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Compte rendu du Conseil des ministres du jeudi 16 mai 2024

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Le Conseil des ministres s’est tenu à  Ouagadougou, le jeudi 16 mai 2024, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 14 H 46 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

Le Conseil a adopté un décret portant modalités d’opérationnalisation des entreprises communautaires.

L’entreprise communautaire est une entreprise financée par actionnariat populaire des Burkinabè de l’intérieur et de la diaspora dans les différents secteurs d’activités, notamment l’agriculture, l’élevage, l’agroalimentaire, les mines, le textile, la pisciculture et l’apiculture sur toute l’étendue du territoire.

Au Burkina Faso, l’Agence pour la promotion de l’entrepreneuriat communautaire (APEC) est l’acteur chargé de l’opérationnalisation des entreprises communautaires.

L’objectif de ce décret est de mettre à la disposition des acteurs de mise en œuvre de l’entrepreneuriat communautaire un cadre juridique permettant d’intervenir de manière sécurisée et favorable à la pérennisation des entreprises communautaires.

L’adoption de ce décret permet à l’Agence pour la promotion de l’entrepreneuriat communautaire d’accomplir efficacement ses missions.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté un rapport relatif au bilan partiel des travaux de l’indemnisation des travailleurs des ex-garderies populaires.

Le rapport fait le point du nombre de travailleurs entièrement ou partiellement indemnisés, du nombre de travailleurs dont les identités comportent des erreurs et du nombre de travailleurs qui n’ont pas répondu à l’appel.

Sur les 548 travailleurs concernés, 202 ont été indemnisés partiellement et 45 entièrement, pour un montant total de deux cent quarante millions quatre cent quatre-vingt-neuf mille cinq cent quatre-vingt-dix-neuf (240 489 599) F CFA et 14 travailleurs ont leur indemnisation en cours de paiement.

178 travailleurs qui se sont présentés lors des invitations de l’Agent judiciaire de l’Etat (AJE) ont connu des difficultés liées à certaines erreurs sur leurs documents d’identité. Ces erreurs ont été corrigées à travers les documents transmis à l’équipe chargée de l’indemnisation.

Un dernier groupe de travailleurs, au nombre de 109, est constitué de travailleurs qui n’ont pas pu répondre aux différentes invitations de l’AJE et des travailleurs qui se sont présentés sans les documents exigés. Des démarches sont en cours afin de prendre attache avec eux ou avec leurs ayants droit.

Au cours du processus d’indemnisation des travailleurs des ex-garderies populaires, des difficultés ont été rencontrées. Il s’agit notamment de la situation des personnes qui affirment avoir travaillé dans des ex-garderies populaires. Certaines d’entre elles ont présenté des documents qui corroborent leurs affirmations alors qu’elles ne figurent pas sur la liste des 548 travailleurs, adoptée par le Conseil des ministres en sa séance du 29 août 2023. Moins d’une vingtaine de ces cas a été portée à la connaissance de l’équipe chargée de l’indemnisation.

Le Conseil a instruit les ministres chargés du dossier de prendre les dispositions nécessaires pour la poursuite de l’indemnisation de tous les travailleurs des ex-garderies populaires.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

Le Conseil a adopté un rapport relatif à une demande d’agrément pour la nomination du Coordonnateur résident du Système des Nations Unies au Burkina Faso.

Le Conseil a marqué son accord pour la nomination de Madame Carol Bernadine Flore-SMERECZNIAK comme Coordonnatrice résidente du Système des Nations Unies au Burkina Faso. 

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

Le Conseil a adopté un décret portant autorisation de perception de recettes sur les prestations de service de certaines structures du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation.

Ce décret vise la relecture du décret n°2019-973/PRES/PM/MINEFID/MESRSI du 11 octobre 2019 portant autorisation de perception de recettes sur les prestations de service de certaines structures dudit ministère.

Cette relecture vise à rehausser le taux de perceptions de certaines natures de recettes émanant de 05 structures dudit ministère. Il s’agit de :

  •  l’Agence nationale de la valorisation des résultats de la recherche (ANVAR) ;
  • la direction en charge des établissements privés de recherche et d’innovation ;
  • la direction en charge des ressources humaines ;
  • la direction en charge de l’information, de l’orientation scolaire et professionnelle et des bourses.

L’adoption de ce décret permet la prise en compte de 12 nouvelles recettes issues des prestations de ces structures. Elle permettra également audit ministère d’augmenter sa part contributive au budget de l’Etat.

I.5. AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL, DU COMMERCE, DE L’ARTISANAT ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES

Le Conseil a adopté un rapport relatif au bilan de la campagne cotonnière 2023/2024 et les prévisions de la prochaine campagne 2024/2025.

La production nationale de coton graine de la campagne cotonnière 2023/2024, y compris le coton conventionnel et le coton biologique, s’établit à 383 144 tonnes contre 405 739 tonnes pour la campagne précédente, soit une baisse d’environ 6%.

Au titre des prévisions de la prochaine campagne cotonnière 2024/2025, pour le coton graine conventionnel, les objectifs d’emblavure sont estimés à 700 000 hectares de superficies, avec une production attendue de 595 000 tonnes de coton graine.

Pour le coton biologique, les objectifs d’emblavure sont évalués à 6 500 hectares, avec une production prévisionnelle de 3 250 tonnes de coton graine biologique.

Le Conseil a autorisé une subvention de 10 979 000 000 F CFA pour faciliter l’accès aux intrants en vue de l’atteinte des objectifs fixés et a instruit les ministres chargés du dossier de prendre les dispositions idoines pour le bon déroulement de la campagne cotonnière 2024/2025.

I.6. AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT

Le Conseil a adopté un décret portant approbation des statuts particuliers modifiés de l’Agence des travaux d’infrastructures du Burkina Faso (AGETIB).

