vendredi, décembre 27, 2024

Proverbe: Eduquer une femme, c'est éduquer un village.

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La série: »Diasporas » de l’Association France Fraternités

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Merci à l’Association France Fraternités qui lutte contre les discriminations (au travail, envers les migrants…etc)

Ensemble nous irons toujours plus loin!

Veuillez suivre les liens sur La série: »Diasporas » de l »Association France Fraternités

Site web: https//france-fraternités.org

Message du Président du Faso, suite au décès de El Hadji Dianguinaba Barro

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C’est avec consternation que j’ai appris le rappel à Dieu, ce lundi 16 décembre 2024, de El Hadj Dianguinaba BARRO, opérateur économique de notre pays et président d’honneur de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso.

En cette douloureuse circonstance, je m’incline devant la mémoire de ce grand homme qui a contribué fortement au développement socio-économique de notre pays et marqué de façon indélébile le monde des affaires au Burkina Faso.

J’exprime mes condoléances et ma solidarité à sa famille biologique et à l’ensemble des acteurs du secteur privé de notre pays.

Capitaine Ibrahim TRAORE

Président du Faso, Chef de l’Etat

Ademola Lookman désigné Ballon d’or africain

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Vainqueur de la Ligue Europa en mai face au Bayer Leverkusen (3-0)où il avait été l’unique buteur de la soirée et auteur d’un superbe début de saison avec l’Atalanta Bergame, l’attaquant nigérian Ademola Lookman a été désigné meilleur joueur africain de l’année 2024 par la Confédération africaine de football ce lundi soir. L’année 2024 l’a vu obtenir le premier titre de l’histoire des Bergamasques, mais également se hisser en finale de la Coupe d’Italie face à la Juventus et de la Supercoupe de l’UEFA face au Real Madrid. En sélection, l’attaquant de 27 ans a également été décisif dans le parcours des Super Eagles lors de la dernière CAN, en inscrivant notamment deux buts en huitièmes de finale face au Cameroun (2-0) et un but en quarts de finale face à l’Angola (1-0). Le joueur nigérian a été choisi dans une liste de cinq nommés où figuraient Achraf Hakimi, Simon Adringa, Serhou Guirassy et Ronwen Williams, finalement désigné meilleur gardien, et succède ainsi à Victor Osimhen.

Barbra Banda et Émerse Faé également récompensés

Le titre de meilleure joueuse de l’année a été donné à l’attaquante zambienne Barbra Banda, meilleure buteuse des Jeux olympiques malgré l’élimination dès la phase de poules de la Zambie et 12e au Ballon d’or, qui évolue en NWSL du côté d’Orlando. Une revanche pour la superstar des Copper Queens dont le parcours a été semé d’embûches : « Il n’a jamais été facile pour moi d’en arriver là, […] mais je crois que le meilleur reste à venir », a déclaré la joueuse.

Le coach ivoirien Émerse Faé a remporté de son côté le titre d’entraîneur africain de l’année après avoir réussi l’exploit de remporter la CAN 2024 avec la Côte d’Ivoire.

Des récompenses logiques.

Source: www.sofoot.com

Industrialisation : le Chef de l’Etat inaugure une deuxième usine de transformation de tomate à Yako

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(Yako-Pougyongo, 16 décembre 2024). Le Président du Faso, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a procédé ce lundi en fin de matinée, à l’inauguration de l’usine de transformation de tomate de la Société Faso tomates (SOFATO) de Yako.

« A notre arrivée, nous avons trouvé que le projet souffrait et les promoteurs étaient sur le point d’abandonner. Nous avons décidé de les aider à relancer le projet parce que cela va en droite ligne avec nos aspirations qui est l’entreprenariat communautaire par actionnariat populaire », a soutenu le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORE après la coupure du ruban marquant le lancement officiel des activités de l’usine de SOFATO.

D’un cout d’investissement de plus de 5 milliards FCFA, cette deuxième usine, après celle de Bobo-Dioulasso, a été financée en majorité par l’actionnariat populaire avec l’accompagnement de l’Etat.

Le Fonds burkinabè de développement économique et social (FBDES) a apporté une contribution d’un milliard FCFA et l’Agence pour la promotion de l’entreprenariat communautaire (APEC) y a contribué à hauteur de 400 millions FCFA. Le reste du montant a été mobilisé par actionnariat populaire sous l’égide de la Société coopérative avec Conseil d’administration « Bâtir l’Avenir » (SCOOP-CA / BA).

Le Chef de l’Etat qui a exprimé sa satisfaction pour l’aboutissement de ce projet, « symbole de résilience du peuple burkinabè », a invité la jeunesse à suivre l’exemple de la SCOOP-CA / BA.

Le Président du Conseil d’administration de SOFATO, Aziz NIGNAN a traduit sa gratitude au Chef de l’Etat pour avoir apporté son soutien « à une jeunesse engagée dans l’entrepreneuriat communautaire ».

L’usine de SOFATO a une capacité de transformation de 100 tonnes de tomate par jour et va générer 100 emplois directs et plus de 1500 indirects, selon Aziz NIGNAN. « Il est attendu pour la première année d’exploitation un chiffre d’affaires de 7 milliards FCFA et la commercialisation des produits débutera en début janvier 2025 », a souligné M. NIGNAN.

Le gouverneur de la région du Nord, Issouf OUEDRAOGO a salué l’avènement de cette usine qui est la matérialisation « de l’engagement et de la volonté du peuple à faire bloc avec le Président du Faso, à participer au développement de la région du Nord et de l’ensemble du pays ».

« L’inauguration de cette usine renforce notre engagement irréversible vers l’industrialisation de notre pays en mettant en avant nos propres ressources naturelles et humaines à travers des initiatives endogènes de développement », a écrit le Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE dans le livre d’or de SOFATO à l’issue de la visite de l’usine.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

11-Décembre 2024 : Le message du Capitaine Ibrahim Traoré

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A l’occasion de la célébration de la fête de l’indépendance le 11 décembre 2024 au Burkina Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, Président du Faso, s’adresse aux Burkinabè depuis la mairie de Barsalogho.

Camarades combattants pour la liberté, pour la souveraineté et l’indépendance réelle, c’est un immense plaisir aujourd’hui de prendre la parole à l’orée du 11 décembre, date qui consacre la fête de l’indépendance de notre chère patrie. Nous remercions Dieu d’être aujourd’hui les artisans de cette indépendance réelle. Nous prions également pour que tous ceux qui ont été blessés physiquement et psychologiquement dans ce combat puissent recouvrer la santé.

Prions Dieu pour le repos des âmes de ceux-là qui ont combattu au prix du sacrifice de leur vie pour que notre nation puisse rester et demeurer. Nous prions également Dieu qu’il puisse consoler le cœur de tous ceux qui ont perdu des êtres chers dans cette bataille.

Camarades, les épreuves définissent les peuples.

Aujourd’hui, l’épreuve que nous vivons au Burkina Faso définit notre peuple. Un peuple courageux, vaillant, combattant, conquérant, résilient. Les qualificatifs manquent pour qualifier notre peuple.

