vendredi, août 22, 2025

Proverbe: Eduquer une femme, c'est éduquer un village.

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CONSEIL DES MINISTRES : LE GOUVERNEMENT ENTÉRINE LA BAISSE SIGNIFICATIVE DES TARIFS DES EXAMENS DE SCANNER, D’IRM ET D’ACTES D’HÉMODIALYSE

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(Ouagadougou, 13 mars 2024). Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a présidé ce mercredi, l’hebdomadaire Conseil des ministres. Plusieurs dossiers inscrits à l’ordre du jour ont été examinés et adoptés selon le ministre d’Etat, Porte-parole du gouvernement, Jean Emmanuel OUEDRAOGO.

Au titre du ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, le Conseil a adopté trois rapports. Il s’agit du décret portant modification de la fiche n°6 de l’annexe du décret du 15 novembre 2019 relatif au répertoire interministériel des métiers de l’Etat (RIME), d’une autorisation spéciale de recrutement sur concours direct de médecins généralistes pour des formations spécialisées en chirurgie générale et en chirurgie pédiatrique au titre des années 2024 et 2025, et d’une autorisation de recrutement sur concours direct au titre de l’année 2024.

« Le conseil a autorisé l’ouverture de 5 364 postes à pourvoir pour débuter (…). Au fur et à mesure que nous avançons, en fonction des priorités dégagées par le gouvernement, on peut décider d’un recrutement spécifique dans un secteur donné pour compléter », a indiqué le ministre d’Etat Bassolma BAZIE.

« En plus des concours (…), l’Etat est disposé à recenser l’ensemble des étudiants qui sont sur les sites de production agricole pour leur permettre de s’installer à leur propre compte. L’Etat va également envisager le recrutement d’un certain nombre de jeunes pour les former en entrepreneuriat dans des domaines bien précis et les accompagner dans leur installation », a ajouté Bassolma BAZIE.

Pour le compte du ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des Relations avec les institutions, le Conseil a adopté deux projets de loi dont l’un concerne la relecture de la loi portant attributions, organisation, composition et fonctionnement du Conseil supérieur de la Magistrature, et l’autre est relatif à la modification de la loi n°050 portant statut de la Magistrature.

Selon le ministre Edasso Rodrigue BAYALA, ces deux textes qui seront transmis à l’Assemblée législative de Transition, permettront d’opérationnaliser la réforme consacrée au niveau de la Constitution et de donner plus de célérité dans le traitement des dossiers.

En ce qui concerne le ministère en charge de la Santé, le ministre Robert Lucien Jean Claude KARGOUGOU a fait une communication orale relative à une nouvelle tarification des examens de scanners, d’IRM et d’actes d’hémodialyse. « Le Conseil a entériné une baisse significative des tarifs des examens de scanners, d’IRM et d’hémodialyse. Pour ce qui concerne les examens de scanners actuellement, le tarif moyen s’établit à 50 000 F CFA dans les hôpitaux publics. A partir de fin avril, la tarification sera de 25 000 F CFA soit une réduction de 50% quel que soit la localisation, les coûts et la technique. Pour les examens d’IRM, le tarif moyen au niveau de nos hôpitaux publics s’établit à 100 000 F CFA. A partir de fin avril, cette tarification va s’établir à 40 000 F CFA soit une réduction de 60% », a indiqué le Dr KARGOUGOU.

Il a précisé que pour les actes d’hémodialyse, « actuellement au Burkina, si vous voulez être intégrés dans la file active pour bénéficier d’hémodialyse, vous devez payer une caution à vie de 500 000 F CFA. Le conseil a décidé de supprimer purement et simplement cette caution ».

Selon le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, cette baisse drastique entre en droite ligne de la vision du Chef de l’Etat qui est de permettre à tous les Burkinabè d’avoir un accès équitable à des services et soins de santé de qualité.

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

8-MARS 2024 : LE CHEF DE L’ETAT REND HOMMAGE AUX AMAZONES DEPUIS LE CENTRE-EST

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(Tenkodogo, 8 mars 2024). En séjour dans la région du Centre-Est, le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a eu des échanges directs avec les forces vives de la région ce vendredi à Tenkodogo. Venus des provinces du Boulgou, du Koulpélogo et du Kouritenga, les filles et fils de la région ont échangé avec le Chef de l’Etat sur la marche de la Transition et les préoccupations liées à l’épanouissement de la femme et au développement de la région.

Dans son mot introductif, le Capitaine Ibrahim TRAORE a rendu hommage aux femmes à l’occasion de la 167e Journée internationale des droits de la femme. « Ce jour 8 mars consacre la célébration de la Journée de la femme ; nous avons décidé de rendre hommage à toutes ces guerrières, à toutes ces amazones à l’image de la princesse Yennenga, de Guimbi Ouattara et de toutes ces amazones qui se battent contre l’ennemi », a indiqué le Chef de l’Etat. Pour lui, cette journée est une occasion de célébrer les femmes déplacées internes, ces femmes devenues responsables de ménages du fait du terrorisme, toutes ces femmes qui se battent, jour et nuit, pour apporter le minimum vital à leur famille.

« Le thème choisi cette année en dit long parce que nous ne voulons pas commémorer juste les droits de la femme ; nous voulons plutôt que nos femmes soient autonomes, émancipées financièrement », a ajouté le Président de la Transition qui a souhaité qu’au sortir de cette journée, les réflexions puissent aboutir à des propositions « sur comment faire pour que la femme participe activement au développement économique du Burkina Faso ».

Il a salué la bravoure de toutes ces femmes engagées comme VDP sur le terrain du combat dans des zones difficiles. « Les femmes sont les premières à se lever et les dernières à se coucher ; ce n’est pas au cours de cette journée seulement que nous voulons leur rendre hommage. Nous leur rendons hommage tous les jours », a affirmé le Président de la Transition.