Ce décret vise la relecture du décret n°2010-666/PRES/PM/MID/MCPEA/MEF du 19 octobre 2010 portant approbation des statuts de l’Agence des travaux d’infrastructures du Burkina Faso.

Comme innovations, le champ d’action de l’agence a été élargi aux autres types d’infrastructures de transport (plateformes logistiques, péages modernes, chemins de fer, aéroports, etc.) avec la possibilité de pourvoir directement au poste du Directeur général par nomination en Conseil des ministres en plus de l’option de recrutement par appel à candidature. Son Conseil d’administration a été également ouvert aux représentants des collectivités territoriales en qualité d’observateurs.

L’adoption de ce décret permet de doter l’Agence des travaux d’infrastructures du Burkina Faso de textes règlementaires en vue d’accomplir efficacement ses missions, conformément aux dispositions de la loi n°025/99/AN du 16 novembre 1999 portant règlementation générale des sociétés à capitaux publics.

I.7. AU TITRE DU MINISTERE L’URBANISME, DES AFFAIRES FONCIERES ET DE L’HABITAT

Le Conseil a adopté un décret portant adoption du Référentiel de programmation urbaine au Burkina Faso.

Ce décret vise à adopter un référentiel applicable aux équipements urbains, aménagements urbains, lignes électriques et lignes de chemin de fer, dans une dynamique continue de réflexion sur le processus de planification urbaine, d’aménagement urbain et de gestion durable de nos villes.

Les innovations majeures sont entre autres, les précisions sur les établissements techniques et professionnels, la définition de la programmation des équipements d’assainissement (les stations de traitement des boues de vidange), et des équipements et installations de communication électronique et des postes (les centres de données ou Datacenter).

En outre, le décret fixe dans les aménagements à usage d’habitation, la superficie des espaces réservés pour les équipements urbains, la distance à parcourir pour accéder aux équipements, la population à desservir par chaque type d’équipement et l’échelle de programmation.

L’adoption de ce décret permet de doter notre pays d’un Référentiel de programmation urbaine en vue de la rationalisation de l’exploitation de l’espace urbain pour une gestion efficiente et cohérente.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du travail et de la sécurité sociale a fait au Conseil une communication relative à la participation du Burkina Faso à la 112ème session de la Conférence internationale du travail, prévue du 03 au 14 juin 2024 à Genève en Suisse.

La Conférence internationale du travail est l’instance décisionnelle la plus élevée de l’Organisation internationale du travail (OIT). C’est une rencontre statutaire qui réunit chaque année, les délégations tripartites (organisations syndicales, organisations professionnelles d’employeurs et l’Etat) des 187 Etats membres.

A cette conférence, les participants vont entre autres examiner les informations et les rapports soumis par les Gouvernements des Etats membres et l’effet donné aux conventions et recommandations. Des discussions seront également menées sur l’objectif stratégique des principes et droits fondamentaux au travail, sur le travail décent et l’économie du soin ainsi que l’abrogation de quatre conventions internationales du travail.

II.2. Le ministre de l’Economie, des finances et de la prospective a fait au Conseil le bilan de la mise en œuvre en 2023 et la situation d’exécution au premier trimestre de l’année 2024 du Fonds de soutien patriotique (FSP).

Au 31 décembre 2023, les ressources encaissées au profit du fonds s’élèvent à quatre-vingt-dix-neuf milliards trente-neuf millions trente-cinq mille cinq cents (99 039 035 500) F CFA, sur une prévision de quatre-vingt milliards (80 000 000 000) F CFA.

Sur une affectation globale de quatre-vingt-quatre milliards sept cent deux millions deux cent vingt-un mille quatre cent cinquante(84 702 221 450) F CFA ordonnée par le Conseil d’orientation du Fonds de soutien patriotique, la situation d’exécution des dépenses au 31 décembre 2023 est de soixante-seize milliards cent quatre-vingt-sept millions neuf cent quatre-vingt-seize mille cent vingt-neuf (76 187 996 129) F CFA, soit un taux d’exécution global des dépenses de 89,95%.

Les ressources ainsi mobilisées ont permis non seulement de prendre en charge les dépenses sociales des Volontaires pour la défense de la Patrie (VDP), mais également d’assurer leur dotation en équipements individuels et collectifs.

Concernant la mobilisation des ressources, au 31 mars 2024, le montant des encaissements toutes sources confondues s’élève à trente un milliards deux millions six cent soixante-dix-neuf mille neuf cent dix-huit (31 002 679 918)FCFA, pour une prévision annuelle de cent milliards (100 000 000 000) F CFA, ce qui représente un taux d’encaissement de 31 %.

Pour ce qui est des dépenses, pour des prévisions de trente-huit milliards quatre cent quatre-vingt-neuf millions cent soixante-sept mille deux cent cinquante(38 489 167 250) F CFA, les dépenses exécutées, portant exclusivement sur le paiement de charges de personnel, ressortent au 31 mars à douze milliards trois cent soixante-seize millions huit cent quatre-vingt mille cinq cents(12 376 880 500) F CFA, pour un taux d’exécution de 32,16%.

Les résultats atteints sont à mettre à l’actif non seulement des populations qui se sont mobilisées, mais également des différents acteurs de mise en œuvre dont le dynamisme et l’engagement ont permis de surmonter certaines difficultés rencontrées.

II.3. Le ministre de la Santé et de l’hygiène publique a fait au Conseil une communication relative à la tenue de la deuxième édition de Pharma Expo BF, prévue du 30 mai au 1er juin 2024 à  Ouagadougou.

Pharma Expo BF est un salon international de la pharmacie et de la parapharmacie, qui a pour but de créer un cadre approprié d’échanges entre professionnels de santé pour partager les connaissances et nouer des partenariats, aux fins de dynamiser le sous-secteur pharmaceutique et parapharmaceutique de la sous-région en général et du Burkina Faso en particulier.

