jeudi, août 21, 2025

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Compte rendu du conseil des ministres : un nouveau guide de maturation des projets adopté

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(Ouagadougou, 24 janvier 2024). L’hebdomadaire Conseil des ministres s’est tenu, ce mercredi, sous la présidence du Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Il a examiné et adopté plusieurs dossiers inscrits à son ordre du jour et pris des décisions importantes pour la marche de la Transition, selon le ministre Porte-parole du Gouvernement, Jean Emmanuel OUEDRAOGO.

Au titre du ministère de l’Economie, des Finances et de la Prospective, le Conseil a examiné un dossier portant guide de maturation des projets. Selon le ministre en charge des finances Aboubakar NACANABO, le guide en vigueur date de 2018 et une étude a montré qu’il présente quelques limites et ne répond pas aux priorités du moment. La nouvelle version prend donc en compte les limites et y apporte des améliorations.

L’innovation majeure est l’examen en Conseil des ministres de la fiche projet dès son élaboration dans l’optique de donner des orientations par rapport aux priorités du moment. « Il est important de noter que les projets et programmes sont réalisés en lien avec le Plan d’actions pour la stabilisation et le développement qui constitue le référentiel en matière de développement », a expliqué le ministre NACANABO.

Le second dossier concerne l’opération de contrôle de services faits, de présences et des éléments de rémunération des agents de l’Etat particulièrement ceux de l’Agence nationale des soins de santé primaire. Il en ressort que plus de 500 agents sont en situation irrégulière ou perçoivent des rémunérations fictives ou encore font l’objet de double mandatement.

« Le Conseil a donné des orientations claires pour que toutes les irrégularités relevées soient corrigées et que toutes les personnes qui ont été impliquées de façon directe ou indirecte dans ces irrégularités puissent être sanctionnées », a conclu le ministre de l’Economie, des Finances et de la Prospective.

Direction de la communication et de la Présidence du Faso

CAN 2023: l’Angola et le Burkina Faso filent en huitièmes de finale

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Les Palancas Negras d’Angola et les Étalons du Burkina Faso se sont qualifiés pour les huitièmes de finale de la 34ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations ( CAN) de football après un match de la troisième journée du groupe D de ce tournoi disputé mardi soir au stade Charles Konan Banny de Yamoussoukro et sanctionné par une victoire ( 2-0) des angolais. 

Les angolais sont ainsi les leaders du groupe D avec six points devant le Burkina Faso ( 2ème) avec quatre points, la Mauritanie ( 3ème) avec trois points et l’Algérie ( 4ème) avec deux points. 

Au stade de Bouaké, la Mauritanie qui était opposée à l’Algérie dans le cadre de la 3ème journée de ce groupe D, a remporté cette rencontre sur le score de ( 1-0) éliminant ainsi les Fennecs de la compétition.

Les Mourabitounes de la Mauritanie ont de fortes chances d’être qualifiés pour le second tour du tournoi en tant que meilleur troisième. 

La Côte d’Ivoire abrite la 34ème édition de la CAN qui s’achèvera le 11 février prochain. 

Source: news.abidjan.net

L’Afrique veut rassurer les investisseurs

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CRISE. Alors que la spirale de la dette menace une partie de l’Afrique, plusieurs initiatives voient le jour pour remobiliser les investisseurs, notamment privés.

Des bonnes nouvelles économiques ou plutôt des éclaircies pour l’Afrique au milieu de gros nuages sombres. Même si de nombreux pays africains restent accablés par la dette, certains gouvernements vont pouvoir un peu respirer en 2024. Des pays comme le Ghana, le Nigeria ou encore le Kenya vont prochainement recevoir l’appui des institutions économiques multilatérales comme le FMI et la Banque mondiale. Le Ghana, qui était devenu juste après la pandémie de Covid-19 le deuxième pays en défaut de paiement après la Zambie, a conclu un accord avec ses créanciers pour réorganiser 5,4 milliards de dollars de prêts, débloquant ainsi le prochain paiement d’un plan de sauvetage de 3 milliards de dollars du Fonds monétaire international négocié depuis deux ans.

Le Nigeria pourrait également bénéficier d’un appui financier plus que bienvenu. Le pays a annoncé par la voix de son ministre des Finances être en pourparlers pour obtenir jusqu’à 1,5 milliard de dollars d’aide budgétaire de la part de la Banque mondiale. L’heure est à l’urgence car malgré les réformes économiques initiées par le président nigérian Bola Ahmed Tinubu, en poste depuis mai, la première économie d’Afrique est étranglée par une inflation record, la dévaluation du naira et un climat des affaires qui ne rassure pas les investisseurs.

