vendredi, mars 14, 2025

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Coupe du monde 2022 : l’équipe de France bat le Maroc et rejoint l’Argentine en finale

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Vainqueurs du Maroc (2-0) en demi-finale, mercredi 14 décembre, les Bleus défieront les Argentins de Lionel Messi en finale de la Coupe du monde au Qatar, dimanche 18 décembre (16h).

Ce qu’il faut retenir de cette demi-finale

  • Les Bleus sont en finale de la Coupe du monde pour la deuxième édition de suite. Vainqueurs du Maroc (2-0), grâce à des buts de Theo Hernandez dès la 5e minute et du remplaçant Randal Kolo Muani à la 79e minute, ils défieront l’Argentine de Lionel Messi, dimanche 18 décembre (20h).
  • Il y quatre ans en Russie, la France avait battu la Croatie 4-2 en finale… après avoir éliminé l’Argentine de Messi en 8es (4-3). L’opposition entre Kylian Mbappé et Messi, désormais réunis sous les couleurs du PSG, s’annonce savoureuse.
  • Face au Maroc, premier pays africain qualifié pour une demi-finale dans un Mondial, la France a ouvert le score tôt mais a souffert par la suite. Mais les hommes de Didier Deschamps défendront bien leur titre, avec la possibilité d’imiter le Brésil de 1958 et l’Italie de 1938.

Source: www.rtl.fr

Coupe du monde : le Maroc signe une qualification historique en demie-finale

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Invité surprise des quarts de finale du Mondial, le Maroc a validé son billet pour le dernier carré de la compétition en domptant le Portugal (1-0).

Le Maroc écrit l’histoire. Bourreau du Portugal (1-0) grâce à une tête victorieuse de Youssef En-Nesyri (42e), les Lions de l’Atlas ont réalisé l’exploit de devenir la première nation africaine а atteindre le dernier carré d’une Coupe du monde. Après avoir sorti l’Espagne en huitième (0-0, 3-0 tab) et le Portugal en quart, le Maroc poursuit donc son aventure internationale. Il affrontera la France ou l’Angleterre en demies. Retour sur la rencontre et le but.

LE MATCH. Le Maroc dompte le Portugal Les Marocains voulaient croire à l’exploit. Au coup d’envoi de ce choc donné par le Portugal après le coup de sifflet de M. Facundo Tell, l’arbitre argentin de la rencontre, les Lions de l’Atlas rêvent de devenir la première équipe africaine à atteindre le dernier carré d’un Mondial. Pourtant, la première situation est à l’initiative des Lusitaniens avec une tête plongeante de João Felix, repoussée par l’excellent Bounou (4e). La réponse marocaine ne se fait pas.

Au retour des vestiaires, aucun changement n’est à signaler et le Maroc est tout proche de faire le break. Sur un coup franc excentré, El Yamiq est à deux doigts de dévier le cuir pour tromper Diogo Costa (47e). Sans succès. Le portier lusitanien se dégage tant bien que mal et préserve un court écart.

Face à l’incapacité de son équipe à se procurer des situations dangereuses, Fernando Santos opère deux changements avec les entrées de Cristiano Ronaldo et de João Cancelo, respectivement à la place de Ruben Neves et Raphaël Guerreiro (51e). Des entrées qui font du bien au Portugal qui repose progressivement le pied sur le ballon et développe son jeu. Si bien que les situations chaudes se multiplient à l’instar de Bruno Fernandes (63e, 68e), João Felix (83e) ou Cristiano Ronaldo (90+ 1). Mais malgré l’assaut du camp marocain par l’effectif lusitanien, et l’expulsion de Walid Cheddira (90+ 3) la Seleçao ne trouve pas la faille dans cette solide défense des Lions de l’Atlas. Et malgré huit minutes de temps additionnel, c’est le Maroc qui s’impose et se qualifie pour les demi-finales.

Source: www.lepoint.fr

Hommage rendu au Pr Joseph Ki-Zerbo, par l’Agence Française de Développement à l’occasion du centenaire de sa naissance

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Le 25 novembre dernier, l’Agence Française de Développement à rendu un vibrant hommage au Professeur Joseph Ki_Zerbo, grand historien et intellectuel burkinabè.

Joseph KiZerbo (1922‐2006), historien, professeur et homme politique burkinabè, se distingue par un parcours intellectuel et académique exceptionnel. Né en Haute‐Volta (actuel Burkina Faso) qui, à l’époque, enregistre l’un des plus faibles taux de scolarisation de l’AOF, il entame contre toute attente des études couronnées de succès. Bachelier en 1949, il intègre l’Université de la Sorbonne, où il étudie l’histoire, puis l’Institut d’Etudes politiques de Paris. Il devient ainsi, en 1956, le premier Africain agrégé d’histoire.

C’est durant ces années d’études supérieures que son engagement pour la reconnaissance de l’histoire africaine se développe. En 1958, il fonde son premier parti politique, Le Mouvement pour la Libération nationale de l’Afrique. Lorsque son pays obtient l’indépendance, il devient un acteur reconnu de l’opposition au régime instauré, militant pour la démocratie et l’unité africaine. Contraint à l’exil en 1983, il revient en 1992 et reconstitue son parti, qui s’impose comme le parti d’opposition le plus important du pays. Parallèlement, il participe au Conseil exécutif de l’UNESCO en tant que membre éminent. Après l’assassinat du journaliste Norbert Zongo en 1998, il contribue à la création du Collectif des organisations démocratiques de masse et des partis politiques, dont l’objectif est de lutter contre l’impunité des crimes politiques et économiques, et devient l’un des leaders du mouvement.

Homme politique reconnu et respecté, Joseph Ki‐Zerbo est aussi l’un des plus grands penseurs de l’Afrique. Il a consacré la majeure partie de sa vie à lutter pour que l’Afrique soit considérée comme une véritable civilisation. Sa monumentale Histoire de l’Afrique noire (1972), première synthèse sur le sujet rédigée par un Africain, devient un ouvrage de référence. Impliqué dans la recherche au développement, il obtient en 1997 le prix Nobel alternatif et en 2000 le prix Kadhafi des droits de l’homme et des peuples. Auteur de nombreux articles et ouvrages, il publie en 2003 l’un de ses derniers écrits, À quand l’Afrique ? Entretien avec René Holenstein, très vite épuisé, et aujourd’hui rééditéIl décède trois ans plus tard, le 4 décembre 2006.