Cette deuxième édition, placée sous le haut patronage du Président de l’Assemblée législative de Transition, Son Excellence Monsieur Ousmane BOUGOUMA, se déroulera autour du thème : « La pharmacie à l’ère du digital ».

Le pays invité d’honneur de l’édition 2024 de Pharma Expo BF est l’Algérie.

II.4. Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation a fait au Conseil une communication relative à l’organisation de la 15ème édition de la Foire aux semences de variétés améliorées de plantes, prévue du 30 mai au 02 juin 2024 à  Ouagadougou.

Cette foire est placée sous le thème : « Contribution des semences améliorées à l’atteinte des objectifs de l’offensive agropastorale et halieutique dans le contexte de crises sécuritaire et alimentaire ».

La tenue de cette foire permettra de faire connaître les produits de la recherche en matière de semences de variétés améliorées de plantes aux acteurs du monde agricole et au public. Elle est placée sous le haut patronage de Son Excellence le Premier ministre Monsieur Apollinaire Joachimson KYELEM de Tambèla.

II.5. Le ministre des Sports, de la jeunesse et de l’emploi a fait au Conseil quatre (04) communications.

La première communication est relative au point de la participation du Burkina Faso à la 4ème réunion des ministres chargés de la jeunesse et des sports des Etats membres de la Communauté des Etats sahélo-sahariens (CEN-SAD), tenue du 21 au 23 avril 2024 à Tripoli, en Libye.

Au cours de cette réunion, les experts et les ministres chargés de la jeunesse et des sports ont présenté les initiatives de promotion de la jeunesse dans leur pays respectif et ont fait des propositions pour la relance des jeux de la CEN-SAD.

Ils ont également salué et approuvé les propositions de la Libye relatives à la création d’un Centre sahélo-saharien de la jeunesse et à la création d’une Union des associations de Maisons des jeunes de la communauté.

La deuxième communication fait le compte rendu de la participation du Burkina Faso aux Championnats d’athlétisme U18 et U20 des cinq (05) Nations qui se sont déroulés du 19 au 20 avril 2024 à Abidjan, en République de Côte d’Ivoire.

Le Burkina Faso a pris part à ces épreuves sportives avec 38 athlètes en dames et en hommes. A l’issue des compétitions, les représentants burkinabè ont engrangé 62 médailles dont 24 en or, 22 médailles en argent et 16 en bronze. Avec ce nombre de médailles engrangées, notre pays se classe premier de la liste des pays participants à ces championnats.

Le Conseil félicite les athlètes et leurs encadreurs techniques pour ces résultats forts appréciables qui honorent notre pays.

La troisième communication fait le bilan de la participation du Burkina Faso au 8ème World Para-athletics Grand prix de Marrakech, tenu du 21 au 29 avril 2024 au Maroc.

A l’issue de cette 8ème édition, notre pays a obtenu une médaille en or, 02 médailles en argent, une en bronze et une qualification d’une athlète pour les Jeux paralympiques Paris 2024.

Le Conseil félicite les différents acteurs pour le travail abattu et les encourage pour les échéances futures.

La quatrième communication est relative à l’organisation du Forum national des acteurs du Volontariat au Burkina Faso, prévu du 21 au 23 mai 2024 à  Ouagadougou.

Ce Forum a pour objectif de mobiliser les acteurs pour mener des réflexions sur la problématique de la promotion du volontariat et sa contribution au développement du Burkina Faso et dans le monde.

Placé sous le haut patronage de Son Excellence le Président de l’Assemblée législative de Transition, Monsieur Ousmane BOUGOUMA, le Forum national des acteurs du Volontariat au Burkina Faso va regrouper plusieurs acteurs à savoir l’Etat, la société civile, des partenaires techniques et financiers et des représentants de structures nationales de volontariat du Mali, du Niger, du Sénégal, de la Guinée, du Tchad, du Gabon, du Togo, du Cameroun et de l’Ethiopie.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A.AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

-Monsieur Karim OUILY, Officier des forces armées nationales, est nommé Attaché de Défense du Burkina Faso près l’Ambassade du Burkina Faso à Téhéran en Iran ;
-Monsieur Yves-Patrick OUEDRAOGO, Officier des forces armées nationales, est nommé Attaché de Défense près l’Ambassade du Burkina Faso à Accra au Ghana.

B.AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE
-Madame Yéri Rosalie KAMBIRE, Mle 52 167 U, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 14ème échelon, est nommée Inspecteur technique des impôts.

C.AU TITRE DU MINISTERE DE LA SOLIDARITE, DE L’ACTION HUMANITAIRE, DE LA RECONCILIATION NATIONALE, DU GENRE ET DE LA FAMILLE
-Madame Emma KIEMA/KANKYONO, Mle 46 391 Z, Inspecteur d’éducation de jeunes enfants, 1ère classe, 12ème échelon, est nommée Contrôleur interne de l’Institut national de formation en travail social (INFTS) ;
-Monsieur Abdoul Mamadou BASSAOULET, Mle 47 756 T, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur des études et des stages de l’Institut national de formation en travail social ;
-Monsieur Oumarou KIZAMBO, Mle 218 401 Y, Inspecteur d’éducation spécialisée, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur de la formation continue et du perfectionnement de l’Institut national de formation en travail social ;
-Monsieur Salifou YOUNGA, Mle 55 812 C, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur de l’Ecole des cadres supérieurs en travail social ;
-Monsieur Zakaria OUEDRAOGO, Mle 92 516 H, Inspecteur d’éducation spécialisée, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur de l’Ecole des cadres moyens en travail social.