Des défis à venir

Plus à l’est du continent, au Kenya, le gouvernement vient d’obtenir un plan d’aide de 685 millions de dollars auprès du FMI et a levé un prêt de 210 millions de dollars auprès de la Trade & Development Bank, une institution financière de commerce et de développement opérant en Afrique orientale et australe. Des montants qui devraient permettre à Nairobi de rembourser une euro-obligation de 2 milliards de dollars arrivant à échéance dans quelques mois. La revue The Economist Intelligence Unit souligne dans son dernier rapport du 18 janvier « l’engagement du gouvernement kenyan à sauvegarder la réputation financière du pays en évitant un défaut de paiement sur cette dette importante ». Pour les experts de l’EIU, « le respect du remboursement des euro-obligations atténuera probablement certains des défis budgétaires du Kenya. Après le paiement de 2024, les prochaines obligations majeures du Kenya en euro-obligations, d’un montant de 1,9 milliard de dollars, ne seront pas exigibles avant 2027-2028, offrant un certain répit face aux pressions immédiates de la dette extérieure ». Dans cette parenthèse de nouvelles optimistes, le rapport positionne l’Afrique, en particulier l’Afrique de l’Est, comme l’une des régions à la croissance la plus rapide au monde en 2024. Cette croissance devrait être principalement tirée par le secteur des services, notamment l’industrie du voyage et du tourisme, et les transports, la logistique, la finance ou encore les télécommunications. Le Kenya, ainsi que d’autres pays d’Afrique de l’Est comme l’Éthiopie, l’Ouganda, le Rwanda, la Tanzanie et la RDC, devraient être à l’avant-garde de cette expansion économique dans cette région.

Plus intéressant, voire plus challengeant encore dans le contexte mondial actuel, alors que les perspectives de croissance de l’Afrique subsaharienne pour l’année qui vient sont modestes, la Côte d’Ivoire, l’une des économies les plus dynamiques d’Afrique de l’Ouest, a annoncé qu’elle deviendrait le premier pays de la région à vendre une euro-obligation en près de deux ans. Faut-il pour autant y voir un regain d’appétit du marché pour les investissements régionaux ? Rien n’est moins sûr, alors que la Zambie bataille toujours pour faire aboutir son projet de restructuration de 3 milliards de dollars en euro-obligations.

Faire avec la « prudence » des investisseurs

Le défi d’attirer à nouveau les investisseurs, notamment privés, reste entier pour le continent africain. Des réponses sont venues du Forum économique mondial, qui se tenait la semaine dernière à Davos, en Suisse. Plusieurs thèmes étaient au cœur des échanges : le libre-échange, l’investissement, l’innovation ou la transition énergétique. Mais l’urgence portait sur la question de la manière dont l’Afrique peut attirer et retenir les investissements vitaux, dont elle a cruellement besoin pour dynamiser sa croissance. La question est d’une actualité brûlante après une période de chocs économiques successifs qui ont renforcé le besoin d’autonomie du continent.

Au-delà des inquiétudes liées aux différents conflits au Sahel, au Soudan ou les tensions en Éthiopie, les dirigeants africains réunis à Davos ont clairement affiché leur souhait de ne pas s’étendre sur les problèmes du continent. C’est de business, de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), le grand marché intérieur, dont ils voulaient parler, convaincus que le continent peut rebondir durablement, et ce malgré les problèmes sociaux, politiques et environnementaux. Pour le président ghanéen, Nana Akufo-Addo, « un des principaux défis pour atteindre les objectifs de développement en Afrique reste la capacité de mobiliser les ressources financières, étant donné que la plupart des économies africaines ont déjà des capacités fiscales limitées, le secteur privé jouera un rôle important », a-t-il insisté à Davos, au moment du lancement de l’initiative « timbuktoo », mis en place par le Programme de développement des Nations unies (Pnud) et dont Google est partenaire. L’objectif est d’investir 1 milliard d’euros de capitaux publics et privés en dix ans dans de jeunes pousses innovantes à travers huit pôles panafricains, parmi lesquels Dakar, Nairobi, ou Lagos. « Les jeunes pousses africaines manquent de capital pour être compétitives sur la scène mondiale », a déploré le président rwandais, Paul Kagame, qui a annoncé une contribution immédiate de 3 millions de dollars dans ce fonds qui sera hébergé à Kigali. En effet, d’après l’ONU, la plupart des capitaux injectés dans les start-up africaines proviennent de l’étranger, tandis que 83 % vont à des entreprises de quatre pays seulement : l’Égypte, le Kenya, le Nigeria et l’Afrique du Sud. L’idée avec timbuktoo est de mettre sur pied un modèle de financement du développement basé sur le partage des risques, parce que le véritable nœud du problème réside dans la mauvaise perception du risque africain. Pour les investisseurs, leur « prudence » se justifie par les problèmes de gouvernance et de corruption qui pénalisent de nombreux pays africains, la dépendance des économies aux matières premières, le manque de statistiques fiables, ou encore le ­retour sur investissements.

