lundi, décembre 15, 2025

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Afrobasket masculin Angola 2025 : Angola sacré champion d’Afrique

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Le Mali remporte de son côté sa toute première médaille d’argent dans l’histoire de l’Afrobasket masculin. Quatrième en 1968, 1989, 1992 et 1999. Son parcours historique après avoir obtenu la 3ᵉ place en 1972 en 21 participations à l’Afrobasket masculin.

Mieux organisés au début de la rencontre, les joueurs de l’Angola ont pris l’avance sur le Mali dès le premier quart-temps (14-10). À la fin du second quart-temps les Angolais ont multiplié les paniers (32-20).

Continuant sur leur lancée, les Angolais ont accentué leur avance dès le retour des vestiaires pour arriver à la fin du temps réglementaire (70-43).
Il faut rappeler que le Mali a fait sa meilleure performance dans cette compétition depuis sa création en 1962. La dernière fois où le Mali a obtenu une médaille remonte à 1972, en occupant la 3ᵉ place, validant sa 21ᵉ participation à l’AfroBasket lors des qualifications pour l’édition 2025, ce qui en fait l’une des équipes les plus régulières de la compétition.

L’Angola, pays organisateur de l’Afrobasket, s’est imposé samedi en demi-finale de justesse face au Cameroun (74-73).
La petite finale a opposé le Sénégal au Cameroun. Le Sénégal a terminé à la troisième place de l’AfroBasket 2025 après avoir dominé le Cameroun 98-72 ce dimanche à Luanda.

Les équipes ayant participé à cette compétition sont : Angola (pays hôte), Tunisie (championne 2021), Côte d’Ivoire (finaliste 2021), Sénégal (3ᵉ 2021). Soudan du Sud, Égypte, Nigeria, Cap-Vert, Cameroun, RD Congo, Guinée, Mali, Ouganda, Rwanda, Libye, Madagascar.

Pour rappel, l’AfroBasket est le principal tournoi de basket-ball continental africain, créé en 1962 par la Fédération internationale de basketball (FIBA) Afrique pour couronner la meilleure nation du continent et servir de qualification pour les grandes compétitions internationales comme les Jeux olympiques ou la Coupe du monde de la FIBA.

Cette compétition est un catalyseur pour le développement du basketball en Afrique, réunissant des joueurs de diverses ligues, contribuant à l’échange de savoir-faire et à la structuration des fédérations nationales.

Source: www.aa.com.tr

𝐂𝐨𝐨𝐩𝐞́𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐫𝐞́𝐠𝐢𝐨𝐧𝐚𝐥𝐞 : 𝐥𝐞𝐬 𝐦𝐢𝐧𝐢𝐬𝐭𝐫𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐥’𝐄𝐧𝐯𝐢𝐫𝐨𝐧𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐮 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐥𝐞𝐱𝐞 𝐖-𝐀𝐫𝐥𝐲-𝐏𝐞𝐧𝐝𝐣𝐚𝐫𝐢 𝐜𝐡𝐞𝐳 𝐥𝐞 𝐏𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐦𝐢𝐧𝐢𝐬𝐭𝐫𝐞

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Le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a reçu en audience, ce lundi 25 août 2025 à Ouagadougou, les ministres en charge de l’Environnement des pays membres du complexe W-Arly-Pendjari (WAP). Ils séjournent dans la capitale burkinabè dans le cadre de la troisième réunion du Conseil des ministres chargés des aires protégées du complexe transfrontalier.

‎Porte-parole de la délégation, le ministre nigérien de l’Hydraulique, de l’Assainissement et de l’Environnement, le Colonel Maizama Abdoulaye, a rappelé que la mission commune vise à protéger un patrimoine naturel durement affecté par l’insécurité. « Ce complexe est meurtri par une insécurité organisée et soutenue par des forces du mal », a-t-il déploré.

‎Dans son adresse aux ministres, le Chef du Gouvernement a partagé des orientations claires. Selon le Colonel Maizama Abdoulaye, le Premier ministre a insisté sur la nécessité pour les États concernés de compter d’abord sur leurs propres ressources et de faire preuve de prudence dans le choix de leurs partenaires. Il a en outre encouragé la convergence des États autour de cette richesse commune afin de bâtir, demain, un modèle de coopération bénéfique aux communautés riveraines.