Source: www.aes-pua.com

Veuillez suivre l’interview

COP15 : l’humanité est devenue une « arme d’extinction massive », dénonce le secrétaire général de l’ONU

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United Nations Secretary General Antonio Guterres speaks during the opening ceremony of the United Nations Biodiversity Conference (COP15) at Plenary Hall of the Palais des congrès de Montréal in Montreal, Quebec, Canada, on December 6, 2022. (Photo by Andrej Ivanov / AFP)

La conférence des Nations unies sur la biodiversité réunit plus de 190 pays à Montréal jusqu’au 19 décembre. L’issue des négociations, qui portent sur une vingtaine d’objectifs destinés à sauvegarder les écosystèmes d’ici à 2030, est incertaine.

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Il est temps de cesser notre guerre « contre la nature », a martelé le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, mardi 6 décembre, à Montréal, lors de l’ouverture de la COP15 sur la biodiversité. Prenant des accents dramatiques, celui qui a fait de la protection de la planète, et particulièrement de la lutte contre le changement climatique, son cheval de bataille a fustigé l’« arme d’extinction massive » qu’est devenue l’humanité. « Avec notre appétit sans limite pour une croissance économique incontrôlée et inégale, l’humanité est devenue une arme d’extinction massive », s’est-il alarmé.

Il s’exprimait dans la foulée du premier ministre canadien, Justin Trudeau, dont l’intervention a été interrom

pue par les tambourins d’une dizaine de représentants d’un peuple autochtone local. « Génocide des autochtones = écocide », « Pour sauver la biodiversité, arrêter d’envahir nos terres », proclamait leur banderole, brandie quelques minutes sous les applaudissements d’une partie de la salle, avant qu’ils soient escortés, dans le calme, vers la sortie.

Les défis que la COP15 doit relever sont considérables : un million d’espèces sont menacées d’extinction, un tiers des terres sont gravement dégradées et les sols fertiles disparaissent, tandis que la pollution et le changement climatique accélèrent la dégradation des océans.

Plus de 190 pays se réunissent du 7 au 19 décembre, pour tenter de sceller un pacte décennal pour la nature et éviter ainsi une sixième extinction de masse.

« Cacophonie du chaos »

« Aujourd’hui nous ne sommes pas en harmonie avec la nature, au contraire nous jouons une mélodie bien différente », une « cacophonie du chaos jouée avec des instruments de destructions », a résumé le secrétaire général des Nations unies (ONU). « Et, en fin de compte, nous nous suicidons par procuration », a-t-il ajouté, avec des répercussions sur l’emploi, la faim, la maladie et la mort.

Parmi la vingtaine d’objectifs en discussions, l’ambition-phare, surnommée « 30 × 30 », vise à placer au moins 30 % des terres et des mers du globe sous une protection juridique minimale d’ici à 2030. Contre respectivement 17 % et 10 % dans l’accord précédent qui date de 2010.

La question du financement, point de blocage

Il sera aussi question des subventions néfastes à la pêche et à l’agriculture, de la lutte contre les espèces invasives et de la réduction des pesticides. Mais la question du financement de ces mesures pourrait être, une fois encore, un point de blocage. Des pays en développement demandent la création d’un fonds, comme celui décidé pour le climat, sans que cela leur ait été pour l’instant accordé.

Le manque de leadership politique pourrait aussi se faire sentir. En dehors du premier ministre canadien, aucun chef d’Etat ou de gouvernement n’est attendu à Montréal, alors qu’ils étaient plus de 110 en Egypte en novembre pour la COP27, conférence de l’ONU sur le climat.

Source: /www.lemonde.fr

La COP27 s’achève sur un accord sur les pertes et dommages, « un pas vers la justice », selon le chef de l’ONU

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Après des jours d’intenses négociations qui se sont prolongées jusqu’à dimanche matin à Charm El-Cheikh, la Conférence des Nations Unies sur le climat, la COP27, est parvenue à un accord sur l’établissement d’un mécanisme de financement pour indemniser les pays vulnérables pour les « pertes et dommages » dus aux catastrophes induites par le climat.

« Cette COP a fait un pas important vers la justice. Je salue la décision de créer un fonds pour les pertes et dommages et de le rendre opérationnel dans la période à venir », a déclaré le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, dans un message vidéo diffusé depuis le lieu de la conférence en Égypte, soulignant que les voix de ceux qui sont en première ligne de la la crise climatique doivent être entendues.

Le chef de l’ONU faisait référence à ce qui a fini par devenir la question la plus épineuse de cette Conférence annuelle des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC).

Les pays en développement ont lancé des appels forts et répétés pour la création d’un fonds pour les pertes et dommages, afin d’indemniser les pays les plus vulnérables aux catastrophes climatiques, mais qui ont peu contribué à la crise climatique.

« De toute évidence, cela ne suffira pas, mais c’est un signal politique indispensable pour reconstruire la confiance brisée », a souligné M. Guterres, soulignant que le système des Nations Unies soutiendrait l’effort à chaque étape du processus.

Après avoir raté leur échéance de vendredi soir, les négociateurs ont finalement pu parvenir à des conclusions sur les points les plus difficiles de l’ordre du jour, notamment un mécanisme pour les pertes et dommages – bien que la manière dont ce mécanisme sera financé soit toujours en discussion – ainsi que sur l’objectif de financement post-2025, et le programme de travail d’atténuation, qui réduirait les émissions de gaz à effet de serre plus rapidement, catalyserait une action efficace et obtiendrait des assurances des pays clés sur des mesures immédiates pour relever l’ambition et nous maintenir sur la voie d’un réchauffement limité à 1,5 °C.
 
Pourtant, alors que l’accord sur le financement des pertes et dommages a été une percée pour les personnes vulnérables, la COP27 n’a guère progressé sur d’autres questions clés liées aux causes du réchauffement climatique, en particulier sur l’élimination progressive des combustibles fossiles, et un langage plus strict sur la nécessité de limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré Celsius.

La lutte contre le changement climatique continue

M. Guterres a rappelé au monde les priorités concernant l’action climatique, notamment l’ambition de réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre et de maintenir en vie la limite de 1,5 degré Celsius de l’Accord de Paris.

« Nous devons réduire drastiquement les émissions maintenant – et c’est un problème que cette COP n’a pas abordé », a-t-il déploré, affirmant que le monde doit encore faire un pas de géant sur l’ambition climatique, et mettre fin à sa dépendance aux combustibles fossiles en investissant « massivement » dans les énergies renouvelables.