Les représentants de la chefferie coutumière, des religieux, de la jeunesse, des femmes, des personnes vivant avec un handicap, des élèves et étudiants, des acteurs économiques, des OSC ont, à tour de rôle, salué les actions engagées par les autorités de la Transition pour la reconquête du territoire national. Ils se sont engagés à soutenir la Transition pour le processus de refondation de la Nation engagé sous le leadership du Capitaine Ibrahim TRAORE.

Les forces vives du Centre-Est ont profité de l’occasion pour exposer au Chef de l’Etat les préoccupations liées au développement socioéconomique de leur région. Ces doléances ont trait aux questions sécuritaires, aux infrastructures routières, à l’emploi de la jeunesse et à la formation professionnelle, à l’accès aux crédits et au développement du secteur de l’agrobusiness dans la région.

En réponse, le Chef de l’Etat a annoncé des mesures qui devront apporter des solutions aux préoccupations soulevées. L’offensive agropastorale et halieutique avec l’aménagement et l’intensification de la production dans plusieurs plaines comme Bagrépôle, la construction de barrages sur l’ensemble du territoire, la création d’usines de transformation vont contribuer à la création d’emplois et à l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire.

Le Président de la Transition a aussi annoncé la renaissance prochaine de l’Office national des barrages et des aménagements hydro-agricoles (ONBAH) pour une réalisation massive de retenues d’eau et la mutation du Trésor public en établissement bancaire pour plus d’opportunités en faveur des hommes d’affaires, des producteurs et des acteurs du monde rural.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

LE 15 MAI INSTITUÉ JOURNÉE DES COUTUMES ET TRADITIONS AU BURKINA FASO

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(Ouagadougou, 06 mars 2024). Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a présidé ce mercredi, le Conseil des ministres qui a examiné des dossiers soumis à son ordre du jour et pris plusieurs décisions importantes pour la marche de la Transition, selon le ministre d’Etat, Porte-parole du gouvernement, Jean Emmanuel OUEDRAOGO.

Au titre du ministère de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité, le Conseil a adopté un décret portant institution de la Journée des coutumes et traditions au Burkina Faso. Selon le ministre en charge de l’Administration territoriale, Emile ZERBO, dans le cadre de la valorisation de nos coutumes et traditions, le Chef de l’Etat a instruit son département d’engager des échanges avec les départements ministériels concernés et les personnes ressources que sont les chefs traditionnels pour l’institution de cette journée.

« Après les échanges, la journée du 15 mai a été choisie. Désormais, toutes les journées de 15 mai seront consacrées à la commémoration de nos coutumes et traditions », a indiqué le ministre ZERBO. Selon lui, ce décret a pour objectif de réaffirmer la laïcité de l’Etat et de permettre à la religion traditionnelle de retrouver sa place dans la société. Le 15 mai est désormais déclaré férié, a précisé Emile ZERBO.

Pour le compte du ministère du Développement industriel, du Commerce, de l’Artisanat, des Petites et moyennes entreprises, le Conseil a adopté un décret portant création d’une société dénommée Marena raffinerie d’or au Burkina Faso (MARENA RAFFINOR – BF SA). « Il s’agit d’une société à économie mixte dont le capital fixé à 10 millions FCFA est détenu à 51% par l’Etat burkinabè et à 49% par un partenaire stratégique à savoir Marina Gold Mali », a soutenu le ministre en charge du Commerce, Serge PODA.

Cette société dont la mise en place va susciter un investissement de 3,5 milliards FCFA, va contribuer à produire un chiffre d’affaires annuel moyen autour de 7 milliards FCFA, sur les cinq premières années. La mise en place de cette société permettra aussi de créer plus de 70 emplois, de lutter durablement contre la fraude constatée dans le secteur minier avec l’exportation de l’or brut et d’engranger assez de recettes pour le budget de l’Etat.

Pour le compte du ministère de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, une communication orale a été faite au Conseil concernant la découverte le 1er mars 2024 dernier d’un foyer de grippe aviaire dans l’arrondissement 5 de la ville de Ouagadougou portant sur un élevage de dindons. Les mesures prises par le département en charge des ressources animales et halieutiques ont permis de maitriser et de circonscrire le seul foyer jusqu’à présent, selon le ministre délégué chargé des Ressources animales, Amadou DICKO.

Pour le compte du ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, le Conseil a adopté un décret portant conditions d’exercice des activités d’opérateur du livre au Burkina Faso. Il s’agit, selon le ministre d’Etat Jean Emmanuel OUEDRAOGO, d’un décret d’application de la loi d’orientation sur la filière livre et lecture publique.

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

APPEL A FILMS – FESPACO 2025

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Nous vous annonçons que les préparatifs de la 29e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) prévue du 22 février au 01 mars 2025, ont débuté :

En savoir plus

Macky Sall réaffirme qu’il quittera ses fonctions le 2 avril

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Censés se rendre aux urnes le 25 février, les Sénégalais ont vu le président Macky Sall annuler le scrutin, provocant une grave crise politique. L’opposition et la société civile rassemblées dénoncent un « coup d’Etat constitutionnel ».

Le timing peut surprendre. Ce jeudi 29 février, le président Macky Sall a réaffirmé, sur le réseau social X, son intention de quitter ses fonctions au terme de son mandat, le 2 avril. « La date de mon départ reste absolument ferme », a-t-il indiqué.

