dimanche, décembre 7, 2025

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La série: »Diasporas » de l’Association France Fraternités

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Merci à l’Association France Fraternités qui lutte contre les discriminations (au travail, envers les migrants…etc)

Ensemble nous irons toujours plus loin!

Veuillez suivre les liens sur La série: »Diasporas » de l »Association France Fraternités

Site web: https//france-fraternités.org

Accord de paix historique entre la RDC et le Rwanda sous l’égide de Trump

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En présence du président américain Donald Trump, les dirigeants de la République démocratique du Congo et du Rwanda ont signé un accord de paix à Washington ce jeudi.

Donald Trump a présidé jeudi à Washington une cérémonie de signature d’un accord de paix avec ses homologues congolais et rwandais, dans un bâtiment renommé en son honneur, parlant d’un « miracle » alors même que d’intenses combats se déroulent dans l’est de la République du Congo.

« Cela va être un grand miracle », a dit le président américain, en vantant un accord « puissant et détaillé », tandis que les présidents de la RDC Félix Tshisekedi et du Rwanda Paul Kagame ont eu une tonalité plus prudente.

Félix Tshisekedi, président de la République démocratique du Congo. – AFP.

Les deux dirigeants vont à l’avenir « passer beaucoup de temps à se donner des accolades et se tenir la main », a prédit Donald Trump, avec son emphase habituelle, en assurant aussi que « tout le monde allait gagner beaucoup d’argent » grâce à ces « accords de Washington », qui comportent une dimension économique.

Reagan Miviri, chercheur à l’institut congolais Ebuteli, contacté par l’AFP, estime que cette cérémonie est le résultat d’une « forte pression » exercée par les Etats-Unis, et ajoute : « Pour eux, l’essentiel est peut-être moins le contenu de l’accord que l’événement lui-même ».

La signature, qui visait à formaliser des engagements pris en juin déjà sous la houlette de Washington, a eu lieu au siège de l’« Institut Donald Trump pour la paix ».

Reagan Miviri, chercheur à l’institut congolais Ebuteli, contacté par l’AFP, estime que cette cérémonie est le résultat d’une « forte pression » exercée par les Etats-Unis, et ajoute : « Pour eux, l’essentiel est peut-être moins le contenu de l’accord que l’événement lui-même ».

La signature, qui visait à formaliser des engagements pris en juin déjà sous la houlette de Washington, a eu lieu au siège de l’« Institut Donald Trump pour la paix ».

AFB

« Grand honneur »

Anciennement « Institut américain pour la paix », cet organisme a été renommé mercredi par le département d’Etat et porte désormais sur sa façade le nom du président américain.

« C’est un grand honneur », s’est réjoui Donald Trump, qui se targue d’être un grand pacificateur même si ses interventions dans divers conflits internationaux ont eu des résultats contrastés.

Paul Kagame a salué sa médiation « pragmatique », tout en avertissant qu’il y aurait « des hauts et des bas » dans l’application de l’accord. Félix Tshisekedi a lui aussi remercié le républicain de 79 ans pour avoir amené un « tournant », et a salué « le début d’un nouveau chemin », avertissant toutefois qu’il serait « exigeant » et « assez difficile ».

Les conflits armés qui ensanglantent la région depuis trois décennies ont déplacé des centaines de milliers de personnes et provoqué une vaste crise humanitaire.

Trois volets

Les accords signés jeudi comportent trois volets. Le premier porte sur la cessation des hostilités, avec l’instauration d’un cessez-le-feu, un programme de désarmement, un processus de retour des personnes déplacées et des mesures de « justice » contre les responsables d’exactions, selon Donald Trump.

Le second volet est un cadre d’intégration économique régionale. Le dernier pan porte sur la conclusion d’accords bilatéraux des Etats-Unis avec chacun des deux pays sur l’exploitation de minerais stratégiques, indispensables aux industries de pointe et dont la RDC en particulier regorge.

Source: www.lesoir.be

Compte rendu du Conseil des ministres du 04 décembre 2025

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le jeudi 04 décembre 2025, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 11 H 37 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA PRIMATURE

Le Conseil a adopté un décret portant approbation des statuts particuliers du Fonds d’appui au sport et à la presse privée (FASP) « Wassa Bondo ».
Le FASP « Wassa Bondo » est issu de la fusion du Fonds national pour la promotion du sport et des loisirs (FNPSL) et du Fonds d’appui à la presse privée (FAPP).

L’adoption de ce décret permet au Fonds d’appui au sport et à la presse privée « Wassa Bondo » de se doter de textes règlementaires en vue d’accomplir ses missions, conformément au décret n°2014-610/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des Fonds nationaux.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Le Conseil a adopté trois (03) rapports.
Le premier rapport est relatif à sept (07) projets de décrets portant modification des :
 décret n°2014-610/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des Fonds nationaux ;
 décret n°2014-611/PRES/PM/MEF/MFPTSS du 24 juillet 2014 portant statut général des Etablissements publics de l’Etat à caractère professionnel ;
 décret n°2014-612/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des Etablissements publics de l’Etat à caractère scientifique, culturel et technique ;

 décret n°2014-613/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des Etablissements publics de l’Etat à caractère administratif ;
 décret n°2014-614/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des Etablissements publics de l’Etat à caractère économique ;
 décret n°2014-615/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des Etablissements publics de santé ;

 décret n°2014-679/PRES/PM/MEF/MFPTSS du 1er août 2014 portant statut général des Etablissements publics de prévoyance sociale.
Depuis plusieurs années, on constate une tendance à l’élargissement du nombre des membres observateurs participants aux sessions des Conseils d’administration. Cette situation crée une pléthore de participants, rend complexe les processus décisionnels et augmente les charges de fonctionnement.

Les modifications des décrets ci-dessus cités visent à limiter le nombre de membres observateurs dans les Conseils d’administration des Etablissements publics.

L’adoption de ces décrets permet une meilleure gouvernance des Etablissements publics.
Le deuxième rapport est relatif à la situation d’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, exercice 2025, au 30 septembre.

Le budget de l’Etat, exercice 2025 a été adopté en recettes et en dépenses respectivement à 3 149,79 milliards F CFA et à 3 612,27 milliards F CFA. Il se dégage une épargne budgétaire de 559,04 milliards F CFA et un besoin de financement de 462,48 milliards F CFA représentant 3,2% du PIB nominal.

Au titre de l’exécution du budget de l’Etat, exercice 2025 au 30 septembre, le niveau de mobilisation des ressources de l’Etat s’établit à 2 513,76 milliards F CFA, pour un objectif de la période sous revue de 2 393,90 milliards F CFA, correspondant à un taux de réalisation de 105,01% sur la période et de 76,76% sur l’année.
Comparé au niveau de recouvrement au 30 septembre 2024 qui était de 2 125,61 milliards F CFA, on observe une hausse de 388,15 milliards F CFA en valeur absolue et de 18,26% en valeur relative.

Le montant des dépenses exécutées au 30 septembre 2025 s’élève à 2 644,33 milliards F CFA sur une prévision de crédits de paiement ajustés de 3 638,75 milliards F CFA, soit un taux d’exécution de 72,67%. A la même date en 2024, le montant des dépenses exécutées était de 2 483,44 milliards F CFA, soit un taux d’exécution de 67,67%.
Au titre de la gestion de la trésorerie, au 30 septembre 2025, au total 3 611,41 milliards F CFA ont été encaissés contre 2 897,99 milliards F CFA au 30 septembre 2024, soit une progression de 24,62%.

Le montant total des décaissements se chiffre à 3 726,16 milliards F CFA contre 2 901,31 milliards F CFA à la même période en 2024, soit un taux de progression annuelle de 28,43%. En rapprochant les encaissements des décaissements, il se dégage un solde débiteur de 87 milliards F CFA. Ce solde est entièrement couvert par des disponibilités de début de période.
Au 30 septembre 2025, il se dégage une épargne budgétaire et un solde budgétaire global respectivement de 476,84 milliards F CFA et de -236,58 milliards F CFA contre des soldes prévisionnels respectifs de 559,04 milliards F CFA et de -462,48 milliards F CFA.

Au regard des délais de clôture des opérations budgétaires de l’exercice 2025, le Conseil a instruit les ministères et institutions à ne pas engager de dépenses, qui ne pourront pas être liquidées avant la fin de l’exercice budgétaire.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit rapport à l’Assemblée législative de Transition.

Le troisième rapport est relatif à un projet de décret portant approbation des statuts particuliers du Fonds burkinabè de développement économique et social (FBDES) « Tõogo ».
Le Fonds burkinabè de développement économique et social Tõogo est issu de la fusion de sept (07) fonds à savoir, le Fonds d’appui aux activités rémunératrices des femmes (FAARF), le Fonds burkinabè de développement économique et social (FBDES), l’Agence de financement et de promotion de petites et moyennes entreprises (AFP-PME), le Fonds Dumu Ka Fa (FDK), le Fonds Faso Kuna-Wili (FKW), le Fonds national d’appui aux travailleurs déflatés et retraités (FONA-DR) et le Fonds de développement culturel et touristique (FDCT).

L’adoption de ce décret permet au Fonds burkinabè de développement économique et social « Tõogo » de disposer de textes règlementaires en vue d’accomplir efficacement ses missions, conformément au décret n°2014-610/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des Fonds nationaux.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté un décret portant autorisation de reversement d’agents contractuels de l’ex-Médiateur du Faso et de l’ex-Commission électorale nationale indépendante (CENI) dans le statut général de la Fonction publique d’Etat.

Trente-quatre (34) agents de l’ex-Médiateur du Faso et cinq (05) agents de l’ex-CENI sont concernés par ladite autorisation de reversement et se verront désormais appliquer la grille de la loi n°081-2015/CNT du 24 novembre 2015 portant statut général de la Fonction publique d’Etat.

L’adoption de ce décret permet d’apporter une solution définitive à la gestion administrative et à la rémunération des contractuels de l’ex-Médiateur du Faso et de l’ex-Commission électorale nationale indépendante.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ACTION HUMANITAIRE ET DE LA SOLIDARITE NATIONALE

Le Conseil a adopté un décret portant statuts particuliers du Fonds d’assistance sociale et de solidarité nationale (FASSN) « Seenimin ».
Le Fonds Seenimin est issu de la fusion du Fonds national de solidarité et de Résilience sociale (FNS-RS) et du Fonds d’assistance judiciaire (FAJ).

L’adoption de ce décret permet au Fonds d’assistance sociale et de solidarité nationale « Seenimin » de disposer de textes règlementaires en vue d’accomplir efficacement ses missions, conformément au décret n°2014-610/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des Fonds nationaux.

I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

Le Conseil a adopté quatre (04) rapports.
Le premier rapport est relatif à un projet de décret portant nomination de Greffiers en chef.
Ce décret vise la nomination de Greffiers en chef au Conseil d’Etat, à la Cour de Cassation, à la Cour administrative d’Appel et à la Cour d’Appel de Bobo-Dioulasso.

L’adoption de ce décret permet la nomination de douze (12) Greffiers en chef en vue de renforcer les ressources humaines des juridictions concernées, conformément au décret n°2019-1202/PRES/PM/MJ/MINEFID du 03 décembre 2019 portant conditions et modalités d’affectation et de nomination du personnel du corps des greffiers.