Source: www.lepoint.fr

CAN 2024: soirée cauchemardesque pour la Côte d’Ivoire qui sombre face à la Guinée équatoriale

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Dans un match qu’elle semblait pourtant avoir en main, la Côte d’Ivoire a complètement craqué en s’inclinant 4-0 face la Guinée équatoriale qui a réussi le match parfait et prend la première place du groupe A. Avec trois points, les Eléphants devront désormais attendre le résultat des autres groupes pour savoir s’ils sont qualifiés.

Jean-Louis Gasset avait prévenu après la défaite face au Nigeria, « il faut vite oublier ce match et se concentrer sur le prochain ». Malheureusement pour lui, le scénario de cette rencontre aura été pour lui encore pire que la précédente. Déçu par la performance de ses attaquants, le sélectionneur des Ivoiriens a décidé de revoir sa copie pour ce match en donnant sa chance à Nicolas Pépé à la pointe de l’attaque et à Oumar Diakite sur le côté droit.

En début de rencontre, le choix du technicien français s’est avéré payant dans le jeu, ses joueurs démarrant ce match avec beaucoup plus de mordant, de combativité et de justesse technique qu’ils n’avaient terminé le précédent. Dès lors, dans un stade Alassane Ouattara chauffé à blanc et acquis à la cause des Eléphants, difficile pour la Guinée équatoriale d’exister face à la puissance physique des Ivoiriens.  

Le hold-up du Nzalang

Et pourtant, sur la seule incursion du Nzalang nacional de toute la première période, Emilio Nsue, déjà auteur d’un triplé lors du match précédent face à la Guinée-Bissau, a réussi à mettre le ballon au fond des filets de Yahya Fofana à la réception d’un centre venu de la droite (42e). Coup de tonnerre à Ebimpé, alors que les Ivoiriens semblaient largement dominer leur sujet.  

Avec des attaquants nettement plus inspirés que contre le Nigeria et un Oumar Diakité intenable sur son côté droit, les Ivoiriens ont rapidement réagi. Ils ont même cru égaliser à la 45e minute de jeu sur un but de Sangaré annulé par l’arbitre pour une position de hors-jeu.  

Difficile de faire pire scénario pour des Éléphants dont le fond de jeu s’était déjà progressivement délité après l’ouverture du score des Nigérians. Cette fois-ci, Seko Fofana et ses coéquipiers ont réussi à rester dans le match en continuant à mettre la pression sur le but équato-guinéen sans pour autant réussir à trouver la faille malgré certaines occasions quasi immanquables comme cette frappe de Kouame propulsée sur le gardien du Nzalang alors qu’il était seul devant le but. À la 66e minute de jeu, Jean-Philippe Krasso, tout juste entré sur le terrain, pensait pourtant avoir délivré tout le stade en égalisant d’une frappe enroulée du pied gauche, mais une seconde fois l’arbitre a invalidé le but pour une position de hors-jeu.

La soirée vire au cauchemar

Mais à peine six minutes plus tard, le match a viré au cauchemar pour les hommes de Gasset. Alors que la Côte d’Ivoire espérait encore revenir au score, Pablo Ganet a climatisé tout le stade en envoyant un somptueux coup-franc en plein dans la lucarne du pied droit. À peine deux minutes plus tard, des Éléphants complètement sonnés ont perdu le ballon après l’engagement et laissé les Équato-guinéens filer seuls au but et permettre à Emilio Nsué d’encore alourdir la marque et d’inscrire son cinquième but de la compétition. Jannick Buyla Sam finira par clore le score d’un quatrième but face à une défense ivoirienne complètement à la dérive 

Avec cette victoire de prestige, le Nzalang nationale prend la première place du groupe A, tandis que l’avenir s’assombrit pour les Ivoiriens. Avec trois points, ils ont encore une petite chance de se qualifier en faisant partie des meilleurs troisièmes. Mais quand bien même, les Eléphants auront-ils les ressources nécessaires pour se relever d’une telle claque ?

