lundi, septembre 1, 2025

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Soudan : l’impasse diplomatique perdure malgré la conférence de Londres

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ANALYSE. Ce rendez-vous diplomatique n’est pas parvenu à trouver de solution dans cette guerre qui s’enlise depuis deux ans.

ucun pourparler direct n’a eu lieu entre les Forces armées soudanaises (FAS) et les Forces de soutien rapide (FSR) depuis la suspension du processus de Djeddah le 3 décembre 2023. Cette tentative de médiation, chapeautée par les États-Unis et l’Arabie saoudite, continue à être qualifiée du meilleur format essayé jusqu’à présent, bien que le manque d’acteurs civils et humanitaires soit regretté. Depuis, les diverses initiatives pour ramener la paix ont échoué les unes après les autres.
Dans ce contexte, la conférence ministérielle de Londres, coorganisée par le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne, l’Union européenne et l’Union africaine le 15 avril, date du deuxième anniversaire de la guerre entre les paramilitaires et l’armée, a affiché des objectifs sans ambition sur la situation humanitaire, la protection des civils, le processus politique ou encore la formation d’un groupe de contact pour assurer le lien entre les différentes initiatives de paix. Mais le principal soutien des FSR, les Émirats arabes unis, et celui des FAS, l’Égypte, n’ont réussi ni à s’entendre, empêchant la création de ce groupe, ni à aboutir à un communiqué final commun. Seuls les organisateurs ont paraphé la déclaration.

Le communiqué final fait l’impasse sur les attaques en cours

« Ce document n’apporte rien de nouveau et fait l’impasse sur les éléments nécessaires, à commencer par le camp de déplacés Zamzam qui était en train d’être réduit en cendres au moment de ce rendez-vous. Ni le siège sur El-Fasher, la capitale du Nord-Darfour, ni les livraisons d’armes n’ont été mentionnés », déplore Nathaniel Raymond, directeur exécutif du Humanitarian Research Lab de la Yale School of Public Health.

« Les participants ont évoqué une approche sur le long terme pour revenir à la stabilité alors que des personnes meurent sur les routes en tentant d’échapper aux attaques des FSR. C’est comme si on avait parlé de développement économique dans le futur en plein cœur du génocide rwandais », poursuit le chercheur. La prise du camp de Zamzam par les hommes du général Mohamed Hamdan Dagalo surnommé « Hemeti » le 13 avril a déplacé au moins 400 000 individus. Beaucoup d’entre eux pensaient pourtant y avoir trouvé refuge après avoir fui de récents assauts à El-Fasher et dans les villages alentour. Le format de la conférence a en outre reçu de nombreuses critiques. Aucun acteur soudanais n’a été convié, ce qui a exaspéré le gouvernement pro-armée du général Abdel Fattah al-Burhane relocalisé à Port-Soudan, également furieux contre la présence des Émiratis.

Se recentrer sur les racines du conflit

« C’est une manière très coloniale de procéder, dénonce Hamid Khalafallah, doctorant spécialiste des transitions démocratiques et les mouvements populaires en Afrique. Nous avions peu d’espoir que cela fonctionne au vu de l’espace donné aux soutiens régionaux des deux factions belligérantes tout en sachant que Londres n’a pas assez d’influence pour exercer une pression sur les Émirats ou l’Égypte. » Cette rencontre manquée ne maintient pas seulement le statu quo, elle pourrait même aggraver la situation en « accroissant le scepticisme face à l’échec continu de la diplomatie internationale au Soudan », redoute Hamid Khalafallah. Les Égyptiens essaient néanmoins d’organiser prochainement une deuxième session de la rencontre du Caire qui avait permis en juillet 2024, pour la première fois, de réunir des civils de différents bords : des soutiens de l’armée et des FSR ainsi que des personnalités neutres. 

En février dernier, l’Union africaine a échoué à tenir un tel échange et a dû se résoudre à scinder les convives en deux groupes – respectivement considérés comme pro-FAS et pro-FSR –, tandis que les participants en réclamaient un troisième pour les non-alignés. De leur côté, les Américains et les Saoudiens aimeraient ressusciter le processus de Djeddah. Un changement de méthode s’impose toutefois. « Les pourparlers comme le format de Djeddah se concentrent sur l’étincelle qui a déclenché les combats, à savoir la question de l’intégration des FSR dans les troupes régulières. Or, pour arrêter les affrontements, il faut s’attaquer aux véritables causes de la guerre, telles que la volonté des islamistes de revenir au pouvoir, le souhait des FSR d’étendre leur influence et les tentatives des FAS de mettre fin à la révolution », détaille l’analyste Kholood Khair.

La solution passera inévitablement par une plus vaste inclusion des représentants invités à la table des négociations. « Il faut qu’une base civile plus large soit considérée comme un acteur majeur plutôt que de continuer à favoriser les élites », recommande Kholood Khair. La chercheuse fait notamment référence à l’ancien mouvement Taqaddum, devenu Somoud, qui demeure majoritairement dirigé par les mêmes responsables politiques ayant pactisé avec les militaires au lendemain de l’éviction du dictateur Omar el-Béchir en 2019. Le chef de ce collectif n’est autre que l’ex-Premier ministre Abdallah Hamdok.

Les États-Unis restent, selon beaucoup d’observateurs, les mieux placés pour convaincre les principaux fournisseurs d’armes de s’engager pour la paix. « Le problème avec l’administration Trump, c’est qu’il instaure la paix par le biais d’accords commerciaux comme en Palestine et en Ukraine. Il faut donc que des acteurs comme le Royaume-Uni et l’Union européenne qui collaborent avec les États-Unis parviennent à contrebalancer l’influence de Donald Trump sur le processus de paix », espère Hamid Khalaffah. Sans tomber, une nouvelle fois, dans l’écueil de la compétition entre médiateurs. « Chacun veut s’approprier le processus de paix et sa réussite », conclut un participant à la conférence de Londres.

Source: www.lepoint.fr

Kundé 2025 : Floby remporte son 3e Kundé d’or

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Le commissariat général des Kundé a tenu la 23e édition des Kundé dans la nuit du vendredi 25 avril 2025 à Ouagadougou.

Les temps forts de la 23e édition des Kundé étaient un cocktail dinatoire, une prestation d’artistes, un défilé de mode et une soirée de remise de trophées dans la nuit du l’évènement a eu lieu le vendredi 25 avril 2025 à Ouagadougou. La soirée de remise des prix a été marquée par la présence d’une délégation gouvernementale conduite par le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale, Emile Zerbo. En lice pour le Kundé d’or de la 23e, Floby, Kayawoto et Miss Tanya. A l’issue des travaux du commissariat général des Kundé, Floby a été distingué sacré lauréat de la 23e édition. Il a remporté le Kundé d’or pour son dernier opus « Burkina Faso » paru en 2024. Ce qui lui fait un total de 3 Kundé d’or en 18 ans de carrière musicale. En plus de ce 3e Kundé, il est reparti avec le Kundé de la meilleure chanson moderne d’inspiration traditionnelle avec son titre, Ouaga jeune et de l’artiste le plus joué en discothèque. Le lauréat du Kundé d’or de la 23e édition, Florent Belemgnèré alias Floby s’est réjoui pour la performance et la reconnaissance à travers le Kundé. Il a dédié son prix aux Burkinabè, mais particulière-ment aux Forces Combattantes.
« Ce trophée revient à nos FDS et VDP qui sont sur le champ de bataille nuit et jour et aussi à tous les Burkinabè, d’où le nom d’ailleurs de mon dernier album », a-t-il souligné.

Hommage aux FDS

Une délégation gouvernementale aux côtés des différents lauréats des Kundé.

Il a confié qu’il va toujours participer au Kundé tant que son album est nominé. Quant au Kundé du public du partenaire officiel Orange Burkina, il est revenu à Miss Tanya en plus de son Kundé du meilleur artiste féminin. D’autres artistes ont été distingués lors de la cérémonie. Il s’agit, entre autres, du Kundé du meilleur artiste traditionnel (Safif Widga), Kundé du meilleur artiste de musique religieuse (Sœur Anne Marie Kaboré), Kundé du meilleur clip vidéo (Pananki) de Tanya, Kundé de la révélation (Francky FP), Kundé du meilleur espoir Kid Boss) et le Kundé du meilleur featuring burkinabè (Commando de Kayawoto feat Privat). Le palmarès au niveau des prix spéciaux a concerné 5 catégories. Le Kundé du meilleur artiste de la diaspora a été remporté par Kandy Guira de la France. Le Kundé du meilleur artiste étranger vivant au Burkina Faso est revenu à Mister Koff de la Côte d’Ivoire. L’artiste Himra de la Côte d’Ivoire a été sacré meilleur artiste de l’Afrique de l’Ouest. Pour le Kundé du meilleur artiste de l’Afrique centrale, c’est Bad Nova du Cameroun qui a été le lauréat. Le Kundé du meilleur featuring de l’intégration africaine (Ne parle pas de tes projets) de Smarty feat Korka Dieng du Sénégal a été sacré.

