Niger.

La seconde communication est relative à la participation du Burkina Faso au 9ème Forum sur la coopération Chine-Afrique (FOCAC), qui se tient du 02 au 06 septembre 2024 à Pékin en République populaire de Chine.
Ce forum qui réunit les Chefs d’Etat et de Gouvernement africains et chinois est un cadre de concertation pour trouver les voies et moyens afin de raffermir leur coopération économique, politique et culturelle.
En marge du forum, la délégation burkinabè prendra part à un forum des investisseurs en vue de mobiliser des hommes d’affaires chinois pour des investissements structurants au Burkina Faso dans différents secteurs d’activités.

Le Forum de coopération Chine-Afrique est organisé tous les trois (03) ans entre la Chine et les pays africains entretenant des relations diplomatiques avec Pékin. II.3. Le ministre de la Santé a fait au Conseil deux (02) communications.

La première communication est relative aux résultats du deuxième passage (P1) de la campagne de chimio-prévention du paludisme saisonnier plus (CPS+) de l’année 2024 au Burkina Faso.
Le deuxième passage (P1) de cette campagne s’est déroulé du 26 au 29 juillet 2024 et a concerné 70 districts du pays. Il a permis d’obtenir les résultats suivants :
  pour une cible attendue de 4 519 000 enfants de 3 à 59 mois, 4 594 765 ont été touchés lors de ce passage, soit une couverture administrative de 101,68% ;

  50 918 enfants malnutris aigus modérés dépistés dont 12 727 nouveaux cas et 19 034 enfants malnutris aigus sévères dont 4 464 nouveaux cas ;
  12 629 enfants de la cible du vaccin antipaludique non à jours ont été retrouvés pendant ce passage et 4 810 ont été rattrapés, soit un taux de 48,62% ;
  1 016 023 concessions ont été visitées dans lesquelles 700 093 gîtes ont été identifiées et 511 238 immédiatement détruits, soit 73,02%.

Dans l’ensemble, ce deuxième passage (P1) de la campagne de chimioprévention du paludisme saisonnier plus s’est bien déroulé.
La seconde communication est relative à la désactivation du Centre des opérations de réponse aux urgences sanitaires (CORUS) suite à l’amélioration de la situation épidémiologique de la rougeole dans plusieurs districts sanitaires du Burkina Faso et la dévolution des activités en routine.

Le Burkina Faso a connu une flambée de cas de rougeole en décembre 2023, qui s’est poursuivie en 2024. De la semaine épidémiologique n°46 de l’année 2023 à la semaine épidémiologique n°5 de l’année 2024, le pays a enregistré au total 1 335 cas suspects de rougeole avec quatre (04) décès.
Durant les cinq premières semaines épidémiologiques de l’année 2024, sur les 272 prélèvements de cas de rougeole analysés par le Laboratoire national de référence de la rougeole (LNR-R), 215 cas ont été confirmés et un seul cas de rubéole. Cette situation a conduit à l’activation du CORUS en vue d’assurer la riposte à cette flambée de cas de rougeole.

L’épidémie a atteint son pic à la semaine épidémiologique n°11 (du 11 au 17 mars 2024) au niveau des neuf (09) districts sanitaires les plus touchés du pays.
Des campagnes anticipées de vaccination ont été menées du 26 février au 03 mars 2024 dans ces 09 districts sanitaires en épidémie avec un total de 831 370 enfants de 09 à 59 mois vaccinés, soit une couverture vaccinale globale de 124,9%.

L’évolution du nombre de cas confirmés et de décès est ensuite allée décroissante. En effet, les services de surveillance ont enregistré à la semaine 20 (du 13 au 19 mai 2024), 191 cas suspects et 00 décès au plan national, indiquant ainsi une évolution favorable de l’épidémie dans les districts sanitaires principalement touchés et au niveau national.
Tenant compte des résultats obtenus dans la surveillance de la rougeole qui indiquent une amélioration de la situation épidémiologique, le CORUS est désactivé.

II.4. Le ministre de l’Enseignement de base, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales a fait au Conseil une communication relative à la généralisation du port de la tenue scolaire Faso Dan Fani (FDF) dans les établissements d’enseignement publics et privés du Burkina Faso.

Après la phase pilote du port de la tenue scolaire en Faso Dan Fani au cours de l’année scolaire 2023-2024 dans les établissements d’enseignement postprimaire et secondaire de trois (03) communes urbaines (Ouagadougou, BoboDioulasso et Koudougou) et une commune rurale (Sabou), il convient de généraliser le port de la tenue scolaire en Faso Dan Fani dans les établissements d’enseignement publics et privés du Burkina Faso.

Le port de cette tenue se fera au moins tous les lundi et jeudi et sera sans contrainte. Les acteurs des structures éducatives et les parents d’élèves ont la latitude de s’organiser, de contractualiser librement avec les acteurs du Faso Dan Fani, de choisir leur motif et leur modèle par structure ou collectivement selon le ressort territorial ou leur appartenance à une même faîtière.

II.5. Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation a fait au Conseil une communication relative à la cérémonie de sortie de la première promotion d’ingénieurs diplômés de l’Ecole polytechnique de Ouagadougou (EPO), prévue le 27 septembre 2024 à Ouagadougou.
Placée sous le très haut patronage de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Chef de l’Etat, la cérémonie a pour thème « Rôle et place de l’ingénieur dans un contexte de relance économique du Burkina Faso ».
Cette première promotion de l’EPO est constituée de 31 ingénieurs dont 09 en génie industriel, 08 en génie des textiles, 08 en génie informatique et 06 en génie des télécommunications.

Cette cérémonie connaîtra une remise d’attestations de reconnaissance à des personnalités et entreprises partenaires de l’EPO, une remise des diplômes et une plantation d’arbres.
Créée en 2017, l’EPO a pour missions entre autres, de former des ingénieurs de travaux, des ingénieurs de conception, des docteurs et de contribuer à la recherche scientifique et à la vulgarisation des travaux de recherche.

III. NOMINATIONS
III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

 Monsieur Oumarou MOGMENGA, Mle 23 19 473 N, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, catégorie BF-C2, échelon 1, est nommé Membre du Conseil supérieur de la communication (CSC) au titre de la Présidence du Faso.
B. AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS
 Monsieur Handiegou Charles NATAMA, Officier, est nommé Directeur des finances et de la comptabilité de l’Institut supérieur de logistique de Ouagadougou (ISLO).

C. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

  Monsieur Franck Didier ZOUNGRANA, Mle 96 906 C, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Inspecteur technique du budget ;
  Monsieur Jean SAWADOGO, Mle 96 916 N, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Inspecteur technique du budget ;
  Monsieur Siaka PARE, Mle 111 144 R, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Inspecteur technique du budget ;

  Monsieur Toubou RIPAMA, Mle 37 37 038 L, Démographe, 1ère classe,
5ème échelon, est nommé Directeur général de l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD) ;
  Monsieur Mohamadi SAWADOGO, Mle 212 361 L, Conseiller en économie et développement, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé

Contrôleur interne du Centre national d’études stratégiques (CNES) ;
  Monsieur Mahamoudou DIARRA, Mle 59 879 Y, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Contrôleur interne du Projet de développement des chaînes de valeur, maïs, soja, volaille et poisson et de résilience (PIMSAR) ;
  Monsieur Mahamadi OUEDRAOGO, Mle 212 601 X, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Contrôleur interne du Programme pour le Renforcement de la résilience des petits producteurs (RESI-2P).

D. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE

  Monsieur Tuandaba Marcel COULIBALY, Officier, est nommé
Conseiller technique ;
  Monsieur Thierry Dofizouho TUINA, Mle 57 710 C, Inspecteur général de police, catégorie 1, grade 5, 2ème échelon, est nommé Conseiller technique ;
  Madame Marie Denise SEBGO, Mle 57 727 X, Inspecteur général de police, catégorie 1, grade 5, 3ème échelon, est nommée Conseiller technique ;
  Madame Nana Fatoumata BENON/YATASSAYE, Mle 88 836 K,
Administrateur civil, 1ère classe, 10ème échelon, est nommée Conseiller technique.

E. AU TITRE DU MINISTERE DE LA TRANSITION DIGITALE, DES POSTES ET DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES

 Monsieur Moussa ZOROME, Mle 245 327 H, Gestionnaire financier,
1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances et de la comptabilité de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI).

F. AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT

  Madame Salimata OUEDRAOGO, Mle 343 494 U, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Chef de département de la coopération, de l’information et de la documentation au Secrétariat permanent de la Commission nationale de la concurrence et de la consommation (CNCC) ;
  Monsieur Mohamed ILBOUDO, Mle 343 575 P, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Chef de département de l’administration, des finances et de la comptabilité au Secrétariat permanent de la Commission nationale de la concurrence et de la consommation ;

  Madame Rihanata OUEDRAOGO, Mle 238 589 N, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Chef de département des statistiques et du suivi des projets et programmes de développement au Secrétariat permanent de la Filière coton libéralisée (SP-FCL).

G. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SECONDAIRE, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET TECHNIQUE

  Monsieur Hyppolyte Lougné BASSOLE, Mle 220 565 M,
Administrateur civil, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur de Cabinet ;
  Monsieur Henri Prosper PARE, Mle 35 176 A, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 3ème classe, 8ème échelon, est nommé Secrétaire général ;
  Monsieur François COMPAORE, Mle 31 336 D, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, échelle 03, 8ème échelon, est nommé Conseiller technique ;

  Monsieur Barthélemy BADIEL, Mle 246 742 U, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Conseiller technique ;
  Monsieur Waogabamba Patrice ZOUNDI, Mle 130 467 K, Magistrat, catégorie P, 1er grade, 3ème échelon, est nommé Conseiller technique ;
  Madame Angèle OUIYA, Mle 58 323 E, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 11ème échelon, est nommée Conseiller technique ;

  Monsieur Evariste Marie Wend-Yam GUIBRE, Mle 36 120 J, Inspecteur général de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 3ème classe, 7ème échelon, est nommé Chargé de mission ;
  Monsieur Wendwaoga Olivier BAGRE, Mle 247 668 P, Conseiller d’administration scolaire et universitaire, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Chargé de mission ;

  Madame Naomie OUEDRAOGO/BICABA, Mle 74 413 K,
Administrateur civil, 1ère classe, 8ème échelon, est nommée Chargée de mission ;
  Madame Nomwendé Véronique ALIRA/WANGRAWA, Mle 225 071 U,
Administrateur des services financiers, 1ère classe, 8ème échelon, est nommée Directrice générale des études et des statistiques sectorielles ;
  Monsieur Amadou Tidiani YINYIN, Mle 112 498 B, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur de la gestion des finances ;

  Monsieur Boureima SAWADOGO, Mle 245 866 X, Commissaire principal de police, catégorie 1, échelle 02, 3ème échelon, est nommé Directeur des marchés publics ;
  Madame Mariam SAKIRA/KARANTAO, Mle 207 907 E, Conseiller en
gestion des ressources humaines et management des administrations, 1ère classe, 8ème échelon, est nommée Directrice des ressources humaines.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :
  de l’Institut des hautes études internationales (INHEI) au titre du ministère des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur ;
  de l’Université Joseph KI-ZERBO au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation ;

  du Fonds national pour la promotion du sport et des loisirs (FNPSL), du
Groupement d’intérêt public-Programme national de volontariat au Burkina Faso (GIP-PNVB) et de Burkina Suudu Bawdè (BSB) au titre du ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi.

A. MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après,
Administrateurs au Conseil d’administration de l’Institut des hautes études internationales (INHEI) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Economie et des finances :
  Monsieur Windbénédo Jean-Marie KEBRE, Mle 104 259 A,
Administrateur des services financiers.

Au titre du ministère des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur :
  Monsieur Jhon Franklin Ismaël SORGHO, Mle 226 284 T, Conseiller en gestion des ressources humaines, en remplacement de Monsieur Moustapha Fafing Nicolas DIABATE.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES STAGIAIRES DE L’INSTITUT DES HAUTES ETUDES INTERNATIONALES (INHEI)

  Monsieur Timothé HARO, Mle 105 310 R, pour la durée de son mandat de Délégué général.

B. MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après,
Administrateurs au Conseil d’administration de l’Université Joseph KI-ZERBO pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :
  Madame Olga OUEDRAOGO, Mle 77 992 P, Juriste, en remplacement de Monsieur Hamidou OUEDRAOGO.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES INSTITUTIONS FINANCIERES

  Monsieur Yacouba ZERBO, Cadre supérieur de banque, en remplacement de Monsieur Moctar Dédougou DIAKITE.

C. MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI

Le Conseil a adopté quatre (04) décrets.
Le premier décret nomme Monsieur Kiswendsida Arsène Stanislas OUEDRAOGO, Mle 23 24 501 L, Economiste, Administrateur représentant le personnel au Conseil d’administration du Fonds national pour la promotion du sport et des loisirs (FNPSL) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Lassina PARE.

Le deuxième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs
représentant l’Etat au Conseil d’administration du Groupement d’intérêt publicProgramme national de volontariat au Burkina Faso (GIP-PNVB) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :
  Monsieur Sidi BARRY, Mle 217 027 N, Conseiller en gestion des ressources humaines.
Au titre du ministère de l’Enseignement de base, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales :

  Monsieur Soma Alassane OUATTARA, Mle 247 172 C, Conseiller en gestion des ressources humaines.
Le troisième décret renouvelle le mandat de Monsieur Adelphe SANOU,
Mle 130 544 E, Magistrat, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi au Conseil d’administration du Groupement d’intérêt public-Programme national de volontariat au Burkina Faso (GIP-PNVB) pour une dernière période de trois (03) ans.

Le quatrième décret nomme Monsieur Abdoulaye OUEDRAOGO, Mle 024 CFPR-Z, Formateur, Administrateur représentant le personnel au Conseil d’administration de Burkina Suudu Bawdè (BSB) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le Porte-parole du Gouvernement

Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO
Chevalier de l’Ordre du mérite, des arts,
des lettres et de la communication

Compte rendu du conseil des ministres du mercredi 21 août 2024

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 21 août 2024, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 12 H 25 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

Le Conseil a examiné un projet de loi constitutionnelle portant révision de la Constitution.
Ce projet de loi comporte la modification de deux (02) articles. Cette modification concerne :
 le changement de la devise du Burkina Faso qui sera désormais « La Patrie ou la mort, Nous vaincrons » au lieu de : « Unité-Progrès-Justice » ;

 la possibilité de recourir, sous certaines conditions à la consultation parlementaire pour les accords relatifs à l’entrée du Burkina Faso dans une confédération, fédération ou union d’Etats.

Malgré le changement de devise intervenu en 1997, l’on note que « La Patrie ou la mort, Nous vaincrons » reste et demeure dans la conscience populaire tout un symbole quand il s’agit d’affirmer le sentiment patriotique et l’acceptation du sacrifice suprême pour la Nation. L’usage au quotidien de cette devise aussi bien dans les discours officiels que dans la vie courante des Burkinabè n’est plus à démontrer.

Ce projet de loi permettra :
 de renforcer le sentiment patriotique ;
 de conformer les dispositions de la Constitution à l’usage et à la volonté populaire ;
 d’harmoniser la devise d’avec notre Hymne national le Di-Taa-Niyè, chant de la victoire ;
 de faciliter l’adhésion du Burkina Faso à une confédération, fédération ou union d’Etats et d’impulser un développement socio-économique durable et harmonieux.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté un rapport relatif à l’autorisation de recrutement sur concours direct sans formation initiale d’interprètes-traducteurs pour le compte du ministère des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur, au titre de l’année 2024.

Le besoin de recrutement d’interprètes-traducteurs se justifie au regard des nouveaux défis de notre diplomatie ainsi que de la demande de plus en plus croissante au niveau du Bureau d’interprétation et de la traduction.

Le Conseil a marqué son accord pour le recrutement de onze (11) interprètes-traducteurs pour le compte du ministère des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur, au titre de l’année 2024.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

Le Conseil a adopté un décret portant approbation des statuts particuliers de l’Agence d’information du Burkina (AIB).

Ce décret vise la transformation de l’AIB en Etablissement public à caractère administratif.

L’adoption de ce décret permet à l’Agence d’information du Burkina d’accomplir efficacement ses missions, conformément au décret n°2014-613/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des Etablissements publics de l’Etat à caractère administratif.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret porte autorisation de perception de recettes relatives à certaines prestations du ministère en charge des libertés publiques.

Ce décret est une relecture du décret n°2016-471/PRES/PM/MATDSI/MINEFID du 02 juin 2016 portant autorisation de perception de recettes relatives à certaines prestations du ministère en charge des libertés publiques en vue d’élargir l’assiette des recettes à travers la prise en compte de nouvelles prestations identifiées.

L’innovation majeure de ce décret porte sur la prise en compte de prestations de services qui, jusque-là, ne faisaient pas l’objet de facturation. Il s’agit :

 de la délivrance de duplicatas des actes de reconnaissance officielle des associations ;
 de la délivrance de copies de fond de dossiers et/ou autres informations statistiques concernant les associations.

A ces prestations s’ajoutent les amendes pour défaut de tenue régulière des registres et celles pour non déclaration de renouvellement dans le délai légal.

L’adoption de ce décret permet la perception de recettes relatives à certaines prestations du ministère en charge des libertés publiques en vue de contribuer à l’accroissement des recettes de service au profit du budget de l’Etat, conformément à l’article 12 de la loi organique n°073-2015/CNT du 06 novembre 2015 relative aux Lois de finances.

Le second décret porte érection de l’Agence d’information du Burkina en abrégé « AIB » en un Etablissement public de l’Etat à caractère administratif (EPA).

L’Agence d’information du Burkina a été créée par la loi n°02/64/AN du 27 mai 1964 portant statut de l’Agence de presse voltaïque pour servir de grossiste de l’information sur le territoire national.

En 1999, l’AIB a été fusionnée avec le quotidien Sidwaya. Depuis lors, l’agence peine à être à la hauteur de sa mission stratégique. Aujourd’hui, elle est uniquement réduite à une édition en ligne, soutenue par sa présence sur les réseaux sociaux et la production d’une Rétrospective de l’actualité.

La maîtrise de l’information étant un enjeu stratégique, tous les pays disposent d’une agence nationale qui assume leur présence dans le concert des Nations, grâce à la grande chaîne de collecte et de diffusion de l’information que forment les agences de presse du monde.

S’inscrivant dans cette vision, le Burkina Faso veut faire de la relance de l’AIB une urgence à travers le développement d’un pôle de production et de diffusion de l’information nationale.

L’Agence d’information du Burkina a pour missions de fournir aux usagers des informations fiables, complètes et crédibles, de défendre les intérêts nationaux et de protéger la souveraineté du Burkina Faso.

L’adoption de ce décret permet à l’Agence d’information du Burkina d’assurer efficacement ses missions, conformément aux dispositions du décret n°2014-613/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des Etablissements publics de l’Etat à caractère administratif.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre de la Santé a fait au Conseil une communication relative à la réponse sanitaire pour la réduction des décès maternels et périnatals évitables (SGI-ReDMP) au Burkina Faso.

Le Burkina Faso a entrepris la démarche de la Surveillance des décès maternels, néonatals et la riposte en 2011. Depuis la cinquième semaine 2022, cette surveillance a intégré les mortinaissances selon les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé.