D.AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES
-Monsieur Dramane BITIBALY, Mle 130 679 D, Magistrat, 2ème grade, 1er échelon, est nommé Conseiller technique, en remplacement de Monsieur Souleymane KERE  ;
-Monsieur Abdoulaye MIEN, Mle 360 808 U, Attaché en études et analyses, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Inspecteur de l’énergie et des mines ;
-Madame Edith Blandine Wendyam SAWADOGO, Mle 238 572 T, Conseiller en Droits humains, 1ère classe, 6ème échelon, est nommée Inspecteur de l’énergie et des mines ;
-Monsieur Yibouli Lucien BOGNINI, Mle 366 274 W, Ingénieur des mines et de la géologie, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Inspecteur de l’énergie et des mines ;
-Madame Awa BELEM, Mle 216 839 J, Inspecteur du travail, 1ère classe, 8ème échelon, est nommée Inspecteur de l’énergie et des mines ;
-Monsieur Yamba Albert ZONGO, Mle 358 764 W, Ingénieur de la géologie et des mines, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Inspecteur de l’énergie et des mines ;
-Monsieur Ragnimsi Jérôme TOGO, Mle 225 599 N, Ingénieur de conception de l’énergie, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Inspecteur de l’énergie et des mines.

E.AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE, DE L’ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES
-Monsieur Pierre BADO, Mle 86 410 V, Conseiller d’intendance scolaire et universitaire, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur de l’administration et des finances de l’Institut national de formation des personnels de l’éducation (INFPE).

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION
Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :
-de l’Ecole nationale des douanes (END) au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective ;
-du Fonds de souveraineté alimentaire dénommé Dumu Ka Fa (DKF) au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques ;
-de l’Office national de la sécurité routière (ONASER) au titre du ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière.
Le Conseil a également procédé à la nomination du Président au Conseil d’administration du Fonds de souveraineté alimentaire dénommé Dumu Ka Fa (DKF).

A.MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE
Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Ecole nationale des douanes (END) pour un premier mandat de trois (03) ans.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE CORPS PROFESSORAL PERMANENT DE L’END
-Monsieur Evariste SOMDA, Mle 49 346 V, Inspecteur principal des douanes.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES ELEVES DE L’END
-Monsieur Mohamed Lamine SAVADOGO, Elève inspecteur des douanes, pour la durée de son mandat de délégué général.
Le second décret renouvelle le mandat de Monsieur Issouf OUEDRAOGO, Mle 57 172 E, Inspecteur du trésor, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective au Conseil d’administration de l’Ecole nationale des douanes (END) pour une dernière période de trois (03) ans.

B.MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES
Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Fonds de souveraineté alimentaire dénommé Dumu Ka Fa (DKF) pour un premier mandat de trois (03) ans.
ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT
Au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques :
-Monsieur Arouna TRAORE, Mle 91 989 F, Administrateur des services financiers.
Au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective :
-Monsieur Kierra LOUE, Mle 57 206 J, Inspecteur du trésor.
Au titre du ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi :
-Monsieur Fousséni DISSA, Mle 212 262 J, Conseiller en emploi et en formation professionnelle.
Au titre du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement :
-Monsieur Boubakar ILBOUDO, Mle 119 812 H, Conseiller des affaires économiques.
Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation :
-Monsieur Teyouré Benoît Joseph BATIENO, Mle 258 306 Z, Maître de recherche.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DU FONDS DKF
-Monsieur Jean Bertrand Kiswendsida OUEDRAOGO, Agent de recouvrement.
Le second décret nomme Monsieur Kierra LOUE, Mle 57 206 J, Inspecteur du trésor, Président du Conseil d’administration du Fonds de souveraineté alimentaire dénommé Dumu Ka Fa (DKF) pour un premier mandat de trois (03) ans.

C.MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE
Le Conseil a adopté un décret portant renouvellement du mandat de Monsieur Barké Ibrahima TALL, Mle 111 486 E, Commissaire divisionnaire de police, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité au Conseil d’administration de l’Office national de la sécurité routière (ONASER) pour une dernière période de trois (03) ans.

Présidence du Faso

À Abidjan, lancement du Femua sur le thème de la santé mentale

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La 16e édition du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (Femua), créé par le groupe ivoirien Magic System, accueille Gims, Yemi Alade et Tamsir comme têtes d’affiche.

« Je déclare ouvert le 16e festival de musique d’Anoumabo », a déclaré la première dame Dominique Ouattara, lors d’une cérémonie à Abidjan. Quinze artistes se produiront sur scène jusqu’au 19 mai, parmi lesquels les rappeurs Gims et Franglish, la joueuse de kora Sona Jobarteh ou la chanteuse Yemi Alade.

Tam Sir, à l’origine du hit de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) « Coup du marteau », se produira également. Des artistes ivoiriens comme Gadji Celi, O’Nel Mala ou encore Affou Keita complètent l’affiche de cette édition.

« Le Femua est devenu un rendez-vous incontournable qui célèbre la musique, la créativité et le dynamisme de notre continent », a affirmé la ministre de la Culture, Françoise Remarck.

Le pays invité d’honneur est cette année la Guinée-Bissau, dont le chanteur Patche Di Rima se produira également.

Tremplin musical et volet social

Le Femua, événement populaire dont l’accès aux concerts est gratuit, rassemble chaque année plusieurs dizaines de milliers de personnes. Festival de quartier à sa création en 2008, il accueille désormais des artistes internationaux, sert de tremplin aux musiciens locaux et a ajouté au fil des années un volet social à son programme.

La santé mentale est le thème de cette 16e édition. « Nous partageons la conviction que la musique (…) reste un vecteur incontournable qui peut aider à surmonter la stigmatisation liée aux problèmes de santé mentale », explique le leader de Magic System Salif Traoté dit A’salfo, qui profite de l’occasion pour « lancer un appel » à des « actions ».

Cinq des quinze artistes se produiront également à Ferkéssédougou, ville du nord rural de la Côte d’Ivoire. L’événement propose cette année une nouveauté, le « Femua tradi », pendant lequel différentes communautés, comme le peuple Atchan, pourront présenter leurs coutumes.