Source: www.jeuneafrique.com

Paris 2024 : Hugues Fabrice Zango, le thésard qui veut offrir au Burkina Faso sa première médaille d’or olympique

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Burkina Faso's Hugues Fabrice Zango competes in the men's triple jump final during the World Athletics Championships at the National Athletics Centre in Budapest on August 21, 2023. (Photo by Ben Stansall / AFP)

Context:

Hugues Fabrice Zango, champion du monde de triple saut, vise l’or aux JO de Paris pour son pays le Burkina Faso, malgré les défis et les attentes.

Dive Deeper:

  • Hugues Fabrice Zango imagine la finale du triple saut des Jeux olympiques avec sa famille et ses amis français et burkinabés le soutenant vers la médaille d’or.
  • Avant la finale olympique, Zango se présente en favori aux championnats du monde en salle à Glasgow pour écrire l’histoire de son pays.
  • Zango a remporté la première médaille olympique du Burkina Faso en décrochant le bronze aux JO de Tokyo malgré les défis auxquels son pays est confronté.
  • Le champion burkinabé souligne l’importance de savoir gagner et de se mettre dans un état psychologique adéquat pour atteindre l’excellence.
  • Zango, toujours en quête d’excellence, a découvert le triple saut par hasard lors d’une compétition interscolaire et a été repéré par un entraîneur de la Fédération.
  • Malgré une victoire à Budapest, Zango reste insatisfait car il recherche constamment l’excellence dans sa discipline.
  • L’ambition et le mental exceptionnel de Zango le poussent à viser l’or aux prochains Jeux olympiques de Paris pour changer la donne pour lui et son pays.
  • Source:www.onenews.com

LE GOUVERNEMENT DISSOUT L’UNITÉ SPÉCIALE D’INTERVENTION DES EAUX ET FORÊTS

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(Ouagadougou, 28 février 2024). Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a présidé ce mercredi, le Conseil des ministres qui a examiné et adopté des dossiers importants au titre de plusieurs départements ministériels, selon le ministre d’Etat, Porte-parole du gouvernement, Jean Emmanuel OUEDRAOGO.

Au titre du ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, le Conseil a adopté un décret portant détermination des conditions et des modalités de répartition et de prélèvement de la cotisation ainsi que les délais de son versement à la Caisse nationale d’assurance maladie universelle. Pour le ministre d’Etat Bassolma BAZIE, ce décret permettra à toutes les couches sociales de notre pays d’être prises en compte et surtout de faire face, de façon efficace à la question sanitaire.

« Ce n’est pas au départ, une obligation pour les populations dans la mesure où il faudra enregistrer les acteurs qui sont concernés. Si vous ne vous êtes pas fait enregistrer, pour le moment, vous n’êtes pas concernés par la situation. L’autre élément, c’est la temporalité de la mise en œuvre qui va se faire sur une période d’essai », a soutenu M. BAZIE. Il a invité l’ensemble des acteurs du privé, du secteur informel et du public, à s’engager afin que leur santé soit prise en charge de façon adéquate.

Au titre du ministère de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement, une communication orale a été faite au Conseil sur la dissolution de l’Unité spéciale d’intervention des Eaux et forêts à la suite d’un mouvement d’humeur d’une partie de l’unité, le 21 février dernier à la Direction générale des Eaux et forêts.

« Cette unité a été mandatée pour une opération de sécurisation dans la région des Hauts-Bassins. Des instructions ont été données pour qu’elle replie sur un autre site dans le Centre-ouest. L’unité a opposé une fin de non-recevoir. Elle a donc été sommée de regagner Ouagadougou. Une fois dans la capitale, elle a pris en otage, le Directeur général des Eaux et forêts en empêchant toute sortie. Après moults tractations, l’unité a été désarmée », a expliqué le ministre Roger BARO.

Pour lui, les faits constatés sont très graves et inadmissibles selon le règlement de discipline générale des Eaux et forêts. Le Conseil a donc décidé de la dissolution de l’Unité. Les 165 éléments qui sont rentrés en mouvement, a dit M. BARO, seront sanctionnés conformément aux textes.

En rappel, l’unité spéciale d’intervention des Eaux et forêts a été mise en place en 2023, puis rendue opérationnelle à partir du deuxième semestre de la même année avec un effectif de 250 hommes.

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

𝗜𝗻𝗮𝘂𝗴𝘂𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱’𝘂𝗻𝗲 𝘂𝘀𝗶𝗻𝗲 𝗱𝗲 𝗯𝗼𝗶𝘀𝘀𝗼𝗻𝘀 𝗴𝗮𝘇𝗲𝘂𝘀𝗲𝘀 𝗮̀ 𝗢𝗿𝗼𝗱𝗮𝗿𝗮:𝗹𝗲 𝗺𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗿𝗲 𝗕𝗔𝗥𝗢 𝗮𝘂𝘅 𝗰𝗼̂𝘁𝗲́𝘀 𝗱𝘂 𝗣𝗿𝗲𝗺𝗶𝗲𝗿 𝗠𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗿𝗲

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Le Ministre de l’Environnement de l’Eau et de l’Assainissement Roger BARO a participé ce vendredi 23 février 2024 aux côtés du Premier Ministre ,SE Apollinaire Joachimson KYELEM de Tambela à l’inauguration de l’usine de fabrication de boissons gazeuses de marque Babali ,située à Orodara dans la province du Kenedougou , région des Hauts-Bassins.

Le groupe PRESTA-SUD qui produit depuis 2009 l’eau minérale de marque Babali lance ce jour, sa branche de production d’une capacité de 15000 bidons par heure de boisson gazeuse placée sous le nom d’entreprise HAASSEY INTERNATIONALE .

A travers cette nouvelle usine le promoteur du groupe PRESTA-SUD Mahamadou BARRY dit contribuer à sa manière au développement économique de la province et au-delà ,le Burkina Faso.