Le Nigeria s’impose face à la Guinée-Bissau

Dans l’autre match du groupe A, qui se jouait au stade Félix Houphoüet-Boigny d’Abidjan, le Nigeria a réussi à prendre le meilleur sur la Guinée-Bissau (1-0). Les Super Eagles ont ouvert le score dès la 36e minute de jeu grâce à un but contre son camp du Bissau-Guinéen Opa Sanganté mis sous pression par Victor Osimhen.

Une nouvelle fois, les Nigérians se sont imposés par la plus petite des marges, mais ils ont fait le travail pour sécuriser leur qualification. Avec sept points, soit autant que la Guinée équatoriale, mais avec une différence de but moindre, ils terminent deuxièmes de ce groupe A et verront les huitièmes de finale.

Source:

BURKINA FASO-MAURITANIE – BLATI TOURÉ (HOMME DU MATCH) : « ON A CRU JUSQU’AU BOUT »

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En conférence de presse d’après-match suite à la victoire poussive du Burkina Faso contre la Mauritanie (1-0), le milieu de terrain des Etalons, Blati Touré a savouré ce succès et mis en avant les valeurs de solidarité du groupe burkinabé dont la chair n’est souvent pas vendue chère.

Votre réaction après cette victoire contre la Mauritanie

« Dans un premier temps, je suis très content pour toute l’équipe pas seulement parce que je suis « Homme du match ». Pour moi ça change pas grand-chose parce que c’est un travail d’équipe et je suis très content. Ça n’a pas été facile mais on a cru jusqu’au bout et on est ravis. »

Avez-vous été surpris par le niveau de la Mauritanie ?

« Bien évidemment. Ça fait maintenant plusieurs fois qu’on joue contre cette équipe. C’est une très bonne équipe qui était bien organisée et ça n’a pas été facile. C’est notre détermination qui a fini par donner ce résultat. »

Pour toi qui est né à Bouaké, est-ce que tu peux nous décrire le sentiment que tu a ressenti en jouant ici?

« [Sourire] Cette question revient chaque fois. J’aime énormément les gens de Bouaké et ça fait grand plaisir. On a une forte communauté ici qui s’est mobilisé derrière nous et nous ont poussé jusqu’au bout. »

La solidarité a été l’un des points forts lors du stage et c’est ce qui a fait la différence aujourd’hui. Qu’est-ce que cela représente pour vous en tant qu’homme du match ?

« Comme je l’ai dit tout au début, je mets ce trophée à la disposition de toute l’équipe. Généralement, les gens ne parlent pas de nous comme des favoris mais on a toujours cette envie de jouer ensemble comme vous l’avez dit. On a fait une bonne prépa, on est toujours soudé et c’est c qui a défini le match de ce soir. »

Source: www.africatopsports.com

CAN 2024 : les Éléphants résistent à la pression de leur match d’ouverture

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Avec une ouverture du score après quatre minutes de jeu, les Éléphants de Côte d’Ivoire se sont rassurés dans ce match d’ouverture de la CAN 2024, avec une victoire 2-0 face à la Guinée-Bissau.

La Côte d’Ivoire, pays-hôte sous pression dans cette première rencontre de la compétition, s’est idéalement lancée dans cette CAN 2024 2 à 0 contre la Guinée-Bissau en match d’ouverture de la Coupe d’Afrique des nations, samedi soir à Abidjan.

L’objectif était de ne pas rater leur entrée dans la compétition, de surcroît à domicile, et les Éléphants du sélectionneur français Jean-Louis Gasset ont ainsi rassuré leurs supporters, qui n’ont dû attendre que quatre minutes avant de fêter l’ouverture du score.

Seko Fofana soulage rapidement les Ivoiriens

La première explosion de joie dans le stade d’Ebimpé est venue d’un exploit de Seko Fofana, qui a marqué le premier but de la compétition d’une belle frappe enroulée après avoir résisté au marquage de deux joueurs adverses.

Un départ tonitruant pour les Ivoiriens, tout d’orange vêtus, face à un adversaire qui n’avait encore jamais gagné le moindre match de Coupe d’Afrique.

Fofana, qui évolue dans le club saoudien d’Al-Nassr aux côtés de Cristiano Ronaldo, a bien failli réussir le doublé à la 35e minute, mais sa frappe à l’entrée de la surface a été détournée du bout des gants sur la barre transversale par le gardien Ouparine Djoco.

