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COMPTE RENDU DU CONSEIL DES MINISTRES DU 23 OCTOBRE 2024

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou,  

le mercredi 23 octobre 2024, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 14 H 46 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations, et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS

 
I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS
Le Conseil a adopté deux (02) rapports.
Le premier rapport est relatif à un projet de décret portant ordre de mobilisation générale et mise en garde.


Ce décret est une relecture du décret n°2023-0475/PRES-TRANS/PM/MDAC/MATDS/MJDHRI du 19 avril 2023 portant mobilisation générale et mise en garde. Cette relecture vise à améliorer l’application dudit décret.
La mobilisation générale et mise en garde vise à donner un cadre juridique et légal à l’ensemble des actions à mettre en œuvre au regard de la situation de péril que vit la Nation dans le contexte actuel de terrorisme.


L’adoption de ce décret permet la prise en compte des aspects d’urgence et de contrainte pour une poursuite efficace de la mobilisation des ressources nécessaires en vue de restaurer la sécurité et d’assurer la protection des populations et de leurs biens contre la menace et les actions terroristes.
Le second rapport est relatif à un projet de loi portant statut général des personnels des Forces armées nationales.
Ce projet de loi est une relecture de la loi n°038-2016/AN du 24 novembre 2016 portant statut général des personnels des Forces armées nationales (FAN). Il vise à corriger les insuffisances constatées dans l’ancienne loi, notamment dans l’application des sanctions disciplinaires appliquées aux militaires et la non prise en compte des défis liés à la lutte contre le terrorisme.

Ce projet de loi comporte entre autres innovations :
–    la fusion de la loi portant statut général des personnels des FAN avec la loi n°037-2016/AN du 24 novembre 2016 portant conditions d’avancement des personnels d’active des Forces armées nationales afin d’en faire une loi unique ;
–    le rétablissement de la catégorie des militaires du rang dans la hiérarchie des personnels de la Gendarmerie nationale à l’instar des autres forces armées ;
–     la prise en compte de l’avancement à titre posthume comme mode d’avancement au regard de l’engagement des hommes sur le terrain des opérations intérieures ;


–    la possibilité de nommer des généraux parmi les colonels en plus des colonels-major, sous certaines conditions ;
–    la possibilité pour les officiers issus du rang d’accéder à tous les grades de la catégorie des officiers, ainsi que la possibilité de nommer les officiers de rang parmi les adjudants-chefs ayant au moins 03 ans d’ancienneté de grade ; 
–    la prise en compte de la situation du militaire porté disparu en opérations ;
–    l’octroi de la qualité de militaire sous contrat aux aumôniers militaires. 


Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.


I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES


Le Conseil a adopté un décret portant organisation du ministère de l’Economie et des finances.
A la suite de la nouvelle composition du Gouvernement consacrée par le décret n°2024-0908/PRES/PM du 1er août 2024 portant composition du Gouvernement, les attributions des membres du Gouvernement ont également été revues par le décret n°2024-1022/PRES/PM du 02 septembre 2024 portant attributions des membres du Gouvernement. Ces deux décrets ont consacré « ministère de l’Economie et des finances » comme nouvelle dénomination en remplacement de « ministère de l’Economie, des finances et de la prospective ». Pour donner effet aux deux décrets, il s’avère indispensable de doter ledit ministère d’un nouvel organigramme.
L’adoption de ce décret permet au ministère de l’Economie et des finances de disposer d’un organigramme en vue d’accomplir ses missions, conformément au décret n°2024-1170/PRES/PM du 04 octobre 2024 portant organisation-type des départements ministériels.


I.3. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR
Le Conseil a adopté deux (02) décrets.


Le premier décret porte organisation-type des Missions diplomatiques et Postes consulaires du Burkina Faso.
Ce décret est une relecture du décret  n°2021-1091/PRES/PM/MAECIABE/MINEFID/MFPTPS du 25 octobre 2021 portant classification et organisation-type des Missions diplomatiques et des Consulats généraux du Burkina Faso à l’étranger. Cette relecture vise à corriger les insuffisances constatées dans l’application dudit décret. 


Les innovations majeures du décret portent sur : 
–    l’abandon de la classification des Missions diplomatiques et Postes consulaires ;
–    l’usage de terminologies propres à la pratique diplomatique ou contenues dans les Conventions de Vienne sur les relations diplomatiques et les relations consulaires ;
–    la réduction et le recentrage des services en conformité avec l’esprit de rationalisation des dépenses et dans l’optique d’améliorer le fonctionnement des Missions diplomatiques et Postes consulaires. 


L’adoption de ce décret permet d’optimiser le fonctionnement des Missions diplomatiques et des Postes consulaires, d’accroître leur efficacité et de rationaliser les dépenses des Ambassades et Consulats généraux du Burkina Faso à l’étranger.


Le second décret porte organisation du ministère des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur.
A la suite de la nouvelle composition du Gouvernement consacrée par le décret n°2024-0908/PRES/PM du 1er août 2024 portant composition du Gouvernement, les attributions des membres du Gouvernement ont également été revues par le décret n°2024-1022/PRES/PM du 02 septembre 2024 portant attributions des membres du Gouvernement. Pour donner effet aux deux décrets, il s’avère indispensable de doter ledit ministère d’un nouvel organigramme.
L’adoption de ce décret permet au ministère des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur de disposer d’un organigramme en vue d’accomplir ses missions, conformément au décret n°2024-1170/PRES/PM du 04 octobre 2024 portant organisation-type des départements ministériels.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES
Le Conseil a adopté deux (02) rapports.


Le premier rapport est relatif à l’inscription d’investissements relatifs à la préparation de la campagne agricole sèche sur la liste des projets spécifiques de la Transition. 
Grâce aux investissements réalisés dans le cadre de l’Offensive agropastorale et halieutique, d’importantes superficies ont été aménagées et emblavées dans les grands bassins de production. Pour maintenir cette dynamique d’intensification de la production de l’Offensive agropastorale et halieutique, et favoriser la création d’emplois au profit des jeunes, le ministère en charge de l’agriculture entend réaliser des forages à gros débit, acquérir des équipements de production et des intrants au titre de la campagne sèche. 


Le Conseil a marqué son accord pour l’inscription des activités suivantes sur la liste des projets spécifiques relatifs à la préparation de la campagne agricole sèche :
–    l’acquisition de mini moissonneuses batteuses de riz au profit des producteurs ;
–    l’acquisition de batteuses vanneuses de céréales au profit des producteurs ;


–    l’acquisition de récolteuses andaineuses de riz/blé avec moteur autonome, 4 rangées ;
–    l’acquisition d’égraineuses multifonction à moteur ;
–    l’acquisition de chambres froides solaires de conservation de pomme de terre ;

–    l’acquisition de motoculteurs ;
–    l’acquisition de kits d’arrosage, de pulvérisation et d’irrigation pour les petits producteurs ;
–    le transport des intrants ;


–    l’acquisition de pesticides ;
–    la convention de production de semences de blé sur 5 000 ha ;
–    la réalisation de forages à gros débit avec aménagements. 


Le montant total des acquisitions s’élève à deux milliards quatre cent quatre-vingt-treize millions (2 493 000 000) F CFA.