‎La délégation a salué la vision du Chef du Gouvernement burkinabè, qui considère le complexe WAP comme une opportunité de développement durable. « Ce complexe doit retrouver ses lettres de noblesse. Si ailleurs l’écotourisme et d’autres activités économiques se développent autour d’écosystèmes de ce genre, nous pouvons aussi le faire ici, au bénéfice de nos populations », a soutenu le ministre nigérien de l’Hydraulique, de l’Assainissement et de l’Environnement.

‎Le complexe WAP, constitué des parcs W, Arly et Pendjari, couvre trois pays : le Burkina Faso, le Bénin et le Niger. Véritable poumon écologique au cœur du Sahel, il est reconnu pour sa richesse en biodiversité et son potentiel en matière d’écotourisme et de services écosystémiques. L’objectif principal de la rencontre de Ouagadougou est d’avancer sur l’opérationnalisation du secrétariat exécutif du complexe et de ses instances de gouvernance, à savoir le Conseil des ministres, le Conseil technique et le Conseil scientifique.

‎𝐃𝐂𝐑𝐏/𝐏𝐫𝐢𝐦𝐚𝐭𝐮𝐫𝐞

Décès de Yacouba Traoré : une grande figure du journalisme burkinabè s’éteint

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Le ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme a annoncé, dans un communiqué officiel, le décès de Yacouba Traoré journaliste à la retraite, survenu le dimanche 17 août 2025. Ancien directeur général de la Radiodiffusion-Télévision du Burkina (RTB), il laisse derrière lui un héritage considérable dans le monde de la presse et de la communication. Grande figure respectée, il a marqué des générations de Burkinabè à travers son professionnalisme, son engagement et son amour pour la culture et le sport.

Au cours de sa riche carrière, Yacouba Traoré a occupé plusieurs postes de responsabilité. Il a notamment été attaché de presse à l’ambassade du Burkina Faso en France, puis formateur et secrétaire général de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC). Auteur passionné et homme de culture, il a aussi fondé la Web TV Fadima, poursuivant son engagement en faveur de la communication moderne.

Yacouba Traoré : un héritage vivant

Le communiqué du ministère rappelle que Yacouba Traoré était également écrivain et passionné de sport. Son engagement et ses actions ont profondément influencé la jeunesse, en particulier les étudiants et jeunes professionnels de l’ISTIC qu’il a accompagnés dans leur formation. L’héritage qu’il laisse derrière lui reste gravé dans le cœur des Burkinabè, mais aussi dans l’histoire des médias nationaux.

Hommage à Yacouba Traoré

Dans ce contexte douloureux, le ministre de la Communication a présenté, au nom de tous les professionnels du secteur et en son nom propre, ses condoléances attristées à la famille biologique du défunt et à l’ensemble du monde de la presse. « Que l’âme du défunt repose en paix », conclut le communiqué. Le départ de Yacouba Traoré constitue une grande perte pour le Burkina Faso, mais son œuvre et son souvenir continueront d’inspirer plusieurs générations.

Source: radio.ouaga24.com

Justice pour Alino Faso : Imhotep Bayala alerte sur l’effacement possible de preuves

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ans l’après-midi du lundi 18 août 2025, l’aéroport international de Ouagadougou a accueilli la dépouille d’Alain Christophe TRAORÉ, connu sous le nom d’Alino Faso, figure emblématique du patriotisme burkinabè. Ce rapatriement fait suite à des démarches diplomatiques intenses entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire, après le décès controversé de M. TRAORÉ, survenu le 24 juillet 2025 à Abidjan.

Une délégation gouvernementale, la famille et les proches d’Alino Faso, ainsi qu’un grand nombre de Burkinabè se sont mobilisés pour accueillir le corps à l’aéroport international de Ouagadougou. Sur les visages se lisait une profonde tristesse.

Politique

Justice pour Alino Faso : Imhotep Bayala alerte sur l’effacement possible de preuves

18 août 2025Posted byParBoureima BadielTemps de lecture estimé : 3mn

Dans l’après-midi du lundi 18 août 2025, l’aéroport international de Ouagadougou a accueilli la dépouille d’Alain Christophe TRAORÉ, connu sous le nom d’Alino Faso, figure emblématique du patriotisme burkinabè. Ce rapatriement fait suite à des démarches diplomatiques intenses entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire, après le décès controversé de M. TRAORÉ, survenu le 24 juillet 2025 à Abidjan.