Le deuxième rapport est relatif à un projet de décret portant nomination de Greffiers en chef, Chefs de greffe.
Ce décret vise la nomination de Greffiers en chef, Chefs de greffe de Cour d’Appel, de Tribunaux de grande instance, de Tribunal de travail et de Tribunal administratif.

L’adoption de ce décret permet la nomination de douze (12) Greffiers en chef, Chefs de greffe dans les juridictions concernées, conformément au décret n°2019-1202/PRES/PM/MJ/MINEFID du 03 décembre 2019 portant conditions et modalités d’affectation et de nomination du personnel du corps des greffiers.

Le troisième rapport est relatif à un projet de décret portant nomination de Greffiers en chef aux fonctions de membres de direction.
Ce décret vise la nomination de Greffiers en chef dans l’administration centrale et des structures déconcentrées du ministère en charge de la Justice.
L’adoption de ce décret permet la nomination de cinq (05) Greffiers en chef aux fonctions de membres de direction, conformément au décret n°2019-1202/PRES/PM/MJ/MINEFID du 03 décembre 2019 portant conditions et modalités d’affectation et de nomination du personnel du corps des greffiers.

Le quatrième rapport est relatif à un projet de loi portant modification de la loi n°025-2018/AN du 31 mai 2018 portant Code pénal.
La modification de cette loi vise à adapter la politique pénale du Burkina Faso au contexte de lutte contre le terrorisme, de montée de la criminalité transfrontalière et d’apparition de comportements anti-sociaux contraires à nos valeurs culturelles endogènes et au respect des règles de circulation routière.
Les innovations majeures du projet de loi sont :
 le rétablissement de la peine de mort et de sa procédure d’exécution ;
 le rehaussement des peines relatives aux infractions à la circulation routière ;
 l’incrimination des pratiques homosexuelles et assimilées ;
 l’incrimination de la polyandrie ;
 l’incrimination de l’abattage et de l’exportation des asins, des camélins et des équins ainsi que de leurs produits ;

 l’incrimination des appels téléphoniques ou des messages malveillants réitérés, ou des agressions sonores commis en vue de troubler la quiétude, la tranquillité et la santé d’autrui ou contre les numéros verts des services publics.
La modification de la loi portant Code pénal permettra de doter notre pays d’un dispositif juridique qui protège davantage la société burkinabè.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.

I.6. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

Le Conseil a adopté un décret portant approbation des statuts particuliers du Fonds de soutien à l’éducation et à la recherche (FOSER) « Bãngr baoobo ».
Le FOSER est issu de la fusion du Fonds d’appui à la formation professionnelle et à l’apprentissage (FAFPA), du Fonds national pour l’éducation et la recherche (FONER) et du Fonds national de la recherche et de l’innovation pour le développement (FONRID).

L’adoption de ce décret permet au Fonds de soutien à l’éducation et à la recherche « Bãngr baoobo » de se doter de textes règlementaires en vue d’accomplir ses missions, conformément au décret n°2014-610/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des Fonds nationaux.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat a fait au Conseil le point des travaux de la 22e Rencontre nationale Gouvernement/Secteur Privé, tenue les 10 et 11 novembre 2025 à Bobo-Dioulasso.
Cette rencontre a permis au monde des affaires de poser ses préoccupations aux membres du Gouvernement qui y ont apporté des éléments de réponses. Elle a mobilisé environ huit cent (800) participants issus de l’administration publique, du secteur privé, des organisations de la société civile et des partenaires au développement.

La 22e édition de la Rencontre Gouvernement/Secteur privé placée sous le thème : « Développement des infrastructures : enjeux, défis et engagements patriotiques pour une économie durable » a permis de dégager des pistes de solutions en vue de faire face aux multiples défis liés au développement et à la consolidation de la souveraineté économique du Burkina Faso.

II.2. Le ministre des Sports, de la jeunesse et de l’emploi a fait au Conseil une communication relative à la participation du Burkina Faso au 13e Forum international du sport « Russie : pays du sport » tenu du 05 au 07 novembre 2025 à Samara en Russie.
La participation du Burkina Faso à ce forum a permis de renforcer la coopération avec la Fédération de Russie dans le domaine du sport, de promouvoir l’image et l’expertise burkinabè et de prospecter des opportunités de coopération et d’investissements. A l’occasion, un mémorandum d’entente en matière de culture physique et de sport entre la Russie et notre pays a été signé.
Ce 13e forum a également permis de renforcer notre coopération internationale ainsi que la coopération sportive au sein de la Confédération des Etats du Sahel.


III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

 Monsieur Elysé OUEDRAOGO, Mle 130 456 B, Magistrat, 1er grade, 4e échelon, est nommé Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Burkina Faso à Addis Abeba.

B. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA MOBILITE

 Monsieur Andama BOUDA, Mle 279 532 E, Conseiller en archivistique, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur de la règlementation et du
suivi des activités religieuses, coutumières et traditionnelles ;
 Monsieur Ibrahim BARRY, Mle 247 530 A, Administrateur civil, 2e classe, 1er échelon, est nommé Directeur du suivi des pèlerinages religieux ;
 Monsieur Harouna OUEDRAOGO, Mle 200 341 C, Administrateur civil, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur de la prévention de la radicalisation et de la lutte contre l’extrémisme violent ;
 Monsieur Danioudou KOUDA, Mle 260 024 C, Administrateur civil, 2e classe, 1er échelon, est nommé Directeur de la transformation des conflits et de la pérennisation de la paix ;

 Madame Adeline MILLOGO, Mle 212 087 T, Administrateur civil, 1ère classe, 6e échelon, est nommée Directrice de la promotion des valeurs communes et de la laïcité ;
 Madame Maïmouna Pessanma Yiri OUEDRAOGO/TRAORE, Mle 111 303 A, Administrateur civil, 2e classe, 3e échelon est nommée Directrice générale adjointe de la décentralisation et du développement local ;
 Madame Kadidiatou SOME/OUATTARA, Mle 97 429 T, Administrateur civil, 2e classe, 4e échelon, est nommée Directrice de la coopération décentralisée ;
 Monsieur René OUEDRAOGO, Mle 247 536 L, Administrateur civil, 2e classe, 1er échelon, est nommé Directeur de la gouvernance locale ;

 Monsieur Ludovic Teegwendé MINOUNGOU, Mle 212 293 E, Conseiller en aménagement du territoire et en développement local, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur des affaires foncières et domaniales à la Direction générale de la décentralisation et du développement local ;
 Monsieur Jean-Marie OUEDRAOGO, Mle 519 924 V, Inspecteur de police municipale, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur du suivi et de la promotion des polices municipales ;
 Monsieur Lamine COULIBALY, Mle 200 292 E, Administrateur civil, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur de la législation et de la formation des acteurs de la décentralisation ;
 Monsieur Fulgence BAYALA, Mle 200 286 R, Administrateur civil, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur de l’appui au développement économique local ;

 Monsieur Karim KOUMA, Mle 73 679 R, Administrateur civil, 2e classe, 2e échelon, est nommé Directeur du suivi des carrières et des effectifs des personnels des collectivités territoriales ;
 Monsieur Eric KONATE, Mle 91 952 R, Administrateur civil, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur des finances publiques locales à la Direction générale de la décentralisation et du développement local ;
 Monsieur Souleymane NAKANABO, Mle 105 193 M, Administrateur civil, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Secrétaire général de la région du Guiriko ;

 Monsieur Tasséré NACOULMA, Mle 59 770 R, Administrateur civil, 2e classe, 4e échelon, est nommé Secrétaire général de la région du Nakambé ;
 Monsieur Yaya KONE, Mle 200 319 L, Administrateur civil, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Haut-Commissaire de la province du Séno ;
 Monsieur Saïdou GUIGMA, Mle 91 937 N, Administrateur civil, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Haut-Commissaire de la province du Bassitenga ;
 Monsieur Bassouleymane OUATTARA, Mle 212 095 R, Administrateur civil, 1ère classe, 6e échelon, est nommé, Haut-Commissaire de la province du Mouhoun ;

 Monsieur Pierre Claver BANCE, Mle 74 751 K, Administrateur civil, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Haut-Commissaire de la province du Yatenga ;
 Monsieur Botétéssan BONOU, Mle 229 951 J, Administrateur civil, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Secrétaire général de la province du Gourma ;
 Monsieur Karim Ismaël THIOMBIANO, Mle 74 690 M, Administrateur civil, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Secrétaire général de la province du Namentenga ;

 Monsieur Saïdou OUEDRAOGO, Mle 203 254 K, Administrateur civil, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Secrétaire général de la province du Passoré ;
 Madame Rasmata SAWADOGO, Mle 279 341 S, Administrateur civil, 1ère classe, 6e échelon, est nommée Secrétaire général de la province du Yatenga ;
 Monsieur Faon-nigninè Jean Dasmascène SOME, Mle 324 680 E, Administrateur civil, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Préfet du département de Loropéni ;
 Monsieur Dê MILLOGO, Mle 303 896 S, Attaché administratif, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Préfet du département de Djigouèra ;

 Monsieur Pascal BOUDA, Mle 116 974 B, Attaché administratif, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Préfet du département de Samogohiri ;
 Monsieur Mahamadou SARAMBE, Mle 91 890 L, Attaché administratif, 2e classe, 1er échelon, est nommé Préfet du Département de Yargatenga ;
 Monsieur Seydou Rémi GUIRA, Mle 324 237 B, Administrateur civil, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Préfet du département de Boussouma ;
 Monsieur Jean Yves Ahmed SANOU, Mle 98 056 B, Secrétaire administratif, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Préfet du département de Kindi ;
 Monsieur Souleymane DIALLO, Mle 260 415 F, Secrétaire administratif, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Préfet du département de Gaongo.

C. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

 Monsieur Abdélaziz Landry SIDIBE, Mle 111 151 T, Administrateur des services financiers, 2e classe, 3e échelon, est nommé Contrôleur interne du Projet de développement des chaines de valeur intégrées de l’élevage au Burkina Faso.

D. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

 Monsieur Idrissa SAWADOGO, Mle 91 899 K, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Premier conseiller près l‘Ambassade du Burkina Faso à Alger ;
 Monsieur Salfo ZANGA, Mle 91 915 H, Conseiller des affaires étrangères 1ère classe, 7e échelon, est nommé Consul-Adjoint près le Consulat général du Burkina Faso à Paris ;
 Madame Viviane ZOURE, Mle 49 037 F, Conseiller des affaires étrangères 1ère classe, 12e échelon, est nommée Ministre Conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à Niamey au Niger.

E. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

 Madame Valérie Lamoussa Roselyne DIBGOLONGO, Mle 130 417 N, Magistrat, catégorie P, grade terminal, 4e échelon, est nommée Chargé de mission.
Les Greffiers en chef dont les noms suivent sont nommés aux postes suivants :
 Monsieur Nonganaba Aimé NASSA, Mle 57 304 Y, Greffier en chef, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Greffier en chef à la Cour de Cassation ;
 Monsieur Bobdo Jean Pascal KABORE, Mle 97 569 V, Greffier en chef, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Greffier en chef à la Cour de Cassation ;
 Madame Karidja SOME/YATASSAYE, Mle 104 433 Z, Greffier en chef, est nommée Greffier en chef à la Cour de Cassation ;

 Monsieur Bathèba Silvère HEMA, Mle 216 598 X, Greffier en chef, est nommé Greffier en chef à la Cour d’Appel de Ouagadougou ;
 Madame Sabine SILGA, Mle 358 205 E, Greffier en chef, est nommée Greffier en chef à la Cour d’Appel de Ouagadougou ;
 Monsieur Amadou DIALLO, Mle 216 597 H, Greffier en chef, 1ère classe, 4e échelon est nommé Greffier en chef à la Cour administrative d’Appel ;
 Monsieur Demagori GNISSE, Mle 238 094 C, Greffier en chef, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Greffier en chef à la Cour administrative d’Appel ;
 Monsieur Roger COULIBALY, Mle 212 391 U, Greffier en chef, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Greffier en chef à la Cour d’Appel de Bobo-Dioulasso ;

 Monsieur Aboudramane OUATTARA, Mle 246 710 X, Greffier en chef, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Greffier en chef à la Cour d’Appel de Bobo-Dioulasso ;
 Monsieur Boureima BELEM, Mle 59 602 B, Greffier en chef, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Greffier en chef au Conseil d’Etat ;
 Monsieur Ousmane DOUGOURI, Mle 212 253 L, Greffier en chef, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Greffier en chef à la Cour des comptes ;
 Monsieur Fulbert TINDREBEOGO, Mle 247 612 B, Greffier en chef, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Administrateur du Fichier national du Registre du commerce et du crédit mobilier (FN RCCM).

Les Greffiers en chef dont les noms suivent sont nommés dans les juridictions suivantes :
 Monsieur Kpibkora Thierry Martial SOME, Mle 97 560 W, Greffier en chef, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Greffier en chef, Chef de greffe de la Cour d’Appel de Ouagadougou ;
 Monsieur Yeza Jean Marie TUINA, Mle 225 921 F, Greffier en chef, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Greffier en chef, Chef de greffe de la Cour administrative d’Appel de Ouagadougou ;
 Monsieur Gouwendkouni COMBASRE, Mle 212 251 S, Greffier en chef, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Greffier en chef, Chef de greffe du Tribunal de grande instance de Tougan et cumulativement Greffier en chef, Chef de greffe du Tribunal administratif de Tougan ;

 Monsieur Daouda OUATTARA, Mle 358 203 C, Greffier en chef, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Greffier en chef, Chef de greffe du Tribunal de grande instance de Orodara et cumulativement Greffier en chef, Chef de greffe du Tribunal administratif de Orodara ;
 Monsieur Talato Eric ZOUNGRANA, Mle 366 100 X, Greffier en chef, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Greffier en chef, Chef de greffe du Tribunal de grande instance de Pô et cumulativement Greffier en chef, Chef de greffe du Tribunal administratif de Pô ;

 Monsieur Soulemane OUATTARA, Mle 366 107 N, Greffier en chef, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Greffier en chef, Chef de greffe du Tribunal de grande instance de Nouna et cumulativement Greffier en chef, Chef de greffe du Tribunal administratif de Nouna ;
 Monsieur Boureima BARRY, Mle 105 401 W, Greffier en chef, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Greffier en chef, Chef de greffe du Tribunal du travail de Bobo-Dioulasso ;
 Monsieur Issouf COMPAORE, Mle 226 334 X, Greffier en chef, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Greffier en chef, Chef de greffe du Tribunal de travail de Koudougou ;

 Monsieur Boukary NANA, Mle 92 556 B, Greffier en chef, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Greffier en chef, Chef de greffe du Tribunal de grande instance de Yako et cumulativement Greffier en chef, Chef de greffe du Tribunal administratif de Yako ;
 Monsieur Wénémana Théodore ILBOUDO, Mle 57 330 P, Greffier en chef, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Greffier en chef, Chef de greffe du Tribunal de grande instance de Koupèla et cumulativement Greffier en chef, Chef de greffe du Tribunal administratif de Koupèla ;

 Monsieur Issa SEBOGO, Mle 216 605 K, Greffier en chef, est nommé Greffier en chef, Chef de greffe du Tribunal de grande instance de Léo et cumulativement Greffier en chef, Chef de greffe du Tribunal administratif de Léo ;
 Monsieur Mougoua Louis KO, Mle 200 397 H, Greffier en chef, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Greffier en chef, Chef de greffe du Tribunal de commerce de Ouagadougou.

Les Greffiers en chef dont les noms suivent sont nommés dans les Directions suivantes :
 Monsieur Zoewendpoulemdé Dominique NIKIEMA, Mle 238 384 N, Greffier en chef, est nommé Membre de la Direction de la justice pénale et du sceau à la Direction générale de l’administration judiciaire ;
 Monsieur Yacouba KABORE, Mle 117 330 Z, Greffier en chef, est nommé Membre de la Direction des greffes à la Direction générale de l’administration judiciaire ;

 Monsieur Ouibila SAWADOGO, Mle 200 401 T, Greffier en chef, est nommé Membre de la Direction de l’accès à la justice et l’aide aux victimes à la Direction générale de l’administration judiciaire ;
 Monsieur Wenné Dit Mathias SAWADOGO, Mle 57 324 V, Greffier en chef, est nommé Membre de la Direction de l’accès à la justice et l’aide aux victimes à la Direction générale de l’administration judiciaire ;
 Monsieur Moussa GANAME, Mle 212 255 J, Greffier en chef, est nommé Membre à la Direction générale des études et des statistiques sectorielles.

F. AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT

 Monsieur Nomandé Prosper KOLA, Economiste, Expert en développement de la compétitivité des entreprises agroalimentaires, est nommé Directeur général de la SN CITEC.

G. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE
 Monsieur Benewindé Amedée Pierre TARBANGDO, Mle 279 609 R, Greffier, catégorie AG, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur des affaires juridiques et du contentieux ;
 Monsieur Yves OUEDRAOGO, Mle 216 731 J, Administrateur des hôpitaux et des services de santé, catégorie N1, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur de l’administration et des finances du Centre Hospitalier Universitaire Yalgado OUEDRAOGO ;
 Madame Elise ZONGO, Mle 358 893 Y, Administrateur des hôpitaux et des services de santé, catégorie N1, 1ère classe, 3e échelon, est nommée Chef de département administratif et financier du Secrétariat permanent pour l’élimination du paludisme (SP-Palu).

H. AU TITRRE DU MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI

 Monsieur Wendlassida Julien TIENDREBEOGO, Mle 212 554 B, Conseiller en économie et développement, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Responsable du programme budgétaire « Pilotage » cumulativement avec ses fonctions de Directeur général des études et des statistiques sectorielles.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :
 de l’Agence pour la promotion des exportations du Burkina (APEX-BURKINA), de l’Agence burkinabè des investissements (ABI) et de l’Agence burkinabè de normalisation, de la métrologie et de la qualité (ABNORM) au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat ;
 de la société minière KIAKA SA, du Bureau des mines et de la géologie du Burkina (BUMIGEB) et de la société nationale des substances précieuses (SONASP) au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières ;

 de Burkina Suudu Bawdè (BSB) au titre du ministère de l’Enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique ;
 des Universités Yembila Abdoulaye TOGUYENI (UYAT), Nazi BONI (UNB) et Lédéa Bernard OUEDRAOGO (ULBO) au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation.
Le Conseil a également procédé à la nomination de Présidents aux Conseils d’administration des Universités Yembila Abdoulaye TOGUYENI (UYAT), Nazi BONI (UNB) et Lédéa Bernard OUEDRAOGO (ULBO).

A. MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT

Le Conseil a adopté quatre (04) décrets.
Le premier décret renouvelle le mandat de Monsieur Ollé Arnaud KAM, Mle 256 193 C, Conseiller en études et analyses, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques au Conseil d’administration de l’Agence pour la promotion des exportations du Burkina (APEX-BURKINA) pour une dernière période de trois (03) ans.

Le deuxième décret nomme Monsieur Yemdaogo Olivier KABORE, Mle 189, Conseiller en statistique et analyse économique, Administrateur représentant le Conseil burkinabè des chargeurs (CBC) au Conseil d’administration de l’Agence pour la promotion des exportations du Burkina (APEX-BURKINA) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Laoudoum Ernest SOW.

Le troisième décret nomme Monsieur Gneguire Seydino Romuald SOMDA, Mle 23 19 390 L, Analyste géopolitique, Administrateur représentant la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF) au Conseil d’administration de l’Agence burkinabè des investissements (ABI) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Pégnani OUARMA.

Le quatrième décret nomme Soutongonoma Stéphane Romaric KABORE, Mle 90 114, Technicien supérieur en normalisation et évaluation de la conformité, Administrateur représentant le personnel au Conseil d’administration de l’Agence burkinabè de normalisation, de la métrologie et de la qualité (ABNORM) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Bahilama Moussa SOURABIE.

B. MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.
Le premier décret nomme Monsieur Boureima OUEDRAOGO, Mle 37 37 105 C, Ingénieur statisticien économiste, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Economie et des finances au Conseil d’administration de la société minière KIAKA SA pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Ernest KABORE.

Le deuxième décret nomme Monsieur Robert Joseph SILGA, Mle 358 757 C, Ingénieur de la géologie et des mines, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières au Conseil d’administration du Bureau des mines et de la géologie du Burkina (BUMIGEB) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Moïse OUEDRAOGO.

Le troisième décret nomme Monsieur Sougrounoma Fidèle SAWADOGO, Mle 358 763 G, Ingénieur de la géologie et des mines, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières au Conseil d’administration de la Société nationale des substances précieuses (SONASP) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Zakarya SAWADOGO.

C. MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SECONDAIRE ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET TECHNIQUE

Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de Burkina Suudu Bawdè (BSB) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique :
 Monsieur Blaise Benoît YAO, Mle 101 722 E, Inspecteur de l’enseignement secondaire.
Au titre du ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi :
 Madame Bakiéré Clarisse HIEN/HIEN, Mle ANPE 02 21, Juriste.
Au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques :
 Monsieur Mathias ZIDA, Mle 200 509 T, Conseiller en gestion des ressources humaines et management des administrations.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA CHAMBRE DES METIERS DE L’ARTISANAT DU BURKINA FASO (CMA-BF)

 Madame Aminata KANTRO, Mle 20 17 004, Conseiller en formation professionnelle et en apprentissage.

D. MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

Le Conseil a adopté sept (07) décrets.
Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Université Yembila TOGUYENI (UYAT) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation :
 Madame Bintou SESSOUMA, Mle 59 240 P, Professeur titulaire, en remplacement de Monsieur Nicolas BARRO ;
 Monsieur Hugues-Roméo BAZIE, Mle 231 917 P, Enseignant-chercheur, en remplacement de Monsieur Aly SAVADOGO.
Au titre du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement :
 Madame Hawa DIAWARA/SANGARE, Mle 202 564 Y, Inspecteur de l’environnement.
Au titre du ministère de l’Urbanisme et de l’habitat :
 Monsieur Tolo Thomas ZERBO, Mle 229 709 D, Ingénieur géomètre.
Au titre du ministère de la Santé :

 Monsieur Irénée Edmond ZAGRE, Mle 51 312 N, Administrateur des services de santé.
Au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme :
 Monsieur Boukari TAO, Mle 216 788 D, Administrateur des services touristiques.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE CENTRE NATIONAL DES ŒUVRES UNIVERSITAIRES (CENOU)
 Monsieur Médard Alain BADO, Mle 48 368 E, Conseiller d’administration scolaire et universitaire.