Parce que ce que nous vivons est un moment unique. À travers cette bataille, nous avons pu nous unir et nous donner la main dans une cohésion parfaite pour soutenir nos forces combattantes pour mener à bien ce combat pour notre indépendance réelle. Voilà pourquoi je tiens à rendre hommage au peuple qui a compris le sens de notre message et qui contribue de manière volontaire à l’effort de guerre et aussi à travers les taxes et les prélèvements que nous faisons sur les activités au quotidien.

Merci au peuple qui a compris le sens de notre combat et qui permet aujourd’hui aux forces combattantes d’être bien équipées, bien formées. Nous poursuivrons dans ce sens pour que nous puissions monter en puissance au niveau de l’armée, construire une armée forte et pouvoir équiper cette armée comme il le faut. Il n’y a aucun développement, aucune paix possible sans une armée forte.

Voilà pourquoi nous devons rendre hommage à ceux-là qui ont tout sacrifié pour que nous puissions être là aujourd’hui et parler de Burkina Faso. Nous continuerons à les équiper, à poursuivre notre reconquête, à mailler notre territoire, de sorte que la consolidation de tous les acquis dans le combat soit une réalité.

Camarades, il arrive des moments dans l’histoire d’un peuple que ces situations arrivent. Mais nous avons su au Burkina Faso nous unir et nous donner la main pour pouvoir vaincre l’ennemi.

Les combattants aujourd’hui sont fiers et continueront leur mission pour recouvrer l’intégralité de notre territoire et pouvoir donner vie à notre nation. L’armée ira où elle doit aller pour sécuriser nos richesses, puisque c’est de ça qu’il s’agit. Nous sommes victimes de nos richesses.

Ces richesses que les impérialistes veulent coûte que coûte reprendre et nous maintenir dans l’esclavage. Nous allons les sécuriser. Dès à présent, tous les groupements sont instruits à reprendre les opérations de manière active. Au sol comme dans les airs, nous allons traquer ces ennemis de la nation jusqu’à leur dernier retranchement. Plusieurs opérations ont d’ores et déjà commencé et vont s’intensifier.

Nous allons les poursuivre jusqu’à leur dernier retranchement et les éliminer jusqu’au dernier. La seule chose qui puisse prévaloir pour qu’ils puissent survivre, c’est qu’ils se rendent à nos différentes forces en déposant les armes et leurs logistiques. Le cas échéant, combattez-les jusqu’au dernier.

Parce que le Burkina Faso n’abandonnera jamais. Le Burkina Faso n’abdiquera jamais. Le Burkina Faso va combattre.

Nous sommes un peuple fier, combattant, guerrier et digne. Et nous continuerons dans ce sens. Tous ceux qui rêvent de voir le Burkina Faso à genoux pour espérer nous ramener dans l’esclavage, doivent comprendre qu’ils ont échoué.

Parce que ceux qui ont risqué leur vie hier nous ont instruit de continuer le combat jusqu’à notre liberté totale et notre indépendance. Voilà pourquoi je tiens à remercier tout un chacun.

Burkinabé de l’intérieur et de l’extérieur, qui continuez de contribuer à l’effort de guerre, je vous invite à poursuivre vos démarches, pour que nos forces armées puissent atteindre le niveau que nous escomptons, sécuriser nos populations et nos terres. Merci à tous !

Source: www.faso7.com

Présidentielle au Ghana : l’ex-président et opposant John Mahama vainqueur

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Sans attendre la proclamation officielle des résultats, le candidat du pouvoir a reconnu sa défaite et la victoire de son principal adversaire, l’ancien président (2012-2017) qui opère son come-back.

Les bookmakers annonçaient un scrutin très serré pour les élections générales de ce samedi 7 décembre au Ghana. Malgré ces prévisions, tout est allé vite. 24 heures après la tenue du scrutin, le vice-président sortant et candidat du Nouveau Parti Patriotique ou NPP, le parti au pouvoir, Mahamudu Bawumia, a reconnu sa défaite, ce dimanche 8 décembre lors d’une conférence de presse tenue dans sa résidence située dans la capitale ghanéenne. « Le peuple ghanéen s’est exprimé, il a voté pour le changement et nous le respectons en toute humilité », a-t-il dit.

Le vice-président sortant et candidat malheureux a également précisé qu’il avait appelé son adversaire John Mahama pour le féliciter. « Je fais ce discours de concession avant l’annonce officielle de la Commission électorale pour éviter de nouvelles tensions et préserver la paix de notre pays », a déclaré avec un air de fierté patriotique Bawumia. « Il est important que la communauté mondiale des investisseurs continue de croire au caractère pacifique et démocratique du Ghana », a-t-il ajouté. Une façon aussi de conjurer une éventuelle remise en question du scrutin, d’où qu’elle puisse venir.

De son côté, l’ancien président et candidat heureux du scrutin présidentiel, John Dramani Mahama, a confirmé via son compte X avoir reçu un appel de son adversaire qui tenait à le féliciter. « J’ai reçu ce matin un appel de félicitations de mon frère le Dr @MBawumia, suite à ma nette victoire aux élections de samedi », a-t-il posté.

Les militants du principal parti d’opposition, le Congrès national démocratique (NDC), ont pris d’assaut certaines artères de la capitale du Ghana tôt ce dimanche pour célébrer le retour au pouvoir de leur parti après huit ans passés au sein de l’opposition. « Nous sommes de retour aux affaires. Notre président élu et sa nouvelle administration vont s’atteler à redresser l’économie laissée en lambeaux par l’ancienne administration », s’est réjoui Kwabena Gyasea, un militant de l’opposition.

L’ancien Gold Coast vient de connaître sa huitième alternance depuis 1992. L’alternance politique est un phénomène suffisamment exceptionnel en Afrique pour que le cas du Ghana mérite d’être souligné. La réussite de ces élections générales ce samedi illustre la vitalité démocratique du pays, qui est considéré comme un modèle en Afrique de l’Ouest.

Le vote sanction a eu raison du parti au pouvoir

Le Ghana est confronté depuis 2021 à une crise économique dont les effets se font toujours sentir. Le cédi, la monnaie locale, a connu une dépréciation sans précédent depuis quelques décennies. Le Ghana, premier producteur d’or d’Afrique, le deuxième producteur mondial de cacao, a été contraint à un défaut de paiement sur sa dette extérieure et à conclure un accord de soutien avec le FMI. L’inflation, qui avait atteint un sommet de 54,1 % en 2022, est redescendue à 23,2 % fin 2023.

C’est fort de ce constat que certains analystes politiques ont prévenu que ces élections générales du 7 décembre seraient un vote sanction contre l’administration sortante.