Alors que la rencontre avait baissé de rythme, avec une domination assez stérile des Ivoiriens, Jean-Philippe Krasso a soulagé les siens en doublant la marque avec un joli exploit personnel au cœur de la surface adverse, à la 56e minute. À la réception d’un centre de Jonathan Bamba, l’attaquant de l’Étoile Rouge de Belgrade s’est joué de deux adversaires sur deux contrôles aériens avant de marquer d’une reprise croisée en pivot du gauche.

Une victoire loin d’être parfaite

Un premier succès dans la souffrance, malgré ce que le tableau d’affichage laisse penser, mais qui va ôter pas mal de poids sur les épaules des Ivoiriens dans cette CAN 2024.

La Guinée-Bissau n’a pas démérité dans la rencontre, et a même à plusieurs reprises porté le danger devant le but de Yahia Fofana, notamment sur des actions de l’attaquant lyonnais Mama Baldé, qui est cependant sorti blessé à la 85e minute.

Les Éléphants vont devoir confirmer dans leur prochain match, où ils seront opposés au Nigeria jeudi prochain.

Source: www.jeuneafrique.com

Entrainement des Etalons du Burkina à la CAN 2023

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Les Étalons du Burkina se sont entraînés ce samedi 13 janvier 2024 à 14h au Centre d’Enseignement Technique de Bouaké.

Une séance dans une ambiance bon enfant, avant la cérémonie officielle d’ouverture de la CAN à Abidjan.

DCRP MSJE / FBF

Remaniement : le nouveau gouvernement nommé, la liste des ministres de Gabriel Attal dévoilée

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Rachida Dati, Bruno Le Maire, Éric Dupond-Moretti… Un premier volet du remaniement ministériel a été annoncé ce jeudi 11 janvier.

POLTIQUE – Le casting est enfin là, deux jours après la nomination du Premier ministre. Le gouvernement de Gabriel Attal, nommé à Matignon mardi 9 janvier, a été dévoilé ce jeudi 11 janvier peu avant 20h. Avant l’annonce officielle de la présidence, le maintien de quatre poids lourds du gouvernement a été confirmé à la presse.

Dès sa nomination mardi, Gabriel Attal s’était rendu à l’Élysée pour échanger avec le chef de l’État sur la composition du gouvernement. Deux jours de tractations et un dernier rendez-vous avec Emmanuel Macron ce 11 janvier à 15 heures ont permis d’aboutir à une première équipe, resserrée à 14 en attendant la liste des secrétaires d’État. Le Premier ministre sera aussi chargé de la planification écologique et énergétique.

Le nouveau gouvernement a rendez-vous pour son premier conseil des ministres ce vendredi 12 janvier à 11h00.

Voici la liste des ministres qui composent le gouvernement de Gabriel Attal  :

Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances, de la Souveraineté industrielle et numérique

Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur et des Outre-Mer

Catherine Vautrin, ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités

Amélie Oudéa-Castéra, ministre de l’Education, de la Jeunesse, des Sports et des JO

Rachida Dati, ministre de la Culture

Sébastien Le Cornu, ministre des Armées

Eric Dupond-Moretti, ministre de la Justice

Stéphane Séjourné, ministre des Affaires étrangères

Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire

Prisca Thevenot, chargée du Renouveau démocratique et porte-parole du gouvernement

Sylvie Retailleau, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche

Marie Lebec, ministre déléguée chargée des Relations avec le Parlement

Aurore Bergé, ministre déléguée chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, et de la Lutte contre les discriminations

Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique

Source: www.huffingtonpost.fr

« Le besoin de financer le commerce intra-africain est réel »

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INTERVIEW. Dans un contexte international difficile, l’Afrique veut accroître ses financements. Sergio Pimenta, vice-président pour l’Afrique de la SFI*, décrypte les solutions.

a Société financière internationale (SFI), branche de la Banque mondiale dédiée au développement du secteur privé, a nettement augmenté ses engagements sur le continent africain. Au cours de la dernière année fiscale, clôturée en juin 2023, la SFI a alloué 11,5 milliards de dollars à travers une centaine d’opérations dans 40 pays africains. Un montant historique. Pour la première fois, l’institution financière passe la barre des 10 milliards de dollars engagés pour développer le secteur privé en Afrique.