Cet opérateur économique s’est en effet illustré dans la province dans la réalisation d’infrastructures hydrauliques communautaires au profit des populations. C’est donc un investissement de plus de 7milliards de FCFA pour 500 emplois permanents et 10000 emplois indirects qui seront créés

L ‘occasion pour le premier Ministre, patron de la cérémonie d’inviter les investisseurs nationaux à croire à un Burkina Faso d’avenir, un “eldorado”.

𝗗𝗖𝗥𝗣/𝗠𝗘𝗘𝗔

les étalons dames s’inclinent par 2-0 devant leur homologue d’Algérie

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En match amical international, les Étalons dames en déplacement en Algérie se sont inclinées ce samedi 24 février 2024, par 2 buts à 0 devant leur homologue d’Algérie. La rencontre s’est disputée au Centre National Technique Sidi Moussa.

Le match retour est prévu pour le 27 février.

En rappel ce match amical permet aux Étalons dames de préparer les éliminatoires de la coupe du monde en mai, ou le Burkina sera face au Nigeria.

DCRP MSJE

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 21 février 2024

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 21 février 2024, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 13 H 18 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger. 

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret porte création, attributions, organisation et fonctionnement de l’Autorité nationale de coordination du foncier (ANCF).

La gestion des actes et titres d’occupation des terres a souvent été marquée par l’absence ou l’insuffisance d’informations fiables et instantanées et de procédures clairement définies. Ces faiblesses ont pour conséquences de renchérir la spéculation foncière, de créer des lourdeurs dans la gestion des actes et titres d’occupation des terres et de provoquer des manques à gagner sur le budget national et sur le budget des collectivités territoriales.

La digitalisation de la gestion de ces actes se présente comme une opportunité pour résoudre ces difficultés. Or, plusieurs tentatives de digitalisation de la gestion desdits actes n’ont pas connu d’aboutissement ou ont servi à les résoudre partiellement.

En outre, la gestion de ces actes est opérée par plusieurs acteurs, nécessitant une meilleure coordination. C’est dans ce contexte que l’Autorité nationale de coordination du foncier, en abrégé « ANCF » est créée pour assurer :

  • la coordination et le suivi du processus de digitalisation de la chaîne foncière, domaniale et cadastrale ;
  • la coordination du traitement des dossiers dans le cadre de l’apurement du passif foncier ;
  • la coordination du traitement des dossiers spécifiques domaniaux et cadastraux.

L’adoption de ce décret permet la création de l’Autorité nationale de coordination du foncier en vue de renforcer la transparence dans la gestion du foncier, du domaine et du cadastre.

Le second décret porte conditions et modalités de dénonciation des faits de corruption et infractions assimilées, des mauvaises pratiques dans les administrations publiques ainsi que les récompenses y afférentes.

Malgré l’existence de mécanismes juridico-institutionnels dans la lutte contre la corruption, le Burkina Faso reste toujours confronté à ce fléau aux conséquences néfastes pour le développement du pays et la cohésion nationale.

L’adoption de ce décret permet de compléter l’arsenal juridique de lutte contre la corruption en précisant les conditions et modalités de dénonciation et les récompenses pécuniaires des dénonciateurs.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a examiné un projet de loi portant coordination du régime de sécurité sociale applicable aux agents publics de l’Etat et du régime de sécurité sociale applicable aux travailleurs salariés et assimilés au Burkina Faso.

Ce projet de loi vise la relecture de la loi n°033/98/AN du 18 mai 1998 portant institution d’une coordination entre le régime de retraite des fonctionnaires, militaires et magistrats et le régime de pension des travailleurs régis par le code de la sécurité sociale.

Cette coordination permet aux personnes ayant cotisé sous les deux régimes de cumuler leurs années d’assurance, passées sous l’un et l’autre des régimes en vue de bénéficier d’une pension de vieillesse.

Les innovations introduites dans ce projet de loi sont entre autres :

  • la modification de l’intitulé du projet de loi pour se conformer à ceux de la loi n°003-2021/AN du 1er avril 2021 portant régime de sécurité sociale applicable aux agents publics de l’Etat et de la loi n°004-2021/AN du 06 avril 2021 portant régime de sécurité sociale applicable aux travailleurs salariés et assimilés au Burkina Faso ;
  • la prise en compte de l’ensemble des assurés volontaires dans la coordination ;
  • la précision que l’âge de départ à la retraite de l’assuré est celui de l’Établissement public de prévoyance sociale dont il a relevé en dernier lieu, ce qui résout le problème de la disparité de l’âge de départ à la retraite.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.

Le premier rapport est relatif à une demande d’agrément pour la nomination d’un Représentant du Haut-Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés (UNHCR) au Burkina Faso.

Le Conseil a marqué son accord pour la nomination de Monsieur Maurice AZONNANKPO, en qualité de Représentant du Haut-Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés (UNHCR) au Burkina Faso.

Le second rapport est relatif à une demande d’agrément pour la nomination d’un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Portugal auprès du Burkina Faso.

Le Conseil a marqué son accord pour la nomination de Madame Florbela Alhinho Paraida, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Portugal auprès du Burkina Faso, avec résidence à Dakar, au Sénégal.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL, DU COMMERCE, DE L’ARTISANAT ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.

Le premier rapport est relatif à un projet de décret fixant la liste des produits soumis à Autorisation spéciale d’importation (ASI) et à Autorisation spéciale d’exportation (ASE).

Ce décret est une relecture du décret n°2021-1235/PRES/PM/MINEFID/MCIA du 29 novembre 2021 fixant la liste des produits soumis à Autorisation spéciale d’importation (ASI) et à Autorisation spéciale d’exportation (ASE).