Le deuxième décret nomme Madame Bintou SESSOUMA, Mle 59 240 P, Professeur titulaire, Présidente du Conseil d’administration de l’Université Yembila TOGUYENI (UYAT) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Nicolas BARRO.
Le troisième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Université Nazi BONI (UNB) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation :
 Monsieur Kandayinga Landry Guy Gabriel YAMEOGO, Mle 92 856 C, Professeur titulaire, en remplacement de Monsieur Jean Célestin KY ;
 Monsieur Moïse OUEDRAOGO, Mle 104 827 E, Administrateur des services financiers.

Au titre du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement :
 Monsieur Fiédi HAKIEKOU, Mle 47 793 C, Inspecteur principal des eaux et forêts, en remplacement de Monsieur Péoulé Kouhouyiwo GOMGNIMBOU.
Au titre du ministère de la Santé :
 Monsieur Dramane ZINA, Mle 86 658 D, Administrateur des services de santé.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES ORGANISATIONS SYNDICALES

 Monsieur Idrissa IBRANGO, Mle 257 262 K, Maître de conférences.

Le quatrième décret nomme Monsieur Kandayinga Landry Guy Gabriel YAMEOGO, Mle 92 856 C, Professeur titulaire, Président du Conseil d’administration de l’Université Nazi BONI (UNB) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Jean Célestin KY.
Le cinquième décret renouvelle le mandat de Madame Patricia Lucie OUEDRAOGO/ZOUNGRANA, Mle 59 245 P, Professeur titulaire, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation au Conseil d’administration de l’Université Lédéa Bernard OUEDRAOGO (ULBO) pour une dernière période de trois (03) ans.
Le sixième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Université Lédéa Bernard OUEDRAOGO (ULBO) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation :
 Madame Foniyama Elise ILBOUDO/THIOMBIANO, Mle 52 368 A, Maître de conférences, en remplacement de Monsieur Richard SAWADOGO.
Au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques :
 Monsieur Aïdara SAWADOGO, Mle 224 234 R, Ingénieur d’agriculture.
Au titre du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement :
 Monsieur Ibrahim KONATE, Mle 327 645 H, Inspecteur principal des eaux et forêts.
Au titre du ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi :

 Monsieur Sassiémiké Abdoul Kader SOMA, Mle 334 002 G, Enseignant-chercheur.
Au titre du ministère de la Santé :
 Monsieur Paligwindé Simplice Eric BONKOUNGOU, Mle 85 760 B, Administrateur des services de santé.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL ADMINISTRATIF, TECHNIQUE, OUVRIER ET DE SOUTIEN DE L’UNIVERSITE LEDEA BERNARD OUEDRAOGO

 Monsieur Adama OUEDRAOGO, Mle 345 352 M, Attaché d’intendance scolaire et universitaire.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES ETUDIANTS DE L’UNIVERSITE LEDEA BERNARD OUEDRAOGO
 Monsieur Ousséni NABASSAGA, Etudiant en Master 2 de l’Unité de formation et recherche en Sciences de la santé, pour la durée de son mandat de Délégué général.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE SYNDICAT DES ENSEIGNANTS DE L’UNIVERSITE LEDEA BERNARD OUEDRAOGO

 Monsieur Salifou NIKIEMA, Mle 216 984 Z, Enseignant-chercheur, en remplacement de Monsieur Emmanuel OUEDRAOGO.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE CONSEIL REGIONAL DE YAADGA

 Madame Landrine 2e jumelle ZOUNDI, Mle 304 140 L, Administrateur civil, en remplacement de Monsieur Bréhima SAWADOGO.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE CENTRE NATIONAL DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE (CNRST)

 Monsieur Charles PARKOUDA, Mle 58 513 L, Directeur de recherche.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE CENTRE NATIONAL DES ŒUVRES UNIVERSITAIRES (CENOU)

 Monsieur Issaka OUEDRAOGO, Mle 27 217 A, Inspecteur de l’enseignement du primaire et de l’éducation non formelle.

Le septième décret nomme Madame Foniyama Elise ILBOUDO/THIOMBIANO, Mle 52 368 A, Maître de conférences, Présidente du Conseil d’administration de l’Université Lédéa Bernard OUEDRAOGO (ULBO) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Richard SAWADOGO.

Le Porte-parole du Gouvernement,
Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO
Chevalier de l’Ordre de l’Etalon

Mlle Ouédraogo Amie Diéneba élue Miss Burkina France 2026

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Mlle Ouédraogo Amie Diéneba, 20 ans et titulaire d’une licence en droit, a été élue Miss Burkina France 2026 lors de la cérémonie du 29 novembre 2026 à Paris.

Le jury a été séduit par son élégance, son éloquence et sa prestance. La nouvelle reine prévoit de collaborer avec l’association LAYLAYANE et le COMIF pour créer au Burkina Faso un centre de formation destiné aux personnes déplacées internes, afin de favoriser leur autonomisation.

Toutes nos félicitations à Mlle Ouédraogo Amie Diéneba, à l’association LAYLAYANE et le COMIBF pour cette belle soirée riche en émotion.

Bon mandat à Miss Burkina France 2026.

Lien vidéo de l’élection Miss Burkina France 2026: https://www.youtube.com/watch?v=9fp6YPdH2I4

Johannesburg réussit le premier G20 africain, malgré les pressions et les divergences

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Le sommet du G20 qui s’est tenu pour la première fois sur le sol africain a revêtu une grande importance pour l’Afrique du Sud, qui le présentait comme l’occasion d’inscrire durablement les préoccupations du continent dans la gouvernance économique mondiale. Cette ambition s’est heurtée néanmoins au boycott américain et à l’absence de plusieurs dirigeants majeurs.

Depuis qu’elle a pris la présidence tournante du G20 en décembre 2024, l’Afrique du Sud a mis en avant sa volonté de renforcer la coopération multilatérale et d’accorder une place visible aux priorités africaines. L’allègement du fardeau de la dette des pays en développement, la question des obstacles commerciaux, la transition énergétique et les moyens d’accroître la résilience face aux chocs climatiques avaient été placés parmi les thèmes clés. L’entrée de l’Union africaine comme membre permanent dans le groupe, donnait un relief particulier à ces ambitions.

Pourtant, les jours précédant le sommet ont été marqués par une succession d’annonces rendant incertain cet agenda. Washington avait confirmé qu’elle n’enverrait aucun représentant de haut niveau, Pékin que Xi Jinping ne participerait pas, laissant sa délégation être conduite par le Premier ministre Li Qiang. D’autres dirigeants comme Vladimir Poutine, Javier Milei et Claudia Sheinbaum, ont eux aussi notifié qu’ils ne viendraient pas. L’accumulation de ces absences a alimenté les doutes sur la portée réelle du sommet de Johannesburg.

Une déclaration adoptée malgré l’absence des États-Unis

Malgré ce contexte, le sommet de Johannesburg s’est déroulé avec une participation importante des pays du Sud ainsi que des partenaires européens. Les délégations du Brésil, de l’Inde, de l’Arabie saoudite, de l’Indonésie, de la Turquie, de l’Union européenne et de l’Union africaine ont activement participé aux séances plénières et aux réunions en marge du sommet. « Nous ne devons laisser rien diminuer la valeur, la stature ou l’impact de la première présidence africaine du G20 », a déclaré dans son discours d’ouverture le président sud-africain Cyril Ramaphosa.

Le fait marquant de cette édition reste l’adoption d’une déclaration finale abordant plusieurs défis mondiaux, malgré les objections américaines. L’Argentine s’est retirée de la dernière séance de discussions, estimant que le passage consacré au Moyen-Orient ne reflétait pas toute la complexité du conflit, mais elle n’a pas bloqué le processus. L’Afrique du Sud a estimé que le niveau de consensus obtenu suffisait pour avancer, et a défendu l’idée que le texte représente le résultat d’un an de travail collectif. « Nous avons travaillé toute l’année vers cette adoption, et la dernière semaine a été particulièrement intense », a déclaré Vincent Magwenya, porte-parole du président sud-africain, selon des propos rapportés par Reuters. Il a précisé que le texte ne peut pas être « renégocié ».

Selon les détails relayés, la déclaration reprend plusieurs des thématiques mises en avant par Pretoria depuis le début de sa présidence. Elle affirme la nécessité de réduire le poids de la dette dans les pays en développement et appelle à réformer le système financier international pour aider les économies à faibles revenus à investir dans leurs infrastructures, leur santé ou leur éducation. Elle insiste sur l’urgence climatique et sur l’importance d’un financement beaucoup plus ambitieux, en suggérant le passage de montants encore limités à des volumes capables de répondre aux besoins réels de la transition. Les dirigeants soutiennent également le renforcement des capacités d’adaptation, l’accès à l’énergie pour les populations vulnérables et la mise en place de systèmes d’alerte précoce face aux catastrophes climatiques.

Le texte met en avant la question des minerais stratégiques, un enjeu crucial pour les économies africaines. Il appelle à sécuriser des chaînes d’approvisionnement davantage exposées aux tensions géopolitiques et aux mesures commerciales unilatérales, en soulignant l’importance de ces ressources pour la transition énergétique et les technologies émergentes. Il contient par ailleurs un appel à une paix durable dans plusieurs zones de conflit. Les dirigeants affirment notamment leur intention de travailler en faveur d’un règlement juste et complet au Soudan, en République démocratique du Congo, dans les territoires palestiniens occupés ou en Ukraine. Cette formulation constitue l’unique mention du dossier ukrainien, alors qu’en marge du sommet, les Européens ont souligné les limites du plan américain et évoqué la nécessité de proposer une alternative.

Sauver le multilatéralisme

Au-delà de la déclaration, le sommet a été marqué par des discussions parallèles qui reflétaient les priorités variables des différentes régions du monde. Bloomberg rapporte que plusieurs dirigeants occidentaux se sont réunis à Johannesburg pour examiner la proposition américaine relative à la guerre en Ukraine et tenter d’élaborer une réponse commune. Le média indique aussi que les pays du Sud accordent une attention particulière à la dette, à la transition énergétique, au commerce et aux technologies émergentes, des thèmes qui reviennent régulièrement dans leurs priorités politiques.

En marge du sommet, l’Inde, le Brésil et l’Afrique du Sud ont tenu une rencontre trilatérale, initiative entrant dans le cadre de leurs efforts de coopération. Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a rappelé pour sa part que le multilatéralisme peut encore produire des résultats, malgré les tensions géopolitiques qui marquent l’actualité internationale. « Je crois que le multilatéralisme prévaudra, parce que tout le monde ici sait qu’ensemble, nous serons beaucoup plus forts, beaucoup plus compétents, et qu’il sera plus facile de résoudre les problèmes du monde », a-t-il déclaré, s’érigeant contre la volonté du président américain Donald Trump de « renforcer l’unilatéralisme ».

Pour le chancelier allemand Friedrich Merz, « de nouvelles alliances émergent et le monde se réorganise. […] Les États-Unis n’ont joué aucun rôle dans tout cela. Je ne pense pas que ce fut une décision avisée de leur part de ne pas être là ». Même son de cloche chez le Premier ministre canadien Mark Carney, qui a indiqué que le centre de gravité de l’économie mondiale se déplace. « Le sommet a réuni des nations représentant les trois quarts de la population mondiale, deux tiers du PIB mondial et trois quarts du commerce international, et cela sans la participation officielle des États-Unis ».