Le second rapport est relatif à un projet de décret portant organisation du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques.
A la suite de la nouvelle composition du Gouvernement consacrée par le décret n°2024-0908/PRES/PM du 1er août 2024 portant composition du Gouvernement, les attributions des membres du Gouvernement ont également été revues par le décret n°2024-1022/PRES/PM du 02 septembre 2024 portant attributions des membres du Gouvernement. Pour donner effet aux deux décrets, il s’avère indispensable de doter ledit ministère d’un nouvel organigramme.
L’adoption de ce décret permet au ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques de disposer d’un organigramme en vue d’accomplir ses missions, conformément au décret n°2024-1170/PRES/PM du 04 octobre 2024 portant organisation-type des départements ministériels.


I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS
Le Conseil a adopté cinq (05) rapports.


Le premier rapport est relatif à un projet de décret portant nomination d’un Commissaire de la Commission nationale des Droits humains (CNDH).
L’adoption de ce décret permet la nomination de Monsieur Kalifa Yemboado Rodrigue NAMOANO, Commissaire de la Commission nationale des Droits humains, au titre des Associations et Organisations non gouvernementales nationales œuvrant dans le domaine des Droits humains, pour un dernier mandat de quatre (04) ans.


Le deuxième rapport est relatif à un projet de décret portant respectivement nomination et renouvellement de Membres de la Commission nationale de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du Droit des affaires (CONAHDA).
L’adoption de ces décrets permet la nomination de dix (10) personnes en qualité de Membres de la Commission nationale de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du Droit des affaires pour un premier mandat de trois (03) ans et le renouvellement de mandat de cinq (05) personnes en qualité de Membres de ladite Commission pour un dernier mandat de trois (03) ans.


Le troisième rapport est relatif à un projet de décret fixant le costume d’audience des magistrats des Cours d’appel et des juridictions de premier degré.
Ce décret vise l’utilisation du Faso Danfani pour la confection du costume d’audience des acteurs du monde judiciaire, notamment les magistrats des Tribunaux et des Cours d’appel.  


Cette introduction du Faso Danfani se fera par étape et de façon participative avec les autres acteurs du monde judiciaire.
L’adoption de ce décret permet aux magistrats des Tribunaux et des Cours d’appel d’être dotés de costumes d’audience reflétant notre identité nationale, conformément au décret n°2023-0647/PRES-TRANS/PM/MEFP/MDICAPME du 02 juin 2023 portant promotion du port du Faso Danfani, du Koko Dunda et autres tissus traditionnels.


Le quatrième rapport est relatif à un projet de décret portant fixation des caractéristiques et conditions de port de costume d’audience du personnel du corps des greffiers.
Ce décret consacre l’utilisation du Faso Danfani pour la confection du costume d’audience du personnel du corps des greffiers. 


En outre, le décret définit les circonstances dans lesquelles le costume d’audience du personnel du corps des greffiers est porté ainsi que ses caractéristiques.
L’adoption de ce décret permet au personnel du corps des greffiers d’être doté de costume d’audience reflétant notre identité nationale, conformément au décret n°2023-0647/PRES-TRANS/PM/MEFP/MDICAPME du 02 juin 2023 portant promotion du port du Faso Danfani, du Koko Dunda et autres tissus traditionnels.


Le cinquième rapport est relatif au Projet de troisième rapport périodique sur la mise en œuvre de la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.
Le Burkina Faso a ratifié la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants et son protocole facultatif respectivement le 4 janvier 1999 et le 11 février 2010. En application de l’article 19 de ladite Convention, chaque Etat partie doit présenter, devant le Comité contre la torture, un rapport initial puis des rapports périodiques tous les quatre (04) ans sur les mesures prises pour donner effet aux dispositions de la Convention.


Ce rapport qui couvre la période 2019-2023 présente les mesures prises pour donner effet aux dispositions de la Convention et mettre en œuvre les recommandations issues de la présentation du deuxième rapport périodique du Burkina Faso en novembre 2019.
Le Conseil a instruit le ministre chargé du dossier de prendre les dispositions nécessaires en vue de la transmission du Projet de troisième rapport périodique sur la mise en œuvre de la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants au secrétariat du Comité contre la torture.


I.6. AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT
Le Conseil a adopté deux (02) décrets.


Le premier décret porte création d’une Société d’économie mixte dénommée Société Nouvelle-Brasserie du Faso en abrégé « SN-BRAFASO ».
Dans le cadre de la refondation de l’Etat et du contrôle des secteurs stratégiques engagées par le Gouvernement, le ministère en charge de l’Industrie a été instruit de prendre des dispositions idoines pour la relance des activités de                   l’ex-BRAFASO, entreprise parapublique liquidée dont le patrimoine a été transféré à l’Etat. 


La SN-BRAFASO est une société d’économie mixte au capital fixé à six milliards (6 000 000 000) F CFA. La participation de l’Etat est fixée à 4 200 000 000 F CFA, représentant 70% du capital social. Celle du secteur privé est de 1 800 000 000 F CFA, représentant 30% du capital social de la                SN-BRAFASO. 


La SN-BRAFASO a entre autres pour objets : 
–    la fabrication et la vente de tous produits industriels, finis ou semi-finis, la fabrication et la vente de bière, de malt, de boisson alcoolisée, de vin, de liqueur, de boisson gazeuse, de jus de fruits, l’entreposage frigorifique, la fabrication de glace ;
–    l’achat, la vente, la transformation de tous produits servant à l’exploitation de ses industries ;
–    la production et/ou les achats de boissons, alcools et marchandises diverses et leur distribution sur le territoire national ou leur exportation. 


La création de la SN-BRAFASO en tant que société à participation publique majoritaire aura pour impact :
–    la réaffirmation du rôle de l’Etat-stratège dans le cadre de la politique nationale de relance industrielle ;
–    la réduction du chômage des jeunes qualifiés ;

–    la transformation des matières premières locales inhérentes à la fabrique des boissons ;
–    la réduction de l’importation des boissons au profit des consommateurs. 


L’adoption de ce décret consacre la création de la SN-BRAFASO en tant que société d’économie mixte à participation publique majoritaire.


Le second décret porte organisation du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat.
A la suite de la nouvelle composition du Gouvernement consacrée par le décret n°2024-0908/PRES/PM du 1er août 2024 portant composition du Gouvernement, les attributions des membres du Gouvernement ont également été revues par le décret n°2024-1022/PRES/PM du 02 septembre 2024 portant attributions des membres du Gouvernement. Ces deux décrets ont consacré « ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat » comme nouvelle dénomination en remplacement de « ministère du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises ». Pour donner effet aux deux décrets, il s’avère indispensable de doter ledit ministère d’un nouvel organigramme.
L’adoption de ce décret permet au ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat de disposer d’un organigramme en vue d’accomplir ses missions, conformément au décret n°2024-1170/PRES/PM du 04 octobre 2024 portant organisation-type des départements ministériels.

I.7. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT

Le Conseil a adopté un décret portant organisation du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement.
A la suite de la nouvelle composition du Gouvernement consacrée par le décret n°2024-0908/PRES/PM du 1er août 2024 portant composition du Gouvernement, les attributions des membres du Gouvernement ont également été revues par le décret n°2024-1022/PRES/PM du 02 septembre 2024 portant attributions des membres du Gouvernement. Pour donner effet aux deux décrets, il s’avère indispensable de doter ledit ministère d’un nouvel organigramme.


L’adoption de ce décret permet au ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement de disposer d’un organigramme en vue d’accomplir ses missions, conformément au décret n°2024-1170/PRES/PM du 04 octobre 2024 portant organisation-type des départements ministériels.


