Veuillez suivre la vidéo:
COTE D’IVOIRE-SENEGAL : LE NOUVEAU PRÉSIDENT SÉNÉGALAIS, BASSIROU DIOMAYE FAYE, INVITE LE PRÉSIDENT OUATTARA A UNE VISITE OFFICIELLE AU SÉNÉGAL
Abidjan, le 07 mai 2024- Le nouveau Président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a formellement annoncé une invitation au Président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, pour une visite officielle prochaine au Sénégal.
C’était au cours de leurs échanges, le mardi 07 mai 2024, au Palais présidentiel à Abidjan-Plateau à la faveur de la visite d’amitié et de travail d’un jour qu’il a effectuée en Côte d’Ivoire à la tête d’une forte délégation.
Selon le Président sénégalais, cette visite officielle sera « l’occasion d’approfondir les réflexions sur beaucoup de sujets de coopération, d’intégration africaine et aussi des questions qui intéressent le monde ».
Il a salué le Président Alassane Ouattara et le peuple ivoirien l’accueil et l’hospitalité qui ont été réservés à lui et à sa forte délégation.
C’est le 24 mars 2024 que Bassirou Diomaye Faye, cinquième Président du Sénégal, a été élu au premier tour de la présidentielle avec 54,28% des voix et a été investi le 02 avril. Ce, en présence de plusieurs Chefs d’État ou leurs représentants dont le Vice-Président ivoirien, Tiemoko Meyliet Koné.
Source: www.gouv.ci
Présidentielle au Tchad : Mahamat Idriss Deby déclaré vainqueur, Succès Masra revendique la victoire
Le président de transition du Tchad, Mahamat Idriss Déby Itno, a remporté la présidentielle du 6 mai avec 61,03 % des voix, a déclaré la commission électorale, selon les résultats provisoires officiels, devant le Premier ministre Succès Masra, avec 18,53 %. Ce dernier a revendiqué, de son côté, avoir remporté « la victoire au premier tour ».
Selon les résultats provisoires de la commission électorale, le président de transition tchadien, Mahamat Idriss Déby Itno, a remporté la présidentielle du 6 mai avec 61,03 % des voix, devant son principal rival, le Premier ministre Succès Masra, crédité de 18,53 %. Ce dernier avait cependant revendiqué plus tôt avoir remporté « la victoire au premier tour ».
L’ancien Premier ministre Albert Pahimi Padacké, troisième, a quant à lui obtenu 16,91 %. Le taux de participation est de 75,89 %, selon la commission électorale.
Les résultats provisoires officiels de l’élection présidentielle de lundi au Tchad ont été annoncés jeudi 9 mai au soir, soit 12 jours avant la date initialement prévue dans son calendrier, par l’Agence Nationale de Gestion des Elections (ANGE). Ces décomptes doivent encore être validés par le Conseil constitutionnel, lequel avait également été nommé par le chef de la junte.
Peu après l’annonce, des militaires tiraient en l’air à l’arme automatique à N’Djamena, de joie et manifestement pour dissuader les gens de se rassembler, ont rapporté des journalistes de l’AFP. Quelques habitants couraient pour se terrer chez eux et les rues ont vite été désertées.
Dans le centre de la capitale, c’était l’inverse près du Palais présidentiel, de nombreux partisans de Déby célébraient sa victoire en criant et chantant et klaxonnant dans leurs voitures, recouvertes du drapeau tchadien pour certaines. Des quidams tiraient aussi en l’air des rafales d’armes automatiques. Au moins deux adolescents ont été blessés par des balles qui retombaient, a témoigné un journaliste de l’AFP.
Succès Masra revendique la victoire
« Je suis désormais le président élu de tous les Tchadiens », a énoncé Idriss Déby Itno dans un très bref discours télévisé au ton monocorde, promettant de mettre en œuvre ses « engagements ».
Au pouvoir depuis avril 2021, l’actuel dirigeant a été proclamé président par l’armée à la mort de son père Idriss Deby, tué sur le champ de bataille après plus de trente ans de règne.
Le scrutin se résumait à un duel inédit entre le chef de la junte et l’ancien opposant rallié au régime militaire qui l’a nommé Premier ministre au début de l’année. Lundi sept autres candidats ont concouru mais, peu connus ou réputés peu hostiles au pouvoir, il n’avaient aucune chance de grappiller plus que quelques suffrages.
Succès Masra a affirmé jeudi, peu avant l’annonce des résultats officiels, qu’il avait remporté « la victoire au premier tour » de la présidentielle.
La compilation des résultats par son propre camp « consacre la victoire au premier tour, celle du changement sur le statu quo », a annoncé Succès Masra dans un long discours sur sa page Facebook. La commission électorale doit annoncer les résultats officiels dans la soirée. « La victoire est éclatante et sans tache », a-t-il clamé.
Mais il a également affirmé que le camp du général Mahamat Idriss Déby Itno, proclamé chef de l’État il y a trois ans par l’armée, allait annoncer que ce dernier a « remporté » la présidentielle et tenter ainsi de « voler sa victoire au peuple ». « Tchadiens, mobilisez vous pacifiquement, dans le calme (…) pour prouver votre victoire », avait-il lancé avant l’heure de l’annonce officielle des résultats.
Source:www.france24.com
Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 8 mai 2024
Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 8 mai 2024, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 15 H 58 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.
𝐈. 𝐃𝐄𝐋𝐈𝐁𝐄𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒
𝐈.𝟏. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐅𝐎𝐍𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐏𝐔𝐁𝐋𝐈𝐐𝐔𝐄, 𝐃𝐔 𝐓𝐑𝐀𝐕𝐀𝐈𝐋 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐏𝐑𝐎𝐓𝐄𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐒𝐎𝐂𝐈𝐀𝐋𝐄
Le Conseil a adopté un décret portant adoption du Guide méthodologique de sélection de projets innovants en matière de modernisation de l’Administration publique.
Le Gouvernement du Burkina Faso a adopté la Stratégie nationale de modernisation de l’administration publique (SNMAP) qui a pour vision : « A l’horizon 2025, le Burkina Faso dispose d’une administration publique d’excellence soutenue par des valeurs républicaines et au service des usagers/clients ».
Dans cette optique, la mise en place d’un cadre d’identification et de sélection de projets innovants devient un impératif pour l’Administration publique.
Le guide méthodologique vise principalement à :
développer la culture de l’innovation au sein de l’Administration publique ;
doter le service public burkinabè de capacités d’intervention adaptées, durables et de qualité ;
assurer une prise en charge satisfaisante des besoins des usagers-clients.
L’adoption de ce décret permet de doter les services publics d’un Guide méthodologique de sélection de projets innovants en matière de modernisation de l’Administration publique.
