mercredi, août 20, 2025

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Éliminatoires CAN U23 : fin de parcours pour les Étalons Espoirs

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Les Étalons U23 ont été éliminés le samedi 29 octobre 2022 par le Sénégal, en match retour du 2e tour des éliminatoires de la CAN U23. Opposés à leurs homologues Sénégalais au stade Pr Abdoulaye WADE de Dakar, les Espoirs Burkinabè ont été battus aux tirs aux buts par 5-3, après un score nul et vierge (0-0) à l’issue du temps réglementaire.

Après le score nul et vierge (0-0) du match aller, ce match retour était décisif pour les eux équipes.

Les poulains du coach Brama TRAORÉ ont fait preuve de détermination et d’engagement durant tout le match sans pouvoir trouver la faille. Score final 0 but partout

Il a fallu alors recourir à l’épreuve fatidique des tirs aux buts. A ce jeu d’adresse, c’est le Sénégal qui va sortir victorieux avec 5 tirs réussis contre 3 côté Burkinabè.

Pour le coach Brama TRAORÉ, son équipe s’est battue avec toute son énergie et voulait de tout cœur cette qualification pour le peuple Burkinabè. Ce 2e tour mets fin aux éliminatoires de la CAN U23, et c’est le Sénégal qui obtient son ticket pour les phases finales, qui se tiendront au Maroc en 2023.

Source: www.sports.gov.bf

Hugues Fabrice Zango, médaillé olympique et fierté nationale du Burkina Faso

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Thésard en génie électrique à la ville, le jeune triple sauteur a rapporté à son pays en 2021 la première médaille de son histoire lors des Jeux de Tokyo. Depuis, il engrande records et récompenses.

Hugues Fabrice Zango a un mental d’acier. Du genre à plancher des heures sur des calculs de physique à l’université puis à enchaîner les foulées au stade jusqu’à la nuit tombée. Thésard le jour, triple sauteur le soir, le Burkinabé multiplie les exploits. A 29 ans, il a remporté la première médaille olympique (bronze) de l’histoire de son pays, le Burkina Faso, aux Jeux de Tokyo en 2021, devenant ainsi le premier athlète africain sacré dans cette discipline. Quelques mois plus tôt, Hugues Fabrice Zango battait le record du monde en salle, en franchissant pour la première fois la barre des 18 mètres (18,07 m).

Rien ne semble arrêter ce doctorant en génie électrique à Béthune (Pas-de-Calais), sacré vice-champion du monde aux championnats d’athlétisme d’Eugene, aux Etats-Unis, en juillet. Affiches publicitaires à son effigie, comité d’accueil pour son arrivée à l’aéroport, selfies… Au Burkina Faso, le roi du triple saut a contribué à faire rayonner cette discipline longtemps peu connue, et il est devenu un exemple pour la jeunesse. « On m’arrête dans la rue pour me féliciter, les parents me demandent conseil pour leurs enfants », s’étonne ce grand timide, fait chevalier de l’Ordre du mérite pour sa médaille de bronze au Japon.

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Hugues Fabrice Zango a toujours visé l’excellence. Premier de sa classe au collège, il se démarque déjà en classe d’éducation physique et sportive (EPS), où il court plus vite que ses camarades. Mais « surtout pour avoir de bonnes notes ! », précise l’athlète, qui commence par intégrer l’équipe de football de son établissement, à Ouagadougou, et participe à un tournoi scolaire d’athlétisme « un peu par hasard » à 18 ans. Même lorsque Christian Sanou, un coach burkinabé, tente de le convaincre de venir s’entraîner, l’adolescent préfère refuser pour se concentrer sur ses études. « Ça ne m’intéressait pas. A l’époque, il n’y avait pas d’exemple d’athlète reconnu dans le pays », indique ce dernier, se laissant finalement convaincre par la promesse de voyager.

« Il a fallu repartir de zéro »

Mais le jeune manque encore de coordination et, pour la première fois, se fait doubler à l’entraînement. Déterminé, il s’entraîne pendant les vacances et télécharge des vidéos des performances du Britannique Jonathan Edwards et du Français Teddy Tamgho, au cybercafé, pour s’en inspirer. « J’étais impressionné de voir que l’on puisse sauter aussi loin, je voulais faire mieux ! », se souvient le double champion d’Afrique.