II. COMMUNICATIONS ORALES


 
II.1. Le ministre de l’Administration territoriale et de la mobilité a fait au Conseil une communication relative à la commémoration du 10ème anniversaire de la Journée nationale des martyrs.
En souvenir des dates historiques des 30 et 31 octobre 2014, le Gouvernement a institué la « Journée nationale des martyrs » pour perpétuer la mémoire des femmes et des hommes valeureux et courageux qui se sont sacrifiés pour la liberté et la démocratie.
La commémoration de cette journée vise à rendre hommage à ces martyrs qui ont hissé haut le flambeau de notre Nation, tout en magnifiant le combat du peuple et à transmettre cet exemple de courage et de maturité politique aux générations futures du Burkina Faso.


Au regard du contexte sécuritaire de notre pays, les activités commémoratives du 10ème anniversaire de la « Journée nationale des martyrs » vont se dérouler de manière sobre au niveau national.
Cette journée sera marquée par un dépôt de gerbe de fleurs, par le Chef de l’Etat au Monument des héros nationaux, suivi de l’observation d’une minute de silence à 10 heures, le jeudi 31 octobre 2024 sur l’ensemble du territoire.


II.2. Le ministre de l’Economie et des finances a fait au Conseil la situation de mise en œuvre du Fonds de soutien patriotique (FSP) au troisième trimestre de l’année 2024.
Le montant des encaissements toutes sources confondues s’élève à 130 106 195 253 F CFA représentant 130,11% de l’objectif annuel de recouvrement fixé à 100 000 000 000 F CFA. Au regard des performances réalisées dans la mobilisation des ressources, les prévisions budgétaires ont été portées à 150 000 000 000 F CFA dans le projet de Loi de finances rectificative portant Loi de finances pour l’exécution du budget 2024, en cours d’examen à l’Assemblée législative de Transition.
Pour la période allant du 26 juin au 22 septembre 2024, c’est un montant de 43 902 751 776 F CFA qui a été mobilisé, soit une variation d’environ 51% et représentant environ 34% du total des encaissements depuis le 1er janvier 2024.


La dynamique de mobilisation des ressources est marquée principalement au troisième trimestre par les performances constatées au titre des prélèvements et des ressources enregistrées du Fonds minier de développement. Le montant collecté pour le compte de ces rubriques s’élève à                                              27 033 374 328 F CFA, soit environ 62% des ressources encaissées au cours de cette période.
Concernant la situation des dépenses, il ressort qu’au 22 septembre 2024, les prévisions se chiffrent à 139 465 519 221 F CFA. Le montant des dépenses engagées s’élève à 124 990 438 141 F CFA, soit un taux d’engagement de 89,62%. Les prévisions de dépenses s’entendent du cumul des autorisations de dépenses pour l’année 2024, accordées par le Conseil d’orientation lors de ces cinq précédentes sessions. 


Le montant engagé se répartit entre les dépenses de fonctionnement pour 66 665 000 000 F CFA et les dépenses d’équipements et de carburant pour 58 325 438 141 F CFA.
Les acquis majeurs engrangés au 22 septembre 2024 portent sur le renforcement des capacités d’intervention des Forces combattantes, la poursuite des actions de communication sur le fonds, la conduite d’une phase pilote de paiement des primes par mobile money et le renforcement des capacités des Volontaires pour la défense de la Patrie en Droits humains. 


II.3. Le ministre de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat a fait au Conseil une communication relative au bilan de la participation de la délégation du Burkina Faso à une mission de prospection industrielle en République populaire de Chine, en République de Türkiye et en Italie du 15 au 27 septembre 2024.  
La mission a été ponctuée de séances de travail avec les partenaires chinois, turcs et italiens ainsi que de visites d’unités industrielles.


Les échanges et les visites de sites ont permis de prendre la mesure de l’avancée technologique de la République populaire de Chine dans le domaine ferroviaire, puis de la République de Türkiye et l’Italie dans la minoterie.
Les entreprises chinoises, turques et italiennes ont marqué leur disposition à accompagner le développement industriel du Burkina Faso dans les domaines d’intérêt identifiés. 


Cet accord de principe a été matérialisé par la signature de Mémorandum d’entente par lesquels les parties se sont engagées à approfondir la coopération industrielle par des actions concrètes.


III. NOMINATIONS

 
III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES


A.    AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO


Pour le compte du Secrétariat permanent du Conseil national de lutte contre le sida et les infections sexuellement transmissibles (SP/CNLS-IST) :
–    Monsieur Zibérou NACRO, Mle 92 349 L, Attaché de santé, catégorie N, 8e échelon, est nommé Chef d’antenne régionale du SP/CNLS-IST de la Région du Centre-Ouest ;    
–    Monsieur Moussa KABORE, Mle 55 822 N, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Chef de Département chargé de l’études des dossiers soumis au Fonds de solidarité envers les malades et orphelins du Sida.    


B.    AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA MOBILITE 
–    Monsieur Edgard Sié SOU, Mle 28 405 X, Administrateur civil, 1ère classe, 14e échelon, est nommé Secrétaire général ;    
–    Madame Kiswendsida Alice OUEDRAOGO, Mle 88 666 A, Economiste, 1ère classe, 12e échelon, est nommée Secrétaire général adjoint ; 


–    Monsieur Barké IMA, Mle 28 151 H, Administrateur civil, 1ère classe,  14e échelon, est nommé Inspecteur général des services ;
–    Monsieur Allahidi DIALLO, Mle 29 315 Y, Administrateur civil, 1ère classe, 17e échelon, est nommé Conseiller technique ;    
–    Monsieur Idrissa SAVADOGO, Mle 28 072 C, Administrateur civil,2e classe, 12e échelon, est nommé Conseiller technique ;


–    Monsieur Hikoti GNOUMOU, Mle 130 465 B, Magistrat, catégorie P5, grade terminal, 3e échelon, est nommé Conseiller technique ;    
–    Monsieur Gommêtekba Toussaint DIPAMA, Mle 216 137 T, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur général des études et des statistiques sectorielles ;
–    Monsieur Issa DEME, Mle 116 978 V, Administrateur civil, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Chargé de mission ;


–    Monsieur Saïdou SANKARA, Mle 59 713 C, Administrateur civil,   1ère classe, 12e échelon, est nommé Chargé de mission ;
–    Monsieur Victorien Narcisse OUANGRAOUA, Mle 281 135 D, Administrateur civil, 1ère classe, 13e échelon, est nommé Chargé de mission ;
–    Monsieur Sibiri de Issa OUEDRAOGO, Mle 23 593 L, Administrateur civil, 1ère classe, 13e échelon, est nommé Chargé de mission ; 


–    Monsieur Ningdibzanga Antoine OUEDRAOGO, Mle 28 137 M, Administrateur civil, 1ère classe, 14e échelon, est nommé Chargé de mission ;
–    Monsieur Ambroise SOME, Mle 28 127 B, Administrateur civil,  1ère classe, 15e échelon, est nommé Chargé de mission ;
–    Monsieur Panongbnéyan Pierre Emmanuel OUEDRAOGO,  Mle 41 017 H, Professeur certifié, 1ère classe, 17e échelon, est nommé Chargé de mission ;  


–    Madame Alizata DABIRE/SAWADOGO, Mle 59 707 Y, Administrateur civil, 1ère classe, 13e échelon, est nommée Chargée de mission ;
–    Monsieur Kisito Valentin OUEDRAOGO, Mle 28 400 X, Administrateur civil, 1ère classe, 14e échelon, est nommé Chargé de mission ;    
–    Monsieur Assié Abou Dramane OUATTARA, Mle 212 094 Z, Administrateur civil, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Chargé de mission ;