𝐈.𝟐. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐃𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐓𝐄𝐑𝐑𝐈𝐓𝐎𝐑𝐈𝐀𝐋𝐄, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐃𝐄𝐂𝐄𝐍𝐓𝐑𝐀𝐋𝐈𝐒𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐒𝐄𝐂𝐔𝐑𝐈𝐓𝐄
Le Conseil a adopté un rapport relatif à une demande d’autorisation de recrutement sur concours professionnels et directs au profit de la Police nationale, au titre de l’année 2024.
L’organisation de ces concours entre dans le cadre de la mise en œuvre du plan de recrutement 2023-2027 de la Police nationale.
Conformément à ce plan, il est prévu au titre de l’année 2024 :
le recrutement sur concours professionnels de vingt (20) Commissaires de police et de cinquante (50) Officiers de police ;
le recrutement sur concours directs de dix (10) Commissaires de police, de vingt (20) Officiers de police et de deux mille (2 000) sous-officiers de police dont cinquante (50) de sexe féminin.
En ce qui concerne les concours directs, il sera accordé des quotas aux Volontaires pour la défense de la Patrie (VDP), aux Volontaires adjoints de sécurité (VADS) et aux conjoints des Forces de défense et de sécurité (FDS) tombées sur le champ de bataille.
Le Conseil a marqué son accord pour le recrutement de ces effectifs sur concours professionnels et directs au profit de la Police nationale, au titre de l’année 2024.
𝐈.𝟑. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐀𝐅𝐅𝐀𝐈𝐑𝐄𝐒 𝐄𝐓𝐑𝐀𝐍𝐆𝐄𝐑𝐄𝐒, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐂𝐎𝐎𝐏𝐄𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐑𝐄𝐆𝐈𝐎𝐍𝐀𝐋𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐁𝐔𝐑𝐊𝐈𝐍𝐀𝐁𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐗𝐓𝐄𝐑𝐈𝐄𝐔𝐑
Le Conseil a adopté un rapport relatif à une demande d’agrément pour la nomination d’un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Royaume de Belgique auprès du Burkina Faso.
Le Conseil a marqué son accord pour la nomination de Monsieur Erwin Michel DE WANDEL, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Royaume de Belgique auprès du Burkina Faso, avec résidence à Ouagadougou.
𝐈.𝟒. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐂𝐎𝐍𝐎𝐌𝐈𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐅𝐈𝐍𝐀𝐍𝐂𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐏𝐑𝐎𝐒𝐏𝐄𝐂𝐓𝐈𝐕𝐄
Le Conseil a adopté deux (02) rapports.
Le premier rapport est relatif à un projet de décret déclarant d’utilité publique urgente, le projet de construction d’un établissement d’enseignement post-primaire et secondaire général à Bonheur-ville au secteur 31 dans l’arrondissement n°7 de la commune de Ouagadougou au profit du ministère de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales.
Les zones nouvellement loties sont confrontées à un manque et/ou une insuffisance d’infrastructures éducatives pour couvrir tous les niveaux d’enseignement. C’est le cas de Bonheur-ville qui ne dispose pas d’un établissement public d’enseignement secondaire général. Les établissements les plus proches sont les lycées mixte de Gounghin et municipal Venegré, tous situés à plus de 10 km de la zone.
Face à cette situation, il est initié le présent projet de construction d’un établissement d’enseignement général.
Le terrain concerné par la construction de cet établissement se situe dans la réserve foncière formant la parcelle 00, lot 38, section 882 d’une superficie de 34 575 m2 environ.
Afin de permettre la réalisation du projet, il paraît judicieux pour l’Etat de procéder à une expropriation urgente de cessionnaires au regard de l’utilité publique certaine.
Le coût global du projet est estimé à deux cent quatre-vingt-cinq millions deux cent soixante-deux mille (285 262 000) F CFA, financé par le budget de l’Etat, exercice 2024.
L’adoption de ce décret permet l’expropriation dudit terrain pour cause d’utilité publique en vue de la construction d’un établissement post-primaire et secondaire général à Bonheur-ville.
Le second rapport est relatif à l’adoption de projets spécifiques de ministères et institutions.
Les institutions et ministères concernés par ces projets spécifiques sont la Présidence du Faso, le ministère de l’Economie, des finances et de la prospective, le ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation et le ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière.
Au titre de la Présidence du Faso :
Les projets spécifiques 2024 visent entre autres, la construction de 05 magasins, d’une clôture et des bâtiments annexes au profit de la Centrale d’achat Patriotika, la construction d’une mine d’exploitation semi-mécanisée de l’or et le développement et le déploiement d’une application mobile et maintenance de la plateforme Web de gestion des souscriptions au profit de l’Agence pour la promotion de l’entrepreneuriat communautaire (APEC), pour un coût global de 3 620 000 000 F CFA TTC, sur le budget de l’APEC, exercice 2024.
Au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective :
Les projets spécifiques au titre de l’année 2024 visent l’acquisition de véhicules à quatre roues, la réalisation des travaux d’aménagement des salles Espaces courses en direct (ECD) au profit de la Loterie nationale burkinabè (LONAB) et la poursuite des travaux de construction de la caserne des Sapeurs-pompiers de Banfora.
Ces projets visent également la reprise des travaux de construction d’une maternité à Bérégadougou, la poursuite des travaux de construction du bloc opératoire, du bloc post-opéré et d’hospitalisation, la réalisation de la morgue du Centre médical de Saaba, l’acquisition et la mise en place des systèmes de gestion électronique au profit de la LONAB.
Le coût global de ces projets s’élève à 4 500 371 276 F CFA TTC. Le financement est assuré par le budget de la LONAB, exercice 2024.
Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation :
Les projets spécifiques dudit ministère permettront la construction du Rez-de-chaussée du siège du CEFORGRIS et son équipement en tables-bancs, pour un coût total de 500 000 000 F CFA TTC, sur financement IDA.
Au titre du ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière :
Les projets spécifiques au titre de l’année 2024 permettront la construction de stations d’observation synoptiques à Boromo, Dédougou, Fada N’Gourma, Gaoua et Pô, l’acquisition de matériels météorologiques d’observation et de prévision, l’opérationnalisation de la plateforme globale intégrateur ainsi que l’acquisition et l’installation des équipements des stations hydrométriques pour un coût global de 2 581 880 000 F CFA TTC, sur financement IDA et le budget de l’Etat, exercice 2024.
𝐈.𝟓. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐆𝐑𝐈𝐂𝐔𝐋𝐓𝐔𝐑𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐑𝐄𝐒𝐒𝐎𝐔𝐑𝐂𝐄𝐒 𝐀𝐍𝐈𝐌𝐀𝐋𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐇𝐀𝐋𝐈𝐄𝐔𝐓𝐈𝐐𝐔𝐄𝐒
Le Conseil a adopté un décret portant approbation des statuts particuliers du Centre de promotion de l’aviculture et de multiplication des animaux performants en abrégé « CPAMAP ».