Le chef de l’ONU a également souligné la nécessité de tenir la promesse longtemps retardée de 100 milliards de dollars par an de financement climatique pour les pays en développement, en établissant une feuille de route claire et crédible pour doubler les fonds d’adaptation.

Il a également réitéré l’importance de changer les modèles commerciaux des banques multilatérales de développement et des institutions financières internationales. « Elles doivent accepter plus de risques et mobiliser systématiquement des financements privés pour les pays en développement à des coûts raisonnables », a-t-il déclaré.

Le chef de l’ONU a estimé que si un fonds pour les pertes et dommages est essentiel, ce n’est pas une réponse si la crise climatique raye un petit État insulaire de la carte – ou transforme tout un pays africain en désert.

Il a renouvelé son appel à des partenariats pour une transition énergétique juste afin d’accélérer la sortie du charbon et le développement des énergies renouvelables et a réitéré l’appel qu’il avait lancé lors de son discours d’ouverture de la COP27 : un pacte de solidarité pour le climat.

« Un pacte dans lequel tous les pays font un effort supplémentaire pour réduire les émissions cette décennie conformément à l’objectif de 1,5 degré. Et un Pacte pour mobiliser – avec les institutions financières internationales et le secteur privé – un soutien financier et technique aux grandes économies émergentes pour accélérer leur transition vers les énergies renouvelables », a-t-il expliqué, soulignant que cela est essentiel pour maintenir la limite de 1,5 degré à portée de main.

ONU Info/Laura Quinones. Des gens protestent contre le financement des combustibles fossiles lors de la COP27 à Charm El-Cheikh, en Égypte.

Le temps presse

Dans son message vidéo, M. Guterres a souligné que la COP27 s’est conclue avec beaucoup de travail encore à faire et peu de temps pour le faire.

« Nous sommes déjà à mi-chemin entre l’Accord de Paris [2015] sur le climat et l’échéance de 2030. Nous avons besoin de tout le monde sur le pont pour faire avancer la justice et l’ambition », a-t-il déclaré.

Le Secrétaire général a ajouté que cela inclut l’ambition de mettre fin à la « guerre suicidaire » contre la nature qui alimente la crise climatique, conduit les espèces à l’extinction et détruit les écosystèmes.

« La Conférence des Nations Unies sur la biodiversité du mois prochain est le moment d’adopter un cadre mondial ambitieux pour la biodiversité pour la prochaine décennie, en s’appuyant sur le pouvoir des solutions fondées sur la nature et le rôle essentiel des communautés autochtones », a-t-il exhorté.

« Je partage votre frustration »

Le chef de l’ONU a également adressé un message à la société civile et aux militants qui se sont faits entendre depuis le jour de l’ouverture de la conférence : « Je partage votre frustration ».

M. Guterres a déclaré que les défenseurs du climat – menés par les jeunes – ont fait avancer l’agenda pendant les jours les plus sombres et qu’ils doivent être protégés.« La source d’énergie la plus vitale au monde est le pouvoir des

personnes. C’est pourquoi il est si important de comprendre la dimension des droits de l’homme de l’action climatique », a-t-il dit, ajoutant que la bataille à venir sera difficile et qu’« il faudra que chacun d’entre nous se batte chaque jour… Nous ne pouvons pas attendre un miracle ».

Faisant écho à ce sentiment, la jeune militante écologiste kenyane Elizabeth Wathuti a déclaré : « La COP27 est peut-être terminée, mais la lutte pour un avenir sûr ne l’est pas. Il est maintenant plus urgent que jamais que les dirigeants politiques s’efforcent de convenir d’un accord mondial solide pour protéger et restaurer la nature lors du prochain Sommet mondial sur la biodiversité à Montréal ».

« La crise de l’alimentation, de la nature et du climat qui est interconnectée nous affecte tous en ce moment, mais les communautés de première ligne comme la mienne sont les plus durement touchées. Combien de sonnettes d’alarme doivent être tirées avant d’agir ? », a-t-elle ajouté.

 UNICEF/Parvez Ahmad Rony. L’école de Protiva à Sylhet a fermé en raison de fortes inondations dans le nord-est du Bangladesh. Sa maison a également été inondée.

Ce qui a été réalisé

La COP27 a réuni plus de 35.000 personnes, dont des représentants gouvernementaux, des observateurs et des représentants de la société civile.
Les faits saillants de la réunion ont compris, notamment, la présentation du premier rapport du Groupe d’experts de haut niveau sur les engagements des entités non étatiques en matière d’émissions net zéro.

Le rapport dénonce l’écoblanchiment, qui consiste à induire le public en erreur en lui faisant croire qu’une entreprise ou une entité fait plus pour protéger l’environnement qu’elle ne le fait en réalité, et de faibles engagements net zéro. Il fournit une feuille de route pour garantir l’intégrité des engagements net zéro par l’industrie, les institutions financières, les villes et les régions et pour soutenir une transition mondiale et équitable vers un avenir durable.

Toujours au cours de la conférence, l’ONU a annoncé un plan d’action pour l’initiative sur les systèmes d’alerte précoce pour tous, qui appelle à de nouveaux investissements ciblés initiaux de 3,1 milliards de dollars entre 2023 et 2027, ce qui équivaut à un coût de seulement 50 cents par personne et par an.

De son côté, l’ancien Vice-Président américain et militant pour le climat Al Gore, avec le soutien du Secrétaire général de l’ONU, a présenté un nouvel outil permettant de tracer les émissions de gaz à effet de serre. Cet outil combine les données satellitaires et l’intelligence artificielle pour recenser les émissions au niveau des installations de plus de 70.000 sites dans le monde, y compris des entreprises en Chine, aux États-Unis et en Inde. Cela permettra aux dirigeants d’identifier l’emplacement et l’étendue des émissions de carbone et de méthane rejetées dans l’atmosphère.

Un autre temps fort de la conférence a été un plan directeur pour accélérer la décarbonisation de cinq grands secteurs – l’électricité, le transport routier, l’acier, l’hydrogène et l’agriculture – présenté par la Présidence égyptienne de la COP27.

Les dirigeants égyptiens ont également annoncé le lancement de l’initiative Alimentation et agriculture pour une transformation durable ou FAST, afin d’améliorer la quantité et la qualité des contributions au financement climatique pour transformer l’agriculture et les systèmes alimentaires d’ici 2030.

Il s’agissait de la première COP à avoir une journée dédiée à l’agriculture, qui contribue à un tiers des émissions de gaz à effet de serre et devrait être un élément crucial de la solution.

