vendredi, décembre 27, 2024

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Sotigui Awards 2024 : Stéphanie Thum du Cameroun prend l’or

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La 9e édition des Sotigui Awards, qui s’est tenue à Ouagadougou le samedi 16 novembre 2024, a célébré les acteurs du cinéma africain. Stéphanie Thum, actrice camerounaise, a été sacrée Sotigui d’Or 2024 pour sa prestation dans le film When The Leaves Broke.

L’actrice camerounaise Stéphanie Thum a été sacrée, ce samedi 16 novembre 2024 à Ouagadougou, Sotigui d’Or 2024 de la meilleure actrice de l’année, lors de la cérémonie des Sotigui Awards, pour son rôle dans le film «When The Leaves Broke» de Musing Derick T-Inaiz. En plus du trophée, Stéphanie Thum a reçu la somme de 1 million de FCFA, une attestation et des gadgets.

« Je suis la personne la plus heureuse ce soir, je ne m’y attendais pas », a déclaré Stéphanie Thum, visiblement émue, après avoir reçu son prix des mains du ministre d’État Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo et du directeur de cabinet de la présidence, Martha Céleste Anderson Medah.

L’actrice, qui a également remporté le Sotigui de la meilleure actrice de l’Afrique centrale, a exprimé sa gratitude envers Dieu, les organisateurs et le peuple burkinabè, qu’elle a chaleureusement remercié : « C’est un pays avec des gens vraiment intègres et accueillants. J’ai laissé mon iPhone dans un taxi et on me l’a ramené. Ça ne m’arrive pas souvent. »

Rihanata Zongo (Burkina Faso), honorée du Sotigui de la meilleure interprétation féminine burkinabè, a également exprimé sa reconnaissance : « Merci à Dieu qui m’a permis de rencontrer des personnes formidables. Nous donnerons le meilleur de nous-mêmes pour amener les acteurs burkinabè à intéresser les producteurs extérieurs. »

Cette édition des Sotigui Awards a également salué les réalisations de Muriel Blanche (Cameroun), sacrée meilleure actrice de série TV. « Je dédie ce trophée à ma communauté parce que, comme moi, les gens ne comprennent pas. Ils ne savent pas pourquoi ils me soutiennent. Peu importe ce que les gens feront de toi, si le Seigneur n’a pas dit son dernier mot, rien ne peut t’arriver », a-t-elle déclaré.

Fatoumata Coulibaly (Mali) a remporté à la fois le Sotigui du public africain et le Prix du meilleur acteur d’Afrique de l’Ouest. L’acteur ivoirien Omega David a reçu un Sotigui d’honneur.

Palmarès complet des Sotigui 2024

Alejandro Cooper (Namibie) : Sotigui du meilleur plus jeune acteur africain 2024;

Ingrid Sanou (Burkina Faso) : Sotigui du meilleur espoir africain;

Fatoumata Coulibaly (Mali) : Sotigui du public africain 2024 et Sotigui du meilleur acteur de l’Afrique de l’Ouest 2024;

Sonia Okacha (Maroc) : Sotigui de la meilleure actrice de l’Afrique du Nord;

Hildah Nangohi (Namibie) : Sotigui du meilleur acteur de l’Afrique australe;

Eiman Yousif (Soudan) : Sotigui du meilleur acteur de l’Afrique de l’Est;

Mame Cheikhou Gueye (Sénégal) : vainqueur du Sotigui de la meilleure interprétation masculine africaine série TV; 

Moïse Tiemtoré : Sotigui de la meilleure interprétation masculine burkinabè 2024;

Maimouna Fall (Sénégal) : Sotigui du meilleur espoir africain série TV 2024;

Julienne Traventhal (Guadeloupe) : Sotigui meilleur acteur de la diaspora 2024.

Eniola Ajao (Nigeria) : Sotigui du meilleur acteur Nigeria/ Ghana 2024.

Source: www.libreinfo.net

Législatives au Sénégal : «large victoire» pour le parti au pouvoir

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Le Pastef arrive en tête dans une grande majorité des bureaux de vote sénégalais, selon les médias qui annoncent les résultats provisoires au fur et à mesure de leur affichage.

Dimanche, le porte-parole du gouvernement sénégalais a fait savoir que le parti au pouvoir avait remporté «une large victoire» aux législatives, ce qui devrait lui permettre d’appliquer l’agenda de rupture et de justice sociale avec lequel il a été amené au pouvoir il y a huit mois.

«Je rends hommage au peuple sénégalais pour la large victoire qu’il a donnée à Pastef», le parti du président et du Premier ministre, a déclaré le porte-parole du gouvernement Amadou Moustapha Ndieck Sarré sur la chaîne TFM, en précisant être en possession de «90 à 95% des résultats». «Les tendances lourdes montrent que Pastef aura une majorité qualifiée», a-t-il dit sans préciser combien le Pastef aurait de sièges. Des projections fiables de la nouvelle Assemblée pourraient être disponibles d’ici à lundi matin grâce aux médias.

Le Pastef arrive en tête dans une grande majorité des centres de vote dont les médias ont annoncé les résultats provisoires au fur et à mesure de leur affichage. Deux des principales têtes de liste de l’opposition, le maire de Dakar Barthélémy Dias et le deuxième de la présidentielle de 2024 Amadou Ba, ainsi que d’autres adversaires du Pastef ont félicité ce dernier.

Le Pastef a battu MM. Dias et Ba dans leur bureau de vote, selon les résultats partiels. Le chef du gouvernement Ousmane Sonko l’emporte largement dans son bureau à Ziguinchor (sud), indiquent ces résultats. Aucun incident significatif n’a été rapporté. La coalition Takku Wallu Sénégal de l’ancien président Macky Sall a cependant dénoncé dans un communiqué une «fraude massive organisée par le Pastef».

Des années de crise politique et économique

Différents acteurs ont fait état d’une participation moindre que celle de la présidentielle de mars(61,3%). Aux législatives de 2022, 46,6% des inscrits avaient voté.

Bassirou Diomaye Faye a été élu président au premier tour en mars, dénué de toute expérience exécutive mais tiré vers le sommet par l’enthousiasme et l’aspiration au changement d’une population jeune et éprouvée par trois années de confrontation politique et de crise économique. Son bouillant mentor Ousmane Sonko, qui aurait dû être à sa place si sa candidature n’avait été invalidée, est devenu Premier ministre.

Pendant des mois, ces avocats d’un «panafricanisme de gauche» ont mené une cohabitation conflictuelle avec une Assemblée toujours dominée par l’ancienne majorité présidentielle. M. Faye l’a dissoute dès que les délais constitutionnels l’ont permis, en septembre. Environ 7,3 millions d’électeurs étaient donc appelés dimanche à élire 165 députés qui siégeront pour cinq ans.

Source: www.lefigaro.fr

Compte rendu du Conseil des ministres du 13 novembre 2024

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 13 novembre 2024, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 14 H 13 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu une communication orale, procédé à des nominations, et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.
Le premier décret porte attributions, organisation et fonctionnement du Département de promotion et de gestion des projets de Partenariat Public-Privé (DPGP-PPP).
Le Département de promotion et de gestion des projets de Partenariat Public-
Privé est un centre de ressources et d’expertise pour l’appui à la structuration de projets en Partenariat Public-Privé (PPP) sur les plans juridique, technique, économique et financier ainsi que pour l’élaboration de portefeuilles de projets en PPP. Il est rattaché à la Direction exécutive du Bureau national des Grands projets du Burkina.

Ce décret est une application de la loi n°019-2024/ALT du 02 août 2024 portant création, attribution et organisation du Bureau national des Grands projets du Burkina (BN-GPB) et de la loi n°020-2024/ALT du 02 août 2024 portant modification de la loi n°032-2021/AN du 25 juin 2021 portant cadre juridique et institutionnel des Partenariats Public-Privé au Burkina Faso.

L’adoption de ce décret permet d’opérationnaliser le Département de promotion et de gestion des projets de Partenariat Public-Privé (DPGP-PPP).
Le deuxième décret porte modalités d’application de la loi n°020-2024/ALT du 02 août 2024 portant modification de la loi n°032-2021/AN du 25 juin 2021 portant cadre juridique et institutionnel du Partenariat Public-Privé (PPP) au Burkina Faso.

Les principales innovations de ce décret se rapportent à la gouvernance des PPP. Il s’agit entre autres de :
  l’allègement de la procédure de contractualisation en cas d’offres spontanées ;
  la transformation de la Commission PPP en une instance du
Conseil présidentiel d’orientation et de suivi ;
  la création de cellules PPP dans les départements ministériels.

L’adoption de ce décret permet l’application de la loi n°020-2024/ALT du 02 août 2024 portant modification de la loi n°032-2021/AN du 25 juin 2021 portant régime juridique et institutionnel du Partenariat Public-Privé au Burkina Faso.
Le troisième décret porte création, attributions, organisation et fonctionnement d’une Agence nationale de surveillance du territoire en abrégé « ANST ».
L’Agence nationale de surveillance du territoire existe déjà de fait et exerce ses activités dans le cadre de la protection et de la surveillance du territoire national.

Rattachée à la Présidence du Faso, elle a pour mission principale d’assurer la sécurité et la sûreté du territoire national à travers une surveillance aérienne continue, des interventions stratégiques et une coopération étroite avec les Forces de défense et de sécurité et le Conseil national de sécurité d’Etat.
L’adoption de ce décret permet de doter l’Agence nationale de surveillance du territoire d’un cadre juridique en vue d’accomplir ses missions, conformément au décret n°2023-1533/PRES-TRANS du 10 novembre 2023 portant organisation de la Présidence du Faso.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Le Conseil a adopté quatre (04) rapports.
Le premier rapport est relatif à un projet de décret portant autorisation de perception de recettes relatives à certaines prestations du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat.
Ce décret est une relecture du décret n°2022-1023/PRESTRANS/PM/MEFP/MDICAPME du 06 décembre 2022 portant autorisation de perception des recettes pour certaines prestations offertes par le ministère en charge de l’Industrie et du commerce. Il vise à corriger les insuffisances dudit décret à travers la prise en compte de l’ensemble des prestations payantes et de l’évolution rapide de l’environnement socio-économique et technologique.

Les innovations majeures de ce décret portent entre autres, sur :
  la délivrance de la reconnaissance des statuts de micro entreprise, de petite entreprise et de moyenne entreprise ;

  la délivrance de l’agrément à la taxe préférentielle communautaire de l’Union économique et monétaire Ouest africaine (UEMOA) ;
  la délivrance de la décision de production de boissons alcoolisées, de boissons sans alcool, de boissons énergisantes alcoolisées ou sans alcool et des boissons énergétiques sans alcool et sans substances dopantes ;

  l’octroi d’utilisation des labels Made in Burkina ; – les évaluations des équipements industriels.
L’adoption de ce décret permet la perception des recettes identifiées, conformément aux textes en vigueur et l’amélioration de la part contributive des recettes de service du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat au budget de l’Etat.

Le deuxième rapport est relatif à un projet de décret portant mise en œuvre sans délai des sanctions financières ciblées par les assujettis aux obligations de lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive au Burkina Faso.

Le Rapport d’évaluation mutuelle (REM) du Burkina Faso adopté par la plénière du Groupe inter-gouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (GIABA), en mai 2019, a fait ressortir que le Burkina Faso est partiellement conforme aux recommandations 6 et 7 du Groupe d’action financière (GAFI) relatives aux sanctions financières ciblées au terrorisme et à son financement ainsi qu’au financement de la prolifération des armes de destruction massive.