Perspectives

Le premier sommet du G20 en Afrique s’est achevé le dimanche 23 novembre à Johannesburg. Malgré les déclarations optimistes, plusieurs interrogations subsistent, d’autant plus que la présidence du groupe sera désormais assumée par les États-Unis.

Washington a déjà réagi à la déclaration récemment adoptée en accusant l’Afrique du Sud d’avoir « instrumentalisé » sa présidence. Selon la porte-parole de la Maison-Blanche, Anna Kelly, « la volonté de l’Afrique du Sud de publier une déclaration des dirigeants du G20 malgré des objections américaines constantes et fermes […] montre qu’ils ont instrumentalisé leur présidence pour saper les principes fondateurs du G20 ».

Certains éléments du texte divergent en effet avec les positions affichées par l’administration Trump depuis quelques mois. Comme exemples, il y a les références au changement climatique, à l’investissement dans les énergies renouvelables et aux besoins d’adaptation des pays vulnérables. Les USA disent déjà vouloir « restaurer la légitimité » du G20 dès l’année prochaine, quand ils assureront la présidence tournante. Si le sommet sud-africain aura permis d’inscrire plusieurs priorités de l’Afrique dans la discussion internationale, la continuité de ces avancées peut dépendre des orientations que Washington donnera au G20 dans un contexte international qui reste incertain.

Source: www.latribune.fr

Burkina Faso : Compte rendu du Conseil des ministres du 27 novembre 2025

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le jeudi 27 novembre 2025, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 13 H 23 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1.AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

Le Conseil a adopté un décret relatif à la relecture du décret portant organisation et attributions du Secrétariat général du Gouvernement et du Conseil des ministres.

Ce décret est une relecture du décret n°2022-1140/PRES/TRANS/PM/SGG-CM du 30 décembre 2022 portant attributions et organisation du Secrétariat général du Gouvernement et du Conseil des ministres.

Les innovations majeures de ce décret comprennent l’attribution de la qualité de Ministre au Secrétaire général du Gouvernement et du Conseil des ministres et la prise en compte de l’architecture de l’organisation-type des départements ministériels, notamment avec la création de postes de Conseillers techniques ainsi qu’un service de protocole.

L’adoption de ce décret permet au Secrétariat général du Gouvernement et du Conseil des ministres de remplir efficacement ses missions.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Le Conseil a adopté trois (03) rapports.

Le premier rapport est relatif à deux (02) projets de décret portant respectivement autorisation d’augmentation de la participation de l’Etat dans le capital social de la Société de transport en commun (SOTRACO) et reprise par l’Etat des actions détenues par divers actionnaires privés.

La Société de transport en commun est une société d’économie mixte créée en 2004, avec un capital social de 800 000 000 F CFA passé plus tard à 5 milliards F CFA en 2024.

Cependant, la SOTRACO a fait face en 2024 à des difficultés financières avec un résultat déficitaire de 182 646 144 F CFA.

Grâce à l’Initiative présidentielle pour une éducation de qualité, l’Etat a procédé à l’acquisition de 500 bus au profit de la société pour faciliter la mobilité urbaine des élèves et étudiants ainsi que celle de la population.

Le premier décret vise l’augmentation de la participation de l’Etat dans le capital social de la SOTRACO au regard du rôle stratégique de ladite société dans la mise en œuvre de l’Initiative présidentielle pour une éducation de qualité.

Le second décret permet la reprise des actions par l’Etat et le contrôle de 36 075 actions représentant 8,39% du capital social de la SOTRACO détenues par divers actionnaires privés.

L’adoption de ces décrets consacre la prise de contrôle totale de la SOTRACO par l’Etat et permet d’impulser une nouvelle dynamique de gestion à la Société afin de mener plus efficacement la politique du Gouvernement en matière de mobilité urbaine.

Le deuxième rapport est relatif à l’acquisition du terrain abritant le lycée Saint Joseph sis à Ouagadougou.

Dans le cadre du renforcement des capacités immobilières de l’Etat, des démarches ont été entreprises en vue de l’acquisition du terrain abritant le lycée Saint Joseph sis à Ouagadougou. Cet établissement scolaire est fermé depuis près de trois (03) ans.

Le lycée Saint Joseph, propriété de feu Laurent GHILAT est construit sur un terrain d’une superficie de 12 412 m2 formant la parcelle 00, lot 08, section 138 (IC) au secteur 26, arrondissement 06 de Ouagadougou.

Les infrastructures qui y sont implantées ont une superficie totale exploitable de 2504,99 m2 comprenant des ouvrages principaux et des annexes ainsi que des équipements.

Un accord avec les héritiers a permis d’aboutir à un montant de deuxmilliards (2 000 000 000) F CFA net d’impôts pour l’acquisition dudit établissement.

Le Conseil a autorisé l’acquisition du terrain abritant le lycée Saint Joseph au profit de l’Etat.

Le troisième rapport est relatif à un complément à la Loi de finances 2026 composé d’un projet de loi portant institution d’une Contribution spéciale pour la recherche et l’innovation (CORI) et des modifications au Code général des impôts.

Le projet de loi portant institution d’une contribution spéciale vise le financement des activités de recherches et d’innovation dans certains domaines spécifiques. Cette contribution est destinée à soutenir la naissance et l’émergence de startups et de pôles de compétitivité. Elle porte sur l’imposition d’une catégorie de marchandises importées afin de collecter des ressources et de protéger la production nationale.

Les modifications au Code général des impôts concernent l’enregistrement gratis des contrats d’achat d’hydrocarbures et l’exonération de la retenue à la source des prestations des Etablissements publics de l’Etat (EPE) prévues par un décret ainsi que la gestion des exonérations non prévues par la loi.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a examiné un projet de loi portant Code du travail au Burkina Faso.

Ce projet de loi est une relecture de la loi n°028-2008/AN du 13 mai 2008 portant Code du travail au Burkina Faso.

Cette relecture s’inscrit dans la vision du Gouvernement de doter le Burkina Faso d’un instrument juridique favorisant la création d’emplois, la valorisation du capital humain et la compétitivité des entreprises pour la promotion du travail décent.

Les innovations majeures de ce projet de loi portent sur :

l’encadrement de l’exercice des activités de placement et de travail temporaire. A ce titre, à qualification professionnelle équivalente, le travailleur placé ou temporaire, bénéficie de la même rémunération que le travailleur de l’entreprise utilisatrice occupant le même emploi. En outre, il est interdit aux employeurs ayant des intérêts directs ou indirects avec une entreprise de placement ou de travail temporaire de conclure un contrat de mise à disposition avec celle-ci ;

la prise en compte du harcèlement moral et la redéfinition du harcèlement sexuel en milieu de travail pour permettre la poursuite judiciaire des personnes coupables de tels actes ;
la limitation du renouvellement et de la conclusion du contrat de travail à durée déterminée avec le même travailleur pour éviter les abus et la forte précarisation des emplois constatés dans le recours au contrat de travail à durée déterminée ;

l’harmonisation de la durée du contrat de travail à durée déterminée à deux (02) ans pour les nationaux et les non nationaux pour lever la discrimination qui défavorisait les travailleurs nationaux ;
l’obligation de renouveler le visa du contrat à durée indéterminée du travailleur non national non-résident tous les deux (02) ans afin de mieux surveiller le recours à l’expertise étrangère ;
la requalification de la force majeure comme une cause de mise en chômage technique et non une cause de suspension systématique sans solde du contrat de travail ;

le relèvement du montant des dommages et intérêts de 18 à 24 mois de salaire pour le travailleur afin de limiter les abus en matière de licenciement ;
l’augmentation de la durée du repos pour allaitement de 14 à 15 mois au profit de la femme salariée pour une harmonisation avec la durée du repos allaitement de la femme fonctionnaire.
Ce projet de loi permettra au Burkina Faso de disposer d’un Code du travail innovant, prenant en compte les normes internationales et les préoccupations majeures des acteurs du monde du travail, pour un raffermissement des relations professionnelles.

Un délai de six (06) mois est accordé aux entreprises pour se conformer à compter de la date d’entrée en vigueur de la loi.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

Le Conseil a adopté un décret portant adoption de pupilles de la Nation.

Ce décret vise à donner la qualité de pupille de la Nation à des enfants mineurs, de membres des Forces de défense et de sécurité et de Volontaires pour la défense de la Patrie, disparus ou tombés au champ d’honneur suite à des attaques terroristes.

L’adoption de ce décret permet à cent (100) enfants mineurs de bénéficier de la qualité de pupilles de la Nation, conformément à la loi n°003-2022/ALT du 10 juin 2022 portant statut de pupille de la Nation.

I.5. AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT

Le Conseil a adopté un décret portant approbation des statuts particuliers de l’Institut géographique du Burkina (IGB).

Ce décret est une relecture du décret n°2023-0567/PRES-TRANS/PM/MID du 12 mai 2023 portant approbation des statuts particuliers de l’Institut géographique du Burkina (IGB).

Cette relecture vise à prendre en compte la création du Bureau comptable matières principal en vue de régulariser son existence et son cadre de gouvernance. Elle vise également la création d’une direction régionale de l’IGB à Bobo-Dioulasso et de sites de production dans les autres chefs-lieux de régions autre que Ouagadougou.

L’adoption de ce décret permet à l’Institut géographique du Burkina de disposer de textes règlementaires adéquats en vue d’assurer efficacement ses missions.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme a fait au Conseil le compte rendu de la tenue de la 7e édition du Prix national de l’entrepreneur touristique (PNET), tenue les 09 et 10 octobre 2025 à Tenkodogo, Région du Nakambé.

Placée sous le thème « Compétitivité des entreprises touristiques et promotion de la destination Burkina Faso », cette 7e édition du PNET a permis de valoriser les initiatives privées, de stimuler la compétitivité des entreprises touristiques et de promouvoir la résilience du secteur éprouvé par le contexte économique et sécuritaire.

L’édition 2025 du « Prix national de l’entrepreneur touristique » a été marquée par la tenue de la soirée des récompenses dénommée « Nuit de l’entrepreneur touristique ». Au cours de ladite soirée, 22 trophées ont été décernés aux entrepreneurs touristiques qui se sont distingués durant l’année.

La 8e édition du Prix national de l’entrepreneur touristique se tiendra les 22 et 23 octobre 2026 à Koudougou, Région de Nando.

II.2. Le ministre de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement a fait au Conseil deux (02) communications :

la première communication est relative à l’organisation de la troisième édition de l’Académie nationale de l’économie verte, prévue du 15 au 17 décembre 2025 à Ouagadougou.
L’organisation de cette Académie vise à fédérer les décideurs publics, les acteurs privés, les chercheurs, la société civile et les partenaires techniques et financiers autour des transformations indispensables pour bâtir une économie plus verte et résiliente.

L’édition 2025 de l’Académie nationale de l’économie verte est placée sous le thème : « Transition verte au Burkina Faso : défis et stratégies d’accélération dans un contexte de refondation nationale ».

Dans le contexte actuel de refondation où le Burkina Faso œuvre à renforcer sa souveraineté, la transition verte apparaît comme un levier essentiel pour réduire les dépendances extérieures, valoriser les ressources locales, soutenir les communautés et consolider la résilience économique et sociale du pays.

la seconde communication est relative à la Commémoration de la Journée mondiale des toilettes (JMT), prévue le 28 novembre 2025.
L’organisation de la Journée mondiale des toilettes a été instituée le 19 novembre de chaque année par l’Assemblée générale des Nations unies.