L’année suivante, il regarde ses premiers Jeux olympiques à la télévision, mais regrette de ne pas voir le drapeau rouge et vert de son pays flotter à Londres (2012). Il se fait alors une promesse : représenter le Burkina Faso à la prochaine édition, et, même, promet-il à son petit frère, de monter un jour sur le podium ! « Impossible », lui répète-t-on, à cause de son mètre quatre-vingts et du manque de structures d’entraînement adaptées dans son pays.

Médaille de bronze pour le Burkinabé Hugues-Fabrice ZOngo au triple saut lors des J.O. de Tokyo, le 5 août 2021. INA FASSBENDER / AFP

Mais Hugues Fabrice Zongo redouble d’efforts et décide de suivre un master à l’université d’Artois, dans le nord de la France, en 2016. L’expatriation, le froid, les journées à rallonge… Le Burkinabé suscite l’admiration des autres étudiants. « On me demande souvent comment je fais pour tenir le rythme. Mon secret, c’est la discipline et beaucoup de sacrifices sur le plan social », glisse le doctorant qui, après le laboratoire de « huit à seize », enchaîne avec trois heures d’entraînement le soir et les week-ends.

Sur le terrain comme au labo, Hugues Fabrice Zongo aime défier les lois de la physique. Ce passionné de machines aime chercher à comprendre le fonctionnement des systèmes électriques et repousser les limites du corps humain. Comme en 2018, lorsque Teddy Tamgho, l’ancien champion du monde de triple saut, le prend sous son aile et lui annonce qu’il doit « tout reprendre », à cause des lacunes techniques accumulées parce qu’il a été découvert sur le tard.

« Il a fallu repartir de zéro, déconstruire, questionner, réfléchir à des solutions », explique le chercheur. Teddy Tamgho estime qu’il devra travailler pendant un an et demi. Il ne lui faudra finalement que quatre mois. Le jeune sauteur, surnommé « Jiren », un personnage du manga Dragon Ball incarnant le calme et la puissance, se distingue par ses pointes de vitesse, touchant la planche d’appel à 40,8 km/h et pouvant courir le 100 mètres en 10 secondes et 70 centièmes (10’70’’).

« Héros national »

Au Burkina, le parcours du « héros national » fait rêver. A chaque retour dans la capitale, Hugues Fabrice Zongo effectue des visites dans les classes et les camps de vacances. Au-delà de la performance sportive, ses médailles sont surtout pour lui un moyen de « redonner espoir » à la jeunesse de son pays. « On manque de modèles pour se construire, je veux montrer qu’un Burkinabé peut réussir, et pour cela qu’un objectif doit devenir une mission de vie, continuer de se battre malgré les obstacles », prône l’athlète, qui vient d’être nommé ambassadeur de bonne volonté de l’Unicef et est engagé dans une association d’aide à la scolarisation des enfants.

Après sa première médaille olympique aux J.O. de Tokyo en 2021, Hugues-Fabrice Zongo a remporté le titre de vice-champion du monde de saut en longueur aux championnats d’athlétisme d’Eugene, aux Etats-Unis, le 23 juillet 2022. EZRA SHAW / GETTY IMAGES VIA AFP

Alors que le sentiment de désespoir et d’impuissance grandit chez certains jeunes face aux violences djihadistes depuis sept ans, il espère que ses prouesses permettront de montrer « une autre image » de son pays, qui puissent les guider. « S’ils se résignent, on risque de perdre une génération, il faut continuer à travailler, créer, pour éclairer l’avenir en attendant que l’orage passe », plaide l’ingénieur qui souhaite, après sa thèse, rentrer développer son pays et rechercher des solutions face au déficit énergétique du Burkina, un pays enclavé du Sahel.

Son autre rêve : créer une structure sport-étude pour permettre aux jeunes d’allier leur passion à un cursus scolaire. En attendant, Hugues Fabrice Zongo se prépare pour les Jeux olympiques de Paris, en 2024. Il espère y décrocher la médaille d’or et voir briller « la relève » qu’il accompagne, comme Bienvenu Sawadogo, spécialiste du 400 mètres haies, et Marthe Koala, la championne du 100 mètres haies et du saut en longueur. Ils viennent de rejoindre l’équipe de Teddy Tamgho.

