vendredi, décembre 27, 2024

Proverbe: Eduquer une femme, c'est éduquer un village.

Accueil Blog Page 2

80 ans du massacre de Thiaroye : “Le gouvernement sénégalais est dans une souveraineté mémorielle”, selon l’historien Martin Mourre

0

Actus. Martin Mourre est historien, chercheur affilié à l’Institut des mondes africains. Il évoque la manière dont les gouvernements successifs au Sénégal ont commémoré le massacre de Thiaroye.

Le Sénégal a marqué le dimanche 1er décembre le 80e anniversaire des évènements du 1er décembre 1944 sur les lieux où ils se sont produits, au camp militaire de Thiaroye, près de Dakar.

Devant de nombreux chefs d’Etat africains invités, le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a annoncé que l’histoire du massacre de tirailleurs africains par les forces coloniales françaises en 1944 serait désormais enseignée dans les écoles.   

A LIRE AUSSI. Emmanuel Macron reconnaît qu’il y a eu un massacre à Thiaroye

Parmi les autres annonces faites par le président sénégalais figurent :  

  • Un mémorial en l’honneur des tirailleurs sera érigé à Thiaroye pour servir de lieu de recueillement et de mémoire, ouvert à toutes les nations dont ils étaient originaires, ainsi qu’au public. 
  • Un Centre de documentation et de recherche dédié aux tirailleurs sera érigé pour conserver la mémoire. Ce centre recueillera des archives, témoignages et récits, tout en soutenant la recherche et l’éducation autour de cette histoire partagée. 
  • Des rues et des places porteront le nom de cet événement tragique, de ces soldats pour inscrire leur sacrifice dans notre quotidien et notre histoire collective. 
  • La journée du tirailleur est désormais fixée le 1er décembre de chaque année, jour de la commémoration du massacre de Thiaroye. 

“C’est aussi un récit que construit le gouvernement sénégalais en disant qu’il est dans une souveraineté mémorielle. Si on regarde un peu avant, le gouvernement de Macky Sall n’a pas fait grand-chose pour les tirailleurs, bien au contraire. Macky Sall avait eu des mots malheureux en parlant des tirailleurs du Sénégal qui avaient droit à ‘des desserts’, c’est quelque chose qui avait énormément choqué au Sénégal, une forme de mépris pour le sacrifice de ces hommes. Par contre, le prédécesseur de Macky Sall, Abdoulaye Wade, avait lui aussi fait des gestes intéressants : il avait initié une journée du tirailleur africain dans une perspective panafricaine. Le prédécesseur d’Abdoulaye Wade, Abdou Diouf, avait notamment permis qu’il y ait ce film d’Ousmane Sembène, Camp de Thiaroye, et qu’il soit financé”, explique l’historien Martin Mourre, auteur de Thiaroye 1944. Histoire et mémoire d’un massacre colonial spécialiste de Thiaroye en 2017, aux Presses Universitaires de Rennes.  

 Un colloque universitaire à Dakar réclame «un accès intégral aux archives» 

À Dakar, l’université Cheikh-Anta-Diop (Ucad) a accueilli ces lundi 2 et mardi 3 décembre 2024, le Colloque international sur le massacre de Thiaroye : « Nous lançons un appel pour qu’il y ait un accès intégral aux archives du massacre de Thiaroye. Il y a eu depuis longtemps toute une volonté de cacher une partie de la vérité », déclare Serigne Seye, membre du comité scientifique pour la commémoration du massacre de Thiaroye. 

Source: www.africaradio.com

Sénégal: Emmanuel Macron reconnaît qu’il y a eu un «massacre» à Thiaroye en 1944

0

Dans une lettre adressée au président du Sénégal ce jeudi 28 novembre, Emmanuel Macron affirme que « la France se doit de reconnaître » qu’il y a eu un « massacre » dans le camp militaire de Thiaroye, en périphérie de Dakar, le 1ᵉʳ décembre 1944. Les forces coloniales ont ouvert le feu sur des tirailleurs qui réclamaient le paiement de leurs arriérés de soldes. Le bilan officiel de l’armée, de 70 morts, est contesté par les historiens, qui l’estiment à plusieurs centaines.

Dans une interview à France 2, le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a annoncé ce jeudi 28 novembre qu’Emmanuel Macron reconnaissait dans une lettre qu’il lui avait adressée le « massacre » de tirailleurs africains par les forces coloniales françaises dans le camp militaire de Thiaroye, le 1ᵉʳ décembre 1944. Le mot est utilisé pour la première fois dans un courrier officiel, rédigé quelques jours avant les cérémonies prévues au Sénégal, au cours desquelles Emmanuel Macron sera représenté par son ministre des Affaires étrangères.

Dans cette lettre, le chef de l’État français écrit que « la France se doit de reconnaître que ce jour-là, la confrontation de militaires et de tirailleurs qui exigeaient que soit versé l’entièreté de leur solde légitime, a déclenché un enchaînement de faits ayant abouti à un massacre. » Bassirou Diomaye Faye a salué « un pas consistant qui doit ouvrir la porte à une collaboration pour la manifestation de la vérité sur ce douloureux événement ».

Des faits à rétablir

Emmanuel Macron évoque aussi le nécessaire travail des historiens. « Il importe d’établir autant que possible les causes et faits ayant mené à cette tragédie », écrit-il. Le président français a demandé à être informé de l’évolution des travaux du comité mis en place au Sénégal pour le rétablissement des faits.

Une quête de vérité historique qui impose de poursuivre dans le temps la coopération déjà initiée, estime-t-il. Avec pour objectif d’écrire ensemble la réalité de l’histoire et de bâtir une mémoire partagée et apaisée. Pour le président sénégalais, c’est un pas qui doit ouvrir la porte à une collaboration pour la manifestation de toute la vérité sur ce douloureux événement de Thiaroye. Bassirou Diomaye Faye évoque la « chape de plomb » qu’on a régulièrement cherché à mettre sur cette histoire.

Le chef de l’État sénégalais estime que « tant la vérité ne sera pas totalement faite » ce massacre restera « une plaie béante » dans l’histoire que la France et le Sénégal ont en partage. Car le Sénégal, comme la plupart des historiens du pays, en est convaincu : la France dissimule toujours des informations cruciales concernant ce massacre, rappelle notre correspondante à Dakar, Léa-Lisa Westerhoff.


La France va pouvoir faire son travail d’introspection par rapport à ce crime colonial et enfin regarder son passé en face

Parmi les pièces centrales qui manquent aux archives qui ont été versées en 2014 par la France, la Liste des appelés le matin du 1ᵉʳ décembre, mais aussi le nombre exact de tirailleurs qui ont débarqué à Dakar après leur démobilisation, une carte indiquant où les tirailleurs tués ont été enterrés, ou encore une liste des victimes, essentielle pour répondre à cette inconnue du nombre exact de morts. 

Ces documents existent-ils ? C’est tout l’enjeu de la mission d’historiens et d’archivistes sénégalais qui, pendant deux semaines, ont éclusé les fonds documentaires existants. Pour la France, la mise en place rapide de cette mission est la preuve qu’elle n’a rien à cacher et qu’elle est engagée à aider à la manifestation de la vérité.

Source: www.rfi.fr

Le signal d’alarme de la COP29

0

Les débats âpres auxquels cette conférence annuelle a donné lieu ont mis en évidence une fragilisation de la diplomatie climatique. Les pays développés ont opposé l’ampleur de l’effort financier demandé à une conjoncture économique et politique défavorable.


a conclusion dans une grande confusion, le 24 novembre, de la 29e Conférence des parties sur le climat (COP29), organisée à Bakou (Azerbaïdjan), doit être considérée pour ce qu’elle est : un signal d’alarme. L’accord obtenu de justesse permet certes de ménager les apparences. En mettant en avant les 300 milliards de dollars (287 milliards d’euros) d’aide annuelle promis à l’horizon 2035 aux pays les plus pauvres, qui sont les plus touchés par les effets du changement climatique, les pays développés ont également beau jeu de mettre en avant le triplement, par rapport à leurs engagements précédents, d’une contribution qui ne repose cependant que sur le volontariat.

Il n’empêche. Les débats âpres auxquels cette conférence annuelle a donné lieu ont surtout mis en évidence une fragilisation de la diplomatie climatique, rattrapée par les mêmes effets corrosifs qui minent les autres outils du multilatéralisme. Donald Trump, dont l’ombre a plané sur Bakou et qui prendra place dans le bureau Ovale de la Maison Blanche le 20 janvier 2025, les incarne mieux que quiconque : nationalisme étriqué, primauté de l’unilatéralisme et négation de la réalité même du changement du climat et du lien avec les activités humaines.

Vous pouvez partager un article en cliquant sur les icônes de partage en haut à droite de celui-ci.
La reproduction totale ou partielle d’un article, sans l’autorisation écrite et préalable du Monde, est strictement interdite.
Pour plus d’informations, consultez nos conditions générales de vente.
Pour toute demande d’autorisation, contactez syndication@lemonde.fr.
En tant qu’abonné, vous pouvez offrir jusqu’à cinq articles par mois à l’un de vos proches grâce à la fonctionnalité « Offrir un article ».

L’affrontement Nord-Sud qui s’est matérialisé lors de cette conférence des Nations unies repose sur une équation devenue très difficile à résoudre. Plus les efforts prendront du retard dans la transition énergétique des pays en développement comme dans leur adaptation aux conséquences du changement climatique, plus les besoins vont grandir. C’est la raison pour laquelle ces pays ont campé sur des montants d’aide bien supérieurs aux 300 milliards de dollars qui constituent pourtant le point d’arrivée des négociations, critiquées avec virulence dans les secondes qui ont suivi leur conclusion.

Travail de sape

Le petit groupe de pays développés a opposé l’ampleur de l’effort demandé de leur part, reflet de leur responsabilité historique dans la dette climatique à laquelle le monde est confronté, à une conjoncture économique et politique défavorable. Le ralentissement de la croissance, qui entraîne déjà des coupes claires dans leurs programmes d’aides, se double en effet d’un mouvement de contestation dans une partie de leurs opinions publiques contre la légitimité de tels engagements.