Source:www.jeuneafrique.com

Sommet de la «cuisson propre» : des cuisinières et poêles plus modernes pourraient-elles faire baisser les émissions de gaz à effet de serre ?

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India, Varanasi, 2010-01-26. Pakora frying in a big pan on the street. Photograph by Antoine Boureau / Hans Lucas. Inde, Benares, 2010-01-26. Pakora en train de frire dans une grosse poele, au bord d une rue. Photographie par Antoine Boureau / Hans Lucas. (Photo by Antoine Boureau / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP)

Minimiser les pertes de chaleur, économiser les combustibles, réduire les fumées nocives… La transition vers des systèmes de cuisson plus «propres» est au cœur d’un congrès qui se tient sous l’égide de l’Agence internationale de l’énergie à Paris ce mardi 14 mai.

Et si une des solutions pour lutter contre le réchauffement climatique se trouvait dans les cuisinières et les poêles ? C’est la conviction de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), qui réunit ce mardi 14 mai à Paris gouvernements, institutions, entreprises et investisseurs pour un sommet sur les modes de cuisson propres. Au programme de ces échanges, la recherche de sources de financement pour remplacer les foyers de cuisson des pays «en développement». Aujourd’hui, 2,3 milliards de personnes, principalement en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud, dépendent de systèmes rudimentaires pour la cuisson de leurs aliments. Selon une étude publiée dans Nature Climate Change, leur utilisation serait responsable de près de 2 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre.

Minimiser les pertes de chaleur et économiser les combustible

Il faudrait 4 milliards de dollars par an d’ici à 2030 pour remplacer ces foyers traditionnels, dont les émissions sont occasionnées par le phénomène de combustion et par la déforestation due au ramassage de bois. Aujourd’hui, ils se limitent souvent à trois pierres autour d’un feu, brûlant du bois, du charbon de bois ou des bouses d’animaux. A la place, il s’agirait d’installer des cuisinières ou des mini-poêles plus efficaces et surtout fermées, qui minimiseraient les pertes de chaleur, économiseraient les combustibles (charbon, bois, fioul) tout en réduisant les fumées nocives. Ces dernières seraient à l’origine de l’ordre de 3,7 millions de morts prématurées par an en raison des particules rejetées dans l’air.

Un système de «crédits carbone» qui fait débat

Pour pousser les différents organismes présents à financer cette transition, l’AIE veut miser sur un système de «crédits carbone» – ces unités équivalentes à une tonne de CO2 capturée dans l’atmosphère, vendues à des entreprises en échange du financement d’un projet vertueux de captation de carbone. Ces deux dernières décennies, 53 millions de crédits carbone ont été générés pour des projets de «cuisson propre». Mais le système fait débat. Car des chercheurs de l’université américaine de Berkeley qui se sont penchés sur les méthodologies de calcul ont conclu que le nombre de crédits émis – qui doit être équivalent au nombre de tonnes de carbone réellement évitées – serait en réalité neuf fois supérieur à cette valeur. En cause, des biais méthodologiques qui surestiment les pertes d’émissions. Mais aussi, le fait que certaines personnes continuent de privilégier les méthodes traditionnelles malgré un accès à des foyers modernes. L’AIE le reconnaît : «Ce n’est pas le tout de mobiliser l’argent, il faut le rendre efficace avec des politiques publiques pour inciter les populations à utiliser ces poêles.»

Source: www.liberation.fr

MOIS DU PATRIMOINE BURKINABÈ : LE CHEF DE L’ETAT INVITE LES BURKINABÈ À PROMOUVOIR NOS VALEURS ENDOGÈNES

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(Ouagadougou, 15 mai 2024). Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a visité, ce mercredi dans la matinée, le Musée national. Cette visite s’inscrit dans le cadre du Mois du Patrimoine burkinabè lancé le 18 avril dernier.

Des célèbres objets du Musée national à l’exposition sur la chefferie traditionnelle en passant par le village « Habitats du Faso », le Capitaine Ibrahim TRAORE a pu découvrir les modèles d’habitats traditionnels, les armes de guerre, l’art vestimentaire, les symboles et les attributs de la chefferie traditionnelle.

Selon le Chef de l’Etat, sa visite au Musée revêt un double symbole pour notre peuple en quête de sa véritable identité, de paix et d’une souveraineté.

La visite a permis au Chef de l’Etat de réaffirmer que les valeurs de solidarité et de cohésion sociale se trouvent dans notre culture. « Il faut donc mettre les moyens ici pour vous permettre d’encadrer les plus jeunes pour qu’ils puissent comprendre les fondements mêmes de notre culture », a-t-il déclaré face au personnel du Musée national à l’issue de sa visite.

« Nous sommes en temps de guerre (…) Rien que la construction des habitats, certaines communautés ont pensé à ça. Si aujourd’hui nous l’appliquions face à ces hordes, nous gagnons le combat », a soutenu le Capitaine Ibrahim TRAORE. Il faut donc, selon lui, repartir puiser ces valeurs à nos sources pour que le Burkina Faso demeure et prospère pour les générations à venir.

Pour le ministre en charge de la Culture, Jean Emmanuel OUEDRAOGO, cette journée du 15 mai est historique, car c’est la toute première fois qu’un Chef d’Etat visite le Musée national. « C’est également une visite riche en symbole parce que nous sommes dans le Mois du Patrimoine burkinabè », a souligné le ministre qui rappelle aussi que le 15 mai est la Journée des coutumes et traditions.

Le directeur général du Musée national, Sabari Christian DAO, a fait savoir que la « Maison commune » qu’il dirige, travaille aussi à ce que nos valeurs, nos pratiques et l’héritage de nos ancêtres soient conservés dans de bonnes conditions et transmis de génération en génération.