Cette relecture vise à prendre en compte l’importation du fil du coton et du fil de mercerie jugés stratégiques pour l’industrie nationale au regard de la politique gouvernementale visant à promouvoir les produits nationaux à travers le « consommons local ».

L’adoption de ce décret permet de réguler l’importation du fil de coton et du fil de mercerie au Burkina Faso.

Le second rapport est relatif à une demande d’autorisation pour la passation et l’exécution de marchés publics par la procédure d’Entente directe pour la construction des dépôts de gaz de Kaya et de Koupèla.

L’objectif global de ces projets est d’accroître la production de gaz face à la demande exponentielle à travers la mise à disposition de nouveaux dépôts toujours plus proches des populations. Au titre de l’exercice 2024, il s’agit de réaliser un dépôt à Kaya et un autre à Koupèla.

Pour la construction du dépôt de Kaya, le Conseil a marqué son accord pour l’attribution des marchés aux entreprises suivantes :

  • Lot 1 :Arafat Service Sarl, pour les travaux de sécurisation du site, la préparation du chantier et les travaux de terrassement du dépôt d’un montant d’un milliard deux cent douze millions cent cinq mille cent quatre-vingt-seize (1 212 105 196) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de quatre (04) mois ;
  • Lot 2 :Entreprise Internationale, pour les travaux de démantèlement, transport et réinstallation du centre emplisseur de Kaya, d’un montant de trois milliards quatre cent trente-trois millions cinq cent soixante-quatorze mille quarante-deux (3 433 574 042) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de quatre (04) mois ;
  • Lot 3 :SOTRAPUL, pour les travaux de construction de bâtiments et de voiries du dépôt, d’un montant d’un milliard huit cent cinquante-cinq millions neuf cent cinquante-trois mille quatre cent quatre-vingt-sept (1 855 953 487) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de quatre (04) mois ;
  • Lot 4 :Termitière d’Afrique, pour les travaux d’alimentation électrique du dépôt, d’un montant de cent quarante-sept millions huit cent quatre-vingt-dix mille (147 890 000) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de quatre (04) mois ;
  • Lot 5 : Bureau Veritas, pour le contrôle règlementaire des travaux de construction du dépôt, d’un montant de cent quatre-vingt-dix-huit millions (198 000 000) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de quatre (04) mois ;
  • Lot 6 :Eco Expertise Générale, pour les études d’impact environnemental et social du dépôt, d’un montant de vingt-quatre millions (24 000 000) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de quatre (04) mois.

Le montant total cumulé des marchés pour la construction du dépôt de Kaya est de six milliards huit cent soixante-onze millions cinq cent vingt-deux mille sept cent vingt-cinq (6 871 522 725) F CFA TTC.

Pour la construction du dépôt de gaz de Koupèla, le Conseil a marqué son accord pour l’attribution des marchés aux entreprises suivantes : 

  • Lot 1 :WEND NA SONGDO INDUSTRIE, pour les travaux de construction d’un centre emplisseur de gaz en conteneur au dépôt, d’un montant d’un milliard neuf cent quatre-vingt-treize millions six cent cinquante-huit mille trois cent soixante (1 993 658 360) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de huit (08) mois ;
  • Lot 2 : SCMP INDUSTRIE, pour les travaux de construction de la clôture et des bâtiments divers au profit du dépôt, d’un montant de cinq cent quarante-neuf millions huit cent quatre-vingt mille (549 880 000) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de six (06) mois ;
  • Lot 3 : Consult service, pour les études d’impact environnemental et social du dépôt, d’un montant de vingt-trois millions huit cent soixante mille (23 860 000)F CFA TTC, avec un délai d’exécution de trois (03) mois ;
  • Lot 4 : ECOBAA BTP SA, pour les travaux de construction de la voie d’accès au dépôt, d’un montant de quatre cent quatre-vingt-dix-sept millions huit cent dix-huit mille quatre cents (497 818 400)                    F CFA TTC, avec un délai d’exécution de six (06) mois ;
  • Lot 5 :Termitière d’Afrique, pour les travaux d’alimentation électrique du dépôt, d’un montant de cent quarante-neuf millions cinq cent vingt-trois mille (149 523 000) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de six (06) mois ;
  • Lot 6 :Bureau Veritas, pour le contrôle règlementaire des travaux de construction du dépôt, d’un montant de quatre-vingt-dix-neuf millions cinq cent vingt-cinq (99 000 525) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de dix (10) mois.

Le montant total cumulé des marchés pour la construction du dépôt de Koupèla est de trois milliards trois cent treize millions sept cent quarante mille deux cent quatre-vingt-cinq (3 313 740 285)F CFA TTC.

Le financement de ces deux marchés est assuré par le budget de la Société nationale burkinabè d’hydrocarbures (SONABHY).

I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a adopté un décret portant renouvellement du permis d’exploitation industrielle de grande mine d’or de Youga, de la société BURKINA MINING COMPANY (BMC) SA dans la commune de Zabré, province du Boulgou, Région du Centre-Est.

Le permis d’exploitation objet du renouvellement couvre une superficie de 29 km2 pour une durée de cinq (05) ans. La production totale attendue est de 9,57 tonnes d’or.

En termes de retombées, la mine va générer au profit du budget de l’Etat un montant de 14 385 910 000 F CFA. Elle permettra le maintien et la création d’environ 602 emplois pour les nationaux.

Un montant de 2 877 182 000 F CFA est attendu au titre du Fonds minier de développement local.

L’adoption de ce décret permet le renouvellement du permis d’exploitation industrielle de grande mine d’or de Youga, de la société BURKINA MINING COMPANY (BMC) SA dans la commune de Zabré, province du Boulgou, Région du Centre-Est.