Cette bataille sur l’aide n’est pas le seul motif de déception. Un an après la Conférence des parties sur le climat de Dubaï, l’objectif d’une transition écologique hors des combustibles fossiles est resté au stade de l’incantation. Le travail de sape de l’Arabie saoudite et de la Chine a empêché toute avancée concrète. La défiance qui s’est exprimée à Bakou oblige même à considérer un rare point positif avec prudence.

Les règles régissant les marchés du carbone, c’est-à-dire les échanges d’émissions de CO2 entre pays et entreprises, ont enfin été adoptées après presque neuf ans de négociations, mais sans que leur application soit accompagnée d’outils de contrôle adéquats et de la transparence nécessaire.

Survenant juste après l’échec de la COP sur la biodiversité de Cali (Colombie), qui avait déjà achoppé sur la question des financements, les résultats pour le moins mitigés de Bakou font que le prochain rendez-vous prévu en 2025 à Belem, au Brésil, pourrait avoir des allures de quitte ou double pour le climat.

Source: www.lemonde.fr

Burkina Faso : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 27 novembre 2024

0

Le Conseil a adopté un rapport relatif aux projets spécifiques 2024 du Bureau national des Grands projets du Burkina (BN-GPB).

Dans le cadre de l’opérationnalisation du Plan d’actions pour la Stabilisation et le développement (PA-SD), l’une des actions majeures est la création de plusieurs initiatives présidentielles logées au Bureau national des Grands projets du Burkina (BN-GPB). Il s’agit de :

 l’Initiative présidentielle pour la production agricole et l’autosuffisance alimentaire (IPP3A) ;
 l’Initiative présidentielle pour une éducation de qualité (IPEQ) ;
 l’Initiative présidentielle pour le développement communautaire (IPDC) ;
 l’Initiative présidentielle pour la santé pour tous (IPS).
L’objectif de ce rapport est la réalisation d’infrastructures et l’acquisition de biens dans les délais réduits au profit des ministères sectoriels bénéficiaires.

De manière spécifique, il s’agit :
 de la réalisation des études architecturale et technique, de la construction et du suivi-contrôle de 25 centres médicaux communaux ainsi que de l’acquisition d’équipements spécifiques au profit du Centre hospitalier universitaire Yalgado OUEDRAOGO et du Centre hospitalier universitaire Sourô SANON au titre de l’Initiative présidentielle pour la santé pour tous (IPS), pour un montant de 21 494 211 984 F CFA TTC ;
 de la construction et du suivi-contrôle de 06 amphithéâtres au titre de l’Initiative présidentielle pour une éducation de qualité (IPEQ), pour un montant de 36 415 000 000 F CFA TTC ;
 de l’acquisition d’équipements agricoles au titre de l’Initiative présidentielle pour la production agricole et l’autosuffisance alimentaire (IPP3A), pour un montant de 2 915 317 250 F CFA HTVA.
Le montant total cumulé de ces projets spécifiques s’élève à soixante milliards huit cent vingt-quatre millions cinq cent vingt-neuf mille deux cent trente-quatre (60 824 529 234) F CFA.
Le financement est assuré par le budget de l’Etat.

𝐈.𝟐. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐂𝐎𝐍𝐎𝐌𝐈𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐅𝐈𝐍𝐀𝐍𝐂𝐄𝐒

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
𝐋𝐞 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐝𝐞́𝐜𝐫𝐞𝐭 porte autorisation de perception de recettes relatives à certaines prestations du Secrétariat général du Gouvernement et du Conseil des ministres.
Ce décret est une relecture du décret n°2010-056/PRES/PM/MEF du 19 février 2010 portant autorisation de perception de recettes relatives à certaines prestations de l’imprimerie du Journal Officiel.
Les innovations majeures du décret portent sur la prise en compte des nouvelles prestations suivantes :
 la vente en ligne du Journal Officiel au format numérique ;
 l’insertion en ligne au Journal Officiel de récépissés ;
 l’insertion des arrêtés et décisions délivrés au profit de personnes morales ou physiques exerçant une activité à but lucratif ou à une Organisation non gouvernementale ;
 la publication des rapports et autres documents des ministères et institutions ;
 l’édition de recueils de textes ;
 la publication au Journal Officiel du Burkina Faso des conventions ou contrats ;
 la délivrance de copies d’archives sous forme de kit thématique.
L’adoption de ce décret permet au Secrétariat général du Gouvernement et du Conseil des ministres d’améliorer sa part contributive au budget de l’Etat.
𝐋𝐞 𝐬𝐞𝐜𝐨𝐧𝐝 𝐝𝐞́𝐜𝐫𝐞𝐭 porte déclaration d’utilité publique urgente, les lignes, les postes et les centrales électriques, les projets de construction de lignes électriques de haute tension et leurs couloirs ainsi que les postes et les centrales électriques de la Société nationale d’électricité du Burkina (SONABEL).
Dans le cadre de la mise en œuvre des projets d’urgence visant à faire face au déficit de production d’électricité et à la dépendance énergétique, le ministère de l’Energie, des mines et des carrières à travers la SONABEL envisage la réalisation de nouveaux projets de construction d’infrastructures énergétiques. Il s’agit de vingt-trois (23) projets de construction de lignes électriques haute tension, de cinq (05) projets de construction de postes électriques et de huit (08) projets de construction de centrales électriques.
La réalisation de ces projets ne peut se faire sans la libération des emprises des sites concernés. Par ailleurs, le décret n°2023-0299/PRES-TRANS/ PM/MEFP/MEEA/MID/MTMUSR du 24 mars 2023 portant modification et prorogation de délai du décret n°2019-1129/PM/MINEFID/MATDCS/ ME/MTMUSR du 16 novembre 2019 a déclaré des lignes électriques, des projets de construction de lignes électriques de haute tension et leurs couloirs, d’utilité publique urgente. Cependant ce décret a expiré le 15 novembre 2024, tandis que certains nouveaux projets ont été initiés et d’autres sont toujours en cours et nécessitent une sécurisation foncière.
L’adoption de ce décret permet de déclarer d’utilité publique urgente les emprises des sites de ces projets de la Société nationale d’électricité du Burkina.

𝐈.𝟑. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐉𝐔𝐒𝐓𝐈𝐂𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐃𝐑𝐎𝐈𝐓𝐒 𝐇𝐔𝐌𝐀𝐈𝐍𝐒, 𝐂𝐇𝐀𝐑𝐆𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐑𝐄𝐋𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐀𝐕𝐄𝐂 𝐋𝐄𝐒 𝐈𝐍𝐒𝐓𝐈𝐓𝐔𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒

Le Conseil a examiné un projet de loi portant modification de la loi n°020/97/II/AN du 1er août 1997 portant description et signification des Armoiries du Burkina Faso.
Cette modification vise la prise en compte de la nouvelle devise de notre pays telle que résultant de la loi Constitutionnelle n°033-2024/ALT du 29 octobre 2024. Elle permettra de conformer les armoiries décrites dans la loi n°020/97/II/AN du 1er août 1997 portant description et signification des armoiries du Burkina Faso en y retenant « La Patrie ou la Mort, nous Vaincrons » comme étant la devise de notre pays.
La Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet loi à l’Assemblée législative de Transition.

𝐈.𝟒. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐈𝐍𝐃𝐔𝐒𝐓𝐑𝐈𝐄, 𝐃𝐔 𝐂𝐎𝐌𝐌𝐄𝐑𝐂𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐑𝐓𝐈𝐒𝐀𝐍𝐀𝐓

Le Conseil a adopté un décret portant approbation des statuts de la Société de fabrique et de pose de Rails « FASO RAILS ».

L’adoption de ce décret permet à la Société de fabrique et de pose de Rails « FASO RAILS » de disposer de textes règlementaires en vue d’accomplir ses missions, conformément à la loi n°025/99/AN du 16 novembre 1999 portant règlementation générale des sociétés à capitaux publics.

𝐈.𝟓. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐍𝐄𝐑𝐆𝐈𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐌𝐈𝐍𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐂𝐀𝐑𝐑𝐈𝐄𝐑𝐄𝐒

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
𝐋𝐞 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐝𝐞́𝐜𝐫𝐞𝐭 porte fixation des taxes et redevances minières.
Ce décret vise l’application de la loi n°036-2024/ALT du 18 juillet 2024 portant Code minier du Burkina Faso.
Les innovations de ce décret portent entre autres sur :
 la détermination des droits fixes et des taxes superficiaires en fonction de la catégorie de substances demandées et non par substances minérales ;
 la réduction du délai maximum de paiement des redevances proportionnelles pour les substances de mines de 02 mois à 21 jours ;
 le paiement des taxes superficiaires au plus tard le 31 mars de l’année en cours ;
 la revue à la hausse des droits fixes et taxes superficiaires ;
 la création de nouveaux droits fixes et de redevances ;
 la fixation des redevances proportionnelles perçues sur les exportations de l’or en fonction de l’évolution des cours.
L’adoption de ce décret permet à notre pays de disposer de nouveaux textes règlementaires en matière de taxes et redevances minières en vue d’améliorer les recettes de l’Etat liées au secteur minier.
𝐋𝐞 𝐬𝐞𝐜𝐨𝐧𝐝 𝐝𝐞́𝐜𝐫𝐞𝐭 porte conditions et modalités de cession des actifs miniers de l’Etat.
En application du Code minier de 2015, l’administration des mines a enregistré des actifs miniers constitués essentiellement de biens, de données minières, d’équipements et de titres miniers et/ou autorisations retirés, renoncés ou arrivés à expiration. A la faveur de la relecture de l’ancien code minier, un accent a été mis sur la cession des actifs miniers de l’Etat avec l’adoption de la loi n°036-2024/ALT du 18 juillet 2024 portant Code minier du Burkina Faso.
Ce décret vise l’application de la nouvelle loi portant Code minier du Burkina Faso et comporte des innovations qui sont entre autres :
 la fixation des conditions et modalités spécifiques à la cession des actifs miniers ;
 l’optimisation dans la cession des actifs miniers à travers une instance pluridisciplinaire d’évaluation ;
 une meilleure revalorisation des actifs miniers de l’Etat ;
 la création de recettes supplémentaires au profit du budget de l’Etat.
L’adoption de ce décret permet à notre pays de disposer de textes règlementaires spécifiques à la cession des actifs miniers.