Source: https://www.lemonde.fr

Iron Biby – Le Burkinabè toujours sur le toit du monde !

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Iron Biby est toujours le détenteur du record du soulèvement de bûches.

Cheich Al Hassan Sanou, de son véritable patronyme, mais plus connu sous le nom de Iron Biby, est toujours le recordman du soulèvement de bûches. L’athlète burkinabè s’est adjugé la première place de la compétition, ce 2 avril 2022, en soulevant une charge de 218 kg à égalité avec l’Écossais Luke Stoltman.

Cependant, il n’a pas battu son record de soulever des rondins à 230 kg, objectif qu’il s’était fixé avant la compétition du samedi 2 avril 2022 en Angleterre.

Le Burkinabè, l’homme le plus fort du monde, a d’abord soulevé facilement 200 kg, puis, 218 kg, avant de tenter de pulvériser son propre record qui était à 229 Kg.

Il reste tout de même l’homme le plus fort du monde, puisque aucun autre athlète n’a pu battre son record.

Iron Biby a déclaré que « Malgré mes blessures, j’ai pu soulever 230 kg mais malheureusement le juge n’a pas validé pour des raisons de stabilité. 
Merci à tous pour les bénédictions« .

Le Lieutenant Colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, Président du Faso, s’est exprimé positivement: « Je salue cette performance sportive de notre champion qui honore tout le peuple burkinabè.

En ces temps de défis multiples pour notre Nation, l’excellence de nos athlètes est une source de fierté et d’espoir pour un lendemain meilleur pour le Burkina Faso.

Bravo champion« ,

Iron Biby est-il le plus grand athlète africain ? Dites-le nous dans les commentaires.

Source: https://news365.fr

Des dirigeants africains appellent à produire plus de vaccins locaux

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Cinq chefs d’Etat et de gouvernement d’Europe et d’Afrique, dont Emmanuel Macron et Paul Kagamé, ont plaidé mardi pour un « partage des technologies » et un « soutien à l’innovation » afin de produire plus de vaccins localement dans le monde face aux pandémies.

« Il ne s’agit pas de savoir si une nouvelle pandémie se déclarera, mais quand », écrivent les présidents français, rwandais, sud-africain Cyril Ramaphosa et sénégalais Macky Sall, le chancelier allemand Olaf Scholz et le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) Tedros Adhanom Ghebreyesus dans une tribune parue dans Le Monde.

« Il est grand temps d’intensifier la collaboration, de favoriser la production locale et de renforcer la confiance dans les produits fabriqués localement, afin de mieux se préparer à la prochaine crise », insistent-ils. L’Afrique est le continent le moins vacciné au monde contre le Covid-19, avec moins de 20% de ses 1,2 milliard d’habitants ayant reçu deux doses de vaccin.

La première usine de vaccins à ARN messager d’Afrique a été inaugurée en juin au Rwanda, avec pour objectif de fabriquer d’ici début 2024 des traitements contre le Covid-19 et d’autres maladies à destination de millions d’habitants du continent. L’Afrique du Sud a aussi ouvert une usine de vaccins contre le Covid-19 en janvier. Le Sénégal doit également devenir un hub régional pour la fabrication de vaccins.

« Il est difficile de construire une unité de production de vaccins, mais il est encore plus difficile d’en assurer la pérennité », soulignent les signataires de la tribune. Ils appellent pour cela à renforcer la formation des personnels, la réglementation, en Afrique et ailleurs dans le monde, ainsi qu’à financer plus d’investissements « dans la préparation aux pandémies ».

La technologie de l’ARNm peut aussi être « adaptée pour lutter contre d’autres maladies, comme l’infection par le VIH, la tuberculose, le paludisme et la leishmaniose », relèvent-ils.