Dans un entretien accordé au Point Afrique, son vice-président, Sergio Pimenta, responsable des opérations sur l’Afrique à la tête d’une équipe de 850 personnes, dont 99 % répartis sur le continent, explique l’importance du financement du commerce international pour les PME africaines. Il détaille aussi les raisons et le fonctionnement de l’accord signé le 14 décembre entre la SFI et la Proparco. Un accord qui porte sur le partage de risques entre les deux institutions, pour financer le commerce international, doté d’une enveloppe de 200 millions de dollars. Pour Le Point Afrique, Sergio Pimenta revient sur les tenants et aboutissants de ces accords.

Le Point Afrique : Pouvez-vous nous expliquer le contexte de cet accord avec Proparco (la branche de l’Agence française de développement dédiée au secteur privé) qui vise à combler le déficit de financement du commerce en Afrique ?

Sergio Pimenta : Nous avons identifié l’importance du financement du commerce international en Afrique comme vecteur de développement. Traditionnellement, ce financement est géré par les banques commerciales classiques, mais les banques locales ont souvent du mal à s’intégrer au réseau international en raison de divers défis dont la mise en conformité avec les règles et les procédures internationales.

À partir des années 2000, nous avons commencé par aider les banques locales à faire du commerce international avec des banques internationales. Nous avons aussi observé, surtout depuis la pandémie du Covid, une accélération du commerce intra-africain. Même si les chiffres du commerce intra-africain représentent une part assez faible du commerce international, ils ont fortement augmenté ces dernières années. La Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), lancée en 2019 à Kigali, s’inscrit dans cette tendance.

Si vous voulez faire du commerce international, partout dans le monde, vous avez besoin de financements spécifiques, le plus souvent, ce sont des lettres de change ou de crédits. En Afrique, ces financements restent très chers et difficiles à obtenir notamment pour les petites et moyennes entreprises (PME). Seulement un quart des PME ont accès à ce financement.

L’an dernier, nous avons réalisé une étude avec l’Organisation mondiale du commerce sur neuf pays d’Afrique de l’Ouest pour mesurer les besoins de financement du commerce international. Elle a montré que si les entreprises étaient financées correctement, on pourrait avoir une augmentation des exportations et des importations de 26 milliards de dollars par an ainsi qu’un impact positif sur le PIB et l’emploi en Afrique de l’Ouest. Il existe un réel besoin de financer ce commerce intra-africain et international.

Pouvez-vous nous détailler ce partenariat avec Proparco et cet accord de partage de risques ?

La SFI a déjà déployé une initiative pour financer le commerce sur le continent africain à travers le Garantie Trade Finance Program (GTFP). Cependant, comme les besoins de financement du commerce sont très importants, en signant avec Proparco un partenariat sur le partage de risque, nous allons pouvoir faire plus dans le cadre de ce programme existant.

Lorsqu’une entreprise a besoin d’un financement d’un million d’euros pour faire une opération, normalement nous partageons le risque, souvent à hauteur de 50 %, avec la banque qui gère cette opération. Avec Proparco, nous divisons les risques entre nous, mais surtout nous allons pouvoir financer des opérations plus importantes et en plus grand nombre.

Concrètement, comment cela se passe, que garantissez-vous ?

Le financement du commerce international se fait principalement à travers des lettres de créances. Par exemple, une entreprise en Zambie veut exporter un bien au Sénégal. L’entreprise sénégalaise ne souhaitera payer qu’une fois le produit reçu. Cependant, l’entreprise zambienne, pour se prémunir, n’acceptera d’expédier le bien que si elle reçoit une lettre de crédit qui l’assure d’être payée. Ces lettres de créance facilitent les échanges entre entreprises africaines (ou étrangères) en fournissant des garanties de paiement lors d’exportations ou d’importations. Normalement, la banque de l’exportateur en Zambie prend contact avec la banque de l’importateur au Sénégal. Cependant, bien souvent, ces deux banques n’ont pas de relations entre elles. Elles sont alors obligées de passer par une banque intermédiaire, probablement à Londres pour la banque zambienne et à Paris pour la banque sénégalaise. Chaque banque qui intervient va prendre au passage une commission. Ces opérations sont plus lourdes, plus chères et surtout les risques qu’un des opérateurs se désiste sont plus grands.

Nous travaillons donc sur le financement d’un grand nombre de banques. Nous connaissons bien les banques en Zambie, au Sénégal et nous prenons le risque de financer l’échange entre une banque en Zambie et une banque au Sénégal.