–    Monsieur Lucien KINDA, Mle 105 274 N, Administrateur civil,    1ère classe, 4e échelon, est nommé Chargé de mission ;
–    Madame Lawaléa Carine Alphonsine KABORE/KAOUANE,   Mle 97 282 F, Administrateur civil, 1ère classe, 9e échelon, est nommée Chargée de mission ;
–    Monsieur Mahamadou BA, Mle 37 106 X, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe,                             8e échelon, est nommé Directeur de la communication et des relations presse ;


–    Monsieur Namoussa Yenoapo François BANGOU, Mle 260 184 D, Administrateur civil, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur du développement institutionnel et de l’innovation ;
–    Monsieur San Ibrahim OUATTARA, Mle 112 293 N, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur de la gestion des finances ;    
–    Madame Bernadette ADENYO/SERME, Mle 220 665 W, Administrateur civil, est nommée Secrétaire générale de la Région du Centre-Nord ;     


–    Monsieur Innocents OUATTARA, Mle 200 333 L, Administrateur civil, est nommé Haut-Commissaire de la Province du Ioba ;
–    Madame Haoua OUEDRAOGO, Mle 78 142 Z, Administrateur civil, est nommée Secrétaire générale de la Province du Zoundwéogo ;    
–    Monsieur Adolphe Athanase THIOMBIANO, Mle 304 135 X, Administrateur civil, est nommé Préfet du département de Saaba ;


–    Monsieur Souleymane OUEDRAOGO, Mle 203 210 A, Administrateur civil, est nommé Préfet du département de Bagassi ;
–    Monsieur Moumouni SAGNON, Mle 220 638 L, Administrateur civil,   est nommé Préfet du département de Koupèla ;
–    Monsieur Moumouni SODRE, Mle 212 124 S, Secrétaire administratif, est nommé Préfet du département de Korsimoro ; 
–    Monsieur Fousséni SOURABIE, Mle 303 885 V, Secrétaire administratif, est nommé Préfet du département de Soaw.


C.    AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES


–    Madame Pulchérie Dommèkilè DABIRE/SOMDA, Mle 51 968 R, Inspecteur des douanes, catégorie 1A, classe terminale, 5e échelon, est nommée Inspecteur des finances ;
–    Monsieur Sidbewendnin Olivier NIKIEMA, Mle 223 897 B, Conseiller en statistique et analyse du développement, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur des statistiques sectorielles et de l’évaluation à la Direction générale des études et des statistiques sectorielles ;


–    Madame Azaratou SAMANDOULOUGOU/KABRE, Mle 261 292 N, Contrôleur des services financiers, 1ère classe, 6e échelon, est nommée Comptable principal des matières du Centre national des manuels et fournitures scolaires ;
–    Monsieur Joseph OUEDRAOGO, Mle 51 966 D, Inspecteur divisionnaire des douanes, classe terminale, 5e échelon, est nommé Directeur général adjoint des douanes ;    
–    Monsieur Yadéga Jacques Toussaint KAGAMBEGA, Mle 49 344 A, Inspecteur principal des douanes, catégorie 1, grade intermédiaire,                       5e échelon, est nommé Directeur de la valeur, de l’analyse du risque et du renseignement ; 


–    Monsieur Somozéma Hilaire KY, Mle 51 936 E, Inspecteur des douanes, catégorie 1A, grade terminal, 1er échelon, est nommé Directeur du personnel et de la logistique ;
–    Monsieur Yssouf TOE, Mle 51 932 M, Inspecteur divisionnaire des douanes, catégorie 1A, 3e grade, 1er échelon, est nommé Directeur des régimes économiques et particuliers ;
–    Monsieur Tégawendé André ZAGRE, Mle 51 956 H, Inspecteur principal des douanes, catégorie 1, 2e classe, 5e échelon, est nommé Directeur de la lutte contre la fraude et de la surveillance du territoire ;


–    Monsieur Evariste SOMDA, Mle 49 346 V, Inspecteur divisionnaire des douanes, catégorie 1A, classe terminale, 2e échelon, est nommé Directeur régional des douanes du Centre ;    
–    Monsieur Alidou OUEDRAOGO, Mle 51 963 F, Inspecteur divisionnaire des douanes, catégorie 1A, classe 3, grade terminal,                        5e échelon, est nommé Directeur régional des douanes du Centre-Est ;
–    Monsieur Franck Eric Joel OUEDRAOGO, Mle 51 976 P, Inspecteur divisionnaire des douanes, catégorie 1, classe 3, 5e échelon, est nommé Directeur régional des douanes de l’Est.    

D.    AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE

–    Monsieur Wendbousida Arnauld OUEDRAOGO, Officier, est nommé Directeur général de l’Office national de sécurisation des sites miniers (ONASSIM) ;
–    Madame Alimatou DAO/NOMBRE, Mle 200 330 J, Administrateur civil, 1ère classe, 7e échelon, est nommée Chargée d’études ;
–    Monsieur Nom-Wêndé Benoît OUEDRAOGO, Mle 308 656 A, Commissaire principal de police, catégorie 1, 2e classe, 2e échelon, est nommé Chargé d’études.


E.    AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES
–    Monsieur Wendsongda Elie ZONGO, Mle 245 203 W, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur des marchés publics.


F.    AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS
–    Monsieur Laurent PODA, Mle 130 163 C, Magistrat, catégorie P5, grade exceptionnel, 8e échelon, est nommé Chargé de mission.    


Les personnes dont les suivent sont nommées à la Commission nationale de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du Droit des affaires (CONAHDA) pour un premier mandat de trois (03) ans :


Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation :
–    Monsieur Wendkouni Judicaël DJIGUEMDE, Mle 245 747 P, Enseignant-chercheur, en remplacement de Monsieur Moussa DAO.


Au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat :
–    Monsieur Souleymane OUEDRAOGO, Juriste, en remplacement de Madame Mariam TRAORE/OUEDRAOGO.
Au titre de l’Association professionnelle des banques et établissements financiers du Burkina :
–    Madame Awa R. Patricia GUISSOU, Mle 00 008, en remplacement de Madame Léa SAGNON.


Au titre de la Confédération paysanne du Faso :
–    Monsieur Seydou OUEDRAOGO, Agriculteur, en remplacement de Monsieur Bassiaka DAO (pour la section agriculture) ;
–    Monsieur Amadou TAMBOURA, Eleveur, en remplacement de Monsieur Boureima DIALLO.


Au titre de l’Ordre national des experts comptables et comptables agréés du Burkina Faso :
–    Monsieur Auguste Eloi Arzouma OUEDRAOGO, Expert-comptable, en remplacement de Monsieur Koniba SOMA.


Au titre de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) :
–    Monsieur Erdjouman SANOU, Mle 65 91, Economiste, en remplacement de Madame Kiswendsida Judith Valérie KABORE.


Au titre de la Chambre nationale des huissiers de justice du Burkina Faso :
–    Monsieur Kaka Macaire COULIBALY, Huissier de justice, en remplacement de Monsieur Wembi ZONGO.


Au titre de la Chambre des métiers de l’artisanat du Burkina Faso                   (CMA-BF)
–    Monsieur Moumini SANOGO, Mle 2011-001, Historien-économiste, en remplacement de Monsieur Seydou TOU.


Au titre du cercle de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du Droit des affaires (OHADA) :
–    Monsieur Somdebda Lucien SAWADOGO, Mle 130 556 K, Magistrat, en remplacement de Monsieur Alfred BAMA.