A l’occasion, des Kundé d’honneur ont été décernés à des artistes invités comme le groupe Makoma du RD Congo et des Pays-Bas, Zitany Neil du Congo, Roger Wango du Burkina, Oumou Dioubaté du Burkina et Espoir 2000 de la Côte d’Ivoire. Le directeur du plateau artistique des Kundé, Ismaël Zongo alias Commandant Papus a soutenu que le Kundé doit être un trophée qui contribue à booster l’artiste. Il a indiqué qu’il n’y a pas d’âge pour faire de la musique.
« Nous pouvons être un artiste auteur compositeur et produire de la musique qui parle à toutes les générations », a-t-il dit.

Source: www.sidwaya.info

Le pape François est mort ce lundi matin à l’âge de 88 ans, a annoncé le Vatican

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VATICAN CITY, VATICAN - APRIL 20: Pope Francis appears on the central lodge of St. Peter's Basilica to bestow the Urbi et Orbi blessing at the end of the Easter mass in St. Peter's Square at the Vatican Sunday, April 20, 2025 (MaxPPP TagID: dpaphotoseight118915.jpg) [Photo via MaxPPP]

Le pape François, populaire chez les fidèles mais confronté à une farouche opposition au sein même de l’Eglise catholique, est mort lundi matin au Vatican à l’âge de 88 ans.

« Ce matin à 07h35 (05H35 GMT), l’évêque de Rome, François, est revenu à la maison du Père. Toute sa vie a été consacrée au service du Seigneur et de son Église », a annoncé dans un communiqué le cardinal camerlingue Kevin Farrell, dans un communiqué publié par le Vatican.

Le pontife argentin était sorti de l’hôpital le 23 mars après avoir été hospitalisé pendant 38 jours pour une pneumonie bilatérale, sa quatrième et plus longue hospitalisation depuis le début du pontificat en 2013.

Dimanche, à l’occasion des célébrations de Pâques, il était apparu très affaibli mais s’était offert un bain de foule en papamobile au milieu de milliers de fidèles sur la place Saint-Pierre.

Le visage fermé, visiblement très éprouvé, il avait toutefois été contraint de déléguer la lecture de son texte à un collaborateur, ne pouvant prononcer que quelques mots, la voix essoufflée.

Problèmes de hanche, douleurs au genou, opérations, infections respiratoires: le pape, qui se déplaçait en fauteuil roulant, affichait une santé déclinante mais avait tenu à maintenir un rythme effréné, en dépit des avertissements de ses médecins.

Une constitution prévoit des obsèques pendant neuf jours et un délai de 15 à 20 jours pour organiser le conclave, lors duquel les cardinaux électeurs, dont près de 80% choisis par François lui-même, auront la lourde tâche d’élire son successeur. Entre-temps, c’est le cardinal camerlingue, l’Irlandais Kevin Farrell, qui assurera l’intérim.

François avait révélé fin 2023 qu’il souhaitait être inhumé dans la basilique Sainte-Marie Majeure, dans le centre de Rome, plutôt que dans la crypte de la basilique Saint-Pierre, une première depuis plus de trois siècles.

En outre, le Vatican a publié en novembre un rituel simplifié pour les funérailles papales,  notamment l’inhumation dans un simple cercueil de bois et de zinc, signant la fin des trois cercueils imbriqués en cyprès, en plomb et en chêne.

En 12 ans de pontificat, le premier pape jésuite et sud-américain de l’Histoire s’est engagé sans relâche pour la défense des migrants, l’environnement et la justice sociale sans remettre en cause les positions de l’Eglise sur l’avortement ou le célibat des prêtres.

Réformes multiples

Les alertes sur sa santé s’étaient multipliées, tout en alimentant les spéculations sur une éventuelle renonciation dans la lignée de son prédécesseur Benoît XVI.

Le chef spirituel de près de 1,4 milliard de catholiques avait connu deux hospitalisations en 2023, dont une pour une lourde opération de l’abdomen, et avait été contraint d’annuler plusieurs engagements ces derniers mois.

Dès ses 21 ans, Jorge Bergoglio avait souffert d’une pleurésie aiguë et les chirurgiens durent procéder à l’ablation partielle de son poumon droit.

Amateur de musique et de football, François, allergique aux vacances, enchainaît souvent une dizaine de rendez-vous par jour. Il avait même effectué en septembre le plus long voyage de son pontificat, un périple de 12 jours aux confins de l’Asie du sud-est et de l’Océanie.

A Rome comme à l’étranger, le « pape du bout du monde » élu le 13 mars 2013 a dénoncé sans relâche toutes les formes de violence, de la traite des êtres humains aux catastrophes migratoires en passant par l’exploitation économique.

Le 11 février, il avait encore condamné les expulsions massives de migrants voulues par le président américain Donald Trump, s’attirant les foudres de la Maison Blanche.

Opposant acharné au commerce des armes, l’ancien archevêque de Buenos Aires est toutefois resté impuissant face aux conflits en Ukraine ou au Proche-Orient, malgré d’innombrables appels à la paix.

Ce politique madré au franc-parler abrasif a aussi voulu réformer une Curie – le gouvernement central du Saint-Siège – rongée par l’inertie, y développer la place des femmes et des laïcs et assainir les sulfureuses finances du Vatican.

Face au drame de la pédocriminalité dans l’Eglise, il a levé le secret pontifical et obligé religieux et laïcs à signaler les cas à leur hiérarchie. Sans convaincre les associations de victimes, qui lui ont reproché de ne pas être allé assez loin.

« Périphéries »

Attaché au dialogue inter-religieux, notamment avec l’islam, il a défendu jusqu’au bout une Eglise « ouverte à tous », s’attirant les foudres des mouvements populistes pour son soutien aux migrants.

Si ce pape au style chaleureux a suscité une grande ferveur populaire, souhaitant chaque dimanche « bon appétit » aux fidèles place Saint-Pierre, il fut aussi durement critiqué par une opposition conservatrice pour son supposé manque d’orthodoxie et une gouvernance jugée autoritaire.

En témoignent les levées de boucliers suscitées par certaines décisions, comme l’ouverture des bénédictions de couples de même sexe fin 2023, ou la restriction des célébrations de la messe en latin.

Ces critiques furent aussi alimentées par l’ombre de Benoît XVI, qui a résidé au Vatican jusqu’à sa mort fin 2022, nourrissant la saga des « deux papes ».

La « guerre civile » au sein de l’Eglise a atteint des sommets avec les diatribes de certains cardinaux, notamment avant le Synode sur l’avenir de l’Eglise fin 2023.

Le style détonant de François, qui a préféré un sobre deux-pièces de 70m² aux ors du palais apostolique, lui a aussi valu d’être accusé de désacraliser à l’excès la fonction.

Le 266e pape, davantage intéressé par les « périphéries » de la planète que par les grands pays occidentaux, a aussi réorienté les débats au sein de l’Eglise, à l’image de son encyclique écologiste et sociale « Laudato si » en 2015, réquisitoire très remarqué contre la finance exaltant la sauvegarde de la planète.

Source: www.lindependant.fr

CAN U17 Maroc 2025 : Le Maroc champion, Ashsaraf Loukman TAPSOBA soulier d’or

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La CAN U17 Maroc 2025 s’est achevée ce samedi 19 avril 2025 au stade El Bachir de Mohammedia, avec le sacre du Maroc face au Mali. Après un score nul et vierge à l’issue du temps réglementaire, les Marocains se sont montrés plus adroits lors de la séance des tirs au but, réussissant 4 tentatives contre 1 pour les Maliens. Ils succèdent ainsi aux Lionceaux de la Téranga du Sénégal, vainqueurs de l’édition 2023 en Algérie. Les Éléphanteaux de la Côte d’Ivoire complètent le podium en terminant à la troisième place, tandis que les Étalons U17 se classent quatrièmes.

Mais pour le Burkina Faso, au-delà de cette quatrième place, un nom reste gravé dans toutes les mémoires : Ashsaraf Loukman TAPSOBA, soulier d’or de la compétition. Avec 7 réalisations, ce jeune prodige burkinabè a non seulement partagé la tête du classement des buteurs avec l’Ivoirien Alynho Haidara, mais il a surtout marqué l’histoire en égalant le record du plus grand nombre de buts inscrits lors d’une phase finale de CAN U17. Si les Étalons U17 n’ont pas décroché de médaille, leur parcours illustre un potentiel remarquable et un avenir des plus prometteurs.

À l’horizon, se profile la Coupe du Monde U17 au Qatar, prévue du 5 au 27 novembre 2025. Le Burkina Faso y prendra part. Place donc à la préparation des 10 sélections africaines qualifiées pour ce grand rendez-vous mondial.

DCRP MSJE

Burkina Faso : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 16 avril 2025

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 16 avril 2025, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 11 H 39 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

𝐈. 𝐃𝐄𝐋𝐈𝐁𝐄𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒
𝐈.𝟏. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐆𝐑𝐈𝐂𝐔𝐋𝐓𝐔𝐑𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐑𝐄𝐒𝐒𝐎𝐔𝐑𝐂𝐄𝐒 𝐀𝐍𝐈𝐌𝐀𝐋𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐇𝐀𝐋𝐈𝐄𝐔𝐓𝐈𝐐𝐔𝐄𝐒

𝐀𝐍𝐈𝐌𝐀𝐋𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐇𝐀𝐋𝐈𝐄𝐔𝐓𝐈𝐐𝐔𝐄𝐒

Le Conseil a adopté un décret portant approbation des statuts particuliers de l’Agence Faso abattoirs.
L’adoption de ce décret permet à l’Agence Faso abattoirs de disposer de textes règlementaires en vue d’accomplir efficacement ses missions, conformément au décret n°2014-614/PRES/PM/MEF/MFPTSS du 24 juillet 2014 portant statut général des Etablissements publics de l’Etat à caractère économique.