Source: https://fr.africanews.com

Conférence de Presse de la 16ème Edition du Salon International de l’Artisanat de Ouagadougou

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La Conférence de Presse de la 16ème Edition du Salon International de l’Artisanat de Ouagadougou s’est tenue ce 08 septembre à l’Ambassade du Burkina Faso à Paris en présence de Monsieur le Ministre du Commerce, de l’Artisanat, et des PME, de S.E.M l’Ambassadeur de la République de Côte d’Ivoire, de Monsieur le Chargé d’Affaires a.i de l’Ambassade du Burkina Faso à Paris et de Monsieur le Directeur Général du SIAO accompagné d’une importante délégation venue du Burkina Faso. De nombreux entrepreneurs, personnalités et invités ont également prix part à cette 16ème édition qui se tiendra du 28 octobre au 06 novembre 2022 dans la capitale burkinabè sous le thème : « Artisanat Africain, levier de développement et facteur de résilience des populations ».

06/11/2022

Veuillez suivre l’interview

Le Burkina Faso lance sa première usine de production pharmaceutique

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Le Burkina Faso s’est doté de sa première usine de production pharmaceutique, spécialisée dans la production de médicaments génériques et visitée mardi par le Premier ministre Albert Ouédraogo.

Construite par des acteurs du secteur privé burkinabè et baptisée Propharm, cette usine, érigée sur 1,5 hectare dans la commune de Komsilga, en périphérie de la capitale Ouagadougou, va assurer une « disponibilité permanente des médicaments les plus demandés », selon ses promoteurs.

Certifiée par un organisme indépendant espagnol, elle va commencer par produire dans les prochains mois du paracétamol 500 mg, du phloroglucinol, un antispasmodique, ainsi qu’un « kit de sel de réhydratation orale et du zinc, pour le traitement de la diarrhée », a expliqué le directeur général de Propharm, Armel Coéfé.

« Notre capacité de production, à l’heure actuelle, satisfait le besoin local et résout le problème de rupture drastique », a-t-il ajouté, précisant que la liste des molécules à produire va s’allonger, en particulier « avec la production de médicaments pour la prise en charge du paludisme ».

Selon le Premier ministre Albert Ouédraogo« c’est une usine importante, dans la mesure où elle va contribuer à mettre à la disposition de nos populations des médicaments à moindre coût ».

Et d’ajouter : « Pendant la période de la Covid-19, ces questions étaient prégnantes et tout le monde avait reconnu la nécessité de développer une production locale de médicaments. Il s’agit aussi d’une entreprise locale, ce qui contribue à développer une économie résiliente ».

Selon Armal Coéfé, l’usine est en train de finaliser une dernière étape, l’inspection de l’Agence nationale de régulation pharmaceutique sur les lots produits, afin d’obtenir les autorisations de mise sur le marché dans les mois à venir.

Source: https://fr.africanews.com/

Interview du Pr Fréderic Ouattara et M. Sékou Ouédraogo tous deux dans le domaine aérospatial

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Tous deux burkinabè, le Pr.Fréderic Ouattara est le Président de l’Université de Koudougou et le Co-organisateur d’Actinspace. Il est l’un des plus grands scientifiques au monde et a été honoré sacré meilleur physicien spatial d’Afrique en 2018 par l’Union des géophysiciens d’Amérique. Il a piloté le projet Burkina Sat1 dont la 1ère phase (station terrienne) vient d’être finalisée.

M.Sékou Ouédraogo est ingénieur et chef de projet aéronautique chez SAFRAN AIRCRAFT ENGINES et est depuis 2016, le Président de l’AfricanAeronautics  & Space Organisation (AASO).

Tous deux, sont impliqués dans l’organisation d’un concours de création d’applications utilisant des technologies data satellitaires ou des brevets du Centre National d’Etudes Spatiales (CNES) en France et qui s’étendra à l’international.

Les dépôts des candidatures ont débuté en janvier 2020 et suit son cours.

06/09/2020

Veuillez suivre l’interview.

Concert live  ivoirienne de l’icône de la Fabriss Atitoh  en présence du célèbre chanteur Gadji Celi

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Concert live  ivoirienne de l’icône de la Fabriss Atitoh,  s’est tenu le samedi 30 juillet 2022 à Paris sous l’initiative de l’artiste-ambassadrice franco burkinabè Vicky Vela dite « La magie de l’espoir, l’imbattable » et avec comme invité surprise : L célèbre chanteur ivoirien Gadji Celi, parrain artistique de l’ICÖNE Fabriss Atitoh et de son manager Monsieur Albert Drogba Carino.