Pour relever le défi, le Burkina Faso a réalisé de nombreux progrès et cela s’est renforcé par la mise en œuvre de la gratuité des soins et de la planification familiale permettant d’engranger de 2010 à 2021, les résultats suivants :

 la baisse du taux de mortalité des moins de 05 ans qui est passé de 129 à 48 décès pour 1000 naissances vivantes ;

 la baisse de la mortalité néonatale qui est passée de 28 à 18 décès pour 1000 naissances vivantes ;

 la baisse du taux de mortalité maternelle qui est passée de 341 à 154 décès pour 100 000 parturientes, et l’indice synthétique de fécondité passé de 6 à 4,9 enfants par femme.

On estime également à 87,4% la proportion des femmes enceintes qui ont accouché dans les établissements de santé en 2021, contre 66% en 2010.

Malgré ces résultats, le Burkina Faso n’a pas encore atteint les objectifs en termes de prestations, d’accès aux soins de santé essentiels en général et de services obstétricaux, prénataux et néonatals en particulier.

Afin de parvenir à une réduction rapide de la mortalité maternelle et périnatale, il est envisagé entre autres :
 l’activation du Centre des opérations de réponses aux urgences sanitaires (CORUS) avec la mise en place d’un système de gestion des incidents pour la surveillance des décès maternels, périnatals et la riposte ainsi que la nomination d’un gestionnaire d’incident ;

 la prise en charge adéquate des complications obstétricales et des pathologies périnatales ;

 l’acquisition et la distribution des produits vitaux pour la santé de la mère et de l’enfant, des réactifs, des consommables et matériels médico-techniques.

II.2. Le ministre de l’Energie, des mines et des carrières a fait au Conseil une communication relative à l’Organisation de la 6ème édition de la Semaine des activités minières d’Afrique de l’Ouest (SAMAO), prévue du 26 au 28 septembre 2024 à Ouagadougou.

La 6ème édition de la SAMAO se tiendra sous le thème « les minéraux critiques : quelles stratégies de développement pour les pays africains ? ».

L’objectif de la SAMAO est d’assurer une visibilité nationale et internationale du secteur des mines et des carrières.

L’organisation de ce salon permettra entre autres :

 d’offrir des opportunités d’affaires aux acteurs de la chaîne de valeur de l’industrie minière en Afrique en général et au Burkina Faso en particulier ;

 d’attirer des investisseurs pour soutenir la croissance du secteur des mines et des carrières ;
 de soutenir le développement durable du secteur des mines et des carrières.

II.3. Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation a fait au Conseil deux (02) communications.

La première communication est relative aux résultats du Burkina Faso à la 46e session des Comités consultatifs interafricains (CCI) du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES).

Au total, ce sont trois cent dix-sept (317) candidatures du Burkina Faso provenant des Institutions d’enseignement supérieur et de recherche publiques, privées et interafricaines qui ont été examinées en vue de l’obtention d’une inscription sur les différentes listes d’aptitude aux fonctions de Maître-assistant, Chargé de recherche, Maître de Conférences, Maître de recherche, Professeur titulaire et Directeur de recherche.
Sur ces trois cent dix-sept (317) candidats, le Burkina Faso a enregistré trois cent cinq (305) inscrits sur l’ensemble des listes d’aptitude, soit un taux d’admission de 96,21% contre douze (12) candidats ajournés, soit un taux d’échec de 03,78%.

Ces résultats ont été validés au cours de la réunion ordinaire du Comité consultatif général qui s’est tenue du 15 au 17 juillet 2024 à Libreville au Gabon.

Le Conseil félicite les promus pour ces résultats.

La seconde communication est relative à la participation du Burkina Faso à la troisième conférence panafricaine sur la gouvernance des semences qui se tient du 21 au 23 août 2024 à Niamey au Niger.
Au cours de cette conférence, les participants doivent analyser la contribution des systèmes de gouvernance semencière à la réalisation de la sécurité alimentaire et nutritionnelle en Afrique. Ils doivent également analyser et améliorer les outils de gouvernance semencière en vue de définir des politiques publiques pour la souveraineté semencière.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

 Madame Azeta SANON/SANGA, Mle 91 259 P, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 10ème échelon, est nommée Comptable principale en deniers et en valeurs du Centre national de transfusion sanguine (CNTS) ;

 Monsieur Bolbien Noufou PARE, Mle 225 026 V, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Comptable principal en deniers et en valeurs de l’Ecole nationale des régies financières (ENAREF) ;

 Madame Fatimata NATAMA/BOUDA, Mle 225 057 P, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Comptable principale en deniers et en valeurs de l’Ecole polytechnique de Ouagadougou (EPO) ;

 Monsieur Mahamadi SAWADOGO, Mle 55 726 B, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Comptable principal en deniers et en valeurs de l’Agence nationale de régulation pharmaceutique (ANRP) ;

 Monsieur Kalifa COULIBALY, Mle 57 201 F, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Comptable principal en deniers et en valeurs de l’Institut national de santé publique (INSP) ;

 Monsieur Arsène TOUGMA, Mle 111 101 N, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Comptable principal en deniers et en valeurs du Centre de promotion de l’aviculture et de multiplication des animaux performants (CPAMAP) ;

 Monsieur Eloi OUEDRAOGO, Mle 91 625 T, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Comptable principal en deniers et en valeurs de l’Ecole nationale de santé publique (ENSP) ;

 Monsieur Flavien Raogo IIème jumeau OUANGRAOUA, Mle 53 565 U, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Comptable principal en deniers et en valeurs de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC) ;

 Monsieur Moussa NIKIEMA, Mle 216 170 T, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Comptable principal en deniers et en valeurs de l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE) ;

 Monsieur Aristide Marie Edmond TOUGMA, Mle 216 457 F, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Comptable principal en deniers et en valeurs du Bureau national des sols (BUNASOLS) ;

 Madame Fatoumata Windeguéta dite Julianna OUEDRAOGO, Mle 294 371 H, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Comptable principale en deniers et en valeurs du Centre hospitalier régional de Fada N’Gourma (CHR/Fada N’Gourma) ;

 Monsieur Kambé Drissa TRAORE, Mle 245 229 P, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Comptable principal en deniers et en valeurs du Centre hospitalier régional de Koudougou (CHR-Koudougou) ;

 Monsieur Abdrahim SAVADOGO, Mle 278 240 B, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Trésorier provincial du Nayala.

B. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT DE BASE, DE L’ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES

 Monsieur Wendpanga Michel Abdoul Kader KONDOMBO, Gestionnaire de projets, est nommé Directeur de Cabinet ;

 Monsieur Ibrahima SANON, Mle 43 294 C, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 17ème échelon, est nommé Secrétaire général ;

 Monsieur Wendemmi Sylvain OUEDRAOGO, Mle 208 071 A, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur général des études et des statistiques sectorielles ;

 Monsieur Jean BOUGMA, Mle 111 115 S, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur de la gestion des finances ;

 Monsieur Nicolas SYAN, Mle 104 855 D, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur des marchés publics ;

 Madame Pamagni Delphine BITIE, Mle 233 757 N, Ingénieur d’application des techniques informatiques, 1ère classe, 6ème échelon, est nommée Directrice des systèmes d’information ;

 Monsieur Soumaïla OUEDRAOGO, Mle 220 309 D, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de la communication et des relations presse ;

 Monsieur Alassane Soma OUATTARA, Mle 247 172 C, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur des ressources humaines.

C. AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME ET DE L’HABITAT

 Monsieur Souako KOHOUN, Mle 91 369 J, Géographe, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Chargé de mission, en remplacement de Monsieur Moussa BANGUIAN ;
 Monsieur Simon Joseph BALMA, Mle 76 011 X, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Chargé d’études.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :

 du Centre national des arts, du spectacle et de l’audiovisuel (CENASA) au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme ;

 des Centres hospitaliers universitaires Yalgado OUEDRAOGO (CHU-YO), Tengandogo (CHU-T), Bogodogo (CHU-B) et Sourô SANOU (CHU-SS) ainsi que du Centre hospitalier universitaire pédiatrique Charles de GAULLE (CHUP-CDG) au titre du ministère de la Santé ;

 de l’Université Yembila Abdoulaye TOGUYENI au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation.

Le Conseil a également procédé à la nomination du Président du Conseil d’administration du Centre hospitalier universitaire Sourô SANOU (CHU-SS).

A. MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Centre national des arts, du spectacle et de l’audiovisuel (CENASA) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Economie et des finances :

 Monsieur Salif NANA, Mle 96 897 P, Inspecteur des impôts.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES ACTEURS PRIVES DE LA CULTURE

Au titre de la Fédération nationale du cinéma et de l’audiovisuel-Burkina Faso (FNCA-BF) :

 Monsieur Isidore Marie Alphonse KABORE, Producteur.

B. MINISTERE DE LA SANTE

Le Conseil a adopté six (06) décrets.

Le premier décret nomme Madame Flore Doussou BARRO/TRAORE, Mle 57 932 F, Inspecteur du travail, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale au Conseil d’administration du Centre hospitalier universitaire Yalgado OUEDRAOGO (CHU-YO) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le deuxième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Centre hospitalier universitaire de Tengandogo (CHU-T) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :

 Monsieur Daouda OUEDRAOGO, Mle 217 039 M, Conseiller en gestion des ressources humaines.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA COMMISSION MEDICALE D’ETABLISSEMENT

 Monsieur Ali OUEDRAOGO, Mle 56 540 U, Professeur titulaire hospitalo-universitaire.

Le troisième décret nomme Madame Fatoumata BA/HAMA, Mle 110 939 F, Directeur de recherche, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation au Conseil d’administration du Centre hospitalier universitaire pédiatrique Charles de GAULLE (CHUP-CDG) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le quatrième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration du Centre hospitalier universitaire de Bogodogo (CHU-B) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre du ministère de l’Economie et des finances :

 Monsieur Ousmane KABORE, Mle 34 025 C, Inspecteur du trésor.