Au Burkina Faso, cette Journée sera commémorée à Komsilga sous le thème : « Accès à un assainissement sûr pour le Burkina Faso solidaire et résilient ».

La cérémonie officielle est placée sous le patronage de Son Excellence Monsieur le Premier ministre, Chef du Gouvernement.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A.AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

 Monsieur Salifou TIEMTORE, Mle 41 584 V, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 16e échelon, est nommé Chargé de mission ;
 Monsieur Massa Siaka OUATTARA, Mle 235 918 P, Inspecteur du trésor, 2e classe, 1er échelon, est nommé Trésorier auprès du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Pala ;
 Monsieur Idrissa Wendata Rolland BELEMLILGA, Mle 216 188 B, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur du Guichet unique du foncier de Bobo-Dioulasso.

B.AU TITRE DU MINISTERE DE L’ACTION HUMANITAIRE ET DE LA SOLIDARITE NATIONALE

 Madame Dagnang-Néwendé Marie Thérèse SOMBOUGMA, Mle 220 415 Z, Conseiller en promotion du genre, 1ère classe, 8e échelon, est nommée Directrice de la protection et de la promotion des Droits de la femme ;
 Monsieur Emmanuel OUEDRAOGO, Mle 237 921 T, Conseiller en promotion du genre, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur de l’autonomisation économique de la femme ;
 Madame Mariam BAGAGNAN/KAFANDO, Mle 261 376 X, Inspecteur d’éducation spécialisée, 1ère classe, 3e échelon, est nommée Directrice des adoptions, des parrainages et de la protection des pupilles de la Nation ;
 Monsieur Issiaka SOMANDA, Mle 57 270 Z, Inspecteur d’éducation de jeunes enfants, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur du développement de l’enfant ;

 Monsieur Casimir GNANKINE, Mle 57 238 D, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur de la protection et de la promotion de la famille ;
 Monsieur Gouman Evariste SOME, Mle 81 979 F, Inspecteur d’éducation spécialisée, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur de la lutte contre les violences faites aux enfants et de la protection de l’enfant en situation d’urgence ;

 Monsieur Pabewindé Omar SAWADOGO, Mle 92 526 U, Inspecteur d’éducation spécialisée, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur de la coordination des projets et programmes et du partenariat ;
 Monsieur Isaac Alassane OUATTARA, Mle 220 406 Z, Conseiller d’éducation féminine, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur de la prospective, de la planification et du suivi-évaluation ;
 Madame Tinwensida Béatrice NACOULMA/KABORE, Mle 257 380 B, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 5e échelon, est nommée Directrice des statistiques sectorielles et de l’évaluation ;
 Madame Rosine HEMA/COMPAORE, Mle 119 763 S, Conseiller en promotion du genre, 1ère classe, 3e échelon, est nommée Directrice Femmes, Paix et Sécurité ;

 Monsieur Blaise Pébi TIENIN, Mle 286 338 N, Conseiller en promotion du genre, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur de la promotion du genre ;
 Monsieur Wendyida Lamine NIKIEMA, Mle 371 407 H, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur général de l’Institut Deen Kanu (IDK) ;
 Monsieur Issa GOUEM, Mle 47 759 F, Inspecteur d’éducation spécialisée, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Secrétaire général de l’Institut Deen Kanu.

C.AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

 Monsieur Damien Aimé MILLOGO, Mle 130 298 P, Magistrat, grade exceptionnel, 3e échelon, est nommé Inspecteur technique.

D.AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

 Monsieur Tizane DAHO, Mle 119 749 S, Professeur titulaire, catégorie P1, 4e grade, 1er échelon, est nommé Vice-Président chargé des enseignements, des innovations pédagogiques et de la professionnalisation (VP-EIP) de l’Université virtuelle du Burkina Faso (UV-BF) ;
 Monsieur Ousmane TRAORE, Mle 245 759 R, Enseignant-chercheur, catégorie P2, 1er grade, 1er échelon, est nommé Vice-Président chargé de la recherche et de la coopération universitaire (VP-RCU) de l’Université virtuelle du Burkina Faso (UV-BF) ;

 Monsieur Lambiénou YE, Mle 257 240 Z, Enseignant-chercheur, catégorie P2, 1er grade, 3e échelon, est nommé Vice-Président chargé des enseignements, des innovations pédagogiques et de la professionnalisation de l’Université Daniel Ouezzin COULIBALY ;
 Monsieur René DEMBELE, Mle 257 235 N, Professeur titulaire, catégorie P1, 1er grade, 1er échelon, est nommé Vice-Président chargé de la recherche et de la coopération universitaire de l’Université Daniel Ouezzin COULIBALY ;

 Monsieur Windpagnangdé Dominique KABRE, Mle 102 676 W, Enseignant-chercheur, catégorie P1, 2e échelon, est nommé Vice-Président chargé des enseignements, des innovations pédagogiques et de la professionnalisation de l’Université Thomas SANKARA ;

 Madame Patricia Lucie OUEDRAOGO/ZOUNGRANA, Mle 59 245 P, Professeur titulaire en mathématiques, catégorie P, 1er grade, 1er échelon, est nommée Vice-Présidente chargée de la recherche et de la coopération universitaire de l’Université Thomas SANKARA ;
 Monsieur Balé BAYALA, Mle 110 927 G, Professeur titulaire, catégorie P1, 1er grade, 3e échelon, est nommé Vice-Président chargé des enseignements, des innovations pédagogiques et de la professionnalisation de l’Université Joseph KI-ZERBO ;

 Monsieur Adama SANOU, Mle 117 492 M, Professeur titulaire, catégorie P1, grade terminal, 1er échelon, est nommé Vice-Président chargé de la recherche et de la coopération universitaire à l’Université Joseph KI-ZERBO ;
 Monsieur Wend Woaga Jean De Dieu ZABSONRE, Mle 110 971 D, Professeur titulaire en mathématiques appliquées, catégorie P1, classe exceptionnelle, 1er échelon, est nommé Vice-Président chargé des enseignements, des innovations pédagogiques et de la professionnalisation (VP-EIPP) de l’Université Nazi BONI ;
 Monsieur Constantin Maniénou DABIRE, Mle 231 933 E, Enseignant-chercheur, catégorie P, 2e grade, 2e échelon, est nommé Vice-Président chargé de la recherche et de la coopération universitaire de l’Université Nazi BONI ;
 Monsieur Albert SOUDRE, Mle 245 824 J, Enseignant-chercheur, catégorie P, 3e échelon, est nommé Vice-Président chargé des enseignements, des innovations pédagogiques et de la professionnalisation (VP-EIPP) de l’Université Norbert ZONGO ;

 Monsieur Pawendkisgou Isidore YANOGO, Mle 231 936 A, Enseignant-chercheur, catégorie P1, grade initial, 1er échelon, est nommé Vice-Président chargé de la recherche et de la coopération universitaire (VP-RCU) de l’Université Norbert ZONGO ;
 Monsieur Souleymane OUEDRAOGO, Mle 231 437 T, Enseignant hospitalo-universitaire, catégorie P, 2e classe, 1er échelon, est nommé Vice-Président chargé des enseignements, des innovations pédagogiques et de la professionnalisation de l’Université Lédéa Bernard OUEDRAOGO ;
 Monsieur Emmanuel OUEDRAOGO, Mle 245 798 H, Enseignant-chercheur, catégorie P, 2e classe, 2e échelon, est nommé Vice-Président chargé de la recherche et de la coopération universitaire de l’Université Lédéa Bernard OUEDRAOGO ;

 Madame Patoinewendé Denise ILBOUDO, Mle 271 429 D, Enseignant-chercheur, catégorie P2, 1er grade, 2e échelon, est nommée Vice-Président chargé des enseignements, des innovations pédagogiques et de la professionnalisation (VP-EIP) de l’Université Yembila Abdoulaye TOGUYENI ;
 Monsieur Benjamin LANKOANDE, Mle 257 248 X, Maître de conférences, catégorie P2, grade initial, 1er échelon, est nommé Vice-Président chargé de la recherche et de la coopération universitaire de l’Université Yembila Abdoulaye TOGUYENI ;

 Monsieur Adama KERE, Mle 103 674 A, Enseignant-chercheur, catégorie P2, grade initial, 1er échelon, est nommé Directeur général adjoint chargé de la recherche et de la coopération à l’Ecole normale supérieure (ENS) ;
 Monsieur Seydou OUEDRAOGO, Mle 241 758 U, Maitre de conférences, catégorie P2, 3e échelon, est nommé Directeur général adjoint chargé des enseignements et des innovations pédagogiques de l’Ecole normale supérieur (ENS).

E.AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT

 Monsieur Belko Massi BARRY, Mle 213 862 K, Inspecteur de l’environnement, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur national de l’Autorité nationale de radio protection et de sûreté nucléaire.

F.AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI

 Madame Emilienne YAMEOGO, Mle 225 912 B, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 8e échelon, est nommée Chargée de mission en remplacement de Madame Mariétou BOURGOU/SAWADOGO ;
 Madame Mamounata OUEDRAOGO/KIEMTORE, Mle 304 365 D, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 5e échelon, est nommée Directrice générale de l’autonomisation des Jeunes et de l’éducation permanente.

G.AU TITRE DU SECRETARIAT GENERAL DU GOUVERNEMENT ET DU CONSEIL DES MINISTRES

 Monsieur Inoussa CONGO, Mle 75 874 Y, Administrateur civil, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Chargé de mission.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :
 de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM) au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale ;

 des Centres hospitaliers régionaux (CHR) de Ziniaré et de Tenkodogo, de l’Agence nationale de la sécurité sanitaire, de l’environnement, de l’alimentation, du travail et des produits de santé (ANSSEAT), du Centre hospitalier universitaire pédiatrique Charles de Gaulle (CHUP-CDG), du Centre hospitalier universitaire de Pala (CHU-P) et de l’Institut national de santé publique (INSP) au titre du ministère de la Santé.
Le Conseil a également procédé à la nomination de Présidents aux Conseils d’administration des Centres hospitaliers régionaux (CHR) de Ziniaré et de Tenkodogo, de l’Agence nationale de la sécurité sanitaire, de l’environnement, de l’alimentation, du travail et des produits de santé (ANSSEAT), du Centre hospitalier universitaire pédiatrique Charles de Gaulle (CHUP-CDG) et de l’Institut national de santé publique (INSP).

A.MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Boulmonli Léonard LOMPO, Mle 104 413 C, Conseiller des affaires étrangères, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur au Conseil d’administration de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM) pour un premier mandat de trois (03) ans.

B.MINISTERE DE LA SANTE

Le Conseil a adopté treize (13) décrets.
Le premier décret porte nomination des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Centre hospitalier régional de Ziniaré (CHR-ZNR) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de la Santé :
 Monsieur Ambroise OUEDRAOGO, Mle 245 655 H, Médecin Spécialiste en santé publique, en remplacement de Madame Ouo Mireille COULIBALY.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE CONSEIL REGIONAL DE OUBRI

 Monsieur Inoussa DIANDA, Mle 260 182 F, Administrateur civil, en remplacement de Monsieur Yambi BAMOGO.