En rappel, le Mois du Patrimoine burkinabè a débuté le 18 avril dernier sous le thème : « L’éducation au patrimoine, facteur de cohésion sociale au Burkina Faso ».

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

Ouverture du Festival de Cannes 2024, de grands films, de grands débats et de grandes polémiques

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La 77e édition du Festival de Cannes s’ouvre ce mardi soir. Face à un monde en désordre et un univers culturel bousculé par la poussée numérique et l’intelligence artificielle, le plus grand et le plus important rendez-vous cinématographique au monde cherche à rester le repère absolu du Septième art. Trente-cinq mille professionnels sont attendus jusqu’au 25 mai, jour du palmarès pour les 22 films en lice pour la Palme d’or qui sera remise cette année par Greta Gerwig, réalisatrice de Barbie et présidente du jury.

Tout aurait pu commencer de manière si paisible, joyeuse et harmonieuse. Pour le côté glamour et paillettes, le directeur du Festival de Cannes, Thierry Frémaux, a sélectionné pour la compétition, entre autres, le film Megalopolis du mythique réalisateur américain et double Palme d’or Francis Ford Coppola, 45 ans après Apocalypse Now. Pour dorer encore plus le tapis rouge, il va décerner aux stars hollywoodiennes Meryl Streep et George Luccas, créateur de Star Wars, une Palme d’or d’honneur.

Et pour le film d’ouverture de ce feu d’artifice cinématographique que le monde entier envie à la France, Frémaux mise ce soir sur l’humour noir de la comédie Le deuxième acte du DJ et réalisateur français Quentin Dupieux, avec Léa Seydoux et Louis Garrel. Très loin du lancement très contesté de l’année dernière quand le défilé de Maïwenn et Johnny Depp, avec leurs affaires respectives, sur le tapis rouge, avait suscité de grands remous.

Mais l’actualité souffle le chaud et le froid sur la Croisette. Il y a quelques jours, un tribunal à Téhéran a condamné Mohammad Rasoulof à huit ans de prison et à des coups de fouet pour avoir publiquement dénoncé la corruption dans son pays. Les cinéphiles du monde entier, horrifiés par cette condamnation barbare, se sont montrés alors solidaires, mais en même temps résignés à ce que l’artiste iranien, en lice pour la Palme d’or, ne vienne pas – et que la seule chose qu’ils puissent faire était d’essayer d’obtenir l’une des 2 000 places convoitées du Grand Théâtre Lumière pour décrypter le message et admirer la puissance artistique de la nouvelle création du cinéaste.

Et puis, Mohammad Rasoulof a annoncé hier, sur son compte Instagram, qu’il avait réussi à fuir son pays, grâce aux gens « qui [l]’ont aidé, parfois au péril de leur vie, à franchir la frontière et [le] mettre en sécurité ». « Le cœur lourd, j’ai choisi l’exil. » Le réalisateur iranien multiprimé pour ses films contre la corruption des esprits et des âmes pourra peut-être, finalement, présenter The Seed of the Sacred Fig à Cannes.

Une deuxième vague #MeToo au Festival de Cannes ?

Alors qu’ici, une bonne nouvelle a remplacé une mauvaise, cela pourrait être le contraire avec la deuxième vague de #MeToo qui s’approche de plus en plus du Festival, jadis un des lieux préférés d’un certain Harvey Weinstein pour agresser sexuellement des actrices…

Contrairement à l’année dernière, Thierry Frémaux et sa présidente Iris Knobloch ont veillé à aborder activement le thème du harcèlement sexuel. Cela ne se traduit pas forcément dans la sélection des 22 films en compétition. En revanche, pour la cérémonie d’ouverture de la section « Un certain regard », le 15 mai, le festival a invité le court métrage de Judith Godrèche, nouvelle figure de proue française de la lutte contre les violences sexuelles dans le cinéma.

L’actrice et réalisatrice qui a publiquement accusé de viols Benoît Jacquot et Jacques Doillon, grands habitués du Festival de Cannes, fera résonner, avec Moi aussi, les témoignages d’autres femmes issues du milieu cinématographique. « Un film tourné en une seule journée », a affirmé Thierry Frémaux lors d’une conférence de presse le 13 mai, « avec mille personnes qui sont parmi les milliers de témoignages qu’elle a reçus à la suite de son propre engagement sur la question des violences faites aux femmes. » Un film engagé qui sera projeté aussi sur la plage de la Croisette pour toucher au maximum le grand public.

En attendant le procès en octobre contre l’icône nationale Gérard Depardieu (débarqué du film de Michel Hazanavicus, La plus précieuse des marchandises, en lice pour la Palme d’or, à la suite d’accusations concernant des agressions sexuelles commises sur des tournages), une voix anonyme a décidé de faire planer une épée de Damoclès au-dessus de la tête d’autres bourreaux présumés, menaçant sur les réseaux sociaux de rendre publique une liste de dix hommes impliqués dans des violences sexuelles et présents à Cannes. Une rumeur sans aucun fondement, mais à laquelle la présidente Knobloch s’est sentie visiblement obligée de répondre dans Paris Match : « Si le cas d’une personne mise en cause se présentait, nous veillerions à prendre la bonne décision au cas par cas. »

Le magazine Elle a en revanche bien publié, ce lundi 13 mai, une enquête dans laquelle neuf femmes témoignent contre Alain Sarde, célèbre producteur français de cinéma et habitué du Festival de Cannes. Et les accusations sont graves : harcèlement, agressions sexuelles, viols…

La place du cinéma africain au Festival de Cannes 2024

Au-delà des polémiques à venir, Cannes reste surtout le rendez-vous mondial du cinéma. Mais, contrairement à la forte présence de films américains et chinois (« Le cinéma chinois est de retour ») en sélection officielle, les réalisateurs du continent africain se retrouvent cette année plutôt mal considérés.