Une délégation gouvernementale, la famille et les proches d’Alino Faso, ainsi qu’un grand nombre de Burkinabè se sont mobilisés pour accueillir le corps à l’aéroport international de Ouagadougou. Sur les visages se lisait une profonde tristesse.

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Sur les lieux, nous avons tendu notre micro au militant panafricain, Serge Bayala dit Imhotep Lian-woué BAYALA, qui a déclaré :
« C’est un acte de reconnaissance que nous accordons à Alain Christophe TRAORÉ, car il est tombé les armes à la main en défendant sa patrie, la terre de nos ancêtres, le Burkina Faso. Nous lui témoignons, par cette grande mobilisation, qu’il ne s’est pas battu pour un peuple ingrat, mais pour un peuple qui a la mémoire et le bon sens. »

Il a poursuivi en soulignant que le rapatriement du corps de ce compatriote est le fruit de la lutte et de l’engagement du peuple burkinabè et de son gouvernement, avec à sa tête Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, Président du Faso. Selon lui, il s’agit d’une victoire importante sur le pouvoir d’Abidjan.

M. BAYALA a ajouté que, puisque Alino Faso a perdu la vie par la faute des autorités ivoiriennes, son corps ne devait pas faire l’objet d’une confiscation, comme cela avait été envisagé par ce pouvoir. Il a toutefois exprimé son inquiétude : « les autorités ivoiriennes auraient pu avoir le temps d’effacer les preuves qui permettraient aux médecins légistes burkinabè de déterminer les véritables raisons du décès d’Alino Faso.»

Il a réclamé que justice soit faite si jamais le décès de ce compatriote n’était ni naturel ni provoqué par lui-même, comme le soutient le pouvoir d’Abidjan.

De son vivant, Alino Faso militait pour l’intégration des peuples burkinabè et ivoirien. « Mettre fin à la vie d’une telle personne, dont le combat était le rapprochement des deux peuples, est une prime d’ingratitude que les autorités ivoiriennes ont laissée aux Burkinabè et aux Ivoiriens », a laissé entendre M. BAYALA.

Source: www.actualite.bf

Camp vacances Faso Mêbo : la Ministre de l’Action humanitaire exhorte les jeunes à la discipline et à l’amour de la Patrie

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a Ministre de l’Action humanitaire et de la Solidarité nationale, le Commandant Passowendé Pélagie KABRÉ/KABORÉ a rendu visite aux participants du camp vacances Faso Mêbo pour les encourager et les exhorter à être de modèles dans le Burkina nouveau.

« Lorsque je vous regarde, je me réjouis parce que l’avenir du Burkina Faso est assuré. Vous êtes à un camp qui vous apprend beaucoup de choses, vous êtes à l’école de la vie au camp vacances Faso Mêbo », indique la Ministre de l’Action humanitaire et de la Solidarité nationale face aux campeurs, à l’issue de la visite des différents ateliers de formation.

Pour le Commandant Passowendé Pélagie KABRÉ/KABORÉ, ce camp est une école où sortiront des nouveaux modèles de citoyen. « Vous allez apprendre la discipline qui est importante dans la vie de chaque être humain. Apprendre la discipline dès la base nous permet d’avoir des citoyens exemplaires. Nous sommes dans une Révolution ; on ne peut pas parler de Révolution sans discipline. Vous allez apprendre la discipline et le respect », soutient la Ministre.

Selon le Commandant Passowendé Pélagie KABRÉ/KABORÉ, l’harmonie entre les filles et fils, et la cohésion sociale sont des bases pour construire une Nation solide.

« Vous allez apprendre aussi pendant ces dix jours à vivre ensemble, apprendre à vous comprendre, à vous respecter dans vos différences et cela est très important pour notre cohésion sociale. Pour construire une Nation, il faut que tous ses filles et fils vivent dans l’harmonie », rappelle-t-elle.
Elle souligne : « la Patrie passe avant tout et il n’y a pas de Révolution sans la discipline et l’ordre » et ce camp vise à réveiller chez les campeurs la fibre patriotique et leur inculquer l’amour de la patrie.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Transfert : Dango Ouattara rejoint Brentford

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Mercato Foot : Dango Ouattara change de club en Angleterre. L’ailier burkinabè a trouvé un accord avec Brentford et a paraphé un contrat jusqu’en juin 2030. Il arrive chez les Bees après avoir disputé ses dernières saisons sous les couleurs de Bournemouth.