Le deuxième décret nomme Monsieur Ambroise OUEDRAOGO, Mle 245 655 H, Médecin Spécialiste en santé publique, Président du Conseil d’administration du Centre hospitalier régional de Ziniaré (CHR-ZNR) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Madame Ouo Mireille COULIBALY.
Le troisième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration de l’Agence nationale pour la sécurité sanitaire de l’environnement, de l’alimentation, du travail et des produits de santé (ANSSEAT) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Au titre du ministère de la Santé :

 Monsieur Constant DAHOUROU, Mle 58 198 J, Administrateur des hôpitaux et des services de santé, en remplacement de Monsieur Abdoul-Salam OUEDRAOGO ;
 Monsieur Abdoul-Salam OUEDRAOGO, Officier, Professeur titulaire hospitalo universitaire, en remplacement de Monsieur Issa OUEDRAOGO.

Au titre du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement :
 Monsieur Tardebkieta Patrick Geoffroy TAPSOBA, Mle 293 286 P, Conseiller en études et analyses en Biochimie, en remplacement de Monsieur Issouf SAWADOGO.
Au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques :
 Monsieur Lalidia Bruno OUOBA, Mle 334 317 W, Enseignant-chercheur, en remplacement de Madame Lamouni Habibata ZERBO/OUERMI.

Le quatrième décret nomme Monsieur Abdoul-Salam OUEDRAOGO, Officier, Professeur titulaire hospitalo universitaire, Président du Conseil d’administration de l’Agence nationale pour la sécurité sanitaire de l’environnement, de l’alimentation, du travail et des produits de santé (ANSSEAT) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le cinquième décret nomme Monsieur Lendé TOUGRI, Mle 250 417 A, Médecin spécialiste en santé publique, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Santé au Conseil d’administration du Centre hospitalier régional de Tenkodogo (CHR-TNK) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Issa GUIRE.

Le sixième décret nomme Monsieur Lendé TOUGRI, Mle 250 417 A, Médecin spécialiste en santé publique, Président du Conseil d’administration du Centre hospitalier régional de Tenkodogo (CHR-TNK) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Issa GUIRE.
Le septième décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration du Centre hospitalier universitaire pédiatrique Charles de Gaulle (CHUP-CDG) pour une dernière période de trois (03) ans.

Au titre du ministère de la Santé :
 Madame Valérie Marcella ZOMBRE/SANON, Mle 53 691 T, Médecin pédiatre.
Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :
 Monsieur Sylvain ZONGO, Mle 247 150 M, Conseiller en gestion des ressources humaines.
Le huitième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Centre hospitalier universitaire pédiatrique Charles de Gaulle (CHUP-CDG) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de la Santé :
 Monsieur Bassidou SARE, Mle 49 443 V, Administrateur des hôpitaux et des services de santé, en remplacement de Monsieur Roger BADIEL.
Au titre du ministère de l’Economie et des finances :
 Monsieur Idrissa DIARRA, Mle 206 532 J, Géographe planificateur, en remplacement de Monsieur Dima Noaga Salifou DOLLE.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES TRAVAILLEURS

 Monsieur Mamadou KARAMBIRI, Mle 92 344 D, Infirmier diplômé d’Etat, en remplacement de Monsieur Hamadé KOARA.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA COMMISSION MEDICALE D’ETABLISSEMENT

 Madame Kélan Bertille KI, Mle 99 469 J, Professeur titulaire d’anesthésie-réanimation, en remplacement de Monsieur Moussa OUEDRAOGO.
Le neuvième décret nomme Monsieur Bassidou SARE, Mle 49 443 V, Administrateur des hôpitaux et des services de santé, Président du Conseil d’administration du Centre hospitalier universitaire pédiatrique Charles de Gaulle (CHUP-CDG) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Roger BADIEL.
Le dixième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Centre hospitalier universitaire de Pala (CHU-P) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de la Santé :
 Madame Yéri Silvie TRAORE/YOUL, Mle 231 505 K, Médecin de santé publique ;
 Madame Watinoma Aicha Eveline S. OUATTARA/KABORE, Mle 202 617 V, Economiste.
Au titre du ministère de l’Economie et des finances :
 Madame Limanta OUEDRAOGO/ZONGO, Mle 43 147 G, Inspecteur des impôts.
Au titre du ministère de l’Action humanitaire et de la solidarité nationale :
 Monsieur Yazouma Alexis DOH, Mle 51 710 J, Inspecteur d’éducation de jeunes enfants.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’UNIVERSITE NAZI BONI DE BOBO-DIOULASSO
 Monsieur Abdoul-Karim PARE, Mle 104 191 U, Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire en urologie andrologie.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE CONSEIL REGIONAL DU GUIRIKO

 Monsieur Bourahima SANOU, Mle 1000 2000 0001, Juriste-administrateur territorial.
Le onzième décret nomme Madame Yéri Silvie TRAORE/YOUL, Mle 231 505 K, Médecin de santé publique, Présidente du Conseil d’administration du Centre hospitalier universitaire de Pala (CHU-P) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Le douzième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Institut national de santé publique (INSP) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de la Santé :
 Monsieur Sylvestre Roger Marie TIENDREBEOGO, Mle 57 081 A, Médecin, en remplacement de Monsieur Ali Patrice COMBARY ;
 Monsieur Yinfansa Gustave DABIRE, Mle 102 485 D, Administrateur des hôpitaux et des services de santé, en remplacement de Madame Estelle Edith DEMBELE/DABIRE.
Au titre du ministère de l’Economie et des finances :
 Monsieur Jean-Baptiste KABORE, Mle 46 238 R, Inspecteur des impôts, en remplacement de Madame Talato Eliane DJIGUEMDE/OUEDRAOGO.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ASSOCIATION BURKINABE DE SANTE PUBLIQUE (ABSP)

 Madame Soumeya Allawali Somdouanda HEMA/OUANGRAOUA, Mle 118 903 V, Pharmacienne.

Le treizième décret nomme Monsieur Sylvestre Roger Marie TIENDREBEOGO, Mle 57 081 A, Médecin, Président du Conseil d’administration de l’Institut national de santé publique (INSP) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Ali Patrice COMBARY.

Le Porte-parole du Gouvernement,
Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO
Chevalier de l’Ordre de l’Etalon

FILO 2025 : Une édition dédiée au livre, à l’identité culturelle et à la souveraineté nationale

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La 18ᵉ Foire Internationale du Livre de Ouagadougou (FILO) a été officiellement lancée le 25 novembre 2025 par le Premier ministre Jean Emmanuel Ouédraogo, représentant le Président du Faso. Placée sous le thème « Livre, identités culturelles et souveraineté nationale », cette édition accueille comme pays invité d’honneur la République islamique d’Iran et rassemble auteurs, éditeurs, libraires, imprimeurs, bibliothécaires et passionnés du livre venus du Burkina, d’Afrique et d’ailleurs.

Organisée du 25 au 30 novembre 2025 sur le site de la Bibliothèque nationale du Burkina, la FILO 2025 coïncide également avec le 25ᵉ anniversaire de la biennale, un jalon symbolique salué par les autorités.

Dans le message transmis au nom du Chef de l’État, le Premier ministre Jean Emmanuel Ouédraogo a rendu hommage à « tous les bâtisseurs du livre burkinabè », dont l’engagement contribue à nourrir la vitalité intellectuelle nationale. Il a affirmé que le thème de l’édition s’inscrit pleinement dans la dynamique visant à bâtir un Burkina souverain et enraciné dans ses valeurs. « Il n’est pas de souveraineté véritable sans souveraineté intellectuelle et culturelle », a-t-il déclaré, qualifiant le livre de « mémoire vivante de la Nation » et de vecteur essentiel pour transmettre les valeurs, former les consciences et consolider les identités.

À la jeunesse, il a lancé un appel vibrant : « Lisez, explorez, questionnez, créez. Le livre est votre arme. La connaissance est votre force. L’amour du pays est votre boussole ». Selon lui, chaque enfant qui apprend à lire et chaque livre publié constituent « un acte de résistance culturelle » et un pas vers la souveraineté nationale.

Le ministre chargé de la culture, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo, a souligné la portée symbolique de cette 18ᵉ FILO, devenue au fil des années « un phare de la pensée et de la créativité africaines ». Le parrain de l’édition, Idrissa Nassa, PCA de Coris Holding, a, quant à lui, rappelé que le livre demeure « un capital inestimable » et un levier discret mais déterminant de transformation sociale.

La cérémonie d’ouverture a également été marquée par la distinction de plusieurs acteurs de l’industrie du livre, récompensés pour leur contribution au rayonnement du secteur et à la promotion du savoir au Burkina. Une visite des stands a ensuite permis aux autorités de saluer la diversité des œuvres exposées et l’engagement des professionnels.

Jusqu’au 30 novembre prochain, la Bibliothèque nationale vibrera au rythme de la FILO, offrant un espace de mobilisation intellectuelle, de découverte littéraire et de célébration de la souveraineté culturelle burkinabè.

Source: www.libreinfo.net

SN-BRAFASO : « L’industrialisation du Burkina Faso, nous la voulons et nous allons la faire », promet le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ

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(Ouagadougou, 25 novembre 2025). La Société Nouvelle – Brasseries du Faso (SN-BRAFASO), grâce à l’engagement et à la volonté politique du Président du Faso, Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, est entrée en production après près de vingt ans de fermeture.

À Silmissi, dans la commune rurale de Komsilga, souffle un vent nouveau, celui de la renaissance d’une usine, fierté nationale, expression d’une souveraineté retrouvée : la SN-BRAFASO. Cette « résurrection », est la conséquence d’une politique volontariste imprimée par le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, engagé pour l’industrialisation du Burkina Faso.

« En mars 2024 lorsque nous avons tenté de redonner une nouvelle vie à cette unité, nous avons connu beaucoup de souffrance (…) même pendant la construction, avec les nouveaux équipements commandés pour remplacer tous les anciens, des Burkinabè qui se sont inscrits pour travailler dans la reconstruction ont saboté les appareils nouvellement acquis », témoigne le Chef de l’État.

« Nous avons dû prendre beaucoup de mesures particulières de sécurité pour pouvoir aboutir au résultat que vous voyez. C’est pour dire que c’est une unité qui est combattue par l’impérialisme et ses valets locaux », explique le Président du Faso. « Mais nous sommes engagés à redonner vie à cette unité et à toutes les unités en souffrance parce que l’industrialisation du Burkina Faso, nous la voulons et nous allons la faire », martèle-t-il.

Réhabilitée à hauteur de plus de 17 milliards FCFA, avec un capital social de 6 milliards FCFA détenu à 70% par l’État burkinabè, cette usine va générer 200 emplois permanents, 100 emplois non-permanents et environ 20 000 emplois indirects.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Sommet UA/UE: quel avenir pour la relation entre les deux continents?

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Près de 80 chefs d’État et de gouvernement sont attendus ce lundi 24 novembre à Luanda. La capitale de l’Angola accueille, pour deux jours, le sommet conjoint de l’Union africaine et de l’Union européenne avec, pour cette septième édition, la thématique : « Promouvoir la paix et la prospérité grâce à un multilatéralisme effectif ». Ce qui se joue à Luanda, c’est l’avenir de la relation entre les deux continents. Une relation qui se cherche encore.

Au programme des chefs d’État de l’Union africaine et de l’Union européenne en Angola : deux sessions thématiques. Il sera d’un côté question de paix, de sécurité, de gouvernance et de multilatéralisme. L’occasion d’évoquer les crises, les conflits sur les deux continents, comme l’Ukraine, le Soudan, l’est de la RDC, ou encore le Sahel. Puis les dirigeants se retrouveront autour des questions de citoyens, de migrations et de mobilité.