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :

 Monsieur Koulpiga Martin NACOULMA, Mle 105 244 F, Inspecteur du travail.

Le cinquième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration du Centre hospitalier universitaire Sourô SANOU (CHU-SS) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre du ministère de la Santé :

 Madame Yéri Silvie TRAORE/YOUL, Mle 231 505 K, Médecin de santé publique.

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :

 Monsieur Brahima Sibiri PAKODTOGO, Mle 212 381 H, Inspecteur du travail.

Le sixième décret nomme Madame Yéri Silvie TRAORE/YOUL, Mle 231 505 K, Médecin de santé publique, Présidente du Conseil d’administration du Centre hospitalier universitaire Sourô SANOU (CHU-SS) pour un premier mandat de trois (03) ans.

C. MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Boukaré OUEDRAOGO, Mle 280 438 D, Conseiller des affaires économiques, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat au Conseil d’administration de l’Université Yembila Abdoulaye TOGUYENI pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le second décret renouvelle le mandat de Madame Inna SEGUEDA/GUENDA, Communicatrice, Administrateur représentant la Chambre des mines du Burkina au Conseil d’administration de l’Université Yembila Abdoulaye TOGUYENI pour une dernière période de trois (03) ans.

Source: Direction de communication de la Présidence du Faso          

Interview de Monsieur Bouraima Barry, Conseiller Culturel, pour la sortie de son livre sur la promotion du tourisme culturel au Burkina

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Conseiller des affaires culturelles, Monsieur Bouraima Barry est spécialiste des questions de stratégie de communication, de développement et de marketing culturel.

Une cérémonie de dédicace est organisée ce 22 août 2024 à 15h au Centre National des Arts, du Spectacle et de l’Audiovisuel (CENASA) à Ouagadougou, au Burkina Faso.

Veuillez suivre l’interview

Compte rendu du conseil des ministres du mercredi 21 août 2024

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 21 août 2024, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 12 H 25 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres.

Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations, et autorisé des missions à l’étranger.

I.1. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

Le Conseil a examiné un projet de loi constitutionnelle portant révision de la Constitution.

Ce projet de loi comporte la modification de deux (02) articles. Cette modification concerne :

– le changement de la devise du Burkina Faso qui sera désormais « La Patrie ou la mort, Nous vaincrons » au lieu de : « Unité-Progrès-Justice » ;

– la possibilité de recourir, sous certaines conditions à la consultation parlementaire pour les accords relatifs à l’entrée du Burkina Faso dans une confédération, fédération ou union d’Etats.

Malgré le changement de devise intervenu en 1997, l’on note que « La Patrie ou la mort, Nous vaincrons » reste et demeure dans la conscience populaire tout un symbole quand il s’agit d’affirmer le sentiment patriotique et l’acceptation du sacrifice suprême pour la Nation. L’usage au quotidien de cette devise aussi bien dans les discours officiels que dans la vie courante des Burkinabè n’est plus à démontrer.

Ce projet de loi permettra :

– de renforcer le sentiment patriotique ;

– de conformer les dispositions de la Constitution à l’usage et à la volonté populaire ;

– d’harmoniser la devise d’avec notre Hymne national le Di-Taa-Niyè, chant de la victoire ;

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– de faciliter l’adhésion du Burkina Faso à une confédération, fédération ou union d’Etats et d’impulser un développement socio-économique durable et harmonieux.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté un rapport relatif à l’autorisation de recrutement sur concours direct sans formation initiale d’interprètes-traducteurs pour le compte du ministère des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur, au titre de l’année 2024.

Le besoin de recrutement d’interprètes-traducteurs se justifie au regard des nouveaux défis de notre diplomatie ainsi que de la demande de plus en plus croissante au niveau du Bureau d’interprétation et de la traduction.

Le Conseil a marqué son accord pour le recrutement de onze (11) interprètes-traducteurs pour le compte du ministère des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur, au titre de l’année 2024.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

Le Conseil a adopté un décret portant approbation des statuts particuliers de l’Agence d’information du Burkina (AIB). Ce décret vise la transformation de l’AIB en Etablissement public à caractère administratif.

L’adoption de ce décret permet à l’Agence d’information du Burkina d’accomplir efficacement ses missions, conformément au décret n°2014-613/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des Etablissements publics de l’Etat à caractère administratif.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret porte autorisation de perception de recettes relatives à certaines prestations du ministère en charge des libertés publiques.

Ce décret est une relecture du décret n°2016-471/PRES/PM/MATDSI/MINEFID du 02 juin 2016 portant autorisation de perception de recettes relatives à certaines prestations du ministère en charge des libertés publiques en vue d’élargir l’assiette des recettes à travers la prise en compte de nouvelles prestations identifiées.

L’innovation majeure de ce décret porte sur la prise en compte de prestations de services qui, jusque-là, ne faisaient pas l’objet de facturation. Il s’agit :

– de la délivrance de duplicatas des actes de reconnaissance officielle des associations ;

– de la délivrance de copies de fond de dossiers et/ou autres informations statistiques concernant les associations.

A ces prestations s’ajoutent les amendes pour défaut de tenue régulière des registres et celles pour non déclaration de renouvellement dans le délai légal.

L’adoption de ce décret permet la perception de recettes relatives à certaines prestations du ministère en charge des libertés publiques en vue de contribuer à l’accroissement des recettes de service au profit du budget de l’Etat, conformément à l’article 12 de la loi organique n°073-2015/CNT du 06 novembre 2015 relative aux Lois de finances.

Le second décret porte érection de l’Agence d’information du Burkina en abrégé « AIB » en un Etablissement public de l’Etat à caractère administratif (EPA).

L’Agence d’information du Burkina a été créée par la loi n°02/64/AN du 27 mai 1964 portant statut de l’Agence de presse voltaïque pour servir de grossiste de l’information sur le territoire national.

En 1999, l’AIB a été fusionnée avec le quotidien Sidwaya. Depuis lors, l’agence peine à être à la hauteur de sa mission stratégique. Aujourd’hui, elle est uniquement réduite à une édition en ligne, soutenue par sa présence sur les réseaux sociaux et la production d’une Rétrospective de l’actualité.

La maîtrise de l’information étant un enjeu stratégique, tous les pays disposent d’une agence nationale qui assume leur présence dans le concert des Nations, grâce à la grande chaîne de collecte et de diffusion de l’information que forment les agences de presse du monde.

S’inscrivant dans cette vision, le Burkina Faso veut faire de la relance de l’AIB une urgence à travers le développement d’un pôle de production et de diffusion de l’information nationale.

L’Agence d’information du Burkina a pour missions de fournir aux usagers des informations fiables, complètes et crédibles, de défendre les intérêts nationaux et de protéger la souveraineté du Burkina Faso.

L’adoption de ce décret permet à l’Agence d’information du Burkina d’assurer efficacement ses missions, conformément aux dispositions du décret n°2014-613/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des Etablissements publics de l’Etat à caractère administratif.

II.1. Le ministre de la Santé a fait au Conseil une communication relative à la réponse sanitaire pour la réduction des décès maternels et périnatals évitables (SGI-ReDMP) au Burkina Faso.

Le Burkina Faso a entrepris la démarche de la Surveillance des décès maternels, néonatals et la riposte en 2011. Depuis la cinquième semaine 2022, cette surveillance a intégré les mortinaissances selon les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé.

Pour relever le défi, le Burkina Faso a réalisé de nombreux progrès et cela s’est renforcé par la mise en œuvre de la gratuité des soins et de la planification familiale permettant d’engranger de 2010 à 2021, les résultats suivants :

– la baisse du taux de mortalité des moins de 05 ans qui est passé de 129 à 48 décès pour 1000 naissances vivantes ;

– la baisse de la mortalité néonatale qui est passée de 28 à 18 décès pour 1000 naissances vivantes ;

– la baisse du taux de mortalité maternelle qui est passée de 341 à 154 décès pour 100 000 parturientes, et l’indice synthétique de fécondité passé de 6 à 4,9 enfants par femme.

On estime également à 87,4% la proportion des femmes enceintes qui ont accouché dans les établissements de santé en 2021, contre 66% en 2010.

Malgré ces résultats, le Burkina Faso n’a pas encore atteint les objectifs en termes de prestations, d’accès aux soins de santé essentiels en général et de services obstétricaux, prénataux et néonatals en particulier.

Afin de parvenir à une réduction rapide de la mortalité maternelle et périnatale, il est envisagé entre autres :

– l’activation du Centre des opérations de réponses aux urgences sanitaires (CORUS) avec la mise en place d’un système de gestion des incidents pour la surveillance des décès maternels, périnatals et la riposte ainsi que la nomination d’un gestionnaire d’incident ;

– la prise en charge adéquate des complications obstétricales et des pathologies périnatales ;

– l’acquisition et la distribution des produits vitaux pour la santé de la mère et de l’enfant, des réactifs, des consommables et matériels médico-techniques.

II.2. Le ministre de l’Energie, des mines et des carrières a fait au Conseil une communication relative à l’Organisation de la 6ème édition de la Semaine des activités minières d’Afrique de l’Ouest (SAMAO), prévue du 26 au 28 septembre 2024 à Ouagadougou.

La 6ème édition de la SAMAO se tiendra sous le thème « les minéraux critiques : quelles stratégies de développement pour les pays africains ? ».

L’objectif de la SAMAO est d’assurer une visibilité nationale et internationale du secteur des mines et des carrières.

L’organisation de ce salon permettra entre autres :

– d’offrir des opportunités d’affaires aux acteurs de la chaîne de valeur de l’industrie minière en Afrique en général et au Burkina Faso en particulier ;

– d’attirer des investisseurs pour soutenir la croissance du secteur des mines et des carrières ;

– de soutenir le développement durable du secteur des mines et des carrières.