Malgré les promesses faites au cours de la campagne électorale par le candidat du parti au pouvoir depuis 2016, les électeurs ghanéens ont décidé de tourner la page en optant massivement pour une alternance à travers un vote sanction. Car beaucoup de Ghanéens subissent encore les effets de la flambée des prix et attendent des réponses concrètes de leurs futurs dirigeants. « Nous savions tous que ces élections générales vont servir de vote sanction contre le New Patriotic Party au pouvoir depuis huit ans. La situation économique du Ghana s’est détériorée au cours du second mandat du président sortant. Le Ghana est devenu moins attractif pour les investisseurs étrangers », a reconnu Kwadzo Adjei, un économiste ghanéen.

Une économie à redresser et des défis sécuritaires à relever

Le futur locataire de Flagstaff House, le palais de la présidence du Ghana, et son administration auront pour mission prioritaire de redresser une économie fragilisée. Pour atteindre cet objectif, ils bénéficieront du soutien d’un parlement majoritairement acquis à leur parti, ce qui devrait faciliter la mise en œuvre des réformes nécessaires. Parmi les défis les plus pressants figurent la lutte contre le terrorisme et l’exécution du programme économique ambitieux promis lors de la campagne, intitulé « Économie 24 heures sur 24 ». Ce plan, axé sur la productivité, la création d’emplois et le développement des petites entreprises, vise à revitaliser l’économie nationale.

Après son investiture en janvier 2025, le nouveau chef d’État, un expert en communication et ancien vice-président, devra traduire ses promesses en actions concrètes. Selon des observateurs politiques, ses compétences et son expérience augurent de bonnes perspectives pour relever les défis économiques.

Autre fait marquant, l’élection marque un tournant historique avec la nomination de Naana Jane Opoku Agyemang, une universitaire de renom, comme première femme vice-présidente du Ghana. Ce choix stratégique a non seulement enrichi l’équipe dirigeante mais aussi renforcé l’adhésion des électrices, un élément déterminant dans les résultats du scrutin. Les résultats définitifs, encore attendus, seront annoncés lundi par la Commission électorale.

Le Premier ministre Jean Emmanuel Ouédraogo dévoile son nouveau gouvernement

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La nouvelle équipe gouvernementale est désormais connue, 48 heures après la dissolution du gouvernement de Appolinaire Kyelem de Tambela et 24 heures après la nomination d’un nouveau Premier ministre en la personne de Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo. Le secrétaire général du gouvernement au cours du journal télévisé de 20h de la télévision nationale ce 8 décembre 2024 a annoncé la composition du nouveau gouvernement. Quatre nouvelles personnes font leur entrée. Il s’agit des ministres Célestin Simporé à la Défense, Mathias Traoré, à la Fonction publique, du commandant Passowende Pélagie Kaboré à l’Action humanitaire et Gilbert Pengwende Ouédraogo à la Communication.

Composition du Gouvernement

Article 1 :

Le Gouvernement du Burkina Faso est composé ainsi qu’il suit :

1. Ministre d’État, Ministre de la Défense et des Anciens Combattants : Général de Brigade Célestin SIMPORE

2. Ministre d’État, Ministre de l’Administration territoriale et de la Mobilité : Monsieur Emile ZERBO

3. Ministre d’État, Ministre de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques : Commandant Ismaël SOMBIE

4. Ministre de l’Économie et des Finances : Monsieur Aboubakar NACANABO

5. Ministre de la Sécurité : Commissaire divisionnaire de Police Mahamadou SANA

6. Ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur : Monsieur Karamoko Jean Marie TRAORE

7. Ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale : Monsieur Mathias TRAORE

8. Ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Porte-Parole du Gouvernement : Monsieur Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO

9. Ministre de l’Action humanitaire et de la Solidarité nationale : Commandant Passowendé Pélagie KABRE/KABORE

10. Ministre de la Justice et des Droits humains, chargé des Relations avec les Institutions, Garde des Sceaux : Monsieur Edasso Rodrigue BAYALA

11. Ministre de la Santé : Monsieur Robert Lucien Jean-Claude KARGOUGOU

12. Ministre de la Transition digitale, des Postes et des Communications électroniques : Madame Aminata ZERBO/SABANE

13. Ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat : Monsieur Serge Gnaniodem PODA

14. Ministre des Infrastructures et du Désenclavement : Monsieur Adama Luc SORGHO

15. Ministre de l’Énergie, des Mines et des Carrières : Monsieur Yacouba Zabré GOUBA

16. Ministre de l’Enseignement de base, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales : Monsieur Jacques Sosthène DINGARA

17. Ministre de l’Enseignement secondaire et de la Formation professionnelle et technique : Monsieur Boubakar SAVADOGO

18. Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation : Monsieur Adjima THIOMBIANO

19. Ministre de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement : Monsieur Roger BARO

20. Ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat : Monsieur Mikaïlou SIDIBE

21. Ministre des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi : Monsieur Anuuyirtole Roland SOMDA

22. Ministre délégué auprès du Ministre d’État, Ministre de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, chargé des Ressources animales : Monsieur Amadou DICKO

23. Ministre délégué auprès du Ministre de l’Économie et des Finances, chargé du Budget : Madame Fatoumata BAKO/TRAORE

24. Ministre délégué auprès du Ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur, chargé de la Coopération régionale : Madame Bebgnasgnan Stella Eldine KABRE/KABORE

Article 2 : Le présent décret sera publié au Journal officiel du Faso.

Ouagadougou, le 08 decemore 2024

Le Premier Ministre

Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO

Réouverture de Notre-Dame: Trump et Zelensky à l’Élysée pour une rencontre trilatérale avec Macron

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Le président élu américain et le chef de l’État ukrainien sont arrivés au palais de l’Élysée en amont de la cérémonie de réouverture de la cathédrale de Notre-Dame de Paris. Joe Biden ne sera quant à lui pas présent, mais sa femme Jill Biden doit faire partie des personnalités qui assisteront aux célébrations.

Donald Trump, président élu des Etats-Unis, est arrivé ce samedi 7 décembre peu après 16h40 à l’Élysée, accueilli par Emmanuel Macron, lors de sa première visite à l’étranger depuis son élection. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est lui aussi arrivé vers 17h30. Une réunion trilatérale a débuté dans la foulée avant que deux invités d’Emmanuel Macron ne quittent l’Élysée vers 18h10, après s’être serrés la main sur le perron du palais présidentiel.

Le futur président américain a été reçu dans le palais présidentiel par la Garde républicaine en grand apparat, tandis que Volodymyr Zelensky a été accueilli par le chef du protocole de l’Élysée Frédéric Billert.

La rencontre entre Emmanuel Macron, Volodymyr Zelensky et Donald Trump a lieu en marge de la réouverture de la cathédrale Notre-Dame de Paris prévue dans la soirée.

« Le monde semble devenir un peu fou »

À son arrivée, Donald Trump a échangé avec Emmanuel Macron une chaleureuse accolade et plusieurs poignées de mains, sur le perron du palais présidentiel. Ils ont ensuite fait quelques déclarations devant la presse à l’intérieur du palais présidentiel.

« C’est un grand honneur pour le peuple français de vous recevoir. Bienvenue à nouveau », a lancé Emmanuel Macron à Donald Trump.

