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Compte rendu du Conseil des ministres du 12 février 2025

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 12 février 2025, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 12 H 40 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA MOBILITE

Le Conseil a examiné un projet de loi portant statut de la chefferie coutumière et traditionnelle au Burkina Faso.

Les sociétés traditionnelles au Burkina Faso consacrent une multitude d’organisations sociopolitiques dont la chefferie coutumière et traditionnelle qui participe à la construction de l’Etat.

L’insuffisance d’un encadrement de la chefferie traditionnelle et coutumière constitue un terreau fertile à la multiplication en son sein de conflits de nature à compromettre la paix sociale.

Ce projet de loi vise à accorder un statut à la chefferie coutumière et traditionnelle afin qu’elle puisse mieux apporter sa contribution à la construction de la paix.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Le Conseil a adopté trois (03) rapports.

Le premier rapport est relatif à un projet de décret portant autorisation d’émission d’une garantie souveraine au profit de la Banque africaine d’Import-Export (AFREXIMBANK).

Cette garantie s’inscrit dans le cadre d’une opération de levée de fonds par la Société nationale burkinabè d’hydrocarbures (SONABHY) auprès de la Banque africaine d’Import-Export pour assurer l’approvisionnement du Burkina Faso en hydrocarbures.

Ce décret vise à autoriser l’émission d’une garantie de l’Etat au profit de AFREXIMBANK pour un montant de 52 476 560 000 F CFA en vue de garantir le remboursement de l’emprunt sous forme de facilité de crédit en revolving de la SONABHY à hauteur de 65 595 700 000 F CFA auprès de ladite banque.

L’adoption de ce décret permet à la SONABHY de continuer à assurer efficacement la fourniture de produits pétroliers nécessaires aux activités socioéconomiques du Burkina Faso.

Le deuxième rapport est relatif à un projet de décret portant institution d’un prélèvement sur les exportations et réexportations de produits des filières agropastorales et halieutiques.

En vue d’assurer le développement des filières agropastorales et halieutiques, le Gouvernement a créé le 9 janvier 2025 le Conseil burkinabè des filières agropastorales et halieutiques (CBF) avec pour mission de coordonner et de soutenir les actions de développement de ces filières.

Ce décret vise l’institution d’un prélèvement sur les exportations et réexportations de certains produits des filières agropastorales et halieutiques.

L’adoption de ce décret permet l’institution de prélèvements sur les exportations et réexportations de produits des filières agropastorales et halieutiques afin d’assurer le fonctionnement effectif et régulier du Conseil burkinabè des filières agropastorales et halieutiques.

Le troisième rapport est relatif à une ordonnance portant autorisation de ratification de l’Accord de financement signé le 13 juillet 2024 entre le Burkina Faso et l’Association internationale de développement (IDA), pour le financement du Projet de sécurité de l’eau au Burkina Faso (PSE-BF).

D’un montant de 91 243 618 700 F CFA, ce financement contribuera à améliorer la sécurité des barrages, l’accès aux services associés d’irrigation et des bassins versants et la résilience des bénéficiaires face au changement climatique.

Les principaux résultats attendus dudit projet sont, entre autres :

 la réhabilitation de 35 barrages ;
 la mise en place et l’opérationnalisation de 80 comités urbains d’eau pour l’entretien des barrages ;
 l’aménagement ou la réhabilitation de 788 ha de périmètres irrigués ;
 l’empoissonnement de 15 réservoirs d’eau ;

 la construction de 15 bassins piscicoles ;
 la restauration de 5 000 ha de terres dégradées ;
 la réalisation de 175 km de pistes à bétail ;
 la création d’un fonds de l’eau.

Prévu pour une durée de six (06) ans, le Projet de sécurité de l’eau au Burkina Faso interviendra dans huit (08) régions à savoir, le Plateau-Central, le Centre, le Centre-Sud, le Centre-Est, le Centre-Ouest, les Hauts-Bassins, le Nord et le Sud-Ouest.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE

Le Conseil a adopté un décret portant modalités d’application de la loi n°001-2024/ALT du 22 février 2024 portant conditions d’entrée et de séjour des étrangers, de sortie des nationaux et des étrangers du territoire national.

Ce décret détermine les conditions de délivrance des visas, de permis de séjour, des modalités de prise et d’exécution de la mesure de reconduite à la frontière, la détermination de la zone d’attente et la mesure de placement en zone d’attente. Il précise également les modalités de contrôle d’entrée et de séjour sur le territoire et de sortie du territoire national.

L’adoption de ce décret permet au Burkina Faso de disposer d’un cadre réglementaire en vue de lutter efficacement contre l’insécurité et de renforcer la gestion des flux migratoires.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE

Le Conseil a adopté un décret portant nomination d’Inspecteurs de la pharmacie.
Le décret vise la nomination pour la première fois d’inspecteurs de la pharmacie au profit de l’Autorité nationale de régulation pharmaceutique (ANRP) en vue de renforcer la régulation du secteur pharmaceutique au Burkina Faso et d’améliorer la protection de la santé et la sécurité de la population.

Ces inspecteurs nommés permettront à l’ANRP de jouer pleinement son rôle de police administrative en collaboration avec les officiers de police judiciaire.
L’adoption de ce décret permet la nomination de six (06) Inspecteurs de la pharmacie au profit de l’Autorité nationale de régulation pharmaceutique.

I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret porte fixation des conditions et barème des transactions applicables aux infractions commises en violation des dispositions relatives au contenu local dans le secteur minier au Burkina Faso.
Ce décret vise l’application de la loi n°017-2024/ALT du 18 juillet 2024 relative au contenu local dans le secteur minier au Burkina Faso.

Les principales innovations de ce décret portent sur la faculté d’un règlement par voie transactionnelle accordée au contrevenant qui contribue à garantir la continuité des opérations minières et sur la fixation de délais dans la procédure administrative.

L’adoption de ce décret permet au Burkina Faso de disposer d’un cadre règlementaire qui détermine les conditions et barème des transactions applicables aux infractions commises dans le secteur minier.

Le second décret porte modalités d’alimentation et conditions d’utilisation des ressources du fonds d’appui au développement du contenu local.

Ce décret vise l’application de la loi n°017-2024/ALT du 18 juillet 2024 relative au contenu local dans le secteur minier au Burkina Faso.

Les principales innovations de ce décret sont :

 l’opérationnalisation d’un instrument de financement de la stratégie nationale du contenu local dans le secteur minier dans le but de soutenir les actions de renforcement et de développement des capacités nationales ;

 l’accompagnement des acteurs notamment les comptoirs et les fournisseurs des biens et services miniers pour le renforcement de leurs capacités opérationnelles ;

 l’institution d’un manuel de procédures pour une meilleure gouvernance du fonds d’appui au développement du contenu local.

L’adoption de ce décret permet de disposer d’un moyen de financement des activités relatives au contenu local dans le secteur minier au Burkina Faso.

I.6. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT

Le Conseil a adopté un rapport relatif au Programme d’approvisionnement en eau et d’assainissement (PAEA) « financement additionnel ».

Dans le cadre de l’opérationnalisation de la Stratégie nationale de l’eau, le Gouvernement du Burkina Faso a élaboré et mis en œuvre avec le soutien technique et financier de la Banque mondiale le Programme d’approvisionnement en eau et d’assainissement sur la période 2019-2025.

Au regard des résultats satisfaisants de la mise en œuvre dudit programme, le Gouvernement a obtenu de la Banque mondiale un financement additionnel de 58 900 000 000 F CFA. La contribution de l’Etat est estimée à 4 500 000 000 F CFA.

Ce financement additionnel permettra de prendre en compte, entre autres :

 l’équipement de l’administration en ateliers complets de foration (foreuses, servicing, petit matériel) pour la réalisation de forages pouvant aller jusqu’à 500 m de profondeur ;

 l’équipement de l’administration en matériel de prospection géophysique pour la recherche d’eau souterraine ;

 la résilience des infrastructures dans les zones à hauts risques sécuritaires à travers la mise en place d’un système de télégestion des infrastructures ;

 la couverture de la chaîne de l’assainissement à travers la construction de Stations de traitement des boues de vidange (STBV) ;

 l’amélioration de l’hygiène au niveau des Personnes déplacées internes (PDI) ;

 la réalisation des ouvrages d’assainissement familial et collectif au profit des personnes réinstallées dans leur localité d’origine ;

 la formation des personnes réinstallées dans les programmes de métiers et leur équipement.

La période de la mise en œuvre du financement additionnel du PAEA est de deux (02) ans.
L’adoption de ce rapport autorise la signature de la convention de financement additionnel avec la Banque mondiale en vue de la poursuite de la mise en œuvre du Programme d’approvisionnement en eau et d’assainissement pour contribuer significativement à la réalisation du « droit d’accès à l’eau ».

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur a fait au Conseil le compte rendu de la réunion ministérielle de la Confédération des Etats du Sahel (AES), tenue le 26 janvier 2025 à Ouagadougou.

La réunion qui a connu la participation des ministres chargés des Affaires étrangères du Burkina Faso et de la République du Niger, était présidée par Son Excellence Monsieur Abdoulaye DIOP, ministre des Affaires étrangères, de la coopération internationale de la République du Mali, pays assurant la présidence en exercice de la Confédération des Etats du Sahel.

L’objectif principal de cette réunion était d’élaborer une approche unifiée permettant aux trois (03) pays de la Confédération des Etats du Sahel d’engager efficacement des négociations avec la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Ainsi, dans la perspective de mieux aborder les négociations à venir avec la CEDEAO, les ministres ont convenu d’une stratégie et d’un format de négociation, de la mise en place d’un comité de pilotage ministériel confédéral, d’une Task-force confédérale et d’un chronogramme du processus de négociation avec la CEDEAO.

Les ministres chargés des Affaires étrangères de l’AES ont, par ailleurs, recommandé d’observer une vigilance absolue afin de contrer les fausses informations relatives à la négociation avec la CEDEAO qui pourraient être diffusées à dessein. Ils ont également recommandé qu’une communication appropriée soit faite à l’endroit de l’opinion publique de l’espace confédéral durant le processus de négociation avec la CEDEAO aux fins de lui apporter la bonne information.

II.2. Le ministre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme a fait au Conseil une communication relative à la tenue de la 29e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), du 22 février au 1er mars 2025.

Placée sous le Très haut patronage de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Chef de l’Etat, cette édition se tient sous le thème « Cinémas d’Afrique et identités culturelles ».

Pour cette édition du FESPACO, le comité de sélection a retenu 235 films provenant de 48 pays africains et du reste du monde sur un total de 1 351 films inscrits et visionnés. Parmi les œuvres cinématographiques et audiovisuelles en lice, on compte 81 films du Burkina Faso dont 47 retenus pour la sélection officielle.
Cette édition a pour pays invité d’honneur la République du Tchad.

II.3. Le ministre de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat a fait au Conseil plusieurs communications parmi lesquelles :

 un compte rendu relatif au bilan de la 21e Rencontre nationale Gouvernement/Secteur privé (RGSP) du Cadre de concertation Public-Privé (CC-PP) tenue les 22 et 23 novembre 2024 à Bobo-Dioulasso.

Organisée sous le thème central « Contribution des investisseurs nationaux dans les initiatives endogènes de développement et de consolidation de la souveraineté économique du Burkina Faso », la 21e Rencontre nationale Gouvernement/Secteur privé était placée sous la présidence de Son Excellence Monsieur le Premier ministre.

L’objectif général de cette Rencontre nationale Gouvernement/secteur privé était de permettre au Gouvernement et au secteur privé d’échanger sur les questions de développement.

Elle a mobilisé plus de 800 participants issus de l’Administration publique, du secteur privé, des Organisations de la société civile et des partenaires.

Au cours des travaux, le secteur privé a relevé plusieurs préoccupations qui grèvent le concours des opérateurs privés au processus de développement de notre pays.

Le Gouvernement a rassuré que ces préoccupations seront traduites en recommandations dont la mise en œuvre fera l’objet de suivi à travers un plan d’actions.

 un compte rendu relatif à la célébration de la 5e édition du « Mois d’octobre, Mois du Consommer local » 2024.

Le « Mois d’octobre, Mois du Consommer local » est une initiative des Etats membres de l’Union économique et monétaire Ouest africaine (UEMOA). Il consiste à consacrer tout le mois d’octobre à l’organisation de manifestations commerciales, promotionnelles, culturelles ou sportives visant à donner plus de visibilité et à accroître la consommation des biens et services de l’espace communautaire.

En 2024, le Burkina Faso a abrité la célébration de la 5e édition du « Mois d’octobre, Mois du Consommer local » sous le thème « Consommer local, un levier de développement industriel, de compétitivité et de résilience des économies de l’UEMOA ».

Des recommandations ont été formulées en vue de dynamiser cette activité au plan national et régional. Il s’agit entre autres, de la dotation de moyens conséquents aux régions pour la célébration du « Mois du Consommer local » au niveau régional et de l’institutionnalisation de la célébration du « Mois du Consommer local » au niveau national.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A. AU TITRE DE LA PRIMATURE

 Monsieur Saïdou SAVADOGO, Mle 51 958 E, Economiste, 1ère classe, 14e échelon, est nommé Chargé d’études ;

 Monsieur Kankoaba KOADIMA, Mle 238 116 L, Administrateur des services touristiques, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Chargé d’études.

B. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA MOBILITE

 Monsieur Ahmed BARRY, Mle 229 615 G, Inspecteur des douanes, catégorie 1, classe A, grade intermédiaire, 2e échelon, est nommé Directeur général du Centre de contrôle des véhicules automobiles (CCVA) ;

 Monsieur Ibrahim BOLY, Mle 98 002 A, Administrateur civil, est nommé Secrétaire général de la Région du Plateau-Central ;

 Monsieur Auguste KINDA, Mle 91 868 B, Administrateur civil, est nommé Secrétaire général de la Région du Sahel ;

 Monsieur Mahamadi CONGO, Mle 91 891 U, Administrateur civil, est nommé Haut-Commissaire de la province du Kourwéogo, région du Plateau-Central ;

 Monsieur Sié Aristide Mohamed KAM, Mle 220 659 J, Administrateur civil, est nommé Haut-Commissaire de la province du Nahouri, région du Centre-Sud ;

 Monsieur Yacouba SAWADOGO, Mle 54 587 Y, Administrateur civil, est nommé Haut-Commissaire de la province de la Léraba, région des Cascades ;

 Monsieur Emile HIEN, Mle 200 306 M, Administrateur civil, est nommé Secrétaire général de la province du Nahouri, région du Centre-Sud ;

 Monsieur Félix OUEDRAOGO, Mle 212 100 E, Administrateur civil, est nommé Secrétaire général de la province du Boulkiemdé, région du Centre-Ouest ;

 Monsieur Ayiyongo ATIANA, Mle 324 245 Z, Administrateur civil, est nommé Préfet du département de Dori, province du Séno ;

 Monsieur Emmanuel TINDANO, Mle 211 532 D, Adjudant de police, est nommé Préfet du département de Mani, province de la Gnagna ;

 Monsieur Wendinconté Alain KIEMTORE, Mle 229 985 E, Secrétaire administratif, est nommé Préfet du département de Mané, province du Sanmatenga ;

 Monsieur Binjamin ZALVE, Mle 200 387 X, Secrétaire administratif, est nommé Préfet du département de Bissiga, province du Boulgou ;

 Monsieur Youorzoumon Alfreide SOME, Mle 203 222 A, Secrétaire Administratif, est nommé Préfet du département de Tiéfora, province de la Comoé ;

 Monsieur Honoré SANOU, Mle 324 856 A, Secrétaire administratif, est nommé Préfet du département de Soubakaniédougou, province de la Comoé.

C. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

 Monsieur Dékoanou Maxime SOMDA, Mle 47 952 N, Conseiller d’administration scolaire et universitaire, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Inspecteur technique des services.

D. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

 Monsieur Bakary SIEBA, Mle 57 210 J, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Fondé de pouvoirs du Trésorier auprès du ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des relations avec les institutions ;

 Monsieur Kisito BASSOLE, Mle 104 647 J, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Fondé de pouvoirs du Trésorier auprès du ministère de la Santé et du ministère de l’Action humanitaire et de la solidarité nationale avec résidence au ministère de la Santé ;

 Madame Thihan Anges Olivia KABORE/TAMINI, Mle 257 126 W, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 5e échelon, est nommée Fondé de pouvoirs du Trésorier auprès du ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques ;

 Monsieur Sié Hassan Mohamed TRAORE, Mle 111 100 F, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Fondé de pouvoirs du Trésorier auprès du ministère de l’Industrie, du commerce, de l’artisanat et du ministère de l’Energie, des mines et des carrières avec résidence au ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat ;

 Madame Somlabem Suzanne OUEDRAOGO/ZOMA, Mle 49 088 Z, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 9e échelon, est nommée Fondé de pouvoirs du Trésorier auprès du ministère des Infrastructures et du désenclavement et du ministère de l’Urbanisme et de l’habitat avec résidence au ministère des Infrastructures et du désenclavement ;

 Monsieur Adama FAYAMA, Mle 239 628 E, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Fondé de pouvoirs du Trésorier auprès du ministère de l’Enseignement de base, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales et du ministère de l’Enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique avec résidence au ministère de l’Enseignement de base, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales ;

 Monsieur Martin OUEDRAOGO, Mle 56 724 F, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 12e échelon, est nommé Fondé de pouvoirs du Trésorier auprès du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation ;

 Monsieur Mohamed Tiémoko OUATTARA, Mle 91 266 M, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Fondé de pouvoirs du Trésorier auprès du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement ;

 Monsieur Seydou OUATTARA, Mle 119 287 B, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Fondé de pouvoirs du Trésorier auprès du Secrétariat général du Gouvernement et du Conseil des ministres et de la Grande Chancellerie des Ordres Burkinabè avec résidence au Secrétariat général du Gouvernement et du Conseil des ministres ;

 Monsieur Vivien Casimir Larba BOURGOU, Mle 91 267 K, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Fondé de pouvoirs du Trésorier auprès de l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de Lutte contre la corruption, de la Commission électorale nationale indépendante, et du Conseil supérieur de la communication avec résidence à l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de Lutte contre la corruption ;

 Monsieur Kiswendsida Jérôme TAPSOBA, Mle 58 798 L, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Fondé de pouvoirs du Trésorier auprès de la Commission de l’informatique et des libertés et la Commission nationale des Droits humains avec résidence à la Commission de l’informatique et des libertés ;

 Monsieur Dramane OUEDRAOGO, Mle 49 091 V, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Fondé de pouvoirs du Trésorier auprès du Conseil constitutionnel et de la Cour des comptes avec résidence au Conseil constitutionnel ;

 Monsieur Sié DABIRE, Mle 51 160 L, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Fondé de pouvoirs du Trésorier régional du Centre-Est ;

 Madame Sanata KONE, Mle 91 871 X, Administrateur civil, 1ère classe, 10e échelon, est nommée Directrice de la coopération multilatérale ;

 Monsieur Marcellin NANEMA, Mle 59 644 R, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 12e échelon, est nommé Directeur du suivi des programmes financiers ;

 Monsieur Kiswendsida Oswald Gaëtan SEGUEDA, Mle 239 338 P, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur de la Communication et des relations presse.

E. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

 Monsieur Hermann Yirigouin TOE, Mle 118 840 C, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Ambassadeur, Secrétaire général ;
 Monsieur Ninda Charles GUIGMA, Mle 43 126 M, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 12e échelon, est nommé Expert au Bureau d’analyses stratégiques ;

 Monsieur Péma BATIONO, Mle 229 940 Y, Ministre plénipotentiaire, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Consul adjoint au Consulat général du Burkina Faso à Abidjan ;

 Monsieur Issouf BOUNDAOGO, Mle 345 355 Y, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Consul adjoint au Consulat du Burkina Faso à New-York.

F. AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

 Madame Adama 1ère jumelle SEGDA, Mle 45 501 V, Conseiller des affaires culturelles, 1ère classe, 10e échelon, est nommée Conseiller technique ;

 Monsieur Bassirou BALBONE, Mle 238 103 F, Administrateur des services touristiques, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Secrétaire général de l’Agence nationale de promotion du tourisme « Faso tourisme » ;

 Monsieur Tegwendé Abdoul Kader Hermann KABORE, Mle 208 020 M, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances de l’Agence nationale de promotion du tourisme ;

 Monsieur Domonvaraman DABIRE, Mle 345 071 Z, Administrateur des services touristiques, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur de la règlementation, du contrôle et de la coopération de la Direction générale du tourisme ;

 Madame Rasmata SAWADOGO, Mle 238 171 Z, Conservateur- restaurateur de musée, 1ère classe, 7e échelon, est nommée Chargé d’études ;

 Monsieur Bely BAYALA, Mle 35 551 K, Conseiller d’éducation, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur provincial de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme du Boulkiemdé ;

 Madame Sié BORO, Mle 226 362 C, Administrateur du cinéma et de l’audiovisuel, 1ère classe, 2e échelon, est nommée Directrice provinciale de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme du Ganzourgou ;

 Monsieur Christian ZOUNGRANA, Mle 358 946 C, Conservateur- restaurateur de musée, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme de la Gnagna ;

 Monsieur Hamado NAKO, Mle 216 664 F, Conseiller en gestion du patrimoine culturel, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme du Gourma ;

 Madame Assiata Rosine DIABATE/BANDE, Mle 226 411 A, Conseiller des services touristiques et hôteliers, 1ère classe, 5e échelon, est nommée Directrice provinciale de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme du Houet ;

 Monsieur Barthelemy KABORE, Mle 43 339 D, Professeur certifié, 1ère classe, 16e échelon, est nommé Directeur provincial de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme du Kadiogo ;

 Monsieur Abdoul Kader Issiaka KONVOLBO, Mle 382 486 K, Conseiller des affaires culturelles, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur provincial de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme du Kénédougou ;

 Madame Aguiratou SAM, Mle 216 715 E, Conseiller des affaires culturelles, 1ère classe, 7e échelon, est nommée Directrice provinciale de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme de la Komondjari.

G. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ACTION HUMANITAIRE ET DE LA SOLIDARITE NATIONALE

 Monsieur Adama OUEDRAOGO, Mle 92 030 A, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Chef de département de l’administration des finances et de la logistique au Secrétariat technique de la promotion de la paix et du vivre-ensemble.

H. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE

Les pharmaciens dont les noms suivent sont nommés Inspecteurs de la pharmacie pour le compte de l’Autorité nationale de régulation pharmaceutique (ANRP) :
 Monsieur Mamadou SOUGUE, Mle 95 872 Z ;
 Monsieur Ernest COMPAORE, Mle 254 795 A ;
 Madame Maïmouna ZONGO/WEREME, Mle 263 704 J ;

 Monsieur Abdul Fatah KOUANDA, Mle 332 826 V ;
 Monsieur Wendpuiiré Moïse Wilfried SAWADOGO, Mle 333 733 B ;
 Monsieur Boris BATIEBO, Mle 333 747 W.

I. AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT

 Monsieur Célestin Santéré SANON, Mle 47 667 T, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 16e échelon, est nommé Conseiller technique ;

 Monsieur Gomsida OUEDRAOGO, Mle 75 404 M, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 12e échelon, est nommé Conseiller technique ;

 Monsieur Firmin BAGORO, Mle 119 811 B, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur général de la Société de gestion du patrimoine ferroviaire du Burkina (SOPAFER-B) ;

 Monsieur Wendwaoga Marcellin OUEDRAOGO, Mle 221 565 L, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur de l’appui aux collectivités territoriales à la Direction générale des pistes rurales ;

 Monsieur Halidou BANGAGNE, Mle 110 025 F, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur des travaux de pistes à la Direction générale des pistes rurales ;

 Madame Lizata SAVADOGO, Mle 119 328 J, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 10e échelon, est nommée Directrice des marchés publics ;

 Monsieur Inoussa MOYENGA, Mle 386 183 E, Ingénieur de conception en informatique, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur des systèmes d’information.

J. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT DE BASE, DE L’ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES

 Madame Zalissa DJIBO/SALOGO, Mle 30 827 K, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 13e échelon, est nommée Inspecteur technique des services ;
 Monsieur Ambroise PARE, Mle 30 551 R, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 14e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

 Madame Emilienne KONSEM/SAWADOGO, Mle 52 917 J, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 10e échelon, est nommée Responsable du Programme budgétaire « Amélioration des conditions d’enseignement et de la vie scolaire », cumulativement avec ses fonctions de Directrice générale de l’amélioration des conditions d’enseignement et de la vie scolaire ;

 Monsieur Elie SEIHON, Mle 38 969 F, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire « Evaluation et certification dans l’éducation formelle et non formelle », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général des examens et concours de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle ;

 Monsieur Jean BOUGMA, Mle 111 115 S, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Responsable du Programme « Fonds de soutien au développement de l’éducation de base », cumulativement avec ses fonctions de Directeur de la gestion des finances.

K. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT

 Madame Fatoumata KABORE, Mle 208 108 C, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 6e échelon, est nommée Directrice de la qualité des eaux à la Direction générale des ressources en eau ;
 Madame Colette TIENDREBEOGO/NAKELSE, Mle 208 106 P, Ingénieur en génie rural, 1ère classe, 9e échelon, est nommée Directrice de l’approvisionnement en eau potable ;
 Monsieur Karim SANGARE, Mle 204 076 T, Inspecteur de l’environnement, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur de la promotion de l’éducation environnementale et de l’écocitoyenneté ;

 Monsieur Firmin Wen-Pagnagdé OUEDRAOGO, Mle 292 474 C, Conseiller en études et analyses, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur du suivi de la règlementation et des organismes de bassin ;
 Monsieur Nirfabom Pierre Claver SOMDA, Mle 245 223 T, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur de l’administration et des finances de l’Agence nationale des évaluations environnementales (ANEVE) ;
 Madame Nadine NARE/OUERECE, Mle 118 323 P, Attaché en études et analyses, 1ère classe, 9e échelon, est nommée Chef du département coopération au Secrétariat technique de la Gestion intégrée des ressources en eau.

L. AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI

 Monsieur Vincent NIAMOU, Mle 211 766 A, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Inspecteur général des services.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :
 du Centre de contrôle de véhicules automobiles (CCVA) au titre du ministère de l’Administration territoriale et de la mobilité ;
 de l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD) au titre du ministère de l’Economie et des finances ;
 de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM) au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale ;

 du Centre universitaire régional de Ouahigouya (CHUR-OHG) au titre du ministère de la Santé ;
 de l’Agence nationale de promotion des technologies de l’information et de la communication (ANPTIC) et de La Poste Burkina Faso (LA POSTE BF) au titre du ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques ;
 de la Société nationale burkinabè d’hydrocarbures (SONABHY) au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat.

Le Conseil a également procédé à la nomination de Présidents aux Conseils d’administration du Centre de contrôle de véhicules automobiles (CCVA) et de l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD).

A. MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA MOBILITE

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Centre de contrôle de véhicules automobiles (CCVA) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Administration territoriale et de la mobilité :
 Monsieur Bernard BEBA, Mle 59 714 S, Administrateur civil ;
 Monsieur San Ibrahim OUATTARA, Mle 112 293 N, Administrateur des services financiers.

Au titre du ministère de l’Economie et des finances :
 Monsieur Alain SIRI, Mle 56 696 T, Economiste chargé de recherche.
Au titre du ministère de la Sécurité :
 Monsieur Sibiri Nébilè Amidou YOIN, Mle 227 559 T, Commissaire divisionnaire de police.

Au titre du ministère de la Défense et des anciens combattants :
 Monsieur Rimouaogodo Oumar OUEDRAOGO, Officier.

Au titre du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement :

 Monsieur Ousmane OUEDRAOGO, Mle 343 103 K, Inspecteur de l’environnement.

Au titre du ministère des Infrastructures et du désenclavement :
 Madame Garmien Clarisse HEMA/SOULAMA, Mle 102 943 F, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DU CCVA

 Monsieur Ratou Saman Eli KABORE, Mle DG033, Communicateur-marketeur.

Le second décret nomme Monsieur Bernard BEBA, Mle 59 714 S, Administrateur civil, Président du Conseil d’administration du Centre de contrôle de véhicules automobiles (CCVA) pour un premier mandat de trois (03) ans.

B. MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Philippe ZANE, Mle 96 919 B, Administrateur des services financiers, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Economie et des finances au Conseil d’administration de l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le second décret nomme Monsieur Philippe ZANE, Mle 96 919 B, Administrateur des services financiers, Président du Conseil d’administration de l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD) pour un premier mandat de trois (03) ans.

C. MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL ENSEIGNANT

 Monsieur Yacouba TRAORE, Mle 22 10 420 Q, Enseignant-formateur, en remplacement de Madame Marie QUENUM/KANGAMBEGA.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES ELEVES DE L’ENAM

 Monsieur Boukari KOALA, Mle 225 871 B, Assistant des affaires culturelles, pour la durée de son mandat de Délégué général, en remplacement de Monsieur Augustin BADOLO.

D. MINISTERE DE LA SANTE

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Centre hospitalier universitaire régional de Ouahigouya (CHUR-OHG) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Economie et des finances :
 Monsieur Wayiouba SAWADOGO, Mle 119 358 S, Inspecteur des impôts.
Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation :
 Madame Estelle Noëla Hoho KOULIDIATI/YOUL, Mle 216 336 C, Professeur titulaire hospitalo-universitaire.

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :
 Monsieur Fatogoma SANON, Mle 216 828 X, Inspecteur du travail.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA DELEGATION SPECIALE REGIONALE DU NORD

 Monsieur Polycarde NARE, Mle 200 540 M, Conseiller des affaires économiques.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES TRAVAILLEURS DU CHUR-OHG

 Monsieur Sibiri Serge OUEDRAOGO, Mle 206 694 K, Infirmier.

ADMINISTRATEUR REEPRESENTANT LES ASSOCIATIONS DES MALADES

 Monsieur Souleymane PORGO, Mle 42 308 W, Attaché d’administration scolaire et universitaire.

Le second décret renouvelle le mandat de Monsieur Siébou HIEN, Mle 254 819 W, Assistant hospitalo-universitaire en néphrologie, Administrateur représentant la Commission médicale d’établissement au Conseil d’administration du Centre hospitalier universitaire régional de Ouahigouya (CHUR-OHG) pour une dernière période de trois (03) ans.

E. MINISTERE DE LA TRANSITION DIGITALE, DES POSTES ET DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Simon SANOU, Mle 215 980 P, Médecin, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Santé au Conseil d’administration de l’Agence nationale de promotion des technologies de l’information et de la communication (ANPTIC) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le second décret renouvelle le mandat de Monsieur Ounténi Adrien YONLI, Mle 56 948 M, Conseiller d’administration scolaire et universitaire, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques au Conseil d’administration de La Poste Burkina Faso (LA POSTE BF) pour une dernière période de trois (03) ans.

F. MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Arouna BOUDA, Mle 247 271 A, Conseiller des affaires économiques, Administrateur représentant l’Etat, au titre de la Primature au Conseil d’administration de la Société nationale burkinabè d’hydrocarbures (SONABHY) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Zoéyoba Désiré NAKOULMA, appelé à d’autres fonctions.

Le Porte-parole du Gouvernement,

Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO
Chevalier de l’Ordre de l’Etalon

Le Forum de Paris sur la Paix lance une coalition mondiale pour la protection des enfants à l’ère de l’IA

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Paris, le 10 février 2025 

Lors du Sommet pour l’Action sur l’IA à Paris, le Forum de Paris sur la Paix a annoncé la création d’une coalition mondiale visant à garantir que l’IA favorise le développement des enfants au lieu de lui nuire. L’initiative, lancée conjointement avec everyone.ai, réunit des gouvernements, des entreprises technologiques, des éducateurs et des experts en développement de l’enfant afin d’établir des lignes directrices claires et fondées sur des preuves pour les systèmes d’IA qui ont un impact sur les jeunes utilisateurs.

L’intelligence artificielle transforme l’enfance en offrant des possibilités d’apprentissage personnalisé, d’accessibilité et d’inclusion, mais aussi en créant des risques, de la manipulation par l’IA à la perturbation du développement cognitif. « Si nous agissons judicieusement aujourd’hui, l’IA peut favoriser la croissance et le bien-être des enfants au lieu de les compromettre »a averti Justin Vaïsse, directeur général du Forum de Paris sur la Paix. « Cette coalition placera le bien-être des enfants au cœur du développement de l’IA ».

La coalition, soutenue par le Ministre français des Partenariats internationaux et de nombreux gouvernements, sociétés et organisations de société civile, est basée sur notre « Appel à l’action pour une IA bénéfique pour les enfants ». L’alliance vise à créer des lignes directrices communes à l’industrie, aux gouvernements et aux experts pour le développement et l’utilisation de produits IA destinés aux enfants, à encourager la recherche à long terme sur l’impact de l’IA sur le développement et à promouvoir la connaissance de l’IA auprès des parents, des éducateurs et des décideurs politiques.

Parmi les participants à cette coalition, nous comptons notamment de grandes entreprises technologiques (Open AI, Google, Anthropic, Hugging Face, PlugnPlay, Vivendi, evidence B), des gouvernements (France, Danemark, Norvège, Chili, Mexique, Bulgarie, Sénégal, Togo, Islande), et des ONG et fondations importantes (McGovern Foundation, Common Sense Media, 5Rights, Girl Effect, AI4good, Tralalère, Joan Ganz Cooney Center, Children and Screens, NSPCC, Edtech France, Respect Zone, AI4good, Fondation Enfance, We Protect, The Future Society, ICMEC, e-Enfance, InnovateEDU, Access to Knowledge for Development Center / American University in Cairo). L’UNICEF et l’UNESCO sont étroitement associés à ses travaux. La coalition comprend également des experts tels que Stuart Russell, Sonia Livingstone, Luc Julia, Gregory Renard, Mathilde Cerioli, David Harris, Laurence Devillers et Florence Gsell.