I.6. AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI

Le Conseil a adopté un décret portant attributions, composition, organisation et fonctionnement du Conseil national de l’emploi et de la formation professionnelle (CNEFP).

Ce décret est une relecture du décret n°2009-661/PRES/PM/MJE/MTSS/MESSRS du 24 septembre 2009 portant composition, organisation, attributions et fonctionnement du Conseil national de l’emploi et de la formation professionnelle.

Les innovations majeures de ce décret sont :

  • la prise en compte des collectivités territoriales dans le CNEFP ;
  • l’orientation de la mission du CNEFP sur les politiques en matière d’emploi et de formation professionnelle et non sur les documents spécifiques qui ont une échéance ;
  • la réduction de membres du CNEFP qui passe de 59 à 35 membres statutaires.

L’adoption de ce décret permet une meilleure coordination et cohérence des initiatives et politiques en matière d’emploi et de formation professionnelle.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre d’Etat, ministre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme a fait au Conseil une communication relative à la tenue de la 29ème édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO).

Cette édition, prévue du 22 février au 1er mars 2025 a pour pays invité d’honneur, la République du Tchad.

Le lancement officiel de l’appel à inscription des films est prévu pour le 29 février 2024.

En marge du FESPACO, se tiendra le 22ème Marché international du cinéma et de l’audiovisuel africain (MICA) et les ateliers Yennega. L’ambition de ces ateliers est de renforcer le rôle du festival comme passerelle de soutien à l’émergence de nouveaux talents dans les principales chaînes de valeur de l’industrie cinématographique, le financement et la finalisation des projets de films du continent pour les rendre plus compétitifs et visibles sur le marché international.

II.2. Le ministre de l’Economie, des finances et de la prospective a fait au Conseil une communication relative à la participation du Burkina Faso à l’Assemblée des membres de l’Initiative internationale pour la transparence de l’aide (IITA) prévue du 23 au 26 avril 2024 à Bogota en Colombie.

L’Initiative internationale pour la transparence de l’aide vise à renforcer la transparence des informations sur l’aide. Elle regroupe des institutions multilatérales, le secteur privé, des organisations de la société civile et d’autres acteurs.

L’Assemblée des membres de l’IITA permettra aux participants d’apprécier la mise en œuvre du plan stratégique 2020-2025 et d’échanger sur les bonnes pratiques en matière de gestion et d’utilisation des données sur l’aide.

II.3. Le ministre de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques a fait au Conseil une communication relative à l’organisation de la 4ème édition du symposium africain d’APIMONDIA, prévue du 05 au 07 septembre 2024 à Ouagadougou, au Burkina Faso.

Ce symposium est une plateforme réunissant les acteurs de l’apiculture, notamment des fabricants d’équipements, des scientifiques/universitaires, des décideurs politiques, des partenaires au développement, des producteurs, des transformateurs et des commerçants de miel pour partager leurs expériences sur le développement du secteur de l’apiculture.

La filière apicole au Burkina Faso est forte de plus de 16 000 acteurs dont 28% de femmes avec une production moyenne annuelle de 1000 tonnes, soit un revenu brut d’environ 3 milliards F CFA.

L’organisation de cette activité au Burkina Faso permettra de donner une dimension internationale au Salon national du miel et de mieux positionner le miel burkinabè sur le marché continental dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).

II.4. Le ministre de la Santé et de l’hygiène publique a fait au Conseil une communication relative à la mise en œuvre du financement octroyé par le Fonds de lutte contre les pandémies au Burkina Faso.

Le Fonds de lutte contre les pandémies est un partenariat mondial multipartite créé en septembre 2022 dont l’objectif est de fournir un flux dédié de financements supplémentaires à long terme pour renforcer les capacités de prévention, de préparation et de réponse en cas de pandémie dans les pays à faible revenu et intermédiaire, suite à la pandémie du COVID-19.

Pour la période 2024-2026, la subvention de ce fonds permettra à notre pays de réduire les impacts socio-sanitaires et socio-économiques d’éventuelles épidémies et pandémies.

II.5. Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation a fait au Conseil une communication relative à la participation du Burkina Faso à la rencontre du Groupe de travail spécial chargé d’améliorer le fonctionnement du système multilatéral d’accès et de partage des avantages du Traité international sur les ressources phytogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture (TIRPAA).

Cette rencontre prévue du 15 au 18 avril 2024 à Rome en Italie, a pour objectif principal de faire des propositions consensuelles pour améliorer le fonctionnement du système multilatéral du TIRPAA.

Notre pays mettra à profit sa participation pour échanger avec les représentants d’autres pays sur les contraintes qui affectent le bon fonctionnement du multilatéralisme dans le transfert des ressources phytogénétiques.

II.6. Le ministre de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement a fait au Conseil une communication relative à la tenue de la 3ème édition du Séminaire résidentiel de l’Agence panafricaine de la Grande muraille verte, du 04 au 08 mars 2024 à Ouagadougou, au Burkina Faso.

Le Séminaire résidentiel est un cadre d’échanges inclusif et participatif des principaux acteurs de la mise en œuvre de la Grande muraille verte entre l’Agence panafricaine de la Grande muraille verte, les structures nationales et les différents partenaires stratégiques.