A l’issue du neuvième rapport présenté en septembre 2024, de l’International Co-operation review Group (ICRG) en vue de la sortie du Burkina Faso de la liste grise du GAFI, les évaluateurs ont estimé que notre pays ne fait pas la preuve qu’il peut contraindre les assujettis à mettre en œuvre sans délai les sanctions financières ciblées. L’absence de force contraignante a été considérée comme une lacune par les évaluateurs du GAFI.

Ce décret vise à combler cette lacune et porte sur :
  les obligations liées à la mise en œuvre sans délai des sanctions financières ciblées ;
  la désignation de l’autorité compétente en cas de manquement aux obligations liées à la mise en œuvre sans délai des sanctions financières ciblées ;

  la fixation d’une astreinte en cas de manquement aux obligations liées à la mise en œuvre sans délai des sanctions financières ciblées ; – la fixation du quantum de l’astreinte.
L’adoption de ce décret permet à notre pays de mettre en œuvre sans délai les sanctions financières ciblées par les assujettis et d’améliorer son dispositif de lutte contre le terrorisme et son financement.
Le troisième rapport est relatif à un projet de décret portant érection de la perception du Consulat général du Burkina Faso à Niamey (République du Niger) en Trésorerie.

La création de la Trésorerie fait suite à l’érection le 13 septembre 2024 du Consulat général du Burkina Faso à Niamey, en Ambassade. La mise en place de la Trésorerie s’inscrit également dans la perspective de renforcement, d’amélioration et de transparence de la gestion financière et comptable de ladite Mission diplomatique.

L’adoption de ce décret permet la création de la Trésorerie auprès de l’Ambassade du Burkina Faso à Niamey en République du Niger, conformément au décret n°2000-323/PRES/PM/MEF du 19 juillet 2000 relatif à la gestion financière et comptable des Missions diplomatiques et Consulaires du Burkina Faso à l’étranger.
Le quatrième rapport est relatif à un projet de loi de budget de l’Etat, exercice 2025.
Les orientations et choix stratégiques budgétaires pour l’élaboration du budget de l’Etat, exercice 2025 ont été définis en lien avec le contexte international, sous régional et national.

Ainsi, s’inscrivant dans la dynamique du budget-programme de l’Etat
2025-2027, les priorités demeurent le renforcement de la sécurisation du territoire, la poursuite des réformes visant la consolidation de la gouvernance sous toutes ses formes et la dynamique de refondation de l’Etat. Ces priorités concernent également le renforcement de la résilience économique, sociale et humanitaire, la revitalisation du tissu social et le rétablissement du vivreensemble des Burkinabè. Ces priorités sont déclinées dans le Plan d’actions pour la Stabilisation et le développement (PA-SD).

En lien avec ces priorités, le projet de loi du budget de l’Etat, exercice 2025 se chiffre à 3 129,8 milliards F CFA en recettes et à 3 593,9 milliards F CFA en dépenses, dégageant ainsi un déficit budgétaire global de 464,1 milliards F CFA, correspondant à 3,2% du Produit intérieur brut (PIB) nominal pour une norme communautaire (UEMOA) de 3% maximum.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

Le Conseil a adopté quatre (04) rapports.
Le premier rapport est relatif à une demande d’agrément pour la nomination d’un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République de Cuba auprès du Burkina Faso.
Le Conseil a marqué son accord pour la nomination de Madame Enith Pérez
RETURETA, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République de Cuba auprès du Burkina Faso, avec résidence à Ouagadougou.
Le deuxième rapport est relatif à une demande d’agrément pour la nomination d’un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République populaire démocratique de Corée auprès du Burkina Faso.

Le Conseil a marqué son accord pour la nomination de Monsieur JO YONG SAM, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République populaire démocratique de Corée auprès du Burkina Faso, avec résidence à Abuja, en République fédérale du Nigéria.
Le troisième rapport est relatif à un projet de décret portant fin de fonction du Consul honoraire du Burkina Faso à Nouakchott, République islamique de Mauritanie.

Durant quatorze ans, Monsieur Dramane KAMARA a contribué significativement aux activités consulaires et à la promotion des liens de coopération entre le Burkina Faso et la République islamique de Mauritanie. Pour des raisons de santé, Monsieur KAMARA renonce à sa fonction de Consul honoraire.

L’adoption de ce décret permet de mettre fin à la fonction de Consul honoraire du Burkina Faso à Nouakchott, République islamique de Mauritanie de Monsieur Dramane KAMARA, conformément au décret n°2024-0453/PRESTRANS/PM/MAECRBE/MEFP du 17 avril 2024 portant règlementation de
l’ouverture des Postes consulaires honoraires et de l’exercice de la fonction de Consul honoraire du Burkina Faso à l’étranger.

Le quatrième rapport est relatif à un projet de décret portant définition des juridictions des Missions diplomatiques du Burkina Faso.
Ce décret est une relecture du décret n°2023-1159/PRESTRANS/PM/MAECRBE/MEFP du 19 septembre 2023 portant définition des juridictions des Missions diplomatiques du Burkina Faso. Cette relecture est consécutive à la modification de la couverture diplomatique du Burkina Faso et à certaines mutations du contexte international.

Les innovations majeures du décret portent sur la création des juridictions des
Ambassades à Niamey (République du Niger), à Managua (République de Nicaragua) et à Conakry (République de Guinée), le réajustement de certaines juridictions en tenant compte des ensembles géographiques ainsi que des sensibilités géopolitiques des Etats.
L’adoption de ce décret permet au Burkina Faso d’être en phase avec les évolutions du contexte national et international et de disposer d’un meilleur maillage diplomatique pour la défense de ses intérêts dans le monde.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI

Le Conseil a adopté un décret portant conditions d’octroi et de retrait d’agrément aux fédérations sportives ou de loisirs.
A la faveur des changements et mutations institutionnels, le ministère en charge des sports a connu une évolution alors que le cadre juridique du mouvement sportif est resté inchangé.

Ce décret vise l’application des dispositions de la loi n°050-2019/AN du 21 novembre 2019 portant loi d’orientation des sports et des loisirs en vue de définir les conditions d’octroi et de retrait d’agrément aux fédérations sportives ou de loisirs.
L’adoption de ce décret permet à l’Etat de mieux assurer l’encadrement des structures dirigeantes du sport et des loisirs.

II. COMMUNICATION ORALE

II. Le ministre de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat a fait au Conseil une communication relative à la tenue des Journées économiques du Burkina Faso (JEB) du 08 au 11 octobre 2024 à Moscou en République fédérale de Russie.
Ces Journées étaient placées sous le thème : « Renforcement de la coopération entre le Burkina Faso et la Fédération de Russie : défis et perspectives pour des échanges économiques et commerciaux mutuellement avantageux ».
La délégation burkinabè conduite par Son Excellence Monsieur le Premier ministre a pris part à plusieurs séances de travail avec notamment des autorités et Hommes d’affaires russes et la communauté burkinabè vivant en République fédérale de Russie.
L’édition 2024 des Journées économiques du Burkina à Moscou a permis d’atteindre des résultats parmi lesquels :

  la promotion de la destination Burkina Faso à travers la présentation des potentialités de notre pays à plus de trois cents (300) participants ;
  la signature d’un accord de coopération entre la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso et le Centre du commerce extérieur de Russie ;
  la signature d’un mémorandum d’accord entre la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso et l’Union « Chambre de commerce et d’industrie de Moscou ».

En marge de ces journées, Son Excellence Monsieur Apollinaire Joachimson KYELEM de Tambèla, Premier ministre, a eu des audiences avec plusieurs personnalités russes notamment le Vice-Premier ministre, le ministre de la Défense et le Président du Groupe de travail Burkina Faso-Russie de la Douma d’Etat fédéral.
Il a également présenté son livre intitulé « Thomas SANKARA et Révolution au Burkina Faso : expérience du développement autocentré » au Président de l’Académie des sciences de Russie.

Le Premier ministre a par ailleurs eu une séance de travail avec la direction de l’Académie des beaux-arts de Saint-Pétersbourg, portant sur le « Projet de réalisation d’une statue de Thomas SANKARA sur le site du Mémorial Thomas SANKARA à Ouagadougou ».

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

  Madame Kiswendsida Céline Josiane OUEDRAOGO, Mle 104 678 F, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 10e échelon, est nommée Directrice générale adjointe de la Direction générale de l’Economie et de la planification ;
  Monsieur Boubakar OUEDRAOGO, Mle 40 460 Z, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Chef de Département de la promotion et du suivi de la mise en valeur des terres à l’Agence nationale du domaine foncier des organismes publics ;

  Monsieur Issouf TRAORE, Mle 212 558 H, Conseiller en économie et développement, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur régional de l’Economie et de la planification des Cascades ;
  Monsieur Ibrahima NOMBO, Mle 212 355 T, Conseiller en économie et développement, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur régional de l’Economie et de la planification du Centre-Sud.

B. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

  Monsieur Souleymane HEBIE, Mle 59 734 N, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 12e échelon, est nommé Ambassadeur, chargé de mission ;
  Monsieur Paraté Fabien Rodolphe SORGHO, Officier, est nommé Attaché de défense près la Mission permanente auprès des Nations unies/New York (Etats unis d’Amérique).

C. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

 Monsieur Fabrice KOUSSOUBE, Mle 212 400 X, Administrateur civil,
1ère classe, 9e échelon, est nommé Chargé de mission ;
 Monsieur Stéphane Gildas TIENDREBEOGO, Mle 245 228 N,
Inspecteur du trésor, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur général de la Société nationale de gestion du stock de sécurité alimentaire (SONAGESS) ;
 Monsieur Relwendé Marc OUEDRAOGO, Mle 254 857 Z, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Chef de Département du suivi technique et de l’évaluation au Secrétariat technique de l’Offensive agropastorale et halieutique.

D. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

  Monsieur Adama OUEDRAOGO, Mle 216 738 Z, Conseiller en Droits humains, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur du suivi des accords internationaux ;
  Monsieur Sibiri BARRO, Mle 216 733 D, Conseiller en Droits humains,
1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur du Centre d’information d’écoute et d’orientation en Droits humains.

E. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SECONDAIRE, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET TECHNIQUE

  Monsieur François OUEDRAOGO, Mle 36 626 N, Inspecteur général de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 3e classe, 7e échelon, est nommé
Inspecteur technique des services ;

  Monsieur Ousmane Tikan GUIRO, Mle 52 342 V, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 16e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
  Madame Delphine DIANDA/IDANI, Mle 34 623 G, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 3e classe, 8e échelon, est nommée Inspecteur technique des services ;
  Monsieur Hassane DIALLO, Mle 52 319 X, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 16e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

  Monsieur Bamassi Serge HEMA, Mle 225 087 G, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur des finances et de la comptabilité du Fonds d’appui à la formation professionnelle et à l’apprentissage (FAFPA) ;
  Monsieur Kassoum KONATE, Mle 84 980 D, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 2e classe, 11e échelon, est nommé Directeur de l’ingénierie pédagogique, de l’innovation et de la formation des personnels de l’enseignement et la formation techniques et professionnels ;

  Madame Habibata TONE/OUEDRAOGO, Mle 36 637 X, Inspecteur général de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 3e classe, 8e échelon, est nommée Directrice des curricula, de l’innovation et de la formation du personnel de l’enseignement général ;
  Monsieur Gaston GNIMIEN, Mle 49 907 B, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 12e échelon, est nommé Directeur du développement des Etablissements d’excellence et de la promotion des parcours spécifiques ;

  Monsieur Adama COMPAORE, Mle 304 363 F, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Chargé d’études ;
  Monsieur Ousmane KOGO, Mle 52 882 G, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Chargé d’études ;
  Madame Félicité OUEDRAOGO/ROAMBA, Mle 30 566 E, Conseiller d’éducation, 1ère classe, 12e échelon, est nommée Chargé d’études ; – Monsieur Bassidiki OUATTARA, Mle 220 626 N, Administrateur civil, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Chargé d’études.

F. AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME ET DE L’HABITAT

  Monsieur Lassané OUEDRAOGO, Mle 92 722 P, Ingénieur de conception en génie civil, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur général du logement ;
  Monsieur Siaka COULIBALY, Mle 229 859 S, Conseiller en
aménagement du territoire et en développement local, 1ère classe,

8e échelon, est nommé Directeur régional de l’Urbanisme et de l’habitat de la Boucle du Mouhoun ;
  Monsieur Yaya OUATTARA, Mle 237 144 X, Ingénieur géomètre,
1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur régional de l’Urbanisme et de l’habitat des Hauts-Bassins ;
  Monsieur Abdoul Kader SAWADOGO, Mle 237 140 M, Ingénieur géomètre, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur régional de l’Urbanisme et de l’habitat du Sud-Ouest.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :
  de la Société burkinabè de télédiffusion (SBT) au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme ;

  de l’Ecole nationale de l’élevage et de la santé animale (ENESA) au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques ;
  de l’Agence nationale de promotion des technologies de l’information et de la communication (ANPTIC) et de l’Office national des télécommunications (ONATEL-SA) au titre du ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques ;

  de la Centrale d’achat de médicaments essentiels génériques et de consommables médicaux (CAMEG) au titre du ministère de la Santé ;
  de la Société des plastiques du Faso (FASOPLAST) au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat.
Le Conseil a également procédé à la nomination de Présidents aux Conseils d’administration de la Société burkinabè de télédiffusion (SBT) et de l’Office national des télécommunications (ONATEL-SA).

A. MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret nomme Monsieur Salifou OUARMA, Mle 220 278 V,
Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme au Conseil d’administration de la Société burkinabè de télédiffusion (SBT) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Boukaré KABORE.

Le second décret nomme Monsieur Salifou OUARMA, Mle 220 278 V,
Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication,
Président du Conseil d’administration de la Société burkinabè de télédiffusion
(SBT) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Boukaré KABORE.

B. MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Ousmane OUEDRAOGO, Mle 208 067 K, Administrateur des services financiers,
Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Economie et des finances au Conseil d’administration de l’Ecole nationale de l’élevage et de la santé animale (ENESA) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Madame Sibdou Monique BONKOUNGOU.

C. MINISTERE DE LA TRANSITION DIGITALE, DES POSTES ET DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.
Le premier décret renouvelle le mandat de Monsieur Bénékré Fabrice COMPAORE, Mle 259 038 J, Ingénieur de conception des techniques informatiques, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques au Conseil d’administration de l’Agence nationale de promotion des technologies de l’information et de la communication (ANPTIC) pour une dernière période de trois (03) ans.
Le deuxième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration de l’Office national des télécommunications (ONATEL-SA) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre de la Présidence du Faso :
  Monsieur Ragnang-newendé Isidore TIEMTORE, Mle 56 719 C,
Contrôleur d’Etat.
Au titre du ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques :
  Monsieur Abdoulaye MAMBONE, Mle 78 10 042 A (Mle ARCEP),
Juriste.
Au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat :
  Madame Joséphine BASSOLE/BATIONO, Mle 229 827 U, Conseiller des affaires économiques.

Le troisième décret nomme Monsieur Ragnang-newendé Isidore TIEMTORE,
Mle 56 719 C, Contrôleur d’Etat, Président du Conseil d’administration de l’Office national des télécommunications (ONATEL-SA) pour un premier mandat de trois (03) ans.

D. MINISTERE DE LA SANTE

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Zoewendpenga Albert KABORE, Mle 130 339 J, Magistrat, Administrateur représentant l’Etat, au titre de la Présidence du Faso au Conseil d’administration de la Centrale d’achat de médicaments essentiels génériques et de consommables médicaux (CAMEG) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur R. Isidore TIEMTORE.

E. MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT

Le Conseil a adopté un décret portant renouvellement du mandat de Monsieur Boubié Séraphin BADOLO, Mle 111 308 W, Conseiller des affaires économiques, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat au Conseil d’administration de la Société des plastiques du Faso (FASOPLAST) pour une dernière période de trois (03) ans.

Le Porte-parole du Gouvernement

Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO
Chevalier de l’Ordre du mérite, des arts,
des lettres et de la communication

COP29: les enjeux des négociations de Bakou pour le continent africain

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La 29e conférence de l’ONU sur le changement climatique démarre ce lundi 11 novembre à Bakou, en Azerbaïdjan. Quarante mille participants, dont une centaine de chefs d’Etat, y sont attendus pour mieux lutter contre le réchauffement de la planète et ses conséquences. Prévue jusqu’au 22 novembre, elle doit se conclure par un nouvel objectif d’aide financière aux pays en développement. Une question qui concerne l’Afrique au premier chef.

Alors que les températures mondiales battent cette année encore tous les records et que les catastrophes climatiques s’enchaînent, les participants à la COP29 qui démarre ce lundi 11 novembre à Bakou, en Azerbaïdjan, vont devoir décider d’un nouveau montant pour aider les pays en développement à faire face à la crise climatique jusqu’en 2030. À elle seule, l’Afrique demande 1 300 milliards de dollars chaque année jusqu’à cet horizon.

« On veut que cet objectif ne soit plus seulement un chiffre politique, un chiffre rond qui sonne bien aux oreilles, mais que ce soit un objectif véritablement en adéquation avec les besoins des pays en développement, explique Tosi Mpanu Mpanu, le négociateur de la RDC à la COP. Dans cette perspective, le groupe des pays africains estime donc qu’il faudrait mobiliser entre 1000 à 1300 milliards de dollars par an pour aider le continent afin qu’il respecte les objectifs de l’Accord de Paris, à savoir la limitation de la hausse des températures à 1,5°C d’ici à la fin du siècle », poursuit celui-ci.

Cet argent doit notamment permettre aux pays pauvres d’opérer leur transition vers les énergies renouvelables. Il doit aussi les aider à s’adapter au changement climatique pour mieux y résister et servir à réparer les dégâts causés par les inondations, les sécheresses et les cyclones qui se multiplient.

Ce qui compte pour les pays africains, c’est de faciliter l’accès à l’argent. Selon la Banque Africaine de développement, le continent ne reçoit que 3% des flux mondiaux en faveur du climat. Pour ces pays, dont beaucoup croulent déjà sous les dettes, il est par ailleurs important que ces fonds soient principalement versés sous forme de dons et non de prêts qu’il faudra rembourser avec des intérêts. « Nous espérons que, s’ils sont mobilisés, ces financements auront de meilleures modalités de déboursement car souvent l’argent est là, mais nous n’arrivons pas à y accéder », confirme Tosi Mpanu Mpanu.

Crispations Nord-Sud

Si les pays en développement attendent beaucoup de cette COP29, ils savent toutefois qu’elle se déroule dans un contexte géopolitique compliqué. « Il y a des conflits armés qui affectent certaines régions de la planète et qui sapent eux mêmes parfois la confiance dans le système multilatéral, puisque certaines résolutions onusiennes ne sont pas respectées. On en déduit donc que si le droit international ne prévaut pas dans ces domaines, il n’y a aucune raison à ce qu’il fasse autorité en matière d’action climatique, décrypte encore Tosi Mpanu Mpanu, qui s’inquiète aussi de la réélection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis. Nous savons qu’il fait parti des climato-sceptiques, qu’il était partisan de la sortie des États-Unis de l’Accord de Paris et même de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, le texte sur lequel repose la gouvernance mondiale sur le climat. Son retour au pouvoir est donc assez préoccupant puisque les engagements auxquels les États-Unis ont souscrit risquent de ne pas être respectés. Cela risque alors de miner toute confiance et de créer un désengagement de chacun ». 

Sans compter qu’à cela s’ajoute aussi un certain nombre de crispations dans les relations Nord-Sud. La principale est née de la promesse – non tenue dans les temps – faite en 2009 par les pays développés de verser aux pays en développement une aide de 100 milliards de dollars par an entre 2020 et 2025. Alors que les pays du Nord sont les responsables historiques du changement climatique, les pays du Sud, qui en paient aujourd’hui le prix fort, estiment qu’il est de leur devoir de rembourser leur dette climatique. Pour eux, il s’agit aussi d’une façon de rétablir la confiance dans le multilatéralisme.

Source: www.rfi.fr

COMPTE RENDU DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 06 NOVEMBRE 2024

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 06 novembre 2024, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 12 H 38 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres.

Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations, et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS

Le Conseil a adopté un décret portant organisation du ministère de la Défense et des anciens combattants.

A la suite de la nouvelle composition du Gouvernement consacrée par le décret n°2024-0908/PRES/PM du 1er août 2024 portant composition du Gouvernement, les attributions des membres du Gouvernement ont également été revues par le décret n°2024-1022/PRES/PM du 02 septembre 2024 portant attributions des membres du Gouvernement. Pour donner effet aux deux décrets, il s’avère indispensable de doter ledit ministère d’un nouvel organigramme.

L’adoption de ce décret permet au ministère de la Défense et des anciens combattants de disposer d’un organigramme en vue d’accomplir ses missions, conformément au décret n°2024-1170/PRES/PM du 04 octobre 2024 portant organisation-type des départements ministériels.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

Le premier décret porte organisation du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme.

A la suite de la nouvelle composition du Gouvernement consacrée par le décret n°2024-0908/PRES/PM du 1er août 2024 portant composition du Gouvernement, les attributions des membres du Gouvernement ont également été revues par le décret n°2024-1022/PRES/PM du 02 septembre 2024 portant attributions des membres du Gouvernement. Pour donner effet aux deux décrets, il s’avère indispensable de doter ledit ministère d’un nouvel organigramme.

L’adoption de ce décret permet au ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme de disposer d’un organigramme en vue d’accomplir ses missions, conformément au décret n°2024-1170/PRES/PM du 04 octobre 2024 portant organisation-type des départements ministériels.

Le deuxième décret porte approbation des statuts particuliers de l’Agence nationale de promotion du tourisme « Faso Tourisme ».

L’adoption de ce décret permet à l’Agence nationale de promotion du tourisme « Faso Tourisme » de disposer de textes règlementaires en vue d’accomplir ses missions, conformément au décret n°2014-613/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des établissements publics à caractère administratif.

Le troisième décret porte approbation des statuts particuliers de l’Agence burkinabè de la cinématographie et de l’audiovisuel (ABCA).

L’adoption de ce décret permet à l’Agence burkinabè de la cinématographie et de l’audiovisuel (ABCA) de disposer de textes règlementaires en vue d’accomplir ses missions, conformément au décret n°2014-613/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des établissements publics à caractère administratif.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA MOBILITE

Le Conseil a adopté un rapport relatif aux projets spécifiques 2024 du ministère de l’Administration territoriale et de la mobilité.

Ces projets portent sur la réalisation de travaux de conception, de réhabilitation et de construction d’infrastructures aéronautiques et extra-aéronautiques de l’aéroport international de Bobo-Dioulasso.

Il s’agit de mettre à la disposition des exploitants du transport aérien, des infrastructures et des services de qualité, modernes et innovants pour booster les activités du transport aérien passager et fret ainsi que les services connexes hôtelier, touristique, agro-sylvo-pastoral et de commerce au niveau de l’aéroport de Bobo-Dioulasso. La réalisation des travaux permettra également d’activer l’exploitation du potentiel de cet aéroport.