𝐈𝐈. 𝐂𝐎𝐌𝐌𝐔𝐍𝐈𝐂𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐎𝐑𝐀𝐋𝐄𝐒

𝐈𝐈.𝟏. Le ministre de l’Economie et des finances assurant l’intérim du ministre des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur a fait au Conseil le compte rendu de la participation du Burkina Faso à la conférence ministérielle du Forum de Partenariat Russie-Afrique, tenue du 09 au 10 novembre 2024 à Sotchi en Russie.

Cette conférence ministérielle du Forum de Partenariat Russie-Afrique a connu la participation de près d’une cinquantaine de pays africains. Elle a été marquée par des échanges entre le ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie et les chefs de délégation ainsi que par des travaux en plénière.
Lors de cette conférence, le ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie a plaidé pour un ordre mondial multipolaire débarrassé du néocolonialisme, dans lequel l’Afrique doit jouer un rôle prépondérant à la dimension de ses potentialités.

A l’issue des travaux, les participants ont adopté une déclaration conjointe sur le renforcement des différents axes de coopération. Ces principaux axes sont l’économie, l’humanitaire, les investissements, la sécurité, la lutte contre le terrorisme, la culture et l’éducation. Cette déclaration est accompagnée d’une feuille de route pour la période 2024-2026.

𝐈𝐈.𝟐. Le ministre de l’Action humanitaire et de la solidarité nationale a fait au Conseil une évaluation relative aux besoins multisectoriels des Personnes déplacées internes (PDI) retournées dans leurs localités d’origine dans cinq (05) régions du Burkina Faso.

Cette évaluation qui concerne les PDI des régions de la Boucle du Mouhoun, des Cascades, des Hauts-Bassins, du Nord et du Sud-Ouest a pour objectif de cibler et d’adapter les actions multisectorielles notamment en matière de réhabilitation des infrastructures, d’accès aux services sociaux de base et de reconstitution des moyens d’existence.

Pour établir les besoins nécessaires, une enquête a été réalisée auprès de 469 898 Personnes déplacées internes retournées issues de 59 972 ménages dans ces cinq (05) régions.

L’évaluation des besoins multisectoriels a permis d’identifier les actions à mettre en œuvre pour une réintégration durable des personnes retournées dans leur localité d’origine dans ces régions ciblées.

𝐈𝐈𝐈. 𝐍𝐎𝐌𝐈𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒

𝐈𝐈𝐈.𝟏. 𝐍𝐎𝐌𝐈𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐃𝐀𝐍𝐒 𝐋𝐄𝐒 𝐅𝐎𝐍𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐈𝐍𝐃𝐈𝐕𝐈𝐃𝐔𝐄𝐋𝐋𝐄𝐒

𝐀. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐂𝐎𝐍𝐎𝐌𝐈𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐅𝐈𝐍𝐀𝐍𝐂𝐄𝐒
 Madame Judith Félicité COMPAORE, Mle 119 279 F, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 8e échelon, est nommée Comptable principal en deniers et en valeurs de l’Agence d’information du Burkina (AIB) ;
 Madame Yamba Prisca KOUEOGO/SAWADOGO, Mle 57 211 S, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 6e échelon, est nommée Comptable principal en deniers et en valeurs de l’Institut supérieur d’études et de protection civile (ISEPC).

𝐁. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐆𝐑𝐈𝐂𝐔𝐋𝐓𝐔𝐑𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐑𝐄𝐒𝐒𝐎𝐔𝐑𝐂𝐄𝐒 𝐀𝐍𝐈𝐌𝐀𝐋𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐇𝐀𝐋𝐈𝐄𝐔𝐓𝐈𝐐𝐔𝐄𝐒

 Monsieur Yaya SOULAMA, Mle 245 811 P, Economiste-Enseignant, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur général de la Société FASO GUULGO ;
 Monsieur Alain SAWADOGO, Mle 130 454 G, Magistrat, catégorie P5, grade terminal, 3e échelon, est nommé Directeur général de la Société FASO KOSAM.

𝐂. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐉𝐔𝐒𝐓𝐈𝐂𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐃𝐑𝐎𝐈𝐓𝐒 𝐇𝐔𝐌𝐀𝐈𝐍𝐒, 𝐂𝐇𝐀𝐑𝐆𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐑𝐄𝐋𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐀𝐕𝐄𝐂 𝐋𝐄𝐒 𝐈𝐍𝐒𝐓𝐈𝐓𝐔𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒

 Monsieur Issa GOUO, Mle 130 493 L, Magistrat, catégorie P, 1er grade, 2e échelon, est nommé Conseiller technique ;
 Monsieur Didier Yenemina HIEN, Mle 130 186 H, Magistrat, catégorie P, grade exceptionnel, 8e échelon, est nommé Chargé de mission ;
 Monsieur Seidou OUEDRAOGO, Mle 130 206 E, Magistrat, grade exceptionnel, 7e échelon, est nommé Chargé de mission.

𝐃. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐒𝐀𝐍𝐓𝐄
 Madame Anata GAMPENE/BARA, Mle 214 856 V, Médecin, catégorie PC, 1er grade, 6e échelon, est nommée Directrice des formations sanitaires publiques.

𝐄. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐍𝐄𝐑𝐆𝐈𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐌𝐈𝐍𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐂𝐀𝐑𝐑𝐈𝐄𝐑𝐄𝐒
 Monsieur Alain Florent YELEMOU, Mle 46 245 D, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Directeur des marchés publics.

𝐅. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐍𝐒𝐄𝐈𝐆𝐍𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓 𝐒𝐄𝐂𝐎𝐍𝐃𝐀𝐈𝐑𝐄, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐅𝐎𝐑𝐌𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐏𝐑𝐎𝐅𝐄𝐒𝐒𝐈𝐎𝐍𝐍𝐄𝐋𝐋𝐄 𝐄𝐓 𝐓𝐄𝐂𝐇𝐍𝐈𝐐𝐔𝐄
 Madame Yéri Florence Stéphanie GUIRA/PODA, Mle 36 324 T, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 17e échelon, est nommée Chargée de mission ;
 Monsieur Bourèma OUEDRAOGO, Mle 46 461 A, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 12e échelon, est nommé Directeur des activités artistiques, culturelles, sportives et de loisirs ;
 Madame Rachidatou SEMDE, Mle 303 320 L, Conseiller en archivistique, 1ère classe, 4e échelon, est nommée Directrice des archives et de la documentation ;

 Madame Mitiba Mirièm KABORE, Mle 247 671 K, Conseiller d’administration scolaire et universitaire, 1ère classe, 8e échelon, est nommée Directrice des affaires juridiques et du contentieux ;
 Madame Manila ZOUBGA/BAYILI, Mle 279 900 T, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 5e échelon, est nommée Directrice de l’information, de l’orientation scolaire et professionnelle et des bourses ;

 Monsieur Raoul SANON, Mle 56 133 A, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 17e échelon, est nommé Directeur régional de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique de la Boucle du Mouhoun ;
 Monsieur Alidou Karim KONE, Mle 52 226 L, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 2e classe, 10e échelon, est nommé Directeur régional de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique des Cascades ;
 Monsieur Denis VIMBOUE, Mle 47 594 Z, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 2e classe, 10e échelon, est nommé Directeur régional de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique du Centre ;

 Monsieur Nachor SORGHO, Mle 36 394 U, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 2e classe, 12e échelon, est nommé Directeur régional de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique du Centre-Est ;
 Monsieur Guingri KABORE, Mle 56 031 X, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 2e classe, 10e échelon, est nommé Directeur régional de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique du Centre-Nord ;
 Monsieur Tanga OUEDRAOGO, Mle 35 166 P, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 3e classe, 8e échelon, est nommé Directeur régional de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique des Hauts-Bassins ;
 Monsieur Dramane DERME, Mle 49 906 D, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 3e classe, 7e échelon, est nommé Directeur régional de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique du Plateau-Central ;
 Monsieur Salifou PORGO, Mle 92 879 M, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 17e échelon, est nommé Directeur régional de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique du Sahel ;
 Monsieur Michel Panwin SOME, Mle 56 144 A, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 17e échelon, est nommé Directeur régional de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique du Sud-Ouest.

G. AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI

 Monsieur Zinguim Hermann YABRE, Mle 46 459 F, Professeur certifié, 1ère classe, 12e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
 Monsieur Patindé Yannick Arnaud KOUSSOUBE, Mle 259 731 M, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur général de la promotion de l’emploi ;
 Monsieur Hamadou DIABATE, Mle 325 242 L, Conseiller en statistique et analyse du développement, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur des statistiques sectorielles et de l’évaluation.

𝐈𝐈𝐈.𝟐. 𝐍𝐎𝐌𝐈𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐃𝐀𝐍𝐒 𝐋𝐄𝐒 𝐂𝐎𝐍𝐒𝐄𝐈𝐋𝐒 𝐃’𝐀𝐃𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍
Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :
 du Bureau national des sols (BUNASOLS) au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques ;
 de l’Agence nationale de biosécurité (ANB) au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation ;
 de l’Agence de l’eau du Nakanbé (AEN) au titre du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement ;
 du Centre de gestion des cités (CEGECI) au titre du ministère de l’Urbanisme et de l’habitat.

𝐀. 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐆𝐑𝐈𝐂𝐔𝐋𝐓𝐔𝐑𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐑𝐄𝐒𝐒𝐎𝐔𝐑𝐂𝐄𝐒 𝐀𝐍𝐈𝐌𝐀𝐋𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐇𝐀𝐋𝐈𝐄𝐔𝐓𝐈𝐐𝐔𝐄𝐒
Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Mahamadou BOKOUM, Mle 58 429 K, Administrateur des services financiers, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Economie et des finances au Conseil d’administration du Bureau national des sols (BUNASOLS) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur P. David SAWADOGO.