Des discussions sont toujours en cours avec une douzaine d’autres acteurs clés de l’industrie et des gouvernements, et cette coalition devrait continuer de se développer rapidement.

Anne-Sophie Seret, directrice exécutive de everyone.ai, a ajouté : « Pour développer de l’IA vraiment bénéfique pour les enfants nous devons travailler ensemble avec toutes les parties prenantes : les gouvernements, les entreprises, les chercheurs et la société civile. »

Le Forum de Paris sur la Paix, moteur de réflexions sur l’IA lors du Sommet

Le lancement de la coalition participe au leadership du Forum de Paris sur la Paix en matière de gouvernance des biens publics mondiaux, comme l’IA. Depuis 2018, le Forum contribue à forger un consensus international sur une série de questions allant de la cybersécurité aux minéraux critiques. Son travail sur l’IA a commencé en 2021, en se concentrant sur le rapprochement des perspectives entre les pays du Sud et les économies de pointe en matière d’IA. En 2024, il a joué un rôle clé dans la préparation et l’élaboration des livrables du Sommet pour l’Action sur l’IA en amont de celui-ci, préparant le terrain pour les percées de cette année.

La présence du Forum au Sommet de cette année va bien au-delà de ses initiatives politiques : le Forum y a présenté 50 projets IA de pointe, sélectionnés parmi 770 propositions émanant de 111 pays en réponse à un appel à projets lancé en 2024. Qu’il s’agisse d’outils alimentés par l’IA pour les malvoyants, de prévention de la violence numérique ou de protection des droits des travailleurs, ces projets mettent en évidence le potentiel de transformation de l’IA tout en renforçant la nécessité d’une gouvernance solide. Quatre de ces projets ont également été reconnus par le Secrétariat général pour l’Investissement, une agence dépendant directement du Premier ministre français, en tant que défis « Convergence IA », ce qui souligne à quel point la société civile et les entreprises peuvent contribuer à transformer l’IA pour le bien de tous.

Dans le prolongement de ses travaux sur la cybersécurité, et alors que les cybermenaces liées à l’IA passent de la théorie à la réalité, le Forum de Paris sur la Paix a également publié un nouveau rapport qui propose une méthodologie pragmatique pour déterminer si de nouveaux cadres de gouvernance sont nécessaires ou si les mécanismes de cybersécurité existants peuvent être adaptés. Il souligne le besoin crucial de transparence, de partage d’informations et de coordination internationale pour atténuer l’utilisation de l’IA à des fins adverses tout en renforçant les cyberdéfenses.

Lors du Sommet, le Forum a également organisé des discussions, des sessions et des « side events » sur l’impact de l’IA en Afrique, la menace croissante des cyber-risques induits par l’IA et le défi de la désinformation alimentée par l’IA sur le continent africain. Dans les mois à venir, le Forum continuera à travailler au développement de l’IA pour le bien commun.

Pour les demandes de renseignements des médias, veuillez contacter media@parispeaceforum.org.

À propos du Forum de Paris sur la Paix : 

Le Forum de Paris sur la Paix est une plateforme internationale multipartite dédiée aux solutions de gouvernance mondiale. En encourageant le dialogue et la collaboration, le Forum vise à renforcer la gouvernance des biens communs mondiaux tels que le climat, l’espace ou les océans, et à améliorer la gestion internationale des défis mondiaux, en particulier ceux liés aux technologies numériques et de rupture. Pour plus d’informations, consultez le site https://parispeaceforum.org/.

Source: parispeaceforum.org

Déclaration sur une intelligence artificielle durable et inclusive pour la population et la planète.

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1. Les participants de plus de 100 pays, notamment des chefs d’État et de gouvernement, des organisations internationales, des représentants de la société civile, du secteur privé, du monde universitaire et de la recherche, se sont réunis à Paris les 10 et 11 février 2025 pour le Sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle. Le développement rapide des technologies de l’IA entraîne un changement de paradigme majeur avec des conséquences diverses pour nos concitoyens et nos sociétés. Dans le prolongement du Pacte de Paris pour les peuples et la planète et du principe selon lequel les pays doivent concevoir eux-mêmes leurs stratégies en matière de transition, nous avons recensé les priorités et lancé des actions concrètes pour servir l’intérêt général et combler la fracture numérique en accélérant la réalisation des objectifs de développement durable. Nos actions suivent trois grands principes : la science, les solutions (l’accent étant porté sur des modèles d’IA ouverts respectant les cadres nationaux) et les normes, dans le respect des cadres internationaux.

2. Ce sommet a mis en évidence la nécessité de renforcer la diversité de l’écosystème de l’IA. Il a défini une approche inclusive ouverte et multipartite qui permettra à l’IA d’être éthique, sûre, sécurisée, digne de confiance et axée sur les droits de l’Homme et sur l’humain, tout en soulignant le besoin et l’urgence de réduire les inégalités et d’aider les pays en développement à renforcer leurs capacités en matière d’intelligence artificielle.

3. Prenant acte des initiatives multilatérales existantes sur l’IA, notamment les résolutions de l’Assemblée générale des Nations Unies, le Pacte numérique mondial, la recommandation de l’UNESCO sur l’éthique de l’intelligence artificielle, la Stratégie continentale de l’Union africaine sur l’intelligence artificielle et les travaux de l’Organisation de coopération et de développement économiques, du Conseil de l’Europe, de l’Union européenne, du G7, en particulier le processus de Hiroshima sur l’intelligence artificielle, et du G20, nous avons affirmé les grandes priorités ci-dessous :

  • Promouvoir l’accessibilité de l’IA pour réduire la fracture numérique.
  • Veiller à ce que l’IA soit ouverte à tous, inclusive, transparente, éthique, sûre, sécurisée et digne de confiance, dans le respect des cadres internationaux.
  • Permettre l’innovation dans le domaine de l’IA en créant les conditions propices à son développement et en évitant la concentration du marché, soutenant ainsi le redressement industriel et le développement.
  • Encourager un déploiement de l’IA qui ait une incidence positive sur l’avenir du travail et des marchés du travail et qui ouvre des perspectives de croissance durable.
  • Rendre l’IA durable pour les populations et la planète.
  • Renforcer la coopération internationale et promouvoir la coordination de la gouvernance internationale.

À cet effet :

  • Les membres fondateurs ont lancé une grande plateforme et un incubateur de l’IA d’intérêt général, pour soutenir, amplifier, réduire la fragmentation entre les initiatives publiques et privées sur l’IA d’intérêt général et combler la fracture numérique. L’initiative sur l’IA d’intérêt général soutiendra les biens publics numériques, l’assistance technique et les projets de renforcement des capacités dans le domaine des données, du développement de modèles, de l’ouverture et de la transparence, de l’audit, du calcul, des talents, du financement et de la coopération pour soutenir et créer conjointement un écosystème de l’IA digne de confiance au service de l’intérêt général de tous, pour tous et par tous.
  • Nous avons discuté pour la première fois lors du Sommet et dans un format multipartite des questions liées à l’IA et à l’énergie. Cette discussion a conduit à partager les connaissances pour favoriser les investissements dans des systèmes d’IA durables (matériel, infrastructures, modèles), à encourager les discussions internationales sur l’IA et l’environnement, à créer un observatoire sur les effets de l’IA en matière d’énergie dans le cadre de l’Agence internationale de l’Énergie et à mettre en valeur les innovations de l’IA sobres en énergie.
  • Nous reconnaissons la nécessité d’améliorer nos connaissances communes sur les effets de l’IA sur le marché du travail en créant un réseau d’observatoires pour mieux anticiper ces effets pour les postes de travail, la formation et l’éducation, et pour utiliser l’IA dans l’objectif d’améliorer la productivité, le développement des compétences, la qualité, les conditions de travail et le dialogue social. 

4. Nous reconnaissons la nécessité de dialogues pluripartites inclusifs et de la coopération sur la gouvernance de l’IA. Nous soulignons la nécessité d’une réflexion mondiale notamment sur les questions de sécurité, de développement durable, d’innovation, de respect du droit international, y compris le droit humanitaire et de le droit des droits de l’Homme, la protection des droits de l’Homme, l’égalité entre les femmes et les hommes, la diversité linguistique, la protection des consommateurs et celles des droits de propriété intellectuelle.  Nous prenons note des efforts et des discussions liées aux enceintes internationales au sein desquelles la gouvernance de l’IA est examinée. Comme indiqué dans le Pacte numérique mondial adopté par l’Assemblée générale des Nations Unies, les participants ont également réaffirmé leur volonté de lancer un dialogue mondial sur la gouvernance de l’IA et le groupe scientifique international multidisciplinaire indépendant sur l’IA et d’harmoniser la gouvernance actuelle des efforts en veillant à leur complémentarité et en évitant les doublons.

5. Pour que nous puissions tirer parti des atouts des technologies de l’IA au profit de nos économies et de nos sociétés, la confiance et la sécurité doivent progresser. Nous soulignons le rôle du sommet de Bletchey Park sur la sécurité de l’IA et des sommets de Séoul qui ont été déterminants dans le renforcement de la coopération internationale en matière de sécurité de l’IA et nous notons les engagements volontaires qui y ont été pris. Nous continuerons de traiter les risques que l’IA pourrait faire peser sur l’intégrité de l’information et de renforcer la transparence de l’IA.

6. Nous attendons avec intérêt les prochaines échéances sur ce sujet, notamment le Sommet de Kigali, le 3e Forum mondial sur l’éthique de l’IA qui sera organisé par la Thaïlande et l’UNESCO, la Conférence mondiale sur l’IA en 2025 et le Sommet mondial de 2025 sur l’IA au service du bien social, afin d’assurer le suivi de nos engagements et de continuer de prendre des mesures concrètes compatibles avec une IA inclusive et durable.

Pays signataires :

  1. Arménie
  2. Australie
  3. Autriche
  4. Belgique
  5. Brésil
  6. Bulgarie
  7. Cambodge
  8. Canada
  9. Chili
  10. Chine
  11. Croatie
  12. Chypre
  13. République tchèque
  14. Danemark
  15. Djibouti
  16. Estonie
  17. Finlande
  18. France
  19. Allemagne
  20. Grèce
  21. Hongrie 
  22. Inde
  23. Indonésie
  24. Irlande
  25. Italie
  26. Japon
  27. Kazakhstan
  28. Kenya
  29. Lettonie
  30. Lituanie
  31. Luxembourg
  32. Malte
  33. Mexique
  34. Monaco
  35. Maroc
  36. Nouvelle-Zélande
  37. Nigéria
  38. Norvège
  39. Pologne
  40. Portugal
  41. Roumanie
  42. Rwanda
  43. Sénégal
  44. Serbie
  45. Singapour
  46. Slovaquie
  47. Slovénie
  48. Afrique du Sud
  49. République de Corée
  50. Espagne
  51. Suède
  52. Suisse
  53. Thaïlande
  54. Pays-Bas
  55. Emirats arabes unis
  56. Ukraine 
  57. Uruguay
  58. Vatican  
  59. Union européenne
  60. Commission de l’Union africaine

Source: www.elysee.fr

Cérémonie de dédicace du conte : «  Le Chant de Kanou » de l’écrivain Dr. Kibidoué Eric Bayala

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Dr. Kibidoué Éric BAYALA est chercheur en sociologie, en migration internationale, la diaspora noire et les représentations culturelles. Il réside depuis 2003 à Innsbruck en Autriche.

Le Chant de Kanou, ou la quête de l’amour, est son troisième livre. Dans ce conte initiatique, Kanou entreprend un voyage qui se déroule en douze mois. Dans les pays où Kanou passe, il rencontre des femmes qui représentent des métaphores et il s’imprègne des problèmes auxquels ces femmes doivent faire face à cause des obstacles construits et entretenus pas les hommes.

Au cours de son voyage, Kanou, le personnage principal, s’interroge sur l’altérité, le désir et l’incapacité à créer une intimité avec les femmes rencontrées, qui subissent les pressions sociétales.

Il s’interroge sur le sens profond caché du « Mystère des mystères » qui est l’amour.

Le samedi 1er février 2025, l’après-midi culturel organisé par l’Auteur et l’Association Faso Durable à l’ambassade du Faso à Paris, a réuni près d’une centaine de burkinabè venue assister à la cérémonie de dédicace de ce conte.

La cérémonie a débuté par un mot de bienvenue du chargé d’Affaires de l’Ambassade du Burkina Faso à Paris, Monsieur Jean-Marie BAKOUAN. Il avait à ses côtés le vice-consul et d’autres membres éminents de l’Ambassade.

Ensuite, l’éditeur Monsieur François MOCAER, de la maison d’“édition unicité“, qui a qualifié ce conte d’une « œuvre atemporelle qui aurait pu être écrite il y a 100 ans et qui se lira encore dans les 200 ans à venir ».

Cette cérémonie fut ponctuée par des lectures d’extraits du conte, des lectures musicalisées et de la musique burkinabè. Ces lectures furent faites par Fabienne MAILLOT, Guilaine MONDOR, Sophie TOURÉ JEAN, Aly TRAORÉ et Bassitey.

L’auteur s’est engagé à reverser les recettes des ventes du livre aux Personnes Déplacées Internes (PDI) au Faso.

Ce sont au total 384 euros qui ont été réunis au cours de cette soirée, qui fut par ailleurs animée par des musiciens burkinabè : Jules OUÉDRAOGO, Koto Brawa, Big De Sal et Bassitey. Rodrigues Mbomba, percussionniste congolais a tenu a soutenir ses frères et sœurs burkinabè pendant cette cet après-midi culturel.

L’animation de la soirée a été assurée par Monsieur Lassane OUÉDRAOGO, Conseiller Culturel de l’Ambassade.

Pour clôturer cette belle cérémonie, les participants ont dégusté ensemble des mets burkinabè offerts par l’Association Faso Durable.

Le livre, le Chant de Kanou ou la quête de l’amour, sortira en fin février au Burkina Faso aux éditions Mercury.

La communauté burkinabè de France et d’Europe est invitée à poursuivre et à amplifier cet élan de solidarité en continuant à acquérir le livre « Le chant de Kanou ou la quête de l’amour » via les contacts ci-après :

M. Kibidoué Éric Bayala :

Mobile : +43 676 66 22068

Mail : kibidouebayala@gmail.com

Commande en France

François Mocaer – Edition unicité

Mobile : +33 6 16 09 10 85

Mail : francoismocaer@yahoo.fr

Burkina Faso : Compte rendu du Conseil des ministres du 5 févier 2025

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 05 février 2025, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 13 H 52 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, procédé à des nominationsnet autorisé des missions à l’étranger.

𝐈. 𝐃𝐄𝐋𝐈𝐁𝐄𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒
𝐈.𝟏. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐃𝐄𝐅𝐄𝐍𝐒𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐀𝐍𝐂𝐈𝐄𝐍𝐒 𝐂𝐎𝐌𝐁𝐀𝐓𝐓𝐀𝐍𝐓𝐒

𝐋𝐞 𝐂𝐨𝐧𝐬𝐞𝐢𝐥 𝐚 𝐚𝐝𝐨𝐩𝐭é 𝐮𝐧 𝐝é𝐜𝐫𝐞𝐭 𝐩𝐨𝐫𝐭𝐚𝐧𝐭 𝐟𝐢𝐱𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐜𝐫𝐢𝐭è𝐫𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐜𝐥𝐚𝐬𝐬𝐢𝐟𝐢𝐜𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐚𝐫𝐦𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐩𝐨𝐢𝐧𝐠 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐚 𝐜𝐚𝐭é𝐠𝐨𝐫𝐢𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐚𝐫𝐦𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐠𝐮𝐞𝐫𝐫𝐞 𝐨𝐮 𝐝𝐞𝐬 𝐚𝐫𝐦𝐞𝐬 𝐜𝐢𝐯𝐢𝐥𝐞𝐬.

Aucune disposition ne fixe des critères permettant de faire la distinction entre l’arme de poing relevant de la catégorie des armes civiles et celle relevant de la catégorie des armes de guerre, en dépit de l’existence de la loi n°030-2021/AN du 18 mai 2021 portant régime général des armes, de leurs pièces, éléments, munitions et autres matériels connexes au Burkina Faso.
La distinction entre l’arme de poing relevant de la catégorie des armes civiles et celle relevant de la catégorie des armes de guerre est pourtant impérative d’autant plus que chaque catégorie d’arme fait l’objet d’une règlementation spécifique.
L’adoption de ce décret permet de fixer les critères de classification des armes de poing dans la catégorie des armes de guerre ou des armes civiles.