« C’est un honneur d’être ici », lui a répondu Donald Trump, soulignant ses « excellentes relations » avec le président français. « Nous avons eu de grands succès en travaillant ensemble », a-t-il dit. « Le monde semble devenir un peu fou en ce moment », a-t-il ajouté, en présence des caméras.

Fier de l’amitié entre les États-Unis d’Amérique et la France. Nous avons tant de défis à relever ensemble.

Une rencontre Trump-Zelensky à grands enjeux

La rencontre entre le président élu ukrainien et le chef de l’État ukrainien a revêtu une importance cruciale pour Volodymyr Zelensky, qui n’a eu avec Donald Trump qu’une brève discussion téléphonique depuis l’élection de ce dernier début novembre.

Le futur président américain a affirmé à plusieurs reprises qu’il comptait se démarquer fortement de la politique d’appui massif à Kiev menée par Joe Biden dans la guerre provoquée par l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022.

Très critique des milliards de dollars d’aide débloqués par les Etats-Unis pour soutenir militairement l’Ukraine face à l’invasion russe, Donald Trump a promis de régler la guerre en Ukraine « en 24 heures », sans préciser comment.

Gaza et la Syrie également au menu des échanges

Emmanuel Macron et Donald Trump devraient également évoquer ensemble le Moyen-Orient, où les événements se bousculent, entre le fragile cessez-le-feu en place au Liban depuis le 27 novembre, la poursuite de l’offensive israélienne à Gaza et l’offensive rebelle en Syrie.

Quelques instants avant son arrivée au palais présidentiel français, Donald Trump a déclaré sur sa plateforme Truth Social que les Etats-Unis ne devaient pas « se mêler » de la situation en Syrie, au moment où les groupes rebelles ont commencé à encercler la capitale Damas.

« La Syrie est un bordel, mais elle n’est pas notre amie, et les Etats-Unis ne devraient pas avoir à faire avec cela. Ce n’est pas notre combat. Laissons (la situation) se développer. Ne nous en mêlons pas! », a écrit le futur président américain, venu à Paris accompagné de Steve Witkoff, son envoyé spécial pour le Proche-Orient, et de son conseiller Moyen-Orient Massad Boulos, selon les autorités françaises.

Outre Trump et Zelensky, une quarantaine de chefs d’Etat et de gouvernement ont été conviés à assister samedi à la réouverture de la cathédrale Notre-Dame de Paris, restaurée en cinq ans après son incendie le 15 avril 2019.

Source: /www.bfmtv.com

Fespaco 2025 : le visuel officiellement dévoilé

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Le Festival panafricain de cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) a animé une conférence de presse, le mardi 3 décembre 2024 à Ouagadougou. A l’occasion, le visuel du festival a été dévoilé

La 29e édition du Festival panafricain de cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) se tiendra du 22 février au 1er mars 2025 sur le thème : « Cinéma d’Afrique et identités culturelles ». L’annonce a été faite, le mardi 3 décembre 2024, au cours d’une conférence de presse, à Ouagadougou. Selon le délégué général du Fespaco, Alex Moussa Sawadogo, 1351 films ont été enregistrés, dont 81 films burki-nabè toutes catégories confondues. Les catégories en compétition sont, entre autres, le long-métrage fiction, le long métrage documentaire, les films des écoles, Animation, Fespaco Série, Fespaco Short. M. Sawadogo a assuré que le Fespaco, avec le soutien du ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme est à pied d’œuvre pour la réussite de l’organisation de la 29e édition. Pour y parvenir, Alex Moussa Sawadogo et son équipe ont conçu le visuel du Fespaco 2025 qui a été officiellement dévoilé au cours de la conférence. Le représentant du ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, le chargé de missions, Songré Etienne Sawadogo a indiqué que le visuel concentre en lui les ambitions de l’événement. « Il traduit de façon graphique une identité africaine », a-t-il dit. Les activités au programme et les innovations ont également été présentées. En effet, au titre des innovations, il sera institué, entre autres, le prix du Président Thomas Sankara, le prix du public parrainé par la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB) et la semaine de la critique cinématographique.

9 sites officiels ont été retenus pour abriter les projections du festival. Le délégué général du Fespaco a en outre invité les Burkinabè désireux de disposer des accréditations à s’inscrire exclusivement en ligne sur le , jusqu’au 31 décembre 2024, la date limite. Répondant aux préoccupations des journalistes relatives au retrait du Burkina de la CEDEAO vu que cette institution décernait des prix, le délégué général a fait savoir que le Fespaco n’a pas reçu de correspondance de confirmation ou d’information sur la participation de la CEDEAO. A l’occasion, M. Sawadogo a lancé un appel à toutes les structures privées et publiques désireuses d’associer leurs images au plus grand évènement africain du 7e art à se manifester. Le pays invité d’honneur à cette biennale est le Tchad. Le secrétaire général du ministère du Développement touristique, de la Culture et des Arts du Tchad, Abdoulaye Souleymane Ousmane Babalé s’est réjoui du choix porté sur son pays. « Pour cette édition, c’est l’art, la culture du Tchad qui se déporte à Ouagadougou », a-t-il relevé.

Source: www.sidwaya.info

Compte rendu du Conseil des ministres du jeudi 5 décembre 2024

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le jeudi 05 décembre 2024, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 13 H 56 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations, et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

Le Conseil a adopté un rapport relatif à un projet spécifique pour l’acquisition de cinq cents (500) bus dans le cadre de la mise en œuvre de l’Initiative présidentielle pour une éducation de qualité en vue de faciliter la mobilité des élèves et étudiants.

Le Conseil a marqué son accord pour la conclusion des marchés avec la société de Transport SANA Rasmané et la société WEND NA SONGDO INDUSTRIE SARL, pour un montant total de quarante-quatre milliards huit cent soixante-cinq millions (44 865 000 000) F CFA HT-HD.

Le financement est assuré par l’Etat avec l’accompagnement de VISTA BANK.

L’acquisition de ces bus vise à faciliter la mobilité des élèves et étudiants en particulier et des citoyens en général. Ces 500 bus seront rétrocédés à la Société de transport en commun (SOTRACO).

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.

Le premier rapport est relatif à un projet de loi portant règlementation de la profession de conseil fiscal au Burkina Faso.

Le système fiscal burkinabè est déclaratif et tous les citoyens ont le devoir et l’obligation, chacun en fonction de ses activités, revenus et biens de se soumettre à la loi fiscale en souscrivant avec régularité à ses obligations fiscales. Pour ce faire, le législateur a prévu que le contribuable puisse bénéficier de l’assistance d’un conseil de son choix (avocat, comptable, employé ou dirigeant d’entreprises, etc.). C’est ainsi qu’on a assisté à une floraison d’intermédiaires fiscaux interagissant entre les contribuables et l’administration fiscale.

Cette situation n’est pas sans dommages aussi bien pour l’administration que pour les usagers au regard des abus de confiance, des fraudes fiscales, de la corruption, du faux et usage de faux qui sont légion, entrainant des pertes considérables de recettes fiscales.