L’adoption de ce décret permet de doter le Centre de promotion de l’aviculture et de multiplication des animaux performants de textes règlementaires en vue d’accomplir efficacement ses missions, conformément au décret n°2014-613/PRES/PM/MEF/MFPTSS du 24 juillet 2014 portant statut général des établissements publics de l’Etat à caractère administratif.
𝐈.𝟔. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐓𝐑𝐀𝐍𝐒𝐈𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐃𝐈𝐆𝐈𝐓𝐀𝐋𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐏𝐎𝐒𝐓𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐂𝐎𝐌𝐌𝐔𝐍𝐈𝐂𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐄𝐋𝐄𝐂𝐓𝐑𝐎𝐍𝐈𝐐𝐔𝐄𝐒
Le Conseil a adopté un décret portant modalités de mise en exploitation des plateformes numériques de l’Administration publique.
Ce décret vise à encadrer la mise en exploitation des plateformes numériques de l’Administration publique en vue de la mise en œuvre de la dématérialisation des procédures administratives et de l’accélération du processus de digitalisation afin de mieux servir les citoyens.
Il vise également à pallier l’insuffisance des tests avant la mise en exploitation ou le lancement officiel des plateformes numériques, le manque de cohérence et d’interopérabilité entre les plateformes ainsi que le manque de communication entre les départements sectoriels et le ministère en charge de la Transition digitale sur les initiatives de digitalisation.
L’adoption de ce décret permet un meilleur encadrement de la mise en exploitation des plateformes numériques, pour garantir la qualité des e-services de l’Administration publique et protéger les données des usagers et de l’Etat.
𝐈.𝟕. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐍𝐄𝐑𝐆𝐈𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐌𝐈𝐍𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐂𝐀𝐑𝐑𝐈𝐄𝐑𝐄𝐒
Le Conseil a adopté deux (02) décrets portant respectivement renouvellement du mandat d’un Membre et nomination d’un autre Membre de la Brigade nationale anti-fraude de l’or (BNAF).
L’adoption de ces décrets permet le renouvellement de mandat et la nomination de deux (02) membres de la Brigade nationale anti-fraude de l’or, conformément au décret n°2018- 0967/PRES/PM/MMC/MSECU/MDNAC/MJDHPC/
MINEFID/MCIA/MEEVCC du 24 octobre 2018 portant statut des membres de la Brigade nationale anti-fraude de l’or.
𝐈.𝟖. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐓𝐑𝐀𝐍𝐒𝐏𝐎𝐑𝐓𝐒, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐌𝐎𝐁𝐈𝐋𝐈𝐓𝐄 𝐔𝐑𝐁𝐀𝐈𝐍𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐒𝐄𝐂𝐔𝐑𝐈𝐓𝐄 𝐑𝐎𝐔𝐓𝐈𝐄𝐑𝐄
Le Conseil a adopté un décret portant institution et organisation du système d’information sur les accidents de la circulation routière au Burkina Faso.
Le système d’information sur les accidents de la route est l’ensemble des dispositions règlementaires ou législatives, de matériels et logiciels informatiques, de procédures et d’acteurs en interaction pour produire des données et informations sur les accidents de la circulation routière.
Selon le dernier rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur la sécurité routière dans le monde, les accidents de la route demeurent un véritable fléau. Ce rapport établit qu’au moins 1,3 million de personnes meurent chaque année par suite d’accidents de la route.
Au regard des difficultés à fournir des données fiables à l’OMS, il est nécessaire pour le Burkina Faso de disposer d’un système d’information sur les accidents de la circulation routière, conformément à la Directive de l’Union économique et monétaire Ouest africaine (UEMOA) portant institution d’un système d’information sur les accidents de la circulation routière dans les Etats membres.
Ce décret vise notamment à donner une base juridique au système d’information sur les accidents de la circulation, à définir les rôles et les fonctions des différents acteurs concernés, les outils et les procédures de collecte, de traitement et de diffusion des données d’accidents de la circulation routière.
L’adoption de ce décret permet d’instituer un système d’information sur les accidents de la circulation au Burkina Faso en vue de disposer d’un outil efficace de collecte des données en matière des accidents de la route.
𝐈𝐈. 𝐂𝐎𝐌𝐌𝐔𝐍𝐈𝐂𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐎𝐑𝐀𝐋𝐄𝐒
𝐈𝐈.𝟏. Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur a fait au Conseil une communication relative à la participation du Burkina Faso à la session 2024 du Comité spécial des Opérations de maintien de la paix (C34) tenue du 19 février au 15 mars 2024 à New York, aux Etats-Unis d’Amérique.
Les échanges ont permis de reconnaître la nécessité de revoir le format et le mandat des missions de paix, de renforcer la collaboration et la coopération avec les pays hôtes. Ces réformes devraient, à terme, donner une meilleure image des soldats de la paix et accorder plus de chance de succès aux missions onusiennes. Les participants ont insisté sur la nécessité pour les missions de maintien de la paix de s’adapter à l’évolution des menaces.
Cette session du Comité spécial des Opérations de maintien de la paix a été l’occasion pour le Burkina Faso de plaider pour un accompagnement plus conséquent des Nations unies au Gouvernement de la Transition dans ses efforts de consolidation de la paix et de protection des populations.
𝐈𝐈.𝟐. Le ministre de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques a fait au Conseil une communication relative à la cartographie et à l’évaluation du potentiel des terres agricoles.
Le Burkina Faso possède une superficie totale de terres agricoles évaluée à 20 923 989 ha. L’analyse de l’occupation globale des terres montre que notre pays possède 9 020 198 ha de terres de bonnes ou de moyennes aptitudes à l’agriculture et 11 178 919 ha de terres de médiocre aptitude à l’agriculture. Mais selon l’étude, ces terres médiocres sont considérées comme des terres cultivables compte tenu du fait que dans les pratiques culturales actuelles, 55% des terres déjà cultivées sont des terres médiocres.
Dans le potentiel de terres agricoles, 12 346 559 ha, représentant 59% des terres cultivables sont déjà exploitées contre 8 577 429 ha de terres cultivables non encore exploitées.
Les terres cultivables situées dans les bas-fonds sont estimées à 1 871 765 ha dont 1 030 485 ha, soit 55% de la superficie de bas-fonds agricoles déjà exploités contre 841 280 ha non encore exploitées.
Pour ce qui est des zones pastorales, elles ont une superficie potentielle de 878 226 ha. En déduisant les superficies des forêts classées et/ou des titres miniers d’exploitation, la superficie disponible de zones pastorales est estimée à 778 219 ha.