II.3. Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation a fait au Conseil deux (02) communications.

La première communication est relative aux résultats du Burkina Faso à la 46e session des Comités consultatifs interafricains (CCI) du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES).

Au total, ce sont trois cent dix-sept (317) candidatures du Burkina Faso provenant des Institutions d’enseignement supérieur et de recherche publiques, privées et interafricaines qui ont été examinées en vue de l’obtention d’une inscription sur les différentes listes d’aptitude aux fonctions de Maître-assistant, Chargé de recherche, Maître de Conférences, Maître de recherche, Professeur titulaire et Directeur de recherche.

Sur ces trois cent dix-sept (317) candidats, le Burkina Faso a enregistré trois cent cinq (305) inscrits sur l’ensemble des listes d’aptitude, soit un taux d’admission de 96,21% contre douze (12) candidats ajournés, soit un taux d’échec de 03,78%.

Ces résultats ont été validés au cours de la réunion ordinaire du Comité consultatif général qui s’est tenue du 15 au 17 juillet 2024 à Libreville au Gabon.

Le Conseil félicite les promus pour ces résultats.

La seconde communication est relative à la participation du Burkina Faso à la troisième conférence panafricaine sur la gouvernance des semences qui se tient du 21 au 23 août 2024 à Niamey au Niger.

Au cours de cette conférence, les participants doivent analyser la contribution des systèmes de gouvernance semencière à la réalisation de la sécurité alimentaire et nutritionnelle en Afrique. Ils doivent également analyser et améliorer les outils de gouvernance semencière en vue de définir des politiques publiques pour la souveraineté semencière.

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

– Madame Azeta SANON/SANGA, Mle 91 259 P, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 10ème échelon, est nommée Comptable principale en deniers et en valeurs du Centre national de transfusion sanguine (CNTS) ;

– Monsieur Bolbien Noufou PARE, Mle 225 026 V, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Comptable principal en deniers et en valeurs de l’Ecole nationale des régies financières (ENAREF) ;

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– Madame Fatimata NATAMA/BOUDA, Mle 225 057 P, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Comptable principale en deniers et en valeurs de l’Ecole polytechnique de Ouagadougou (EPO) ;

– Monsieur Mahamadi SAWADOGO, Mle 55 726 B, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Comptable principal en deniers et en valeurs de l’Agence nationale de régulation pharmaceutique (ANRP) ;

– Monsieur Kalifa COULIBALY, Mle 57 201 F, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Comptable principal en deniers et en valeurs de l’Institut national de santé publique (INSP) ;

– Monsieur Arsène TOUGMA, Mle 111 101 N, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Comptable principal en deniers et en valeurs du Centre de promotion de l’aviculture et de multiplication des animaux performants (CPAMAP) ;

– Monsieur Eloi OUEDRAOGO, Mle 91 625 T, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Comptable principal en deniers et en valeurs de l’Ecole nationale de santé publique (ENSP) ;

– Monsieur Flavien Raogo IIème jumeau OUANGRAOUA, Mle 53 565 U, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Comptable principal en deniers et en valeurs de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC) ;

– Monsieur Moussa NIKIEMA, Mle 216 170 T, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Comptable principal en deniers et en valeurs de l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE) ;

– Monsieur Aristide Marie Edmond TOUGMA, Mle 216 457 F, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Comptable principal en deniers et en valeurs du Bureau national des sols (BUNASOLS) ;

– Madame Fatoumata Windeguéta dite Julianna OUEDRAOGO, Mle 294 371 H, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Comptable principale en deniers et en valeurs du Centre hospitalier régional de Fada N’Gourma (CHR/Fada N’Gourma) ;

– Monsieur Kambé Drissa TRAORE, Mle 245 229 P, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Comptable principal en deniers et en valeurs du Centre hospitalier régional de Koudougou (CHR-Koudougou) ;

– Monsieur Abdrahim SAVADOGO, Mle 278 240 B, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Trésorier provincial du Nayala.

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT DE BASE, DE L’ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES

– Monsieur Wendpanga Michel Abdoul Kader KONDOMBO, Gestionnaire de projets, est nommé Directeur de Cabinet ;

– Monsieur Ibrahima SANON, Mle 43 294 C, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 17ème échelon, est nommé Secrétaire général ;

– Monsieur Wendemmi Sylvain OUEDRAOGO, Mle 208 071 A, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur général des études et des statistiques sectorielles ;

– Monsieur Jean BOUGMA, Mle 111 115 S, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur de la gestion des finances ;

– Monsieur Nicolas SYAN, Mle 104 855 D, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur des marchés publics ;

– Madame Pamagni Delphine BITIE, Mle 233 757 N, Ingénieur d’application des techniques informatiques, 1ère classe, 6ème échelon, est nommée Directrice des systèmes d’information ;

– Monsieur Soumaïla OUEDRAOGO, Mle 220 309 D, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de la communication et des relations presse ;

– Monsieur Alassane Soma OUATTARA, Mle 247 172 C, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur des ressources humaines.

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME ET DE L’HABITAT

– Monsieur Souako KOHOUN, Mle 91 369 J, Géographe, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Chargé de mission, en remplacement de Monsieur Moussa BANGUIAN ;

– Monsieur Simon Joseph BALMA, Mle 76 011 X, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Chargé d’études.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :

– du Centre national des arts, du spectacle et de l’audiovisuel (CENASA) au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme ;

– des Centres hospitaliers universitaires Yalgado OUEDRAOGO (CHU-YO), Tengandogo (CHU-T), Bogodogo (CHU-B) et Sourô SANOU (CHU-SS) ainsi que du Centre hospitalier universitaire pédiatrique Charles de GAULLE (CHUP-CDG) au titre du ministère de la Santé ;

– de l’Université Yembila Abdoulaye TOGUYENI au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation.

Le Conseil a également procédé à la nomination du Président du Conseil d’administration du Centre hospitalier universitaire Sourô SANOU (CHU-SS).

  1. MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Centre national des arts, du spectacle et de l’audiovisuel (CENASA) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Economie et des finances :

– Monsieur Salif NANA, Mle 96 897 P, Inspecteur des impôts.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES ACTEURS PRIVES DE LA CULTURE

Au titre de la Fédération nationale du cinéma et de l’audiovisuel-Burkina Faso (FNCA-BF) :

– Monsieur Isidore Marie Alphonse KABORE, Producteur.

  1. MINISTERE DE LA SANTE

Le Conseil a adopté six (06) décrets.

Le premier décret nomme Madame Flore Doussou BARRO/TRAORE, Mle 57 932 F, Inspecteur du travail, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale au Conseil d’administration du Centre hospitalier universitaire Yalgado OUEDRAOGO (CHU-YO) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le deuxième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Centre hospitalier universitaire de Tengandogo (CHU-T) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :

– Monsieur Daouda OUEDRAOGO, Mle 217 039 M, Conseiller en gestion des ressources humaines.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA COMMISSION MEDICALE D’ETABLISSEMENT

– Monsieur Ali OUEDRAOGO, Mle 56 540 U, Professeur titulaire hospitalo-universitaire.

Le troisième décret nomme Madame Fatoumata BA/HAMA, Mle 110 939 F, Directeur de recherche, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation au Conseil d’administration du Centre hospitalier universitaire pédiatrique Charles de GAULLE (CHUP-CDG) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le quatrième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration du Centre hospitalier universitaire de Bogodogo (CHU-B) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre du ministère de l’Economie et des finances :

– Monsieur Ousmane KABORE, Mle 34 025 C, Inspecteur du trésor.

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :

– Monsieur Koulpiga Martin NACOULMA, Mle 105 244 F, Inspecteur du travail.

Le cinquième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration du Centre hospitalier universitaire Sourô SANOU (CHU-SS) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre du ministère de la Santé :

– Madame Yéri Silvie TRAORE/YOUL, Mle 231 505 K, Médecin de santé publique.

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :

– Monsieur Brahima Sibiri PAKODTOGO, Mle 212 381 H, Inspecteur du travail.

Le sixième décret nomme Madame Yéri Silvie TRAORE/YOUL, Mle 231 505 K, Médecin de santé publique, Présidente du Conseil d’administration du Centre hospitalier universitaire Sourô SANOU (CHU-SS) pour un premier mandat de trois (03) ans.

  1. MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Boukaré OUEDRAOGO, Mle 280 438 D, Conseiller des affaires économiques, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat au Conseil d’administration de l’Université Yembila Abdoulaye TOGUYENI pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le second décret renouvelle le mandat de Madame Inna SEGUEDA/GUENDA, Communicatrice, Administrateur représentant la Chambre des mines du Burkina au Conseil d’administration de l’Université Yembila Abdoulaye TOGUYENI pour une dernière période de trois (03) ans.

Source: Direction de communication de la Présidence du Faso

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 14 août 2024

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Le Conseil des ministres s’est tenu à 
 Ouagadougou
, le mercredi 14 août 2024, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 15 H 25 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations, et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret porte création, attributions, composition et fonctionnement de la Commission nationale de la Confédération « Alliance des Etats du Sahel » (CN-AES).

La Commission nationale de la Confédération « Alliance des Etats du Sahel » est l’organe national de coordination et de suivi des activités relatives à la Confédération de l’Alliance des Etats du Sahel (AES). Elle est la structure technique chargée d’assister le Président du Faso dans le processus de structuration et de fonctionnement de la Confédération AES.