L’accord de garantie avec Proparco porte sur une première enveloppe de 200 millions de dollars qui soutiendra principalement des opérations de commerce à court terme, typiquement sur une période de 3 à 6 mois. Cette enveloppe va permettre de réaliser un grand nombre d’opérations de petite taille. L’idée est de commencer sur deux pays – Madagascar et le Nigeria – et rapidement de l’étendre à d’autres. À terme, l’accord avec Proparco devrait passer à 500 millions de dollars. D’expérience, je peux vous dire que ces programmes de financement du commerce sont vite utilisés du fait de la forte demande des entreprises.

Les banques ont un rôle majeur dans vos actions ?

Un bon tiers de nos opérations en Afrique se nouent avec les banques, car ce sont elles qui ont accès aux PME. Ce n’est pas facile pour une institution multilatérale d’aller financer directement des PME. Avec les banques locales, nous avons des programmes pour financer des entreprises détenues par des femmes, d’autres pour financer des PME sur des questions d’environnement… Nous travaillons beaucoup sur le secteur agricole. Pour financer des fermiers au fin fond du Botswana, vous avez besoin de vous appuyer sur les banques locales.

Notre collaboration avec Proparco vise aussi à étendre notre réseau de banques partenaires pour offrir cette opportunité aux entreprises. Actuellement, nous travaillons avec près de 120 établissements bancaires sur le continent. Ces programmes de financement international impliquent des aspects techniques et réglementaires spécifiques, aussi nous finançons des formations pour les banques partenaires, indispensables pour que ces opérations fonctionnent efficacement et pour les aider à intégrer le système financier international.

Effectivement, Proparco et la SFI font partie de cette Alliance de l’entrepreneuriat en Afrique, lancée à Paris en 2021 à l’occasion du sommet France-Afrique. L’objectif est d’amener les institutions multilatérales qui historiquement financent des grandes entreprises à avoir une approche différente pour les PME et de favoriser l’entrepreneuriat, vecteur d’emploi notamment pour les jeunes. L’idée est de partager des connaissances, des idées et des initiatives telles que celle-ci pour soutenir les PME africaines.

Source: www.lepoint.fr

CAN 2023 : le calendrier complet

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La Coupe d’Afrique des Nations 2023 est l’événement le plus attendu sur le continent africain. A partir du 13 janvier 2024, elle va rassembler en Côte d’Ivoire les 24 meilleures équipes nationales d’Afrique pour un mois de compétition intense. Voici le calendrier complet de cette 34e édition, permettant aux fans de suivre leurs équipes préférées et de planifier leurs moments devant la télévision.

Repoussée de six mois pour des causes météorologiques, la CAN 2023 débutera le samedi 13 janvier 2024 pour s’achever le dimanche 11 février 2024. Un total de 52 matchs seront au programme, au rythme général de trois rencontres quotidiennes. Sans plus attendre, découvrez le calendrier du tournoi !

CAN 2023, Tirage au sort, Abidjan
© IconSport

Le calendrier de la CAN

Tous les matchs sont indiqués à l’heure GMT; pour la France, ajoutez 1h.

Le calendrier de la phase de groupes

Groupe A

  • Journée 1 :
    • 13 janvier, 20h : Côte d’Ivoire – Guinée-Bissau, Stade Olympique Alassane Ouattara
    • 14 janvier, 14h : Nigeria – Guinée équatoriale, Stade Olympique Alassane Ouattara
  • Journée 2 :
    • 18 janvier, 14h : Guinée équatoriale – Guinée-Bissau, Stade Olympique Alassane Ouattara
    • 18 janvier, 17h : Côte d’Ivoire – Nigeria, Stade Olympique Alassane Ouattara
  • Journée 3 :
    • 22 janvier, 17h : Guinée équatoriale – Côte d’Ivoire, Stade Olympique Alassane Ouattara
    • 22 janvier, 17h : Guinée-Bissau – Nigeria, Stade Felix Houphouet-Boigny

Groupe B

  • Journée 1 :
    • 14 janvier, 17h : Égypte – Mozambique, Stade Felix Houphouet-Boigny
    • 14 janvier, 20h : Ghana– Cap-Vert, Stade Felix Houphouet-Boigny
  • Journée 2 :
    • 18 janvier, 20h : Égypte – Ghana, Stade Felix Houphouet-Boigny
    • 19 janvier, 14h : Cap-Vert – Mozambique, Stade Felix Houphouet-Boigny
  • Journée 3 :
    • 22 janvier, 20h : Mozambique – Ghana, Stade Olympique Alassane Ouattara
    • 22 janvier, 20h : Cap-Vert – Égypte, Stade Felix Houphouet-Boigny