𝐈.𝟐. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐂𝐎𝐍𝐎𝐌𝐈𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐅𝐈𝐍𝐀𝐍𝐂𝐄𝐒

Le Conseil a adopté un décret portant déclaration d’utilité publique urgente, le projet de construction d’une Unité de formation et de recherche en sciences et techniques (UFR/ST) au Centre universitaire (CU) de Dori et d’une cité universitaire à Dori.

Dans le cadre de ces projets de construction, un site d’environ cent (100) ha a été identifié dans la commune de Dori et l’étude d’impact environnemental finalisée depuis décembre 2021. Cependant, des difficultés liées à la mobilisation foncière et à la situation sécuritaire n’ont pas permis le démarrage effectif des travaux à ce jour.
La réalisation des travaux ne pouvant se faire sans la libération de l’emprise du site par les personnes affectées, la mise en œuvre d’une procédure urgente en matière d’expropriation s’avère nécessaire.
Ce décret vise à déclarer d’utilité publique urgente, le projet de construction de cette Unité de formation et de recherche en sciences et techniques et de la cité universitaire à Dori. Il permettra la mobilisation diligente du foncier d’une part, et le respect des engagements vis-à-vis des partenaires à travers l’érection des ouvrages prévus, d’autre part.

L’adoption de ce décret permet de déclarer d’utilité publique urgente, le projet de construction de l’Unité de formation et de recherche en sciences et techniques au Centre universitaire de Dori et d’une cité universitaire à Dori en vue de la libération de l’emprise du site.

𝐈.𝟑. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐒𝐄𝐂𝐔𝐑𝐈𝐓𝐄

Le Conseil a adopté un rapport relatif à une demande d’autorisation de recrutement sur concours professionnels et directs au profit de la Police nationale, au titre de l’année 2025.
Le Conseil a marqué son accord pour le recrutement de vingt (20) Commissaires de police et de soixante (60) Officiers de police, pour les concours professionnels ainsi que le recrutement de dix (10) Commissaires de police avec des qualifications spécifiques, de dix (10) Officiers de police avec des qualifications spécifiques et de deux mille (2000) Sous-Officiers de police dont 50 mécaniciens et 50 de sexe féminin, pour les concours directs.

𝐈.𝟒. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐉𝐔𝐒𝐓𝐈𝐂𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐃𝐑𝐎𝐈𝐓𝐒 𝐇𝐔𝐌𝐀𝐈𝐍𝐒, 𝐂𝐇𝐀𝐑𝐆𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐑𝐄𝐋𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐀𝐕𝐄𝐂 𝐋𝐄𝐒 𝐈𝐍𝐒𝐓𝐈𝐓𝐔𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒

Le Conseil a adopté un rapport relatif aux projets spécifiques au titre de l’année 2025 du ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des relations avec les institutions.
Ces projets spécifiques s’inscrivent dans la dynamique de reconquête du territoire national à travers la réinstallation progressive des juridictions dans leurs sièges. Ils participent également au renforcement des juridictions en moyens matériels afin d’accélérer le traitement des dossiers.

Ces projets spécifiques concernent :
 les travaux de réhabilitation du Tribunal de grande instance (TGI) de Nouna ;
 les travaux de réhabilitation de la Maison d’arrêt et de correction (MAC) de Nouna ;
 la réalisation des études architecturales et techniques pour les travaux de réhabilitation des Tribunaux de grande instance de Bogandé et de Tougan ;
 l’acquisition d’imprimantes au profit des juridictions.
Le coût global de ces projets spécifiques s’élève à quatre cent soixante-seize millions trois cent soixante-neuf mille sept cent quarante-huit (476 369 748) F CFA TTC.
Le financement est assuré par le budget de l’Etat, exercice 2025.

𝐈.𝟓. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐈𝐍𝐅𝐑𝐀𝐒𝐓𝐑𝐔𝐂𝐓𝐔𝐑𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐃𝐔 𝐃𝐄𝐒𝐄𝐍𝐂𝐋𝐀𝐕𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓

Le Conseil a examiné un projet de loi portant règlementation de l’exercice du métier de laboratoire du bâtiment et des travaux publics au Burkina Faso.
La Zatu n°AN VII-0044/FP/PRES du 23 juillet 1990 accorde au Laboratoire national du bâtiment et des travaux publics (LNBTP) un monopole des activités d’études et de contrôles géotechniques ainsi que de contrôles techniques en vue de la garantie décennale.

Ce projet de loi vise l’ouverture de certaines activités du Laboratoire national du bâtiment et des travaux publics, tout en préservant la qualité des prestations. Cette réforme est motivée par la faible capacité opérationnelle du LNBTP qui n’arrive pas à répondre à la demande et à faire face aux différentes sollicitations dans les délais contractuels requis. Elle permettra d’accompagner efficacement le Gouvernement dans la réalisation des projets structurants.
L’innovation majeure de ce projet de loi est l’ouverture des activités de laboratoire aux acteurs du secteur privé par l’institution d’agréments techniques.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.

𝐈𝐈. 𝐂𝐎𝐌𝐌𝐔𝐍𝐈𝐂𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐎𝐑𝐀𝐋𝐄𝐒

𝐈𝐈.𝟏. Le ministre de l’Economie et des finances a fait au Conseil plusieurs communications parmi lesquelles :
 une communication relative à la participation du Burkina Faso à un atelier régional sur l’échange d’informations et la coopération en matière de sécurité nucléaire pour l’Afrique de l’Ouest organisé par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), prévu du 06 au 08 mai 2025 à Cotonou, au Bénin.
Cet atelier regroupe les Douanes de la sous-région. Il vise à relever les défis régionaux dans la lutte contre le trafic illicite et les activités non autorisées impliquant des matières nucléaires et radioactives qui échappent au contrôle réglementaire.

 une communication relative à la participation du Burkina Faso à la réunion des Directeurs généraux des douanes de la Confédération des Etats du Sahel (AES), du 15 au 16 mai 2025 à Bamako au Mali, précédée de la réunion des experts des administrations des Douanes des pays de la Confédération, prévue du 13 au 14 mai 2025.
La réunion des experts porte notamment sur l’état de mise en œuvre des recommandations de la dernière réunion des Directeurs généraux des Douanes, tenue le 26 septembre 2024 à Lomé au Togo et l’analyse des orientations de la rencontre des ministres de la Confédération AES, en matière d’harmonisation des textes juridiques devant régir la libre circulation des personnes et des biens.

 une communication relative au bilan de la mise en œuvre en 2024 et à la situation d’exécution au premier trimestre de l’année 2025 du Fonds de soutien patriotique (FSP).
Au 31 décembre 2024, le montant des ressources collectées au profit du FSP s’élève à 175 685 084 312 F CFA contre 99 039 035 500 F CFA en 2023, soit une progression de 77,39 %.
En termes de dépenses, les ressources mobilisées ont permis non seulement de prendre en charge les dépenses de fonctionnement de la Brigade des Volontaires pour la défense de la Patrie (BVDP), mais également de contribuer efficacement au renforcement de la dotation des forces combattantes en équipements individuels et collectifs. Pour ces dépenses, un montant de 150 000 000 000 F CFA a été débloqué avec des paiements effectués à hauteur de 145 834 956 114 F CFA, soit un taux d’exécution de 97,22%.

Les performances réalisées au premier trimestre de l’année 2025 par le FSP restent dans les mêmes tendances que celles enregistrées à la même période en 2024. Ce sont 33 031 991 476 F CFA qui ont été mobilisés, soit une progression de 6,55% par rapport à la même période en 2024. Les dépenses exécutées sur la période s’élèvent à 25 124 700 000 F CFA, soit un taux d’engagement de 76,87%.
Le Conseil félicite tous les acteurs pour ces résultats encourageants. Il invite les ministres concernés à mettre en œuvre les actions envisagées pour optimiser la collecte et à veiller à une gestion plus efficace du Fonds.

𝐈𝐈.𝟐. Le ministre de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique a fait au Conseil une communication relative à l’organisation de la 1ère édition du Salon des métiers, de l’orientation scolaire et professionnelle (SAMOSP) prévue du 02 au 04 mai 2025 sur le site du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO).
La 1ère édition du SAMOSP est placée sous le thème « Défis de l’industrialisation et de l’autosuffisance alimentaire au Burkina Faso : dans quels métiers former pour y répondre ? ».
Le choix de ce thème vise à permettre aux structures de formation d’être en phase avec les nouvelles ambitions de notre pays.

Ce salon est organisé par Burkina Suudu Bawdè (BSB), la Maison des compétences du Burkina. Il vise à informer et à sensibiliser particulièrement la jeunesse sur les possibilités de formation professionnelle afin de lui offrir des perspectives concrètes d’insertion professionnelle.
Pour cette 1ère édition du SAMOSP, des panels thématiques sur les métiers et l’orientation professionnelle, des séances de coaching destinés aux apprenants, élèves, étudiants et demandeurs d’emplois ainsi que des partenariats entre écoles et entreprises sont prévus, l’ambition étant de favoriser l’accueil et l’accompagnement des jeunes vers une insertion professionnelle réussie.