Comparé à l’édition précédente, avec deux films en lice pour la Palme d’or et un total de six films en sélection officielle, cette année s’annonce plutôt maigre, avec l’absence de films africains en compétition et deux films dans la section parallèle « Un certain regard ». D’abord The Village Next to Paradise de Mo Harawe, réalisateur somalien qui mène sa carrière en Autriche. Puis On Becoming a Guinea Fowl de la courageuse Rungano Nyoni, dont l’engouement pour son film de zombies, lors de l’ouverture de la réservation, laisse déjà présager un intérêt fou pour cette œuvre venue de la Zambie.

Il faut chercher dans « Cannes Premières », section à caractère très nébuleux, créée en 2021, pour trouver un autre film du continent africain, en l’occurrence celui du grand réalisateur marocain Nabil Ayouch. L’Égypte est présente à la fois à la « Semaine de la Critique » avec le documentaire Les filles du Nil de Nada Riyadh et Ayman El Amir, mais aussi à la « Quinzaine des cinéastes » avec East of Noon de Hala Elkoussy. En attendant, pour ceux qui se soucient de l’absence d’autres films de l’Afrique subsaharienne, le pavillon Les cinémas du monde sensibilisera les festivaliers sur les enjeux à venir avec un colloque « Afrique(s) : mutation des écosystèmes et nouveaux récits ».

« À Cannes, la politique est à l’écran »

La situation géopolitique mondiale actuelle impose-t-elle, ou au contraire interdit-elle, la sélection de certains films ? Interrogé sur la question des critères du choix, Thierry Frémaux répond inlassablement la même chose : « Techniquement et philosophiquement, le festival ne choisit pas des films pour faire des échos de telle ou telle situation. Mais les artistes le font et leurs œuvres peuvent être le reflet de telle ou telle situation. »

Force est de constater que le réalisateur ukrainien Sergei Loznitsa, qui avait alerté déjà il y a dix ans sur la menace de la Russie, est bel et bien présent cette année en séance spéciale avec L’Invasion. Et Kirill Serebrennikov, cinéaste russe exilé et très critique envers Poutine, présente Limonov, la ballade. En parallèle, le CNC, le Centre national du cinéma français évoque à sa façon le combat entre les soft power de la Russie et de l’Ukraine en organisant une table ronde autour du thème « Améliorer la circulation des œuvres ukrainienne à l’international ».

La belle de Gaza, de la Française Yolande Zauberman, présenté en séance spéciale, semble s’inscrire également dans cette logique, bien que Thierry Frémaux affirme avoir sélectionné cette histoire sur un transsexuel palestinien il y a un an déjà, « donc bien avant de ce qui se passe au Proche-Orient » depuis le 7 octobre 2023.

En tout cas, les mots « boycott » ou « interdiction » ne sont jamais mentionnés à Cannes. Et s’il n’y a pas de film israélien projetté sur la Croisette, c’est parce que « la sélection cannoise est une sélection qui se fait à partir de films que nous voyons. La sélection se fait indépendamment de toute considération autre que celle du cinéma. » Ce qui interroge surtout le directeur du Festival de Cannes, c’est la menace d’une autocensure à venir : Est-ce que ce qui se passe aujourd’hui, dans l’appréhension du monde, des nouveaux rapports sociaux, du nouveau rapport femmes-hommes, est-ce que cela ne va pas créer des histoires »

Première compétition pour le cinéma immersif

La grande nouveauté de cette édition sera une nouvelle compétition pour le cinéma immersif, avec huit films annoncés. Le Festival de Cannes explique sa nouvelle offensive dans le domaine virtuel avec l’envie d’« explorer les nouvelles potentialités de l’image […] en rupture avec le cadre bidimensionnel de l’écran cinématographique ». Sept ans après le projet pilote Carne y Arena (Virtually Present, Physically Invisible), du réalisateur mexicain Alejandro Gonzalez Inarritu, « première œuvre immersive jamais présentée dans la sélection officielle d’un grand festival », Cannes accepte même de renoncer au sacro-saint critère de première mondiale à Cannes. Car Noire, de Tania de Montaigne, Stéphane Foenkinos et Pierre-Alain Giraud, avait déjà été présenté au Centre Pompidou et au Fipadoc. Et En amour, d’Adrien Mondot et Claire Bardainne, une installation immersive où « le corps du public y est invité à former une chorégraphie humaine temporaire, libre et organique », est programmée depuis février à la Philharmonie de Paris.

Comment Thierry Frémaux défend-il cette rupture avec l’exigence de première mondiale dans une compétition à Cannes ? « En effet, ces œuvres ne sont pas toutes en première mondiale, parce que quand on avait décidé de faire cette compétition immersive, on était au mois de janvier, et les œuvres inédites n’étaient pas si nombreuses… »

En revanche, le Festival de Cannes accueillera en avant-première la flamme olympique ! Cette dernière sera portée par Arnaud Assoumani, champion du monde paralympique de saut en longueur des JO de 2008, et fera une apparition le 21 mai sur le tapis rouge à l’occasion du documentaire Olympiques ! La France des Jeux, de Mickaël Gamrasni.

La menace d’une autocensure

Mais ce qui interroge le directeur du Festival de Cannes peut-être le plus est la menace d’une autocensure à venir. « La vraie question est : n’y a-t-il pas une autocensure à venir de la part des artistes ? Est-ce que ce qui se passe aujourd’hui, dans l’appréhension du monde, des nouveaux rapports sociaux, du nouveau rapport femmes-hommes, est-ce que cela ne va pas créer des histoires, susciter l’imagination ? »

À suivre et à vivre sur grand écran au Festival de Cannes, jusqu’au 25 mai.