𝐈.𝟐. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐃𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐓𝐄𝐑𝐑𝐈𝐓𝐎𝐑𝐈𝐀𝐋𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐌𝐎𝐁𝐈𝐋𝐈𝐓𝐄

𝐋𝐞 𝐂𝐨𝐧𝐬𝐞𝐢𝐥 𝐚 𝐚𝐝𝐨𝐩𝐭é 𝐮𝐧 𝐝é𝐜𝐫𝐞𝐭 𝐩𝐨𝐫𝐭𝐚𝐧𝐭 𝐚𝐩𝐩𝐫𝐨𝐛𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐬𝐭𝐚𝐭𝐮𝐭𝐬 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐢𝐜𝐮𝐥𝐢𝐞𝐫𝐬 𝐝𝐮 𝐂𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫ô𝐥𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐯é𝐡𝐢𝐜𝐮𝐥𝐞𝐬 𝐚𝐮𝐭𝐨𝐦𝐨𝐛𝐢𝐥𝐞𝐬 (𝐂𝐂𝐕𝐀).
L’adoption de ce décret permet au Centre de contrôle des véhicules automobiles de se doter de textes réglementaires adéquats en vue d’accomplir ses missions, conformément au décret n°2000-189/PRES/PM/MCIA du 17 mai 2000 portant statut général des Sociétés d’Etat.

𝐈.𝟑. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐂𝐎𝐍𝐎𝐌𝐈𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐅𝐈𝐍𝐀𝐍𝐂𝐄𝐒

𝐋𝐞 𝐂𝐨𝐧𝐬𝐞𝐢𝐥 𝐚 𝐞𝐱𝐚𝐦𝐢𝐧é 𝐮𝐧 𝐩𝐫𝐨𝐣𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐥𝐨𝐢 𝐩𝐨𝐫𝐭𝐚𝐧𝐭 𝐑é𝐨𝐫𝐠𝐚𝐧𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐚𝐠𝐫𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐞𝐭 𝐟𝐨𝐧𝐜𝐢è𝐫𝐞 (𝐑𝐀𝐅) 𝐚𝐮 𝐁𝐮𝐫𝐤𝐢𝐧𝐚 𝐅𝐚𝐬𝐨.
Ce projet de loi vise la relecture de la loi n°034-2012/AN du 02 juillet 2012 portant Réorganisation agraire et foncière au Burkina Faso. L’application de ladite loi a révélé des insuffisances dans l’aménagement du territoire, la gestion du domaine foncier national et la règlementation des droits réels.
Au regard de la récurrence des crises dans la gestion du foncier et face à la volonté du Gouvernement de mobiliser les terres pour la réalisation des chantiers de développement et d’intérêt général au profit des populations, la relecture de cette loi s’avère nécessaire.

Ce projet de loi permettra au Burkina Faso de se doter d’un instrument juridique adéquat pour mobiliser plus d’espaces, notamment en milieu rural en vue de la mise en œuvre des grands projets d’intérêt général.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.

𝐈.𝟒. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐀𝐅𝐅𝐀𝐈𝐑𝐄𝐒 𝐄𝐓𝐑𝐀𝐍𝐆𝐄𝐑𝐄𝐒, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐂𝐎𝐎𝐏𝐄𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐑𝐄𝐆𝐈𝐎𝐍𝐀𝐋𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐁𝐔𝐑𝐊𝐈𝐍𝐀𝐁𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐗𝐓𝐄𝐑𝐈𝐄𝐔𝐑

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.
𝐋𝐞 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐫𝐚𝐩𝐩𝐨𝐫𝐭 𝐞𝐬𝐭 𝐫𝐞𝐥𝐚𝐭𝐢𝐟 à 𝐮𝐧𝐞 𝐝𝐞𝐦𝐚𝐧𝐝𝐞 𝐝’𝐚𝐠𝐫é𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐧𝐨𝐦𝐢𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝’𝐮𝐧 𝐀𝐦𝐛𝐚𝐬𝐬𝐚𝐝𝐞𝐮𝐫 𝐄𝐱𝐭𝐫𝐚𝐨𝐫𝐝𝐢𝐧𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐞𝐭 𝐏𝐥é𝐧𝐢𝐩𝐨𝐭𝐞𝐧𝐭𝐢𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐑é𝐩𝐮𝐛𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐝𝐮 𝐒é𝐧é𝐠𝐚𝐥 𝐚𝐮𝐩𝐫è𝐬 𝐝𝐮 𝐁𝐮𝐫𝐤𝐢𝐧𝐚 𝐅𝐚𝐬𝐨.
Le Conseil a marqué son accord pour la nomination de Monsieur Papa DIOP, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès du Burkina Faso, avec résidence à Ouagadougou.
𝐋𝐞 𝐬𝐞𝐜𝐨𝐧𝐝 𝐫𝐚𝐩𝐩𝐨𝐫𝐭 𝐞𝐬𝐭 𝐫𝐞𝐥𝐚𝐭𝐢𝐟 à 𝐮𝐧𝐞 𝐝𝐞𝐦𝐚𝐧𝐝𝐞 𝐝’𝐚𝐠𝐫𝐞́𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐧𝐨𝐦𝐢𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝’𝐮𝐧 𝐀𝐦𝐛𝐚𝐬𝐬𝐚𝐝𝐞𝐮𝐫 𝐄𝐱𝐭𝐫𝐚𝐨𝐫𝐝𝐢𝐧𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐞𝐭 𝐏𝐥é𝐧𝐢𝐩𝐨𝐭𝐞𝐧𝐭𝐢𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐑𝐞́𝐩𝐮𝐛𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐝’𝐈𝐧𝐝𝐨𝐧é𝐬𝐢𝐞 𝐚𝐮𝐩𝐫è𝐬 𝐝𝐮 𝐁𝐮𝐫𝐤𝐢𝐧𝐚 𝐅𝐚𝐬𝐨.
Le Conseil a marqué son accord pour la nomination de Monsieur Bambang SUHARTO, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République d’Indonésie auprès du Burkina Faso, avec résidence à Abuja en République fédérale du Nigéria.

𝐈.𝟓. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐉𝐔𝐒𝐓𝐈𝐂𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐃𝐑𝐎𝐈𝐓𝐒 𝐇𝐔𝐌𝐀𝐈𝐍𝐒, 𝐂𝐇𝐀𝐑𝐆𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐑𝐄𝐋𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐀𝐕𝐄𝐂 𝐋𝐄𝐒 𝐈𝐍𝐒𝐓𝐈𝐓𝐔𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.
𝐋𝐞 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐫𝐚𝐩𝐩𝐨𝐫𝐭 𝐞𝐬𝐭 𝐫𝐞𝐥𝐚𝐭𝐢𝐟 à 𝐮𝐧 𝐩𝐫𝐨𝐣𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐥𝐨𝐢 𝐨𝐫𝐠𝐚𝐧𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐩𝐨𝐫𝐭𝐚𝐧𝐭 𝐨𝐫𝐠𝐚𝐧𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐞𝐭 𝐟𝐨𝐧𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐏𝐫é𝐬𝐢𝐝𝐞𝐧𝐜𝐞 𝐝𝐮 𝐅𝐚𝐬𝐨.
Dans le cadre de la refondation de l’Etat et l’amélioration de la gouvernance, la loi constitutionnelle n°033-2024/ALT du 29 octobre 2024 portant révision de la Constitution a été adoptée. Elle précise que le Président du Faso dispose d’une administration spécifique dénommée « Présidence du Faso » qui l’assiste dans l’exercice de ses fonctions. La Présidence du Faso est ainsi consacrée comme institution de l’Etat.
Le projet de loi organique vise à régir l’organisation et le fonctionnement de cette institution.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi organique à l’Assemblée législative de Transition.

𝐋𝐞 𝐬𝐞𝐜𝐨𝐧𝐝 𝐫𝐚𝐩𝐩𝐨𝐫𝐭 𝐞𝐬𝐭 𝐫𝐞𝐥𝐚𝐭𝐢𝐟 à 𝐮𝐧 𝐩𝐫𝐨𝐣𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐝é𝐜𝐫𝐞𝐭 𝐩𝐨𝐫𝐭𝐚𝐧𝐭 𝐚𝐝𝐨𝐩𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐩𝐮𝐩𝐢𝐥𝐥𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐍𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧.
Ce décret a pour objet l’adoption en qualité de pupilles de la Nation de 225 enfants mineurs et orphelins mineurs des Forces de défense et de sécurité (FDS) atteintes d’incapacité permanente de travail ou décédées dans l’exercice de leurs fonctions suite à des attaques terroristes.
L’adoption de ce décret permet à chacun des bénéficiaires de jouir des droits que confère le statut de pupille de la Nation, conformément aux dispositions de la loi n°003-2022/ALT du 10 juin 2022 portant statut de pupille de la Nation.
La liste de ces personnes sera publiée dans le Journal Officiel du Burkina Faso.

𝐈.𝟔. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐓𝐑𝐀𝐍𝐒𝐈𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐃𝐈𝐆𝐈𝐓𝐀𝐋𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐏𝐎𝐒𝐓𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐂𝐎𝐌𝐌𝐔𝐍𝐈𝐂𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐄𝐋𝐄𝐂𝐓𝐑𝐎𝐍𝐈𝐐𝐔𝐄𝐒

𝐋𝐞 𝐂𝐨𝐧𝐬𝐞𝐢𝐥 𝐚 𝐚𝐝𝐨𝐩𝐭é 𝐮𝐧 𝐝𝐞́𝐜𝐫𝐞𝐭 𝐩𝐨𝐫𝐭𝐚𝐧𝐭 𝐝é𝐟𝐢𝐧𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐫è𝐠𝐥𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐩𝐫𝐨𝐜é𝐝𝐮𝐫𝐞𝐬 𝐚𝐩𝐩𝐥𝐢𝐜𝐚𝐛𝐥𝐞𝐬 à 𝐥𝐚 𝐠𝐞𝐬𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐬𝐩𝐞𝐜𝐭𝐫𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐟𝐫é𝐪𝐮𝐞𝐧𝐜𝐞𝐬 𝐫𝐚𝐝𝐢𝐨é𝐥𝐞𝐜𝐭𝐫𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬.
Ce décret est une relecture du décret n°2011-92/PRES/PM/MPTIC/MEF du 28 février 2011 portant définition des procédures applicables à la gestion du spectre des fréquences radioélectriques.
La relecture de ce décret vise à actualiser les textes relatifs à la gestion du spectre des fréquences radioélectriques et à prendre en compte les évolutions normatives internationales.
L’adoption de ce décret permet au Burkina Faso de disposer d’un cadre juridique actualisé sur les règles et procédures applicables à la gestion du spectre des fréquences radioélectriques.

𝐈.𝟕. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐈𝐍𝐅𝐑𝐀𝐒𝐓𝐑𝐔𝐂𝐓𝐔𝐑𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐃𝐔 𝐃𝐄𝐒𝐄𝐍𝐂𝐋𝐀𝐕𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓

𝐋𝐞 𝐂𝐨𝐧𝐬𝐞𝐢𝐥 𝐚 𝐚𝐝𝐨𝐩𝐭é 𝐮𝐧 𝐫𝐚𝐩𝐩𝐨𝐫𝐭 𝐫𝐞𝐥𝐚𝐭𝐢𝐟 à 𝐮𝐧𝐞 𝐝𝐞𝐦𝐚𝐧𝐝𝐞 𝐝’𝐚𝐮𝐭𝐨𝐫𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐩𝐚𝐬𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐦𝐚𝐫𝐜𝐡é𝐬 𝐩𝐚𝐫 𝐥𝐚 𝐩𝐫𝐨𝐜é𝐝𝐮𝐫𝐞 𝐝’𝐞𝐧𝐭𝐞𝐧𝐭𝐞 𝐝𝐢𝐫𝐞𝐜𝐭𝐞 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞 𝐜𝐚𝐝𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐦𝐢𝐬𝐞 𝐞𝐧 œ𝐮𝐯𝐫𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐩𝐫𝐨𝐣𝐞𝐭𝐬 𝐬𝐩é𝐜𝐢𝐟𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬, 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥’𝐚𝐜𝐪𝐮𝐢𝐬𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝’é𝐪𝐮𝐢𝐩𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭𝐬 𝐭𝐞𝐜𝐡𝐧𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐚𝐮 𝐩𝐫𝐨𝐟𝐢𝐭 𝐝𝐮 𝐋𝐚𝐛𝐨𝐫𝐚𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞 𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐚𝐥 𝐝𝐮 𝐛â𝐭𝐢𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐞𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐭𝐫𝐚𝐯𝐚𝐮𝐱 𝐩𝐮𝐛𝐥𝐢𝐜𝐬 (𝐋𝐍𝐁𝐓𝐏).
L’objectif visé par cette acquisition d’équipements au profit du LNBTP est de lui permettre de jouer son rôle d’assurance qualité dans l’exécution des infrastructures conformément aux normes techniques. Pour ce faire, les capacités opérationnelles et techniques actuelles du LNBTP notamment du siège à Ouagadougou et de la direction régionale de Bobo-Dioulasso seront renforcées par une dotation en matériel de pointe. Il s’agira également de doter les nouvelles directions régionales en matériel technique adéquat.
Ces équipements permettront au LNBTP de renforcer ses moyens techniques et d’assurer son déploiement dans d’autres régions du Burkina Faso.
Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution des marchés suivants :
 𝐋𝐨𝐭 𝟏 : Forteresse Services et Biens (FSB) Sarl, pour l’acquisition d’équipements techniques au profit du Laboratoire national du bâtiment et des travaux publics, pour un montant d’un milliard cent quarante-six millions sept cent vingt-huit mille cinq cents (1 146 728 500) F CFA HT, avec un délai d’exécution de six (06) mois ;
 𝐋𝐨𝐭 𝟐 : Forteresse Services et Biens (FSB) Sarl, pour un montant d’un milliard quatre cent quatorze millions sept cent soixante mille cinq cents (1 414 760 500) F CFA HT, avec un délai d’exécution de six (06) mois.
Le montant total des équipements s’élève à deux milliards cinq cent soixante un millions quatre cent quatre-vingt-neuf mille (2 561 489 000) F CFA HT.
Le financement de ces marchés est assuré par le budget de l’Etat.

𝐈.𝟖. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐍𝐄𝐑𝐆𝐈𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐌𝐈𝐍𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐂𝐀𝐑𝐑𝐈𝐄𝐑𝐄𝐒

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
𝐋𝐞 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐝é𝐜𝐫𝐞𝐭 𝐩𝐨𝐫𝐭𝐞 𝐟𝐢𝐱𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐧𝐝𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐞𝐭 𝐦é𝐜𝐚𝐧𝐢𝐬𝐦𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐦𝐢𝐬𝐞 𝐞𝐧 œ𝐮𝐯𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐬𝐨𝐮𝐬-𝐭𝐫𝐚𝐢𝐭𝐚𝐧𝐜𝐞, 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐜𝐨-𝐭𝐫𝐚𝐢𝐭𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐟𝐨𝐮𝐫𝐧𝐢𝐭𝐮𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐛𝐢𝐞𝐧𝐬 𝐞𝐭 𝐬𝐞𝐫𝐯𝐢𝐜𝐞𝐬 𝐥𝐢é𝐬 𝐚𝐮𝐱 𝐚𝐜𝐭𝐢𝐯𝐢𝐭é𝐬 𝐦𝐢𝐧𝐢è𝐫𝐞𝐬.
Ce décret vise l’application de la loi n°017-2024/ALT du 18 juillet 2024 relative au contenu local dans le secteur minier au Burkina Faso.
Les innovations de ce décret portent sur :
 l’institution d’un agrément pour l’exercice de l’activité de sous-traitance et de fournisseurs de biens et services dans le secteur minier ;
 la priorité accordée aux personnes physiques ou morales burkinabè pour les contrats de sous-traitance ;
 l’exclusivité des services de prestations intellectuelles aux personnes physiques ou morales burkinabè ;
 l’institution de marges de préférence sur les coûts des offres au profit des personnes physiques ou morales burkinabè ;

 l’utilisation en priorité des biens fabriqués sur le territoire national dans le cadre des approvisionnements des sociétés minières ;
 la mise en place d’un mécanisme visant une large diffusion des besoins d’achats de biens et services dans le secteur minier.
L’adoption de ce décret permet au Burkina Faso de disposer d’un cadre règlementaire qui encadre les activités de sous-traitance, de co-traitance et de fourniture de biens et services dans le secteur minier.
𝐋𝐞 𝐬𝐞𝐜𝐨𝐧𝐝 𝐝é𝐜𝐫𝐞𝐭 𝐩𝐨𝐫𝐭𝐞 𝐫é𝐠𝐥𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐞𝐦𝐩𝐥𝐨𝐢𝐬 𝐥𝐨𝐜𝐚𝐮𝐱 𝐞𝐭 𝐝é𝐯𝐞𝐥𝐨𝐩𝐩𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐦𝐩é𝐭𝐞𝐧𝐜𝐞𝐬 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞 𝐬𝐞𝐜𝐭𝐞𝐮𝐫 𝐦𝐢𝐧𝐢𝐞𝐫.
Ce décret vise l’application de la loi n°017-2024/ALT du 18 juillet 2024 relative au contenu local dans le secteur minier au Burkina Faso.
Les innovations de ce décret sont :
 la définition d’un cadre en faveur du développement de compétences et du transfert de technologies au profit des travailleurs nationaux ;

 l’exclusivité de certains postes de responsabilité aux nationaux ;
 la contribution aux programmes nationaux de recherche et de développement ;
 la prise en compte des offres de stages et opportunités d’apprentissage destinées aux apprenants professionnels et étudiants burkinabè.
L’adoption de ce décret permet de disposer d’un cadre règlementaire pour la promotion des emplois et le développement des compétences des nationaux dans le secteur minier.