Les personnes dont les suivent sont nommées à la Commission nationale de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du Droit des affaires (CONAHDA) pour un dernier mandat de trois (03) ans :


Au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques :
–    Monsieur Ezzedine BAMOGO, Mle 293 672 S, Conseiller en études et analyses. 


Au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat :
–    Monsieur Yacouba SAWADOGO, Mle 200 576 F, Conseiller des affaires économiques.


Au titre de l’Ordre des notaires du Burkina Faso :
–    Monsieur Yacouba DEMBELE, Notaire.


Au titre de la Faîtière unique des transporteurs routiers du Burkina :
–    Monsieur Patrice Sansan KAMBOU, Directeur d’entreprise.


Au titre de l’Ordre des Avocats du Burkina Faso :
–    Monsieur Moumouny KOPIHO, Avocat à la Cour.


G.    AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT
–    Monsieur Souro André SANON, Mle 203 299 L, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur général de l’eau potable ;    
–    Monsieur Windgoudi Jacques BONKOUNGOU, Mle 213 864 M, Inspecteur de l’environnement, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Coordonnateur technique du Secrétariat permanent du Conseil national pour le développement durable (SP/CNDD) ;    


–    Madame Ramata YERBANGA/NACANABO DIALLO, Mle 293 266 T, Conseiller en études et analyses, 1ère classe, 5e échelon, est nommée Chef de division de la règlementation de l’Autorité nationale de radioprotection et de sûreté nucléaire (ARSN) ;    
–    Monsieur Laurent WOBA, Mle 59 056 U, Inspecteur des eaux et forêts,  1ère classe, 5e échelon, est nommé Chargé d’études.


H.    AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI
–    Monsieur Loé Adama TRAORE, Mle 210 943 N, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Secrétaire général ;
–    Monsieur Hamidou NANA, Mle 212 380 A, Inspecteur du travail, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Chargé de mission.    

 
III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION
Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :
–    du Centre national d’études stratégiques (CNES) au titre de la ministère de la Défense et des anciens combattants ;
–    de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC) au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme ;


–    de l’Office national d’identification (ONI) au titre du ministère de la Sécurité ;
–    de la Société d’exploitation des phosphates du Burkina (SEPB) au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques.


Le Conseil a également procédé à la nomination du Président du Conseil d’administration de l’Office national d’identification (ONI). 

A.    MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS 
Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Centre national d’études stratégiques (CNES) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’AGENCE NATIONALE DE RENSEIGNEMENT (ANR)

–    Monsieur Babou NAGALO, Mle 227 607 G, Commissaire de police, en remplacement de Monsieur Guiesrima Philippe BONKOUNGOU.

B.    MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Rogom Papanga ZANGRE, Mle 111 071 F, Inspecteur des impôts, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Economie et des finances au Conseil d’administration de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Seydou GUIRE.

C.    MINISTERE DE LA SECURITE

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Thierry Dofizouho TUINA,  Mle 57 710 C, Inspecteur général de police, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Sécurité au Conseil d’administration de l’Office national d’identification (ONI) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Le second décret nomme Monsieur Thierry Dofizouho TUINA, Mle 57 710 C, Inspecteur général de police, Président du Conseil d’administration de l’Office national d’identification (ONI) pour un premier mandat de trois (03) ans.

D.    MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

Le Conseil a adopté un décret portant renouvellement du mandat de Monsieur Dasmané BAMBARA, Mle 00 44 032 S, Maître de recherche, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation au Conseil d’administration de la Société d’exploitation des phosphates du Burkina (SEPB) pour une dernière période de trois (03) ans.


Le Porte-parole du Gouvernement,                               

Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO                                                          
Officier de l’Ordre de l’Etalon

Sommet des Brics: Poutine salue l’avènement d’un « monde multipolaire »

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Le président russe Vladimir Poutine a ouvert mercredi à Kazan le sommet des Brics, saluant dans cette réunion l’émergence du « monde multipolaire » qu’il appelle de ses voeux face à l’Occident.

Avec ce sommet, Vladimir Poutine entend faire la démonstration de l’échec de la politique occidentale de sanctions économiques et d’isolement diplomatique visant son pays depuis l’assaut des troupes russes en Ukraine en février 2022.

Il entend également battre en brèche ce que la Russie comme la Chine décrivent comme « l’hégémonie » occidentale, notamment américaine, dans la conduite des relations internationales.

Devant les dirigeants d’une dizaine de ces pays Brics, dont le président chinois Xi Jinping et le Premier ministre indien Narendra Modi, Vladimir Poutine a expliqué qu’ils allaient évoquer ensemble « les questions les plus urgentes », dont « le règlement des conflits régionaux ».

Le président russe Vladimir Poutine a ouvert mercredi à Kazan le sommet des Brics, saluant dans cette réunion l’émergence du « monde multipolaire » qu’il appelle de ses voeux face à l’Occident.

Avec ce sommet, Vladimir Poutine entend faire la démonstration de l’échec de la politique occidentale de sanctions économiques et d’isolement diplomatique visant son pays depuis l’assaut des troupes russes en Ukraine en février 2022.

Il entend également battre en brèche ce que la Russie comme la Chine décrivent comme « l’hégémonie » occidentale, notamment américaine, dans la conduite des relations internationales.

Devant les dirigeants d’une dizaine de ces pays Brics, dont le président chinois Xi Jinping et le Premier ministre indien Narendra Modi, Vladimir Poutine a expliqué qu’ils allaient évoquer ensemble « les questions les plus urgentes », dont « le règlement des conflits régionaux ».

« Le processus de formation d’un monde multipolaire est en cours, un processus dynamique et irréversible », a assuré M. Poutine.

En Ukraine, au moment où les troupes russes gagnent du terrain dans l’est du pays, Moscou et Kiev ne semblent toujours pas proches d’éventuelles négociations de paix, trente-deux mois après le début de l' »opération militaire spéciale » décidée par Vladimir Poutine.

Au Proche-Orient, la guerre déclenchée à Gaza par l’attaque sanglante du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, s’est étendue au Liban où l’armée israélienne intensifie son offensive contre le Hezbollah.

– Guterres pour une « paix juste » –

Jeudi, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, arrivé mercredi à Kazan, devrait s’entretenir de l’Ukraine avec Vladimir Poutine, selon le Kremlin.

L’ONU n’a pas formellement confirmé cette rencontre mais a fait savoir mardi que le secrétaire général s’entretiendrait avec un « grand nombre de dirigeants participant au sommet ».

Cet entretien serait une première en Russie entre les deux hommes depuis avril 2022.

A Kazan, « le secrétaire général réaffirmera ses positions bien connues sur la guerre en Ukraine et les conditions d’une paix juste fondée sur la charte et les résolutions des Nations unies et le droit international », a souligné mardi l’un de ses porte-parole, Farhan Haq.

Antonio Guterres, qui s’est présenté en médiateur disponible, a régulièrement souligné que l’annexion de territoires ukrainiens revendiquée par Moscou n’avait « pas de place dans le monde moderne ».

Le ministère ukrainien des Affaires étrangères avait estimé lundi soir que M. Guterres avait fait « le mauvais choix » en acceptant de se rendre à Kazan. « Cela ne fait que nuire à la réputation de l’ONU », a critiqué le ministère sur X.

Dans sa logique de quête d’un monde multipolaire, le dirigeant russe a mené mardi un marathon de rencontres bilatérales, notamment avec Xi Jinping et Narendra Modi.