Cette rencontre a pour objectifs entre autres, de renforcer la synergie d’intervention des acteurs de la Grande muraille verte sur la base d’un plan d’investissement prioritaire décennal 2021-2030, de procéder à l’évaluation des réalisations de l’année écoulée et de planifier les activités opérationnelles de l’année à venir.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A.AU TITRE DE LA PRIMATURE
-Monsieur Frank Cédric Fayçal SARAMBE, Capitaine, est nommé Expert en crime et criminalité ;
-Monsieur Emile KADIOGO, Mle 239 822 N, Commissaire de police, catégorie 1, 2ème grade, 3ème échelon, est nommé Analyste en sécurité au Secrétariat permanent du Centre national pour la coordination du mécanisme d’alerte précoce et de réponse (SP/CN-CMAPR) ;
-Monsieur Adama SANON, Mle 97 464 D, Médecin, catégorie PA, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Analyste en santé au Secrétariat permanent du Centre national pour la coordination du mécanisme d’alerte précoce et de réponse ;
-Monsieur Aboudramane TRAORE, Mle 240 027 N, Inspecteur de l’environnement, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Analyste en environnement au Secrétariat permanent du Centre national pour la coordination du mécanisme d’alerte précoce et de réponse ;
-Monsieur Dieudonné KAM, Mle 212 238 K, Conseiller en Droits humains, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Analyste en gouvernance, démocratie et Droits de l’Homme ;
-Monsieur Abdou Nouridine SANFO, Mle 278 200 H, Inspecteur de l’environnement, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Assistant, spécialiste en planification, suivi-évaluation au Secrétariat exécutif du Fonds vert pour le climat au Burkina Faso (SE-FVC/BF) ;
-Monsieur Cheick Omar TRAORE, Mle 345 519 W, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1, 3ème échelon, est nommé Assistant spécialiste en atténuation aux changements climatiques au Secrétariat exécutif du Fonds vert pour le climat au Burkina Faso.

B.AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME
-Monsieur Liradan Philippe ADA, Journaliste, est nommé Chargé de mission ;
-Monsieur Bakary KONE, Mle 117 403 C, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe,8ème échelon, est nommé Chargé de mission ;
-Madame Yelli Marguerite DOANNIO/SOU, Mle 104 103 R, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication,1ère classe, 10ème échelon, est nommée Chargée de mission, en remplacement de Monsieur Yakouba BONKOUNGOU.

C.AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE LA SECURITE
-Monsieur Jean-Marie OUEDRAOGO, Mle 22 51 540 P, Inspecteur de police municipale, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur du suivi et de la promotion des polices municipales ;
–    Monsieur Justin Omer BALIMA, Mle 59 709 N, Administrateur civil,1ère classe, 12ème échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire « Etat civil », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de la modernisation de l’état civil ;
-Monsieur Hikoti GNOUMOU, Mle 130 465 B, Magistrat, catégorie P5, grade terminal, 3ème échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire « Sécurité intérieure », cumulativement avec ses fonctions de Conseiller technique ;
-Monsieur Gommêtekba Toussaint DIPAMA, Mle 216 137 T, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire « Pilotage et soutien des services », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général des études et des statistiques sectorielles ;
-Monsieur Issoufou KONGO, Mle 59 761 M, Administrateur civil, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire « Décentralisation », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général des collectivités territoriales ;
-Monsieur Jean-Pierre VOGNA, Mle 98 021 K, Administrateur civil,1ère classe, 8ème échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire 011 « Administration du territoire », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de l’administration du territoire ;
-Monsieur Lazare YAGO, Officier, Colonel-Major, est nommé Responsable du Programme budgétaire « Protection civile », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de la protection civile.

D.AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR
-Monsieur Brahima OUEDRAOGO, Mle 104 654 C, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Secrétaire permanent du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (SP-MAEP) ;
-Madame Sidpayeté Eléonore OUEDRAOGO/YERBANGA, Mle 202 698 W, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Attachée de presse à la Mission permanente du Burkina Faso auprès de l’Office des Nations unies à Genève (Suisse) ;
-Monsieur Oumarou KABORE, Mle 54 608 J, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur du développement institutionnel et de l’innovation.

E.AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE
-Monsieur B. Saidou DIALLO, Mle 228 312 W, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Conseiller technique du ministre délégué chargé du Budget ;
-Monsieur Hodou BONKOUNGOU, Mle 345 086 K, Contrôleur des services financiers, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Comptable principal des matières de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM) ;
-Monsieur Yacouba ZONGO, Mle 210 814 L, Contrôleur du trésor, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Comptable principal des matières de l’Université virtuelle du Burkina Faso ;
-Madame Djeneba Marthe OUATTARA, Mle 294 315 K, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Comptable principal des matières de l’Université Joseph KI-ZERBO.