Ces travaux consisteront entre autres, en :

– la construction d’une nouvelle aérogare dont la capacité est d’au moins 1,5 millions de passagers par an ;

– la réhabilitation de la piste d’atterrissage existante, des voies de circulation et des parkings avions ;

– l’aménagement d’un ensemble de voiries.

Le coût global de ces projets spécifiques est de quatre-vingt milliards (80 000 000 000) F CFA.

Le financement est assuré par le budget de l’Etat et des partenaires techniques et financiers.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret porte création de l’Agence nationale de promotion du tourisme « Faso Tourisme ».

Ce décret consacre le changement de dénomination de l’Office national du tourisme (ONTB) en Agence nationale de promotion du tourisme « Faso Tourisme ». Ce changement de dénomination vise à mettre en exergue la nouvelle orientation nationale qui consiste à mettre en avant le tourisme interne comme pilier du développement touristique national. Pour ce faire, les attributions de Faso Tourisme portent essentiellement sur la promotion de la destination Burkina Faso aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur.

Il s’agit également de faire de « Faso Tourisme », un outil de développement de l’industrie touristique et de professionnalisation des entreprises de la chaîne de valeurs de l’hôtellerie, des circuits et voyages d’une part, et d’en faire d’autre part, un catalyseur d’emplois et de valorisation des territoires à travers la promotion accrue des sites et attraits touristiques majeurs du pays.

L’adoption de ce décret permet la création de l’Agence nationale de promotion du tourisme « Faso Tourisme », conformément au décret n°2014-609/PRES/PM/MEF/MFPTSS du 24 juillet 2014 portant conditions et modalités de création, de gestion et de suppression des établissements publics de l’Etat.

Le second décret porte création de l’Agence burkinabè de la cinématographie et de l’audiovisuel (ABCA).

Ce décret vise la fusion, en une entité unique, de la Délégation générale du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (DG-FESPACO), de l’Institut supérieur de l’image et du son-Studio école (ISIS-SE), du Secrétariat technique du Centre national du cinéma, de l’audiovisuel et de l’image animée (ST-CNCA) et de la Direction du cinéma et de l’audiovisuel (DCA).

La mission principale assignée à l’Agence burkinabè de la cinématographie et de l’audiovisuel est d’assurer la mise en œuvre des actions de développement de l’industrie cinématographique et d’impulser une nouvelle dynamique dans la structuration de la filière du cinéma, de l’audiovisuel et de l’image animée au Burkina Faso.

L’adoption de ce décret permet la création de l’Agence burkinabè de la cinématographie et de l’audiovisuel (ABCA), conformément au décret n°2014-613/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des établissements publics à caractère administratif.

I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE LA TRANSITION DIGITALE, DES POSTES ET DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES

Le Conseil a adopté un décret portant organisation du ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques.

A la suite de la nouvelle composition du Gouvernement consacrée par le décret n°2024-0908/PRES/PM du 1er août 2024 portant composition du Gouvernement, les attributions des membres du Gouvernement ont également été revues par le décret n°2024-1022/PRES/PM du 02 septembre 2024 portant attributions des membres du Gouvernement. Pour donner effet aux deux décrets, il s’avère indispensable de doter ledit ministère d’un nouvel organigramme.

L’adoption de ce décret permet au ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques de disposer d’un organigramme en vue d’accomplir ses missions, conformément au décret n°2024-1170/PRES/PM du 04 octobre 2024 portant organisation-type des départements ministériels.

I.6. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a adopté un décret portant organisation du ministère de l’Energie, des mines et des carrières.

A la suite de la nouvelle composition du Gouvernement consacrée par le décret n°2024-0908/PRES/PM du 1er août 2024 portant composition du Gouvernement, les attributions des membres du Gouvernement ont également été revues par le décret n°2024-1022/PRES/PM du 02 septembre 2024 portant attributions des membres du Gouvernement. Pour donner effet aux deux décrets, il s’avère indispensable de doter ledit ministère d’un nouvel organigramme.

L’adoption de ce décret permet au ministère de l’Energie, des mines et des carrières de disposer d’un organigramme en vue d’accomplir ses missions, conformément au décret n°2024-1170/PRES/PM du 04 octobre 2024 portant organisation-type des départements ministériels.

I.7. AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI

Le Conseil a adopté un décret portant nomenclature des métiers du secteur du sport et des loisirs au Burkina Faso.

La nomenclature des métiers du sport et des loisirs est un référentiel d’informations et de statistiques structurées sur les métiers que renferme le secteur du sport et des loisirs, permettant l’élargissement des perspectives en matière d’offres de formation et d’emplois.

Le répertoire des métiers du secteur du sport et des loisirs comporte trois (03) branches ou domaines métiers, 13 corps de métiers et 236 métiers codifiés suivant la classification internationale type des professions et un code pays.

Ce décret vise à :

– faciliter l’identification des métiers du sport et des loisirs et leur mise à jour par l’Etat ;

– permettre aux acteurs du domaine d’avoir une connaissance précise des métiers légalement reconnus ;

– permettre à de multiples utilisateurs potentiels dont les acteurs de la formation professionnelle, du sport et des loisirs de disposer d’un référentiel d’informations structurées sur les métiers existants.

L’adoption de ce décret permet une compréhension harmonisée des métiers du secteur du sport et des loisirs et une meilleure professionnalisation des acteurs.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre d’Etat, ministre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme a fait au Conseil le compte rendu de la tenue de la 6e édition du « Prix national de l’entrepreneur touristique ».

Cette 6e édition, placée sous le thème « Tourisme et diversité culturelle, facteurs de rapprochement des communautés », a connu son épilogue le 20 septembre 2024 avec la tenue de la « Nuit de l’Entrepreneur touristique » à Ouagadougou.

En 2024, le Prix national de l’entrepreneur touristique a enregistré 230 candidatures contre 211 en 2023.

Les travaux de sélection des jurys ont permis de décerner au cours de cette édition, 16 trophées dont 08 en compétition officielle, 04 prix spéciaux et 04 trophées d’hommage à des acteurs privés du tourisme.

II.2. Le ministre de l’Administration territoriale et de la mobilité a fait au Conseil une communication relative à l’élaboration d’un Guide de redevabilité des collectivités territoriales.

La loi n°055-2004/AN du 31 décembre 2004 portant Code général des collectivités territoriales fait obligation aux décideurs locaux de rendre compte de la gestion des affaires locales aux populations. Ce devoir de redevabilité constitue un des principes directeurs de la mise en œuvre de la Politique nationale de décentralisation.

L’ambition de ce Guide est d’encadrer l’exercice de la redevabilité au sein des collectivités territoriales et d’évaluer la participation de la population à la gestion des affaires locales.

II.3. Le ministre de l’Action humanitaire et de la solidarité nationale a fait au Conseil deux (02) communications :

– une communication relative à la commémoration de la 32e Journée internationale des personnes handicapées (JIPH) au Burkina Faso, prévue le 03 décembre 2024.

Cette Journée est placée sous le thème « Crises sécuritaire et humanitaire : quelles stratégies pour une meilleure contribution des personnes handicapées à la consolidation de la paix et de la cohésion sociale ? ».

Le choix de ce thème traduit la volonté du Gouvernement de mettre l’accent sur la nécessité d’inclure les personnes vivant avec un handicap dans les efforts de consolidation de la paix et de la cohésion sociale afin qu’elles puissent non seulement survivre aux crises humanitaires mais aussi contribuer à la reconstruction d’une société plus juste, stable et inclusive.

Cette commémoration permettra de faire le bilan de la mise en œuvre des actions de protection et de promotion des personnes handicapées au niveau de chaque secteur en vue de tirer les leçons et de prendre les nouvelles mesures qui s’imposent pour favoriser leur autonomisation économique.

– une communication relative à l’organisation de la 17e édition du Mois de la solidarité.

Cette édition du Mois de la solidarité qui se tient du 04 novembre au 03 décembre 2024 est placée sous le thème « Solidarité, facteur de cohésion sociale ».

L’organisation du mois de la solidarité vise à renforcer la cohésion sociale par un engagement plus actif de la part des décideurs politiques, des entreprises et de la société civile. Elle sera consacrée aux actions de sensibilisation, de collecte de fonds, de plaidoyer en faveur des populations vulnérables et de promotion des valeurs de solidarité.

Le lancement officiel du Mois de la solidarité a eu lieu le 04 novembre 2024 à Tenkodogo, dans la région du Centre-Est.

II.4. Le ministre de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat a fait au Conseil le compte rendu de la participation du Burkina Faso à la rencontre des ministres chargés de l’Industrie et du commerce et des représentants du secteur privé de la Confédération des Etats du Sahel (AES) à Bamako, le 19 octobre 2024. Cette rencontre visait à faciliter la création d’un cadre de concertation et de coordination des actions du secteur privé de l’AES au bénéfice de l’économie de la Confédération.

A l’issue de la rencontre, les ministres chargés de l’Industrie et du commerce de l’AES ont ainsi :

– adopté une déclaration dite « Déclaration de Bamako » portant notamment sur le développement industriel et la compétitivité du secteur privé dans la confédération, l’amélioration du climat des affaires et l’attractivité aux investissements étrangers directs de l’AES, la facilitation des échanges et l’accroissement des échanges commerciaux intra-AES ;

– signé une convention d’accord-cadre de coopération entre les Chambres de commerce et d’industrie de l’AES dont l’objet est de promouvoir la coopération économique dans l’espace du Sahel ;

– signé une convention de coopération entre les Chambres d’agriculture des trois (03) pays de la Confédération.

Plusieurs recommandations ont aussi été formulées lors de cette rencontre. Il s’agit entre autres :

– d’encourager l’harmonisation des politiques industrielles des pays membres ;

– de soutenir le développement des chaînes de valeurs reposant sur les avantages de chaque pays de l’Alliance ;

– d’exhorter la mise en place d’un dispositif de dialogue public-privé ;

– de solliciter la convocation d’une rencontre entre les experts du commerce, de l’industrie, de la douane et du secteur privé en vue d’une mise en œuvre rapide de la libre circulation des personnes et des biens dans l’espace AES.

II.4. Le ministre de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement a fait au Conseil une communication relative à la participation du Burkina Faso à la pré-session et la 29e Conférence des Parties (COP 29) à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, prévue du 11 au 22 novembre 2024 à Bakou en Azerbaïdjan.

Le Burkina Faso a ratifié la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques le 02 septembre 1993. Il participe régulièrement aux instances de la Conférence des Parties (COP) ainsi qu’à la Conférence des parties au Protocole de Kyoto et à l’Accord de Paris qu’il a ratifié respectivement le 31 mars 2005 et le 11 novembre 2016.

L’année 2024 marque ainsi la 29e Conférence des Parties sur les changements climatiques (COP 29) qui s’inscrit dans la dynamique d’une ambition plus accrue pour un monde décarboné.

Les négociations à la COP 29 seront orientées sur les questions clés notamment le nouvel objectif collectif quantifié en matière de finance climat, le cadre de transparence climatique, les programmes de travail sur l’atténuation et l’objectif mondial en matière d’adaptation.

II.5. Le ministre des Sports, de la jeunesse et de l’emploi a fait au Conseil le compte rendu des matchs de la double confrontation entre le Burkina Faso et le Burundi comptant pour les 3e et 4e journées des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) Maroc 2025.

Ces compétitions qui se sont déroulées en République de Côte d’Ivoire ont permis aux Etalons du Burkina Faso de se qualifier pour la CAN 2025.

Avec les résultats obtenus notre équipe nationale occupe la 1ère place du Groupe L devant le Sénégal, le Burundi et le Malawi.