Ce septième sommet est la troisième édition à se dérouler sur le continent africain après celui du Caire en 2000 et d’Abidjan en 2017. Cela fait donc 25 ans que les deux continents se retrouvent à intervalle plus ou moins régulier pour évoquer leur partenariat. « Un partenariat robuste, équilibré et tourné vers l’avenir », comme le souhaite le président du Conseil européen, Antonio Costa.

Avenir en question

Mais cet avenir pose question. « La relation entre l’Afrique et l’Europe doit être revisitée », estime Pascal Saint-Amans, présent ici à Luanda. Pour ce professeur à l’Université de Lausanne en Suisse, « Les échanges économiques ont longtemps été dans une relation coloniale, mais je crois qu’avec la révision globale de la géopolitique mondiale, on a une relation qui est plus sur un pied d’égalité, moins paternaliste et c’est une très bonne chose ».

C’est d’ailleurs dans ce sens que l’Union européenne a lancé le Global Gateway. Une stratégie annoncée en 2021 qui vise à mobiliser plus de 300 milliards d’euros d’investissements d’ici 2027, dont 150 milliards pour l’Afrique. Il devait surtout en être question ce matin du 24 novembre avec le business forum qui précède le sommet des chefs d’État et de gouvernement.

« Attention pourtant, estime un membre de la délégation européenne croisé dans un des hôtels de la capitale angolaise, à ne pas tomber dans le business avant tout ». Et de s’interroger : « L’Union européenne ce sont des valeurs, si nous les laissons tomber, qui seront nous ? » Il faut donc continuer à parler gouvernance, droit de l’homme. « On ne doit pas avoir la même offre que les autres partenaires », insiste un des participants qui vise la Chine et la Russie sans les nommer.

L’urgence humanitaire.

Un autre paramètre est important dans la redéfinition de cette relation, c’est la place de l’Union européenne dans les réponses humanitaires sur le continent. Aujourd’hui, l’UE est parfois, c’est le cas par exemple en RDC, devenue le premier bailleur du secteur. Conséquence de la baisse des aides venues des États-Unis. Il s’agit donc de trouver un nouvel équilibre entre l’aide et l’investissement.

Source: www.msn.com

La COP20 de la Convention sur le commerce d’espèces menacées ouvre à Samarcande

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White rhinoceros in the nature habitat, Kenya, Africa. Wildlife scene from nature. Big animal from Afrika

Cela fait maintenant cinquante ans qu’est entrée en vigueur la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (Cites), dite aussi Convention de Washington. La vingtième Conférence des parties (COP20 (1) ) se tient du 24 novembre au 5 décembre, à Samarcande (Ouzbékistan).

« À l’occasion de cette COP20, 51 propositions et amendements seront débattus. Ils visent l’inscription de 175 espèces supplémentaires à la Cites afin de renforcer leur protection dans le cadre du commerce international », explique le Muséum national d’histoire naturelle (MNHN), autorité scientifique française pour cette convention. Ces propositions visent notamment à inscrire de nouvelles espèces de requins, de raies, de concombres de mer, d’anguilles, de grenouilles et de gazelles sur la liste des espèces protégées. Le Brésil propose par ailleurs de renforcer la protection du pernambouc, dont le bois est utilisé pour la fabrication des archets.

Mais, à l’inverse, certaines propositions visent à assouplir les protections. C’est le cas pour le faucon pélerin ou encore pour une espèce de girafe. De même, des propositions de réouverture du commerce international d’ivoire, d’éléphants de savane et de cornes d’antilopes saïga sont au menu de la conférence. Cette dernière espèce est l’une des rares à avoir connu un rétablissement, sa population étant passée de 48 000 individus, en 2005, à plus de 1,9 million, en 2023, rapporte l’Institut international pour le développement durable (IISD). La diplomatie française indique que la France et l’Union européenne s’opposeront aux propositions de déclassement d’espèces. Mais elles s’opposeront aussi au renforcement de la protection du pernambouc, compte tenu de ses incidences potentielles pour la filière musicale.

« Le commerce d’espèces sauvages a généré plus de 200 milliards de dollars en 2022. Le commerce illégal de ces espèces est par ailleurs considéré aujourd’hui comme le quatrième trafic le plus lucratif au monde », précise le MNHN. « La Cites, rappelle le Muséum, octroie différents niveaux d’action pour prévenir la surexploitation de plus de 41 000 espèces d’animaux et de plantes. Elle applique pour cela un ensemble de dispositions allant de l’interdiction totale du commerce international (pour les espèces les plus menacées) à un contrôle strict assorti de mesures de gestion obligatoires pour celles qui pourraient devenir menacées en l’absence de réglementation. Elle organise également les coopérations entre États pour les espèces protégées localement. Au total, près de 700 espèces sont aujourd’hui interdites de commerce international. »

Source: www.actu-environnement.com

Fin de la COP30 mouvementée au Brésil : « L’accord global déçoit mais la Belgique peut être fière »

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La conférence mondiale sur le climat s’est refermée samedi soir au Brésil, sans accord autour d’une sortie des énergies fossiles. Les discussions ont avancé sur l’aide financière des pays du Nord à ceux du Sud, touchés par le réchauffement climatique. Ils ont aussi évoqué l’ambition d’entamer une transition juste.

À l’instar de sa plénière de clôture, chaotique, la 30e conférence de l’ONU sur le changement climatique (COP30), premier sommet climat organisé en Amazonie, a été mouvementée du début à la fin. Présentée comme la « COP de la vérité », la « COP de la mise en œuvre », la « COP des forêts » ou encore la « COP qui devait faire progresser le monde sur le chemin semé d’embûches conduisant hors des énergies fossiles », la COP30 aura surtout permis de maintenir en vie le multilatéralisme climatique, malmené par la sortie des États-Unis de l’accord de Paris et les turpitudes géopolitiques.

Que retiendra-t-on de la COP30 ? Passée par l’épreuve de l’eau (avec des averses tropicales qui ont malmené le site de la conférence climat) et par celle du feu (avec un incendie qui a contraint à l’évacuation de milliers de participants du centre de conférence), la COP30 a donné naissance à un « Mutiaraõ mondial » contre le changement climatique qui ne mentionne même pas, ou alors indirectement, la sortie des combustibles fossiles. Une transition à laquelle avait pourtant appelé, dès 2023, la COP28 à Dubaï.

Plutôt qu’une feuille de route pour sortir des fossiles, souhaitée par 80 pays, dont la Belgique, le texte se contente d’un « accélérateur mondial de mise en œuvre », une initiative sur base volontaire destinée à hâter les efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre « afin de garder l’objectif d’1,5°C à portée de main ». Cette initiative « tiendra compte » des acquis de la COP28 sur la transition hors des énergies fossiles.

Dans le même esprit, le « Mutiaraõ mondial » (terme qui renvoie à un concept indigène d’effort collectif pour la collectivité) établit une « mission de Belém pour 1,5°C » visant à rehausser l’action climatique alors que les scientifiques s’attendent désormais à ce que ce seuil de réchauffement, pourtant critique, soit dépassé d’ici à la fin de la décennie.

Conscient que ce texte laisse sur leur faim près de la moitié des 194 pays représentés à Belém, le président de la COP30 a annoncé en séance plénière qu’il lancerait au cours des prochains mois deux « feuilles de route » : l’une consacrée à la lutte contre la déforestation et l’autre à la sortie des fossiles.

La Colombie, en pointe sur ces questions, a pour sa part annoncé l’organisation, en avril 2026, d’un sommet international sur la sortie des combustibles fossiles. De quoi faire dire au patron de l’ONU Climat, Simon Stiell, que « la transition mondiale vers des émissions bas carbone et la résilience climatique est irréversible et constitue la tendance du futur ». Alors que la COP30 s’est déroulée au seuil de la forêt amazonienne, le texte adopté à Belém ne fait que rappeler l’engagement pris à Glasgow, en 2021 (COP26), de mettre un terme et d’inverser la déforestation d’ici ç 2030. Pas de nouvelles mesures concrètes donc, mais plusieurs initiatives lancées en marge de la COP30 en faveur de la préservation des forêts tropicales, comme le fonds TFFF (Facilité de financement des forêts tropicales) initié par le Brésil. Cet instrument innovant n’a toutefois pas encore atteint son objectif de réunir 25 milliards de dollars de fonds publics, auxquels s’ajouteraient dans un second temps 100 milliards de dollars de fonds issus du privé.

Une fâcheuse tendance à ne pas respecter les promesses

Sur le financement climatique, la COP30 se termine sur un appel à augmenter les efforts pour « au moins tripler » d’ici à 2035 le financement pour l’adaptation des pays en voie de développement aux conséquences du dérèglement climatique. Le texte prévoit en outre la mise sur pied d’un programme de travail de deux ans sur le financement climat. Mais la promesse faite il y a quatre ans à Glasgow de doubler le financement de l’adaptation en 2025, à 40 milliards de dollars par an, risque déjà de ne pas avoir été tenue…

Toujours sur la question du financement, les pays du Sud ont obtenu l’organisation d’une table ronde sur le nouvel objectif collectif décidé fin 2024 à Bakou (COP29) et qui prévoit de mobiliser pour 2035 au moins 300 milliards de dollars par an de financement public pour les pays en développement, et 1.300 milliards de dollars par le biais de toutes sources publiques et privées confondues. Une façon pour les pays en développement de garder la pression sur les pays développés qui ont, il est vrai, une fâcheuse tendance à ne pas respecter leurs propres promesses.

Les COP climat parviennent toujours à surprendre, même après 30 ans de négociations climatiques. La nouveauté réside cette fois dans le fait que l’accord conclu à Belém aborde la question du commerce international et affirme que des mesures de lutte contre le changement climatique, « y compris des mesures unilatérales », ne devraient pas constituer « une restriction déguisée du commerce international ». Cette mention est présentée comme une victoire diplomatique de la Chine, en pleine guerre commerciale lancée par l’administration Trump et alors que l’Union européenne a été pointée du doigt à Belém pour son mécanisme d’ajustement carbone aux frontières.

La Belgique peut être fière de son rôle

Le ministre fédéral du Climat, Jean-Luc Crucke, n’a pas caché sa déception quant aux résultats de la COP30, mais « la Belgique peut être fière de son rôle », a-t-il estimé depuis la ville amazonienne, où il a dirigé la délégation belge au cours du segment ministériel de la conférence de l’ONU sur le changement climatique.

La Belgique a fait partie des quelque 80 pays qui ont ferraillé, à Belém, pour obtenir l’adoption d’une « feuille de route » pour la sortie des énergies fossiles. Le ministre belge n’a lui-même pas ménagé ses efforts, en étant aux premières loges aux côtés de la Colombie, qui avait lancé le mouvement.

« Cette dynamique concrète, portée par des pays qui ne veulent plus attendre le plus petit dénominateur commun, constitue une perspective solide pour l’après-COP. La Belgique continuera d’y jouer un rôle actif, déterminé et constructif », annonce Jean-Luc Crucke. « La Belgique poursuivra ses efforts pour construire et maintenir des alliances : avec la Colombie, au sein du Benelux et de l’Union Européenne, avec les pays africains et globalement avec l’ensemble des pays ambitieux… Mais aussi et surtout, avec ses acteurs économiques et avec ses citoyens », ajoute le ministre fédéral du Climat.

Source: www.rtl.be