F.AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES
-Madame Françoise NAON/ZOUNGRANA, Mle 33 770 U, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 11ème échelon, est nommée Chargée de mission ;
-Monsieur Patarbtalé Joseph NIKIEMA, Mle 36 431 D, Ingénieur du génie rural, 2ème classe, 11ème échelon, est nommé Directeur général de BAGREPOLE_SEM ;
-Monsieur Ouémihié Clément ATTIOU, Mle 264 396 R, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur général du Conseil burkinabè de l’anacarde (CBA) ;
-Monsieur Guiadoma Ludovic Prosper Arsène YIGO, Mle 254 842 U, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur général de la promotion de l’économie rurale ;
-Monsieur Oula Damien OUATTARA, Mle 254 841 M, Ingénieur du développement rural, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur général du Fonds Dumu Ka Fa (FDKF) ;
-Monsieur Kiswendsida Emmanuel COMPAORE, Mle 57 214 A, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur de l’administration et des finances du Bureau national des sols du Burkina (BUNASOL) ;
-Monsieur Issa TRAORE, Mle 59 912 G, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur de l’administration et des finances du Centre de promotion de l’aviculture villageoise (CPAVI) ;
-Monsieur Raymond ZEMBA, Mle 104 744 A, Ingénieur d’agriculture,1ère classe, 7ème échelon, est nommé Chargé d’études ;
-Monsieur Bassirou MANDE, Mle 206 996 H, Ingénieur d’élevage,1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques de l’Est ;
-Monsieur Germain Aimé TRAORE, Mle 293 588 C, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Centre-Est ;
-Monsieur Ragnimsom Serge Igor BIRBA, Mle 232 045 S, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Centre-Nord ;
-Monsieur Abidiasse YE, Mle 245 050 V, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Sahel ;
-Monsieur Honoré ONADJA, Mle 263 281 U, Ingénieur d’agriculture,1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Boulgou ;
-Monsieur Joseph DIENDERE, Mle 214 378 K, Ingénieur d’agriculture,1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Boulkiemdé ;
-Madame Aïcha SANA, Mle 207 006 X, Conseiller d’élevage, 1ère classe, 6ème échelon, est nommée Directrice provinciale de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Kadiogo ;
-Monsieur Hamadoun TAMBOURA, Mle 209 892 X, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques de la Kossi ;
-Monsieur Rodrigue LOBOUE, Mle 287 452 J, Ingénieur d’agriculture,1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Kourweogo ;
-Madame Aïcha SANOU/ZIDWEMBA, Mle 312 413 B, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Directrice provinciale de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Nahouri ;
-Madame Lucienne KIMA/WAONGO, Mle 312 408 L, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Directrice provinciale de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques de l’Oubritenga ;
-Monsieur Daouda KIEMDE, Mle 97 541 G, Ingénieur d’élevage,1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Sanmatenga ;
-Monsieur Oumar OUEDRAOGO, Mle 102 773 W, Conseiller d’élevage, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Yatenga.

G.AU TITRE DU MINISTERE DE LA TRANSITION DIGITALE, DES POSTES ET DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES
-Monsieur Abdoulaye TRAORE, Mle 104 857 M, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur financier et comptable de l’Agence nationale de promotion des technologies de l’information et de la communication (ANPTIC).

H.AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE ET DE L’HYGIENE PUBLIQUE
-Monsieur Désiré NEZIEN, Mle 91 137 U, Pharmacien biologiste, catégorie U 01, échelle 2, 8ème échelon, est nommé Directeur général du Centre national de transfusion sanguine (CNTS).

I.AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL, DU COMMERCE, DE L’ARTISANAT ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES
-Monsieur Boubié Séraphin BADOLO, Mle 111 308 W, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Chargé de mission ;
-Monsieur Soumayila BARA, Mle 212 298 A, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur général de l’Agence pour la promotion des exportations du Burkina   (APEX-BURKINA) ;
-Monsieur Ouattara Djakaridja HEMA, Mle 95 856 Z, Economiste/planificateur, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur général de la Nouvelle société sucrière de la Comoé (SN-SOSUCO).

J.AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT
-Monsieur Ollo PALENFO, Officier, est nommé Chargé de mission.

K.AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION
-Monsieur Aimé Sévérin KIMA, Mle 57 454 L, Chargé de recherche, catégorie P3, grade initial, 1er échelon, est nommé Directeur général de l’Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et des innovations (ANVAR) ;
-Monsieur Sylvain ILBOUDO, Mle 249 890 P, Maître de recherche, catégorie P2, grade initial, 2ème échelon, est nommé Directeur de la prospective en matière de recherche scientifique et de l’innovation.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION
Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :
-de l’Agence de promotion de l’entrepreneuriat communautaire (APEC) au titre de la Présidence du Faso ;
-de l’Institut d’éducation et de formation professionnelle (INEFPRO) au titre du ministère de la Solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille ;
-de la Filature du Sahel (FILSAH-SA) au titre du ministère du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises ;
-de l’Office national de la sécurité routière (ONASER) au titre du ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière.
Le Conseil a également procédé à la nomination du Président du Conseil d’administration de l’Institut d’éducation et de formation professionnelle (INEFPRO).

A.PRESIDENCE DU FASO

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Ollé Arnaud KAM, Mle 256 193 C, Conseiller en études et analyses, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques au Conseil d’administration de l’Agence pour la promotion de l’entrepreneuriat communautaire (APEC) pour un premier mandat de trois (03) ans.

B.MINISTERE DE LA SOLIDARITE, DE L’ACTION HUMANITAIRE, DE LA RECONCILIATION NATIONALE, DU GENRE ET DE LA FAMILLE
Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Institut d’éducation et de formation professionnelle (INEFPRO) pour un premier mandat de trois (03) ans.
ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT
Au titre du ministère de la Solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille :
-Monsieur Karim ZINA, Mle 51 706 J, Administrateur des affaires sociales ;
-Monsieur Abdoul Karim TIENDREBEOGO, Mle 47 774 V, Inspecteur d’éducation spécialisée.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ASSOCIATION DES PARENTS D’ELEVES
-Monsieur Clément SOME, Secrétaire à l’organisation du bureau de l’association des parents d’élèves.
Le second décret nomme Monsieur Karim ZINA, Mle 51 706 J, Administrateur des affaires sociales, Président du Conseil d’administration de l’Institut d’éducation et de formation professionnelle (INEFPRO) pour un premier mandat de trois (03) ans.

C.MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL, DU COMMERCE, DE L’ARTISANAT ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES
Le Conseil a adopté un décret portant renouvellement du mandat de Monsieur Tidiane KABORE, Mle 58 770 S, Inspecteur des impôts, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective au Conseil d’administration de la Filature du Sahel (FILSAH-SA) pour une dernière période de trois (03) ans.

D.MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Mamoudou SAWADOGO, Mle 53 686 A, Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Santé et de l’hygiène publique au Conseil d’administration de l’Office national de la sécurité routière (ONASER) pour un premier mandat de trois (03) ans. ⤵️⤵️⤵️

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