Le Conseil félicite l’équipe nationale de football pour ces résultats appréciables et encourage les différents acteurs à redoubler d’ardeur dans le travail pour mieux aborder les prochaines journées.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A. AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS

– Monsieur Palingwindé Stéphane Clauther ILBOUDO, Officier, est nommé Secrétaire général de l’Institut supérieur de logistique de Ouagadougou (ISLO).

B. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA MOBILITE

– Monsieur Abdoul BELEM, Mle 257 130 W, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur des marchés publics ;

– Monsieur Karim TASBEDO, Mle 303 496 G, Conseiller des affaires culturelles, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Conseiller technique du Gouverneur de la Région du Nord chargé des questions culturelles.

C. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

– Monsieur Etienne ZOETTIN, Mle 104 956 R, Contrôleur du trésor, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Comptable principal des matières de l’Institut géographique du Burkina (IGB).

D. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

– Monsieur Léonard SANDWIDI, Mle 117 021 F, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur du cérémonial, des protocoles institutionnels ministériels et des collectivités territoriales.

E. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

– Monsieur Aboudou BARRO, Mle 287 449 H, Ingénieur en agriculture, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur régional de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Sud-Ouest ;

– Monsieur Boniface TIONO, Mle 382 575 X, Ingénieur en agriculture, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur provincial de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Loroum ;

– Monsieur Wendsongda Pascal KABORE, Mle 270 963 U, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur provincial de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Poni.

F. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

– Madame Eboubié Agnès BAYILI/BASSONOU, Mle 324 396 A, Conseiller en Droits humains, 1ère classe, 4e échelon, est nommée Directrice de l’éducation aux Droits humains et du partenariat ;

– Monsieur Abdoul-Kader BAGUIAN, Mle 130 566 W, Magistrat, 2e grade, 3e échelon, est nommé Membre de la Direction de la justice pénale et du sceau.

G. AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES

– Monsieur Moumouni ILBOUDO, Mle 216 124 W, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur général des infrastructures de transport.

H. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT DE BASE, DE L’ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES

– Monsieur Anayidwendé Nicodème OUEDRAOGO, Mle 117 495 Y, Juriste, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Chargé de mission ;

– Madame Maïmouna KERE/ROMBA, Mle 45 394 J, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 11e échelon, est nommée Directrice de l’éducation inclusive, de l’éducation des filles et du genre ;

– Madame Kadidjatou GUIBLEWEOGO/SORE, Mle 105 784 T, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 6e échelon, est nommée Directrice des technologies de l’information et de la communication pour l’éducation ;

– Monsieur Sidbéwindin Innocent SAWADOGO, Mle 45 057 G, Conseiller d’administration scolaire et universitaire, 1ère classe, 12e échelon, est nommé Directeur de la production des manuels et matériels didactiques ;

– Monsieur Barké TAMBOURA, Mle 32 246 E, Inspecteur général de l’enseignement du premier degré, 1ère classe, 15e échelon, est nommé Directeur de l’alphabétisation et de la formation des adultes ;

– Monsieur Hamidou SALIA, Mle 34 559 C, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 13e échelon, est nommé Directeur du primaire ;

– Monsieur Gnowil KAMBOU, Mle 54 753 B, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Chargé d’études ;

– Madame Amélie Ponibé SISSAO/SOME, Mle 43 800 R, Inspecteur d’éducation de jeunes enfants, 1ère classe, 12e échelon, est nommée Chargée d’études ;

– Monsieur Eric Wenceslas KABORE, Mle 41 958 R, Conseiller d’administration scolaire et universitaire, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Chargé d’études ;

– Madame Valérie ZOUNGRANA/OUEDRAOGO, Mle 45 385 G, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 8e échelon, est nommée Chargée d’études ;

– Monsieur Edouard BAMOGO, Mle 40 092 L, Inspecteur général de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 13e échelon, est nommé Chargé d’études ;

– Monsieur Ambroise François MILLOGO, Mle 40 387 W, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 12e échelon, est nommé Chargé d’études.

I. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SECONDAIRE, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET TECHNIQUE

– Monsieur Dougoutigui Pierre OUATTARA, Mle 49 063 G, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur général du Fonds d’appui à la formation professionnelle et à l’apprentissage (FAFPA).

J. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

– Monsieur Potiandi Serge DIAGBOUGA, Mle 41 639 G, Directeur de recherche, catégorie P1, classe exceptionnelle, 3e échelon, est nommé Chargé de mission.

K. AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI

– Monsieur Boniface DIANDA, Mle 53 909 M, Commissaire principal de police, catégorie 1, 2e classe, 2e échelon, est nommé Conseiller technique chargé des questions sécuritaires ;

– Monsieur Parbignaré Julien ZANZE, Mle 212 146 A, Administrateur civil, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Chargé de mission ;

– Monsieur Romain KABORE, Mle 97 590 D, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur général de l’autonomisation des jeunes et de l’éducation permanente ;

– Monsieur Moumouni GUIRE, Mle 44 749 Y, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe,10e échelon, est nommé Directeur des ressources humaines ;

– Monsieur Abdoul Azizz Ghildas OUEDRAOGO, Mle 520 163 X, Communicateur, est nommé Directeur de la communication et des relations presse.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :

– de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI) au titre du ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques ;

– de l’Agence nationale pour la sécurité sanitaire de l’environnement, de l’alimentation, du travail et des produits de santé (ANSSEAT), des Centres hospitaliers universitaires de Tengandogo (CHU-T), de Yalgado OUEDRAOGO (CHU-YO), de Sourô SANOU (CHU-SS) et du Centre hospitalier universitaire régional de Ouahigouya (CHUR-OHG) au titre du ministère de la Santé ;

– de la Société de participation minière du Burkina Faso (SOPAMIB) au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières ;

– du Centre de gestion des cités (CEGECI) au titre du ministère de l’Urbanisme et de l’habitat.

Le Conseil a également procédé à la nomination de Présidents aux Conseils d’administration des Centres hospitaliers universitaires de Tengandogo (CHU-T), de l’Agence nationale pour la sécurité sanitaire de l’environnement, de l’alimentation, du travail et des produits de santé (ANSSEAT) ainsi que de la Société de participation minière du Burkina Faso (SOPAMIB).

Le Conseil a également procédé à la nomination d’un Administrateur au Conseil d’orientation et de contrôle de l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC) au titre du ministère de l’Administration territoriale et de la mobilité.

A. MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA MOBILITE

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Ragnaguénéwendé Rodrigue Désiré TAPSOBA, Mle 360 057, Ingénieur en génie civil, Administrateur représentant le personnel au Conseil d’orientation et de contrôle de l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Pépin ZABRE.

B. MINISTERE DE LA TRANSITION DIGITALE, DES POSTES ET DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES

Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre de la Présidence du Faso :

– Monsieur Elisée COULIBALY, Mle 255 000 S, Enseignant-chercheur.

Au titre du ministère de la Défense et des anciens combattants :

– Monsieur Boubacar KOANDA, Officier.

C. MINISTERE DE LA SANTE

Le Conseil a adopté sept (07) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration du Centre hospitalier universitaire de Tengandogo (CHU-T) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre du ministère de la Santé :

– Monsieur Kouesyandé Joseph SOUBEIGA, Mle 119 724 M, Médecin épidémiologiste et biostatisticien ;

– Monsieur Issa ILBOUDO, Mle 213 867 E, Administrateur des hôpitaux et des services de santé.

Le deuxième décret nomme Monsieur Kouesyandé Joseph SOUBEIGA, Mle 119 724 M, Médecin épidémiologiste et biostatisticien, Président du Conseil d’administration du Centre hospitalier universitaire de Tengandogo (CHU-T) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le troisième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Agence nationale pour la sécurité sanitaire de l’environnement, de l’alimentation, du travail et des produits de santé (ANSSEAT) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de la Santé :

– Monsieur Issa OUEDRAOGO, Mle 104 180 A, Médecin de santé publique ;

– Monsieur Abdoul-Salam OUEDRAOGO, Officier, Professeur titulaire hospitalo-universitaire.

Au titre du ministère de l’Economie et des finances :

– Monsieur Sié KAM, Mle 50 045 G, Inspecteur du trésor.

Au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat :

– Monsieur Sansan KAMBOU, Mle 117 057 X, Conseiller des affaires économiques.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA LIGUE DES CONSOMMATEURS DU BURKINA

– Monsieur Marcel KOURAOGO, Mle 25 624 K, Attaché en études et analyses.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES TRAVAILLEURS DE L’ANSSEAT

– Monsieur Ouéogo NIKIEMA, Mle 50 019 Y, Technologiste biomédical.

Le quatrième décret nomme Monsieur Issa OUEDRAOGO, Mle 104 180 A, Médecin de santé publique, Président du Conseil d’administration de l’Agence nationale pour la sécurité sanitaire de l’environnement, de l’alimentation, du travail et des produits de santé (ANSSEAT) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le cinquième décret renouvelle le mandat de Monsieur Wêndlasida Thômas OUEDRAOGO, Mle 109 322 L, Médecin de santé publique, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Santé au Conseil d’administration du Centre hospitalier universitaire Yalgado OUEDRAOGO (CHU-YO) pour une dernière période de trois (03) ans.

Le sixième décret nomme Monsieur Wourozou Olivier Constantin SANOU, Mle 94 464 G, Chirurgien-dentiste spécialiste, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Santé au Conseil d’administration du Centre hospitalier universitaire Sourô SANOU (CHU-SS) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le septième décret nomme Monsieur Hyacinthe Wendégoudi BONKOUNGOU, Mle 259 603 R, Pharmacien spécialiste, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Santé au Conseil d’administration du Centre hospitalier universitaire régional de Ouahigouya (CHUR-OHG) pour un premier mandat de trois (03) ans.

D. MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration de la Société de participation minière du Burkina Faso (SOPAMIB) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre de la Présidence du Faso :

– Monsieur Nicolas KAGAMBEGA, Mle 59 932 D, Enseignant-chercheur.

Au titre de la Primature :

– Monsieur Yacouba GUIRO, Mle 359 445 F, Conseiller des affaires culturelles.

Au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières :

– Monsieur Doulaye SANOU, Mle 519 761 M, Ingénieur hydrogéologue ;

– Monsieur P. Alain YAMEOGO, Mle 256 572 Y, Conseiller en études et analyses.

Au titre du ministère de l’Economie et des finances :

– Monsieur Christian Léon YOUGMA, Mle 92 010 D, Inspecteur des impôts.

Au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat :

– Monsieur Emmanuel OUEDRAOGO, Mle 111 320 V, Conseiller des affaires économiques.

Au titre du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement :

– Monsieur Nonguema Désiré YAMEOGO, Mle 32 287 W, Inspecteur général des eaux et forêts.

Au titre du ministère de l’Administration territoriale et de la mobilité :

– Monsieur Saïdou SANKARA, Mle 59 713 C, Administrateur civil.

Le second décret nomme Monsieur Doulaye SANOU, Mle 519 761 M, Ingénieur hydrogéologue, Président du Conseil d’administration de la Société de participation minière du Burkina Faso (SOPAMIB) pour un premier mandat de trois (03) ans.

E. MINISTERE DE L’URBANISME ET DE L’HABITAT

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Kélguingalé ILLY, Mle 254 888 W, Conseiller en études et analyses, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Urbanisme et de l’habitat au Conseil d’administration du Centre de gestion des cités (CEGECI) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Koï Didier Calixte SOU.

Le deuxième décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Centre de gestion des cités (CEGECI) pour une dernière période de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :

– Monsieur Abdou Karim OUEDRAOGO, Mle 118 975 U, Inspecteur du travail.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DU CENTRE DE GESTION DES CITES (CEGECI)

– Madame Zalissa TIENON/CONGO, Mle 279 021 105 052 P, Comptable.