Depuis quelques jours, le nom de Dango Ouattara circulait du côté de Brentford. Le club anglais a confirmé les rumeurs ce samedi en annonçant la signature de l’international burkinabè. Ouattara s’est engagé pour cinq ans, avec une option d’une année supplémentaire en faveur du club. La direction des Bees compte beaucoup sur le joueur de 23 ans, notamment après le départ de Bryan Mbeumo pour Manchester United, il y a quelques semaines.

Zoom sur le parcours de Dango Ouattara avant Brentford

Dango Ouattara a commencé sa carrière au Majestic SC au Burkina Faso, où il s’est fait remarquer comme l’un des jeunes talents les plus prometteurs de son pays. En 2020, il franchit un premier cap important en rejoignant le FC Lorient en France. Après un passage par l’équipe réserve, il s’impose progressivement au sein du groupe professionnel. Sa vitesse, son explosivité et son efficacité dans les un-contre-un lui permettent de briller en Ligue 1, où il dispute 43 rencontres et inscrit 8 buts avec les Merlus. Ses performances attirent l’attention de la Premier League.

En janvier 2023, Ouattara s’engage avec Bournemouth, où il découvre l’intensité du football anglais. Rapidement intégré, il enchaîne les titularisations et devient un élément clé de l’effectif. Après une saison et demie chez les Cherries, il découvrira un nouveau club en Angleterre. Brentford lui permettra de poursuivre son ascension dans l’élite anglaise.

Source:www.africafootunited.com

CONCERT DE FREEMAN TAPILY AU NEW MORNING LE 12 SEPTEMBRE 2025 – L’ARTISTE REND UNE VISITE DE COURTOISIE AUX AUTORITES DE LA REPRESENTATION DIPLOMATIQUE DU BURKINA FASO A PARIS

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(Paris le 14 juillet 2025) – Séjournant depuis peu à Paris dans le cadre des préparatifs du concert qu’il donnera au New Morning le 12 septembre 2025, le reggae man burkinabè Freeman Tapily a rendu une visite de courtoisie aux autorités de la Représentation diplomatique du Burkina Faso à Paris le 13 août 2025.

Décidément, ça bouge beaucoup à Paris en ce moment pour les artistes musiciens burkinabè. Après le mémorable concert de Smarty au Casino de Paris en juin dernier, c’est Freeman Tapily qui a annoncé le sien aujourd’hui au Chargé d’affaires de l’Ambassade du Burkina Faso à Paris, Jean-Marie Bakouan et au Consul général du Burkina Faso à Paris Éric Zoungrana.

Accompagné de membres de son équipe de communication (BK Production), l’artiste musicien a fait le point des préparatifs aux autorités de la Représentation diplomatique qui en retour, lui ont traduit toute leur fierté de recevoir un des plus talentueux artistes musiciens du Burkina Faso. Elles se sont réjouies de la perspective d’un spectacle musical qui s’écartera des sentiers battus et qui devrait mobiliser la communauté burkinabè de France et au-delà, les adeptes du genre musical reggae.

« Je me sens honoré par l’écoute des autorités du pays et par l’accueil de la Représentation diplomatique du Burkina Faso à Paris qui ont tous marqué leur disponibilité à m’accompagner dans l’organisation de ce concert » dira l’artiste musicien. Ainsi galvanisé, il ne doute pas de surmonter d’éventuelles difficultés qui surviendraient et d’inscrire ce concert dans le sillage des initiatives culturelles qui consolident le rayonnement culturel du Burkina Faso dans le monde.

« Nous mettrons tout en œuvre en collaboration avec les personnes ressources de la communauté, les associations et les délégués du Haut Conseil des Burkinabè de l’Extérieur pour une large mobilisation de la communauté » lui ont rassuré le Chargé d’affaires et le Consul général.

Déjà en répétition pour peaufiner le show musical du 12 septembre, Freeman Tapily a annoncé la participation exceptionnelle des artistes de haut vol ci-après :

BIG DESAL

Reggae mandingue percutant, énergie militante.

BAKO BITIENE

Voix roots du Faso, reggae de l’âme. Une voix authentique.

GALAÏFA ABAOBAO

Artiste ivoirien au groove captivant. Fusion reggae, afro roots.

JK

Duo franco-burkinabè. Losso Keita (chant, n’goni) et Jérôme Jouannic.

Rythmes traditionnels ouest africains, percussions vibrantes.