𝐁. 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐍𝐒𝐄𝐈𝐆𝐍𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓 𝐒𝐔𝐏𝐄𝐑𝐈𝐄𝐔𝐑, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐑𝐄𝐂𝐇𝐄𝐑𝐂𝐇𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐈𝐍𝐍𝐎𝐕𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍
Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Bekouanan NABIE, Mle 245 334 B, Ingénieur en agriculture, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques au Conseil d’administration de l’Agence nationale de biosécurité (ANB) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Manoé Réné SANOU.

𝐂. 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐍𝐕𝐈𝐑𝐎𝐍𝐍𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓, 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐀𝐔 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐒𝐒𝐀𝐈𝐍𝐈𝐒𝐒𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓
Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Madjeo LOMPO, Mle 279 325 M, Administrateur civil, Administrateur représentant les Collectivités territoriales au Conseil d’administration de l’Agence de l’eau du Nakanbé (AEN) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Maurice DABILGOU.

𝐃. 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐔𝐑𝐁𝐀𝐍𝐈𝐒𝐌𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐇𝐀𝐁𝐈𝐓𝐀𝐓
Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Pamoussa TASSEMBEDO, Mle 200 579 U, Conseiller des Affaires économiques, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat au Conseil d’administration du Centre de gestion des cités (CEGECI) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Dramane TOU.

𝐿𝑒 𝑃𝑜𝑟𝑡𝑒-𝑝𝑎𝑟𝑜𝑙𝑒 𝑑𝑢 𝐺𝑜𝑢𝑣𝑒𝑟𝑛𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡,
𝑅𝑖𝑚𝑡𝑎𝑙𝑏𝑎 𝐽𝑒𝑎𝑛 𝐸𝑚𝑚𝑎𝑛𝑢𝑒𝑙 𝑂𝑈𝐸𝐷𝑅𝐴𝑂𝐺𝑂
𝑂𝑓𝑓𝑖𝑐𝑖𝑒𝑟 𝑑𝑒 𝑙’𝑂𝑟𝑑𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑙’𝐸𝑡𝑎𝑙𝑜𝑛

TRAORE Nadia Aminata Miss Burkina-France 2025

0

Toutes nos félicitations à Mlle TRAORE Nadia Aminata, élue ce samedi 16 novembre 2024, Miss Burkina-France 2025.

Agée de 23 ans, diplômée d’un master en finances et stratégie de Science Po Paris, elle est originaire de la région des Hauts Bassins du Burkina Faso, plus précisément du département de Toussiana, une commune rurale de la province du Houet.

Le jury a été séduit par sa beauté, son élégance, son éloquence et son expression scénique.

La nouvelle ambassadrice de la beauté burkinabè en France, compte en collaboration avec l’association LAYLAYANE et le COMIBF, mettre en place des projets et des initiatives centrés autour du bien-être et de l’émancipation de la Femme au Burkina Faso. Elle nous promet un mandat dynamique marqué du sceau d’actions fortes favorisant le leadership des femmes aussi bien au Burkina qu’au sein de sa diaspora en France.

Elle souhaite qu’ensemble, nous participions à la dynamique du changement du Burkina Faso: un pays culturellement édifié.

Bon mandat à Miss Burkina France 2025

Compte rendu du Conseil des ministres du 20 novembre 2024

0

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 20 novembre 2024, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 13 H 54 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations, et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

Le Conseil a adopté un rapport relatif à une demande d’agrément pour la nomination d’un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Grand-Duché de Luxembourg auprès du Burkina Faso.
Le Conseil a marqué son accord pour la nomination de Madame Laure HUBERTY, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Grand-Duché de Luxembourg auprès du Burkina Faso, avec résidence à Dakar au Sénégal.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret porte autorisation de répudiation de la nationalité burkinabè.
L’article 186 du Code des personnes et de la famille offre la faculté à tout Burkinabè de répudier sa propre nationalité au profit d’une autre nationalité étrangère. Cette faculté est aussi offerte aux Burkinabè mineurs ayant une nationalité étrangère.
Ce décret permet à six (06) personnes qui ont fait la demande de répudier leur nationalité burkinabè au profit d’une autre nationalité.

L’adoption de ce décret autorise ces personnes à répudier leur nationalité burkinabè, conformément au Zatu AN VII-0013 du 16 novembre 1989 portant institution et application d’un Code des personnes et de la famille.
La liste de ces personnes sera publiée dans le Journal Officiel du Burkina Faso.
Le second décret porte naturalisation.
Le Code des personnes et de la famille prévoit deux modalités de jouissance de la nationalité burkinabè. La première consiste en l’attribution de la nationalité burkinabè d’origine en raison de la filiation et la seconde modalité consiste en l’acquisition de la nationalité.

Ce décret se rapporte à ce dernier mode d’acquisition de la nationalité burkinabè par décision de l’autorité publique qui se matérialise par la naturalisation de deux cents (200) personnes.
L’adoption de ce décret permet à ces deux cents (200) personnes d’être naturalisées Burkinabè, conformément au Zatu AN VII-0013 du 16 novembre 1989 portant institution et application d’un Code des personnes et de la famille.
La liste de ces personnes sera publiée dans le Journal Officiel du Burkina Faso.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT

Le Conseil a adopté six (06) décrets.
Le premier décret porte création, attributions, composition et fonctionnement d’un Cadre de concertation tripartite sur les produits de grande consommation.
Ce décret est une relecture du décret n°2011-413/PRES/PM/MICA/MEF/MAH du 23 juin 2011 portant création, attributions, composition et fonctionnement d’un Cadre de Concertation Tripartite (CCT) sur les produits de grande consommation.

Le CCT a pour but de réunir tous les acteurs (Gouvernement, opérateurs économiques et société civile-syndicats-défenseurs des consommateurs) afin de proposer des prix consensuels des produits de grande consommation tout en prenant en compte les intérêts des consommateurs sans porter préjudice à ceux des opérateurs économiques.

La création de ce Cadre a permis de relever le défi majeur qui est d’assurer le fonctionnement optimum du marché interne à travers la promotion d’une concurrence saine, loyale et transparente.
Après une décennie de fonctionnement, le constat est que plusieurs structures qui étaient parties prenantes de ce Cadre n’existent plus, compte tenu des réformes institutionnelles et administratives.
Ce décret vise la prise en compte des implications des réformes institutionnelles et le renforcement des attributions de la partie gouvernementale.

L’adoption de ce décret permet de disposer de textes règlementaires adaptés en vue du bon fonctionnement du Cadre de concertation tripartite sur les produits de grande consommation.
Le deuxième décret porte approbation des statuts de la Société Nouvelle-Brasseries du Faso en abrégé « SN-BRAFASO ».

L’adoption de ce décret permet à la Société Nouvelle-Brasseries du Faso « SN-BRAFASO » de disposer de textes règlementaires en vue d’accomplir ses missions, conformément à la loi n°025/99/AN du 16 novembre 1999 portant règlementation générale des sociétés à capitaux publics.
Le troisième décret porte nationalisation de la Société de production de lait et de produits laitiers (SOPROLAIT-SA) pour cause d’utilité publique.

Depuis sa création en janvier 2004, les organes de gouvernance de la SOPROLAIT-SA sont pratiquement inexistants. Pourtant la société a bénéficié d’une subvention de fonctionnement de 126 974 116 F CFA en 2009 et dispose d’un domaine de quatre (04) hectares à Koubri, dans un espace totalement viabilisé. Malgré cet accompagnement de l’Etat, la société ne dispose toujours pas d’une unité de production de lait qui est pourtant sa raison sociale.

Cette situation entrave le développement du bassin laitier de Ouagadougou et compromet les efforts visant à réduire la dépendance aux importations de produits laitiers.
La nationalisation de la SOPROLAIT-SA pour cause d’utilité publique permettra entre autres à l’Etat :
 d’éviter la faillite de la SOPROLAIT-SA ;

 d’assurer la protection des investissements publics notamment les actions du Fonds burkinabè de développement économique et social ;
 d’opérer des réformes immédiates et essentielles pour amorcer la transformation du lait et des produits laitiers au Burkina Faso ;
 de réunir les conditions pour la réussite de l’Offensive agropastorale et halieutique en matière de production animale.

L’adoption de ce décret permet la nationalisation de la SOPROLAIT-SA et consacre le transfert de la totalité des parts sociales de la Coopérative des producteurs de lait (COPROLAIT) et des promoteurs privés à l’Etat du Burkina Faso.
Le quatrième décret porte création d’une société d’Etat dénommée « FASO KOSAM ».
Après la nationalisation de la Société de production de lait et des produits laitiers (SOPROLAIT-SA), l’Etat a décidé de la création d’une nouvelle société dénommée « FASO KOSAM ».
FASO KOSAM a pour mission de produire du lait et des produits laitiers sous toutes les formes. A ce titre, elle est chargée entre autres :

 de développer un mécanisme d’approvisionnement pérenne en matières premières pour sa production ;
 d’assurer la transformation et la conservation du lait et tout autre produit laitier ;
 de mettre à disposition du lait et des produits laitiers de qualité ;
 d’organiser son système de distribution et de commercialisation.
L’adoption de ce décret permet la création de la société d’Etat FASO KOSAM, conformément à la loi n°025/99/AN du 16 novembre 1999 portant réglementation générale des sociétés à capitaux publics.
Le cinquième décret porte nationalisation de la Société de fabrique d’aliments pour bétail (SOFAB) pour cause d’utilité publique.

La SOFAB a été créée en 2009 avec pour mission de produire des aliments complets et de qualité pour le bétail et la volaille. Elle est confrontée à des dysfonctionnements majeurs. Il s’agit entre autres, d’un fonctionnement à minima, 20% de sa capacité soit 20 tonnes/jour au lieu de 100, d’une forte baisse du chiffre d’affaires de 848 millions F CFA en 2023 contre 1,3 milliard en 2021, des pertes récurrentes, des capitaux propres négatifs et d’un surendettement.

Cette situation met à risque les créances publiques consenties pour la mise en place de l’entreprise et en péril les objectifs nationaux de soutien aux filières animales et halieutiques dans le cadre de l’Offensive agropastorale et halieutique 2023-2025.
La nationalisation de la SOFAB vise à préserver les investissements publics, à prévenir la faillite de l’entreprise et à assurer sa relance.
L’adoption de ce décret permet la nationalisation et la prise en main ainsi que le contrôle de la Société de fabrique d’aliment pour bétail par l’Etat burkinabè.