Source: www.rfi.fr

LIGUE 1: AUBAMEYANG REMPORTE LE PRIX MARC-VIVIEN FOÉ POUR LA DEUXIÈME FOIS

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Auteur de 29 buts en 48 matchs toutes compétitions confondues avec l’OM, Pierre-Emerick Aubameyang a été élu meilleur joueur africain de Ligue 1. Le Gabonais remporte ce prix pour la deuxième fois de sa carrière.

Le prix Marc-Vivien Foé reste à Marseille. Un an après le sacre de Chancel Mbemba, Pierre-Emerick Aubameyang a été élu meilleur joueur africain du championnat par un jury rassemblé par les organisateurs RFI et France 24. Le Gabonais de 34 ans a obtenu 252 points sur un panel d’environ 80 votants. Il devance Achraf Hakimi (PSG, 136 pts) et Nabil Bentaleb (Lille, 112 pts). C’est la deuxième fois que l’ancien Gunner rafle la mise après 2013, lorsqu’il évoluait à l’AS Saint-Etienne. Il est également le deuxième joueur après Gervinho (2010, 2011) à remporter le prix Marc-Vivien Foé à deux reprises.

« Je suis très heureux et très fier de remporter ce prix. C’est la deuxième fois, forcément après tant d’années, revenir en France et gagner à nouveau ce prix c’est une fierté énorme. C’est tout aussi gratifiant. Je suis très heureux du parcours depuis. C’est l’aboutissement de cette saison et j’espère aller chercher un Ballon d’or africain », a réagi le meilleur buteur marseillais auprès de RFI.

Source:www.rmcsport.bfmtv.com

𝟑𝐞 𝐓𝐨𝐮𝐫 𝐝𝐞𝐬 𝐞́𝐥𝐢𝐦𝐢𝐧𝐚𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐂𝐨𝐮𝐩𝐞 𝐝𝐮 𝐌𝐨𝐧𝐝𝐞 𝐟𝐞𝐦𝐢𝐧𝐢𝐧𝐞 𝐔𝟏𝟕 : 𝐬𝐞́𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐝𝐞 𝐝𝐞́𝐜𝐫𝐚𝐬𝐬𝐚𝐠𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐄́𝐭𝐚𝐥𝐨𝐧𝐬

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Après le nul (1-1) au match aller face au Nigeria, les Etalons U17 dames ont effectué une séance de décrassage ce lundi 13 mai 2024, sur le terrain annexe du Stade du 26 Mars de Bamako.

Cette séance s’est axée sur le reveil musculaire et la conservation du ballon.

Selon le coach Ousmane COULIBALY dît Thom, dans la matinée du mardi 14 mai 2024, les Étalons U17 dames effectueront une séance d’entrainement sur pelouse annexe du Stade du 26 Mars. Une séance consacrée à la révision des schémas tactiques allant de la défensive à l’offensive.

Dans l’après midi, les Étalons joueront en amical l’équipe senior fille de l’AS Police sur le terrain d’entraînement du Réal de Bamako.

L’équipe burkinabè quittera le Mali dans la matinée du 15 mai pour le match retour prévu le samedi 18 mai 2024 à Abuja.

DCRP MSJE

Conférence de presse de la Semaine Africaine de l’UNESCO, édition 2024

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La conférence de presse de l’édition 2024, s’est tenue ce 7 mai 2024 à la maison de l’UNESCO en présence de plusieurs états membres de l’organisation, d’hommes de médias et de personnalités. Du 22 au 24 mai 2024, l’UNESCO va vibrer au couleur de l’Afrique. Le thème retenu cette année est : « l’éducation au service de l’innovation, du développement et de la culture en Afrique ».

Veuillez suivre les différentes interventions:

S.E.M l’Ambassadeur, Délégué Permanent du Royaume du Maroc auprès de l’UNESCO et Président du Comité d’Organisation de la Semaine Africaine de l’UNESCO

Allocution de S.E.M l’Ambassadeur du Rwanda, Président du Groupe Africain de l’UNESCO et Président de la sous-commission Cinéma Suivre le lien: https://www.youtube.com/watch?v=76GiK3VEmAc

Allocution de Madame la Chargée d’Affaires a.i de la Délégation Permanente de la Guinée Equatoriale auprès de l’UNESCO
Allocution de Madame la Chargée d’Affaires a.i de la Délégation Permanente de la Guinée Equatoriale auprès de l’UNESCO
Allocution de S.E.M l’Ambassadeur d’Egypte auprès de l’UNESCO, Président de la sous-commission Cinéma

Suivre le programme sur:

https://m.facebook.com

Africa Week

COTE D’IVOIRE-SENEGAL : LE NOUVEAU PRÉSIDENT SÉNÉGALAIS, BASSIROU DIOMAYE FAYE, INVITE LE PRÉSIDENT OUATTARA A UNE VISITE OFFICIELLE AU SÉNÉGAL

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Abidjan, le 07 mai 2024- Le nouveau Président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a formellement annoncé une invitation au Président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, pour une visite officielle prochaine au Sénégal.

C’était au cours de leurs échanges, le mardi 07 mai 2024, au Palais présidentiel à Abidjan-Plateau à la faveur de la visite d’amitié et de travail d’un jour qu’il a effectuée en Côte d’Ivoire à la tête d’une forte délégation.

Selon le Président sénégalais, cette visite officielle sera « l’occasion d’approfondir les réflexions sur beaucoup de sujets de coopération, d’intégration africaine et aussi des questions qui intéressent le monde ».

Il a salué le Président Alassane Ouattara et le peuple ivoirien l’accueil et l’hospitalité qui ont été réservés à lui et à sa forte délégation.

C’est le 24 mars 2024 que Bassirou Diomaye Faye, cinquième Président du Sénégal, a été élu au premier tour de la présidentielle avec 54,28% des voix et a été investi le 02 avril. Ce, en présence de plusieurs Chefs d’État ou leurs représentants dont le Vice-Président ivoirien, Tiemoko Meyliet Koné.  

Source: www.gouv.ci