𝐈𝐈. 𝐍𝐎𝐌𝐈𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒
𝐈𝐈.𝟏. 𝐍𝐎𝐌𝐈𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐃𝐀𝐍𝐒 𝐋𝐄𝐒 𝐅𝐎𝐍𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐈𝐍𝐃𝐈𝐕𝐈𝐃𝐔𝐄𝐋𝐋𝐄𝐒
𝐀. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐏𝐑𝐄𝐒𝐈𝐃𝐄𝐍𝐂𝐄 𝐃𝐔 𝐅𝐀𝐒𝐎

Pour le compte de la Grande Chancellerie des Ordres Burkinabè :
 Monsieur Pierre ZANRE, Mle 212 145 L, Administrateur civil, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Secrétaire général.

𝐁. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐆𝐑𝐈𝐂𝐔𝐋𝐓𝐔𝐑𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐑𝐄𝐒𝐒𝐎𝐔𝐑𝐂𝐄𝐒 𝐀𝐍𝐈𝐌𝐀𝐋𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐇𝐀𝐋𝐈𝐄𝐔𝐓𝐈𝐐𝐔𝐄𝐒

 Monsieur Issaka KABORE, Mle 36 560 M, Professeur certifié des collèges, 2e classe, 11e échelon, est nommé Inspecteur technique des services, en remplacement de Madame Justine P. NANEMA/OUEDRAOGO ;
 Monsieur Brahima SOW, Mle 33 698 E, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Inspecteur technique des services, en remplacement de Monsieur Régis A. Y. BANCE ;
 Monsieur Bourema OUEDRAOGO, Mle 31 884 G, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

 Monsieur Tasséré ZOUNGRANA, Mle 104 878 Y, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
 Monsieur Sidinomwendé Lamoussa Arsène SAWADOGO, Mle 119 333 Z, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
 Monsieur Issa BELEMOU, Mle 96 825 E, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
 Monsieur Salmon ZONGO, Mle 33 773 W, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
 Monsieur Ouémihié Clément ATTIOU, Mle 264 396 R, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur général du Conseil burkinabè des filières agropastorales et halieutiques.

𝐂. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐂𝐎𝐍𝐎𝐌𝐈𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐅𝐈𝐍𝐀𝐍𝐂𝐄𝐒

 Monsieur Cyrille Ferdinand WANDAOGO, Mle 32 038 N, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Inspecteur technique du trésor ;
 Madame Zara OUEDRAOGO/OUEDRAOGO, Mle 35 881 U, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 13e échelon, est nommée Inspecteur technique du trésor ;
 Monsieur Emmanuel ZANGRE, Mle 112 501 X, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 5e échelon, est nommé 1er Fondé de pouvoirs du receveur général ;
 Madame Mariam BOUGOUM, Mle 225 054 G, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7e échelon, est nommée 2e Fondé de pouvoirs du receveur général ;

 Monsieur Souleymane DABO, Mle 43 076 H, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 8e échelon, est nommé 2e Fondé de pouvoirs du Directeur de la Banque des dépôts du trésor ;
 Monsieur Koudoubi Seydou KABORE, Mle 32 071 S, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Fondé de pouvoirs du trésorier auprès de la Primature et du Conseil national des communautés, avec résidence à la Primature ;
 Monsieur Issouf BANDAOGO, Mle 57 163 G, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Fondé de pouvoirs du trésorier auprès du ministère de la Défense et des anciens combattants ;

 Monsieur Jonas TOE, Mle 235 928 D, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Fondé de pouvoirs du trésorier auprès du ministère de l’Administration territoriale et de la mobilité ;
 Madame Carol TRAORE, Mle 56 718 B, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 12e échelon, est nommée Fondé de pouvoirs du trésorier auprès du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques ;
 Monsieur Tidjiani BA, Mle 55 738 Z, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Fondé de pouvoirs du trésorier auprès du ministère de l’Economie et des finances ;
 Monsieur Issouf SOUBEIGA, Mle 235 926 R, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Fondé de pouvoirs du trésorier auprès du ministère de la Sécurité ;

 Madame Agnès SOUSSANGO/ZONGO, Mle 46 220 G, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 10e échelon, est nommée Fondé de pouvoirs du trésorier auprès du ministère des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur ;
 Madame Julienne OUEDRAOGO/LANKOUANDE, Mle 245 215 E, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 6e échelon, est nommée Fondé de pouvoirs du trésorier auprès du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale ;
 Monsieur Mahamadi SAVADOGO, Mle 57 435 Y, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 13e échelon, est nommé Fondé de pouvoirs du trésorier auprès du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme et du ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi, avec résidence au ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme.

𝐃. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐒𝐄𝐂𝐔𝐑𝐈𝐓𝐄

 Monsieur Sidbénèwendé Arnaud Omer TEGRE, Officier, est nommé Chargé de mission ;
 Monsieur Pakindsama OUEDRAOGO, Mle 239 807 L, Commissaire divisionnaire de police, catégorie 1, 3e classe, 1er échelon, est nommé Directeur de l’analyse et de la prévention de l’insécurité ;
 Monsieur Cébastien SAWADOGO, Mle 227 567 N, Commissaire divisionnaire de police, catégorie 1, 1er échelon, est nommé Directeur de la police communautaire ;
 Monsieur Aguima Abdoulaziz YONLY, Mle 111 488 S, Commissaire divisionnaire de police, catégorie 1, 3e classe, 3e échelon, est nommé Directeur des armes et des drones civils ;
 Monsieur Fidèle ZWETIN, Mle 308 626 T, Commissaire principal de police, catégorie 1, 2e classe, 1er échelon, est nommé Directeur de la règlementation de la sécurité privée.

𝐄. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐀𝐅𝐅𝐀𝐈𝐑𝐄𝐒 𝐄𝐓𝐑𝐀𝐍𝐆𝐄𝐑𝐄𝐒, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐂𝐎𝐎𝐏𝐄𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐑𝐄𝐆𝐈𝐎𝐍𝐀𝐋𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐁𝐔𝐑𝐊𝐈𝐍𝐀𝐁𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐗𝐓𝐄𝐑𝐈𝐄𝐔𝐑

 Monsieur Nadoro TRAORE, Mle 51 166 X, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Trésorier auprès de l’Ambassade du Burkina Faso à N’Djamena (Tchad) ;
 Monsieur Salif KONE, Mle 59 658 H, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Trésorier auprès de l’Ambassade du Burkina Faso à Tokyo (Japon) ;
 Monsieur Larba SORGHO, Mle 216 183 F, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7e échelon, est nommé
Trésorier auprès de l’Ambassade du Burkina Faso à Ankara (Türkiye) ;
 Monsieur Moussa LENGANE, Mle 57 169 D, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Trésorier auprès de l’Ambassade du Burkina Faso à Moscou (Fédération de Russie) ;
 Monsieur Ousmane COMPAORE, Mle 111 107 P, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Trésorier auprès de l’Ambassade du Burkina Faso à Alger (Algérie) ;
 Monsieur Léon Hermann BAKOLO, Mle 98 283 T, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Attaché de presse, communication et relations publiques à l’Ambassade du Burkina Faso à Ankara (Türkiye).

𝐅. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐒𝐀𝐍𝐓𝐄

 Monsieur Bernard ILBOUDO, Mle 95 880 W, Médecin de santé publique, catégorie U, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Directeur général de l’offre de soins ;
 Monsieur Adama ZONGO, Mle 225 067 D, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur de l’administration et des finances de l’Agence nationale de gestion des soins de santé primaires (AGSP) ;

 Monsieur Mamadou TRAORE, Mle 247 162 N, Conseiller en gestion des ressources humaines et management des administrations, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur des ressources humaines ;
 Monsieur Mohamed Karl-Anicet KPODA, Mle 224 387 W, Médecin de santé publique, catégorie U, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur régional de la Santé du Centre-Ouest.

𝐆. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐈𝐍𝐃𝐔𝐒𝐓𝐑𝐈𝐄, 𝐃𝐔 𝐂𝐎𝐌𝐌𝐄𝐑𝐂𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐑𝐓𝐈𝐒𝐀𝐍𝐀𝐓

 Monsieur Sanibè FAHO, Mle 119 817 C, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Coordonnateur général de la Brigade mobile de contrôle économique et de la répression des fraudes.

𝐇. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐍𝐒𝐄𝐈𝐆𝐍𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓 𝐒𝐄𝐂𝐎𝐍𝐃𝐀𝐈𝐑𝐄, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐅𝐎𝐑𝐌𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐏𝐑𝐎𝐅𝐄𝐒𝐒𝐈𝐎𝐍𝐍𝐄𝐋𝐋𝐄 𝐄𝐓 𝐓𝐄𝐂𝐇𝐍𝐈𝐐𝐔𝐄

 Monsieur Frédéric Armand D’ALMEIDA, Mle 35 154 J, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 3e classe, 7e échelon, est nommé Conseiller technique ;
 Monsieur Bourèma KINDO, Mle 32 941 M, Conseiller d’administration scolaire et universitaire, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
 Monsieur Appolinaire YAOGO, Mle 220 361 C, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur du développement institutionnel et de l’innovation.

𝐈. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐍𝐕𝐈𝐑𝐎𝐍𝐍𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓, 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐀𝐔 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐒𝐒𝐀𝐈𝐍𝐈𝐒𝐒𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓

 Madame Pélagie ILBOUDO, Mle 216 280 M, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 5e échelon, est nommée Directrice régionale de l’Eau et de l’assainissement de l’environnement de la Boucle du Mouhoun ;
 Madame Alizatou DABIRE/WANDAOGO, Mle 212 660 E, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 9e échelon, est nommée Directrice régionale de l’Eau et de l’assainissement de l’environnement des Cascades ;
 Monsieur Aimé dit Lassina OUATTARA, Mle 222 194 Z, Inspecteur de l’environnement, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur régional de l’Eau et de l’assainissement de l’environnement du Centre ;
 Monsieur Pamoussa Guilga Ouesséni KAFANDO, Mle 315 206 X, Ingénieur de conception du génie rural, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur régional de l’Eau et de l’assainissement de l’environnement du Centre-Est ;

 Monsieur Guiri Alexandre SANOU, Mle 228 451 S, Inspecteur de l’environnement, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur régional de l’Eau et de l’assainissement de l’environnement du Centre-Nord ;
 Monsieur Mamoudou KANDE, Mle 222 198 F, Inspecteur de l’environnement, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur régional de l’Eau et de l’assainissement de l’environnement du Centre-Ouest ;
 Monsieur Riim-yam Albert KOUMSONGO, Mle 254 997 M, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur régional de l’Eau et de l’assainissement de l’environnement du Centre-Sud ;

 Monsieur Tégawendé Issaka Juste OUEDRAOGO, Mle 222 165 A, Inspecteur de l’environnement, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur régional de l’Eau et de l’assainissement de l’environnement de l’Est ;
 Monsieur Paul KABORE, Mle 216 282 B, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur régional de l’Eau et de l’assainissement de l’environnement des Hauts-Bassins ;
 Monsieur Sidbewendin Gaël YAMEOGO, Mle 216 292 M, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur régional de l’Eau et de l’assainissement de l’environnement du Nord ;
 Madame Noaga Florence KABORE/YANOGO, Mle 208 107 S, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 10e échelon, est nommée Directrice régionale de l’Eau et de l’assainissement de l’environnement du Plateau-Central ;

 Monsieur Brice Marchal TRAORE, Mle 365 934 Y, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur régional de l’Eau et de l’assainissement de l’environnement du Sahel ;
 Monsieur Moussa RAMDE, Mle 289 067 Y, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur régional de l’Eau et de l’assainissement de l’environnement du Sud-Ouest.

𝐉. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐒𝐏𝐎𝐑𝐓𝐒, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐉𝐄𝐔𝐍𝐄𝐒𝐒𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐌𝐏𝐋𝐎𝐈

 Madame Wendguété Valérie BADOLO/TAPSOBA, Mle 208 171 J, Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 9e échelon, est nommée Responsable du Programme budgétaire « Sports et loisirs », cumulativement avec ses fonctions de Directrice générale des Sports et des loisirs.

𝐈𝐈.𝟐. 𝐍𝐎𝐌𝐈𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐃𝐀𝐍𝐒 𝐋𝐄𝐒 𝐂𝐎𝐍𝐒𝐄𝐈𝐋𝐒 𝐃’𝐀𝐃𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :
 de l’Institut supérieur d’études de protection civile (ISEPC) au titre du ministère de l’Administration territoriale et de la mobilité ;
 de la Société burkinabè d’intrants et de matériels agro-pastoraux (SOBIMAP), de FASO KOSAM et de FASO GUULGO au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques ;
 de la Caisse nationale d’assurance maladie universelle (CNAMU) au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale.
Le Conseil a également procédé à la nomination de Présidents aux Conseils d’administration de FASO KOSAM et de FASO GUULGO.

𝐀. 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐃𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐓𝐄𝐑𝐑𝐈𝐓𝐎𝐑𝐈𝐀𝐋𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐌𝐎𝐁𝐈𝐋𝐈𝐓𝐄

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Madame Ghislaine BAKO, Mle 343 385 H, Secrétaire administratif, Administrateur représentant le personnel au Conseil d’administration de l’Institut supérieur d’études de protection civile (ISEPC) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Mahamoudou TAPSOBA.

𝐁. 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐆𝐑𝐈𝐂𝐔𝐋𝐓𝐔𝐑𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐑𝐄𝐒𝐒𝐎𝐔𝐑𝐂𝐄𝐒 𝐀𝐍𝐈𝐌𝐀𝐋𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐇𝐀𝐋𝐈𝐄𝐔𝐓𝐈𝐐𝐔𝐄𝐒

Le Conseil a adopté cinq (05) décrets.
Le premier décret nomme Madame Awa OUEDRAOGO, Mle 22 03 001 B, Comptable, Administrateur représentant le personnel au Conseil d’administration de la Société burkinabè d’intrants et de matériels agro-pastoraux (SOBIMAP) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Le deuxième décret nomme les personnes ci-après Administrateurs au Conseil d’administration de FASO KOSAM pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques :
 Monsieur Emilien Ulrich Emmanuel Yisso BAKONE, Mle 288 546 C, Ingénieur d’élevage ;
Au titre du ministère de la Santé :
 Madame Wendinpuikondo Ella Marie Michèle Rakèta COMPAORE, Mle 245 781 G, Enseignant-chercheur.
Au titre du ministère de l’Economie et des finances :
 Monsieur Daniel HIEN, Mle 49 071 Y, Inspecteur des impôts.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE FONDS DUMU KA FA (FDKF)
 Monsieur Oula Damien OUATTARA, Mle 254 841 M, Ingénieur d’agriculture.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE FONDS BURKINABE DE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET SOCIAL (FBDES)

 Monsieur Wendbénédo Augustin Magloire NITIEMA, Mle 235 885 U, Administrateur des services financiers.
Le troisième décret nomme Monsieur Emilien Ulrich Emmanuel Yisso BAKONE, Mle 288 546 C, Ingénieur d’élevage, Président du Conseil d’administration de FASO KOSAM pour un premier mandat de trois (03) ans.
Le quatrième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de FASO
GUULGO pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques :
 Monsieur Fabrice KOUSSOUBE, Mle 212 400 X, Administrateur civil ;
 Monsieur Cheick Tidiane TRAORE, Mle 288 598 J, Ingénieur d’élevage.
Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation :
 Monsieur Issouf ZERBO, Mle 358 613 U, Maître-assistant.
Au titre du ministère de l’Economie et des finances :
 Madame Marie Jeanne ESSONO-ONDO/KABORE, Mle 91 236 E, Administrateur des services financiers.
Au titre du ministère de la Santé :
 Monsieur Issaka YAMEOGO, Mle 80 528 U, Médecin épidémiologiste.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE FONDS DUMU KA FA (FDKF)

 Monsieur Léonce ZAGRE, Mle 212 289 R, Conseiller en aménagement du territoire et en développement
local.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE FONDS BURKINABE DE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET SOCIAL (FBDES)

 Monsieur Issouf KABORE, Mle 20 38 K, Economiste-gestionnaire.
Le cinquième décret nomme Monsieur Fabrice KOUSSOUBE, Mle 212 400 X, Administrateur civil, Président du Conseil d’administration de FASO GUULGO pour un premier mandat de trois (03) ans.

𝐂. 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐅𝐎𝐍𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐏𝐔𝐁𝐋𝐈𝐐𝐔𝐄, 𝐃𝐔 𝐓𝐑𝐀𝐕𝐀𝐈𝐋 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐏𝐑𝐎𝐓𝐄𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐒𝐎𝐂𝐈𝐀𝐋𝐄

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Joël Arthur KIENDREBEOGO, Mle 254 802 A, Maître-assistant hospitalo-universitaire en santé publique, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Santé au Conseil d’administration de la Caisse nationale d’assurance maladie universelle (CNAMU) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Madame Hassana TRAORE.