Ces talentueux artistes n’attendent plus que le public le vendredi 12 septembre 2025 à 20H00 au New Morning pour communier dans un esprit de fraternité. Alors, ne marchandons pas notre participation pour soutenir la culture burkinabè.

Musicien engagé et Homme de la parole libre, Freeman Tapily est également socialement actif. Ainsi, mène-t-il des actions en faveur des détenus de prison, de la promotion de la paix et l’éducation des jeunes.

Le festival « Un vent de liberté » dont il est le promoteur et qui se tient au sein même de la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO) en est une des illustrations.

BILLETTERIE EN LIGNE: https://my.weezevent.com/concert-freeman-tapily-invite

Apollinaire Baghnyan

Ambassade du Burkina Faso à Paris

Service Relations Publiques/Presse

Sénégal : Quelles sont les retombées économiques du Magal de Touba ?

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Chaque année à la même période, plusieurs millions de pèlerins affluent vers Touba, la ville religieuse située au centre du Sénégal pour commémorer le Grand Magal en hommage à Cheikh Ahmadou Bamba (1853-1927).

Principal événement religieux de la confrérie mouride fondée par Cheikh Ahmadou Bamba, le Magal marque l’anniversaire du départ en exil du Cheikh, déporté par l’administration coloniale française au Gabon en 1895, accusé de vouloir fomenter une rébellion.

C’est l’un des plus grands pèlerinages musulmans d’Afrique de l’Ouest.

Mais au-delà de sa dimension spirituelle , le Magal est aussi un événement économique dynamique qui se déploie en coulisses.

Selon des études universitaires et des projections économiques, le Magal de Touba génère chaque année l’équivalent de plus de 250

milliards de francs CFA injectés dans l’économie nationale.

Cela en fait, sans conteste, l’un des plus grands rendez-vous économiques annuels du Sénégal.

Touba, une ville au statut particulier

La cité religieuse de Touba n’est pas une ville comme les autres. Créée par le fondateur du mouridisme au 19e siècle, elle jouit d’un statut administratif et fiscal particulier.

Contrairement aux autres villes placées sous l’autorité directe de l’État sénégalais, Touba est sous tutelle du khalife général des mourides.

L’administration y est assurée par les dahiras (structures religieuses), et la gestion de la cité s’organise autour de la mosquée, des daaras (écoles coraniques) et des familles maraboutiques.

Ce modèle original a favorisé l’émergence d’une économie autonome, pour l’essentiel informelle et fortement ancrée dans les valeurs de travail, d’entraide et de solidarité.

Et c’est lors du grand Magal, célébration du départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba, que cette économie informelle atteint son apogée.

Les secteurs les plus dynamiques concernent principalement l’alimentation, le transport, les services financiers, les télécoms, les produits de première nécessité.

« Le Magal est une grande opportunité pour nous car on triple nos rotations. Nos chauffeurs font Dakar-Touba trois fois par jour. Pas de repos », dit Fallou Diop, superviseur d’une compagnie de transport assurant la désserte quotidienne entre la capitale sénégalaise Dakar et la ville sainte.

Au fil des années, Touba est devenu la deuxième ville du Sénégal, sur le plan économique et démographique.

Plus de 250 milliards de FCFA générés

Chaque année, Touba voit sa population multipliée par 4, le temps du Grand Magal.

Un flot humain de plus de 4 millions de pèlerins déferle sur la ville pour commémorer le départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba.

Mais derrière la ferveur religieuse, c’est une autre réalité, économique celle-là, qui se joue : celle d’une manne financière de plus de 250 milliards de FCFA injectée dans l’économie sénégalaise, selon une étude menée par des chercheurs de l’Université Alioune Diop de Bambey (Centre ouest).

Selon d’autres estimations non officielles, les flux financiers générés lors du Magal dépasseraient même les 400 milliards de FCFA.

Cette dynamique profite à tous les maillons de l’économie locale.

Les secteurs les plus directement bénéficiaires sont clairement identifiés : transport, restauration, commerce de gros et de détail, vente de ruminants (environ 150.000 chaque année), télécommunications et transferts d’argent.

En effet le Magal dope la consommation de manière exponentielle.

Les transports connaissent un pic : bus, minibus, taxis, charrettes, motos… tout est mobilisé. Les compagnies de transport interurbain doublent ou triplent leurs rotations et les garages tournent à plein régime.