La CN-AES est également chargée entre autres de :

  • suivre la mise en œuvre des décisions du Collège des Chefs d’Etat, des sessions confédérales des Conseils des ministres ;
  • préparer les réunions du Collège des Chefs d’Etat, les sessions confédérales des Conseils des ministres et les réunions des Hauts fonctionnaires préparatoires des instances de la Confédération AES ;
  • conduire des réflexions prospectives sur l’évolution de la Confédération AES ;
  • proposer des mesures et actions à entreprendre en vue de la consolidation de la Confédération AES ;
  • promouvoir la sensibilisation des populations sur les objectifs de la Confédération AES.

La Commission nationale de la Confédération « Alliance des Etats du Sahel » est placée sous l’autorité du Président du Faso.

L’adoption de ce décret permet la création de la Commission nationale de la Confédération « Alliance des Etats du Sahel » en vue de disposer d’un organe chargé de coordonner les actions entrant dans le cadre de l’opérationnalisation de la Confédération AES.

Le second décret porte création, attributions, organisation et fonctionnement de l’Agence burkinabè de l’énergie atomique (ABEA).

Suite aux orientations du Chef de l’Etat, en octobre 2023, le ministère de l’Energie, des mines et des carrières du Burkina Faso et la Société nationale pour l’énergie atomique Russe (ROSATOM) ont signé un Mémorandum d’entente et de coopération en vue de développer l’industrie nucléaire nationale dans les domaines de l’énergie, de la  science, de l’industrie et de la médecine.

Ce décret vise la création de l’Agence burkinabè de l’énergie atomique en vue de coordonner toutes les activités en lien avec l’industrie nucléaire.

Il s’agit entre autres :

  • de contribuer à l’élaboration, au suivi et à l’évaluation des politiques et stratégies dans le domaine nucléaire conformément aux orientations et aux priorités nationales, en relation avec les ministères et autres structures concernées ;
  • d’étudier et de proposer une stratégie nationale dans le domaine de l’énergie atomique conformément aux orientations et priorités du Gouvernement ;
  • de contribuer à l’élaboration de textes juridiques relatifs à l’énergie atomique ;
  • de mettre en œuvre les stratégies, les modalités et les moyens nécessaires pour favoriser le développement des  sciences et technologies nucléaires.

L’adoption de ce décret permet la création de l’Agence burkinabè de l’énergie atomique en vue de disposer d’un instrument fédérateur pour développer le programme électronucléaire au Burkina Faso.

I.2. AU TITRE DE LA PRIMATURE

Le Conseil a adopté un décret portant attributions des membres du Gouvernement.

Ce décret vise à réorganiser les attributions des membres du Gouvernement conformément au décret n°2024-0908/PRES/PM du 1er août 2024 portant composition du Gouvernement.

Ce décret consacre la scission :

  • du ministère de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales (MENAPLN) et du ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi.  Cette scission permet la création d’un ministère de l’Enseignement de base, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales et d’un ministère de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique ;
  • du ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité (MATDS) qui permet la création du ministère de la Sécurité et du ministère de l’Administration territoriale et de la mobilité. Cette attribution permet de prendre en compte les volets transport et météorologie dans le ministère de l’Administration territoriale et de la mobilité.

Le ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière a donc été supprimé et ses attributions relatives au contrôle et à la sécurité routière sont reversées au ministère de la Sécurité.

L’adoption de ce décret permet de fixer les attributions des membres du Gouvernement afin de remplir efficacement leurs missions.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Le Conseil a adopté quatre (04) décrets.

Le premier décret porte autorisation de prise de participation de l’Agence pour la promotion de l’entrepreneuriat communautaire (APEC) dans le capital social de la Société burkinabè de tomates (SOBTO) S.A.

La création de la Société burkinabè de tomates découle de la volonté d’acteurs économiques souhaitant valoriser la filière tomate au Burkina Faso. Son mode de financement est l’actionnariat populaire.

La prise de participation de l’APEC au capital social de SOBTO S.A permettra l’opérationnalisation de la société de production, de transformation et de commercialisation de la tomate au niveau local.

L’adoption de ce décret permet la prise de participation de l’Agence pour la promotion de l’entrepreneuriat communautaire dans le capital social de la Société burkinabè de tomates à hauteur de trois cent cinquante millions (350 000 000) F CFA, correspondant à trente-cinq mille (35 000) actions d’une valeur nominale de dix mille (10 000) F CFA chacune, soit 20% du capital social.

Le deuxième décret porte augmentation de la participation du Fonds burkinabè de développement économique et social (FBDES) et de la  commune de Ouagadougou dans le capital social de la Société de transport en commun (SOTRACO).

Depuis un certain temps, la SOTRACO se trouve confrontée à des difficultés financières et de gestion, malgré le soutien permanent de l’Etat, compromettant ainsi sa viabilité.

Au regard du rôle important de la SOTRACO dans la mobilité urbaine de la population en général et celle des élèves et étudiants en particulier, le Gouvernement a décidé de sa restructuration par une recapitalisation aux fins de permettre la continuité de l’activité et de l’inscrire dans une dynamique de gouvernance vertueuse.

En raison de cette restructuration, l’Assemblée générale extraordinaire de la SOTRACO, en sa séance du 24 janvier 2024, a acté la recapitalisation de la société pour passer d’un capital social de 800 millions F CFA à                                     5 milliards F CFA, avec au moins 75% des actions pour l’Etat et ses démembrements et 25% pour le privé.

L’adoption de ce décret permet l’augmentation de la participation du Fonds burkinabè de développement économique et social et de la commune de  Ouagadougou dans le capital social de la SOTRACO.

Le troisième décret porte modalités de prise en charge des prestations spécifiques des agents publics et des personnes ressources.

Ce décret fait suite à l’abrogation des décrets n°2012-720/PRES/PM/MEF du                 11 septembre 2012 et n°2016-154/PRES/PM/MINEFID/MJDHPC du 07 avril 2016 portant respectivement règlementation des attributions des prestations spécifiques des agents des administrations publiques au Burkina Faso et règlementation des rétributions des prestations spécifiques des magistrats au Burkina Faso.

Cette abrogation a été décidée par le Conseil des ministres du 12 juin 2024 au regard des abus et dérives constatés dans l’application desdits décrets et de la volonté de rationaliser les charges de fonctionnement de l’Etat et de ses démembrements.

Le présent décret apporte des innovations comparativement aux dispositions des deux décrets qui réglementaient antérieurement la même matière. Il s’agit entre autres :

  • de la réduction du nombre d’activités pouvant faire l’objet de rétribution ;
  • de la définition d’une base légale de la prise en charge des personnes-ressources non administratives ;
  • d’un meilleur encadrement de la prise en charge des comités d’organisation des manifestations officielles.

L’adoption de ce décret permet d’assurer un meilleur fonctionnement des administrations publiques et de contribuer à la réduction des charges de fonctionnement de l’Etat et de ses démembrements.

Le quatrième décret porte conditions, modalités d’exécution et de rétribution des prestations de protection rapprochée effectuées par les personnels de la Police nationale et de la Gendarmerie nationale au profit des particuliers.

La prestation de protection rapprochée est l’ensemble des moyens                  humains, technologiques et organisationnels mis en œuvre pour prévenir, détecter et contrer toute menace à l’intégrité physique et morale d’une personne ou d’un groupe de personnes.

Les prestations de protection rapprochée offertes aux responsables des administrations publiques et des collectivités territoriales ne sont pas concernées par le présent décret.

L’adoption de ce décret permet de fixer les conditions, les modalités d’exécution et de rétribution des prestations de protection rapprochée effectuées par les personnels de la Police nationale et de la Gendarmerie nationale au profit des particuliers.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

Le Conseil a adopté un décret portant fin de fonction du Consul honoraire du Burkina Faso à Manille, République des Philippines, à sa demande.

Le Consulat honoraire du Burkina Faso à Manille a été ouvert par décret                     n°2009-921/PRES/PM/MAECR/MEF du 31 décembre 2009, suivi de la nomination de Monsieur Robert C. GOYUTAY en qualité de Consul honoraire, par décret n°2009-922/PRES/PM/MAECR/MEF du 31 décembre 2009.

Après quatorze (14) ans de service dévoué au Burkina Faso, Monsieur Robert C. GOYUTAY souhaite se décharger de sa fonction de consul honoraire pour des raisons de santé.

L’adoption de ce décret met fin aux fonctions du Consul honoraire du Burkina Faso à Manille, République des Philippines, conformément au décret                      n°2003-283/PRES/PM/MAECR du 09 juin 2003 portant règlementation de la fonction de consul honoraire du Burkina Faso à l’étranger.

I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ACTION HUMANITAIRE ET DE LA SOLIDARITE NATIONALE

Le Conseil a adopté un rapport relatif au huitième rapport périodique du Burkina Faso au titre de la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDEF).

Le Burkina Faso a ratifié la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes le 28 novembre 1984 et son Protocole facultatif le 26 juillet 2005. Consécutivement à cette ratification et conformément à l’article 18 de ladite convention, notre pays s’engage à rapporter tous les quatre (04) ans, les mesures administratives, politiques, économiques, juridiques et sociales prises en faveur de l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes.

Le huitième rapport périodique a été élaboré selon les directives harmonisées sur l’établissement des rapports de la CEDEF. Ce rapport présente entre autres :

  • les mesures temporaires spéciales visant à réduire les discriminations à l’égard des femmes et des filles ;
  • les actions de lutte contre les pratiques traditionnelles néfastes ;
  • les mesures contre le trafic des femmes et l’exploitation de la prostitution des femmes ;
  • les acquis engrangés en matière de participation des femmes à la vie politique et publique au niveau national et international ;
  • les mesures prises pour l’amélioration de la situation économique des femmes ;
  • les progrès réalisés en vue de favoriser l’égalité devant la loi en matière civile et pénale.

Le Conseil a instruit les ministres chargés du dossier de prendre les dispositions nécessaires en vue de la transmission du huitième rapport périodique du Burkina Faso au Comité pour l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes.

I.6. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.