Source: https://news.un.org

Coupe du monde – Le Qatar pas au niveau face à l’Équateur (0-2)

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La 22e édition de la Coupe du monde de la Fifa a démarré ce dimanche avec Qatar-Équateur. Le pays hôte a déçu face à une belle équipe sud-américaine.

our ce premier match de la Coupe du monde 2022, le Qatar défie l’Équateur. Dans une entame de match à sens unique, le pays hôte s’est fait surprendre par l’équipe sud-américaine. Après un but refusé pour hors-jeu (3e), Enner Valencia a trouvé la faille au quart d’heure de jeu. Après avoir obtenu un pénalty sur une faute évidente du gardien adverse, l’attaquant de Fenerbahçe s’est fait justice lui-même et a transformé en douceur (0-1).

Valencia démarre avec un doublé

Les Qataris sont dépassés dans tous les secteurs sur le terrain. Peu créatifs devant, ils subissent derrière et ont fini par concéder un deuxième but sur une tête puissante d’Enner Valencia (31e) qui s’offre par la même occasion un doublé. Dans le temps additionnel, le Qatar a enfin réussi à obtenir une occasion, mais la tête d’Almoez Ali est trop imprécise pour réduire l’écart. À la mi-temps, les Équatoriens sont très logiquement devant.

Au retour des vestiaires, un faux rythme s’installe entre les deux équipes. Avec son avance, El Tri gère et pense sans doute déjà au prochain match de son groupe, vendredi, face aux Pays-Bas. La tentative d’Ibarra a eu le mérite de faire enfin briller le gardien qatari, Al-Rawi, en grande difficulté en première période. Un match dans l’ensemble réussi pour l’Équateur qui va chercher à être l’outsider de ce groupe A. Si on relativisera l’adversité en face pour cette entrée en lice, on a hâte de revoir cette équipe sud-américaine lors des prochains matchs avec notamment son duo Mendez-Caicedo performant au milieu de terrain. À surveiller tout de même l’état physique du buteur Valencia, qui est sorti en boîtant au cours de la seconde période.

De l’autre côté, pour l’équipe de Felix Sanchez Bas, la compétition s’annonce très longue. Pas au niveau sur ce match d’ouverture, en étant fébrile défensivement et peu inspiré offensivement, le Qatar devra se reprendre vendredi prochain face au Sénégal (14h), privé de Sadio Mané. Si le monde du football a déjà connu des pays hôtes sortir dès le premier tour comme l’Afrique du Sud en 2010, on n’avait jamais vu une équipe accueillir la Coupe du monde avec si peu d’initiatives. Dans un groupe relevé, la marche semble trop haute pour l’actuel 50e du classement FIFA. 

Une cérémonie d’ouverture avec Morgan Freeman

Après d’innombrables polémiques, la Coupe du monde 2022 a démarré ce dimanche au Qatar. Vivement critiqué, le pays hôte a tout fait pour accueillir l’événement le plus populaire de la planète avec des infrastructures et des stades à la pointe. Les yeux de centaines de millions de téléspectateurs étaient tournés vers le stade Al-Bayt d’Al-Khor où se déroulait la cérémonie d’ouverture de cette 22e édition de l’histoire du Mondial, diffusée sur TF1 et beIN Sports en France. De nombreux artistes, comme Shakira et Dua Lipa, ont choisi de boycotter cette cérémonie et de ne pas se rendre à Doha pour cet événement. Morgan Freeman était lui présent pour jouer les narrateurs. La cérémonie a notamment retracé l’histoire du petit état du Moyen-Orient.

Source: www.lepoint.fr

Coupe du monde 2022 : ce qu’il faut savoir du Cameroun

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Après avoir arraché la qualification au Mondial dans une double confrontation historique face à l’Algérie, le Cameroun, habitué du Mondial, aura à cœur de montrer mieux que lors des précédentes éditions.

Le parcours de qualification :

Un scénario 100% émotion. C’est ce qu’a vécu le Cameroun lors de ces éliminatoires pour le Mondial 2022. Dans un groupe relevé avec la Côte d’Ivoire, le Malawi et le Mozambique, les Lions Indomptables ont montré de belles choses et ont réussi à accrocher cette première place juste devant les Ivoiriens. Avec cinq victoires et une défaite, le Cameroun sortait de cette phase de groupe avec tout de même des certitudes sans pour autant impressionner. Ensuite, comme il est coutume en Afrique, il a donc fallu passer par des barrages pour valider son ticket pour le Qatar. Après une CAN à domicile correct, le Cameroun a affronté l’Algérie en mars dernier avec un semblant de révolution. Avec les nombreux conflits en interne, Samuel Eto’o a tapé dans la fourmilière et a remercié Toni Conceição pour placer son ancien coéquipier : Rigobert Song. Et face aux Fennecs, le Cameroun a réalisé un coup de mettre. Défait à l’aller à domicile, les coéquipiers de Toko Ekambi ont arraché la qualification à la dernière seconde des prolongations dans un scénario cauchemardesque pour les Algériens (1-2) mais historique pour les Camerounais.

Le onze type :

Onana – Fai, Castelletto, Nkoulou, Tolo – Ngamaleu, Zambo Anguissa, Samuel Gouet, Toko Ekambi – Aboubakar, Choupo-Moting

Les qualités et faiblesses :

Malgré la qualification au Mondial, le Cameroun ne dégage pas une grande sérénité sur le terrain depuis quelques années. Même avec le changement de coach, les coéquipiers d’André Onana peinent à être constant sur les matches. Défensivement, l’équipe souffre d’un manque de leader et les derniers matches ont illustré à la perfection les difficultés de l’équipe dans le jeu avec ballon. Les Lions Indomptables n’ont pas de style propre à eux et ont souvent du mal sur le plan technique. Globalement, on pourrait dire que cette équipe à des manquements dans tous les secteurs du jeu… Mais elle reste impressionnante dans sa capacité à se relever à chaque fois.

Mentalement, le Cameroun est peut-être l’une des nations les plus fortes d’Afrique. Même malmené, le Cameroun ne tombe presque pas dans les grosses compétitions. Même quand ça ne va pas, l’équipe arrive toujours à se transcender pour faire déjouer son adversaire et impose un gros défi physique qu’il faut réussir à contrer. Et surtout, la formation de Rigobert Song peut compter sur des attaquants performants : Aboubakar, Choupo-Moting et Toko-Ekambi. Les trois hommes sont toujours très efficaces avec la sélection. Enfin, le Cameroun reste tout de même un habitué de la Coupe du monde et son expérience pourrait faire la différence.