L’hébergement suit la même logique. Même si beaucoup de pèlerins logent chez des proches ou dans les daaras, la demande explose : locations temporaires, maisons mises à disposition, dortoirs improvisés…Chaque pièce devient monétisable.

Sur le plan énergétique, la Senelec (Société Nationale d’Electricité du Sénégal) anticipe chaque année une hausse de la demande d’électricité d’environ +30 à +50% pendant la période du Magal.

Des groupes électrogènes sont déployés, des lignes renforcées. Idem pour la distribution d’eau potable, avec des forages mobilisés en urgence et des citernes d’appoint installées dans les quartiers périphériques.

En moyenne, un pèlerin dépense 105 000 FCFA pour le Magal

Les 50 000 ménages établis à Touba dépensent pour l’organisation en moyenne 1 443 415 FCFA chacun lors du Magal. Ces dépenses sont essentiellement dédiées à l’alimentation, selon les auteurs de l’étude.

« En moyenne un pèlerin dépense 105 000 FCFA durant le Magal. Il est important de souligner que les pèlerins (42,39%) qui ont un revenu de moins de 50 000 FCFA sont beaucoup plus représentatifs. Les pèlerins qui ont un revenu se situant entre 50 000 et 100 000 FCFA et 100 000 et 200 000FCFA représentent respectivement 21,34% et 20,3%.»

Interrogé sur les résultats de cette étude qu’il dirige depuis plusieurs années en collaboration avec le Comité d’organisation du Magal, Dr Souleymane Astou Diagne souligne une évolution notable : « Les retombées économiques du Magal sont de plus en plus significatives, en volume comme en diversité d’acteurs. »

Selon lui, cette progression est notamment due à la professionnalisation progressive des services autour du pèlerinage, et à l’intensification des flux financiers venus de la diaspora.

Une donnée le confirme : 42 % des pèlerins effectuent des transferts d’argent pendant leur séjour, pour des montants variant entre 56.000 FCFA et 139.000 FCFA, selon qu’ils proviennent du Sénégal ou de l’étranger.

Ces opérations alimentent un secteur informel mais hautement lucratif : les acteurs du transfert de fonds engrangent jusqu’à 800 000 FCFA par jour durant l’événement.

Le Magal de Touba dépasse largement sa dimension spirituelle.

C’est un révélateur : celui d’une économie informelle dynamique et d’un système de redistribution communautaire puissant

Un modèle parallèle, que l’État observe, mais peine encore à intégrer pleinement dans sa stratégie de développement national.

Le Magal, secteur économique à part entière

Dans les rues encombrées de Touba, tout se vend, tout s’achète : des repas chauds aux moutons destinés aux sacrifices, en passant par les services de transport ou d’hébergement improvisé.

Les secteurs les plus directement bénéficiaires sont clairement identifiés : transport, restauration, commerce de détail, vente de ruminants (environ 150 000 chaque année), télécommunications et transferts d’argent.

Mais les effets ne se limitent pas à l’économie locale.

Le Magal constitue également un levier de croissance pour des régions entières : les produits agricoles, le bétail ou les biens de consommation sont acheminés de tout le pays, générant un mouvement économique circulaire.

A Touba, on prépare des mois à l’avance la venue des pèlerins. Les artisans, les maçons, les commerçants, les tailleurs doublent voire triplent leurs revenus. Les transferts d’argent de l’étranger connaissent une hausse. Les entreprises de télécoms, elles aussi, réalisent des bénéfices record.

« On peut parler d’un secteur économique à part entière, même s’il est encore largement informel », insiste Dr Diagne. Et c’est bien là l’enjeu majeur pour les années à venir : comment structurer cette dynamique afin d’en maximiser les bénéfices collectifs ?

L’étude recommande ainsi la création de sites d’hébergement dédiés pour soulager les ménages qui accueillent les pèlerins dans des conditions souvent précaires, mais aussi l’élaboration d’un plan industriel spécifique pour Touba et ses environs, afin de canaliser et valoriser cette manne financière.

Système informel parallèle

A Touba, tout ou presque fonctionne en dehors des circuits classiques de l’État.

Il n’existe pas de fiscalité imposée, peu de services publics conventionnels, et les infrastructures sont souvent prises en charge par les fidèles ou les communautés.