Ce projet de loi vise à règlementer la profession de conseil fiscal, à assainir le milieu, contribuer à l’amélioration des déclarations des contribuables, à la promotion du civisme fiscal et à l’atteinte des objectifs de mobilisation des ressources assignés à la Direction générale des impôts.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.
Le deuxième rapport est relatif à un décret portant procédures de passation, d’exécution et de règlement des marchés publics.

Ce décret vise l’application de la loi n°005-2024/ALT du 20 avril 2024 portant règlementation générale de la commande publique au Burkina Faso. Il comporte entre autres innovations :

 la suppression de l’exigence de marché similaire pour tout marché lorsque le montant prévisionnel est inférieur à 300 000 000 F CFA. Cette innovation permet aux jeunes entreprises sans expérience d’avoir accès aux marchés publics ;

 le plafonnement des pénalités de retard à 5% pour accompagner la résilience des entreprises ;

 l’obligation pour les entreprises étrangères candidates aux marchés publics de venir en groupement avec des entreprises locales lorsque le financement est sur ressources propres ;

 la possibilité de recours à l’entente directe pour l’acquisition de matériel roulant lorsque le montant prévisionnel du marché est inférieur à 250 000 000 F CFA ;

 la possibilité donnée aux entreprises qui changent de forme juridique de bénéficier de leurs expériences antérieures.

L’adoption de ce décret permet d’assurer une plus grande célérité et une efficacité dans la gestion de la commande publique au Burkina Faso.

Le troisième rapport est relatif à un décret portant déclaration d’utilité publique urgente, le projet de réalisations d’infrastructures de la Société d’Etat dénommée « FASO KOSAM » dans la commune de Koubri.
Le Conseil des ministres en sa séance du 20 novembre 2024 a nationalisé la Société de production de lait et de produits laitiers (SOPROLAIT SA) et la Société de fabrique d’aliments pour bétail (SOFAB) et créé deux nouvelles sociétés d’Etat à savoir « FASO KOSAM » et « FASO GUULGO ».

Dans le cadre du développement de la filière lait, l’Etat avait attribué des terrains à la SOFAB SA, à la SOPROLAIT et à la Coopérative des producteurs de lait (COPROLAIT) dans la commune rurale de Koubri.
Ainsi, la COPROLAIT a été attributaire d’un immeuble d’une superficie de 15 215 m² environ, formant la parcelle sise hors lotissement à Tanvi, département de Koubri, province du Kadiogo. Ce site est contigu à celui de la SOFAB et de SOPROLAIT SA et abrite un magasin de grand standing et un bâtiment administratif non exploité.

La Société FASO KOSAM, bénéficiaire du site de la COPROLAIT ne peut se réaliser pleinement sans la libération des emprises dudit site. L’expropriation du terrain de la COPROLAIT va donner à la société FASO KOSAM des capacités de stockage nécessaires pour la gestion de son flux physique.

L’adoption de ce décret permet de déclarer d’utilité publique urgente, le projet de réalisations d’infrastructures de la société FASO KOSAM, conformément à la loi n°034-2012/AN du 02 juillet 2012 portant réorganisation agraire et foncière et à la loi n°009-2018/AN du 03 mai 2018 portant expropriation pour cause d’utilité publique et indemnisation des personnes affectées par les aménagements et projets d’utilité publique et d’intérêt général au Burkina Faso.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.

Le premier rapport est relatif à une demande d’agrément pour la nomination d’un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République de l’Inde auprès du Burkina Faso.

Le Conseil a marqué son accord pour la nomination de Monsieur Om Prakash MEENA, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République de l’Inde auprès du Burkina Faso, avec résidence à Ouagadougou.

Le second rapport est relatif à une demande d’agrément pour la nomination d’un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République de Pologne auprès du Burkina Faso.

Le Conseil a marqué son accord pour la nomination de Madame Julita BAS, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République de Pologne auprès du Burkina Faso, avec résidence à Dakar (Sénégal).

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

Le Conseil a adopté trois (03) rapports.

Le premier rapport est relatif à un décret portant approbation des statuts particuliers de FASO KOSAM. 

L’adoption de ce décret permet à la société d’Etat FASO KOSAM de disposer de textes règlementaires en vue d’accomplir ses missions, conformément à la loi n°025/99/AN du 16 novembre 1999 portant règlementation générale des sociétés à capitaux publics.

Le deuxième rapport est relatif à un décret portant approbation des statuts particuliers de FASO GUULGO.
L’adoption de ce décret permet à la société d’Etat FASO GUULGO de disposer de textes règlementaires en vue d’accomplir ses missions, conformément à la loi n°025/99/AN du 16 novembre 1999 portant règlementation générale des sociétés à capitaux publics.

Le troisième rapport est relatif aux résultats provisoires de la campagne agricole 2024/2025 et de la situation alimentaire.

La comparaison du cumul pluviométrique du 1er avril au 31 octobre 2024 à celui de la normale (1991-2020) à la même période fait ressortir une situation pluviométrique similaire à excédentaire dans la majeure partie du pays et déficitaire dans certaines localités.

Pour cette campagne 2024/2025, la production céréalière provisoire est estimée à 6 077 227 tonnes. Cette production est en hausse de 18,05% et de 21,03% respectivement par rapport à la campagne précédente et à la moyenne des cinq dernières années.

La production provisoire des autres cultures vivrières (niébé, voandzou, igname et patate) de cette campagne agricole est estimée à 1 262 311 tonnes. Cette production est en hausse de 16,46% et de 34,49% respectivement par rapport à la campagne précédente et à la moyenne des cinq dernières années.

La production provisoire des cultures de rente est évaluée à 1 981 794 tonnes dont 668 359 tonnes de coton, 812 966 tonnes d’arachide, 376 959 tonnes de sésame et 123 527 tonnes de soja. Elle est également en hausse de 11,17% et de 21,14% par rapport à la campagne précédente et à la moyenne des cinq dernières années.

En dépit des caprices pluviométriques, des mesures d’accompagnement prises par le Gouvernement dans le cadre de l’Initiative présidentielle pour cette campagne agricole 2024/2025 et de l’Offensive agropastorale, ajoutées aux efforts des producteurs ont permis d’obtenir des performances en nette croissance pour la plupart des cultures.

L’estimation du Taux de couverture apparent des besoins céréaliers indique que 04 régions sont déficitaires, 01 région en équilibre et 08 régions sont excédentaires. Ce taux est de 111,5% pour la campagne agricole 2024/2025 contre 97,4% pour celle de 2023/2024.

Quant à la production de biomasse fourragère, elle est estimée à 14 930 341 tonnes de matière sèche pour un besoin de 17 826 157 tonnes de matière sèche. Ce bilan fourrager indique un déficit au plan national avec une disparité d’une localité géographique à une autre.

I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

Le premier décret porte conditions d’octroi, de renouvellement et de retrait des agréments dans le secteur minier.

Ce décret vise l’application de la loi n°016-2024/ALT du 18 juillet 2024 portant Code minier du Burkina Faso.