Le sixième décret porte création d’une société d’Etat dénommée Société burkinabè de fabrique d’aliments pour animaux d’élevage, en abrégé « FASO GUULGO ».
Après la nationalisation de la Société de fabrique d’aliments pour bétail (SOFAB), l’Etat a décidé de la création d’une nouvelle société dénommée Société burkinabè de fabrique d’aliments pour animaux d’élevage « FASO GUULGO ».

La création de « FASO GUULGO » permettra de stabiliser la filière d’aliments pour bétail, un secteur crucial pour le développement de l’élevage et la sécurité alimentaire nationale.
L’adoption de ce décret permet la création de la Société burkinabè de fabrique d’aliments pour animaux d’élevage « FASO GUULGO », conformément à la loi n°025/99/AN du 16 novembre 1999 régissant les sociétés à capitaux publics.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.
Le premier décret porte procédures d’attribution et modalités de gestion des titres miniers.
L’Assemblée législative de Transition a adopté le 18 juillet 2024 la loi n°16-2024/ALT portant Code minier du Burkina Faso. Cette loi traduit la volonté de l’Etat de faire du secteur minier un levier de développement économique et social durable. Ainsi, de grandes réformes ont été engagées dans ce nouveau Code minier visant à optimiser les effets de l’exploitation minière sur les conditions socio-économiques des populations et à maximiser les recettes au profit du budget de l’Etat.
Ce décret vise l’application de ladite loi en vue d’engager les réformes nécessaires pour une meilleure gestion des titres miniers.

Les innovations majeures du décret portent entre autres, sur :
 la prise en compte du Bureau des mines et de la géologie (BUMIGEB) dans le cadre de l’amélioration de la connaissance géologique et minière du pays ou à des fins scientifiques sur les titres miniers à des tiers ;
 la catégorisation des différentes substances minérales ;
 la réduction de la superficie maximale du permis de recherche qui passe de 250 km2 à 150 km2 ;
 l’augmentation de la superficie du permis semi-mécanisé qui passe de 100 km2 à 150 km2 ;
 la limitation à sept (07) du nombre de permis de recherche que peut détenir une personne morale ou un bénéficiaire.

L’adoption de ce décret permet à notre pays de disposer d’un texte règlementaire approprié à la gestion des titres miniers.
Le deuxième décret porte modèle de Convention minière.
Les Conventions minières sont des cahiers de charges signés entre l’Etat et les sociétés d’exploitation des mines.

Les innovations majeures de ce décret portent entre autres, sur :
 le réaménagement de la durée de la Convention qui passe de l’assimilation à la durée de vie de la mine à 05 ans ;
 l’augmentation de la participation gratuite de l’Etat de 10 à 15% ;
 la prise en compte de la réalisation des activités prévues dans le plan de développement communautaire dans les obligations des sociétés minières ;

 la signature d’une nouvelle Convention pour tout renouvellement d’un permis d’exploitation ;
 la prise en compte de la faculté accordée à l’Etat de renégocier les conventions en cours de validité.
L’adoption de ce décret permet au Burkina Faso de disposer d’un modèle de Convention minière conformément à la loi n°16-2024/ALT du 18 juillet 2024 portant Code minier du Burkina Faso.
Le troisième décret porte modalités d’ouverture du capital des sociétés d’exploitation industrielle à l’Etat et aux investisseurs burkinabè, conditions et modalités de la participation de l’Etat dans le capital de la société d’exploitation semi-mécanisée.

La loi n°16-2024/ALT du 18 juillet 2024 portant Code minier du Burkina Faso prévoit en ses articles 10 et 81, la participation de l’Etat et des investisseurs burkinabè au capital social des sociétés d’exploitation minière. Ces dispositions qui constituent une innovation du nouveau Code minier visent une meilleure participation de l’Etat et des investisseurs nationaux dans l’industrie extractive au Burkina Faso.
Les principales innovations de ce décret portent entre autres, sur :
 la détermination de la qualité des investisseurs burkinabè habilités à participer au capital social de la société minière ;

 l’ouverture du capital social des sociétés d’exploitation semi-mécanisée à l’Etat ;
 l’ouverture du capital social à l’Etat et aux investisseurs burkinabè dès la constitution et au cours de la vie de la société d’exploitation minière ;
 la fixation des modalités de rétrocession des prises de participation aux investisseurs nationaux.
L’adoption de ce décret permet à notre pays de disposer de textes juridiques en vue de l’ouverture du capital des sociétés minières à l’Etat et aux investisseurs burkinabè.

I.5. AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI

Le Conseil a adopté un décret portant approbation des statuts particuliers du Fonds national pour la promotion du sport et des loisirs (FNPSL).
Ce décret est une relecture du décret n°2016-378/PRES/PM/MSL du 20 mai 2016 portant approbation des statuts particuliers du Fonds national pour la promotion du sport et des loisirs.
Après plusieurs années de fonctionnement du Fonds, des difficultés ont été relevées. Il s’agit notamment de la désignation au Conseil d’administration du représentant de l’Office de gestion des infrastructures sportives (OGIS) et de l’absence d’une structure technique interne en charge de la gestion et du contrôle des infrastructures sportives réalisées.

Il s’avère donc nécessaire de procéder à une révision des statuts du Fonds national pour la promotion du sport et des loisirs afin de prendre en compte les changements institutionnels et garantir la conformité aux nouvelles orientations stratégiques.

Les principales innovations de ce décret sont entre autres :
 le remplacement de l’Office de gestion des infrastructures sportives (OGIS) par Burkina Yin-wisgr Meta (BYM) dans le Conseil d’administration ;
 la création d’une direction des infrastructures sportives et de loisirs.
L’adoption de ce décret permet au Fonds national pour la promotion du sport et des loisirs de disposer de nouveaux textes règlementaires.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre d’Etat, ministre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme a fait au Conseil une communication relative à la 6e édition de la Rentrée du droit d’auteur (RDA), prévue du 05 au 07 décembre 2024 à Kaya, dans la région du Centre-Nord.
La 6e édition de la Rentrée du droit d’auteur se tiendra sous le thème « La problématique de la gestion collective des droits dans un environnement numérique évolutif dans l’espace de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) ».

L’objectif de la Rentrée du droit d’auteur est de susciter le débat et d’engager la réflexion multi-acteurs autour des grands enjeux de la gestion collective dans un monde de plus en plus digitalisé.
Cette rentrée permettra de relever le défi de l’efficace représentativité, de la mobilisation et de l’expression de toutes les parties prenantes autour des enjeux de la gestion collective, au-delà du cercle restreint des professionnels.

Elle permettra également au Bureau burkinabè du droit d’auteur (BBDA), aux organismes frères de gestion collective et aux autres acteurs, d’échanger sur la logistique à mettre en place pour une collecte efficace des redevances du droit d’auteur et des droits voisins notamment sur les plateformes numériques.
Cette édition va mobiliser environ 300 participants représentant les collèges d’acteurs du Burkina Faso, des Républiques du Mali et du Niger, pays invités d’honneur.

II.2. Le ministre de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement a fait au Conseil une communication relative à la participation du Burkina Faso à la 16e Conférence des Parties à la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD), prévue du 02 au 13 décembre 2024 à Riyad en Arabie Saoudite.

La Conférence des Parties est un cadre pour développer un partenariat actif en vue de mobiliser des ressources financières pour la mise en œuvre de projets et programmes de résilience en faveur des populations et des écosystèmes.
La 16e Conférence des Parties à la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (COP 16) comprendra un segment ministériel de haut niveau ainsi que des évènements associés, notamment le Caucus sur le genre et le Forum des entreprises pour la terre.

III. NOMINATIONS
III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA MOBILITE

 Monsieur Adama Jean Yves BERE, Mle 91 922 H, Administrateur civil, est nommé Secrétaire général de la région du Centre-Ouest ;
 Monsieur Raphaël ZOUNGRANA, Mle 200 391 G, Administrateur civil, est nommé Conseiller technique en charge des Libertés publiques du gouverneur de la région du Centre-Sud ;
 Monsieur Karim OUEDRAOGO, Mle 105 201 D, Administrateur civil, est nommé Haut-commissaire de la province du Bam ;
 Monsieur Saïdou OUEDRAOGO, Mle 46 839 U, Commissaire principal de police, est nommé Haut-commissaire de la province du Koulpelogo ;

 Monsieur Moussa SANOU, Mle 200 358 D, Administrateur civil, est nommé Secrétaire général de la province du Bam ;
 Monsieur Wendyam Martial OUEDRAOGO, Mle 220 631 W, Administrateur civil, est nommé Secrétaire général de la province du Sourou ;
 Monsieur Dieudonné ZEIDA, Mle 238 031 B, Administrateur civil, est nommé Secrétaire général de la province du Tuy ;
 Monsieur Zakaria KONATE, Mle 75 279 D, Secrétaire administratif, est nommé Préfet du département de Kossouka ;

 Monsieur Pagnesdibenda Romain ZOUNGRANA, Mle 328 086 S, Secrétaire administratif, est nommé Préfet du département de Gomblora ;
 Monsieur Kouzrbou Armel Mathias TARNAGDA, Mle 304 134 F, Administrateur civil, est nommé Préfet du département de Nagbingou ;
 Monsieur Jocelin Hèré DEMBELE, Sous-officier, est nommé Préfet du département de Partiaga ;
 Monsieur Lazare BADO, Mle 324 490 Y, Secrétaire administratif, est nommé Préfet du département de Bondokuy.

B. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

 Madame Terdomè Reine Valérie DIESSONGO/SOMDA, Mle 272 793 H, Administrateur des services financiers, 1e classe, 5e échelon, est nommée Comptable principal des matières de la Primature ;
 Monsieur Mamadou OUATTARA, Mle 112 343 T, Contrôleur du trésor, 1e classe, 5e échelon, est nommé Comptable principal des matières de l’Agence nationale des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (ANEREE) ;

 Madame Flora Judith KABORE/ OUATTARA, Mle 245 179 K, Administrateur des services financiers, 1e classe, 6e échelon, est nommée Comptable principal des matières de l’Agence burkinabè d’investissement (ABI) ;
 Monsieur Karim YEYE, Mle 112 318 F, Contrôleur des services financiers, 1e classe, 4e échelon, est nommé Comptable principal des matières de l’Office de santé des travailleurs (OST) ;

 Madame Orokia DIABI/SANOGO, Mle 239 762 Y, Contrôleur des services financiers, 1e classe, 6e échelon, est nommée Comptable principal des matières de l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE) ;
 Monsieur Ismaël Michou DRAME, Mle 216 164 Y, Inspecteur du trésor, 1e classe, 7e échelon, est nommé Comptable principal des matières de l’Agence burkinabè pour l’électrification rurale (ABER) ;
 Monsieur Badema Bruno YARO, Mle 200 190 G, Contrôleur du trésor, 1e classe, 7e échelon, est nommé Comptable principal des matières de Burkina Yin-wisgr Meta (BYM) ;

 Monsieur Nawar Fiacre Sébastien HIEN, Mle 229 544 X, Contrôleur des services financiers, 1e classe, 3e échelon, est nommé Comptable principal des matières du Conseil Constitutionnel ;
 Madame Baowendsomdé Madeleine SAMA/KABORE, Mle 200 104 A, Contrôleur du trésor, 1e classe, 7e échelon, est nommée Comptable principal des matières de l’Ecole nationale de santé publique (ENSP) ;
 Monsieur Adama NIMI, Mle 53 614 P, Contrôleur des services financiers, 1e classe, 11e échelon, est nommé Comptable principal des matières du Bureau national des sols (BUNASOLS) ;

 Madame Azara NAKOULMA/PARE, Mle 40 428 D, Inspecteur du trésor, 1e classe, 8e échelon, est nommée Trésorier auprès de la Primature et du Conseil national des communautés avec résidence à la Primature ;
 Monsieur Moussa OUEDRAOGO, Mle 119 289 S, Inspecteur du trésor, 1e classe, 8e échelon, est nommé Trésorier auprès du ministère de la Défense et des anciens combattants ;

 Monsieur Siaka SORY, Mle 208 037 T, Inspecteur du trésor, 1e classe, 9e échelon, est nommé Trésorier auprès du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale ;
 Monsieur Issoufou OUEDRAOGO, Mle 111 091 C, Inspecteur du trésor, 1e classe, 10e échelon, est nommé Trésorier auprès du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme et du ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi avec résidence au ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme ;

 Monsieur Pierre DANGO, Mle 91 628 R, Inspecteur du trésor, 1e classe, 6e échelon, est nommé Trésorier auprès du ministère de l’Administration territoriale et de la mobilité ;
 Monsieur Jérôme Jean Stéphane PARE, Mle 57 436 J, Inspecteur du trésor, 1e classe, 13e échelon, est nommé Trésorier auprès du Ministère de l’Economie et des Finances ;
 Monsieur Pagnangda Ambroise KABORE, Mle 97 642 X, Inspecteur du trésor, 1e classe, 7e échelon, est nommé Trésorier auprès du ministère de la Sécurité ;

 Monsieur Issa YONABA, Mle 46 226 T, Inspecteur du trésor, 1e classe, 7e échelon, est nommé Trésorier auprès du ministère des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur ;
 Monsieur Sibiri BITIBALY, Mle 57 157 C, Inspecteur du trésor,1e classe, 7e échelon, est nommé Trésorier auprès du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques ;

 Monsieur Joachim NANA, Mle 119 286 D, Inspecteur du trésor, 1e classe, 9e échelon, est nommé Trésorier auprès du ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des relations avec les institutions ;
 Monsieur Roger SANOU, Mle 49 090 M, Inspecteur du trésor, 1e classe, 9e échelon, est nommé Trésorier auprès du ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques ;
 Madame Houralo Nina Leaticia SOU, Mle 59 657 U, Inspecteur du trésor, 1e classe, 11e échelon, est nommée Trésorier auprès du ministère de la Santé et du ministère de l’Action humanitaire et de la solidarité nationale avec résidence au ministère de la Santé ;

 Monsieur Wendwaoga Jean Jacques KABORE, Mle 111 103 H, Inspecteur du trésor, 1e classe, 10e échelon, est nommé Trésorier auprès du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat et du ministère de l’Energie, des mines et des carrières avec résidence au ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat ;
 Monsieur Issouf OUEDRAOGO Mle 57 172 E, Inspecteur du trésor, 1e classe, 8e échelon, est nommé Trésorier auprès du ministère des Infrastructures et du ministère de l’Urbanisme et de l’habitat avec résidence au ministère des Infrastructures ;

 Madame Kani Emma Flavie KOULIDIATI/ KO, Mle 119 284 J, Inspecteur du trésor, 1e classe, 8e échelon, est nommée Trésorier auprès du ministère de l’Enseignement de base, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales et du ministère de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique avec résidence au ministère de l’Enseignement de base, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales ;

 Monsieur Sékouba Kimbé TRAORE, Mle 59 904 Y, Inspecteur du trésor, 1e classe, 7e échelon, est nommé Trésorier auprès du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation ;
 Monsieur Oumarou SERE, Mle 104 646 L, Inspecteur du trésor, 1e classe, 9e échelon, est nommé Trésorier auprès du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement ;
 Monsieur Hamadé BELEM, Mle 31 962 S, Inspecteur du trésor, 1e classe, 13e échelon, est nommé Trésorier auprès de l’Assemblée législative de Transition et de la Commission électorale nationale indépendante avec résidence à l’Assemblée législative de Transition ;

 Madame Nendouanou Annie Flavie BASSOLE/KANKO, Mle 119 277 R, Inspecteur du trésor, 1e classe, 9e échelon, est nommée Trésorier auprès de la Commission de l’informatique et des libertés et de la Commission nationale des Droits humains avec résidence à la Commission de l’informatique et des libertés ;
 Monsieur Tiraogo Aristide Juste OUEDRAOGO, Mle 94 473 D, Inspecteur du trésor, 1e classe, 11e échelon, est nommé Trésorier auprès du Conseil d’Etat et de la Cour de cassation avec résidence au Conseil d’Etat ;
 Monsieur Bonyidwendé Théodore OUANDAOGO, Mle 57 200 Y, Inspecteur du trésor, 1e classe, 11e échelon, est nommé Trésorier auprès du Conseil constitutionnel et de la Cour des comptes avec résidence au Conseil constitutionnel ;

 Monsieur Bassirou COULIBALY, Mle 53 561 B, Inspecteur du trésor, 1e classe, 9e échelon, est nommé Trésorier auprès du Secrétariat général du Gouvernement et du Conseil des ministres et de la Grande Chancellerie des Ordres burkinabè avec résidence au Secrétariat général du Gouvernement et du Conseil des ministres.

C. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE

 Monsieur Maxime SAWADOGO, Mle 200 518 C, Conseiller en gestion des ressources humaines et management des administrations, 1e classe, 5e échelon, est nommé Directeur des ressources humaines ;
 Monsieur Yves Séraphin KABRE, Mle 262 306 V, Conseiller en archivistique, 1e classe, 4e échelon, est nommé Directeur des archives et de la documentation ;

 Monsieur Issaka OUEDRAOGO, Mle 22 52 422 S, Communicateur, 1e classe, 2e échelon, est nommé Directeur de la communication et des relations presse ;
 Madame Clémence SANOGO/ DAKISSAGA, Mle 216 844 M, Inspecteur du travail, 1e classe, 7e échelon, est nommée Directrice du développement institutionnel et de l’innovation.

D. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

 Monsieur Saïdou ZONGO, Mle 49 036 H, Conseiller des affaires étrangères, 1e classe, 13e échelon, est nommé Ambassadeur-Conseiller technique ;
 Monsieur Maxime BENGALY, Mle 118 841 K, Conseiller des affaires étrangères, 1e classe, 10e échelon est nommé Ambassadeur-Chargé de mission ;
 Monsieur Ousmane BA, Mle 104 403 S, Conseiller des affaires étrangères, 1e classe, 11e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

 Monsieur Bourèma KI, Mle 97 439 D, Conseiller des affaires étrangères, 1e classe, 11e échelon, est nommé Ambassadeur-Inspecteur technique des services ;
 Monsieur Bassirima TOURE, Mle 54 627 S, Ministre plénipotentiaire 1e classe, 10e échelon, est nommé Ambassadeur – Directeur général de la coopération bilatérale ;

 Madame Son-Mané Wuro Estelle Rolande KONENE/SANOU, Mle 236 367 L, Conseiller des affaires étrangères, 1e classe, 7e échelon, est nommée Directrice des conférences et des voyages officiels ;
 Madame Wendegoudi Jacqueline OUEDRAOGO, Mle 208 209 H, Conseiller des affaires étrangères, 1e classe, 9e échelon, est nommée Directrice de la promotion économique et des investissements de la diaspora ;
 Madame Justine KABORE/COULIBALY, Mle 54 612 L, Conseiller des affaires étrangères, 1e classe, 8e échelon, est nommée Directrice d’appui à la coopération décentralisée et à la promotion de l’intelligence économique ;
 Monsieur Albert DJIGUEMDE, Mle 91 898 J, Conseiller des affaires étrangères, 1e classe, 6e échelon, est nommé Directeur des privilèges et immunités diplomatiques ;

 Monsieur Jean-Claude BAKIONO, Mle 105 153 U, Ministre plénipotentiaire, 1e classe, 11e échelon, est nommé Ambassadeur – Expert au Bureau d’analyses stratégiques ;
 Monsieur Luc DIARRA, Mle 59 724 C, Conseiller des affaires étrangères, 1e classe, 4e échelon, est nommé Expert au Bureau d’analyses stratégiques ;
 Monsieur Franck Max Olivier KHOGARABOUX-NION, Officier, est nommé Attaché de défense près l’Ambassade du Burkina Faso en République de Côte-d’Ivoire ;

 Monsieur Poukary BASSOUROU, Mle 53 558 F, Inspecteur du trésor, 1e classe, 10e échelon, est nommé Trésorier auprès de l’Ambassade du Burkina Faso à Niamey en République du Niger ;
 Madame Adissa GUISSOU, Mle 200 458 M, Conseiller des affaires étrangères, 1e classe, 6e échelon, est nommée Premier Conseiller à l’Ambassade du Burkina Faso au Caire en Egypte ;
 Monsieur Wendpanga Jean Didier RAMDE, Mle 236 366 N, Conseiller des affaires étrangères, 1e classe, 8e échelon, est nommé Ministre Conseiller à l’Ambassade du Burkina Faso à New-York aux Etats-Unis d’Amérique ;

 Monsieur Hamadou OUEDRAOGO, Mle 203 204 F, Conseiller des affaires étrangères, 1e classe, 5e échelon, est nommé Premier Conseiller à l’Ambassade du Burkina Faso à Ankara en Türkiye ;
 Monsieur Mathias DIALLA, Mle 212 221 J, Conseiller des Affaires étrangères, 1e classe, 5e échelon, est nommé Premier Conseiller à l’Ambassade du Burkina Faso à N’Djamena au Tchad.

E. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

 Monsieur Issa Laknapin Alexandre ZOU, Mle 39 132 F, Professeur certifié des lycées et collèges, 1e classe, 9e échelon, est nommé Vice-Président du Conseil supérieur de la communication (CSC) ;
 Madame Tégawendé Eliane YAMEOGO, Mle 304 202 G, Conseiller en droits humains 1e classe, 4e échelon, est nommée Directrice de la protection contre les violations des Droits humains.
 Monsieur Daouda COULIBALY, Mle 216 133 Z, Administrateur des services financiers 1e classe, 7e échelon, est nommé Directeur des affaires administratives et financières du Conseil d’Etat.

F. AU TITRE DU MINISTERE DE LA TRANSITION DIGITALE, DES POSTES ET DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES

 Monsieur Hamado OUEDRAOGO, Mle 32 92, Juriste, 1e classe, 9e classe, est nommé Inspecteur technique des services.

G. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT DE BASE DE L’ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES

 Monsieur Michel YAMEOGO, Mle 48 595 G, Inspecteur général de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1e classe, 10e échelon, est nommé Chargé de mission ;
 Monsieur Brama SESSOUMA, Mle 55 137 H, Conseiller d’intendance scolaire et universitaire, 1e classe, 9e échelon est nommé Chargé de mission ;

 Monsieur Nahiri Albert ZINDAN, Mle 42 572 F, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1e classe, 9e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
 Monsieur Jean Joseph SOMDA, Mle 43 583 D, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1e classe, 11e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

 Monsieur Ragomissida Théophile MINOUGOU, Mle 25 952 M, Inspecteur général de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1e classe, 16e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
 Monsieur Michel KABRE, Mle 18 780 W, Inspecteur général de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1e classe, 13e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
 Monsieur Boniface ILBOUDO, Mle 44 793 F, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1e classe, 8e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

 Madame Kathia Aïda ROUAMBA/ KOUTIEBOU, Mle 80 917 D, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1e classe, 7e échelon, est nommée Inspecteur technique des services ;
 Madame Oumou Sahadiatou ZAGRE/ KONATE, Mle 42 049 P, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1e classe, 8e échelon, est nommée Inspecteur technique des services ;
 Madame Claire BAZONGO/KINDA, Mle 48 865 A, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1e classe, 9e échelon, est nommée Inspecteur technique des services ;
 Monsieur Bonsouindé OUEDRAOGO, Mle 47 654 P, Professeur certifié des lycées et collèges, 1e classe, 16e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

 Monsieur Yahiya SEONI, Mle 39 997 D, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1e classe, 9e échelon, est nommé Directeur des Examens et concours scolaires ;
 Madame Sibirihan Elise SAMA, Mle 48 435 H, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1e classe, 10e échelon, est nommé Directrice de l’Enseignement de base privé.

H. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SECONDAIRE, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET TECHNIQUE

 Monsieur Joël Constant Pegdwendé MINOUNGOU, Mle 58 329 B, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 11e échelon, est nommé Directeur de l’Enseignement technique et professionnel ;
 Monsieur Koudpiga YERBANGA, Mle 212 268 T, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1e classe, 7e échelon, est nommé Directeur de la Formation professionnelle et de l’apprentissage ;
 Monsieur Larba Dieudonné ZOTIN, Mle 52 305 M, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 2e classe, 11e échelon, est nommé Directeur du Développement de l’enseignement général.

I. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

 Monsieur Gnidouba Roger LANOU, Mle 271 353 F, Enseignant-chercheur, Maître de conférences agrégé de droit privé, Catégorie P2,1e classe, 1e échelon, est nommé Directeur général de l’enseignement supérieur ;
 Monsieur Ibrahima DIONI, Mle 112 408 D, Administrateur des services financiers, 1e classe, 6e échelon est nommé Directeur de la gestion des finances.

J. AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME ET DE L’HABITAT

 Monsieur Brahyman NEBIE, Mle 92 927 B, Ingénieur en génie civil, 1e classe, 8e échelon, est nommé Directeur des études architecturales et techniques ;
 Monsieur Mongièlê Narcisse DABIRE, Mle 368 348 K, Architecte, 1e classe, 2e échelon, est nommé Directeur de la Construction et de l’entretien du patrimoine bâtis ;
 Monsieur Kagniendia Cheik Oumar TRAORE, Mle 308 432 P, Ingénieur en génie civil, 1e classe, 4e échelon, est nommé Directeur de la règlementation, de l’inspection, de la statistique et de l’innovation.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :
 de l’Agence d’information du Burkina (AIB) au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme ;
 de la Loterie nationale burkinabè (LONAB) au titre du ministère de l’Economie et des finances ;
 du Laboratoire national du bâtiment et des travaux publics (LNBTP) et de la Société internationale de transport africain par Rails (SITARAIL) au titre du ministère des Infrastructures ;
 de l’Institut national de formation des personnels de l’éducation (INFPE) au titre du ministère de l’Enseignement de base, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales.
Le Conseil a également procédé à la nomination de Présidents aux Conseils d’administration de l’Agence d’information du Burkina (AIB) et de l’Institut national de formation des personnels de l’éducation (INFPE).

A. MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Agence d’information du Burkina (AIB) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme :
 Madame Batouré LAMIZANA, Mle 78 665 A, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication ;
 Monsieur Daniel ZONGO, Mle 224 699 Y, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication.
Au titre de la Présidence du Faso :
 Monsieur Lassané OUEDRAOGO, Mle 211 803 K, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication.

Au titre de la Primature :
 Monsieur Sié Mogodègnan Jérémi KOULIBALY, Mle 88 790 F, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication.
Au titre du ministère des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur :
 Monsieur Hermane Yirigouin TOE, Mle 118 840 C, Conseiller des affaires étrangères.
Au titre du ministère de l’Economie et des finances :

 Monsieur Bazouwine Guy Berthin DABIRE, Mle 59 888 H, Inspecteur des impôts.
Au titre du ministère de la Sécurité :
 Monsieur Soungalo Isidore SANOU, Mle 11 438 M, Commissaire de police.
Au titre du ministère de l’Administration territoriale et de la mobilité :
 Monsieur Mahamadou BA, Mle 37 106 X, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’AGENCE D’INFORMATION DU BURKINA

 Madame Haoua BABA, Mle 94 564 R, Assistant en sciences et techniques de l’information et de la communication.
Le second décret nomme Madame Batouré LAMIZANA, Mle 78 665 A, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, Présidente du Conseil d’administration de l’Agence d’information du Burkina (AIB) pour un premier mandat de trois (03) ans.

B. MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Barthélemy DABRE, Mle 44 066 W, Inspecteur des impôts, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Economie et des finances au Conseil d’administration de la Loterie nationale burkinabè (LONAB) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur I. Pascal OUEDRAOGO.

C. MINISTERE DES INFRASTRUCTURES

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Bassirou TOE, Mle 235 951 C, Inspecteur des impôts, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Economie et des finances au Conseil d’administration de la Société internationale de transport africain par Rails (SITARAIL) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Daouda KIRAKOYA.

D. MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT DE BASE, DE L’ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.
Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration de l’Institut national de formation des personnels de l’éducation (INFPE) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre du ministère de l’Economie et des finances :
 Monsieur Jean-Baptiste KABORE, Mle 46 238 R, Inspecteur des impôts.
Au titre du ministère de l’Action humanitaire et de la solidarité nationale :
 Monsieur Lassané OUEDRAOGO, Mle 85 582 V, Inspecteur d’éducation de jeunes enfants.
Le deuxième décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration de l’Institut national de formation des personnels de l’éducation (INFPE) pour une dernière période de trois (03) ans.

Au titre du ministère de l’Enseignement de base, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales :
 Monsieur Lucien HIEN, Mle 53 508 B, Inspecteur de l’éducation de la petite enfance :
 Madame Soutongnoma Romaine SANYAN/NADEMBEGA, Mle 90 098 R, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle.

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :
 Monsieur Abdel Kader BEOGO, Mle 217 028 Z, Conseiller en gestion des ressources humaines.
Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation :
 Monsieur Ousséni SO, Mle 104 532 V, Professeur titulaire.

Le troisième décret renouvelle le mandat de Monsieur Lucien HIEN, Mle 53 508 B, Inspecteur de l’éducation de la petite enfance, Président du Conseil d’administration de l’Institut national de formation des personnels de l’éducation (INFPE) pour une dernière période de trois (03) ans.

Le Porte-parole du Gouvernement

Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO
Chevalier de l’Ordre du mérite, des arts,
des lettres et de la communication

Liban: l’Unesco place 34 sites du patrimoine sous “protection renforcée”

0

La décision de l’organisation onusienne intervient alors que les frappes israéliennes au Liban ont détruit des sites historiques et touché les abords des vestiges romains de Baalbek dans les bombardements lancés le 23 septembre.

L’Unesco a annoncé lundi le placement sous “protection renforcée provisoire” de 34 sites culturels au Liban menacés par les bombardements israéliens et l’octroi d’une assistance financière d’urgence pour sauver le patrimoine de ce pays.