Le premier rapport est relatif à deux (02) projets de décret portant respectivement renouvellement de mandat et nomination d’un membre à l’Assemblée générale du Comité d’éthique pour la recherche en santé (CERS).

L’adoption de ces décrets permet le renouvellement de mandat de trois (03) membres et la nomination d’un membre à l’Assemblée générale du Comité d’éthique pour la recherche en santé, conformément au décret                                n°2002-536/PRES/PM/MS/MESSRS du 21 novembre 2002 portant création du Comité d’éthique pour la recherche en santé.

Le second rapport est relatif à un projet de décret portant gratuité des soins et des services de santé des cliniques mobiles au Burkina Faso.

Le Gouvernement burkinabè a acquis des cliniques mobiles dans l’optique d’augmenter la couverture sanitaire pour tous et surtout pour les populations rurales. Ces cliniques offrent des soins de base et des soins et services spécifiques comme l’écho-mammographie et la colposcopie.

L’acquisition de ces cliniques mobiles vise à assurer un accès équitable des populations notamment les plus pauvres aux services de santé.

La remise officielle de ces cliniques est intervenue le 25 juillet 2024 par Son Excellence le Président du Faso qui a instruit de rendre gratuits les soins et services offerts par ces plateformes.

L’adoption de ce décret permet un déploiement conséquent des cliniques mobiles au Burkina Faso afin d’assurer une prise en charge adéquate en vue de soulager les populations.

I.7.AU TITRE DUMINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret porte transfert des villages artisanaux au Salon international de l’artisanat de  Ouagadougou (SIAO).

Les trois (03) villages artisanaux concernés par ce transfert au SIAO sont ceux de Ouagadougou, de Bobo-Dioulasso et de Kaya. Ces villages artisanaux font face à plusieurs difficultés dans leur fonctionnement. Il s’agit entre autres :

  • de l’absence de statut juridique ;
  • de l’insuffisance des ressources financières pour la poursuite de la réalisation des investissements et pour faire fonctionner convenablement les villages artisanaux ;
  • des arriérés de paiement des redevances mensuelles des artisans ;
  • des impayés des factures de consommation d’eau et d’électricité par les artisans ;
  • de la morosité des ventes due à la faible visibilité et attractivité des villages artisanaux.

Pour résoudre ces difficultés, ce décret apporte les innovations suivantes :

  • le transfert des droits patrimoniaux des villages artisanaux au Salon international de l’artisanat de Ouagadougou ;
  • la gestion des villages artisanaux par le SIAO ;
  • la création des antennes ou représentations du SIAO dans les régions intégrant les villages artisanaux.

L’adoption de ce décret consacre le transfert du patrimoine des villages artisanaux au Salon international de l’artisanat de Ouagadougou.

Le second décret porte création d’une société d’économie mixte de fabrique et de pose de rails dénommée « FASO RAIL ».

La création de FASO RAIL vise à mettre en place un système ferroviaire national pour assurer un maillage du pays par des voies ferrées en vue de réduire significativement les coûts d’entretien annuels des routes et de garantir une meilleure mobilité des personnes et des biens au Burkina Faso.

Les principales activités de FASO RAIL sont entre autres :

  • la fabrication et la pose de rails ;
  • la fabrication des traverses de rails ;
  • la fabrication des pièces détachées ferroviaires ;
  • la fabrication des wagons de trains.

Le coût des investissements pour la mise en place de cette unité est estimé à 70 000 000 000 F CFA avec une durée d’exécution évaluée à 18 mois.

L’adoption de ce décret permet la création de la société d’économie mixte de fabrique et de pose de rails, « FASO RAIL ».

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre d’Etat, ministre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme a fait au Conseil une communication relative à la participation du Burkina Faso à la 46ème session du Comité du patrimoine mondial de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la  science et la culture (UNESCO), tenue du 21 au 31 juillet 2024, à New Delhi en Inde.

Au cours de cette session, la Cour royale de Tiébélé a été inscrite sur la Liste du patrimoine mondial et sa Valeur universelle exceptionnelle adoptée.

Des recommandations ont été formulées à l’endroit du Burkina Faso pour mieux valoriser ce site. Il s’agit entre autres :

  • de la mise en place d’un système permettant d’assurer la préservation des motifs anciens tout en favorisant le développement de nouveaux motifs ;
  • du contrôle de l’utilisation de nouvelles techniques et nouveaux matériaux de construction ;
  • de la finalisation du processus de nomination du gestionnaire de site.

II.2. Le ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale assurant l’intérim du ministre de la Justice et des Droits humains, chargé des relations avec les institutions a fait au Conseil le compte rendu des travaux de la session permanente de l’Assemblée législative de Transition (ALT), qui se sont déroulés du 11 novembre 2022 au 20 juillet 2024.

La première session ouverte le 11 novembre 2022 a été marquée par la validation des mandats des députés, l’élection du Président de l’Assemblée législative de Transition et la mise en place de la commission ad’hoc chargée de la rédaction du projet de règlement de l’ALT.

Les résultats des travaux de ladite commission ont abouti à l’adoption de la résolution n°003-2022/ALT du 14 novembre 2022 portant règlement de l’ALT.

Du 11 novembre 2022 au 20 juillet 2024, 66 projets de loi et une proposition de loi ont été inscrits à l’ordre du jour de la session permanente de l’ALT et                      03 projets de loi sont en cours d’examen.

Parmi les 66 projets de loi, 64 lois ont été adoptées dont 17 au titre de l’année 2024 à la date du 20 juillet 2024.

Au cours de cette période, les députés ont procédé au contrôle de l’action du Gouvernement à travers entre autres :

  • la déclaration de politique générale du Premier ministre ;
  • les questions au Gouvernement ;
  • les missions d’information ;
  • les missions d’enquête parlementaire ;
  • la présentation du Plan d’actions pour la stabilisation et le développement (PA-SD).

Pour ce qui concerne les exposés sur la situation de la Nation, Son Excellence Monsieur le Premier ministre, Chef du Gouvernement, est intervenu deux (02) fois respectivement le 30 mai et le 1er décembre 2023.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A.AU TITRE DE LA PRIMATURE
-Monsieur Barké Ibrahima TALL, Mle 111 486 E, Commissaire divisionnaire de police, catégorie 1, grade 3, 3ème échelon, est nommé Secrétaire permanent du Centre national pour la Coordination du mécanisme d’alerte précoce et de réponse (CN-CMAPR).

B.AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME
-Monsieur Zita Daniel BONZI, Mle 247 621 F, Ingénieur du cinéma et de l’audiovisuel, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur général du Fonds d’appui à la presse privée (FAPP) ;
-Monsieur Pajoukounam Jean-Baptiste OUEDRAOGO, Réalisateur, est nommé Chargé de mission ;
-Madame Sié BORO, Mle 226 362 C, Administrateur du cinéma et de l’audiovisuel, 1ère classe, 2ème échelon, est nommée Directrice provinciale de la Culture, des arts et du tourisme du Ganzourgou.

C.AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES
-Monsieur Barthélemy DABRE, Mle 44 066 W, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 16ème échelon, est nommé Directeur général de l’Ecole nationale des régies financières (ENAREF) ;
-Madame Rosine TIENDREBEOGO, Mle 294 362 D, Inspecteur du trésor, catégorie 1, 1er grade, 4ème échelon, est nommée Comptable principal en deniers et en valeurs du Centre hospitalier régional de Manga                             (CHR-Manga) ;

-Monsieur Koulodja Hamed OUATTARA, Mle 322 785 R, Commissaire principal de police, catégorie 1, 2ème classe, 1er échelon, est nommé Membre de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF) ;
-Monsieur Koulodja Hamed OUATTARA, Mle 322 785 R, Commissaire principal de police, catégorie 1, 2ème classe, 1er échelon, est nommé Chef de département des affaires opérationnelles et de l’information de la Cellule nationale de traitement des informations financières.

D.AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE
-Monsieur Wendinmanegdé Emmanuel ZONGO, Mle 227 558 S, Commissaire divisionnaire de police, catégorie 1, 3ème classe, 2ème échelon, est nommé Directeur de Cabinet ;
-Monsieur Ahmed OUEDRAOGO, Officier, est nommé Secrétaire général ;
-Monsieur Amadou OUEDRAOGO, Mle 227 573 T, Commissaire de police, catégorie 1, 1er grade, 3ème échelon, est nommé Chargé de mission.

E.AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES
-Monsieur Moussa Serge DAO, Ingénieur de conception en développement rural, est nommé Chargé de mission, en remplacement de Monsieur Issa SAWADOGO ;
-Monsieur Serge Souleymane KABRE, Mle 48 275 J, Attaché d’administration scolaire et universitaire, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Chargé de mission ;
-Monsieur Emilien Ulrich Emmanuel Yisso BAKONE, Mle 288 546 C, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Chargé de mission, cumulativement Responsable du Programme budgétaire 081                       « Sécurisation et gestion durable des ressources pastorales » ;

-Monsieur Salifou KONFE, Mle 224 209 R, Conseiller en agriculture, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Gourma ;
-Monsieur Valentin BAKALA, Mle 207 387 P, Conseiller d’agriculture, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur du Centre de promotion rurale (CPR) de Kodougou .

F.AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE
-Monsieur Patrice TOE, Mle 44 092 G, Professeur titulaire, catégorie P, échelle 1, grade 4, échelon 3, est nommé Membre à l’Assemblée générale du Comité d’éthique pour la recherche en santé (CERS) pour un premier mandat de trois (03) ans, au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation.
Les personnes dont les noms suivent sont nommées Membres à l’Assemblée générale du Comité d’éthique pour la recherche en santé (CERS) pour un deuxième mandat de trois (03) ans.
Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation :
-Monsieur Koiné Maxime DRABO, Mle 29 603 M, Directeur de recherche, catégorie P, échelle 1, grade exceptionnel.
Au titre du ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des relations avec les institutions :
-Monsieur Laldaogo Ousmane Olivier OUEDRAOGO, Mle 30 680 Z, Conseiller en Droits humains, 1ère classe, 9ème échelon.