Groupe C

  • Journée 1 :
    • 15 janvier, 14h : Sénégal – Gambie, Stade Charles Konan Banny
    • 15 janvier, 17h : Cameroun – Guinée, Stade Charles Konan Banny
  • Journée 2 :
    • 19 janvier, 17h : Sénégal – Cameroun, Stade Charles Konan Banny
    • 19 janvier, 20h : Guinée – Gambie, Stade Charles Konan Banny
  • Journée 3 :
    • 23 janvier, 17h : Guinée-Sénégal, Stade Charles Konan Banny
    • 23 janvier, 17h : Gambie – Cameroun, Stade de la Paix

Groupe D

  • Journée 1 :
    • 15 janvier, 20h : Algérie – Angola, Stade de la Paix
    • 16 janvier, 14h : Burkina Faso – Mauritanie, Stade de la Paix
  • Journée 2 :
    • 20 janvier, 14h : Algérie – Burkina Faso, Stade de la Paix
    • 20 janvier, 17h : Mauritanie – Angola, Stade de la Paix
  • Journée 3 :
    • 23 janvier, 20h : Angola – Burkina Faso, Stade Charles Konan Banny
    • 23 janvier, 20h : Mauritanie –Algérie, Stade de la Paix

Groupe E

  • Journée 1 :
    • 16 janvier, 17h : Tunisie – Namibie, Stade Amadou Gon Coulibaly
    • 16 janvier, 20h : Mali – Afrique du Sud, Stade Amadou Gon Coulibaly
  • Journée 2 :
    • 20 janvier, 20h : Tunisie – Mali, Stade Amadou Gon Coulibaly
    • 21 janvier, 20h : Afrique du Sud – Namibie, Stade Amadou Gon Coulibaly
  • Journée 3 :
    • 24 janvier, 17h : Afrique du Sud –Tunisie, Stade Amadou Gon Coulibaly
    • 24 janvier, 17h : Namibie – Mali, Stade Laurent Pokou

Groupe F

  • Journée 1 :
    • 17 janvier, 17h : Maroc – Tanzanie, Stade Laurent Pokou
    • 17 janvier, 20h : RDC – Zambie, Stade Laurent Pokou
  • Journée 2 :
    • 21 janvier, 14h : Maroc – RDC, Stade Laurent Pokou
    • 21 janvier, 17h : Zambie – Tanzanie, Stade Laurent Pokou
  • Journée 3 :
    • 24 janvier, 20h : Tanzanie-RDC, Stade Amadou Gon Coulibaly
    • 24 janvier, 20h : Zambie – Maroc, Stade Laurent Pokou

Le calendrier de la phase à élimination directe

Huitièmes de finale

  • 27 janvier :
    • 17h : 1er groupe D contre 3è B/E ou F (Match 1), Stade de la Paix
    • 20h : 2è groupe A contre 2è groupe C (Match 2), Stade Felix Houphouet-Boigny
  • 28 janvier :
    • 17h : 1er groupe A contre 3è C/D ou E (Match 3), Stade Olympique Alassane Ouattara
    • 20h : 2e groupe B contre 2è groupe F (Match 4), Stade Laurent Pokou
  • 29 janvier :
    • 17h : 1er Groupe C contre 3è groupe A/B ou F (Match 5), Stade Charles Konan Banny
    • 20h : 1er groupe F contre 2è groupe E (Match 6), Stade Laurent Pokou
  • 30 janvier :
    • 17h : 1er groupe E contre 2è groupe D (Match 7), Stade Amadou Gon Coulibaly
    • 20h : 1er groupe B contre 3è groupe A/C ou D (Match 8), Stade Felix Houphouet-Boigny

Quarts de finale

  • Vendredi 2 février :
    • 17h, Vainqueurs match 4 contre match 3 (A), Stade Olympique Alassane Ouattara
    • 20h, Vainqueurs match 1 contre match 2 (B), Stade Felix Houphouet-Boigny
  • Samedi 3 février :
    • 17h, Vainqueurs match 5 contre match 6 (C), Stade Charles Konan Banny
    • 20h, Vainqueurs match 7 contre match 8 (D), Stade de la Paix

Demi-finales

  • Mercredi 7 février :
    • 17h, Vainqueurs A contre B, Stade Olympique Alassane Ouattara
    • 20h, Vainqueurs C contre D, Stade de la Paix

Match pour la 3ème place

  • Samedi 10 février, 20h, Stade Felix Houphouet-Boigny

Finale

  • Dimanche 11 février, 20h, Stade Olympique Alassane Ouattara

Source: www.afrik-foot.com