Cette autosuffisance religieuse et communautaire crée une dynamique économique singulière : des milliers de commerçants informels viennent s’installer temporairement, les marchés se multiplient, les circuits d’approvisionnement s’étendent jusqu’aux frontières du pays, et la solidarité communautaire remplace les services sociaux.

Mais cette puissance économique reste largement non régulée.

« C’est une richesse qui circule vite, entre mains privées, souvent sans traçabilité, ce qui limite son impact à long terme », explique l’économiste Seydina Ndiaye.

Pour de nombreux fidèles, participer au Magal, c’est honorer un acte de foi, mais aussi contribuer à un effort collectif.

Des millions de repas sont offerts, des tonnes de vivres acheminées, et des dizaines de camions transportent eau, bois, bétail, sacs de riz etc. Toute une logistique s’active dans l’ombre, alimentée par les dons volontaires et la mobilisation des diasporas.

Lors du Magal, les disciples donnent le « Adiya » à leur chef religieux, un don en espèces synonyme d’acte d’allégeance hautement recommandé dans la tradition mouride. Le montant de ce don varie d’un fidèle à un autre et peut grimper jusqu’à plusieurs millions de FCFA.

Tout compte fait, le Magal est un accélérateur de consommation, de redistribution et de mobilisation économique.

Un événement multidimensionnel

Le Magal de Touba est l’expression d’une résistance pacifique, c’est une journée de commémoration, de prière, de solidarité, de générosité mais aussi d’organisation logistique impressionnante.

Des repas gratuits sont offerts à des milliers de pèlerins, des services de santé sont mobilisés, les grandes entreprises délocalisent leurs activités et la ville devient le temps d’une commémoration, le centre névralgique de l’économie sénégalaise.

Et donc ce rassemblement, n’est pas un simple pèlerinage pour les millions de fidèles mourides disséminés dans tout le pays et un peu partout à travers la diaspora.

A travers ses quatre dimensions – spirituel, social, économique et politique – le Magal de Touba offre l’occasion de découvrir une réalité singulière au Sénégal et dans le monde musulman, celle d’un islam sunnite, soufi et africain, qui a inscrit le pacifisme et le travail au cœur de sa doctrine.

Source: www.bbc.com

Traité international sur la pollution plastique : les négociations piétinent à Genève

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Les pays restent divisés quant à la réduction de la production de plastique, ce qui menace les progrès réalisés dans le cadre d’un accord international de référence sur la pollution.

Les diplomates qui travaillent sur un traité visant à lutter contre la pollution plastique mondiale ont examiné mercredi une nouvelle version du texte qui ne limiterait pas la production de plastique et ne tiendrait pas compte des substances chimiques utilisées dans les produits en plastique.

Les discussions se sont enlisées un jour avant leur clôture, des pays aux points de vue très divergents ayant exprimé leur déception à l’égard du projet.

Il pourrait être modifié de manière significative et une nouvelle version est attendue ce jeudi, dernier jour prévu pour les négociations.

Rejet massif du projet de texte de synthèse

Lors de la réunion de mercredi soir, la délégation colombienne a déclaré que le texte était tout à fait inacceptable, affirmant qu’il est déséquilibré et manque d’ambition pour mettre fin au fléau de la pollution plastique. La délégation a déclaré qu’elle n’accepterait pas le texte en l’état comme base de négociation.

De nombreuses délégations ont fait des déclarations dans le même sens, notamment le Mexique, le Chili, le Ghana, le Canada, la Norvège, le Royaume-Uni, l’Union européenne et le groupe des petits États insulaires en développement.

« Nous avons clairement indiqué que le texte sur la table n’est pas acceptable pour l’UE », a déclaré Jessika Roswall, commissaire européenne chargée de l’Environnement, de la Résilience de l’eau et d’une Économie circulaire compétitive.

Le représentant de l’UE, Magnus Heunicke, déclare dans un message sur les réseaux sociaux que le texte « n’atteint pas le minimum nécessaire pour répondre à l’énorme défi du plastique ».

La représentante du Canada, Erin Silsbe, affirme également que le texte « n’est pas acceptable pour les générations futures ».

Les pays producteurs de pétrole et de gaz ont exprimé d’autres préoccupations, l’Arabie saoudite, le Koweït, le Qatar et d’autres ayant déclaré que le projet n’avait pas la portée qu’ils souhaitaient pour définir les paramètres du traité ou des définitions précises.

Les États-Unis ont déclaré que six articles franchissaient des lignes rouges, mais n’ont pas précisé comment.