𝐈𝐈𝐈. 𝐍𝐎𝐌𝐈𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒
𝐈𝐈𝐈.𝟏. 𝐍𝐎𝐌𝐈𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐃𝐀𝐍𝐒 𝐋𝐄𝐒 𝐅𝐎𝐍𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐈𝐍𝐃𝐈𝐕𝐈𝐃𝐔𝐄𝐋𝐋𝐄𝐒
𝐀. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐆𝐑𝐈𝐂𝐔𝐋𝐓𝐔𝐑𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐑𝐄𝐒𝐒𝐎𝐔𝐑𝐂𝐄𝐒 𝐀𝐍𝐈𝐌𝐀𝐋𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐇𝐀𝐋𝐈𝐄𝐔𝐓𝐈𝐐𝐔𝐄𝐒

 Monsieur Hamadé OUEDRAOGO, Mle 87 299 M, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur général de l’Agence Faso abattoirs.

𝐁. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐂𝐎𝐍𝐎𝐌𝐈𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐅𝐈𝐍𝐀𝐍𝐂𝐄𝐒

 Monsieur Paul YAMEOGO, Mle 39 656 T, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 13e échelon, est nommé Directeur du cadastre ;
 Monsieur Inoussa OUEDRAOGO, Mle 59 861 W, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Conseiller fiscal de Bagrépôle ;
 Monsieur Windlassida Dénis TIEMTORE, Mle 334 206 T, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial des impôts du Ziro ;
 Monsieur Eric OUEDRAOGO, Mle 294 312 Z, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Trésorier provincial du Sanguié.

𝐂. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐒𝐄𝐂𝐔𝐑𝐈𝐓𝐄

 Monsieur Bénéwindé SANKARA, Mle 119 404 P, Commissaire divisionnaire de police, catégorie 1, 3e grade, 3e échelon, est nommé Chargé de mission ;
 Monsieur Cheik Hamed DOUSSA, Mle 217 563 T, Commissaire divisionnaire de police, catégorie 1, 3e classe, 2e échelon, est nommé Chargé de mission ;
 Madame Fenhaï Maïmouna TRAORE/KARAMA, Mle 326 916 N, Attaché en études et analyses, 2e classe, 5e échelon, est nommée Chargée de mission ;
 Monsieur Augustin SAWADOGO, Officier, est nommé Directeur des affaires juridiques et du contentieux ;
 Monsieur Abdel Kabir Saidou SAWADOGO, Officier, est nommé Directeur des ressources humaines de l’Office national de sécurisation des sites miniers (ONASSIM).

𝐃. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐀𝐅𝐅𝐀𝐈𝐑𝐄𝐒 𝐄𝐓𝐑𝐀𝐍𝐆𝐄𝐑𝐄𝐒, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐂𝐎𝐎𝐏𝐄𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐑𝐄𝐆𝐈𝐎𝐍𝐀𝐋𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐁𝐔𝐑𝐊𝐈𝐍𝐀𝐁𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐗𝐓𝐄𝐑𝐈𝐄𝐔𝐑

 Madame Eliélé Nadine TRAORE/BAZIE, Mle 105 152 F, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 10e échelon, est nommée Chargée de mission ;
 Madame Mariame FOFANA, Mle 59 731 E, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 13e échelon, est nommée Responsable du Programme budgétaire 029 « Coopération multilatérale » cumulativement avec ses fonctions de Directrice générale de la coopération multilatérale ;
 Monsieur Tobignaré Jacques GOUBA, Mle 200 455 P, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur de la promotion de l’expertise nationale ;
 Monsieur Balebyan Bruno TIGNEGRE, Mle 212 444 G, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Premier conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à Addis-Abeba (Ethiopie).

𝐄. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐅𝐎𝐍𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐏𝐔𝐁𝐋𝐈𝐐𝐔𝐄, 𝐃𝐔 𝐓𝐑𝐀𝐕𝐀𝐈𝐋 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐏𝐑𝐎𝐓𝐄𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐒𝐎𝐂𝐈𝐀𝐋𝐄

 Monsieur Tégawendé Alfred SIMPORE, Mle 52 964 T, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Responsable du Programme 042, « Ressources humaines de l’administration publique », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de la Fonction publique ;
 Monsieur Issa OUEDRAOGO, Mle 216 826 K, Inspecteur du travail, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur régional du travail et de la protection sociale de l’Est.

𝐅. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐂𝐎𝐌𝐌𝐔𝐍𝐈𝐂𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐂𝐔𝐋𝐓𝐔𝐑𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐀𝐑𝐓𝐒 𝐄𝐓 𝐃𝐔 𝐓𝐎𝐔𝐑𝐈𝐒𝐌𝐄

 Monsieur Issaka SALGO, Mle 381 961 E, Conseiller en gestion du patrimoine culturel, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur provincial de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme du Loroum ;
 Monsieur Loukoumane BADOLO, Mle 382 014 W, Administrateur des services touristiques, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur provincial de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme du Kouritenga.

𝐆. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐒𝐀𝐍𝐓𝐄

 Madame Yéri Silvie TRAORE/YOUL, Mle 231 505 K, Médecin de santé publique, catégorie PA, 1ère classe, 5e échelon, est nommée Directrice de la santé et de la famille ;
 Monsieur Mahamadi TASSEMBEDO, Mle 118 892 W, Médecin, catégorie PC, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur de la santé communautaire ;

 Monsieur Doumapoulè Vincent BATIENE, Mle 208 196 J, Médecin épidémiologiste et biostatisticien, catégorie PA, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Secrétaire technique des réformes sur le financement de la santé ;
 Madame Mariam SAWADOGO/BAGAYA, Mle 273 066 D, Pharmacien spécialiste, catégorie P, 1ère classe, 4e échelon, est nommée Directrice de la médecine traditionnelle et alternative ;
 Monsieur Issa KONATE, Mle 245 650 H, Médecin de santé publique, catégorie P, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur régional de la santé des Hauts-Bassins.

𝐇. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐈𝐍𝐃𝐔𝐒𝐓𝐑𝐈𝐄, 𝐃𝐔 𝐂𝐎𝐌𝐌𝐄𝐑𝐂𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐑𝐓𝐈𝐒𝐀𝐍𝐀𝐓

 Monsieur Eric BASSOLE, Mle 119 816 E, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur général du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO).

𝐈. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐍𝐕𝐈𝐑𝐎𝐍𝐍𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓, 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐀𝐔 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐒𝐒𝐀𝐈𝐍𝐈𝐒𝐒𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓

 Monsieur Tidiane NIKIEMA, Mle 203 320 V, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur général des Infrastructures hydrauliques ;
 Monsieur Séré Khironlalimi Félix SOU, Mle 289 075 W, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur du développement des infrastructures hydrauliques à la Direction générale des Infrastructures hydrauliques.

𝐈𝐈𝐈.𝟐. 𝐍𝐎𝐌𝐈𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐃𝐀𝐍𝐒 𝐋𝐄𝐒 𝐂𝐎𝐍𝐒𝐄𝐈𝐋𝐒 𝐃’𝐀𝐃𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :
 de la Société Faso Transit et Logistique (FTL) au titre du ministère de l’Economie et des finances ;
 de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI) au titre du ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques ;
Le Conseil a également procédé à la nomination du Président du Conseil d’administration de la Société Faso Transit et Logistique (FTL).

𝐀. 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐂𝐎𝐍𝐎𝐌𝐈𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐅𝐈𝐍𝐀𝐍𝐂𝐄𝐒

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration de la Société Faso Transit et Logistique (FTL) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre du ministère de l’Economie et des finances :
 Monsieur Mamadou SERE, Mle 39 652 W, Inspecteur des impôts ;
 Monsieur Moumouni Guillaume MOUMWE, Mle 49 351 C, Inspecteur principal des douanes.
Au titre du ministère de la Défense et des anciens combattants :
 Monsieur Joanny Blaise ONADJA, Officier.

Au titre du ministère de la Sécurité :
 Monsieur Jean Claude BASSOLE, Mle 111 477 S, Commissaire principal de police.
Au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques :
 Monsieur Alassane NIKIEMA, Mle 03 010 400 225 006 759, Administrateur d’entreprise.
Au titre du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement :
 Monsieur Abou TRAORE, Mle 117 567 H, Inspecteur de l’environnement.

Au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières :
 Monsieur Laurent Wendinmi KABRE, Mle 241 883 P, Ingénieur de conception en géologie et mines.
Le second décret nomme Monsieur Mamadou SERE, Mle 39 652 W, Inspecteur des impôts, Président du Conseil d’administration de la Société Faso Transit et Logistique (FTL) pour un premier mandat de trois (03) ans.

𝐁. 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐓𝐑𝐀𝐍𝐒𝐈𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐃𝐈𝐆𝐈𝐓𝐀𝐋𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐏𝐎𝐒𝐓𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐂𝐎𝐌𝐌𝐔𝐍𝐈𝐂𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐄𝐋𝐄𝐂𝐓𝐑𝐎𝐍𝐈𝐐𝐔𝐄𝐒

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Abdoulaye KIENDREBEOGO, Mle 00 00 012, Spécialiste en passation des marchés, Administrateur représentant le personnel de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI) pour un premier mandat de trois (03) ans.