Le troisième décret nomme Monsieur Kélguingalé ILLY, Mle 254 888 W, Conseiller en études et analyses, Président du Conseil d’administration du Centre de gestion des cités (CEGECI) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de de Monsieur Koï Didier Calixte SOU.

Source: Le Porte-parole du Gouvernement

Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO
Chevalier de l’Ordre du mérite, des arts,
des lettres et de la communication

Élections américaines. Donald Trump triomphe sur tous les fronts

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Le milliardaire républicain Donald Trump reviendra à la Maison-Blanche en janvier. Il a remporté facilement le collège électoral, mardi 5 novembre. Il pourrait aussi remporter le vote populaire face à la démocrate Kamala Harris. Pour la première fois en trois candidatures.


Donald Trump
 était jusqu’ici le 45e président des États-Unis. Le 20 janvier, il deviendra aussi le 47e. Ainsi en ont décidé, mardi 5 novembre, les électeurs américains, qui ont préféré le milliardaire républicain à la démocrate Kamala Harris. À 78 ans, il est assuré de retrouver la Maison-Blanche après sa victoire, rapide, nette et sans contestation possible dans les swing states . C’est dans ces sept États traditionnellement indécis qu’il fallait l’emporter pour décrocher la majorité du collège électoral, ce corps de 538 grands électeurs qui élira formellement le vainqueur de la présidentielle, le 17 décembre.

Autorités, analystes et médias redoutaient un dépouillement à rallonges, à l’image de celui de 2020, où il avait fallu quatre jours pour établir la victoire de Joe Biden. Un délai propice aux soupçons, à l’énervement, aux recours devant les tribunaux, voire aux éruptions de violence tant les opinions sont radicalisées depuis l’irruption de Trump sur la scène politique. Mais cette fois, les comtés étaient mieux organisés pour absorber et dépouiller la masse des votes par correspondance.

La victoire scellée en cinq heures et quatre États-clés

La nuit électorale a décanté plus vite qu’en 2020. Mardi, dès 23 h 20 sur la côte est des États-Unis, Trump triomphait en Caroline du Nord. Cinq heures plus tard, la Georgie, la Pennsylvanie, et le Wisconsin – trois États remportés par Joe Biden en 2020 – étaient dans son escarcelle. Le cap des 270 grands électeurs était allègrement franchi et les médias pouvaient annoncer le retour du républicain à la Maison-Blanche. Un come-back inédit depuis Grover Cleveland en 1892.

C’est même un  triomphe , souligne le Washington Post. Le dépouillement n’est pas achevé, mercredi à mi-journée aux États-Unis (13 heures en France), dans le Nevada et l’Arizona, les deux États indécis du far-west. Mais Trump semble bien parti pour un grand chelem des sept swing states, avec des écarts de 0,8 à 5 points.

Que s’est-il passé ? Les sondeurs avaient bien détecté depuis trois semaines, que le vent portant était derrière le républicain. Mais ils continuaient de projeter prudemment un résultat serré. Ils n’ont pas mesuré que le populiste avait partout dépassé, mais aussi distancé Harris.

Majorité du vote populaire en vue pour Trump

Trump totalise, mercredi en début d’après-midi (19 heures en France), 71,6 millions de suffrages à l’échelle des États-Unis, contre 66,9 millions pour sa rivale. Son avance rétrécira forcément, une fois dépouillés tous les bulletins de vote de la très démocrate Californie – pas avant plusieurs semaines. Mais, pour la première fois, le milliardaire populiste pourrait remporter le suffrage universel et un surcroît de légitimité. En 2016, il avait gagné le collège électoral et la Maison-Blanche, mais avec 2,9 millions de voix de moins qu’Hillary Clinton.


Donald Trump
 était jusqu’ici le 45e président des États-Unis. Le 20 janvier, il deviendra aussi le 47e. Ainsi en ont décidé, mardi 5 novembre, les électeurs américains, qui ont préféré le milliardaire républicain à la démocrate Kamala Harris. À 78 ans, il est assuré de retrouver la Maison-Blanche après sa victoire, rapide, nette et sans contestation possible dans les swing states . C’est dans ces sept États traditionnellement indécis qu’il fallait l’emporter pour décrocher la majorité du collège électoral, ce corps de 538 grands électeurs qui élira formellement le vainqueur de la présidentielle, le 17 décembre.

Autorités, analystes et médias redoutaient un dépouillement à rallonges, à l’image de celui de 2020, où il avait fallu quatre jours pour établir la victoire de Joe Biden. Un délai propice aux soupçons, à l’énervement, aux recours devant les tribunaux, voire aux éruptions de violence tant les opinions sont radicalisées depuis l’irruption de Trump sur la scène politique. Mais cette fois, les comtés étaient mieux organisés pour absorber et dépouiller la masse des votes par correspondance.

La victoire scellée en cinq heures et quatre États-clés

La nuit électorale a décanté plus vite qu’en 2020. Mardi, dès 23 h 20 sur la côte est des États-Unis, Trump triomphait en Caroline du Nord. Cinq heures plus tard, la Georgie, la Pennsylvanie, et le Wisconsin – trois États remportés par Joe Biden en 2020 – étaient dans son escarcelle. Le cap des 270 grands électeurs était allègrement franchi et les médias pouvaient annoncer le retour du républicain à la Maison-Blanche. Un come-back inédit depuis Grover Cleveland en 1892.

Victoire de Donald Trump : suivez notre direct du mercredi 6 novembre

C’est même un  triomphe , souligne le Washington Post. Le dépouillement n’est pas achevé, mercredi à mi-journée aux États-Unis (13 heures en France), dans le Nevada et l’Arizona, les deux États indécis du far-west. Mais Trump semble bien parti pour un grand chelem des sept swing states, avec des écarts de 0,8 à 5 points.

Que s’est-il passé ? Les sondeurs avaient bien détecté depuis trois semaines, que le vent portant était derrière le républicain. Mais ils continuaient de projeter prudemment un résultat serré. Ils n’ont pas mesuré que le populiste avait partout dépassé, mais aussi distancé Harris.

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par Taboola

Majorité du vote populaire en vue pour Trump

Trump totalise, mercredi en début d’après-midi (19 heures en France), 71,6 millions de suffrages à l’échelle des États-Unis, contre 66,9 millions pour sa rivale. Son avance rétrécira forcément, une fois dépouillés tous les bulletins de vote de la très démocrate Californie – pas avant plusieurs semaines. Mais, pour la première fois, le milliardaire populiste pourrait remporter le suffrage universel et un surcroît de légitimité. En 2016, il avait gagné le collège électoral et la Maison-Blanche, mais avec 2,9 millions de voix de moins qu’Hillary Clinton.

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Percée dans l’électorat latino

Trump doit notamment sa performance à une percée chez les électeurs latinos, ce dont les républicains rêvaient depuis la présidence de George Bush (2001-2009). En 2020, Biden avait une avance de 33 points dans cette importante minorité (14 % de l’électorat), qui pèse autant que les Noirs dans les urnes. Face à Harris, Trump l’a réduite à 11 points. Parce qu’ il l’emporte chez les hommes hispaniques avec 54 % , souligne l’institut Edison Research, qui a conduit un énorme sondage à la sortie des urnes, auprès de 100 000 personnes, pour un pool de grands médias.

Dans le sillage du vainqueur, une vague rouge républicaine déferle. La droite s’empare du Sénat, comme prévu. Elle a de bonnes chances de préserver sa majorité à la Chambre des représentants.

Pour les démocrates, c’est une catastrophe industrielle. Ils avaient espéré échapper au naufrage cet été en sacrifiant Joe Biden, 81 ans, impopulaire et voué à la défaite après son débat erratique de juin. Son remplacement par Kamala Harris, 60 ans, n’a produit qu’un feu de paille estival. Sa défense vigoureuse de l’IVG face au machiste Trump n’a pas été un levier suffisant. Elle ne capte « que » 54 % de l’électorat féminin. Il y a quatre ans, Biden était à 57 %.

Silencieuse depuis mardi soir (elle doit s’exprimer en soirée), la vice-Présidente sortante s’est-elle trompée de campagne ? Pour l’institut Pew Research, l’économie, un thème sur lequel Harris n’a pas réussi à se démarquer du bilan jugé négatif de Trump, était la préoccupation numéro 1 pour huit électeurs sur dix. L’avortement pour « seulement » un électeur sur deux.

Source: www.ouest-france.fr

Tour du Faso 2024: le comité d’organisation exprime sa reconnaissance à l’Union européenne

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Avec une enveloppe de 139 millions de francs CFA, l’Union européenne a parrainé le maillot des vainqueurs d’étape du TOUR DU FASO, ainsi que l’étape Ouagadougou – Koudougou. Ce dimanche 3 novembre, à la cérémonie de clôture de cette 35e édition du tour, l’Union européenne a reçu un trophée de reconnaissance et un maillot dédicacé.

Source: www.eeas.europa.eu

35e édition du Tour cycliste international du Faso : le marocain El KOURAJI Mohcine sur la plus haute marche du podium

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(Ouagadougou, 3 novembre 2024). Le Président du Faso, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a assisté, ce dimanche sur le boulevard Thomas-SANKARA, à l’arrivée finale de la 35e édition du Tour cycliste international du Faso.

Détenteur du maillot jaune depuis la première étape (Koulbila-Tenkodogo), le marocain El KOURAJI Mohcine a su conserver la tunique la plus convoitée, faisant de lui le vainqueur du Tour du Faso 2024. Il a reçu son maillot de vainqueur et les félicitations du Président du Faso, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE.

L’innovation de cette 35e édition a été l’insertion du « prix de l’amitié européenne » qui a récompensé la Russie, les Pays-Bas et la Belgique. Ils ont reçu chacun, à travers leurs représentants, un maillot dédicacé par le Chef de l’Etat.

Débuté le 25 octobre dernier, la 35e édition du Tour du Faso a traversé les localités du pays sur une distance de 2145,8 kilomètres. La 10e et dernière étape courue entre Boussé et Ouagadougou avec critérium a été remportée par le Malien Diamoutene TIEMOKO en 2h49mn 02 secondes soit une vitesse moyenne de 42,524 km/h.

En rappel, plus d’une soixantaine de cyclistes venus de 8 pays d’Afrique et d’Europe (la Russie, les Pays Bas et la Belgique) ont pris part à cette édition du Tour du Faso.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

64e anniversaire des Forces Armées Nationales : Le capitaine Ibrahim Traoré salue la bravoure des forces combattantes

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A l’occasion du 64e anniversaire des Forces Armées Nationales, le capitaine Ibrahim Traoré, chef de l’Etat a salué la bravoure des forces combattantes, le vendredi 1er novembre 2024.

« En ce jour marquant le 64e anniversaire de création des Forces Armées Nationales, je rends hommage aux devanciers qui, avec détermination, ont bâti cette noble institution. 

Je salue la bravoure, le courage et le sacrifice des Forces Armées Nationales, des Forces de sécurité intérieure ainsi que des Volontaires pour la défense de la Patrie (VDP) dans la lutte que nous menons contre l’hydre terroriste.

Puisse cette commémoration renforcer à jamais la loyauté, l’engagement et la détermination des Forces combattantes à libérer notre pays et surtout susciter en chaque citoyen, le patriotisme et une adhésion totale à la défense de la Patrie.

J’exhorte nos braves populations à faire corps avec l’Armée pour parachever cette lutte contre les forces du mal et pour la souveraineté et l’indépendance réelle du Burkina Faso », le Capitaine Ibrahim Traoré, Président du Faso, Chef de l’Etat.