La Chine est son grand partenaire asiatique qui lui apporte un soutien économique crucial dans le contexte des sanctions occidentales, et l’Inde est critiquée par les Occidentaux pour ses achats de grandes quantités de pétrole russe depuis 2022.

Aucun des deux pays n’a condamné l’invasion et l’annexion revendiquée des territoires ukrainiens.

– Erdogan à Kazan –

Vladimir Poutine doit rencontrer mercredi les présidents vénézuélien et iranien, Nicolas Maduro et Massoud Pezeshkian, dont les pays sont résolument dans le camp anti-occidental.

L’Iran est accusée d’avoir fourni des drones et des missiles de courte portée à la Russie.

Une rencontre bilatérale avec le président turc Recep Tayyip Erdogan est également au programme de Vladimir Poutine mercredi. Membre de l’Otan, la Turquie n’est pas membre des Brics et entretient des relations complexes tant avec Moscou qu’avec l’Occident.

Elle a toutefois annoncé début septembre vouloir rejoindre le bloc des Brics, un calcul d’abord économique, soulignent des observateurs.

Les Brics représentent près de la moitié de la population mondiale et près du tiers du PIB de la planète.

Comptant quatre membres (Brésil, Russie, Inde, Chine) à sa création en 2009 et ayant intégré l’Afrique du Sud en 2010, les Brics (les initiales de ces Etats en anglais) ont été rejoints cette année par l’Ethiopie, l’Iran, l’Egypte et les Emirats arabes unis.

Au-delà de ces Etats, des dirigeants de pays dits du « Sud global » ont fait le déplacement en Russie.

Le président azerbaïdjanais Ilham Aliev est arrivé à Kazan, selon les agences russes. Le Premier ministre arménien Nikol Pachinian est également annoncé jeudi.

Il y a un peu plus d’un an, l’Azerbaïdjan avait lancé une offensive pour reprendre le Haut-Karabakh, une enclave montagneuse qui échappait à son contrôle depuis des décennies et qui était majoritairement peuplée d’Arméniens.

En quelques jours, l’armée de Bakou était parvenue à défaire les séparatistes arméniens, le conflit entraînant l’exode de près de 120.000 habitants.

Les deux pays négocient un traité de paix, avec notamment la délimitation de leurs frontières, mais ce difficile processus connaît des lenteurs.

Source: www.boursorama.com

COP16 biodiversité

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La 16e conférence des Parties à la Convention des Nations unies sur la diversité biologique (CDB) se tient à Cali, en Colombie, du 21 octobre au 1er novembre 2024. Cette COP intervient deux ans après la signature de l’accord-cadre de Kunming Montréal (COP15, 2022) qui prévoit la protection de 30 % des terres et des mers de la planète à échéance 2030. La COP16 est une occasion unique de faire avancer la lutte contre l’effondrement de la biodiversité au niveau mondial.

Enjeux globaux

La COP16 s’inscrit dans la continuité de la COP15, qui a permis l’adoption du cadre mondial pour la biodiversité de Kunming-Montréal. Elle doit concrétiser les engagements pris, à travers trois enjeux majeurs :

Finalisation de la mise en œuvre du cadre mondial

La COP15 a instauré un mécanisme de suivi de la mise en œuvre du cadre de Kunming-Montréal. Il s’agit de rendre compte des progrès réalisés au regard des engagements pris par les États. Ce mécanisme se base sur les stratégies nationales, des rapports basés sur des indicateurs communs et un bilan mondial prévu en 2026.

La COP16 doit finaliser les éléments du mécanisme de mise en œuvre, notamment les indicateurs du « cadre de suivi » et les modalités d’organisation du bilan mondial. La question de la manière dont les acteurs non-étatiques valoriseront leurs actions sera également discutée.

Mobilisation des financements

L’accord-cadre de Kunming-Montréal fixe des cibles ambitieuses en matière de financement, avec un objectif global de 200 milliards de dollars par an provenant de toutes sources, et une augmentation progressive des financements internationaux pour les pays en développement à hauteur de 30 milliards de dollars par an d’ici 2030.

La COP16 doit débattre du mécanisme de financement, notamment de la possibilité de créer un nouveau fonds dédié ou de consolider le Fonds-cadre mondial pour la biodiversité (GBFF) comme « instrument mondial pour la biodiversité ».

Mécanisme de partage des avantages liés à l’utilisation des informations de séquençage numérique (DSI)

La COP15 a élargi le partage des avantages aux formes dématérialisées des ressources génétiques. La COP16 devra établir les modalités d’un mécanisme multilatéral de partage pour encadrer ces avantages. Il s’agit de garantir la sécurité juridique pour les utilisateurs de DSI et de maintenir l’accès libre aux données, notamment pour la recherche.

Informations pratiques et programmation


Site de la Convention sur la diversité biologique – COP16: https://www.ecologie.gouv.fr/rendez-vous/cop16-biodiversite

Source: https://www.ecologie.gouv.fr/rendez-vous/cop16-biodiversite

Francis Ngannou avoue une chose à Renan Ferreira après leur combat : « Tu m’as sacrément détruit… »

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Francis Ngannou a envoyé un message à Renan Ferreira quelques jours après avoir battu le Brésilien par KO à la PFL Super Fight.

Francis Ngannou est de retour. Grâce à un ground and pound des enfers, le Camerounais a mis KO Renan Ferreira au 1er round durant la PFL Super Fight « Battle of the Giants » (voir tous les résultats). Il a ainsi battu le champion de la PFL qui sortait d’une victoire par KO en 21 secondes sur Ryan Bader. Francis Ngannou s’est relevé après deux défaites en boxe anglaise. En octobre 2023, le ‘Predator’ a perdu par décision partagée après un combat serré avec Tyson Fury. En mars 2024, il a été mis KO pour la première fois de sa carrière lors de son choc avec Anthony Joshua.

Francis Ngannou s’adresse à Renan Ferreira

Quelques jours après sa victoire sur Renan Ferreira, Francis Ngannou a adressé un message respectueux au Brésilien :

« Ce voyage ne serait pas complet si je ne remerciais pas @renan_problema_mma pour avoir été un grand sportif, un compétiteur incroyable, et pour m’avoir poussé à aller plus loin chaque jour au cours des derniers mois. Même si tu m’as sacrément détruit la jambe ! #BattleOfTheGiants @pflmma » , a écrit Francis Ngannou sur X.

Ce combat avait une importance particulière pour Francis Ngannou. Le combattant de 38 ans a affirmé que c’était l’un des plus gros défi de sa carrière. En effet, il entrait dans la cage après la mort tragique de son fils Kobe, âgé de 15 mois. Il souhaitait gagner pour lui rendre hommage, et est apparu très ému après sa victoire.

Maintenant qu’il a fait un come-back triomphant, Francis Ngannou doit voir ce qu’il va faire par la suite. Le Camerounais pourrait avoir plusieurs opportunités qui s’offrent à lui, notamment un combat face au terrifiant champion du Glory kickboxing.

Source: www.actumma.com

L’éducation est un secteur clé dans la coopération entre l’Union européenne et le Burkina Faso

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Après le lancement en mars dernier du Projet de renforcement de l’offre de services intégrés de protection et d’éducation dans les régions de la Boucle du Mouhoun et du Centre-Ouest (PROSIPE), l’Union européenne a réitéré son engagement avec un nouveau projet pour renforcer la protection, l’éducation et la formation des enfants talibés.