𝐋𝐞 𝐏𝐨𝐫𝐭𝐞-𝐩𝐚𝐫𝐨𝐥𝐞 𝐝𝐮 𝐆𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭, 𝐥𝐞 𝐌𝐢𝐧𝐢𝐬𝐭𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐅𝐨𝐧𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐩𝐮𝐛𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞, 𝐝𝐮 𝐭𝐫𝐚𝐯𝐚𝐢𝐥 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐩𝐫𝐨𝐭𝐞𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐬𝐨𝐜𝐢𝐚𝐥𝐞 𝐚𝐬𝐬𝐮𝐫𝐚𝐧𝐭 𝐥’𝐢𝐧𝐭𝐞́𝐫𝐢𝐦
𝐌𝐚𝐭𝐡𝐢𝐚𝐬 𝐓𝐑𝐀𝐎𝐑𝐄
𝐎𝐟𝐟𝐢𝐜𝐢𝐞𝐫 𝐝𝐞 𝐥’𝐎𝐫𝐝𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐥’𝐄𝐭𝐚𝐥𝐨𝐧

Trump s’en prend à l’Afrique du Sud et menace de couper l’aide américaine

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Le président américain accuse la nation arc-en-ciel de confiscation de terres et suspend son aide. Pretoria dément, défendant une loi d’expropriation visant à corriger les inégalités foncières.

a nouvelle, tombée au petit matin, a plongé les Sud-Africains dans l’ahurissement. Après avoir signé ce samedi un décret imposant des droits de douane de 25 % sur les produits canadiens et mexicains, puis être revenu sur ces décisions après des échanges téléphoniques avec ses homologues canadien et mexicaine, Donald Trump a entre-temps annoncé interrompre tous les financements américains en direction de l’Afrique du Sud.

La raison ? « L’Afrique du Sud confisque des terres, et traite certains groupes de personnes TRÈS MAL », a-t-il posté dimanche sur sa plateforme Truth Social. Une accusation sans preuve, qui cible une loi sur l’expropriation récemment promulguée par le président sud-africain Cyril Ramaphosa.

Celle-ci instaure la possibilité d’expropriation « sans compensation », ce qui provoque depuis dix jours de vifs débats dans la nation arc-en-ciel.

Toutefois ce lundi, toute la classe politique sud-africaine a parlé d’une voix commune pour dénoncer le comportement du président américain. « Offensant », pour le leader du parti d’extrême gauche EFF Julius Malema, qui estime pour sa part la loi sur l’expropriation trop molle. « Mal informé », pour le dirigeant du parti de centre droit John Steenhuisen, qui s’était de son côté opposé à la loi lors de sa promulgation.

Le président Cyril Ramaphosa a quant à lui immédiatement proposé dans un communiqué d’échanger avec Donald Trump, corrigeant au passage son homologue : « Le gouvernement sud-africain n’a confisqué aucune terre. La loi sur l’expropriation récemment adoptée n’est pas un instrument de confiscation, mais une procédure juridique prescrite par la Constitution qui assure l’accès du public à la terre d’une manière équitable et juste. »

Expropriation sans compensation, sous conditions

La répartition des terres est une question sensible en Afrique du Sud. Le projet d’une restitution aux Africains dépossédés par la colonisation puis par le régime d’apartheid est porté par l’ANC depuis son arrivée au pouvoir en 1994. Mais la réforme agraire et foncière engagée n’a pas porté ses fruits, générant de la frustration. Plus de 30 ans après la fin de l’apartheid, les terres sont dans leur grande majorité toujours possédées par des propriétaires blancs, qui ne représentent pourtant que 7 % de la population.

Cette nouvelle loi, signée le 23 janvier, a donc été présentée par la présidence comme un grand pas en avant vers une répartition plus égalitaire. En réalité, elle ne marque pas de réel tournant dans la politique gouvernementale, mais une mesure a cristallisé les tensions, évoquant la possibilité d’expropriations « à compensation nulle ». Pour certains détracteurs de la loi, c’est ouvrir la voie à une situation semblable au Zimbabwe voisin où le gouvernement de Robert Mugabe avait orchestré une vague d’expulsions de fermiers blancs dans les années 2000, entraînant un désastre économique.

Mais cette nouvelle loi est en réalité très encadrée, notamment par la Constitution. Cette expropriation sans compensation ne se ferait que dans des circonstances qui le justifient, en faveur de l’intérêt général. Il s’agirait ainsi de terres qui ne sont pas exploitées et pour lesquelles il n’y a pas de projet d’exploitation, et ce processus ne serait qu’un ultime recours en cas de non-accord avec le propriétaire.

Lundi, le ministre des Affaires étrangères Ronald Lamola a affirmé que « [leur] loi sur l’expropriation n’a rien d’exceptionnel, de nombreux pays ont le même type de législation », citant notamment les États-Unis.

« Si Trump retire l’aide, nous pouvons retirer nos minéraux »

Des nuances qui n’ont pas atteint les oreilles de Donald Trump. Le groupe de pression Afrikaner AfriForum, très protecteur des fermiers blancs, s’est vanté lundi d’avoir fait du lobbying à Washington après la signature de la loi. Il qualifie régulièrement les vagues de meurtres de fermiers blancs de « génocide », un terme que l’on retrouve également chez Elon Musk. L’homme le plus riche de la planète, qui a grandi dans l’Afrique du Sud d’apartheid, a renchéri lundi, postant sur son réseau social X en réponse à un tweet de Ramaphosa : « Pourquoi avez-vous ouvertement des lois de propriété racistes ? »

Une allusion peut-être à ses déboires dans la nation arc-en-ciel : souhaitant depuis des années y déployer Starlink, il bute sur les critères de discriminations positives, qui imposent aux opérateurs de télécommunications d’être possédés à 30 % par des personnes issues de « groupes historiquement désavantagés ».

Quant aux menaces de suspension de l’aide américaine, celle-ci se chiffrait à 440 millions de dollars en 2023, principalement dédiés à la lutte contre le VIH et la tuberculose. L’aide Pepfar contribue ainsi à hauteur de 17 % aux programmes gouvernementaux de lutte contre le sida et le VIH. Hormis celle-ci, a cependant précisé Cyril Ramaphosa, « il n’y a pas d’autre financement important des États-Unis à l’Afrique du Sud ».

Le ministre des Mines Gwede Mantashe s’est montré quant à lui plus virulent, suggérant lors du forum minier annuel, Mining Indaba, qui a lieu cette semaine au Cap : « Si Trump retire l’aide, nous pouvons retirer nos minéraux. »

Source: www.lepoint.fr

Grammy Awards : avec le sacre de Tems, l’afrobeats domine la scène musicale africaine

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La chanteuse nigériane Tems a obtenu, dimanche 2 février, le prix de la meilleure performance musicale africaine lors de la 67ᵉ cérémonie des Grammy Awards.

Avec son tube « Love Me JeJe », la chanteuse nigériane Tems a remporté, dimanche 2 février, le prix de la meilleure performance musicale africaine lors de la 67e cérémonie de récompenses musicales des Grammy Awards, à Los Angeles, face à d’autres superstars de l’afrobeats. Le clip de son single à succès cumule 20 millions de vues sur la plateforme YouTube.

« Wow, cher Dieu, merci beaucoup de m’avoir mise sur cette scène et de m’avoir apporté cette équipe. Demain, c’est l’anniversaire de ma mère. Je tiens juste à te remercier maman, car elle a vraiment fait beaucoup pour mon frère et moi », a déclaré Tems, de son vrai nom Temilade Openiyi, vêtue de doré et de noir lors de son discours de remerciement.

Son single était en compétition avec quatre autres tubes interprétés par des poids lourds de la musique nigériane : Burna Boy (« Higher »), Asake & Wizkid (« MMS »), Yemi Alade (« Tomorrow »), puis Davido et Lojay aux côtés de l’Américain Chris Brown (« Sensational »).

« Cette reconnaissance attire davantage d’investisseurs »

La native de Lagos, capitale économique du Nigeria, a notamment été félicitée par le président nigérian Bola Ahmed Tinubu, dans un communiqué lundi. Il a salué « son talent artistique unique, qui a fait la fierté du Nigeria sur la scène internationale pour la deuxième fois ». La chanteuse de 29 ans avait déjà remporté un Grammy en 2023, en tant que coautrice et interprète pour la chanson « Wait For U » avec Future et Drake, dans la catégorie meilleure performance rap mélodique.

« De l’Afrique à l’Antarctique, de l’Asie à l’Australie, de l’Europe aux Amériques, l’industrie musicale nigériane, en particulier l’afrobeats, est devenue une source de fierté nationale, promouvant un sentiment d’identité et d’expression personnelle, tout en unissant les peuples au-delà des frontières », a déclaré le président nigérian, qui s’est également réjouit de la nomination des six autres artistes nigérians dans la même catégorie. Dimanche, Tems était également nommée pour le prix du meilleur album de musique globale (« Born in the Wild ») et de la meilleure chanson R’n’B (« Burning »).

« Ces Grammy Awards sont importants parce qu’ils renforcent la réputation du Nigeria en tant que force dominante dans la musique. Cette reconnaissance attire davantage d’investisseurs et d’intérêt mondial », a indiqué à l’Agence Frande-Presse George Irabor, alias SirBastien, producteur, ingénieur du son et artiste-interprète nigérian, nominé aux Grammy Awards de 2024 pour sa participation à l’album du film Black Panther : Wakanda Forever.

L’un des genres musicaux les plus populaires du monde

« La plupart des plus grandes stars du monde veulent maintenant collaborer avec nos artistes et nos producteurs [nigérians] », explique Titilope Adesanya, directrice des opérations de la branche Afrique du label américain Empire, qui estime que la présence des stars nigérianes aux Grammy Awards confirme l’influence grandissante de l’afrobeats sur la scène musicale mondiale.

Avec plus de 223 millions d’heures d’écoute et 7,1 milliards de streams sur Spotify en 2023, l’afrobeats, qui fusionne rythmes africains traditionnels et sonorités pop contemporaines, est l’un des genres musicaux les plus populaires au monde. Ce genre musical trouve ses racines au Nigeria, dans les années 1970, sous l’influence de l’artiste Fela Kuti, considéré comme le père de l’afrobeat (sans « s »).

En 2024, c’est la star de l’amapiano (genre musical sud-africain très populaire), la Sud-Africaine Tyla, avec son titre « Water », qui a décroché la prestigieuse récompense de la meilleure performance musicale africaine, face à quatre concurrents nigérians.

Source: www.lemonde.fr

Compte rendu du Conseil des ministres du 29 janvier 2025

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 29 janvier 2025, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 13 H 36 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

𝐈. 𝐃𝐄𝐋𝐈𝐁𝐄𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒
𝐈.𝟏. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐏𝐑𝐄𝐒𝐈𝐃𝐄𝐍𝐂𝐄 𝐃𝐔 𝐅𝐀𝐒𝐎

Le Conseil a adopté un rapport relatif à l’aménagement et à la stabilisation de 30 km de routes urbaines à Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et Koudougou.
Ces travaux sont réalisés dans le cadre de la phase pilote de l’Initiative présidentielle « Faso Mêbo » en sa composante 2 relative aux réaménagements et à l’embellissement urbains.
L’objectif est de décongestionner, de fluidifier le trafic et de sécuriser les usagers à travers la modernisation du réseau routier urbain et interurbain dans le cadre du schéma d’aménagement des artères principales des villes de Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et Koudougou.
Le financement sera assuré par le budget du Bureau national des Grands projets du Burkina (BN-GPB) à travers l’Initiative présidentielle « Faso Mêbo » pour la gestion budgétaire, exercice 2025.

𝐈.𝟐. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐆𝐑𝐈𝐂𝐔𝐋𝐓𝐔𝐑𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐑𝐄𝐒𝐒𝐎𝐔𝐑𝐂𝐄𝐒 𝐀𝐍𝐈𝐌𝐀𝐋𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐇𝐀𝐋𝐈𝐄𝐔𝐓𝐈𝐐𝐔𝐄𝐒

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
𝐋𝐞 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐝é𝐜𝐫𝐞𝐭 porte approbation des statuts particuliers du Conseil burkinabè des filières agropastorales et halieutiques, en abrégé CBF.
L’adoption de ce décret permet au Conseil burkinabè des filières agropastorales et halieutiques de se doter de textes réglementaires en vue d’accomplir ses missions, conformément au décret n°2014-614/PRES/PM/MEF/MFPTSS du 24 juillet 2014 portant statut général des établissements publics de l’Etat à caractère économique.

𝐋𝐞 𝐬𝐞𝐜𝐨𝐧𝐝 𝐝é𝐜𝐫𝐞𝐭 porte adoption de projets spécifiques pour l’acquisition d’intrants et d’équipements agricoles ainsi que l’aménagement de périmètres irrigués et de bas-fonds dans le cadre de l’Offensive agro-pastorale et halieutique.
Ces projets spécifiques contribueront au développement, au renforcement de la résilience des populations et à l’atteinte de la souveraineté alimentaire.
Les investissements sont relatifs à :
 la réalisation d’aménagements hydroagricoles, pastoraux et aquacoles ;
 l’acquisition de matériels et d’équipements agropastoraux et zootechniques ;
 l’acquisition d’intrants agricoles et zootechniques.
𝐋𝐞 𝐦𝐨𝐧𝐭𝐚𝐧𝐭 𝐜𝐮𝐦𝐮𝐥é 𝐝𝐞 𝐜𝐞𝐬 𝐩𝐫𝐨𝐣𝐞𝐭𝐬 𝐬𝐩é𝐜𝐢𝐟𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐬’é𝐥è𝐯𝐞 à 𝐭𝐫𝐞𝐧𝐭𝐞-𝐬𝐞𝐩𝐭 𝐦𝐢𝐥𝐥𝐢𝐚𝐫𝐝𝐬 𝐝𝐞𝐮𝐱 𝐜𝐞𝐧𝐭 𝐭𝐫𝐞𝐧𝐭𝐞-𝐧𝐞𝐮𝐟 𝐦𝐢𝐥𝐥𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐪𝐮𝐚𝐭𝐫𝐞 𝐜𝐞𝐧𝐭 𝐯𝐢𝐧𝐠𝐭-𝐪𝐮𝐚𝐭𝐫𝐞 𝐦𝐢𝐥𝐥𝐞 𝐧𝐞𝐮𝐟 𝐜𝐞𝐧𝐭 𝐪𝐮𝐚𝐭𝐫𝐞-𝐯𝐢𝐧𝐠𝐭-𝐜𝐢𝐧𝐪 (𝟑𝟕 𝟐𝟑𝟗 𝟒𝟐𝟒 𝟗𝟖𝟓) 𝐅 𝐂𝐅𝐀.
L’adoption de ce décret permet plus de flexibilité et de célérité dans la gestion des commandes de l’Offensive agro-pastorale et halieutique.

𝐈.𝟑. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐂𝐎𝐍𝐎𝐌𝐈𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐅𝐈𝐍𝐀𝐍𝐂𝐄𝐒

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
𝐋𝐞 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐝é𝐜𝐫𝐞𝐭 𝐩𝐨𝐫𝐭𝐞 𝐩𝐫𝐨𝐫𝐨𝐠𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐝𝐮𝐫é𝐞 𝐝𝐮 𝐅𝐨𝐧𝐝𝐬 𝐝𝐞 𝐬𝐨𝐮𝐭𝐢𝐞𝐧 𝐩𝐚𝐭𝐫𝐢𝐨𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 (𝐅𝐒𝐏).
Le Fonds de soutien patriotique, créé par décret n°2023-0021/
PRES-TRANS/PM/MDAC/MATDS/MEFP du 23 janvier 2023 pour une durée d’un an renouvelable en cas de besoin, a vu sa durée prorogée d’une année par le décret n°2024-0098/PRES-TRANS/PM/MEFP/MDAC/MATDS du 1er janvier 2024.

Après deux (02) années de mise en œuvre, le FSP s’est imposé comme un véritable mécanisme alternatif de mobilisation endogène des ressources en vue d’accompagner les efforts consentis par l’Etat dans le financement des actions de lutte contre l’hydre terroriste et la construction d’une paix durable.
La conjoncture internationale impose de poursuivre les actions de mobilisation des Burkinabè de l’intérieur et de la diaspora autour des nobles ambitions de ce Fonds.
L’adoption de ce décret permet la prorogation de la durée de mise en œuvre du Fonds de soutien patriotique pour une année supplémentaire pour compter du 1er janvier 2025.