Les artistes Jules Ouédraogo du Burkina Faso et Nono Manzanza du Congo Kinshasa étaient également présent.

Veuillez suivre l’interview

Riposte de la Banque mondiale contre la pandémie de COVID-19

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La reprise en Afrique subsaharienne en 2021 restera entravée par les faibles taux de vaccination et le manque de ressources pour continuer à apporter des aides financières aux entreprises et aux ménages vulnérables. La pandémie continue de toucher durement les populations africaines, avec des répercussions qui ont entraîné jusqu’à 40 millions d’individus dans l’extrême pauvreté. Les femmes, les jeunes, les travailleurs peu qualifiés et ceux employés dans le secteur informel sont particulièrement pénalisés faute d’accès à des filets sociaux et des sources de revenus.

Un déploiement plus rapide des vaccins permettrait d’accélérer la croissance régionale pour l’amener à 5,1 % en 2022 et 5,4 % en 2023, l’allègement plus précoce des mesures de confinement conduisant à une hausse des dépenses. Selon les estimations de la Banque mondiale, chaque mois de retard dans la vaccination se traduit par une perte de 13,8 milliards de dollars sur le PIB africain. 

Face à la crise de la COVID, le Groupe de la Banque mondiale a engagé plus de 157 milliards de dollars de financements afin de remédier aux répercussions de la pandémie. Sur ce montant, plus de 39 milliards de dollars ont aidé les pays africains à renforcer les systèmes et services de santé, mettre en place et étendre des filets de protection sociale, et atténuer les conséquences économiques de la crise. D’autres projets sont en préparation pour l’exercice 2022.

Cette riposte s’articule autour de quatre axes principaux : sauver des vies, protéger les populations pauvres, préserver et créer des emplois, et reconstruire sur de meilleures bases.

Sauver des vies. La Banque mondiale s’est mobilisée rapidement pour aider les pays africains à renforcer leur action contre la pandémie et leurs systèmes de santé, avant d’intensifier ses efforts sur le front de l’achat et du déploiement des vaccins anti-COVID. Alors qu’un grand nombre de pays africains ont mis en place des plans de vaccination, l’approvisionnement en doses suffisantes est une priorité pour la région.

  • La Banque mondiale a alloué 2,92 milliards de dollars pour l’achat et la distribution de vaccins contre la COVID-19 dans 41 pays d’Afrique subsaharienne (a).
  • Ces financements viennent compléter les projets d’urgence COVID-19 lancés dans 36 pays (pour un montant total de 988 millions de dollars) avec l’objectif de renforcer la prévention, améliorer le dépistage et procurer du matériel médical (respirateurs portables, concentrateurs d’oxygène, équipements de protection individuelle, masques). Ces projets portent également sur l’amélioration des structures de soins, des campagnes de sensibilisation communautaire, des systèmes de santé et de la coordination.
  • Alors qu’à peine plus de 4 % de la population africaine est vaccinée, la Banque mondiale collabore avec l’Union africaine dans le cadre du Fonds pour l’acquisition de vaccins en Afrique (AVAT), lequel permettra aux pays d’acheter et de déployer des vaccins au profit de 400 millions de personnes. Les livraisons de vaccins Johnson&Johnson sous l’égide de l’AVAT ont commencé la première semaine du mois d’août 2021, et 5 millions de doses ont été livrées dès le premier mois de mise en œuvre de cette initiative. L’approvisionnement se poursuit conformément aux calendriers de livraison : à la date du 5 novembre, 13,54 millions de doses avaient déjà été acheminées dans les pays
  • d’Afrique et de la Communauté caribéenne. Sur les 13,12 millions de vaccins fournis à l’Afrique, 10,36 millions sont financés (ou seront pris en charge rétroactivement) par des projets de la Banque mondiale dans 26 pays.

Protéger les populations pauvres. Afin de protéger les populations pauvres et vulnérables et de remédier aux conséquences de la pandémie sur leurs moyens de subsistance, la Banque aide les pays africains à étendre et adapter les programmes de filets sociaux et maintenir la sécurité alimentaire en aidant les agriculteurs à accroître leur production et en soutenant les chaînes d’approvisionnement alimentaire.