Source: www.burkina24.com

www.presidencedu faso.bf

Compte rendu du Conseil des ministres du 30 octobre 2024

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 30 octobre 2024, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 12 H 18 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations, et autorisé des missions à l’étranger.

𝐈. 𝐃𝐄𝐋𝐈𝐁𝐄𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒
𝐈.𝟏. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐏𝐑𝐈𝐌𝐀𝐓𝐔𝐑𝐄

Le Conseil a adopté un décret portant attributions, organisation et fonctionnement de l’Autorité de régulation de la commande publique (ARCOP).
Ce décret fait suite à l’adoption de la loi n°005-2024/ALT du 20 avril 2024 portant règlementation générale de la commande publique au Burkina Faso.
Il comporte entre autres innovations :
 l’augmentation du nombre de ministères membres de l’Organe de règlement des différends ;
 l’augmentation des délais de saisine et de traitement devant l’Organe de règlement des différends ;
 la suppression du référé en matière de litige ;
 l’impossibilité d’invoquer une insuffisance dans l’offre du concurrent pour les recours en matière de litige.
L’adoption de ce décret permet d’assurer une plus grande célérité et plus d’efficacité dans la gestion de la commande publique.

𝐈.𝟐. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐅𝐎𝐍𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐏𝐔𝐁𝐋𝐈𝐐𝐔𝐄, 𝐃𝐔 𝐓𝐑𝐀𝐕𝐀𝐈𝐋 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐏𝐑𝐎𝐓𝐄𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐒𝐎𝐂𝐈𝐀𝐋𝐄

Le Conseil a adopté un décret portant organisation du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale.
A la suite de la nouvelle composition du Gouvernement consacrée par le décret n°2024-0908/PRES/PM du 1er août 2024 portant composition du Gouvernement, les attributions des membres du Gouvernement ont également été revues par le décret n°2024-1022/PRES/PM du 02 septembre 2024 portant attributions des membres du Gouvernement. Pour donner effet aux deux décrets, il s’avère indispensable de doter ledit ministère d’un nouvel organigramme.

L’adoption de ce décret permet au ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale de disposer d’un organigramme en vue d’accomplir ses missions, conformément au décret n°2024-1170/PRES/PM du 04 octobre 2024 portant organisation-type des départements ministériels.

𝐈.𝟑. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐂𝐎𝐍𝐎𝐌𝐈𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐅𝐈𝐍𝐀𝐍𝐂𝐄𝐒

Le Conseil a adopté trois (03) rapports.
𝐋𝐞 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐫𝐚𝐩𝐩𝐨𝐫𝐭 est relatif à un projet de loi portant règlementation de la microfinance au Burkina Faso.
Le secteur de la microfinance a enregistré des évolutions significatives au cours des dernières années, notamment en termes de mobilisation de ressources et d’octroi de financements aux personnes physiques et morales qui n’ont généralement pas accès aux services offerts par les banques et établissements financiers.
La microfinance s’est ainsi illustrée comme un vecteur important de financement des populations exclues du système bancaire classique dans l’Union monétaire Ouest africaine. La contribution de ce secteur à l’inclusion financière des populations a été attestée par la dynamique observée dans l’évolution continue des indicateurs d’accès et d’utilisation des services.

Toutefois, le développement de la microfinance s’est accompagné de nombreuses faiblesses qui entravent les progrès enregistrés et pourraient compromettre la viabilité du secteur, en particulier sur le segment des Institutions mutualistes ou Coopératives d’épargne et de crédit qui constituent plus de 70% du secteur.
Les innovations majeures de ce projet de loi sont entre autres :
 le renforcement de la gouvernance des institutions de microfinance ;
 la clarification des rôles et responsabilités des autorités de supervision ;
 l’instauration d’un capital social minimum ;

 l’élargissement des activités autorisées aux institutions de microfinance.
Ce projet de loi permettra à notre pays de disposer d’un cadre juridique adapté à l’évolution de l’environnement social, économique et financier ainsi qu’aux standards internationaux.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.
𝐋𝐞 𝐝𝐞𝐮𝐱𝐢𝐞̀𝐦𝐞 𝐫𝐚𝐩𝐩𝐨𝐫𝐭 est relatif à un projet de décret portant Code d’éthique et de déontologie de la commande publique.
Ce décret définit les règles d’éthique et de déontologie applicables aux acteurs publics et privés intervenant dans le cadre des procédures de passation, d’exécution, de contrôle, de règlement et de régulation de la commande publique. Il précise également les règles gouvernant les conflits d’intérêts qui constituent un élément central des valeurs d’éthique et de déontologie en matière de passation de la commande publique.
Les innovations de ce décret portent sur :

 la révision de la définition des conflits d’intérêts ;
 la prise en compte des agents des sociétés de Maîtrise d’ouvrage public déléguée dans le champ d’application ;
 la prise en compte des achats publics durables ;
 la suppression de la prohibition du cumul d’activités.

L’adoption de ce décret permet d’assurer une plus grande célérité et une meilleure efficacité dans la gestion de la commande publique, conformément à la loi n°005-2024/ALT du 20 avril 2024 portant règlementation générale de la commande publique au Burkina Faso.
𝐋𝐞 𝐭𝐫𝐨𝐢𝐬𝐢𝐞̀𝐦𝐞 𝐫𝐚𝐩𝐩𝐨𝐫𝐭 est relatif à un projet de loi portant autorisation de ratification de l’Accord de prêt signé le 21 octobre 2023 entre le Burkina Faso et l’Association internationale de développement (IDA) pour le financement du projet d’autonomisation des femmes et du dividende démographique en Afrique sub-saharienne Plus (SWEDD +).

Le coût du projet et le montant du prêt s’élèvent à 68 millions d’Euros, soit 44,605 milliards F CFA, entièrement financé par la Banque mondiale.
L’objectif du projet SWEDD+ est d’accroître l’accès des filles et des femmes à l’apprentissage, aux opportunités économiques et à l’utilisation des services de santé.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.

𝐈.𝟒. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐉𝐔𝐒𝐓𝐈𝐂𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐃𝐑𝐎𝐈𝐓𝐒 𝐇𝐔𝐌𝐀𝐈𝐍𝐒, 𝐂𝐇𝐀𝐑𝐆𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐑𝐄𝐋𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐀𝐕𝐄𝐂 𝐋𝐄𝐒 𝐈𝐍𝐒𝐓𝐈𝐓𝐔𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒

Le Conseil a adopté un décret portant organisation du ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des relations avec les institutions.
A la suite de la nouvelle composition du Gouvernement consacrée par le décret n°2024-0908/PRES/PM du 1er août 2024 portant composition du Gouvernement, les attributions des membres du Gouvernement ont également été revues par le décret n°2024-1022/PRES/PM du 02 septembre 2024 portant attributions des membres du Gouvernement. Pour donner effet aux deux décrets, il s’avère indispensable de doter ledit ministère d’un nouvel organigramme.

L’adoption de ce décret permet au ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des relations avec les institutions de disposer d’un organigramme en vue d’accomplir ses missions, conformément au décret n°2024-1170/PRES/PM du 04 octobre 2024 portant organisation-type des départements ministériels.

𝐈.𝟓. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐇𝐔𝐌𝐀𝐍𝐈𝐓𝐀𝐈𝐑𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐒𝐎𝐋𝐈𝐃𝐀𝐑𝐈𝐓𝐄 𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐀𝐋𝐄

Le Conseil a adopté un décret portant organisation du ministère de l’Action humanitaire et de la solidarité nationale.
A la suite de la nouvelle composition du Gouvernement consacrée par le décret n°2024-0908/PRES/PM du 1er août 2024 portant composition du Gouvernement, les attributions des membres du Gouvernement ont également été revues par le décret n°2024-1022/PRES/PM du 02 septembre 2024 portant attributions des membres du Gouvernement. Ces deux décrets ont consacré « ministère de l’Action humanitaire et de la solidarité nationale » comme nouvelle dénomination en remplacement de « ministère de la Solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille ». Pour donner effet aux deux décrets, il s’avère indispensable de doter ledit ministère d’un nouvel organigramme.

L’adoption de ce décret permet au ministère de l’Action humanitaire et de la solidarité nationale de disposer d’un organigramme en vue d’accomplir ses missions, conformément au décret n°2024-1170/PRES/PM du 04 octobre 2024 portant organisation-type des départements ministériels.

𝐈.𝟔. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐒𝐀𝐍𝐓𝐄

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
𝐋𝐞 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐝𝐞́𝐜𝐫𝐞𝐭 porte approbation des statuts de la société de gestion du technopôle pharmaceutique intégré de Kokologho en abrégé « FASO-PHARMA ».
L’adoption de ce décret permet à « FASO-PHARMA » de disposer de textes règlementaires en vue de remplir efficacement ses missions, conformément à la loi n°025/99/AN du 16 novembre 1999 portant règlementation générale des sociétés à capitaux publics.

𝐋𝐞 𝐬𝐞𝐜𝐨𝐧𝐝 𝐝𝐞́𝐜𝐫𝐞𝐭 porte organisation du ministère de la Santé.
A la suite de la nouvelle composition du Gouvernement consacrée par le décret n°2024-0908/PRES/PM du 1er août 2024 portant composition du Gouvernement, les attributions des membres du Gouvernement ont également été revues par le décret n°2024-1022/PRES/PM du 02 septembre 2024 portant attributions des membres du Gouvernement. Ces deux décrets ont consacré « ministère de la Santé » comme nouvelle dénomination en remplacement de « ministère de la Santé et de l’hygiène publique ». Pour donner effet aux deux décrets, il s’avère indispensable de doter ledit ministère d’un nouvel organigramme.
L’adoption de ce décret permet au ministère de la Santé de disposer d’un organigramme en vue d’accomplir ses missions, conformément au décret n°2024-1170/PRES/PM du 04 octobre 2024 portant organisation-type des départements ministériels.

𝐈𝐈. 𝐂𝐎𝐌𝐌𝐔𝐍𝐈𝐂𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐎𝐑𝐀𝐋𝐄𝐒

𝐈𝐈.𝟏. Le ministre d’Etat, ministre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme a fait au Conseil le compte rendu de la commémoration de la 45e Journée mondiale du tourisme.
Le Burkina Faso à l’instar des autres Etats membres de l’Organisation des Nations unies a commémoré cette Journée, le 27 septembre 2024 à Ouagadougou sous le thème « Tourisme et paix ».
Au cours de cette commémoration plusieurs activités ont été menées, notamment un vernissage temporaire au Musée national, la tenue d’un panel sur le thème « Rôle du tourisme dans la promotion de la paix » et une visite guidée au musée de l’Armée ainsi qu’une excursion touristique sur le site des sculptures de Laongo.
𝐈𝐈.𝟐. Le ministre de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat a fait au Conseil des communications, parmi lesquelles :

 une communication relative à l’organisation de la 13e édition du Prix burkinabè de la qualité et de la 34e édition des Journées nationales de la qualité, prévues du 14 au 15 novembre 2024 à Ouagadougou.
L’organisation de ces deux évènements vise à susciter une culture de la qualité auprès des populations et de l’ensemble des producteurs de biens et de services tant nationaux que sous-régionaux.

Le Prix burkinabè de la qualité est un instrument de promotion de la qualité et de la performance des organismes publics et privés régulièrement installés au Burkina Faso. Il vise à récompenser les entreprises les plus méritantes, singulièrement celles qui ont pu concilier l’impératif de la production et de la qualité.
Les Journées nationales de la qualité, quant à elles sont un cadre de partage d’expérience et un espace de vulgarisation de la qualité. Elles impliquent l’ensemble des acteurs de la vie économique nationale.
 une communication relative au compte rendu de la participation du Burkina Faso à la 19e édition du Conclave Inde-Afrique, tenue du 20 au 22 août 2024 à New Delhi.
La participation de notre pays à cet évènement avait pour objectif de promouvoir le potentiel économique du Burkina Faso et de nouer des partenariats.