𝐋𝐞 𝐏𝐨𝐫𝐭𝐞-𝐩𝐚𝐫𝐨𝐥𝐞 𝐝𝐮 𝐆𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭,
𝐏𝐢𝐧𝐠𝐝𝐰𝐞𝐧𝐝𝐞́ 𝐆𝐢𝐥𝐛𝐞𝐫𝐭 𝐎𝐔𝐄𝐃𝐑𝐀𝐎𝐆𝐎
𝐂𝐡𝐞𝐯𝐚𝐥𝐢𝐞𝐫 𝐝𝐞 𝐥’𝐎𝐫𝐝𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐥’𝐄𝐭𝐚𝐥𝐨𝐧

CAN U17 Maroc 2025 : Les Etalons cadets stoppés en demi-finale par les Aigles cadets

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Les Etalons cadets du Burkina Faso se sont inclinés 2-0 face aux Aigles cadets du Mali le mardi 15 avril 2025 au Stade Laarbi ZAOULI de Casablanca en demi-finale de la CAN U17. Une défaite qui met fin aux ambitions de titre des cadets Burkinabé.

Dès l’entame de la partie, les maliens prennent le contrôle de la balle mais font face à une équipe solide et très volontaire des Etalons qui va rééquilibrer le jeu en se créant des occasions. Les maliens ouvrent le score à la 41e minutes grâce à Soumaïla FANE. Les deux équipes regagnent les vestiaires sur le score de 1-0 pour les cadets maliens.

En seconde période les Burkinabè reprennent avec la détermination de revenir à la marque mais font face à une équipe malienne bien en place. A la 73e minute, les Aiglonnets inscrivent un second but. A 2-0. Les Etalons réduit à 9 vont donner tout sans pourvoir influencer le score à la fin du temps réglementaire.

Pour le Coach Oscar BARRO, cette défaite est due à un manque d’efficacité de son équipe face à une bonne équipe du Mali qui a su scorer au bon moment.

Très abattu, l’heure est à la mobilisation au sein des Etalons cadets pour se relever de cette défaite et aller chercher la médaille de bronze de cette CAN U17. « Nous allons nous mobiliser pour aller décrocher cette troisième place », explique Abdoul Fadil BARRO, Capitaine des Etalons, en fin de match.

DCRP MSJE

CONTRIBUTION A L’EFFORT DE PAIX : LES DIASPORAS BURKINABE DE FRANCE ET DU CANADA CONTRIBUENT A HAUTEUR DE 14 761 000 FRANCS FCA

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(OUAGADOUGOU, 9 AVRIL 2025)

Contribution à l’effort de paix : deux diasporas burkinabè apportent 14 761 000 francs FCA

(Ouagadougou, 9 avril 2025)

Le ministre des Affaires étrangères de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, SEM Karamoko Jean Marie TRAORE, a présidé ce mardi 8 avril 2025, une cérémonie de remise de don, d’un montant de quatorze millions sept cent soixante-un mille francs CFA.

Ce geste qui est l’expression de la solidarité et du patriotisme émane de la diaspora burkinabè de France avec une contribution à hauteur de 11 millions 361 milles francs CFA et celle vivant au Canada avec un apport de 3 millions 400 milles Franc CFA.

Pour les donateurs du jour, ce don est une manière pour eux de reconnaitre l’effort des autorités dans la lutte contre le terrorisme, d’apporter leur pierre à la construction de la nation et de prouver au Gouvernement, qu’ils sont de tout cœur avec lui, dans sa lutte quotidienne pour rétablir la souveraineté totale du pays.

Ils ont saisi cette occasion pour renouveler au Chef de la diplomatie burkinabè leur engagement à multiplier ces genres d’actions en faveur de la mère patrie jusqu’à la victoire finale sur le terrorisme, tout en saluant le leadership de SE le Capitaine Ibrahim TRAORE à la tête de notre pays.

SEM Karamoko Jean Marie TRAORE après avoir reçu et félicité les deux délégations de la diaspora burkinabè, a salué les efforts et le sens élevé du patriotisme des compatriotes.

Il a traduit toute la reconnaissance du Président du Faso, Chef de l’État et des membres du Gouvernement au Burkinabè vivant à l’extérieur pour cet élan de solidarité et de patriotisme en vers leur patrie.

“ Vos gestes symbolisent votre attachement au pays et l’intérêt que vous accordez à la lutte enclenchée par les plus hautes autorités de notre pays” précise le Chef de la diplomatie burkinabè.

SEM Karamoko Jean Marie TRAORE a rassuré la diaspora burkinabè des avancées positives sur le terrain de la guerre et du développement, relevant que tous ces résultats engrangés, sont les fruits de l’engagement de tous les Burkinabè unis pour la préservation de l’intérêt supérieur de la nation.

DCRP/MAECR-BE

LA REPRESENTATION DIPLOMATIQUE DU BURKINA FASO A PARIS A ORGANISE UN DASSANDAGA DANS LE CADRE DE LA DEUXIEME EDITION DES JOURNEES NATIONALES D’ENGAGEMENT PATRIOTIQUE ET DE PARTICIPATION CITOYENNE

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Lancées le 26 mars dernier, les activités initiées par la Représentation diplomatique du Burkina Faso à Paris dans le cadre de la 2ème édition des Journées Nationales d’Engagement Patriotique et de Participation citoyenne (JEPPC) se poursuivent.

C’est ainsi qu’un Dassandaga s’est tenu dans les locaux de l’Ambassade du Burkina Faso à Paris toute la journée du samedi 05 avril 2025 avec la participation du Chargé d’affaires de l’Ambassade du Burkina Faso à Paris M. Jean Marie Bakouan, du Vice-Consul du Consulat général du Burkina Faso à Paris, M. Ousmane Sawadogo, du personnel de la Représentation diplomatique, de la communauté burkinabè et des Amis du Burkina Faso.

Ce Dassandaga, a rappelé Chargé d’Affaires de l’Ambassade du Burkina Faso, s’inscrit dans le droit fil de l’esprit de l’adresse du Chef de l’Etat au peuple burkinabè à l’occasion du lancement de la 2ème édition des JEPPC et dans laquelle il appelait les burkinabè à l’union, la cohésion, à l’adoption d’un esprit de patriotisme et de civisme au service d’un développement pour tous.

Sollicitée, pour donner corps à ce « Dassandaga », terme issu du mooré et qui signifie littéralement « Marché des jeunes », la communauté burkinabè a répondu à l’appel et s’est organisée de manière à épouser l’esprit de ce qui se fait de mieux en la matière au pays. Elle a ainsi réussi à concilier convivialité, fraternité, solidarité et promotion des traditions et valeurs culturelles du pays.

Venus des quatre coins de la France et de pays voisins, les exposants ont par le biais de leurs produits (Gastronomie, art vestimentaire, jeux éducatifs, artisanat, littérature, phytothérapie…) et de prestations musicales, conjugué ce qu’ils avaient de meilleur pour convier les participants à ce Dassandaga à un authentique voyage notamment gastronomique au Burkina Faso.

La reconstitution de cet univers social et culturel burkinabè le temps d’un week-end est de l’avis des participants, un cadre propice au raffermissement des liens sociaux et gagnerait à être reconduit de manière régulière pour élargir les cadres de rencontre de la communauté burkinabè. Ce « marché des jeunes » a su manifestement pour sa première édition à l’Ambassade, faire preuve d’une énergie digne de jeunesse entreprenante.

Pendant ces moments de retrouvailles, la solidarité s’est manifestée sous forme d’une contribution volontaire qui a permis de récolter la somme de 370 euros pour venir en aide aux personnes vulnérables au Burkina Faso.

Le Chargé d’affaires et le Vice-Consul ont exprimé leur satisfaction quant à la réussite du Dassandaga et à la mobilisation de la communauté et l’ont invitée à rester mobilisée pour relever de futurs défis notamment l’organisation de la 2ème édition de la Journée de mobilisation patriotique et de rassemblement pour la paix au Burkina Faso qui se tiendra dans les tous prochains mois en France.

Apollinaire Baghnyan

Services Relations publiques/Presse

Ambassade du Burkina Faso à Paris

Burkina : Une société d’État, Faso Yaar pour une accessibilité des produits de grande consommation

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Au titre du ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, le Conseil a adopté quatre rapports. Le premier est relatif à l’adoption d’un décret portant création d’une société d’État d’approvisionnement et de distribution de produits de grande consommation dénommée Faso Yaar.
Selon le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, Serges Gnaniodem PODA, il s’agit d’une structure qui pourra contribuer à disponibiliser les produits de grande consommation aux populations en respectant la règlementation de distribution en la matière. « Cette société est dotée d’un capital de 2 milliards FCFA entièrement détenu par l’État et ses démembrements et viendra contribuer à assainir les circuits de distribution du marché intérieur en matière de disponibilisation de produits de grande consommation », indique le ministre PODA.

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 09 avril 2025

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 09 avril 2025, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 13 H 10 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE,
Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA MOBILITE

Le Conseil a adopté un décret portant création, attributions, organisation et fonctionnement d’un dispositif d’accompagnement des jeunes dénommé « Référent-Opportunités-Insertion ».
Le Conseil des ministres en sa séance du 31 mai 2023 a adopté le dispositif d’accompagnement des jeunes dénommé « Référent-Opportunités-Insertion » (ROPI) dont le lancement a eu lieu le 17 juin 2023 à Matourkou dans la Région des Hauts-Bassins.