𝐋𝐞 𝐬𝐞𝐜𝐨𝐧𝐝 𝐝é𝐜𝐫𝐞𝐭 𝐩𝐨𝐫𝐭𝐞 𝐦𝐨𝐝𝐢𝐟𝐢𝐜𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐝é𝐜𝐫𝐞𝐭 𝐧°𝟐𝟎𝟐𝟒-𝟎𝟏𝟎𝟎/
𝐏𝐑𝐄𝐒-𝐓𝐑𝐀𝐍𝐒/𝐏𝐌/𝐌𝐄𝐅𝐏/𝐌𝐃𝐀𝐂/𝐌𝐀𝐓𝐃𝐒 𝐝𝐮 𝟏𝟔 𝐟é𝐯𝐫𝐢𝐞𝐫 𝟐𝟎𝟐𝟒 𝐦𝐨𝐝𝐢𝐟𝐢𝐚𝐧𝐭 𝐥𝐞 𝐝é𝐜𝐫𝐞𝐭 𝐧°𝟐𝟎𝟐𝟑-𝟎𝟎𝟐𝟏/𝐏𝐑𝐄𝐒-𝐓𝐑𝐀𝐍𝐒/𝐏𝐌/𝐌𝐃𝐀𝐂/𝐌𝐀𝐓𝐃𝐒/𝐌𝐄𝐅𝐏 𝐝𝐮 𝟐𝟑 𝐣𝐚𝐧𝐯𝐢𝐞𝐫 𝟐𝟎𝟐𝟑 𝐩𝐨𝐫𝐭𝐚𝐧𝐭 𝐜𝐫é𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝’𝐮𝐧 𝐅𝐨𝐧𝐝𝐬 𝐝𝐞 𝐬𝐨𝐮𝐭𝐢𝐞𝐧 𝐩𝐚𝐭𝐫𝐢𝐨𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 (𝐅𝐒𝐏).
Suite à l’adoption de la loi n°009-2023/ALT du 24 juin 2023 portant institution d’une contribution spéciale sur la consommation de certains produits et services, le FSP a été intégré dans la Loi de finances pour l’exécution du budget de l’Etat, exercice 2024, sous la forme d’un compte d’affectation spécial. Par conséquent, le décret n°2023-0021/PRES-TRANS/PM/MDAC/MATDS/MEFP du 23 janvier 2023 portant création d’un Fonds de soutien patriotique a été modifié à travers le décret n°2024-0100/PRES-TRANS/PM/MEFP/MDAC/MATDS du 16 février 2024, afin de prendre en compte les dispositions qui encadrent les nouvelles conditions d’exécution du Fonds.
La modification de ce décret vise la prise en compte de nouveaux besoins dans les textes juridiques du FSP afin d’apporter une réponse vigoureuse et adaptée à l’ennemi dans le cadre de la lutte contre l’hydre terroriste.

L’adoption de ce décret permet de disposer de textes règlementaires en vue de la prise en compte par le Fonds de soutien patriotique, d’autres dépenses stratégiques devant concourir à la reconquête du territoire national.

𝐈.𝟒. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐒𝐀𝐍𝐓𝐄

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
𝐋𝐞 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐝é𝐜𝐫𝐞𝐭 𝐩𝐨𝐫𝐭𝐞 𝐫𝐞𝐥𝐞𝐜𝐭𝐮𝐫𝐞 𝐝𝐮 𝐝é𝐜𝐫𝐞𝐭 𝐧°𝟐𝟎𝟏𝟏-𝟏𝟎𝟓𝟐/𝐏𝐑𝐄𝐒/𝐏𝐌/𝐌𝐒/𝐌𝐄𝐅 𝐝𝐮 𝟑𝟎 𝐝é𝐜𝐞𝐦𝐛𝐫𝐞 𝟐𝟎𝟏𝟏 𝐩𝐨𝐫𝐭𝐚𝐧𝐭 𝐢𝐧𝐭𝐞𝐫𝐝𝐢𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐟𝐮𝐦𝐞𝐫 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐥𝐢𝐞𝐮𝐱 𝐩𝐮𝐛𝐥𝐢𝐜𝐬 𝐜𝐥𝐨𝐬 𝐞𝐭 𝐥𝐞𝐬 𝐭𝐫𝐚𝐧𝐬𝐩𝐨𝐫𝐭𝐬 𝐞𝐧 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐮𝐧 𝐚𝐮 𝐁𝐮𝐫𝐤𝐢𝐧𝐚 𝐅𝐚𝐬𝐨.
Le Burkina Faso a adopté en 2010 la loi portant lutte contre le tabac et ses textes d’application dont le décret portant interdiction de fumer dans les lieux publics et les transports en commun. Dans son application, le décret a révélé des insuffisances notamment la non prise en compte de la responsabilité du propriétaire du lieu public, l’évolution du nouveau concept de transports en commun et la faiblesse des amendes imposées.
La présente révision vise à corriger ces insuffisances et à créer plus d’espaces sans tabac afin de mieux protéger les non-fumeurs des effets nocifs du tabac qui tue chaque année au Burkina Faso environ 1 300 fumeurs passifs.

Les innovations majeures de ce décret portent entre autres, sur la prise en compte de la responsabilité du propriétaire du lieu public ou du transport en commun et sur l’instauration de sanctions à l’encontre des responsables de lieux publics et de transports en commun.
L’adoption de ce décret permet de mieux protéger les non-fumeurs contre la fumée du tabac au Burkina Faso.
𝐋𝐞 𝐬𝐞𝐜𝐨𝐧𝐝 𝐝𝐞́𝐜𝐫𝐞𝐭 𝐩𝐨𝐫𝐭𝐞 𝐦𝐨𝐝𝐢𝐟𝐢𝐜𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐝𝐞́𝐜𝐫𝐞𝐭 𝐧°𝟐𝟎𝟏𝟏-𝟏𝟎𝟓𝟎/𝐏𝐑𝐄𝐒/𝐏𝐌/𝐌𝐒/𝐌𝐄𝐅 𝐝𝐮 𝟑𝟎 𝐝é𝐜𝐞𝐦𝐛𝐫𝐞 𝟐𝟎𝟏𝟏 𝐩𝐨𝐫𝐭𝐚𝐧𝐭 𝐜𝐫é𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧, 𝐚𝐭𝐭𝐫𝐢𝐛𝐮𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬, 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐨𝐬𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧, 𝐨𝐫𝐠𝐚𝐧𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐞𝐭 𝐟𝐨𝐧𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐮 𝐂𝐨𝐦𝐢𝐭é 𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐚𝐥 𝐝𝐞 𝐥𝐮𝐭𝐭𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐥𝐞 𝐭𝐚𝐛𝐚𝐜 𝐚𝐮 𝐁𝐮𝐫𝐤𝐢𝐧𝐚 𝐅𝐚𝐬𝐨.

En application de la loi n°040-2010/AN du 25 novembre 2010 portant lutte contre le tabac au Burkina Faso, l’Etat a mis en place par décret le Comité national de lutte contre le tabac en 2011. Des dysfonctionnements sont apparus au sein dudit comité en lien avec l’organisation, le changement de dénomination de structures membres et la non prise en compte de certaines structures clés.
L’adoption de ce décret permet au Comité national de lutte contre le tabac d’accomplir efficacement ses missions.

𝐈.𝟓. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐈𝐍𝐃𝐔𝐒𝐓𝐑𝐈𝐄, 𝐃𝐔 𝐂𝐎𝐌𝐌𝐄𝐑𝐂𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐑𝐓𝐈𝐒𝐀𝐍𝐀𝐓

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
𝐋𝐞 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐝é𝐜𝐫𝐞𝐭 𝐩𝐨𝐫𝐭𝐞 𝐚𝐩𝐩𝐫𝐨𝐛𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐬𝐭𝐚𝐭𝐮𝐭𝐬 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐢𝐜𝐮𝐥𝐢𝐞𝐫𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐂𝐡𝐚𝐦𝐛𝐫𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐦é𝐭𝐢𝐞𝐫𝐬 𝐝𝐞 𝐥’𝐚𝐫𝐭𝐢𝐬𝐚𝐧𝐚𝐭 𝐝𝐮 𝐁𝐮𝐫𝐤𝐢𝐧𝐚 𝐅𝐚𝐬𝐨 (𝐂𝐌𝐀-𝐁𝐅).
L’adoption de ce décret permet à la Chambre des métiers de l’artisanat du Burkina Faso de se doter de textes réglementaires en vue d’accomplir ses missions, conformément au décret n°2014-611/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des établissements publics de l’Etat à caractère professionnel.
𝐋𝐞 𝐬𝐞𝐜𝐨𝐧𝐝 𝐝é𝐜𝐫𝐞𝐭 𝐩𝐨𝐫𝐭𝐞 𝐝𝐢𝐬𝐬𝐨𝐥𝐮𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐨𝐫𝐠𝐚𝐧𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐮𝐥𝐚𝐢𝐫𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐂𝐡𝐚𝐦𝐛𝐫𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐦é𝐭𝐢𝐞𝐫𝐬 𝐝𝐞 𝐥’𝐚𝐫𝐭𝐢𝐬𝐚𝐧𝐚𝐭 𝐝𝐮 𝐁𝐮𝐫𝐤𝐢𝐧𝐚 𝐅𝐚𝐬𝐨 (𝐂𝐌𝐀-𝐁𝐅) 𝐞𝐭 𝐦𝐢𝐬𝐞 𝐞𝐧 𝐩𝐥𝐚𝐜𝐞 𝐝’𝐮𝐧𝐞 𝐝𝐞́𝐥é𝐠𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐬𝐩é𝐜𝐢𝐚𝐥𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐮𝐥𝐚𝐢𝐫𝐞.
La CMA-BF est un Etablissement public de l’Etat à caractère professionnel (EPP). Cependant, dans son fonctionnement, le secteur privé domine sa gouvernance au mépris de la règlementation régissant les EPP.
La dissolution des organes consulaires vise à corriger ce dysfonctionnement et à instaurer une meilleure gouvernance de la CMA-BF.

L’adoption de ce décret consacre la dissolution des organes consulaires de la Chambre des métiers de l’artisanat du Burkina Faso et la mise en place d’une délégation spéciale consulaire sous l’autorité du ministre chargé de l’artisanat, en attendant l’organisation d’élections consulaires.

𝐈𝐈. 𝐂𝐎𝐌𝐌𝐔𝐍𝐈𝐂𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐎𝐑𝐀𝐋𝐄𝐒

II. Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur a fait au Conseil plusieurs communications parmi lesquelles :
 une communication relative au compte rendu de la 7e édition du Forum national de l’intégration tenue du 05 au 09 décembre 2024 à Banfora.

Cette édition, placée sous le thème « Dynamique confédérale et intégration africaine », a permis de sensibiliser les populations locales et les communautés vivant au Burkina Faso. Les échanges ont porté sur le vivre-ensemble et les grands chantiers d’intégration au sein de l’espace confédéral des Etats du Sahel.
 une communication relative à la participation du Burkina Faso à la cérémonie d’investiture de Son Excellence Monsieur Nicolas MADURO, Président de la République bolivarienne du Venezuela, le 10 janvier 2025 à Caracas.

La délégation burkinabè conduite par Son Excellence Dr Ousmane BOUGOUMA, Président de l’Assemblée législative de Transition (ALT) a transmis les salutations et les félicitations du Président du Faso à son homologue du Venezuela. Elle a eu des audiences avec les plus hautes autorités du Venezuela, notamment le Président investi, le Président de l’Assemblée nationale et le ministre des Relations extérieures. Le Président de l’ALT a également rencontré les étudiants burkinabè vivant à Caracas.

La participation du Burkina Faso à cette cérémonie d’investiture a permis de resserrer les liens de coopération bilatérale et parlementaire. Le Burkina Faso et la République bolivarienne du Venezuela ont signé un mémorandum d’entente consacrant un nouveau départ dans la coopération parlementaire entre les deux pays.

𝐈𝐈𝐈. 𝐍𝐎𝐌𝐈𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒
𝐈𝐈𝐈.𝟏. 𝐍𝐎𝐌𝐈𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐃𝐀𝐍𝐒 𝐋𝐄𝐒 𝐅𝐎𝐍𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐈𝐍𝐃𝐈𝐕𝐈𝐃𝐔𝐄𝐋𝐋𝐄𝐒
𝐀. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐃𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐓𝐄𝐑𝐑𝐈𝐓𝐎𝐑𝐈𝐀𝐋𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐌𝐎𝐁𝐈𝐋𝐈𝐓𝐄

 Monsieur Drissa SAWADOGO, Mle 271 373 C, Enseignant-chercheur, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur général de la Société de transport en commun (SOTRACO).

𝐁. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐂𝐎𝐍𝐎𝐌𝐈𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐅𝐈𝐍𝐀𝐍𝐂𝐄𝐒

 Monsieur Barthélemy DABRE, Mle 44 066 W, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 16e échelon, est nommé Directeur général de l’Institut des finances publiques du Burkina (IFPB) ;
 Monsieur Bernard OUEDRAOGO, Mle 54 651 Y, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 14e échelon, est nommé Inspecteur technique principal ;
 Monsieur Jean-Baptiste TAPSOBA, Mle 47 697 A, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 16e échelon, est nommé Inspecteur des finances ;

 Madame Ragnagninwindé KABORE/OUEDRAOGO, Mle 44 063 M, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 17e échelon, est nommée Inspecteur des finances ;
 Monsieur Isso OUEDRAOGO, Mle 111 062 Z, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Directeur des affaires immobilières à la Direction générale des affaires immobilières de l’Etat ;
 Monsieur Noël Jean Romuald Zomassou BASSINGA, Mle 91 663 N, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur du contrôle fiscal ;
 Monsieur Daniel HIEN, Mle 49 071 Y, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Directeur des opérations spécifiques ;

 Madame Ema Lydie ZOUNGRANA/KABORE, Mle 59 652 Z, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 12e échelon, est nommée Directrice des moyennes entreprises du Centre V ;
 Monsieur Donatien ZONGO, Mle 111 073 A, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur du Guichet unique du foncier (GUF) de Ouagadougou n°1 ;
 Monsieur Mayel DABIRE, Mle 49 078 N, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Directeur des grandes entreprises ;

 Monsieur Karim LEPAN, Mle 35 913 W, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Conseiller fiscal du Laboratoire national du bâtiment et des travaux publics (LNBTP) ;
 Monsieur Seydou SIMPORE, Mle 52 162 Z, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 15e échelon, est nommé Conseiller fiscal de la Centrale d’achats des médicaments essentiels génériques et des consommables médicaux (CAMEG) ;
 Monsieur Kassou KY, Mle 272 955 E, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Fondé de pouvoirs du trésorier régional des Hauts-Bassins.

𝐂. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐅𝐎𝐍𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐏𝐔𝐁𝐋𝐈𝐐𝐔𝐄, 𝐃𝐔 𝐓𝐑𝐀𝐕𝐀𝐈𝐋 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐏𝐑𝐎𝐓𝐄𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐒𝐎𝐂𝐈𝐀𝐋𝐄

 Monsieur Emmanuel SORGHO, Mle 118 969 G, Administrateur civil, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Directeur de Cabinet ;
 Monsieur Suanyaba Rodrigue OBOULBIGA, Mle 217 036 A, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Secrétaire général ;
 Monsieur Nagaonlé Eric SOME, Mle 231 955 Z, Maître de recherche, catégorie P, grade initial, 1er échelon, est nommé Conseiller technique, en remplacement de Monsieur Karim PORGO ;
 Monsieur Brahima TRAORE, Mle 20 24, Administrateur civil, 1ère classe, 12e échelon, est nommé Chargé de mission.

𝐃. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐈𝐍𝐃𝐔𝐒𝐓𝐑𝐈𝐄, 𝐃𝐔 𝐂𝐎𝐌𝐌𝐄𝐑𝐂𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐑𝐓𝐈𝐒𝐀𝐍𝐀𝐓

 Monsieur Seydou TOU, Mle 10 197 J, Spécialiste en commerce international, est nommé Directeur général de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF).

𝐄. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐍𝐒𝐄𝐈𝐆𝐍𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓 𝐒𝐄𝐂𝐎𝐍𝐃𝐀𝐈𝐑𝐄, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐅𝐎𝐑𝐌𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐏𝐑𝐎𝐅𝐄𝐒𝐒𝐈𝐎𝐍𝐍𝐄𝐋𝐋𝐄 𝐄𝐓 𝐓𝐄𝐂𝐇𝐍𝐈𝐐𝐔𝐄

 Madame Solange COMPAORE/TRAORE, Mle 54 530 K, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 12e échelon, est nommée Responsable du Programme budgétaire 102 « Enseignement et formation techniques et professionnels », cumulativement avec ses fonctions de Directrice générale de l’enseignement et la formation techniques et professionnels ;
 Madame Nomwendé Véronique ALIRA/WANGRAWA, Mle 225 071 U, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 8e échelon, est nommée Responsable du Programme budgétaire 104 « Pilotage et soutien aux services », cumulativement avec ses fonctions de Directrice générale des études et des statistiques sectorielles ;
 Monsieur Amadou Tidiani YINYIN, Mle 112 498 B, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire 144 « Compte d’affectation spéciale du trésor/Appui à la politique sectorielle d’enseignement et de formation techniques et professionnels », cumulativement avec ses fonctions de Directeur de la gestion des finances ;

 Madame Rasmata OUEDRAOGO, Mle 44 006 F, Inspecteur général de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 3e grade, 7e échelon, est nommée Responsable du Programme budgétaire 163 « Enseignement secondaire général », cumulativement avec ses fonctions de Directrice générale de l’enseignement général ;
 Monsieur Boureima NABALOUM, Mle 117 336 K, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire 164 « Orientation, pratiques d’activités parascolaires et périscolaires et continuité éducative », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général des appuis spécifiques.