Dans le secteur de l’éducation, plus de 6 000  enfants et adolescents talibés auront accès à l’école. Parmi eux, 3 100 bénéficieront d’une formation professionnelle adaptée. Les régions concernées sont les Hauts-Bassins et la Boucle du Mouhoun.

Source:www.eeas.europa.eu

15-Octobre : Dr Apollinaire Kyelem de Tambela invite les Burkinabè à méditer sur les paroles contenues dans l’hymne de la révolution

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Ce mardi 15 octobre 2024, à l’occasion du 37e triste anniversaire de l’assassinat du président capitaine Thomas Sankara, l’hymne de la révolution a retenti à la Primature du Burkina Faso après la montée du drapeau national en présence du Premier ministre, Dr Apollinaire Kyelem de Tambela qui a invité les Burkinabè à méditer sur les paroles qu’il dit être «profondes».

Une deuxième cérémonie de montée des couleurs nationales en l’espace de deux semaines s’est tenue à la primature du Burkina Faso. Alors que traditionnellement cette activité se tient la première semaine du mois. Ce n’est pas un fait du hasard, c’est en l’honneur du père de la révolution burkinabè, le capitaine Thomas Sankara qui fut assassiné le 15 octobre 1987.

Depuis un certain temps, les montées des couleurs sont connues pour être l’espace privilégié de prise de parole du Premier ministre, Dr Apollinaire Kyelem de Tambela, où il s’adresse aux Burkinabè, crache du feu aux impérialistes et aux «apatrides» qui tentent de déstabiliser le pouvoir en place.

Mais la dernière montée des couleurs (3 octobre 2024) a fait couler beaucoup d’encre et de salive au Burkina Faso. En effet, Me Kyelem avait des propos sur des fétiches, des propos qui n’ont pas été bien accueillies par les garants (chefs coutumiers et traditionnels) de la culture. Mais depuis la Russie où il séjournait à l’occasion des journées économiques du Burkina Faso à Moscou, le chef de l’Exécutif burkinabè a joué balle à terre et a même présenté ses excuses aux Burkinabè en général et aux chefs traditionnels et coutumiers en particulier.

Vue partielle des travailleurs de la primature

À cette montée des couleurs organisée à l’occasion du 37e anniversaire de l’assassinat du président capitaine Thomas Sankara, le Premier ministre s’est montré devant ses collaborateurs peu bavard. Alors qu’on connaît l’homme pour son franc-parler.

En tout cas aujourd’hui, Dr Kyelem a mis un peu « d’eau dans son vin », il n’a ni parlé en bien ou en mal de quelqu’un, même pas les «impérialistes et apatrides». Mais il a plutôt invité les Burkinabè en général et ses collaborateurs en particulier à méditer sur les mots contenus dans l’hymne de la révolution qui a été entonné juste après la montée du drapeau.

Pour le premier ministre, le 15 octobre 1987, reste marqué comme un jour où les ténèbres ont triomphé sur la lumière au Burkina Faso.«Et malheureusement aussi, le 15 octobre 87, date de la victoire des ténèbres sur la lumière. C’est pour ça que pour cette deuxième phase, nous avons voulu aussi entonner deux hymnes : l’hymne national et l’hymne de la révolution. L’hymne de la révolution a été chanté en présence du camarade président Thomas Sankara par des enfants d’écoles primaires. 

Et parmi ces enfants, il y a une personne qui est devenue professeur d’université et qui est actuellement conseiller spécial à la primature. Et c’est cette personne, grâce à son entretien, que nous avons pu reprendre cette chanson de la révolution pour la fredonner aujourd’hui, redonner espoir et montrer que si le 15 octobre, le soleil s’est couché sur le Burkina Faso, si long que soit la nuit, le jour renaît», a-t-il déclaré avant d’ajouter que :

«Et le 30 septembre, (2022 faisant sans doute allusion à la prise de pouvoir par le capitaine Ibrahim Traoré, ndlr) le jour est de nouveau apparu sur le ciel du Burkina Faso pour éclairer le Burkina et le Burkinabè. C’est la signification de cette chanson (hymne de la révolution) aujourd’hui. Donc, nous avons fait renaître cette chanson pour que dorénavant, elle rayonne partout au Burkina Faso, car ces propos sont profonds».

Si lors de la montée des couleurs du 3 octobre 2024, la communauté San était à l’honneur, cette fois-ci c’est une chorale qui a été appelée pour chanter l’hymne national et celui de la révolution. Me Kyelem s’est adressé à ces jeunes choristes :

«Et ce que je vais demander à ces jeunes, comme j’ai eu à vous le dire, parmi l’équipe qui a entonné cela la première fois, il y a une personne qui est devenue Professeur d’université, conseiller à la primature, faite en sorte que demain soit pour vous. Le Burkina Faso de demain est à vous. Quand on dit qu’il faut donner l’espoir aux jeunes, c’est ça. Ne vous laissez pas divertir. Ayez un objectif et tenez-vous à ça et vous réussirez».

Willy SAGBE

Source: https://burkina24.com

Conseil des ministres du mercredi 17 octobre 2024

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Désenclavement et urbanisation : le gouvernement adopte l’Initiative présidentielle « Faso Mêbo »

(Ouagadougou, 16 octobre 2024). Le Président du Faso, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a présidé, ce mercredi, l’hebdomadaire Conseil des ministres. Plusieurs dossiers inscrits à l’ordre du jour ont été examinés et d’importantes décisions prises pour la bonne marche du pays, selon le ministre d’Etat, Porte-parole du Gouvernement, Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO.

Au titre de la Présidence du Faso, le Conseil a adopté un décret portant lancement de l’Initiative présidentielle « Faso Mêbo ». Le ministre d’Etat, Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO a indiqué que cette initiative dénote de la volonté du Chef de l’Etat d’apporter des réponses appropriées aux préoccupations et aux défis des citoyens burkinabè.

Elle est structurée autour de deux composantes. « La première concerne la construction d’infrastructures routières par des brigades de la route à des coûts moins élevés. La deuxième fait référence à l’aménagement et à l’embellissement urbain à travers la construction de logements décents, l’assainissement et la création d’espaces publics verts », a expliqué le ministre d’Etat, Porte-parole du Gouvernement.

Pour le compte du ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, le Conseil a adopté deux rapports. Le premier est un décret portant création, attributions, organisation et fonctionnement des Ensembles artistiques nationaux. Il vise à « redonner à notre culture toutes ses lettres de noblesse. Ce décret vise à dynamiser ces Ensembles artistiques afin qu’ils puissent être des outils de professionnalisation du secteur », a soutenu le ministre en charge de la Culture, Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO.

Le deuxième rapport est un avant-projet de loi portant Statut de l’artiste au Burkina Faso. Le ministre d’Etat, ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme a précisé que cet avant-projet de loi consacre de nombreuses évolutions majeures en lien avec la prise en compte d’un certain nombre d’outils d’exploitation des œuvres artistiques notamment les plateformes numériques.

Au titre du ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, le Conseil a adopté deux décrets. Le premier décret porte création d’une société d’économie mixte dénommée Société de gestion du technopôle pharmaceutique intégré de Kokologho. Selon le ministre Serge Gnaniodem PODA, il s’agit d’une zone industrielle dédiée à la recherche-développement, à la production entrepreneuriale et industrielle des produits pharmaceutiques dans notre pays afin de rendre accessibles et disponibles des produits de qualité.