𝐈𝐈.𝟑. Le ministre de la Santé et de l’hygiène publique a fait au Conseil deux (02) communications.
La première communication fait le compte rendu de la participation du Burkina Faso à la réunion de l’Alliance pour une Action transformatrice sur le climat et la santé (ATACH) et à la formation des formateurs sur les approches et les outils de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en matière de changements climatiques et santé, tenues du 04 au 07 mars 2024 à Madrid en Espagne.
L’Alliance pour une Action transformatrice sur le climat et la santé est une initiative de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui a pour ambition de mettre en place des systèmes de santé résilients face aux changements climatiques.
La réunion portait sur le partage des expériences dans la mise en œuvre des différents engagements pris lors de la COP26, COP27, COP28, et des discussions sur des mécanismes de financements du secteur de la santé face aux changements climatiques.
A la suite de cette rencontre, le Burkina Faso à travers le Plan national d’adaptation (NAP) pourrait compter sur l’appui technique et financier de l’OMS et du Fonds Vert pour le climat, afin de réaliser les différentes actions pour une bonne prise en compte du secteur de la santé dans le NAP.
La seconde communication est relative au Plan d’action d’incident (PAI) pour la préparation et la riposte à une éventuelle flambée de dengue au Burkina Faso en 2024.
Au regard de la tendance à la baisse du nombre de cas de dengue, le Centre des opérations de réponse aux urgences sanitaires (CORUS) avait été désactivé et les efforts de riposte ont été dévolus à la routine.
Malgré l’amorce de la défervescence, les tendances sont restées largement supérieures à celles des cinq dernières années. Ainsi, durant la semaine épidémiologique allant du 25 au 31 mars 2024, toutes les régions ont été concernées par la dengue, et on enregistrait 587 cas suspects, 152 cas probables, 33 cas hospitalisés et aucun décès. Par ailleurs, du 31 janvier au 31 mars 2024, toutes les formations sanitaires du Burkina Faso ont enregistré un total de 14 694 cas suspects, 4 504 cas probables, 946 cas hospitalisés et 34 décès.
Pour faire face à un éventuel regain de la maladie, le dispositif de préparation et de riposte appelé Plan d’action d’incident a été mis en place.
Ce plan a été présenté lors de la première session du Conseil national One Health, présidée par Son Excellence Monsieur le Premier ministre avec la participation des Gouverneurs de régions, des différents ministères et des partenaires techniques et financiers.
𝐈𝐈.𝟒. Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation a fait au Conseil une communication relative à la participation du Burkina Faso à l’atelier de suivi environnemental des moustiques génétiquement modifiés avec gene drive, dans le cadre de la lutte contre le paludisme, prévu du 11 au 14 juin 2024 à Reston, aux Etats-Unis d’Amérique.
L’objectif de la participation de notre pays à cette rencontre est de partager les expériences avec les experts en vue d’identifier les paramètres environnementaux qui permettront de mesurer l’impact des moustiques génétiquement modifiés dans l’environnement.
𝐈𝐈.𝟓. Le ministre de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement a fait au Conseil une communication relative à l’organisation de la 6ème édition de la Journée nationale de l’arbre (JNA) et du lancement de la campagne de reforestation 2024.
La 6ème édition de la JNA se tiendra sous le thème « Arbre : capital de résilience pour un développement endogène ».
La cérémonie officielle de cette édition de la JNA est prévue le 22 juin 2024 à Bobo-Dioulasso et placée sous le très haut patronage de Son Excellence le Président de la Transition, Chef de l’Etat.
𝐈𝐈.𝟔. Le ministre des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière a fait au Conseil une communication relative à la participation du Burkina Faso à la 6ème session de la Conférence ministérielle africaine pour la météorologie (AMCOMET) qui se déroulera en mode virtuel, du 15 au 16 mai 2024.
Cette session a pour objectifs entre autres, d’examiner et d’approuver le plan de mise en œuvre de la stratégie africaine intégrée révisée en matière de météorologie ainsi que son plan de mobilisation des ressources.
Cette plateforme est une occasion de délibérations sur l’action climatique de l’Afrique pour le développement socio-économique et le renforcement de la résilience ainsi que les progrès vers la réalisation de l’objectif d’alerte précoce pour tous sur le continent africain.
𝐈𝐈𝐈. 𝐍𝐎𝐌𝐈𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒
𝐈𝐈𝐈.𝟏. 𝐍𝐎𝐌𝐈𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐃𝐀𝐍𝐒 𝐋𝐄𝐒 𝐅𝐎𝐍𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐈𝐍𝐃𝐈𝐕𝐈𝐃𝐔𝐄𝐋𝐋𝐄𝐒
𝐀. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐂𝐎𝐍𝐎𝐌𝐈𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐅𝐈𝐍𝐀𝐍𝐂𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐏𝐑𝐎𝐒𝐏𝐄𝐂𝐓𝐈𝐕𝐄
Monsieur Madi Prosper TAPSOBA, Mle 130 315 N, Magistrat, catégorie P, grade exceptionnel, 2ème échelon, est nommé Membre de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF) ;
Monsieur Madi Prosper TAPSOBA, Mle 130 315 N, Magistrat, catégorie P, grade exceptionnel, 2ème échelon, est nommé Chef de département des affaires juridiques et institutionnelles de la Cellule nationale de traitement des informations financières ;
Monsieur Oumarou SAWADOGO, Mle 97 707 G, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Comptable principal des matières de l’Ecole normale supérieure (ENS) ;
Monsieur Jean NASSA, Mle 200 114 P, Contrôleur du trésor, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Comptable principal des matières de l’Université Bernard Lédéa OUEDRAOGO de Ouahigouya ;
Monsieur Nanawindin Rémi ZONGO, Mle 294 301 G, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Contrôleur interne du Projet Yeleen Electrification rurale (YELEEN-ER) ;
Monsieur Abdoulaye BILA, Mle 31 987 H, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Inspecteur technique des impôts ;
Monsieur Saïdou VOUDRI, Mle 37 250 Z, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Inspecteur technique des impôts ;
Monsieur Sanwonba KOUTOU, Mle 43 111 Y, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur régional des impôts du Centre-Nord ;
Monsieur Jules TIENDREBEOGO, Mle 57 136 H, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur régional des impôts du Centre-Ouest ;
Monsieur Koudsakma Louis KABORE, Mle 97 632 L, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur provincial des impôts du Yatenga ;
Monsieur Mahamadou MARE, Mle 55 709 T, Contrôleur des impôts, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Chef de service du Centre départemental des impôts de Kantchari ;
Monsieur Hamidou OUEDRAOGO, Mle 40 448 A, Contrôleur des impôts, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Directeur du Centre départemental des impôts de Séguénéga ;
Monsieur Thomas ZIDA, Mle 303 112 D, Contrôleur des impôts, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur du Centre départemental des impôts de Bokin ;
Monsieur Soalé OUATTARA, Mle 210 843 E, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur du Centre départemental des impôts de Komsilga ;
Monsieur Joachin KONATE, Mle 210 839 R, Contrôleur des impôts, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur du Centre départemental des impôts de Fô ;
Monsieur Yacouba SOMA, Mle 210 755 E, Contrôleur des impôts, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur du Centre départemental des impôts de Fara.