Le sélectionneur : Rigobert Song

C’est ce qu’on appelle être lancé dans le grand bain par hasard. Car sa nomination n’était pas spécialement prévue. Après la CAN à domicile jugée décevante par Samuel Eto’o, la fédération camerounaise décidait de se séparer de Toni Conceição. Samuel Eto’o nommait son ancien coéquipier Rigobert Song à quelques jours seulement des barrages contre l’Algérie. L’ancien international camerounais n’avait jamais entraîné dans sa carrière, si ce n’est l’équipe olympique du Cameroun pendant quelques matches. Alors, on s’attendait à un énième fiasco au Cameroun. Pourtant, Rigobert Song a réussi à transmettre son calme et sa motivation à un groupe fracturé et a donc réussi à qualifier l’équipe contre toute attente et après une première défaite au match aller. Depuis, on ne peut pas dire qu’il performe non plus avec son équipe (1 victoire, 2 défaites). Mais, le technicien de 46 ans a l’expérience du haut niveau et semble être capable de tirer le meilleur des stars de cette équipe. Ce sera sans doute une curiosité à suivre.

La star : Eric Maxim Choupo-Moting

Son histoire avec le Cameroun ressemble à des montagnes russes. Des clashs, des moments de joie puis à nouveau des clashs, c’est en gros ce que vit Choupo-Moting avec les Lions Indomptables. Capitaine de la sélection pendant très longtemps, il avait été destitué puis mis sur la touche par son ancien sélectionneur Conceicao au point de finir la dernière CAN en tribunes. Mais avec Rigobert Song, l’attaquant du Bayern Munich a été réintégrer à l’équipe. Et ce sera l’occasion pour lui de prouver qu’il est capable d’encore briller, car il le fait plutôt bien avec le club allemand cette saison. Avec le Cameroun, l’ancien du PSG a de belles statistiques (68 sélections, 18 buts) et sa forme du moment pourrait lui permettre d’être encore plus en confiance pour cette échéance. Il aura aussi à cœur de redonner une belle image à sa sélection après le fiasco du Mondial 2014 (deux Camerounais s’étaient notamment battus en plein match).

L’attraction : André-Frank Zambo Anguissa

C’est un nom bien connu des suiveurs du Championnat de France. Mais, il n’a absolument rien à voir avec le joueur qu’il était à l’OM. Depuis son départ de Marseille, André-Frank Zambo Anguissa a littéralement explosé, d’abord à Fulham puis à Villarreal et surtout à Naples. Le milieu camerounais est l’un des grands artisans du début de saison XXL de la formation italienne cette année. Impressionnant techniquement, fort dans les duels, utile dans les transitions, Anguissa est désormais un milieu très complet qui a prouvé en Europe. Sa récente prestation contre Liverpool en C1 est encore sur toutes les lèvres. En bref, le milieu de 26 ans est devenu patron en club comme en sélection. S’il produit le même football au Mondial, le Cameroun peut dormir sur ses deux oreilles. Mais ça ne sera pas le cas des milieux adverses qui devront se coltiner l’un des meilleurs milieux de Serie A.

Source: www.footmercato.net

le Pr Drabo admis à la retraite

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Admis à faire valoir ses droits à la retraite, le Professeur Yssouf Joseph Drabo, médecin-colonel,  chef de service de Médecine interne du CHU-YO a  cédé le «  commandement » au Pr Oumar Guira. C’était au cours d’une cérémonie de passation de  charge déroulée  le vendredi 04 février 2020 au sein dudit Service, en présence du directeur général du CHU-YO, des chefs de départements et chefs de services ainsi que de nombreux collaborateurs.  Appelé affectueusement le  maître des maîtres, car certains de ses élèves ont accédé au grade de professeur, le Pr Drabo totalise 33 années de service, et dont les contributions sont jugées inestimables dans les domaines suivants : VIH/ Sida, Diabète,  formation et encadrement des étudiants et spécialistes, plusieurs fois président de jury  de CAMES….. En attendant de revenir en détails sur la cérémonie proprement dite, nous vous proposons le résumé des principales contributions du Pr Drabo au CHU-YO et à  son pays.

Le Pr Drabo ( à droite) cède le  » commandement » à son élève le Pr Oumar Guira

Dans la lutte contre le Sida

Dans les années 90, face à la deferlante du VIH le constat était le suivant:

  • Déni de la maladie
  • Explosion des cas notamment parmi les militaires
  • Services engorgés de patients infectés tel le cas de la medecine interne
  • Mortalité élevée
  • Désarroi des malades et seulement des initiatives portées par des associations et des ONG telles La Croix rouge Francaise, Medecins sans Frontières, le Cicdoc

C’est dans ce contexte que l’engagement du Pr Drabo va se traduire dans :

1/ Participation aux campagnes de sensibilisation et de prévention dans toutes les unités et garnisons militaires du Burkina