Ce dispositif est destiné à offrir des services d’information, de sensibilisation, d’orientation et de formation aux jeunes vivant en milieu rural en fonction de leurs besoins ; ce qui permet de leur donner de l’espoir et de lutter de façon appropriée contre le désœuvrement, l’extrémisme violent et la radicalisation.
Il est mis en œuvre dans 04 communes urbaines et 302 communes rurales du Burkina Faso et constitue une réelle opportunité de renforcement de l’offre de services d’accompagnement de proximité aux jeunes en milieu rural dans les domaines des sports, de la formation professionnelle et de l’emploi.
L’adoption de ce décret permet d’opérationnaliser le dispositif d’accompagnement des jeunes dénommé « Référent-Opportunités-Insertion ».

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

Le Conseil a examiné un projet de loi relatif au contrôle des engrais.
Ce projet de loi est une relecture de la loi n°026/2007/AN du 20 novembre 2007 instituant un contrôle des engrais au Burkina Faso. Après plus d’une décennie de mise en œuvre de ladite loi, des insuffisances sont apparues du fait des évolutions constatées dans le secteur des engrais tant au plan national qu’international.

Les innovations de cette nouvelle loi sont :
 la prise en compte des produits fertilisants émergents (engrais liquides, biofertilisants,…) ;
 le renforcement du dispositif de contrôle à travers l’institution d’une fonction spécifique d’inspecteur d’engrais et l’imposition d’une déclaration périodique de stocks ;
 la reconnaissance d’un monopole de droit à la Société burkinabè d’intrants et de matériels agropastoraux (SOBIMAP) pour l’importation et l’approvisionnement régulier du pays en engrais ;
 l’introduction de sanctions administratives ;
 le rehaussement du niveau des sanctions pénales.

Ce projet de loi permettra d’assainir le secteur des engrais, de préserver la santé des populations, de protéger l’environnement et de mettre à la disposition des producteurs agricoles des engrais de qualité à coût raisonnable.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Le Conseil a adopté quatre (04) décrets.

Le premier décret porte création de l’Agence nationale de gestion et d’exploitation des abattoirs du Burkina Faso dénommée « Agence Faso abattoirs ».
L’Agence Faso abattoirs est un Etablissement public de l’Etat à caractère économique. Elle vise notamment à résorber les dysfonctionnements et les difficultés récurrentes constatés dans la gestion et l’exploitation des infrastructures d’abattage et à instaurer un modèle économique approprié en la matière. Cette agence a pour missions la gestion et l’exploitation des abattoirs nationaux et régionaux du Burkina Faso.

Elle est chargée, entre autres :
 de développer des infrastructures d’abattage conformes aux normes d’hygiène et de santé ;
 de promouvoir des modèles d’infrastructures d’abattage économiquement viables et préservant l’environnement et la santé publique ;
 d’assurer une gestion durable des abattoirs nationaux et régionaux ;
 d’assurer le contrôle et de veiller au respect de la règlementation en matière de gestion et d’exploitation des aires d’abattage ;

 d’apporter une assistance technique aux acteurs en vue d’une amélioration de leur intervention dans le processus d’abattage ;
 de former les acteurs locaux et de nouer des partenariats internationaux pour booster les exportations ;
 de vulgariser la technologie du biodigesteur dans les infrastructures d’abattage pour la production d’énergie verte.
L’adoption de ce décret permet la création de l’Agence Faso abattoirs, conformément au décret n°2014-614/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des Etablissements publics de l’Etat à caractère économique.

Le deuxième décret porte modification du décret n°2013-1053/PRES/PM/MEF/MATS du 11 novembre 2013 portant création de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI), ensemble ses modificatifs.
Cette modification s’inscrit dans le cadre de l’application de la loi sur la sécurité des systèmes d’information adoptée le 9 juillet 2024. Elle prévoit la mise en place d’un organe national chargé du contrôle et de la protection du cyberespace national.

Ce décret modificatif vise à :
 désigner l’ANSSI comme l’organe national en charge du contrôle et de la protection du cyberespace national au sens de la loi et en considération de la mission de protection du cyberespace national qu’elle assure depuis sa création ;
 permettre à l’ANSSI d’assurer la continuité de la mise en œuvre de certaines de ses attributions notamment la délivrance des agréments techniques, l’accréditation des auditeurs ainsi que l’homologation des logiciels et des matériels de sécurité ;
 assurer l’effectivité de la mise en application de la loi.

L’adoption de ce décret permet d’opérationnaliser l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information en tant qu’organe national en charge du contrôle et de la protection du cyberespace national.

Le troisième décret porte création du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Pala à Bobo-Dioulasso.
Au regard de l’insuffisance des infrastructures hospitalières dans la région des Hauts-Bassins, le Gouvernement du Burkina Faso a initié, dans le cadre de la mise en œuvre de la Politique sectorielle santé (PSS) 2018-2027, un projet ambitieux de construction et d’équipement du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Pala à Bobo-Dioulasso.

Il s’agit d’un hôpital de niveau tertiaire, fruit de la vitalité de la coopération sino-burkinabè. D’une capacité de 500 lits, cette nouvelle infrastructure a pour missions principales la prestation de soins de niveau tertiaire, la formation des professionnels de santé et la conduite de la recherche médicale. Elle répond aux normes modernes de construction hospitalière et sera équipée de plateaux techniques de pointe pour garantir l’offre de soins de qualité. Elle comprend notamment des services de chirurgie spécialisée, d’anesthésie-réanimation, de soins intensifs, de maternité/pédiatrie, de nutrition clinique, d’oncologie, d’imagerie médicale avancée, de néphrologie et d’hémodialyse, ainsi qu’un centre de formation universitaire pour les professionnels de santé.

La création de cet hôpital devrait permettre de renforcer l’offre de soins spécialisés dans la région des Hauts-Bassins et ses environs et même au-delà.
L’adoption de ce décret permet la création du Centre hospitalier universitaire de Pala à Bobo-Dioulasso, conformément à la loi n°010-2013/AN du 30 avril 2013 fixant les règles de création des catégories d’établissements publics.
Le Conseil a instruit les ministres chargés du dossier d’observer toutes les diligences pour l’achèvement des travaux résiduels et l’installation des équipements en vue de la mise en service du CHU de Pala dans les meilleurs délais.

Le quatrième décret porte création d’une société d’Etat chargée de l’approvisionnement et de la distribution de produits stratégiques de grande consommation, dénommée « FASO-YAAR ».
Le marché national est régulièrement confronté à des défaillances dont le corollaire est la flambée des prix des produits stratégiques de grande consommation et des ruptures d’approvisionnement. En effet, le Burkina Faso a connu plusieurs crises socio-économiques liées à une hausse vertigineuse des prix des denrées de première nécessité notamment les céréales et autres produits alimentaires.

Cette situation pourrait s’expliquer non seulement par le contexte du marché international, mais également par la désorganisation du circuit de distribution des produits à l’intérieur du marché et le non-respect de la règlementation en matière de prix et de concurrence.
En vue de faire face à ces difficultés, le Gouvernement décide de la mise en place d’une société d’approvisionnement et de distribution de produits stratégiques de grande consommation, dénommée FASO-YAAR. Cette société a entre autres, pour objet :
 d’assurer l’achat des produits stratégiques auprès des fabricants ou transformateurs nationaux ;
 de contribuer à la promotion de la transformation et de la consommation des produits stratégiques nationaux ;
 d’effectuer des importations de produits stratégiques ;

 d’assurer le transport, le stockage et l’entreposage de produits stratégiques ;
 de contribuer à la disponibilité des produits stratégiques et à la stabilité des prix ;
 d’accompagner les structures de contrôle dans la régulation du marché.

L’adoption de ce décret permet la création de la société d’Etat chargée de l’approvisionnement et de la distribution des produits stratégiques de grande consommation, dénommée « FASO-YAAR », conformément à la loi n°025/99/AN du 16 novembre 1999 portant règlementation générale des sociétés à capitaux publics.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

Le Conseil a adopté un décret portant modification du décret n°2017-0875/PRES/PM/MJDHPC/MINEFID du 19 septembre 2017 portant modes de recrutement du personnel de la Garde de sécurité pénitentiaire.

Avec l’application du système Licence-Master-Doctorat (LMD), le diplôme de maîtrise n’est plus délivré dans nos universités depuis 2016, d’où la nécessité de modifier le décret portant modes de recrutement du personnel de la Garde de sécurité pénitentiaire. Cette modification vise à adapter le diplôme du système éducatif à celui requis pour le recrutement au concours direct des Inspecteurs de la Garde de sécurité pénitentiaire.
L’adoption de ce décret permet de disposer de textes actualisés pour le recrutement aux concours directs des Inspecteurs de la Garde de sécurité pénitentiaire.

I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT

Le Conseil a adopté trois (03) rapports.

Le premier rapport est relatif à un projet de décret portant approbation des statuts de la société d’Etat chargée de l’approvisionnement et de la distribution de produits stratégiques de grande consommation, dénommée « FASO-YAAR ».
L’adoption de ce décret permet à la société d’Etat chargée de l’approvisionnement et de la distribution de produits stratégiques de grande consommation « FASO-YAAR » de disposer de textes en vue d’accomplir efficacement ses missions, conformément au décret n°2000-189/PRES/PM/MCIA du 17 mai 2000 portant statut général des sociétés d’Etat.