𝐁. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐍𝐄𝐑𝐆𝐈𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐌𝐈𝐍𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐂𝐀𝐑𝐑𝐈𝐄𝐑𝐄𝐒
Monsieur Poko BAMOGO, Mle 111 449 Z, Commissaire principal de police, catégorie 1, 2ème classe, 1er échelon, est nommé Membre représentant le ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité, à la Brigade nationale anti-fraude de l’or (BNAF), pour une dernière période de trois (03) ans ;
Monsieur Pimbi dit Silamandé NIKIEMA, Mle 49 254 C, Inspecteur central des douanes, catégorie 1A, grade initial, 5ème échelon, est nommé Membre représentant le ministère de l’Economie, des finances et de la prospective, à la Brigade nationale anti-fraude de l’or (BNAF) pour un premier mandat de trois (03) ans.
𝐂. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐃𝐔𝐂𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐀𝐋𝐄, 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐋𝐏𝐇𝐀𝐁𝐄𝐓𝐈𝐒𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐏𝐑𝐎𝐌𝐎𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐃𝐄𝐒 𝐋𝐀𝐍𝐆𝐔𝐄𝐒 𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐀𝐋𝐄𝐒
Monsieur Naba ILBOUDO, Mle 43 656 N, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Bam.
𝐃. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐍𝐒𝐄𝐈𝐆𝐍𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓 𝐒𝐔𝐏𝐄𝐑𝐈𝐄𝐔𝐑, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐑𝐄𝐂𝐇𝐄𝐑𝐂𝐇𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐈𝐍𝐍𝐎𝐕𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍
Madame Awa GNEME, Mle 119 751 L, Maître de conférences, catégorie P2, 2ème échelon, est nommée Directrice des bourses d’études à la Direction générale de l’orientation universitaire et des bourses ;
Monsieur Lambiénou YE, Mle 257 240 Z, Enseignant-chercheur, catégorie P, grade initial, 2ème échelon, est nommé Vice-président chargé des enseignements et des innovations pédagogiques de l’Université Daniel Ouezzin COULIBALY de Dédougou ;
Monsieur Dialinli OUALI, Mle 97 430 E, Administrateur civil, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Secrétaire général de l’Université Nazi BONI de Bobo-Dioulasso.
𝐄. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐍𝐕𝐈𝐑𝐎𝐍𝐍𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓, 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐀𝐔 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐒𝐒𝐀𝐈𝐍𝐈𝐒𝐒𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓
Monsieur Pibohé BAYILI, Mle 334 143 S, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances de l’Agence de l’eau du Gourma ;
Monsieur Bassidou Joseph SEKONE, Mle 50 490 W, Conseiller d’intendance scolaire et universitaire, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances de l’Agence de l’eau du Nakambé ;
Monsieur Adama COULIBALY, Mle 94 474 T, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances du Centre national des semences forestières (CNSF) ;
Madame Tenin Valerie Sonia BAMBARA/YAMEOGO, Mle 203 294 D, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Chef de département des études, de la logistique et du suivi du Secrétariat technique pour la Gestion des situations d’urgences en WASH (ST/GUW) ;
Monsieur Abdoulaye BAZIE, Mle 213 848 X, Inspecteur de l’environnement, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Chef de département des mécanismes et des garanties REDD+ au Secrétariat permanent pour la REDD+ ;
Monsieur Justin PARE, Mle 110 798 E, Inspecteur principal des eaux et forêts, catégorie 1, 2ème classe, 1er échelon, est nommé Directeur régional de l’environnement du Centre-Nord ;
Monsieur Nabonséba Ilaire SAYAOGO, Mle 46 136 V, Inspecteur principal des eaux et forêts, catégorie 1, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de l’environnement du Boulkiemdé ;
Monsieur Wendemi dit Charles PAMTABA, Mle 59 016 A, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1, 2ème classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’environnement du Poni.
𝐅. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐔𝐑𝐁𝐀𝐍𝐈𝐒𝐌𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐀𝐅𝐅𝐀𝐈𝐑𝐄𝐒 𝐅𝐎𝐍𝐂𝐈𝐄𝐑𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐇𝐀𝐁𝐈𝐓𝐀𝐓
Monsieur Gilbert ZONGO, Mle 104 863 S, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire « Pilotage et soutien des services », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général des études et des statistiques sectorielles ;
Madame Sanata SORY, Mle 229 855 T, Conseiller en aménagement du territoire et en développement local, 1ère classe, 8ème échelon, est nommée Directrice de la coordination des projets et programmes et du partenariat ;
Monsieur Oumarou SONGRE, Mle 508 199 E, Ingénieur de travaux statistiques, catégorie 1B, 7ème échelon, est nommé Directeur des statistiques sectorielles et de l’évaluation ;
Monsieur Logossina OUATTARA, Mle 117 047 H, Administrateur civil, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de la prospective, de la planification et du suivi-évaluation.
𝐆. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐒𝐄𝐂𝐑𝐄𝐓𝐀𝐑𝐈𝐀𝐓 𝐆𝐄𝐍𝐄𝐑𝐀𝐋 𝐃𝐔 𝐆𝐎𝐔𝐕𝐄𝐑𝐍𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓 𝐄𝐓 𝐃𝐔 𝐂𝐎𝐍𝐒𝐄𝐈𝐋 𝐃𝐄𝐒 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐑𝐄𝐒
Monsieur Ousmane OUATTARA, Mle 343 194 H, Conseiller d’intendance scolaire et universitaire, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Secrétaire général adjoint du Gouvernement et du Conseil des ministres.
𝐈𝐈𝐈.𝟐. 𝐍𝐎𝐌𝐈𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐃𝐀𝐍𝐒 𝐋𝐄𝐒 𝐂𝐎𝐍𝐒𝐄𝐈𝐋𝐒 𝐃’𝐀𝐃𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍
Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :
du Fonds national de la finance inclusive (FONAFI) au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective ;
du Conseil burkinabè de l’anacarde (CBA) et de la Société burkinabè d’intrants et de matériels agro-pastoraux (SOBIMAP) au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques.
du Fonds national de solidarité et de Résilience sociale (FNS-RS) au titre du ministère de la Solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille ;
de l’Université Thomas SANKARA (UTS) au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation.