2/ Formation des professionnels de santé au dépistage et à la prise en charge

  • Avec le soutien de la World AIDS Foundation, puis de la Fondation française Sidaction et du programme ESTHER du gouvernement français, le Pr Drabo a développé et coordonné un vaste programme de formation des acteurs de la lutte contre le VIH, avec l’appui du Dr Jean-Baptiste Guiard-Schmid (de l’Hôpital Rothschild, puis Tenon). Entre 2001 et 2003, le Pr Drabo a coordonné et animé avec lui plusieurs dizaines de sessions de formation, au profit de centaines de professionnels de santé, notamment pour la formation à la prise en charge des personnes atteintes.
  • En 2003/2004, dans le prolongement de ces programmes d’envergure nationale, le Pr Drabo a créé avec l’appui du Dr Jean-Baptiste Guiard-Schmid le premier Diplôme Inter-Universitaire africain sur le VIH, intitulé « Prise en charge globale de personnes vivant avec le VIH en Afrique sub-saharienne », avec l’appui de l’Université Pierre et Marie Curie (Paris VI) et de différentes équipes françaises d’experts en maladies infectieuses et tropicales (notamment l’équipe du Pr Willy Rozenbaum de l’Hôpital Tenon, Université Pierre et Marie Curie, Paris VI). Ce DIU d’envergure internationale a été d’emblée ouvert à des apprenants de toute l’Afrique francophone. Premier du genre en Afrique francophone, il a rapidement obtenu une grande notoriété qui en a fait la formation diplômante phare dans ce domaine sur le continent africain. Le DIU-VIH de Ouagadougou est le fruit du partenariat entre l’université de Ouagadougou et l’université Pierre et Marie Curie de Paris VI (à travers l’équipe de l’Hôpital Tenon). Il s’agit d’un diplôme délivré par les 2 universités et qui enregistre la participation à chaque session d’une vingtaine d’enseignants/experts français, européens ou américains francophones. Au total, plus de 1000 professionnels de santé et psychosociaux burkinabè ont bénéficié de formations à la prise en charge du VIH dans les programmes que nous avons construit et coordonné entre 2000 et 2003 et plus de 800 professionnels acteurs de la lutte contre le VIH de 20 pays africains francophones ont été formés au DIU-VIH de Ouagadougou depuis 2003/2004.
  • Par ailleurs, le Pr Drabo est responsable national de la formation en matière de VIH/sida. A ce titre il a été chargé par le Ministère de la santé et le programme de lutte contre le Sida à élaborer le plan national de lutte contre le VIH ainsi que la mise en œuvre des plans de formation permettant le passage à l’echelle et la décentralisation de la prise en charge des patients
  • Il va coordonner le développement des modules PCIM/VIH élaborés sous l’égide de l’OMS en vue de la formation des professionnels en vue de l’atteinte de l’objectif 3×5
  • Depuis la création du DIU de Ouagadougou, d’autres formations sur le VIH ont vu le jour en Afrique francophone. Afin d’assurer une coordination de ces initiatives et de travailler dans le sens d’une harmonisation géographique et thématique des formations, pour atteindre une plus grande efficacité, le Pr Drabo a créé en 2007 le Réseau Africain des Formations sur le VIH/sida (RAF-VIH), organisation régionale dont le siège est basé à Ouagadougou, qui regroupe une quinzaine de formations diplômantes ou qualifiantes africaines francophones. Ces formations couvrent différents domaines, de la prise en charge globale des personnes vivant avec le VIH, à la biologie du VIH, en passant par la prise en charge en milieu communautaire, la gestion des approvisionnements pharmaceutiques, etc. Ces formations émanent de différents pays africains francophones : Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Côte d’Ivoire, Mali, Niger République Démocratique du Congo, Sénégal.

3/ Organisation des soins et de la prise en charge

Dans les années 2000, arrivent les premières trithérapies et les tentatives de mise sous traitement des patients au BF. Les structures de prise en charge sont défaillantes et ont besoin d’être organisées.

  • En 2003, création du  pôle d’excellence de la prise en charge des personnes vivant avec le VIH à Ouagadougou. Ce service est devenu le service de référence du pays, qui participe à différents programmes de  recherches sur le VIH au plan national et international.
  • En 2007, la Croix Rouge Française s’est désengagée du Centre de Traitement Ambulatoire des personnes vivant avec le VIH de Ouagadougou, qu’elle avait contribué à mettre en place en 2000. Le Pr Drabo a conduit son rattachement à son service portant la file active des personnes vivant avec le VIH à environ 6000, dont environ 5000 reçoivent un traitement antirétroviral selon des standards internationaux. Ce qui en fait l’un des plus gros centres de prise en charge dédié à l’infection par le VIH en Afrique de l’Ouest.
  • C’est aussi grâce à la densité des liens construits avec les équipes hospitalo-universitaires et institutions de recherche françaises que le Pr Drabo a pu bénéficier d’un appui important pour la construction et l’aménagement de l’Hôpital De Jour (HDJ) du service de Médecine Interne, structure qui concentre les activités de prise en charge ambulatoire de l’infection à VIH au CHU-YO, dont il a été l’inspirateur. En effet, un financement émanant du Ministère Français des Affaires Etrangères (FSP Sida) a permis de contribuer pour près de 50% à la construction de cet HDJ, qui a été inauguré en présence de l’Ambassadeur de France le 28 Février 2008 et permet aujourd’hui de soigner plus de 6000 personnes vivant avec le VIH

Dans le domaine de la lutte contre le diabète et autres maladies métaboliques

  • Premiers travaux scientifiques sur le diabète au Burkina Faso
  • Organisation et mise en place d’un service de référence de la prise en charge du diabète.
  • Rayonnement international et affirmation d’un leadership avéré dans le domaine du diabète sucré
  • A partir de 2009 après avoir fait le constat de la situation de la prise en charge des patients diabétiques, en collaborration avec l’ONG Santé Diabète et la World Diabetes Fondation, développement de 3 programmes triennaux :
  • Organisation et renforcement des compétences des personnels de santé en vue d’améliorer la prise en charge du diabète au Burkina Faso
  • Amélioration de la prevention et la prise en charge du diabete au Burkina Faso par le renforcement des systemes de santé et la participation des personnes vivant avec le diabète.
  • Amélioration de la prevention et des soins du diabète au  Burkina Faso

Ces programmes ont permis la formation de centaines de professionnels de santé , l’équipement de structures de santé, la sensibilisation et l’information du public alliée à des campagnes de dépistage avec pour résultats :

  • Une plus grande visibilité de la maladie
  • Un meilleur accès aux soins
  • la mise en ouevre d’une decentralisation de la prise en charge
  • une amélioration substantielle des soins aux patients, la reduction des complications aigues et la mortalité y afférente

Sur le plan universitaire :

  • Fonctions administratives éminentes : Directeur adjoint, chef de département, coordonateur d’unités d’enseignement et de formation spécialisée
  • Membre de jury au niveau national et international et notamment plusieurs fois membre et président de jury de concours d’agrégation du CAMES
  • Investigateurs dans plusieurs recherches multicentriques nationales et internationales

Partenariat et relations internationales

Pionnier du programme ESTHER au Burkina Faso, il a coordonné ce projet sur le site de Ouagadougou depuis sa création. Dans ce cadre, il a renforcé les liens de collaboration entre les équipes du CHU Yalgado Ouédraogo investies dans la prise en charge des personnes vivant avec le VIH avec l’équipe du service des maladies infectieuses et tropicales du CHU de Clermont- Ferrand (dirigé par le Pr. Jean Beytout), en permettant des échanges régulier dans les 2 sens

C’est aussi grâce à la densité des liens construits avec les équipes hospitalo-universitaires et institutions de recherche françaises que le Pr Drabo a pu bénéficier d’un appui important pour la construction et l’aménagement de l’Hôpital De Jour (HDJ) du service de Médecine Interne, structure qui concentre les activités de prise en charge ambulatoire de l’infection à VIH au CHU-YO, dont il a été l’inspirateur.