Ces sites “bénéficient désormais du plus haut niveau d’immunité contre les attaques et les utilisations à des fins militaires”, assure un communiqué de l’organisation de l’ONU dédiée à la science, la culture et l’éducation.

“Le non-respect de ces clauses constituerait une violation grave de la Convention de La Haye de 1954 (pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé, NDLR) et ouvrirait la possibilité de poursuites”, a mis en garde l’Unesco.

Un cri de détresse du monde de la culture

Parmi les biens listés, se trouvent notamment les sites archéologiques de Baalbek et Tyr, inscrits au patrimoine mondial, et “près desquels des frappes ont été constatées récemment”, selon l’Unesco. D’autres sites et monuments présents dans des villes millénaires sont concernés, comme Saïda, Anjar, le palais de Beiteddine et le musée national de Beyrouth.

Cette décision intervient après la tenue lundi d’une “session extraordinaire” du Comité pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé, à la demande du Liban, dans les locaux parisiens de l’Unesco. Cela fait également suite à une pétition adressée à l’Unesco par 300 personnalités du monde de la culture, dont des archéologues et des universitaires, qui ont appelé dimanche l’institution à garantir la protection du patrimoine libanais.

Le Premier ministre libanais Najib Mikati a salué dans un communiqué “une victoire pour le droit et un camouflet retentissant pour l’ennemi israélien qui poursuit ses attaques destructrices contre le Liban”.

Et d’ajouter : “Ce jugement constitue un puissant moyen de dissuasion contre l’ennemi israélien, car il qualifie toute attaque contre des sites archéologiques de crime de guerre, justifiant la poursuite des responsables devant les tribunaux internationaux”.

De son côté, la directrice générale de l’organisation Audrey Azoulay a déclaré : « L’Unesco entretient avec le Liban une coopération profonde et ancienne. Nous ne ménagerons aucun effort pour apporter toute l’expertise et l’assistance nécessaires pour protéger son patrimoine exceptionnel ».

Source: www.trtfrancais.com

Restitutions : le « tambour parleur » Djidji Ayokwe bientôt de retour en Côte d’Ivoire à la faveur d’un accord avec la France

0

Le tambour, pillé pendant la colonisation, est un outil de communication qui servait, entre autres, à prévenir des dangers, mobiliser pour la guerre ou encore convoquer les villages à des cérémonies.

Les autorités françaises et ivoiriennes ont signé lundi 18 novembre un accord permettant le retour « dans les prochains mois » en Côte d’Ivoire d’un tambour, pièce centrale de l’art musical du pays, pillé pendant la colonisation, selon un communiqué commun.

Réclamé de longue date par Abidjan, le « tambour parleur » Djidji Ayokwe avait été confisqué par l’armée française en 1919 et était conservé dans les collections du musée du Quai Branly à Paris. « Les ministres de la Culture des deux pays ont décidé d’enclencher le processus de son retour en Côte d’Ivoire« , indique leur communiqué commun publié à l’issue d’une rencontre au ministère de la Culture, à Paris.

Le retour de ce tambour devrait se faire « dans les prochains mois », d’abord sous la forme d’un « dépôt » longue durée, précise le communiqué. « C’est évidemment un moment historique », a salué la ministre ivoirienne de la Culture Françoise Remarck, présente à Paris, évoquant une attente longue « de plus d’un siècle ».

« C’est un moment symbolique fort », a déclaré son homologue française Rachida Dati. « A chaque fois qu’on aura une restitution, on remettra un euro dans la boîte de la réconciliation », a-t-elle ajouté, notant que ces questions « étaient inabordables il y a quelques années ».

En 2017, le président Emmanuel Macron s’était engagé à accélérer les restitutions des biens coloniaux vers l’Afrique, une promesse notamment concrétisée fin 2021 par le retour au Bénin de 26 oeuvres du trésor royal d’Abomey spoliées par l’armée.

En attendant l’adoption d’une loi-cadre pour les restitutions 

A l’heure actuelle, chaque restitution de biens coloniaux continue toutefois de nécessiter en France l’adoption d’une loi spécifique permettant de déroger au principe d’inaliénabilité des collections publiques. Les dépôts longue durée, comme celui convenu lundi 18 novembre, permettent de contourner cet obstacle. Le chef de l’Etat s’était engagé à faire adopter une loi-cadre permettant de sortir un bien culturel des collections publiques françaises sans passer par une loi. Mais ce texte reste à l’état de projet.

Une proposition de loi visant spécifiquement « le tambour parleur » ivoirien vient d’ailleurs d’être déposée au Sénat français pour permettre sa restitution « pleine et entière » à Abidjan. Dans leur communiqué, les autorités françaises et ivoiriennes disent espérer « l’adoption rapide » de ce texte. Pièce centrale de l’art musical de l’ethnie ivoirienne des Ébriés, le « tambour parleur » servait notamment à prévenir des dangers, mobiliser pour la guerre ou convoquer les villages à des cérémonies.

Source: www.francetvinfo.fr

CAN 2025 : la liste complète des équipes qualifiées

0

Les éliminatoires de la CAN 2025, la Coupe d’Afrique des nations de football, se déroulent jusqu’au 19 novembre. Voici la liste des qualifiés mise à jour régulièrement.

La CAN 2025 aura lieu au Maroc du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026. En attendant la compétition, les sélections africaines passent par les éliminatoires jusqu’en novembre 2024. Voici la liste des formations qualifiées au fur et à mesure.

A noter qu’il y a 24 places pour la Coupe d’Afrique des nations.

Les équipes qualifiées

Maroc – pays hôte (19 participations) 

Burkina Faso – groupe L (13 participations)

Algérie – groupe E (20 participations)

Cameroun – groupe J (20 participations)

Sénégal – groupe L (17 participations)

Egypte – groupe C (26 participations)

RD Congo – groupe G (20 participations)

Angola – groupe F (9 participations)

Nigeria – groupe D (19 participations)

Guinée Equatoriale – groupe E (4 participations)

Côte d’Ivoire – groupe G (25 participations)

Tunisie – groupe A (21 participations)

Gabon – groupe B (8 participations)

Afrique du Sud – groupe K (11 participations)

Ouganda – groupe K (7 participations)

Comores – groupe A (1 participation)

Mali – groupe I (13 participations)

Zambie – groupe G (18 participations)

Zimbabwe – groupe J (5 participations)

Bénin – groupe D  (4 participations)

Soudan – groupe F (9 participations)

Source: www.cnews.fr

« Le monde va plus mal », lance le président Lula da Silva à l’ouverture du sommet du G20 au Brésil

0

– Le président brésilien a déploré les tensions croissantes et les conflits armés qui sévissent sur la scène mondiale, lançant parallèlement une initiative visant à mettre fin à la faim dans le monde

Le président brésilien, Luiz Inácio Lula da Silva, a donné, lundi à Rio de Janeiro, le coup d’envoi du sommet des chefs d’État et de gouvernement du G20, en déplorant les tensions croissantes et les conflits armés qui sévissent sur la scène mondiale et en lançant une initiative visant à mettre fin à la faim dans le monde.

Pour la première fois, le Brésil a assuré la présidence du G20, un bloc économique composé des 20 plus grandes économies du monde. En tant qu’hôte, le dirigeant brésilien a fait de la faim et de la pauvreté dans le monde des priorités absolues de l’ordre du jour.

« Je constate avec tristesse que le monde va plus mal : nous avons le plus grand nombre de conflits armés depuis la Seconde Guerre mondiale et le plus grand nombre de déplacements forcés jamais enregistrés », a déclaré Lula da Silva.

Lors de son discours d’ouverture, le président brésilien a cité les chiffres de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) sur la faim dans le monde, indiquant qu’en 2024, 733 millions de personnes souffrent encore de malnutrition.

« Ces chiffres alarmants signifient que les populations combinées du Brésil, du Mexique, de l’Allemagne, du Royaume-Uni, de l’Afrique du Sud et du Canada mourront de faim. Dans un monde qui produit près de 6 milliards de tonnes de nourriture par an, c’est inacceptable. Dans un monde où les dépenses militaires atteignent 2 400 milliards de dollars, c’est inacceptable », a-t-il ajouté.

Le sommet international se déroule dans un contexte de tensions mondiales croissantes, les États-Unis et l’Union européenne continuant à soutenir les efforts de guerre en Ukraine et les attaques incessantes d’Israël contre la Palestine.

Luiz Inácio Lula da Silva a rappelé la grande puissance économique et l’influence soutenue des membres du G20, soulignant qu’ils représentent 85 % du PIB mondial et 32 000 milliards de dollars d’échanges de biens et de services, qui pourraient être consacrés à l’éradication de la faim dans le monde.

« Il appartient à ceux qui sont assis à cette table de s’atteler à la tâche urgente de mettre fin à cette plaie qui fait honte à l’humanité. C’est pourquoi nous avons fait du lancement d’une alliance mondiale contre la faim et la pauvreté un objectif central de la présidence brésilienne du G20. Ce sera notre plus grand héritage », a-t-il noté.

L’Alliance mondiale contre la faim et la pauvreté découle des efforts déployés par le Brésil pour lutter contre la pauvreté et la faim. Selon le président brésilien, en un an et onze mois de mise en œuvre du programme, plus de 24,5 millions de personnes sont sorties de l’extrême pauvreté.

Le 15 novembre, l’Alliance mondiale contre la faim et la pauvreté a enregistré la participation de 37 pays.

Le G20 est composé de 19 pays, à savoir l’Argentine, l’Australie, le Brésil, le Canada, la Chine, la France, l’Allemagne, l’Inde, l’Indonésie, l’Italie, le Japon, la République de Corée, le Mexique, l’Arabie Saoudite, l’Afrique du Sud, la Russie, la Türkiye, le Royaume-Uni et les États-Unis, ainsi que de deux organismes régionaux : l’Union africaine et l’Union européenne.

Les membres du G20 représentent environ 85 % du PIB mondial, plus de 75 % du commerce mondial et environ deux tiers de la population mondiale.

Source: www.aa.com.tr