La délégation indienne, quant à elle, a déclaré que le projet était « un bon point de départ ».

Que contient le projet de traité ?

Le projet contient une mention de la production de plastique dans le préambule et réaffirme l’importance de promouvoir la production et la consommation durables de plastique. Il ne mentionne toutefois pas les produits chimiques.

Les nouvelles dispositions visent à réduire le nombre de produits plastiques problématiques qui se retrouvent souvent dans l’environnement et sont difficiles à recycler, et à promouvoir la reconception des produits plastiques afin qu’ils puissent être mieux recyclés et réutilisés.

Luis Vayas Valdivieso, président du comité de négociation, a rédigé le document en se basant sur les opinions exprimées par les nations tout au long des discussions. Toutes les parties ont été invitées à façonner et à améliorer le texte, ainsi qu’à ajouter et à supprimer des formulations.

David Azoulay, chef de la délégation du Centre pour le droit international de l’environnement, affirme cependant que le texte « se moque d’un processus consultatif qui a duré trois ans » – un processus qui incluait le soutien du conseil d’administration à un traité portant sur l’ensemble du cycle de vie des matières plastiques.

« Ce traité garantit que rien ne changera. Il cède aux exigences des États pétroliers et de l’industrie avec des mesures faibles et volontaires qui garantissent que nous continuerons indéfiniment à produire du plastique à des niveaux croissants, sans protéger la santé humaine, en mettant en danger l’environnement et en faisant payer le prix aux générations futures », ajoute-t-il.

« Il sera très difficile de revenir en arrière et nous encourageons les États membres à rejeter le texte ».

Qu’est-ce qui bloque les progrès du traité ?

Le principal enjeu des négociations est de déterminer si le traité doit imposer des limites à la production de nouvelles matières plastiques ou s’il doit plutôt se concentrer sur l’amélioration de la conception, le recyclage et la réutilisation.

Une centaine de pays souhaitent limiter la production, mais aussi s’attaquer à la dépollution et au recyclage. Nombre d’entre eux ont déclaré qu’il était essentiel de s’attaquer aux produits chimiques toxiques.

Les puissantes nations productrices de pétrole et de gaz ainsi que l’industrie du plastique s’opposent à la limitation de la production et souhaitent un traité axé sur une meilleure gestion et une meilleure réutilisation des déchets.

Source: www.fr.euronews.com

CEREMONIE DU LANCEMENT OFFICIEL DU NOUVEL ALBUM « AFRO COMMANDO » DE CHEEZY LE SAMEDI 02 AOUT 2025 A L’AMBASSADE DU BURKINA FASO A PARIS

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(Paris le 28 juillet 2025) La Représentation diplomatique du Burkina Faso à Paris a le plaisir de vous annoncer le lancement officiel du nouvel album AFRO COMMANDO de l’artiste musicien Cheezy, le samedi 02 août 2025 à l’ambassade du Burkina Faso à Paris. La cérémonie débutera à 15h00, heure de Paris en présentiel et en direct live sur BF1 TV à partir de 14h00, heure de Ouagadougou.

Ce projet musical incarne l’énergie, la créativité et la résilience de la jeunesse africaine.

Conçu entre le Burkina Faso et la France, cet album fusionne les sonorités afro-beat, afro-swing et urbaines, pour porter haut les couleurs d’une Afrique fière, moderne et ambitieuse.

“Afro Commando” s’adresse à toute l’Afrique et à sa diaspora, à tous ceux qui vibrent au rythme du continent et de ses talents. À travers cette œuvre, Cheezy invitent les Africains du monde entier à se rassembler autour de leur culture et à faire rayonner leur identité.

DATE : Samedi 02 août 2025

LIEU : Ambassade du Burkina Faso à Paris – 159, boulevard Haussmann – 75008 Paris

HEURE : 15H00

Toute la communauté burkinabè d’Ile-de-France, les amis du Burkina Faso, les mélomanes sont donc conviés à découvrir et à soutenir cet album Afro Commando qui fera date !

NB : VEUILLEZ CONFIRMER VOTRE PARTICIPATION VIA LE LIEN CI DESSOUS :

BILLETTERIE 👉https://ypl.me/LF9/t

INFOLINE : +33 7 52 77 79 39

Apollinaire Baghnyan

Ambassade du Burkina Faso à Paris

Service Relations Publiques/Presse

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