Dans le cadre de la recherche clinique et/ou fondamentale, le Pr Drabo collabore avec :

  • l’Agence Nationale de Recherche sur le Sida et les Hépatites (ANRS), organisme de recherche français de renommée mondiale, dans laquelle nous sommes membre de différents comités scientifiques internationaux (Css6, groupe morbidité) ; Des projets de recherche sont toujours en cours
  • l’équipe du service de maladies infectieuses et tropicales de l’hôpital Tenon (Paris) sur plusieurs projets de recherche et d’enseignement ;
  • l’équipe du service de bactériologie-virologie du CHU de Montpellier, sur plusieurs projets de recherche (dont certains en collaborations avec l’ANRS, avec la London School of Hygiene and Tropical Medicine, etc.) ;
  • l’équipe de santé publique du CHU de Bordeaux, Université Victor Segalen ;

Service Communication CHU-YO

05/2022

Source: https://chuyobf.org

L’Ambassadeur Filippe Savadogo rend hommage à l’Ambassadeur John Boureima KABORÉ

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John Boureima Kaboré, l’un des premiers ambassadeurs de métier de notre pays est décédé le 12 mai 2020 à Paris dans sa 88e année. Dans ce témoignage, Filippe Savadogo, ancien ambassadeur du Burkina Faso à Paris, rend hommage à ce grand serviteur de l’Etat et de l’Afrique.

Son Excellence John Boureima KABORÉ, notre tout premier Ambassadeur au Ghana, désigné par le Président Maurice YAMÉOGO auprès du Président Kwamé NKRUMAH nous a quittés le mardi 12 mai 2020 à Paris dans sa 88ème année.

L’Ambassadeur John Boureima KABORÉ est né au Ghana le 25 mars 1932 mais renouera avec son pays d’origine en débutant sa scolarité à Zorgho pendant la seconde guerre mondiale.
Il nous expliquait souvent combien lui-même et ses camarades d’enfance, dont Monsieur Charles Bila KABORÉ, avaient eu la chance d’être encadrés par un éminent Instituteur formé à William Ponty, à savoir Monsieur COMBARY Abdou.

Très vite, il fréquentera avec succès les écoles et les collèges de l’époque à Bingerville et se retrouvera à l’Université de Dakar où il embrassera les Sciences Naturelles. Brillant étudiant, multilingue parfait (Anglais, Français, Mooré, Ashanti, Haoussa) au contact facile et à l’esprit rebelle, il sera vite remarqué parmi les étudiants voltaïques et choisi avec d’autres camarades pour suivre la formation des premiers diplomates voltaïques à Paris.

C’est ainsi qu’en 1961, il sera nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la Haute Volta auprès de la République sœur du Ghana.
Son bref passage au Ghana, son deuxième pays d’adoption, l’amènera à faire de grandes réalisations telles l’acquisition de la Résidence et de la Mission Diplomatique de Haute Volta ; les bonnes relations politiques et de coopération entre nos deux pays (normalisation des relations entre les deux présidents, construction de l’Hôtel Indépendance, suppression des bornes frontières etc…) furent sa marque déposée.

John Boureima KABORÉ, Ambassadeur auprès des Etats-Unis d’Amérique et Représentant permanent de la Haute Volta aux Nations Unies

Esprit brillant, John Boureima KABORÉ sera appelé en urgence pour occuper le poste d’Ambassadeur de la Haute Volta auprès des Etats Unis d’Amérique et en même temps Représentant permanent de la Haute Volta auprès des Nations Unies sous le mandat du Birman U’THANT en janvier 1963.

Une période faste des relations entre les Etats Unis et la Haute Volta
La période du mandat de l’Ambassadeur John Boureima KABORÉ a coïncidé avec le mandat du démocrate John F. KENNEDY et de son successeur Lyndon B. JOHNSON.

C’est à cette époque que grâce à son entregent, le Président Maurice YAMÉOGO effectuera sa première visite officielle aux Etats Unis.
Cette visite mémorable a été rendue possible grâce à l’affrètement de l’AIR FORCE ONE (Avion de commandement du Président des Etats-Unis d’Amérique).

Faute de pouvoir atterrir à Ouagadougou, l’avion se posa à Abidjan pour convoyer Maurice YAMÉOGO à Washington.
Cette visite mémorable du Président Maurice YAMÉOGO aux Etats-Unis d’Amérique fut pleine de satisfactions sur le plan de la coopération bilatérale entre les deux pays.

Le Corps de la Paix, les différents programmes de développement dans le domaine de la santé, de l’éducation et les programmes alimentaires datent de cette époque. Durant cette période, l’Ambassadeur John Boureima KABORE a appliqué un adage qu’il adorait, à savoir : « la diplomatie, c’est le savoir-faire et le faire savoir ».

Polyglotte parfait formé aux grandes écoles des années 1960, il avait une très haute estime de la Haute Volta et l’imprimait à la grande admiration des diplomates de l’époque.

Sa capacité d’analyse, sa passion du métier et son aisance oratoire feront de lui le parfait diplomate qui ne laissait personne indifférent.

Le tournant de fin de règne du Président Maurice YAMÉOGO

Les premiers diplomates, malgré de nombreux handicaps dus au début des indépendances, au manque criard de moyens ont pu creuser des sillons solides que l’on retrouve aisément lorsqu’on visite les toutes premières missions diplomatiques.

La période fut éphémère car très vite, les nouveaux pays indépendants vont connaitre des turbulences.

Ces turbulences vont entrainer le renversement du régime en place et en même temps bousculer la destinée de beaucoup d’ambassadeurs de l’époque.
Cette situation va d’ailleurs se poursuivre sans discontinuer durant une longue période teintée d’accalmies.

Ainsi l’Ambassadeur John Boureima KABORE sera un témoin vivant des évènements du 03 janvier 1966 car il venait d’être rappelé en consultation et visiblement avec la proposition d’être nommé Ministre des Affaires Etrangères.
Cette proposition à laquelle il résista connut son épilogue avec l’avènement du 03 janvier 1966.

Rapidement reçu par le nouveau Président Sangoulé LAMIZANA, il retourna à Washington avec la certitude qu’il vivait la fin d’une époque.

La seconde carrière de John Boureima KABORE, haut fonctionnaire à l’UNESCO.

Les solides relations cultivées durant sa flamboyante et courte carrière au service de la diplomatie voltaïque et ses inoubliables camarades de l’Université de Dakar, à l’époque creuset de tous les futurs cadres de l’AOF vont permettre à l’Ambassadeur John Boureima KABORE de poursuivre une seconde et belle carrière de prédilection à l’UNESCO.