  • Depuis le début de la pandémie, elle a approuvé environ 5 milliards de dollars de nouveaux financements dans la région en faveur de programmes de protection sociale. Ce soutien permet de lutter contre la pauvreté chronique grâce au versement d’allocations monétaires et de venir en aide aux ménages qui ont perdu leurs moyens de subsistance à la suite de la pandémie.

Préserver et créer des emplois. Principales pourvoyeuses d’emplois, les micro, petites et moyennes entreprises ont été particulièrement touchées par la crise dans l’ensemble de la région, où le secteur informel occupe une place prédominante dans le marché du travail. Des pays comme la République centrafricaine et le Kenya (a) s’emploient à lancer ou étendre des chantiers de travaux publics ou des programmes de développement urbain en vue de faciliter la création d’emplois dans les territoires défavorisés et d’élargir l’accès à un appui aux moyens de subsistance pour les personnes les plus pauvres et vulnérables comme les femmes et les jeunes.

Parallèlement, la Société financière internationale (IFC), l’institution du Groupe de la Banque mondiale dédiée au secteur privé, s’attache à augmenter les financements pour les petites entreprises, développer les infrastructures numériques, contribuer au maintien des chaînes d’approvisionnement agricoles et répondre aux besoins en fonds de roulement des fabricants locaux.

Reconstruire sur de meilleures bases. Parallèlement à la nécessité de faire face aux conséquences immédiates de la pandémie de COVID-19, la réponse de la Banque et son appui aux pays mettent aussi l’accent sur la reprise. Au 5 octobre 2021, la Banque mondiale avait approuvé 35 opérations de ce type destinées à soutenir les processus de reprise en Afrique subsaharienne, avec plus de 5,9 milliards de dollars de financements mobilisés par l’Association internationale de développement (IDA) et 1,3 milliard de dollars apportés par la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD).

  • Enfin, la Banque mondiale intensifie ses travaux sur l’intégration régionale, selon une vision globale du continent consistant à améliorer les communications, mettre à profit les économies d’échelle et encourager des actions collectives face à des défis communs.

Le Groupe de la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI) ont appelé les créanciers bilatéraux publics à octroyer une suspension de dette aux pays éligibles aux financements de l’IDA, son fonds dédié aux pays les plus pauvres de la planète. L’objectif est d’amortir le choc de la pandémie sur les populations les plus pauvres et les plus vulnérables en Afrique plus particulièrement, et de faire en sorte que les gouvernements disposent des ressources nécessaires pour prendre les mesures rapides et vigoureuses qui permettront de protéger les vies humaines et les moyens de subsistance. Au mois de septembre 2021, 31 pays d’Afrique subsaharienne avaient demandé à participer à l’Initiative de suspension du service de la dette. Celle-ci prendra fin le 31 décembre 2021.

Source: /www.banquemondiale.org

Le pagne Africain de plus en plus incontournable

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Le pagne africain fait la Une depuis plusieurs années dans le monde. D’abord utilisé pour la confection de vêtements traditionnels, le pagne a su s’implanter dans la culture vestimentaire des grands stylistes. Désormais, les imprimés africains s’associent à d’autres matières, apportant ainsi de la couleur et surtout une touche africaine dans la mode vestimentaire. 

Un nombre croissant de stylistes africains, européens et américains, s’inspirent du pagne africain dans leurs créations. La bande en wax est devenue un élément incontournable, sans oublier les accessoires (sac à mains, collier, boucles d’oreilles, chaussures) confectionnés en pagne.

Les Africains s’identifient à leur culture et sont fiers de porter leur panoplie de couleurs. C’est dans le milieu des jeunes, auparavant focalisés sur la culture occidentale qu’on remarque un grand changement.

Ces derniers, qui suivaient le rêve américain, ont amorcé leur retour à leur terre mère. Ils exigent maintenant des touches africaines sur leurs vêtements (pour toutes occasions). La touche africaine se place comme un indispensable dans les gardes de robes.

Ainsi, avec cette révolution, un nombre croissant de jeunes stylistes implantent leurs initiales dans la mode africaine et burkinabè. Nous verrons ce que nous réserve la relève dans les mois, voire les années à venir.

Source : www.burkina24.com