Les innovations de ce décret sont entre autres :

 la règlementation de l’ensemble des activités se situant dans la chaîne de valeur des substances minérales au Burkina Faso ;

 la fusion de tous les textes traitant des agréments dans le secteur minier, réduisant de ce fait l’inflation règlementaire ;

 l’obligation faite aux demandeurs d’agrément de se constituer en personne morale de droit burkinabè dont au moins 40% est réservé à l’Etat et/ou aux nationaux ;

 l’instauration d’un agrément pour l’exercice de l’activité d’affinage d’or ;

 l’instauration de la « carte de distributeur » pour les personnes physiques et d’une « autorisation de distribution » pour les personnes morales pour l’exercice de l’activité de distribution des matériaux de construction ;

 l’instauration d’un agrément pour l’exercice des activités de commercialisation des substances de carrières à usage pharmaceutique, médical et cosmétique et des substances de carrières à usage industriel, chimique et céramique.

L’adoption de ce décret permet au Burkina Faso de disposer de nouveaux textes règlementant les activités qui se situent dans la chaîne de valeur des substances minérales.

Le deuxième décret porte création, attributions, composition et fonctionnement de la Commission technique nationale des mines (CTNM).

Ce décret vise l’application de la loi n°016-2024/ALT du 18 juillet 2024 portant Code minier du Burkina Faso.

Les innovations majeures de ce décret sont :

 le changement de la dénomination de la Commission nationale des mines qui devient « Commission technique nationale des mines ».

Ce changement de dénomination vise à mettre un accent sur le caractère technique de la commission ;

 l’élargissement de la compétence de la Commission technique nationale des mines à l’examen des demandes de transfert, de cession, de renonciation et d’extension de périmètre géographique de substances de mines et de certaines substances de carrières ;

 la mise en place d’un comité ad’hoc chargé de l’analyse préalable et approfondie des dossiers avant les sessions de la Commission.

L’adoption de ce décret permet au Burkina Faso de disposer d’un cadre juridique approprié afin de veiller à l’attribution et la gestion des titres miniers de façon transparente.

Le troisième décret porte organisation, encadrement et procédés de l’exploitation minière artisanale de l’or et des autres substances minérales.

Ce décret vise l’application de la loi n°016-2024/ALT du 18 juillet 2024 portant Code minier du Burkina Faso.

Les innovations majeures de ce décret portent entre autres sur :

 la création de couloirs dédiés à l’exploitation artisanale ;

 la structuration en quatre (04) zones minimum des sites d’exploitation minière artisanale à savoir : la zone d’extraction de minerai, la zone de traitement, la zone de comptoirs pour l’or et les autres métaux précieux ainsi que la zone d’habitation et d’activités diverses ;

 la mise en place d’un cahier de charges règlementant les activités d’extraction, de transport et de traitement du minerai et de commercialisation de l’or et des autres substances minérales sur les sites d’exploitation artisanale ;

 une réorganisation des artisans miniers en faitière au niveau régional et national ;
 la prise en compte de l’exploitation des substances de carrières dans l’organisation et l’encadrement.
L’adoption de ce décret permet un meilleur encadrement de l’exploitation minière artisanale de l’or et des autres substances minérales.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre de l’Enseignement de base, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales assurant l’intérim du ministre de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique a fait au Conseil plusieurs communications parmi lesquelles :

 une communication relative à la participation du Burkina Faso à la 39e session ordinaire du Conseil d’Administration du Centre africain de management et de perfectionnement des Cadres (CAMPC), prévue le 12 décembre 2024 à Libreville au Gabon.

Le Centre africain de management et de perfectionnement des Cadres est une institution inter-Etats qui regroupe six (06) Etats membres que sont le Benin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Gabon, le Niger et le Togo.

L’objectif majeur du CAMPC est d’assurer le développement des compétences et le renforcement des capacités des cadres africains pour le développement économique et social du continent.

Assurant la présidence du Conseil d’Administration du CAMPC depuis sa 37ème session, le Burkina Faso à travers sa participation à cette 39ème session va apporter sa riche expérience aux débats et aux échanges sur le devenir de cette institution sous régionale.

 Une communication relative au bilan des résultats nationaux de certification professionnelle, session de 2024.

Les examens nationaux de certification de cette année ont débuté le 04 juin pour se terminer le 24 septembre 2024 et concernent le Certificat de qualification professionnelle (CQP), le Brevet de qualification professionnelle (BQP), le Brevet professionnel de technicien (BPT) et le Brevet professionnel de technicien spécialisé (BPTS). Pour la présente session, 47 métiers sont concernés par les examens nationaux dont 12 pour le niveau CQP, 16 pour le niveau BQP, 13 pour le niveau BPT et 06 pour le niveau BPTS.

Sur un total de 19 349 inscrits aux 04 examens nationaux, 17 505 ont pris part et 14 478 ont été déclarés admis, soit un taux d’admission de 82,71%.

II.2. Le ministre des Sports, de la jeunesse et de l’emploi a fait au Conseil plusieurs communications parmi lesquelles :

 une communication relative à l’organisation de la 20e édition du championnat qualificatif d’Afrique du jeu de Dames à Ouagadougou au Burkina Faso du 09 au 16 décembre 2024.

La Confédération Africaine du jeu de Dames (CAJD) est l’instance africaine chargée de promouvoir et de développer la pratique du jeu de Dames sur le continent.

Cette compétition est organisée tous les deux (02) ans et constitue en même temps un tournoi qualificatif au championnat du monde.

Au regard du dynamisme de la fédération burkinabé de jeu de dames le choix de la Confédération africaine du jeu de Dames a été porté sur notre pays.

L’organisation de cette compétition au Burkina Faso permettra à notre pays de renforcer son rayonnement international mais aussi d’offrir aux compétiteurs burkinabè les meilleures conditions de préparation aux compétitions internationales majeures.

Quatorze (14) pays africains ont déjà confirmé leur participation à cet évènement. Ce sont : le Benin, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Congo (Brazzaville), la République démocratique du Congo, l’Ethiopie, le Gabon, la Guinée Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal, le Togo, la Mauritanie et la Guinée.

 Une communication relative à la célébration de la Journée internationale des volontaires (JIV) pour le développement économique et social, édition 2024.

La commémoration de la JIV, édition 2024 est placée sous le thème « Le volontariat : pilier de résilience et d’engagement patriotique au service de la Nation ». Elle se tient du 03 au 05 décembre 2024 à Ouagadougou.

Le 05 décembre de chaque année marque la célébration de la journée des volontaires pour le Développement économique et social dans le monde.

L’objectif général de la Journée internationale des volontaires 2024 est de célébrer l’engagement des volontaires et de mener des réflexions sur la contribution du volontariat national au développement économique et social.

III. NOMINATIONS
III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA MOBILITE

 Monsieur Siaka BARRO Mle 212 398 J, Administrateur civil, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Gouverneur de la région du Sud-Ouest ;

 Monsieur Abdoul Karim ZONGO Mle 54 578 B, Administrateur civil, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Gouverneur de la région du Sahel.

B. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

 Monsieur Hamadé BELEM, Mle 31 962 S, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 13e échelon, est nommé Trésorier auprès de l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption, de la Commission électorale nationale indépendante et du Conseil supérieur de la communication, avec résidence à l’Autorité supérieure de Contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption.

C. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

 Monsieur Issa BANCE, Mle 104 410 A, Conseiller des affaires étrangères 1ère classe, 11e échelon, est nommé Ambassadeur/ Conseiller technique du Ministre délégué, chargé de la Coopération régionale ;

 Monsieur Alfred Benjamin Patindé TIENDREBEOOGO, Mle 104 408 M, Ministre plénipotentiaire, 1ère classe, 12e échelon, est nommé Ambassadeur, Chargé de mission ;

 Monsieur Alain Edouard TRAORE, Mle 51 014 P, Conseiller des affaires étrangères 1ère classe, 14e échelon, est nommé Ambassadeur, Directeur général de l’Institut national des hautes études internationales (INHEI) ;

 Monsieur Michel SOMMA, Mle 59 728 J, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 12e échelon, est nommé Ambassadeur, Directeur général des Burkinabè de l’extérieur ;

 Monsieur Miyièba Oumarou TANKOANO, Mle 345 362 Y, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Consul adjoint près du Consulat général du Burkina Faso à Bouaké (République de Côte-d’Ivoire) ;

 Monsieur Moumouni OUEDRAOGO, Mle 229 830 W, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Premier Conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à Riyad (Arabie Saoudite) ;
 Monsieur David PORGO, Mle 358 990 J, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Deuxième Conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à la Havane (République de Cuba).

D. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

 Monsieur Antoine ZORMA, Mle 351 223 Y, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur régional de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Centre-Ouest.

E. AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT

 Madame Joséphine BASSOLE/BATIONO, Mle 229 827 U, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 5e échelon, est nommée Chargée de mission.

F. AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES

 Monsieur Ollo PALENFO, Officier, est nommé Secrétaire technique des Travaux routier à Haute intensité de main d’œuvre (ST-TRHIMO) ;

 Monsieur Pingdwendé Basile François NIKIEMA, Mle 85 128 D, Inspecteur principal des eaux et forêts, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Secrétaire permanent du Programme sectoriel des transports (SP-PST) ;

 Madame Kâ Josseline Sonia KABORE/ OUEDRAOGO, Mle 205 537 E, Ingénieur de conception en génie civil, 1ère classe, 10e échelon, est nommée Directrice générale de la normalisation et des études techniques ;

 Monsieur Salfo PACERE Mle 92 726 L, Ingénieur de conception en génie civil, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur général de l’entretien des infrastructures de transport ;

 Madame Zenabo BALIMA, Mle 238 004 A, Administrateur civil,1ère classe, 7e échelon, est nommée Directrice générale des études et des statistiques sectorielles ;

 Monsieur Sié KAMBOU Mle 92 928 Y, Ingénieur de conception en génie civil, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur général des pistes rurales ;

 Monsieur Bourehima GOUO,Mle 110 042 V, Ingénieur de conception en génie civil, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur régional des Infrastructures de la Boucle du Mouhoun ;

 Monsieur Madi OUEDRAOGO, Mle 203 325 V, Ingénieur de conception en génie civil, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur régional des Infrastructures des Cascades ;

 Madame Hadayrata TAPSOBA, Mle 282 525 B, Ingénieur de conception en génie civil 1ère classe, 3e échelon, est nommée Directrice régionale des Infrastructures du Centre ;

 Monsieur Ousmane André OUEDRAOGO, Mle 92 724 S, Ingénieur de conception en génie civil, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur régional des Infrastructures du Centre-Nord ;

 Monsieur Yassia OUEDRAOGO, Mle 211 898 D, Ingénieur de conception en génie civil, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur régional des Infrastructures du Centre-Ouest ;

 Monsieur Koumbatian SOME, Mle 92 731 U, Ingénieur de conception en génie civil, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur régional des Infrastructures du Centre-Sud ;

 Monsieur Yacouba Christian SERE, Mle 239 801 K, Ingénieur de conception en génie civil, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur régional des Infrastructures de l’Est ;

 Monsieur Elie KABORE, Mle 110 020 V, Ingénieur de conception en génie civil, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur régional des Infrastructures des Hauts-Bassins ;

 Monsieur Hamidou OUEDRAOGO, Mle 110 002 N, Ingénieur de conception en génie civil, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur régional des Infrastructures du Nord ;

 Monsieur Kalby Dominique ZONGO, Mle 205 529 J, Ingénieur de conception en génie civil, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur régional des Infrastructures du Plateau-Central ;

 Monsieur Yamba Léonard KAGAMBEGA, Mle 110 003 A, Ingénieur de conception en génie civil, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur régional des Infrastructures du Sahel ;

 Monsieur Sombasséré SAWADOGO, Mle 110 032 F, Ingénieur de conception en génie civil, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur régional des Infrastructures du Sud-Ouest ;

 Monsieur Souleymane TINGUERI, Mle 308 484 W, Ingénieur de conception en génie civil, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur provincial des infrastructures du Boulkiemdé.

G. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SECONDAIRE, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET TECHNIQUE

 Monsieur Moussa TRAORE, Mle 86 235 Z, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 12e échelon, est nommé Directeur des établissements privés de l’Enseignement général ;

 Monsieur Saidou IMA, Mle 49 950 J, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 16e échelon, est nommé Chargé d’études ;

 Monsieur Bienzi Didier PARE, Mle 206 357 H, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur régional de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique du Centre-Ouest ;

 Madame Djénéba BELEMVIRE, Mle 52 258 F, Inspecteur de l’enseignement secondaire, Catégorie PB, 2ème classe, 12e échelon, est nommée Directrice régionale de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique du Centre-Sud ;

 Monsieur Gabriel SAWADOGO, Mle 54 432 R, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 17e échelon, est nommé Directeur régional de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique de l’Est ;

 Monsieur Drissa BELEM, Mle 76 109 T, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 15e échelon, est nommé Directeur régional de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique du Nord.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :

 de Burkina Suudu Bawdè (BSB) au titre du ministère de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique ;

 de l’Agence nationale des évaluations environnementales (ANEVE) et de de l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA) au titre du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement ;

 du Groupement d’intérêt public-programme national de volontariat au Burkina Faso (GIP-PNVB) au titre du ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi.

Le Conseil a également procédé à la nomination d’un Administrateur au Conseil d’orientation et de contrôle (COC) de l’Agence nationale de la météorologie (ANAM) au titre du ministère de l’Administration territoriale et de la mobilité.

Le Conseil a par ailleurs procédé à la nomination du Président du Conseil d’administration de Burkina Suudu Bawdè (BSB).

A. MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA MOBILITE

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret porte nomination de Monsieur Wendlassida Léon Brice TIENDREBEOGO, Mle 105 151 Z, Conseiller des Affaires étrangères, Administrateur représentant l’Etat au titre du ministère des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur, au Conseil d’orientation et de contrôle (COC) de l’Agence nationale de la météorologie (ANAM), en remplacement de Monsieur Assane TAMBOURA dont il achève le mandat.

Le second décret porte renouvellement du mandat de Monsieur Prosper ZEMBA, Mle 116 887 G, Ingénieur d’Agriculture, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques, au Conseil d’orientation et de contrôle (COC) de l’Agence nationale de la météorologie (ANAM) pour une dernière période de trois (03) ans.

B. MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SECONDAIRE, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET TECHNIQUE

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret porte nomination de Madame Angèle OUIYA, Mle 58 323 E, Inspecteur de l’enseignement secondaire, Administrateur représentant l’Etat au titre du ministère de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique au Conseil d’administration de Burkina Suudu Bawdè (BSB) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le second décret nomme Madame Angèle OUIYA, Mle 58 323 E, Inspecteur de l’enseignement secondaire, Présidente du Conseil d’administration de Burkina Suudu Bawdè (BSB) pour un premier mandat de trois (03) ans.

C. MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT

Le Conseil a adopté quatre (04) décrets.

Le premier décret porte nomination des personnes ci-après Administrateurs, au Conseil d’administration de l’Agence nationale des évaluations environnementales (ANEVE) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Administrateur représentant le ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement :
 Monsieur Salifou SAWADOGO, Mle 130 400 L, Magistrat.
Administrateur représentant l’Association des municipalités du Burkina Faso :

 Monsieur Arzouma ZOMBRE, Mle 22 51 747 R, Ingénieur du génie civil.

Le deuxième décret porte renouvellement du mandat des personnes ci-après Administrateurs, au Conseil d’administration de l’Agence nationale des évaluations environnementales (ANEVE) pour une dernière période de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Economie et des finances :
 Monsieur Seydou TIENDREBEOGO, Mle 91 227 S, Administrateur des services financiers.

Au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat :
 Monsieur Mahamady KINDA, Mle 117 059 U, Conseiller des affaires économiques.

Au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières :
 Monsieur Djibril ZOUNGRANA, Mle 510 080 A, Ingénieur en environnement minier.

Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation :
 Monsieur Augustin PALE, Mle 110 907 K, Maître de Conférences.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DE L’AGENCE NATIONALE DES EVALUATIONS ENVIRONNEMENTALES

 Monsieur Epilou Sébastien BATIONO, Mle 213 865 W, Technicien supérieur de l’environnement.
Le troisième décret nomme Monsieur Salifou SAWADOGO, Mle 130 400 L, Magistrat, Président du Conseil d’administration de l’Agence nationale des évaluations environnementales (ANEVE) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le quatrième décret porte nomination de Monsieur Dofini-Tuan Ma-Wanni Renaud SENI, Mle 222 193 K, Inspecteur de l’environnement, Administrateur représentant l’Etat au titre du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement au Conseil d’administration de l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA) pour un premier mandat de trois (03) ans.

D. MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Mahamadi TASSEMBEDO, Mle 118 992 W, Médecin, Administrateur représentant l’Etat au titre du ministère de la Santé, au Conseil d’administration du Groupement d’intérêt public-programme national de volontariat au Burkina Faso (GIP-PNVB) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le Porte-parole du Gouvernement,
Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO

Officier de l’Ordre de l’Etalon

L’attiéké, spécialité culinaire ivoirienne, inscrit au patrimoine immatériel de l’Unesco

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Après le thiéboudiène sénégalais, c’est au tour de l’attiéké ivoirien de faire son entrée au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco. L’annonce a été faite cet après-midi lors de la 19e session du Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, qui se tient au Paraguay. Une consécration qui suscite non seulement la fierté des ivoiriennes qui perpétuent ce savoir-faire au quotidien, mais aussi celle des acteurs qui l’exportent hors de la Côte d’Ivoire.

L’attiéké, semoule de manioc légèrement aigre qui accompagne les poissons et les viandes en sauce, est un pilier de l’alimentation quotidienne en Côte d’Ivoire et dans de nombreux pays d’Afrique de l’Ouest.

À Anono, un village en plein cœur d’Abidjan, des femmes s’affairent autour de tas de tubercules de manioc, raconte notre correspondant à Abidjan, Abdoul Aziz Diallo. Éplucher, râper, fermenter pendant deux à trois jours, puis cuire : c’est un savoir-faire transmis de génération en génération qui permet de produire l’attiéké, cette semoule de manioc fermenté désormais reconnue comme patrimoine immatériel de l’Unesco. Pour Dorothée, doyenne des productrices, cette distinction est une immense fierté et un espoir pour l’avenir : « Ebrié et puis Adioukro c’est nous qui faisons du bon attiéké. Mais on entend souvent que c’est le Burkina Faso qui est premier ou la Chine qui est premier dans la production d’attiéké. Et nous qui avons créé l’attiéké, on est dernier. Nous aussi, on veut que notre attiéké évolue. »

L’attiéké provenant de la Côte d’Ivoire a un goût particulier, car il répond à une procédure spéciale. À commencer par la fermentation appelée magnan. Comme nous l’explique Anne-Marie : « Le magnan normalement dure trois jours. On passe dans une machine qui le broie et après, on passe à la deuxième étape : la pâte. On fait essorer avec des presseuses pour obtenir des grains. Et ensuite, on passe à la cuisson. »

Préparation de l’attiéké dans le quartier d’Abobodoumé à Abidjan en octobre 2017. © Wikimedia Commons CC BY SA 4.0 Aristidek5maya

À quelques kilomètres de là, dans le quartier d’Abobo Akeikoi, l’entreprise Cotravi expédie chaque année une quarantaine de tonnes d’attiéké déshydraté vers l’Europe et les États-Unis. Son gérant, Tapé Clément, voit dans cette reconnaissance internationale une opportunité pour structurer davantage la filière : « Il faut d’abord tracer l’attiéké et lui donner une spécification. Avec la forte demande en Europe, l’État doit nous aider à établir des contacts avec des distributeurs européens, notamment à travers des foires. »

Des contacts pour une meilleure distribution sur le marché européen

En plus de son inscription au patrimoine immatériel de l’Unesco, l’attiéké bénéficie également du statut de « marque collective ». Concrètement, seule la semoule de manioc fermentée produite en Côte d’Ivoire peut être commercialisée sous le nom d’« attiéké ».

Une vendeuse d’attiéké, préparation issue du manioc, sur le bord de la route menant de San Pedro à Grand Lahou, dans le sud-ouest de la Côte d’Ivoire, en février 2014. RFI / Matthieu Millecamps

L’attiéké, c’est un accompagnement. On ne peut pas le manger seul. Il est aigre et sec et donc l’attiéké, il lui faut un bouillon qui va le mouiller. Donc une sauce légère chez nous, ça va une sauce de poisson par exemple.

Source: www.rfi.fr