Son esprit d’entreprise à cheval entre le monde anglophone et francophone qu’il maitrisait à souhait et son prestigieux passé de diplomate dans le cœur du monde (l’ONU) et son parcours (USA) feront de lui la peinture achevée du cadre pointu, compétent et plaisant.

Très vite, l’Ambassadeur John Boureima KABORE gravira à pas de course le sommet de la pyramide de l’Organisation pour les Sciences, la Culture et l’Éducation (UNESCO).

L’arrivée du Directeur Général de l’UNESCO, Monsieur Ahmadou Mactar M’BOW, son ainé de Dakar fera le reste et le placera dans le top five des hauts fonctionnaires de l’UNESCO.

L’Ambassadeur John Boureima KABORE, un bourreau du travail

En rejoignant l’UNESCO après la chute du Président Maurice YAMÉOGO en 1966, l’Ambassadeur John Boureima KABORE se fera remarquer par le travail bien fait et son esprit décomplexé pour l’époque qui lui vaudra la confiance de tous.

Parmi les inoubliables services rendus à l’Afrique et au Burkina, on peut, entre autres, citer l’établissement du projet pilote de l’UNESCO à savoir l’Institut Africain d’Éducation Cinématographique au Burkina.
L’Ambassadeur John Boureima KABORE était devenu, durant sa carrière à l’UNESCO, l’incontournable pièce maitresse de l’Afrique et plus largement des pays non-alignés.

Ma première rencontre avec l’Ambassadeur John Boureima KABORE date de l’année 1977 lors de sa brève visite à Ouagadougou à l’occasion du lancement de l’Institut Africain d’Education Cinématographique (INAFEC) ; ensuite à Paris en 1981 lorsque j’effectuais un stage de spécialisation au sein du Service d’Information du public de l’UNESCO.
À cette époque l’Ambassadeur John Boureima KABORE servait l’UNESCO à l’éminent poste de Sous-Directeur Général Chargé de la Coopération du Développement et des Relations Extérieures.

La fierté des Africains était à son apogée lorsque Ahmadou Mactar M’BOW, le Grand Directeur Général de l’UNESCO aux mandats successifs présidait aux destinées de ce temple du savoir.

Il était entouré pendant 13 ans par d’éminents hommes de confiance dont John Boureima KABORE qui l’accompagna brillamment lors de sa longue marche qui a débuté en 1974 et qui s’achèvera en 1987.
On peut dire que cette période faste de l’UNESCO fut réellement marquée par les Hussards Noirs des savoirs parmi lesquels on pouvait compter les mains habiles de ses proches collaborateurs.

Il y a une dizaine d’années, l’UNESCO, en rendant hommage à l’ancien Directeur Général Ahmadou Mactar M’BOW, les mots courage, éthique, justice et vision sont revenus dans les différents témoignages.
Tous ont reconnu le travail abattu par l’ancien Directeur Général de l’UNESCO qui a porté l’institution onusienne au plus haut sommet.

L’Ambassadeur John Boureima KABORE, lorsqu’il a fait valoir ses droits à la retraite en 1992, était resté constamment aux avants postes de cette Organisation d’élites mondiales.

John Boureima KABORE fait Grand officier de l’ordre national du Burkina

Après l’UNESCO, l’Ambassadeur John Boureima KABORE accompagnera la Délégation permanente du Burkina Faso auprès de l’UNESCO pendant environ une vingtaine d’années à titre bénévole de « Conseiller Spécial ».
Cette preuve de patriotisme et de courage lui vaudra en 2004 la décoration de Grand Officier de l’Ordre national.

Au cours de la cérémonie de remise de cette haute distinction présidée par le Ministre des Affaires Étrangères, le regretté Youssouf OUEDRAOGO, en présence du Président Abdoul DIOUF, son condisciple de Dakar, dira à l’endroit de l’Ambassadeur John Boureima KABORE que « le Faso récompense toujours des personnalités qui s’engagent à ses côtés et qui font preuve de dévouement ». Il a particulièrement félicité son compatriote pour son brillant parcours professionnel et de pionnier de la diplomatie burkinabè.

L’Ambassadeur Filippe SAVADOGO témoignera lors de cette cérémonie que Son Excellence Monsieur John Boureima KABORE est celui qui a guidé ses premiers pas à Paris par ses conseils avisés de fin connaisseur des arcanes de l’UNESCO.

L’Ambassadeur John Boureima KABORE, en nous quittant ce 12 mai 2020, laisse un grand héritage de vie d’un enfant du siècle, qui, par son histoire personnelle montre, s’il en était besoin, comment les enfants de la diaspora peuvent apporter une contribution inestimable à leur pays.
L’Ambassadeur John Boureima KABORE né en 1932 au Ghana, avec un parcours extraordinaire en tant que citoyen du Burkina Faso a parallèlement eu son jeune frère qui fit un brillant parcours en tant qu’Officier Supérieur dans l’armée Ghanéenne.

Cela montre aussi que la maitrise des langues peut être un déterminant extraordinaire dans une carrière professionnelle.

Avec l’Ambassadeur John Boureima KABORE, j’ai appris que la différence entre le diplomate et le journaliste c’est « le savoir-faire et le faire savoir ».
En alliant les deux, on peut aller au large.
Nous exprimons toute notre reconnaissance à ce digne fils d’Afrique dont les actions imprimées lui survivront à jamais.

QUE SON AME REPOSE EN PAIX.

Ambassadeur Filippe SAVADOGO
Ancien Ministre de la Culture,
Ancien Ambassadeur de la Francophonie aux Nations Unies
Ancien Doyen du Corps Diplomatique africain en France

P.-S.

21/05/2020

Source: www.lefaso.net

Le To à la Sauce Oseille (feuilles vertes de bissap)

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Recette à base de farine de maïs

Ingrédients pour 6 personnes:

  • 1Kg de farine de maïs
  • 2 bouquets de feuilles d’oseilles
  • 1Kg de viande de boeuf ou d’agneau
  • 2 oignons émincés
  • 3 tomates pelées
  • 2 cuillerées à soupe d’huile
  • sel à votre convenance
  • 2 cubes magi
  • 2 cuillerées à soupe de poudre d’arachide
  • 1 cuillerée à soupe de pâte d’arachide
  • Une pincée de potasse
  • La levure du pays ou de boulanger si nécessaire

Recette proposée par Mme Nabaloum Bernadette – Contact: (0033)664373644)