Le Conseil a également procédé à la nomination de Présidents aux Conseils d’administration du Fonds national de la finance inclusive (FONAFI), du Conseil burkinabè de l’anacarde (CBA) et de la Société burkinabè d’intrants et de matériels agro-pastoraux (SOBIMAP).
𝐀. 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐂𝐎𝐍𝐎𝐌𝐈𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐅𝐈𝐍𝐀𝐍𝐂𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐏𝐑𝐎𝐒𝐏𝐄𝐂𝐓𝐈𝐕𝐄
Le Conseil a adopté trois (03) décrets.
Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration du Fonds national de la finance inclusive (FONAFI) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Au titre du ministère du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises :
Monsieur Issa TRAORE, Economiste gestionnaire, en remplacement de Monsieur Kiswendsida Honoré KIETYETA.
Au titre du ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi :
Madame Wendguété Valérie BADOLO/TAPSOBA, Mle 208 171 J, Professeur certifié d’éducation physique et sportive, en remplacement de Madame Karidiatou DAO/OUEDRAOGO.
Le deuxième décret renouvelle le mandat des personnes ci-après Administrateurs au Conseil d’administration du Fonds national de la finance inclusive (FONAFI) pour une dernière période de trois (03) ans.
ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT
Au titre de la Primature :
Madame Ida OUEDRAOGO/PARE, Mle 91 270 M, Inspecteur du trésor.
Au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective :
Monsieur Lin HIEN, Mle 41 576 D, Inspecteur du trésor.
Au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques :
Monsieur Adama SANKARA, Mle 118 353 X, Conseiller d’agriculture.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DU BURKINA FASO
Monsieur Wendpouré Emmanuel TAPSOBA, Mle 23 19 140 Y, Directeur des finances et de la comptabilité.
Le troisième décret renouvelle le mandat de Madame Ida OUEDRAOGO/PARE, Mle 91 270 M, Inspecteur du trésor, Présidente du Conseil d’administration du Fonds national de la finance inclusive (FONAFI) pour une dernière période de trois (03) ans.
𝐁. 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐆𝐑𝐈𝐂𝐔𝐋𝐓𝐔𝐑𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐑𝐄𝐒𝐒𝐎𝐔𝐑𝐂𝐄𝐒 𝐀𝐍𝐈𝐌𝐀𝐋𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐇𝐀𝐋𝐈𝐄𝐔𝐓𝐈𝐐𝐔𝐄𝐒
Le Conseil a adopté quatre (04) décrets.
Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration du Conseil burkinabè de l’anacarde (CBA) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques :
Monsieur Guiadoma Ludovic Prosper Arsène YIGO, Mle 254 842 U, Ingénieur d’agriculture ;
Monsieur Toussaint SAMPO, Mle 207 414 E, Ingénieur d’agriculture
Au titre du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement :
Monsieur Kamou ZINGUE, Mle 94 497 A, Inspecteur des eaux et forêts.
Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation :
Monsieur Fabèkourè Cédric KAMBIRE, Mle 058 514 A, Maître de recherche en science du sol.
Au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective :
Monsieur Mayel DABIRE, Mle 49 078 N, Inspecteur des impôts.
Le deuxième décret nomme Monsieur Guiadoma Ludovic Prosper Arsène YIGO, Mle 254 842 U, Ingénieur d’agriculture, Président du Conseil d’administration du Conseil burkinabè de l’anacarde (CBA) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Le troisième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de la Société burkinabè d’intrants et de matériels agro-pastoraux (SOBIMAP) pour un premier mandat de trois (03) ans.
ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT
Au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques :
Monsieur Amos KIENOU, Mle 37 37 125 W, Statisticien Economiste ;
Madame Françoise NAON/ZOUNGRANA, Mle 33 770 U, Ingénieur d’agriculture.
Au titre du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement :
Monsieur Dofini-Tuan Ma-Wanni Renaud SENI, Mle 222 193 K, Inspecteur de l’environnement.
Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation :
Monsieur Bazoumana KOULIBALY, Mle 110 941 C, Maître de recherche.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA SOCIETE BURKINABE D’INTRANTS ET DE MATERIELS AGRO-PASTORAUX
Monsieur Claude Bienvenu ZONGO, Mle 266 663 Y, Ingénieur d’agriculture.
Le quatrième décret nomme Monsieur Amos KIENOU, Mle 37 37 125 W, Statisticien Economiste, Président du Conseil d’administration de la Société burkinabè d’intrants et de matériels agro-pastoraux (SOBIMAP) pour un premier mandat de trois (03) ans.
𝐂. 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐒𝐎𝐋𝐈𝐃𝐀𝐑𝐈𝐓𝐄, 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐇𝐔𝐌𝐀𝐍𝐈𝐓𝐀𝐈𝐑𝐄, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐑𝐄𝐂𝐎𝐍𝐂𝐈𝐋𝐈𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐀𝐋𝐄, 𝐃𝐔 𝐆𝐄𝐍𝐑𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐅𝐀𝐌𝐈𝐋𝐋𝐄
Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Madame Valérie Marcella ZOMBRE/SANON, Mle 53 691 T, Médecin pédiatre, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Santé et de l’hygiène publique au Conseil d’administration du Fonds national de solidarité et de Résilience sociale (FNS-RS) pour un premier mandat de trois (03) ans.
𝐃. 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐍𝐒𝐄𝐈𝐆𝐍𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓 𝐒𝐔𝐏𝐄𝐑𝐈𝐄𝐔𝐑, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐑𝐄𝐂𝐇𝐄𝐑𝐂𝐇𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐈𝐍𝐍𝐎𝐕𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍
Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret nomme Monsieur Noé NANA, Elu consulaire du Plateau-Central, Administrateur représentant la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso au Conseil d’administration de l’Université Thomas SANKARA (UTS) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Le second décret renouvelle le mandat de Monsieur Achille Augustin DIENDERE, Mle 245 745 H, Maître de conférences agrégé en économie, Administrateur représentant le personnel enseignant au Conseil d’administration de l’Université Thomas SANKARA (UTS) pour une dernière période de trois (03) ans.
Source:
Interview de Moumouni Sanou dit le Chat, Etalon d’Or du FESPACO 2021 avec son film: Garderie Nocturne
Etalon d’or du dernier Festival Panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou (FESPACO), Moumouni Sanou à présenté aux cinéphiles, le 9 avril dernier au cinéma Louxor de Paris, son film intitulé: « Garderie Nocturne ». Ce film relate le quotidien de femmes prostituées avec leurs enfants gardés par Madame Coda, une vieille mère de 80 ans à Bobo Dioulasso deuxième grande ville du Burkina Faso.
Ce film change le regard envers ces femmes, qui luttent pour leur survie.