𝐅. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐍𝐕𝐈𝐑𝐎𝐍𝐍𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓, 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐀𝐔 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐒𝐒𝐀𝐈𝐍𝐈𝐒𝐒𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓

 Monsieur Aly COULIBALY, Mle 42 841 T, Inspecteur principal des eaux et forêts, catégorie 1, 13e grade, 2e échelon, est nommé Directeur régional des eaux et forêts de la Boucle du Mouhoun ;
 Monsieur Issouf TRAORE, Mle 202 546 W, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1, 5e échelon, est nommé Directeur régional des eaux et forêts des Cascades ;

 Madame Guestaba Pascaline NIKIEMA/KIENTEGA, Mle 29 648 E, Inspecteur principal des eaux et forêts, catégorie 1, 3e échelon, est nommée Directrice régionale des eaux et forêts du Centre ;
 Monsieur Pagomdzanga Jean Bosco ZONGO, Mle 222 098 D, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1, 12e grade, 5e échelon, est nommé Directeur régional des eaux et forêts du Centre-Est ;
 Monsieur Justin PARE, Mle 110 798 E, Inspecteur principal des eaux et forêts, catégorie 1, 2e grade, 1er échelon, est nommé Directeur régional des eaux et forêts du Centre-Nord ;
 Monsieur Louis NEBIE, Mle 46 110 M, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1, 12e grade, 6e échelon, est nommé Directeur régional des eaux et forêts du Centre-Ouest ;

 Monsieur Aimé COMPAORE, Mle 94 489 L, Inspecteur principal des eaux et forêts, catégorie 1, 13e grade, 1er échelon, est nommé Directeur régional des eaux et forêts du Centre-Sud ;
 Monsieur Romuald NIKIEMA, Mle 306 795 U, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1, 5e échelon, est nommé Directeur régional des eaux et forêts de l’Est ;
 Monsieur Hassime RABO, Mle 47 802 A, Inspecteur principal des eaux et forêts, catégorie 1, 12e grade, 4e échelon, est nommé Directeur régional des eaux et forêts des Hauts-Bassins ;

 Monsieur Harouna OUEDRAOGO, Mle 216 342 S, Inspecteur principal des eaux et forêts, catégorie 1, 3e échelon, est nommé Directeur régional des eaux et forêts du Nord ;
 Monsieur Salifou SANDWIDI, Mle 59 023 C, Inspecteur principal des eaux et forêts, catégorie 1, 5e échelon, est nommé Directeur régional des eaux et forêts du Plateau-Central ;
 Monsieur Dramane FOGO, Mle 42 852 K, Inspecteur principal des eaux et forêts, catégorie 1, 2e échelon, est nommé Directeur régional des eaux et forêts du Sahel ;
 Monsieur Foé André Joseph Bonaventure TRAORE, Mle 94 480 M, Inspecteur principal des eaux et forêts, catégorie 1, 1er échelon, est nommé Directeur régional des eaux et forêts du Sud-Ouest.

𝐆. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐔𝐑𝐁𝐀𝐍𝐈𝐒𝐌𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐇𝐀𝐁𝐈𝐓𝐀𝐓

 Monsieur Lassané OUEDRAOGO, Mle 92 722 P, Ingénieur de conception en génie civil, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire « Accès au logement décent », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général du logement ;
 Monsieur Moussa ZONGO, Mle 59 924 V, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur de l’acquisition et de l’aménagement des sites de promotion immobilière ;
 Monsieur Ousmane KABRE, Mle 205 531 D, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur de la gestion du parc de logements au sein de la Direction générale du logement ;
 Monsieur Issoufou KONATE, Mle 49 093 P, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur de la promotion du logement.

𝐇. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐒𝐏𝐎𝐑𝐓𝐒, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐉𝐄𝐔𝐍𝐄𝐒𝐒𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐌𝐏𝐋𝐎𝐈

 Monsieur Patindé Yannick Arnaud KOUSSOUBE, Mle 259 731 M, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire « Promotion de l’emploi », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de la promotion de l’emploi ;
 Monsieur Romain KABORE, Mle 97 590 D, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire « Jeunesse et éducation permanente », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de l’autonomisation des jeunes et de l’éducation permanente ;

 Monsieur Kusavie Crépin SOMDA, Mle 210 951 E, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur régional de la jeunesse et de l’emploi des Hauts-Bassins ;
 Monsieur Yacouba COMPAORE, Mle 245 832 T, Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial des sports et des loisirs de la Sissili.

𝐈𝐈𝐈.𝟐. 𝐍𝐎𝐌𝐈𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐃𝐀𝐍𝐒 𝐋𝐄𝐒 𝐂𝐎𝐍𝐒𝐄𝐈𝐋𝐒 𝐃’𝐀𝐃𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :
 du Bureau national des sols (BUNASOLS) au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques ;
 du Fonds burkinabè pour le développement économique et social (FBDES) et de la Loterie nationale burkinabè (LONAB) au titre du ministère de l’Economie et des finances ;
 du Musée national du Burkina Faso (MNBF) et du Bureau burkinabè du droit d’auteur (BBDA) au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme ;
 de l’Agence nationale de régulation pharmaceutique (ANRP) au titre du ministère de la Santé ;
 de l’Université Nazi BONI au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation.

Le Conseil a également procédé à la nomination de Présidents aux Conseils d’administration du Fonds burkinabè pour le développement économique et social (FBDES), de la Loterie nationale burkinabè (LONAB), du Bureau burkinabè du droit d’auteur (BBDA) et de l’Agence nationale de régulation pharmaceutique (ANRP).

𝐀. 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐆𝐑𝐈𝐂𝐔𝐋𝐓𝐔𝐑𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐑𝐄𝐒𝐒𝐎𝐔𝐑𝐂𝐄𝐒 𝐀𝐍𝐈𝐌𝐀𝐋𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐇𝐀𝐋𝐈𝐄𝐔𝐓𝐈𝐐𝐔𝐄𝐒

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Mathias BADO, Mle 91 344 E, Ingénieur en agriculture, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques au Conseil d’administration du Bureau national des sols (BUNASOLS) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Parfait NANEMA.

𝐁. 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐂𝐎𝐍𝐎𝐌𝐈𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐅𝐈𝐍𝐀𝐍𝐂𝐄𝐒

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.
Le premier décret nomme Madame Kadiatou OULLA/PARE, Mle 58 445 H, Inspecteur du trésor, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Economie et des finances au Conseil d’administration du Fonds burkinabè de développement économique et social (FBDES) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Célestin Santéré SANON.

Le deuxième décret nomme Madame Kadiatou OULLA/PARE, Mle 58 445 H, Inspecteur du trésor, Présidente du Conseil d’administration du Fonds burkinabè de développement économique et social (FBDES) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Célestin Santéré SANON.
Le troisième décret nomme Monsieur Seydou OUEDRAOGO, Mle 217 042 L, Conseiller en gestion des ressources humaines et management des administrations, Administrateur représentant l’Etat, au titre du Secrétariat général du Gouvernement et du Conseil des ministres au Conseil d’administration de la Loterie nationale burkinabè (LONAB) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Ousmane OUATTARA.

𝐂. 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐂𝐎𝐌𝐌𝐔𝐍𝐈𝐂𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐂𝐔𝐋𝐓𝐔𝐑𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐀𝐑𝐓𝐒 𝐄𝐓 𝐃𝐔 𝐓𝐎𝐔𝐑𝐈𝐒𝐌𝐄

Le Conseil a adopté cinq (05) décrets.
Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration du Musée national du Burkina Faso (MNBF) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme :
 Monsieur Alassane WAONGO, Mle 49 913 F, Professeur certifié des lycées et collèges.
Au titre du ministère de l’Enseignement de base, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales :

 Monsieur Sidzabda Emmanuel YAMEOGO, Mle 84 859 Z, Professeur certifié des lycées et collèges.
Au titre du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement :
 Monsieur Saidou Patrick THIOMBIANO, Mle 46 119 L, Inspecteur principal des eaux et forêts.
Le deuxième décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration du Musée national du Burkina Faso (MNBF) pour une dernière période de trois (03) ans.

Au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme :
 Monsieur Abdoulaye DIONI, Mle 216 780 F, Conseiller des services touristiques et hôteliers.
Au titre du ministère de l’Administration territoriale et de la mobilité :
 Monsieur Sié HIEN, Mle 97 426 E, Administrateur civil.
Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation :
 Monsieur Pon Jean-Baptiste COULIBALY, Mle 241 848 S, Enseignant-chercheur.
Le troisième décret nomme Monsieur Alassane WAONGO, Mle 49 913 F, Professeur certifié des lycées et collèges, Président du Conseil d’administration du Musée national du Burkina Faso (MNBF) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le quatrième décret nomme Monsieur Mathias ZANTEA, Mle 48 101 G, Conseiller des affaires culturelles, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme au Conseil d’administration du Bureau burkinabè du droit d’auteur (BBDA) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Le cinquième décret nomme Monsieur Mathias ZANTEA, Mle 48 101 G, Conseiller des affaires culturelles, Président du Conseil d’administration du Bureau burkinabè du droit d’auteur (BBDA) pour un premier mandat de trois (03) ans.

𝐃. 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐒𝐀𝐍𝐓𝐄

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.
Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration de l’Agence nationale de régulation pharmaceutique (ANRP) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Au titre du ministère de la Santé :
 Madame Kotim YAMEOGO, Mle 130 543 R, Magistrat ;
 Monsieur Siaka OUATTARA, Mle 95 853 R, Administrateur des hôpitaux et des services de santé.
Le deuxième décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Agence nationale de régulation pharmaceutique (ANRP) pour une dernière période de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :
 Monsieur Pakidumsamba David BELEMNABA, Mle 212 157 S, Inspecteur du travail.
Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation :
 Madame Estelle Noëla Hoho YOUL, Mle 216 336 C, Professeur titulaire hospitalo-universitaire.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES TRAVAILLEURS DE L’ANRP

 Monsieur Daouda COMPAORE, Mle 43 052 P, Préparateur d’Etat en pharmacie.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES ASSOCIATIONS DES MALADES

 Madame Wendpagnangdé Joséphine ZOUNGRANA/KISSOU, Pharmacien.
Le troisième décret nomme Madame Kotim YAMEOGO, Mle 130 543 R, Magistrat, Présidente du Conseil d’administration de l’Agence nationale de régulation pharmaceutique (ANRP) pour un premier mandat de trois
(03) ans.

𝐄. 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐍𝐒𝐄𝐈𝐆𝐍𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓 𝐒𝐔𝐏𝐄𝐑𝐈𝐄𝐔𝐑, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐑𝐄𝐂𝐇𝐄𝐑𝐂𝐇𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐈𝐍𝐍𝐎𝐕𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Université Nazi BONI pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS PREPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques :
 Monsieur Pegdwindé Justin KOURAOGO, Mle 334 030 N, Enseignant-chercheur.
Au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques :
 Monsieur Siaka YE, Mle 91 345 N, Ingénieur d’agriculture.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DU BURKINA FASO (CCI-BF)$

 Monsieur François DRABO, Mle 23 18 968 N, Economiste.
Le second décret renouvelle le mandat de Monsieur Seydou OUATTARA, Mle 215 303 M, Enseignant-chercheur, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation au Conseil d’administration de l’Université Nazi BONI pour une dernière période de trois (03) ans.

𝐋𝐞 𝐏𝐨𝐫𝐭𝐞-𝐩𝐚𝐫𝐨𝐥𝐞 𝐝𝐮 𝐆𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭,
𝐏𝐢𝐧𝐠𝐝𝐰𝐞𝐧𝐝é 𝐆𝐢𝐥𝐛𝐞𝐫𝐭 𝐎𝐔𝐄𝐃𝐑𝐀𝐎𝐆𝐎
𝐂𝐡𝐞𝐯𝐚𝐥𝐢𝐞𝐫 𝐝𝐞 𝐥’𝐎𝐫𝐝𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐥’𝐄𝐭𝐚𝐥𝐨𝐧

« FASO ARZEKA » : la plateforme nationale de paiement numérique pour une plus grande mobilisation des recettes fiscales

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Le Premier ministre, Son Excellence monsieur Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO a procédé le jeudi 30 janvier 2025 à Ouagadougou au lancement officiel de la plateforme nationale de paiement numérique « FASO ARZEKA ». Cette application va permettre entre autres de renforcer la mobilisation des recettes fiscales à travers l’utilisation de la monnaie électronique. La cérémonie de lancement s’est également déroulée en présence de plusieurs membres du gouvernement et du président de l’Assemblée législative de Transition, Dr Ousmane BOUGOUMA.

L’application FASO ARZEKA est accessible sur https://my.fasoarzeka.bf  et téléchargeable sur App store et Play store ou via un téléphone basique, à partir de la syntaxe USSD unique *700# et par appel téléphonique sur le serveur vocal interactif 700.

La plateforme nationale de paiement numérique « FASO ARZEKA» est disponible pour tout paiement au profit de l’administration centrale, des collectivités territoriales, des Etablissements publics de l’ Etat, des sociétés d’ État.

Pour le ministre de l’Économie et des Finances monsieur Aboubakar NACANABO, en centralisant les services gouvernementaux et financiers sur une seule plateforme, « FASO ARZEKA » contribue désormais à réduire les déplacements et les temps d’attentes des citoyens, d’améliorer la collecte des recettes de l’État, de favoriser la transparence dans les transactions gouvernementales et de promouvoir l’inclusion financière, en particulier dans les zones rurales.

Le directeur général du Trésor et de la comptabilité publique monsieur Bruno Raymond BAMOUNI a, dans son intervention, souligné que le numérique constitue un puissant levier pour le développement et contribue à l’amélioration des conditions de vie des citoyens.

Le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO en un clic, a lancé officiellement la plateforme « FASO ARZEKA ». Il a laissé entendre que la conception de cette plateforme reflète la vision du gouvernement à bâtir un Burkina Faso libre et souverain. Il a par ailleurs ajouté que la mise au point de cette technologie innovante permet de sécuriser les ressources de l’État, d’améliorer la qualité du service public au profit du citoyen. Le Premier ministre a en outre invité la population à s’en approprier pour le paiement des impôts, taxes et tout autre droit.

La plateforme « FASO ARZEKA » est interconnectée aux plateformes Mobile Banking et Mobile Money existantes pour le transfert d’argent et les paiements y compris GIM-UEMOA, visa et Mastercard.

Le Service d’information du Gouvernement

Le Maroc avec le Mali, choc Cameroun-Côte d’Ivoire : tous les groupes de la CAN 2025

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– Les 24 équipes qualifiées pour la CAN 2025 sont fixées sur leur destin depuis le tirage au sort des groupes, qui s’est déroulé lundi à Rabat, à moins d’un an du début de la compétition au Maroc.

C’est à Rabat, au Maroc, que s’est déroulé, lundi 27 janvier, le tirage au sort de la 35e Coupe d’Afrique des nations (CAN), organisée dans le pays du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026.

Les 24 sélections, classées dans quatre chapeaux en fonction de leur classement Fifa, ont été réparties en six groupes de quatre. Les deux meilleures équipes de chaque groupe ainsi que les quatre meilleures troisièmes iront en huitièmes de finale.

Le Maroc, pays organisateur, ouvrira les festivités contre les Comores, le 21 décembre à Rabat. Les Lions de l’Atlas, annoncés comme favoris, joueront ensuite le Mali et la Zambie

« Ce serait mentir de dire qu’on n’aura pas la pression, a admis le sélectionneur Walid Regragui. Le peuple marocain attend ce trophée depuis 1976. On a la chance d’organiser ça chez nous avec le meilleur public du monde ».

Le choc Côte d’Ivoire-Cameroun

Dans le groupe F, le choc opposera la Côte d’Ivoire, tenante du titre, et le Cameroun, cinq fois champions d’Afrique.

D’autres belles affiches aussi au premier tour, avec notamment Sénégal-RD Congo, Nigeria-Tunisie et Égypte-Afrique du Sud.

Le Sénégal affrontera le Bénin de Gernot Rohr. Les Lions de la Teranga croiseront aussi la RD Congo du Français Sébastien Desabre et le Botswana.

Finaliste de la dernière édition contre la Côte d’ivoire (2-1), le Nigeria du Franco-Malien Eric Chelle va croiser le fer avec la Tunisie et deux outsiders, l’Ouganda et la Tanzanie, qui doivent co-organiser avec le Kenya la prochaine édition de la CAN.

L’Égypte, détentrice du record avec sept Coupes d’Afrique, est dans le groupe de l’Afrique du Sud, demi-finaliste en 2024.

L’Algérie hérite d’un groupe à sa portée, mais devra se méfier du Burkina Faso et de la Guinée équatoriale, comme il y a deux ans, quand les Verts avaient été éliminés d’entrée.

Le Ghana, quadruple champion d’Afrique, était grand absent de cette cérémonie, n’ayant pas réussi à se qualifier pour la première fois depuis 2004.

Les six groupes de la CAN 2025

Groupe A : MarocMaliZambieComores

Groupe B : ÉgypteAfrique du SudAngolaZimbabwe

Groupe C : NigeriaTunisieOugandaTanzanie

Groupe D : SénégalRD CongoBéninBotswana

Groupe E : AlgérieBurkina FasoGuinée équatorialeSoudan

Groupe F : Côte d’IvoireCamerounGabonMozambique

Source: www.france24.com