Tout en appréciant le rôle joué par l’Inde pour l’intégration des pays africains au sein du Groupe des pays les plus industrialisés du monde, les personnalités africaines présentes à ce Conclave ont appelé au renforcement des relations bilatérales et à la nécessité d’une coopération Sud-Sud pour un transfert de technologie.
Les interventions de la délégation du Burkina Faso ont essentiellement porté sur les potentialités économiques et les opportunités d’investissement notamment dans la modernisation agricole, la construction de centrales énergétiques, les énergies renouvelables, la transformation et la valorisation de produits miniers et de carrières, l’industrie pharmaceutique ainsi que la digitalisation.

𝐈𝐈𝐈. 𝐍𝐎𝐌𝐈𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒
𝐈𝐈𝐈.𝟏. 𝐍𝐎𝐌𝐈𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐃𝐀𝐍𝐒 𝐋𝐄𝐒 𝐅𝐎𝐍𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐈𝐍𝐃𝐈𝐕𝐈𝐃𝐔𝐄𝐋𝐋𝐄𝐒
𝐀. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐏𝐑𝐈𝐌𝐀𝐓𝐔𝐑𝐄

 Monsieur Silas KEITA, Officier, est nommé Secrétaire général de la Défense nationale.

𝐁. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐃𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐓𝐄𝐑𝐑𝐈𝐓𝐎𝐑𝐈𝐀𝐋𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐌𝐎𝐁𝐈𝐋𝐈𝐓𝐄

 Monsieur Abdoulaye ZEBA, Mle 72 126 F, Administrateur civil, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Chargé de mission ;
 Monsieur Hamidou SAMANDOULGOU, Mle 247 242 Z, Conseiller en archivistique, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur des archives et de la documentation.

𝐂. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐂𝐎𝐍𝐎𝐌𝐈𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐅𝐈𝐍𝐀𝐍𝐂𝐄𝐒

 Monsieur Jean Claude BASSOLE, Mle 111 477 S, Commissaire principal de police, catégorie 1, 2e échelon, est nommé comptable principal des matières du ministère de la Sécurité ;
 Monsieur Souaybou TRAORE, Mle 261 284 E, Contrôleur des services financiers, 1ère classe, 5e échelon, est nommé comptable principal des matières de l’Agence d’information du Burkina (AIB).

𝐃. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐒𝐄𝐂𝐔𝐑𝐈𝐓𝐄

 Madame Nana Fatoumata BENON/YATASSAYE, Mle 88 836 K, Administrateur civil, 1ère classe, 10e échelon, est nommée Responsable du Programme budgétaire « Sécurité intérieure ».

𝐄. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐇𝐔𝐌𝐀𝐍𝐈𝐓𝐀𝐈𝐑𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐒𝐎𝐋𝐈𝐃𝐀𝐑𝐈𝐓𝐄 𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐀𝐋𝐄

 Monsieur Daniel NAMONO, Mle 205 435 M, Inspecteur d’éducation spécialisée, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial de l’Action humanitaire et de la solidarité nationale du Nahouri ;
 Madame Larissa Carine KANYALA, Mle 279 851 W, Conseiller d’éducation féminine, 1ère classe, 5e échelon, est nommée Directrice provinciale de l’Action humanitaire et de la solidarité nationale de la Sissili.

𝐅. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐒𝐀𝐍𝐓𝐄

 Monsieur Grégoire KABORE, Mle 53 728 R, Administrateur des hôpitaux et des services de santé, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur général de l’Office de santé des travailleurs (OST).

𝐆. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐈𝐍𝐃𝐔𝐒𝐓𝐑𝐈𝐄, 𝐃𝐔 𝐂𝐎𝐌𝐌𝐄𝐑𝐂𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐑𝐓𝐈𝐒𝐀𝐍𝐀𝐓

 Monsieur Alain SANKARA, Mle 91 237 C, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Directeur général de la Société nouvelle – Brasseries du Faso « SN-BRAFASO ».

𝐇. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐍𝐒𝐄𝐈𝐆𝐍𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓 𝐃𝐄 𝐁𝐀𝐒𝐄, 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐋𝐏𝐇𝐀𝐁𝐄𝐓𝐈𝐒𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐏𝐑𝐎𝐌𝐎𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐃𝐄𝐒 𝐋𝐀𝐍𝐆𝐔𝐄𝐒 𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐀𝐋𝐄𝐒

 Monsieur Séma BLEGNE, Mle 27 086 L, Inspecteur général de l’enseignement primaire et non formel, 1ère classe, 16e échelon, est nommé Conseiller technique ;
 Monsieur Lucien HIEN, Mle 53 508 B, Inspecteur de l’éducation de la petite enfance, 1ère classe, 14e échelon, est nommé Conseiller technique ;
 Monsieur Pierre ZANGRE, Mle 39 107 T, Inspecteur général de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur de l’encadrement pédagogique et de la formation initiale et continue ;

 Monsieur Babou ZIO, Mle 50 513 V, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Directeur de l’enseignement bilingue et multilingue ;
 Monsieur Ulrich David DA, Mle 53 503 F, Inspecteur général d’éducation de la petite enfance, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Directeur de l’éducation préscolaire ;
 Monsieur Koudaboure BANSE, Mle 42 617 U, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur des activités sportives, culturelles et des loisirs de l’éducation ;

 Monsieur Fidèle OUEDRAOGO, Mle 77 324 Y, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Directeur de la recherche en éducation non formelle ;
 Madame Getwendé Julienne DIPAMA/SIMPORE, Mle 50 501 P, Inspecteur de l’enseignement et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 8e échelon, est nommée Directrice des examens et concours professionnels ;

 Monsieur Charles Alfred YONI, Mle 29 931 E, Administrateur général des services scolaire et universitaire, 1ère classe, 15e échelon, est nommé Directeur de l’éducation non formelle des adolescents ;
 Madame Marguerite OUEDRAOGO, Mle 44 140 X, Conseiller d’administration scolaire et universitaire, 1ère classe, 9e échelon, est nommée Directrice de la stratégie de scolarisation accélérée/passerelles ;
 Monsieur Noraogo TENKODOGO, Mle 89 971 F, Conseiller d’administration scolaire et universitaire, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur de l’allocation des moyens spécifiques aux structures éducatives ;

 Monsieur Hollo DOUBLONI, Mle 55 289 L, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur des examens et concours de l’éducation non formelle ;
 Monsieur Tasséré COMPAORE, Mle 48 396 A, Inspecteur général de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Directeur des curricula, programmes et référentiels du préscolaire et du primaire.

𝐈. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐍𝐒𝐄𝐈𝐆𝐍𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓 𝐒𝐄𝐂𝐎𝐍𝐃𝐀𝐈𝐑𝐄, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐅𝐎𝐑𝐌𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐏𝐑𝐎𝐅𝐄𝐒𝐒𝐈𝐎𝐍𝐍𝐄𝐋𝐋𝐄 𝐄𝐓 𝐓𝐄𝐂𝐇𝐍𝐈𝐐𝐔𝐄

 Monsieur Souleymane COULIBALY, Mle 52 276 R, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 2e classe, 12e échelon, est nommé Inspecteur général des services ;
 Madame Rasmata OUEDRAOGO, Mle 44 006 F, Inspecteur général de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 3e grade, 7e échelon, est nommée Directrice générale de l’enseignement général ;
 Monsieur Richard Guillaume TONI, Mle 34 617 C, Inspecteur général de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 3e classe, 8e échelon, est nommé Directeur général du Centre national des manuels et fournitures scolaires ;

 Monsieur Yerbkoum Bienvenu Bonaventure MEDA, Mle 34 622 U, Inspecteur général de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 8e échelon, est nommé Directeur général des examens, de la certification et des concours ;

 Monsieur Boureima NABALOUM, Mle 117 336 K, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Directeur général des appuis spécifiques à l’enseignement secondaire et à la formation technique et professionnelle ;
 Madame Solange COMPAORE/TRAORE, Mle 54 530 K, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 12e échelon, est nommée Directrice générale de l’enseignement et la formation techniques et professionnels ;

 Monsieur Kèrabouro PALE, Mle 208 002 V, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur général de Burkina Suudu Bawdè (BSB) ;
 Monsieur Ali OUATTARA, Mle 288 366 G, Ingénieur de travaux informatiques, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur des systèmes d’information ;

 Monsieur Karim DAO, Mle 246 753 T, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur des statistiques sectorielles et de l’évaluation ;
 Monsieur Barnabé BADOLO, Mle 208 100 J, Economiste planificateur, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur de la coordination des projets et programmes et du partenariat ;

 Monsieur Pascal OUANDAOGO, Mle 104 822 K, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur de la prospective, de la planification et du suivi-évaluation ;
 Madame Viviane TIENDREBEOGO, Mle 104 101 W, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 7e échelon, est nommée Directrice de la communication et des relations presse.

𝐉. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐒𝐏𝐎𝐑𝐓𝐒, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐉𝐄𝐔𝐍𝐄𝐒𝐒𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐌𝐏𝐋𝐎𝐈

 Monsieur Karim SANON, Mle ANPE 285, Conseiller en emploi, catégorie 1C, 14e échelon, est nommé Secrétaire général de l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE).

𝐈𝐈𝐈.𝟐. 𝐍𝐎𝐌𝐈𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐃𝐀𝐍𝐒 𝐋𝐄𝐒 𝐂𝐎𝐍𝐒𝐄𝐈𝐋𝐒 𝐃’𝐀𝐃𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :
 du Centre national d’études stratégiques (CNES) au titre du ministère de la Défense et des anciens combattants ;
 des Editions SIDWAYA au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme ;
 de l’Agence de normalisation, de la métrologie et de la qualité (ABNORM) au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat.

𝐀. 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐃𝐄𝐅𝐄𝐍𝐒𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐀𝐍𝐂𝐈𝐄𝐍𝐒 𝐂𝐎𝐌𝐁𝐀𝐓𝐓𝐀𝐍𝐓𝐒

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Franck Abel Junior Wendlasida ZOUNGRANA, Expert en stratégie, sécurité et politique de défense, Administrateur représentant le personnel au Conseil d’administration du Centre national d’études stratégiques (CNES) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Sié Armel POODA.

𝐁. 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐂𝐎𝐌𝐌𝐔𝐍𝐈𝐂𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐂𝐔𝐋𝐓𝐔𝐑𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐀𝐑𝐓𝐒 𝐄𝐓 𝐃𝐔 𝐓𝐎𝐔𝐑𝐈𝐒𝐌𝐄

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Clément Pargridwindé KOMBELEMSIGRI, Mle 257 144 U, Administrateur des services financiers, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Economie et des finances au Conseil d’administration des Editions SIDWAYA pour un premier mandat de trois (03) ans.

𝐂. 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐈𝐍𝐃𝐔𝐒𝐓𝐑𝐈𝐄, 𝐃𝐔 𝐂𝐎𝐌𝐌𝐄𝐑𝐂𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐑𝐓𝐈𝐒𝐀𝐍𝐀𝐓

Le Conseil a adopté un décret portant renouvellement du mandat de Madame Wendin-manegdé Félicité NANA, Mle 215 993 B, Médecin de santé publique, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Santé au Conseil d’administration de l’Agence burkinabè de normalisation, de la métrologie et de la qualité (ABNORM) pour une dernière période de trois (03) ans, à compter de la date de fin de son premier mandat.

Le Porte-parole du Gouvernement

Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO
Chevalier de l’Ordre du mérite, des arts,
des lettres et de la communication