Synopsis:
Dans un quartier populaire de Bobo-Dioulasso, chaque soir, Madame Coda accueille chez elle les enfants des prostituées. Les jeunes femmes déambulent ensuite au « Black », une ruelle très animée du centre-ville, jusqu’au lever du jour où elles viennent récupérer leurs enfants. Mais Madame Coda, qui a plus de 80 ans, commence à être fatiguée.
« Entre les bruits des bars animés et ceux des cris des enfants, les femmes que filme Moumouni Sanou semblent avoir peu de répit. Adam, Odile et Fatim s’occupent des enfants la journée, les emmènent chez Maman Coda – qui est en effet fatiguée de la multitude de bambins à garder – et passent leurs nuits à travailler. Elles vivent ensemble et s’entraident dans cette cadence infernale. Moumouni Sanou prend place dans cette communauté et crée des interstices : des moments où elles se racontent, échangeant sur ce qu’elles vivent avec leurs clients, laissant transparaître malgré leurs rires les risques auxquels elles font face chaque nuit ; et d’autres où, avant que le jour ne se lève, elles dorment ensemble, leurs bébés collés contre elles. Instants de repos et d’osmose volés au quotidien, qui aussi éreintant qu’il nous apparaît est le leur à elles seules, avec toute la complexité et la liberté qu’il comprend. » Lysa Heurtier Manzanares, réalisatrice.
Veuillez suivre l’interview
JEUX OLYMPIQUES DE PARIS 2024
Les Jeux Olympiques de Paris 2024 seront le plus grand événement jamais organisé en France. Ils se tiendront du 26 juillet au 11 août 2024, durant 16 jours hors du temps pendant lesquels Paris 2024 sera le cœur du monde. Les Jeux, c’est du sport, mais tellement plus encore… Une combinaison de rendez-vous culturels, de programmation artistique, et de performances diverses qui créent une expérience unique en son genre. Les Jeux, c’est un festival populaire et multiculturel qui s’adresse au monde entier. C’est une aventure qui va embarquer la France entière pour une expérience inédite.
Les Jeux sont un rendez-vous unique pour lequel Paris 2024 travaille depuis la phase de candidature. En décrochant l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques le 13 septembre 2017, Paris 2024 s’est lancé dans l’aventure avec une ambition : proposer des Jeux révolutionnaires.
Les Jeux Olympiques en quelques chiffres
- Plusieurs milliards de téléspectateurs
- 350 000 heures de diffusion TV (Rio 2016)
- 9,7 millions de spectateurs
- 35 sites de compétition
- 10 500 athlètes
- 6 000 journalistes accrédités
- 45 000 volontaires dédiés
- + 600 000 repas servis par jour au Village des athlètes
LES JEUX OLYMPIQUES DE PARIS 2024
- XXXIIIe Olympiade
- 26 juillet au 11 août 2024
- 19 jours de compétition (les tournois de handball, football et rugby débuteront le 24 juillet)
- Athlètes de plus de 200 Comités Nationaux Olympiques et l’équipe olympique des réfugiés
- 32 sports (y compris 4 sports additionnels)
- 329 épreuves
- 754 sessions (compétitions et cérémonies)
- 10 500 athlètes
Source: https://olympics.com/fr/paris-2024/les-jeux/jeux-olympiques-et-paralympiques/jeux-olympiques
21E ÉDITION DE LA SNC : FAIRE DE LA CULTURE UN SOCLE POUR BÂTIR LE BURKINA FASO NOUVEAU
(Bobo-Dioulasso, 27 avril 2024). Dans une cuvette du stade Général-Aboubacar-Sangoulé-LAMIZANA pleine de monde, le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a procédé par trois coups de gong, ce samedi dans l’après-midi, à l’ouverture de la 21e édition de la Semaine nationale de la Culture (SNC), placée sous le thème : « Culture, mémoire historique et sursaut patriotique pour un Burkina nouveau ».
Le ministre d’Etat, ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Jean Emmanuel OUEDRAOGO, prononçant le discours d’ouverture au nom du Président de la Transition, a rappelé la pertinence du thème de cette édition.
« Ce thème nous interpelle tous et nous invite en effet à jeter un regard rétrospectif sur notre passé commun, en marchant dans le sillage de nos devanciers qui ont su faire preuve de sursaut patriotique en 1947 pour sauver notre pays de la division et du morcellement. C’est cette bravoure de nos ainés qui a permis le rétablissement de notre pays dans ses limites territoriales de 1932 », a indiqué le ministre en charge de la Culture.
Un cours d’histoire fait par le ministre d’Etat Jean Emmanuel OUEDRAOGO, qui a expliqué que la culture joue un rôle de premier plan dans le rapprochement des peuples, le renforcement des identités, la promotion de la tolérance, de la diversité et la facilité des échanges.
« La tenue régulière de cette manifestation culturelle est l’affirmation de la volonté de l’Etat burkinabè de faire de la culture un facteur de rassemblement, une tribune de promotion de la créativité, et un cadre d’expression et de diffusion de la mosaïque culturelle de notre cher pays », a indiqué Jean Emmanuel OUEDRAOGO.
La République du Niger est le pays invité d’honneur de cette fête de la culture qui a réuni des festivaliers venus des 13 régions du Burkina Faso et d’ailleurs.
Le ministre de la Jeunesse, de la Culture, des Arts et des Sports du Niger, Abdourahamane AMADOU, a estimé que « c’est un privilège de partager ce moment historique, de la célébration de la richesse du patrimoine culturel à l’occasion de la 21e édition de la Semaine nationale de la Culture ».
Le ministre en charge de la Culture du Niger a également magnifié la résilience et la bravoure du peuple burkinabè et de son gouvernement en organisant cette SNC dans un contexte difficile.
« Le Burkina Faso incarne l’esprit de résilience; la diversité et la fertilité de votre pays en est un cas unique, un phare de la culture du continent inspirant des jeunes générations à travers le monde », a déclaré Abdourahamane AMADOU.
Le spectacle d’ouverture, une chorégraphie intitulée « La révolte pour ma patrie » articulée en quatre tableaux « L’Union », « Souvenir d’hier et aujourd’hui », « Hommage aux Forces de défense et de sécurité et aux Volontaires pour la Défense de la Patrie », « L’Union fait la force AES », a tenu en haleine le public sorti nombreux pour être témoin de cette cérémonie.
Un défilé des régions, un carnaval et un concert animé par plusieurs artistes ont été des moments forts de la cérémonie d’ouverture de cette 21e édition de la SNC.