Le deuxième décret adopté porte sur la définition des critères d’octroi des primes de bilan dans les sociétés d’Etat et les établissements publics de prévoyance sociale. « L’adoption de ce décret permet de définir désormais des critères harmonisés uniques pour l’ensemble des entités publiques d’octroi des primes de bilan », a précisé le ministre PODA. La prise de ce décret permettra, selon le ministre, de faire des économies d’environ 4,2 milliards F CFA qui seront réinvestis dans la réalisation d’infrastructures sociales au profit de nos vaillantes populations.

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

clap de fin pour la 1ère édition de la Foire Artisanale Africaine de la Diaspora

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La première édition de la Foire Artisanale Africaine de la Diaspora s’est achevée le 22 septembre 2024 à Montrouge, dans les Hauts-de-Seine. Cet événement, organisé par le Groupe Faso Diasporama, a rassemblé diverses communautés africaines autour de la valorisation de l’artisanat et du patrimoine culturel du continent.

Fondé en 2018, Faso Diasporama est bien plus qu’un simple organisateur de la foire. En tant que site d’information en ligne et prestataire de services événementiels, cette structure a pour mission de donner de la visibilité aux actions des diasporas africaines à travers le monde. Son engagement, résumé par le slogan « Faso Diasporama – Ensemble pour le développement », met en lumière la contribution précieuse de ces diasporas au développement économique, social et culturel de leurs pays d’origine.

La foire, qui se veut désormais un rendez-vous annuel incontournable, vise à renforcer les liens entre les cultures africaines et la population locale, en particulier celle de la région Île-de-France. La présence du Maire de Montrouge, des représentants diplomatiques du Burkina Faso, et du parrain de l’événement, M. IGO Carime, Président de la chambre de commerce franco-burkinabè du Sud-Est France et membre du conseil du développement de la Métropole a conféré un éclat particulier à cette première édition.

Les participants, venus du Burkina Faso, Cameroun, Congo-Brazzaville, Mali et Togo, ont mis en avant une diversité d’œuvres d’art, de produits alimentaires et cosmétiques bio, ainsi que des spécialités culinaires. En parallèle, des cinéphiles ont pu découvrir des films comme Paris Mon Paradis d’Eléonore Yaméogo et African Glory de Thierry Bugaud, reflétant la richesse des histoires et réalités africaines.

Avec l’ambition de faire découvrir et de promouvoir l’artisanat africain, tout en favorisant des échanges interculturels, la Foire Artisanale Africaine de la Diaspora donne déjà rendez-vous en 2025 pour sa deuxième édition. Cet événement annuel continuera à mettre en valeur l’immense richesse de l’artisanat africain, en accueillant encore plus de pays participants et en renforçant les liens entre les communautés africaines et internationales.

Suivre ci-dessous vidéos de la 1ère édition de la Foire Artisanale Africaine de la Diaspora

(Photos sur la page facebook de Faso Diasporama)

Diaspora burkinabè de la Suisse et de la France voisine : une forte mobilisation pour prendre les nouvelles du pays.

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Genève, le 14 octobre 2024

Dans le cadre de son séjour à Genève, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, a rencontré le dimanche 13 octobre, les membres de la communauté burkinabè vivant en Suisse et dans la partie française voisine à la Suisse.

C’est une forte communauté, acquise aux idéaux et à la vision des autorités actuelles du Burkina Faso, qui est venue de plusieurs villes de la Suisse et de la France voisine, pour avoir les informations réelles du pays avec leur ministre de tutelle.

Les membres de la diaspora, se sont intéressés à plusieurs sujets parmi lesquels, la reconquête du territoire, les nouvelles de la structuration de la Confédération des Etats du Sahel, l’éventuelle monnaie de l’AES, les relations entre le Burkina Faso et certains pays voisins, la campagne de désinformation contre le Burkina Faso, la politique actuelle du gouvernement en matière d’insertion professionnelle des compétences issues de la diaspora, et la nécessité pour la diaspora de disposer de données empiriques et officielles pour pouvoir défendre le Burkina Faso dans les instances de débats.

A toutes les préoccupations, le ministre en charge des Burkinabè de l’Extérieur a apporté des éléments de réponses, avec des chiffres à l’appui sur des sujets comme celui de la reconquête du territoire.

Il fera savoir que les indicateurs montrent que le Burkina Faso est en train de faire chaque jour des avancées, avec aujourd’hui plus de 900 mille personnes déplacées internes qui ont regagné leurs localités.

A cela s’ajoute des écoles réouvertes et d’autres services sociaux de base qui ont repris leur fonctionnement dans les localités reconquises.

SEM Karamoko Jean Marie TRAORE a particulièrement salué la diaspora, qui a contribué à l’atteinte de ces résultats, et lui a traduit la reconnaissance du Président du Faso et celle du gouvernement, tout en invitant les compatriotes à poursuivre cet élan de solidarité sans se fier à la campagne de désinformation menée contre le Burkina Faso et les deux autres pays de l’AES.

« Il y’a une tentative de vouloir imposer un narratif qui est loin de la réalité, de peindre négativement le Burkina Faso. Leur objectif c’est de démoraliser les forces combattantes et aussi décourager vous les éléments de la diaspora qui êtes engagés pour accompagner les initiatives du gouvernement dans la lutte pour la reconquête du territoire. Ne tombez pas dans leur jeu», recommande le ministre TRAORE, appelant de ce fait les membres de la diaspora, à toujours se tourner vers les sources officielles, en l’occurrence la représentation diplomatique à Genève, pour obtenir les informations réelles sur leur pays.

Au terme de deux heures d’échanges, les membres de la diaspora ont confié repartir très satisfaits de la rencontre avec le ministre des Affaires étrangères de la coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur.

« Nous sommes désormais bien édifiés, car le ministre nous a donné tous les éclairages par rapport à la situation qui prévaut au pays. Nous restons mobilisés pour accompagner les autorités car nous constatons qu’aujourd’hui le Burkina Faso est sur la vraie ligne », a laissé entendre le délégué au Conseil supérieur des Burkinabè de l’Extérieur monsieur Tahirou KOMI, tout en indiquant que des activités sont au programme dans les prochains jours, pour davantage mobiliser des fonds et exprimer l’adhésion de la diaspora de la Suisse et de la France voisine à la vision du Président du Faso.

La rencontre de ce dimanche s’est d’ailleurs tenue la veille du jour (14 octobre) consacré à la diaspora dans le cadre des JNEPPC 2024, et à l’occasion les membres de la diaspora ont mis la main à la poche au profit du Fonds de soutien patriotique.

C’est également une rencontre qui coïncide avec la prise de contact entre la diaspora de la Suisse et Son Excellence Madame Sabine BAKYONO/KANZIE, Ambassadeur du Burkina Faso en Suisse et auprès de l’Office des Nations Unies de Genève.

Une prise de contact qui augure de belles perspectives de collaboration, au regard de la mobilisation et des centres d’intérêt manifestés par la diaspora.

L’ambassadeur Sabine BAKYONO/KANZIE, a rassuré ses compatriotes de sa disponibilité à être à leur écoute à chaque fois que de besoin, tout en leur demandant de l’accompagner à hisser haut le drapeau du Burkina Faso au niveau de cette juridiction diplomatique.

Il faut noter que cette rencontre avec la diaspora, a connu la présence d’une délégation de députés burkinabè avec à leur tête le 4e vice- président de l’Assemblée Législative de Transition, l’honorable Daouda DIALLO.

La délégation de l’ALT séjourne à Genève dans le cadre de la 149e session de l’Union interparlementaire

DCRP/MAECR-BE