Au titre du ministère de la Santé :
-Monsieur Alphonse OUEDRAOGO, Mle 96 951 D, Médecin épidémiologiste, catégorie P, 1ère classe, 6ème échelon.

G.AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT
-Madame Wendpouiré Fleur Prudence BALBONE/NIKIEMA, Mle 280 439 E, Conseiller des Affaires économiques, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Directrice générale de la Promotion de l’entreprise.

H.AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION
-Monsieur Sibiri SAWADOGO, Mle 98 044 W, Administrateur civil, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Chargé d’études.

I.AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME ET DE L’HABITAT
-Monsieur Wendkouni Aimé Appolinaire YELYAORE, Mle 216 160 G,  Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances de l’Office national du contrôle des aménagements et des constructions (ONC-AC).

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION
Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :
-de la Caisse autonome de retraite des fonctionnaires (CARFO), de la Caisse nationale d’assurance maladie universelle (CNAMU) et de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale ;
-du Centre national des arts, du spectacle et de l’audiovisuel (CENASA) au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme ;
-de l’Ecole nationale des régies financières (ENAREF) et de la Loterie nationale Burkinabè (LONAB) au titre du ministère de l’Economie et des finances ;
-du Fonds Dumu Ka Fa (DKF) au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques ;
-de l’Institut national de formation en travail social (INFTS) au titre du ministère de l’Action humanitaire et de la solidarité nationale ;
-du Centre hospitalier régional de Ziniaré (CHR-ZNR), du Centre hospitalier régional de Koudougou (CHR-KDG), du Centre hospitalier régional de Banfora (CHR-BFR) et de l’Office de santé des travailleurs (OST) au titre du ministère de la Santé ;
-de l’Agence nationale des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (ANEREE) et du Bureau des mines et de la géologie du Burkina (BUMIGEB) au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières ;
-du Centre national des œuvres universitaires (CENOU) et du Fonds national pour l’éducation et la recherche (FONER) au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation ;
-du Centre de gestion des cités (CEGECI) au titre du ministère de l’Urbanisme et de l’habitat.
Le Conseil a également procédé à la nomination de Présidents aux Conseils d’administration de l’Institut national de formation en travail social (INFTS) et du Centre hospitalier régional de Banfora (CHR-BFR).

A.MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE
Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Sidanoma Blaise Martial OUEDRAOGO, Officier, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Défense nationale et des anciens combattants au Conseil d’administration de la Caisse autonome de retraite des fonctionnaires (CARFO) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Jean Baptiste PARKOUDA.

Le deuxième décret renouvelle le mandat de Monsieur Ernest dit Abdoulaye OUEDRAOGO, Administrateur représentant les Organisations syndicales des travailleurs au Conseil d’administration de la Caisse nationale d’assurance maladie universelle (CNAMU) pour une dernière période de trois (03) ans.

Le troisième décret nomme Monsieur Ouindpanga Ahmed OUEDRAOGO, Administrateur représentant les Organisations syndicales des travailleurs, au titre de l’Organisation nationale des syndicats libres au Conseil d’administration de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Inoussa NANA.

B.MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Centre national des arts, du spectacle et de l’audiovisuel (CENASA) pour un premier mandat de trois (03) ans.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT
Au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme :
-Monsieur Yirmalè Fréderic SOME, Mle 98 284 G, Conseiller en  sciences et techniques de l’information et de la communication.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DU CENTRE NATIONAL DES ARTS, DU SPECTACLE ET DE L’AUDIOVISUEL (CENASA)
-Monsieur Dieudonné BAZEMO, Mle 11 13 032 A, Technicien.

Le second décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Centre national des arts, du spectacle et de l’audiovisuel (CENASA) pour une dernière période de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat :
-Monsieur Breima BAZONGO, Mle 212 300 N, Conseiller des affaires économiques.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES ORGANISMES DE PROTECTION DE LA PROPRIETE INTELLECTUELLE

Au titre du Bureau burkinabè des droits d’auteur (BBDA) :
-Madame Célestine TRAORE/SOU, Mle 06 150 671, Assistante chargée des adhésions et des déclarations.

C.MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Ardjouma Kinta TRAORE, Mle 261 242 J, Elève fonctionnaire, Administrateur représentant les élèves au Conseil d’administration de l’Ecole nationale des régies financières (ENAREF) pour la durée de son mandat de délégué général.

Le second décret nomme Monsieur Ousmane OUATTARA, Mle 343 194 H, Conseiller d’intendance scolaire et universitaire, Administrateur représentant l’Etat, au titre du Secrétariat général du Gouvernement et du Conseil des ministres au Conseil d’administration de la Loterie nationale burkinabè (LONAB) pour un premier mandat de trois (03) ans.

D.MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Edouard KABORE, Mle 247 184 L, Conseiller des affaires économiques, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat au Conseil d’administration du Fonds Dumu Ka Fa (DKF) pour un premier mandat de trois (03) ans.

E.MINISTERE DE L’ACTION HUMANITAIRE ET DE LA SOLIDARITE NATIONALE

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Institut national de formation en travail social (INFTS) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Action humanitaire et de la solidarité nationale :
-Monsieur Issaka BANGRE, Mle 55 789 E, Inspecteur d’éducation de jeunes enfants.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES ELEVES

-Monsieur Siméon KABORE, Mle 218 392 U, Elève Conseiller en éducation sociale, pour la durée de son mandat de délégué général.

Le second décret renouvelle le mandat de Monsieur Soumaila ZOROM, Mle 82 024 S, Inspecteur d’éducation spécialisée, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Action humanitaire et de la solidarité nationale au Conseil d’administration de l’Institut national de formation en travail social (INFTS) pour une dernière période de trois (03) ans.

Le troisième décret renouvelle le mandat de Monsieur Soumaila ZOROM, Mle 82 024 S, Inspecteur d’éducation spécialisée, Président du Conseil d’administration de l’Institut national de formation en travail social (INFTS) pour une dernière période de trois (03) ans.

F.MINISTERE DE LA SANTE

Le Conseil a adopté cinq (05) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Benoît SANON, Mle 118 894 Y, Médecin spécialiste en cardiologie, Administrateur représentant la Commission médicale d’établissement au Conseil d’administration du Centre hospitalier régional de Ziniaré (CHR-ZNR) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le deuxième décret porte nomination de Madame Fatimata Chérife ZONGO/OUEDRAOGO, Mle 41 068 L, Administrateur des affaires sociales, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Action humanitaire et de la solidarité nationale au Conseil d’administration du Centre hospitalier régional de Koudougou (CHR-KDG) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le troisième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration du Centre hospitalier régional de Banfora (CHR-BFR) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre du ministère de la Santé :
-Monsieur Windékouni Abdoul Aziz OUEDRAOGO, Mle 233 950 S, Médecin.

Au titre du ministère de l’Economie et des finances :
-Monsieur Brahima OUATTARA, Mle 34 826 H, Inspecteur des impôts.

Le quatrième décret nomme Monsieur Windékouni Abdoul Aziz OUEDRAOGO, Mle 233 950 S, Médecin, Président du Conseil d’administration du Centre hospitalier régional de Banfora (CHR-BFR) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le cinquième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Office de santé des travailleurs (OST) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :
-Monsieur Noufou SAVADOGO, Mle 278 899 G, Conseiller en gestion des ressources humaines.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LE CONSEIL NATIONAL DU PATRONAT BURKINABE
-Monsieur Siguibou Marcel YAMEOGO, Directeur général de Health coversure SA/SONAR Assurance ;
-Monsieur Sagha Abdoul Kader GANSONRE, Directeur administratif et comptable chargé des ressources humaines de WendKuni bank international (WBI).

G.MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret renouvelle le mandat de Monsieur Moussa ZONGO,                           Mle 231 033, Ingénieur qualité, Administrateur représentant le personnel au Conseil d’administration de l’Agence nationale des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (ANEREE) pour une dernière période de trois (03) ans.

Le second décret renouvelle le mandat de Madame Wennègouda Mariette YOUGBARE/MININGOU, Mle 117 291 N, Enseignant-chercheur, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation au Conseil d’administration du Bureau des mines et de la géologie du Burkina (BUMIGEB) pour une dernière période de trois (03) ans.

H.MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Souleymane KARAMBIRI, Mle 206 914 Z, Médecin, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Santé au Conseil d’administration du Centre national des œuvres universitaires (CENOU) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Isaïe MEDAH.

Le deuxième décret renouvelle le mandat de Monsieur Isaac Alassane OUATTARA, Mle 220 406 Z, Conseiller en promotion du genre, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Action humanitaire et de la solidarité nationale au Conseil d’administration du Centre national des œuvres universitaires (CENOU) pour une dernière période de trois (03) ans.

Le troisième décret nomme Monsieur Tarwendsèga Aymar TIENDREBEOGO, Mle 12 100 263, Conseiller technique à la Loterie nationale Burkinabè, Administrateur représentant les bailleurs de fonds au Conseil d’administration du Fonds national pour l’éducation et la recherche (FONER) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Wonouma Nicolas MILLOGO.

I.MINISTERE DE L’URBANISME ET DE L’HABITAT
Le Conseil a adopté un décret portant renouvellement du mandat de Monsieur Ludovic Teegwendé MINOUNGOU, Mle 212 293 E, Conseiller en aménagement du territoire et développement local, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Administration territoriale et de la mobilité au Conseil d’administration du Centre de gestion des cités (CEGECI) pour une dernière période de trois (03) ans.

Source: Direction de la Communication de la Présidence du Faso