Direction de la Communication de la Présidence du Faso
CONSEIL DES MINISTRES : LA SONABHY, LE BUMIGEB ET LE CCVA RETIRÉS DE L’ASSIETTE DE PRIVATISATION
(Bobo-Dioulasso, 25 avril 2024). Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a présidé ce jeudi, le Conseil des ministres délocalisé à Bobo-Dioulasso dans les Hauts-Bassins. Selon le Ministre d’Etat, Porte-parole du gouvernement, Jean Emmanuel OUEDRAOGO, le Conseil a examiné des dossiers et adopté plusieurs rapports importants pour la bonne marche de la Nation.
Pour le compte du ministère de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales (MENAPLN), le Conseil a adopté un rapport portant suspension du transfert des ressources aux communes pour l’acquisition de vivres et du cartable minimum.
Selon le ministre en charge de l’éducation, Jacques Sosthène DINGARA, cette décision fait suite aux difficultés constatées dans l’acquisition et aux retards dans la distribution des vivres pour les cantines scolaires et du cartable minimum au profit des élèves.
Ainsi, en prenant cette décision, l’Etat veut procéder à une meilleure allocation des vivres et du cartable minimum. « De façon souveraine, le gouvernement a pris ses responsabilités en décidant de suspendre le transfert des ressources financières à l’ensemble des communes, et de procéder à une acquisition directe », a expliqué M. DINGARA.
Le Conseil a également adopté un projet de loi portant modification de l’autorisation de privatisation d’entreprises à participation de fonds publics pour le compte du ministère du Développement industriel, du Commerce, de l’Artisanat et des Petites et moyennes entreprises.
Le ministre en charge des Transports, Roland SOMDA a expliqué que le Conseil a proposé le retrait de trois structures de l’assiette de privatisation. Il s’agit de la Société nationale burkinabè d’Hydrocarbures (SONABHY), du Bureau des Mines et de la Géologie du Burkina (BUMIGEB) et du Centre de Contrôle de Véhicules automobiles (CCVA).
Dans cette optique, le Conseil a adopté au titre du ministère des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière, un rapport portant reprise de propriété d’actions de Burkina Contrôle SA, dans le capital du CCVA. « Partant de la nouvelle vision du gouvernement à refonder l’Etat et à réorganiser les secteurs stratégiques en vue d’une économie prospère et souveraine, le conseil a décidé de la reprise des actions qui étaient jadis confiées à Burkina Contrôle », a précisé Roland SOMDA.
Au titre du ministère de l’Economie, des Finances et de la Prospective, le Conseil des ministres a décidé de la création d’un Centre de promotion de l’aviculture et de multiplication des animaux performants (CPAMAP). Le ministre délégué en charge des ressources animales, Amadou DICKO, a expliqué que le CPAMAP a pour mission d’améliorer le potentiel génétique des animaux d’élevage et le développement de l’aviculture sur le plan national.
Direction de la communication de la Présidence du Faso
Endiguer la pollution plastique: nouvelle session de discussions à Ottawa
La 4ᵉ session de négociations pour élaborer un traité juridiquement contraignant sur la pollution par les matières plastiques s’ouvre ce mardi 23 avril à Ottawa. Les délégués de 174 pays se réunissent jusqu’au 29 avril, pour tenter de trouver un accord qui permettrait aux générations futures de vivre dans un monde débarrassé du plastique. Le principe d’un tel accord a été arrêtée en 2022 à Nairobi, mais pour l’instant rien de concret. Il existe une première mouture de ce futur traité, mais il reste beaucoup de travail avant de parvenir à un accord.
Sans grande surprise, les pays producteurs de pétrole et donc de plastique, comme l’Arabie saoudite, mais également des pays des BRICS comme la Chine, l’Inde et la Russie, ne veulent pas entendre parler de limitation de la production de plastique. Leur solution, c’est de développer le recyclage. À l’opposé, on retrouve des pays qui souhaitent des mesures beaucoup plus ambitieuses, comme la Norvège, le Rwanda (qui a voté en 2019 une loi interdisant les plastiques à usage unique) et la majorité des États européens qui réclament une diminution de 50 à 75 % de la production d’ici à 2040. Des positions diamétralement opposées qui vont compliquer les négociations dans un contexte géopolitique, guerre en Ukraine, situation au Moyen-Orient déjà très complexe.
Un enjeu immense, car le plastique est partout !
Des déchets de toutes tailles se retrouvent déjà au fond des océans et au sommet des montagnes. Des microplastiques ont été détectés dans le sang ou le lait maternel.
Et les chiffres sont vertigineux. Aujourd’hui, à l’échelle planétaire, on produit 353 millions de tonnes de déchets plastiques par an. Si rien n’est fait, on pourrait dépasser les 1000 millions de tonnes de déchets plastiques par an en 2060.
Et que deviennent ces déchets plastiques ? 46 % sont enfouis en décharge, 17 % sont incinérés, 22 % abandonnés en milieu naturel. 15 % sont collectés en vue d’être recyclés, mais seuls 9 % le sont réellement.
C’est pour cette raison que les 65 Etats membres de la Coalition de la haute ambition, présidée par le Rwanda et la Norvège, militent pour une réduction drastique de la production, conscient des limites du recyclage.
Henri Bourgeois Costa est directeur des affaires publiques de Tara Océan : « Évidemment, l’enjeu majeur, c’est qu’on résolve cette problématique en s’attaquant par le haut, c.-à-d. par la source de pollution, vraiment qu’on prenne conscience que cette pollution ce n’est pas qu’une question de déchets, ce n’est pas qu’une question de recyclage, mais c’est bien une question systémique, qui touche à la fois les enjeux de carbone, des enjeux de toxicité environnementale, des enjeux de toxicité sanitaire, et que l’on sorte par le haut en ayant des objectifs très concrets, très chiffrés. Puis, des pistes de moyens pour atteindre ces objectifs. »
Réduire notre dépendance au plastique à un coût qui a été chiffré par des ONG : c’est 88.000 milliards de dollars à l’échelle mondiale.
Cela peut paraître beaucoup, mais c’est finalement peu de chose par rapport au coût de l’inaction : 148.000 milliards de dollars. Mais, à l’heure où nous menons une course contre la montre contre le réchauffement climatique, rappelons que la production de plastique représente aujourd’hui 3,4 % des émissions de gaz à effet de serre. Et à ce rythme, ce chiffre passera à 15 % en 2050. Ces négociations d’Ottawa sont donc une étape essentielle avant la conclusion d’un accord final prévu à la fin de l’année en Corée du Sud.
Source: www.rfi.fr
Diamond League en Chine : Hugues Fabrice Zango décroche la médaille d’argent
Le triple sauteur Burkinabè Hugues Fabrice Zango a remporté ce samedi 20 avril 2024, la médaille d’argent de la première étape de la Diamond League avec un saut de 17.12m.
Il est devancé par le Portugais Pedro Pablo Pichardo qui s’est adjugé l’or.
Source: RTB