Le deuxième rapport est relatif au bilan provisoire de la campagne cotonnière 2024-2025 et aux prévisions de la prochaine campagne 2025-2026.
La campagne cotonnière 2024-2025 a été marquée par des appuis financiers pour l’achat des intrants agricoles de l’ordre de 39,435 milliards F CFA dont 10,979 milliards F CFA apportés par l’Etat et 28,456 milliards F CFA par les acteurs de la filière coton.

Pour le coton conventionnel, 346 778 ha ont été emblavés, soit une baisse de 25% par rapport à la campagne écoulée. Les résultats provisoires de la production de coton graine issus des pesées au 1er avril 2025 sont évalués à 283 622 tonnes, soit une baisse de 27%.

Pour le coton biologique, 2 750 ha ont été emblavés, soit une hausse de 14% par rapport à la campagne écoulée. La production de coton graine est évaluée à 1 164 tonnes, soit une hausse de 20%.
Les contreperformances de la campagne cotonnière 2024-2025 sont principalement liées à la situation sécuritaire dans les zones de production et à la mauvaise répartition de la pluviométrie.

Au titre des prévisions de la campagne cotonnière 2025-2026, l’objectif de production de coton graine conventionnel est fixé à 550 000 tonnes et celui du coton biologique à 1 700 tonnes.
Dans sa dynamique d’accompagnement des producteurs pour l’atteinte de cet objectif, le Gouvernement a décidé de consentir pour la campagne 2025-2026 une subvention de 5 milliards F CFA afin de permettre à l’Interprofession coton de céder les intrants aux prix suivants :
 17 500 F CFA le sac de 50 kg d’engrais NPKSB et d’Urée à crédit contre 18 500 F CFA lors de la campagne 2024-2025, soit une baisse de 5,4% ;
 5 200 F CFA/dose d’insecticide à crédit contre 6 000 F CFA/dose lors de la campagne 2024-2025, soit une baisse de 13,3%.

Les prix d’achat plancher du coton graine conventionnel seront maintenus à leurs niveaux de la campagne dernière, soit 325 F CFA/kg pour le 1er choix et 300 F CFA/kg pour le 2e choix. Pour le coton biologique, le prix d’achat sera maintenu à 375 F CFA/kg.
Le Conseil a instruit les ministres chargés du dossier de prendre les dispositions nécessaires en vue de la réussite de la campagne cotonnière 2025-2026.

Le troisième rapport est relatif à un projet de décret portant déclaration d’utilité publique urgente du domaine foncier de la zone d’implantation du Projet de Port sec multimodal de Ouagadougou (PSMO).
Le projet de Port sec multimodal de Ouagadougou (PSMO) vise à construire une plateforme logistique moderne multimodale pour la délocalisation de Ouagarinter, de Ouagagare et du Bureau de dédouanement des véhicules automobiles (BVA) en périphérie de Ouagadougou avec une desserte directe par le chemin de fer existant et la voie de contournement en cours d’achèvement.
Le coût total du projet de construction du Port sec multimodal de Ouagadougou est évalué à 151 802 280 000 F CFA TTC.

Pour la réalisation du projet, un terrain de 356 hectares a été identifié dans la commune de Tanghin Dassouri (villages de Poedogo et Tinsouka). Ce site est situé à proximité immédiate du chemin de fer Ouagadougou-Bobo-Dioulasso-Abidjan et à 5km de la Route nationale n°1 (Ouagadougou-Bobo-Dioulasso) dont il est relié par la voie de contournement de Ouagadougou. Il représente également un atout considérable pour le Port sec multimodal de Ouagadougou pour desservir les autres pays de l’hinterland (Mali, Niger) et toutes les régions du Burkina Faso.
Toutefois, dans le processus de mobilisation du terrain, des obstacles majeurs de divers ordres ont été rencontrés avec les propriétaires terriens et un promoteur immobilier.

L’adoption de ce décret permet de déclarer le site du Projet de Port sec multimodal de Ouagadougou comme zone d’utilité publique urgente afin d’accélérer sa mise en œuvre et de procéder à l’indemnisation des personnes affectées.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat a fait au Conseil une communication relative à la tenue à Ouagadougou, du 8 au 10 avril 2025 de la deuxième rencontre d’échange des ministres chargés de l’Industrie et du commerce et des représentants du secteur privé de la Confédération des Etats du Sahel (AES).

La rencontre de Ouagadougou a pour objectif d’échanger sur les modalités de mise en œuvre des recommandations de la réunion des ministres de l’Industrie et du commerce et des acteurs du secteur privé de l’AES, tenue le 19 octobre 2024 à Bamako au Mali.

Il s’agit d’examiner la mise en œuvre de certaines recommandations majeures notamment celles portant sur la normalisation et les questions de qualité des produits dans l’AES, les règles d’origine, la politique commerciale, le climat des affaires et le dialogue public-privé.
Présidée par Son Excellence Monsieur le Premier ministre, la rencontre regroupe une centaine de participants de l’AES.

II.2. Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation a fait au Conseil une communication relative à l’Initiative dénommée « Les Etudiants nourrissent les étudiants (ENE) ».

Le « Projet d’incubateur de technologies et de valorisation agricole (PITVA) au Burkina Faso » initié en mai 2023 a permis le recrutement et la formation pratique des étudiants dans le domaine agropastoral et halieutique. L’engagement des étudiants sur le terrain fait ressortir un bilan satisfaisant avec une production de plus en plus importante des spéculations.
Toutefois, il a manqué un dispositif clair et fiable d’écoulement des produits de récoltes d’où la naissance du concept « Les étudiants nourrissent les étudiants (ENE) ».

Les objectifs de cette initiative sont entre autres, de disposer de circuits d’écoulement sûrs des récoltes des incubés avec les restaurants universitaires, de fixer des prix avantageux, de préserver la santé des étudiants avec des aliments sains et de disposer d’un fonds de démarrage pour la réinstallation des incubés au terme de leur formation.

Cette initiative va permettre aux étudiants de s’inscrire dans la vision de Son Excellence Monsieur le Président du Faso et de répondre à l’appel « consommons ce que nous produisons, et produisons ce que nous consommons ». Elle est aussi un moyen d’incitation des apprenants de nos universités à l’entrepreneuriat.
A terme, il est envisagé la production agricole au sein de chaque université ou centre universitaire en vue d’alimenter directement les restaurants universitaires.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

 Monsieur Florentin Wendnonga DABILGOU, Mle 51 188 F, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Conseiller fiscal de la Société de participation minière du Burkina (SOPAMIB).

B. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE

 Madame Wend-Lasida Florence SAWADOGO, Mle 283 342 U, Commissaire principal de police, catégorie I, 2e classe, 2e échelon, est nommée Directrice de l’analyse et de la prévention de l’insécurité ;
 Monsieur Marcel KAFANDO, Mle 283 340 E, Commissaire principal de police, catégorie II, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur des opérations de maintien de la paix ;
 Monsieur Abdoul MANDE, Mle 283 349 D, Commissaire principal de police, catégorie I, 2e classe, 2e échelon, est nommé Directeur des armes et des drones civils ;

 Monsieur Anselme TRAORE, Mle 308 622 W, Commissaire principal de police, catégorie I, 2e classe, 2e échelon, est nommé Directeur de la coordination des missions spécifiques ;
 Monsieur Armel Benoit OUEDRAOGO, Mle 283 361 J, Commissaire de police, catégorie I, 2e classe, 2e échelon, est nommé Directeur du suivi des accords et du partenariat.

C. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

 Monsieur Michel SOMMA, Mle 59 728 J, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 12e échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire 158 « Diaspora et migration internationale » cumulativement avec ses fonctions de Directeur général des Burkinabè de l’extérieur ;

 Monsieur Boulmonli Léonard LOMPO, Mle 104 413 C, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire 159 « Protection internationale et consulaire », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général des affaires juridiques et consulaires ;

 Monsieur Bassirima TOURE, Mle 54 627 S, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Responsable Programme budgétaire « Coopération bilatérale », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de la coopération bilatérale ;
 Monsieur Wendpanga Jean Didier RAMDE, Mle 236 366 N, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur des traités et accords internationaux.

D. AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

 Monsieur Lassané YOUNGA, Mle 359 614 G, Conseiller des affaires culturelles, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur provincial de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme du Bazèga ;
 Monsieur Abdoul Aziz BATIONO, Mle 344 261 S, Administrateur du cinéma et de l’audiovisuel, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur provincial de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme de la Bougouriba ;

 Monsieur Rachid Zako Panbouê PARE, Mle 382 476 Z, Administrateur du cinéma et de l’audiovisuel, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur provincial de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme du Boulgou ;

 Madame Dialéa TRAORE, Mle 371 653 Y, Administrateur des services touristiques et hôteliers, 1ère classe, 3e échelon, est nommée Directrice provinciale de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme de la Comoé ;

 Monsieur Casimir SOMDA, Mle 303 444 H, Conseiller en gestion du patrimoine, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur provincial de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme du Ioba ;
 Monsieur Michel KABORE, Mle 225 887 N, Conseiller en gestion du patrimoine culturel, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur provincial de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme de la Léraba ;

 Monsieur Touwendinda Francis SAKANDE, Mle 246 699 Z, Administrateur des services touristiques, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme du Namentenga ;

 Monsieur Gombila KOALA, Mle 74 486 V, Administrateur du cinéma et de l’audiovisuel, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur provincial de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme du Passoré ;

 Monsieur Souleymane OUEDRAOGO, Mle 359 613 T, Conseiller des affaires culturelles, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme du Yatenga ;

 Monsieur Kassoum SAWADOGO, Mle 345 438 H, Administrateur des services touristiques, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur provincial de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme du Zondoma ;
 Monsieur Pokiambouga HARO, Mle 382 015 M, Administrateur des services touristiques, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur provincial de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme du Zoundwéogo.

E. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE

 Monsieur Adjima COMBARY, Mle 56 568 N, Pharmacien épidémiologiste, catégorie PA, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur de Cabinet ;
 Monsieur Bernard ILBOUDO, Mle 95 880 W, Médecin de santé publique, catégorie U, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire 055 « Offre de soins » cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de l’offre de soins ;

 Monsieur Larba YOUGBARE, Mle 97 422 H, Administrateur des hôpitaux et des services de santé, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur de l’administration et des finances de l’Agence nationale pour la sécurité sanitaire de l’environnement, de l’alimentation, du travail et des produits de santé (ANSSEAT).

F. AU TITRE DU MINISTERE DE LA TRANSITION DIGITALE, DES POSTES ET DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES

 Monsieur Ibrahim Patrick CONGO, Mle 348 114 A, Enseignant-chercheur, catégorie P, grade intermédiaire, 2e échelon, est nommé Chargé de mission ;
 Monsieur Teg-wende Idriss TINTO, Mle 255 514 L, Ingénieur de conception en informatique, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire « Transformation et écosystème numériques », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de la transformation digitale ;

 Monsieur Nongobzanga ZONGO, Mle 75 05 024 A, Ingénieur en télécommunication, catégorie 3, 16e échelon, est nommé Directeur général des communications électroniques ;
 Monsieur Rodrique KAFANDO, Mle 391 662 Z, Enseignant chercheur, catégorie P, grade initial, 3e échelon, est nommé Expert au sein du Secrétariat permanent de l’Innovation et de la veille sur les Technologies émergentes du numérique (SP-IV-TEN).

G. AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT

 Monsieur Gnadewun Marie Valéry BAYALA, Mle 260 352 E, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur de la coordination et du développement de l’artisanat.

H. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SECONDAIRE, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET TECHNIQUE

 Monsieur Tiéwendé Jean BALIMA, Mle 238 949 J, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur provincial de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique de la Gnagna ;
 Monsieur Wendkouni Parfait SILGA, Mle 249 564 X, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur provincial de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique de la Kompienga ;

 Madame Aude Claudine KI/OUEDRAOGO, Mle 75 992 M, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directrice provinciale de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique du Mouhoun ;

 Monsieur Malick SIMPORE, Mle 76 095 H, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Directeur provincial de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique du Nahouri ;

 Monsieur N’Kouhala KAMBIRE, Mle 85 025 D, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Directeur provincial de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique du Noumbiel ;
 Monsieur Soumaïla BOULO, Mle 101 664 S, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 17e échelon, est nommé Directeur provincial de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique de l’Oudalan ;

 Monsieur Souleymane IBA, Mle 47 609 T, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 17e échelon, est nommé Directeur provincial de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique du Soum ;
 Monsieur Somnoma OUEDRAOGO, Mle 112 690 W, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 15e échelon, est nommé Directeur provincial de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique du Yagha ;

 Madame Georgette NIKIEMA/TIENDREBEOGO, Mle 119 021 H, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 7e échelon, est nommée Directrice provinciale de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique du Zoundwéogo.

I. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

 Monsieur Teyouré Benoit Joseph BATIENO, Mle 258 306 Z, Maître de recherche, catégorie P, grade initial, 2e échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire 066 « Valorisation des résultats de la recherche et de l’innovation », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de l’Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et des innovations ;

 Madame Kuilpoko Marie Laure SOUGOTI/GUISSOU, Mle 104 525 V, Professeur titulaire, catégorie P1, grade terminal, 1er échelon, est nommée Directrice générale du Conseil à l’orientation universitaire et des bourses.

J. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT

 Monsieur Dramane SAVADOGO, Mle 214 675 N, Inspecteur de l’environnement, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Responsable du Programme 087 « Assainissement de l’environnement et amélioration du cadre de vie », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de la préservation de l’environnement ;

 Monsieur Domètière Christian Gaël SOMDA, Mle 293 255 M, Conseiller en études et analyses, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire 088 « Gouvernance environnementale et changement climatique », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de l’économie verte et du changement climatique ;

 Madame Nadège Flora DU BARRY/BATIONO, Mle 212 657 C, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 8e échelon, est nommée Responsable du Programme budgétaire 110 « Gestion intégrée des ressources en eau », cumulativement avec ses fonctions de Directrice générale des ressources en eau ;

 Monsieur Souro André SANON, Mle 203 299 L, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire 111 « Approvisionnement en eau potable », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de l’eau potable ;
 Monsieur Pingdwendé Jacques BONKOUNGOU, Mle 119 309 N, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Chef de département de la prospective et du partenariat au Secrétariat permanent pour la REDD+ ;

 Monsieur Baowendsom Thierry OUEDRAOGO, Mle 254 973 R, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Chef de département appui conseil au Secrétariat technique pour la gestion des ressources en eau ;

 Monsieur Boudounoma Constantin Adama NIKIEMA, Mle 254 972 K, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Chef de département études et suivi au Secrétariat technique pour la gestion des ressources en eau ;

 Monsieur Zié Ibrahim OUATTARA, Mle 315 227 C, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial de l’eau et de l’assainissement de l’environnement du Ioba ;
 Monsieur Boureima YARBANGA, Mle 392 243 W, Ingénieur des travaux du génie rural, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de l’eau et de l’assainissement de l’environnement du Sanmatenga.

K. AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI

 Monsieur Robert Touwendsida NIKIEMA, Mle 216 142 B, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur de l’administration et des finances de l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi (ANPE) ;
 Monsieur Ousseini PARE, Mle 207 652 N, Professeur d’éducation physique et sportive, catégorie 1, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Directeur des stades régionaux à Burkina Yin-Wisgr Meta (BYM).

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :
 de l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD) et de l’Institut des finances publiques du Burkina (IFPB) au titre du ministère de l’Economie et des finances ;
 de la Minoterie du Faso (MINOFA) au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat ;
 du Bureau des mines et de la géologie du Burkina (BUMIGEB) au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières.

Le Conseil a également procédé à la nomination du Président du Conseil d’administration de l’Institut des finances publiques du Burkina (IFPB).

A. MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Wendemmi Sylvain OUEDRAOGO, Mle 208 071 A, Administrateur des services financiers, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Enseignement de base, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales au Conseil d’administration de l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le deuxième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Institut des finances publiques du Burkina (IFPB) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Economie et des finances :

 Monsieur Adama ILBOUDO, Mle 49 336 J, Inspecteur divisionnaire des douanes ;
 Monsieur Lassané OUEDRAOGO, Mle 46 247 M, Administrateur des services financiers.

Au titre du ministère de la Défense et des anciens combattants :

 Monsieur Issa KONSEIGA, Officier.

Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation :

 Monsieur Achille Augustin DIENDERE, Mle 245 743 H, Maître de conférences agrégé en Economie.
Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :

 Monsieur Mahamadou NIAMPA, Mle 43 706 T, Conseiller en gestion des ressources humaines.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DE L’INSTITUT DES FINANCES PUBLIQUES DU BURKINA (IFPB)

 Monsieur Yoropo Abdoul DEMBELE, Mle 23 02 362 Y, Enseignant-formateur.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES ELEVES DE L’INSTITUT DES FINANCES PUBLIQUES DU BURKINA (IFPB)

 Monsieur Moussa TRAORE, Mle 88 732 E, Contrôleur des douanes, pour la durée de son mandat de Délégué général.

Le troisième décret nomme Monsieur Adama ILBOUDO, Mle 49 336 J, Inspecteur divisionnaire des douanes, Président du Conseil d’administration de l’Institut des finances publiques du Burkina (IFPB) pour un premier mandat de trois (03) ans.

B. MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT

Le Conseil a adopté un décret portant renouvellement du mandat de Monsieur Bakanhaye HEMA, Mle 105 688 R, Attaché d’administration scolaire et universitaire, Administrateur représentant la commune de Banfora au Conseil d’administration de la Minoterie du Faso (MINOFA) pour une dernière période de trois (03) ans, à compter de la date de fin de son premier mandat.

C. MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a adopté un décret portant renouvellement du mandat de Monsieur Gabriel BATIONO, Mle 17 098 294, Ingénieur informaticien, Administrateur représentant le personnel au Conseil d’administration du Bureau des mines et de la géologie du Burkina (BUMIGEB) pour une dernière période de trois (03) ans.

Le Porte-parole du Gouvernement,
Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO
Chevalier de l’Ordre de l’Etalon