jeudi, décembre 11, 2025

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Maroc: une autorisation électronique de voyage sera obligatoire dès le 25 septembre, en vue de la CAN

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En vue de la Coupe d’Afrique des nations (CAN), le Maroc modifie les conditions d’entrée sur son territoire avec la mise en place d’une autorisation électronique de voyage (AEV). Huit pays – tous du continent africain – sont concernés par cette mesure temporaire qui est gratuite, à savoir l’Algérie, le Burkina Faso, le Cap-Vert, le Gabon, le Niger, le Sénégal, le Togo et la Tunisie. Prudence pour les voyageurs qui ont prévu de se rendre dans le Royaume… si la compétition de football se tiendra en fin d’année, cette autorisation temporaire, simple à obtenir, sera appliquée dès la semaine prochaine.

Pour la CAN qui se tiendra du 21 décembre prochain au 16 janvier 2026, la demande d’autorisation électronique de voyage se fera directement sur l’application numérique, baptisée « Yalla », de la Fédération royale marocaine de football. Mais pour les voyageurs d’affaires comme pour les touristes, cette mesure sera mise en place dès le 25 septembre.

 Si l’obtention d’un visa peut être longue, celle de l’AEV est rapide et simplifiée.

« C’est une autorisation totalement gratuite. Il n’y a aucun frais, aucun déplacement », indique l’ambassade du Maroc au Sénégal.

La démarche se fait en ligne, sur le site du ministère des Affaires étrangères du Maroc, et nécessite un passeport valide et le billet d’avion.

Les autorités du Maroc précisent que « ce dispositif vise à faciliter l’accueil, à fluidifier les formalités d’entrée, en garantissant la sécurité de tous. »

La Royal Air Maroc – la compagnie nationale qui est partenaire de la CAN – indique, sur son site, que la présentation de l’autorisation électronique de voyage est obligatoire lors des formalités, à l’enregistrement comme à l’arrivée, et rappelle aux voyageurs qu’elle doit être faite, au plus tard, 96 heures avant le départ.

Source: /www.rfi.fr

Mondiaux d’athlétisme Tokyo 2025 : Hugues Fabrice ZANGO, une fierté nationale désormais à la retraite

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Pour la dernière compétition de sa riche carrière d’athlète, Hugues Fabrice ZANGO a terminé 7e du triple saut des championnats du monde d’athlétisme Tokyo 2025. Au moment de se retirer définitivement de la piste, l’Etalon volant aura marqué le monde de l’athlétisme et particulièrement, le pays des hommes intègres, pa son don de soi, son engagement, sa détermination, son patriotisme dont il a fait montre tout au long de sa carrière.

Hugues Fabrice ZANGO, a terminé 7e de la finale du triple saut des mondiaux d’athlétisme Tokyo 2025 avec un bond de 16,92 m pour sa dernière compétition internationale. Une compétition dominée par le portugais Pedro PICHARDO qui établit un nouveau record des mondiaux avec un bond de 17,91 m. Il est suivi par l’italien Andrea DALLAVALLE 17,64 m et du cubain Lazaro MARTINEZ 17,49 m. Pedro PICHARDO succède ainsi à Hugues Fabrice ZANGO au titre de champion du monde de triple saut.

Brillant étudiant avec un doctorat en génie électrique, Hugues Fabrice ZANGO jouit d’un palmarès exceptionnel en triple saut au niveau mondial.

On peut citer entre autre :

Une médaille de bronze aux Jeux Olympiques de Tokyo en 2020 et une 5e place à Paris en 2024 ;

Une médaille d’or en 2023, une médaille d’argent en 2022 et une de bronze en 2019 aux championnats du monde d’athlétisme ;

Une médaille d’or en 2024 au championnats du monde d’athlétisme indoor.

Il est aussi le détenteur du record du monde indoor avec 18,07 m et plein d’autres titres.

Le Ministre des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi, Monsieur Roland SOMDA a, au nom du peuple burkinabè et des plus hautes autorités, salué l’engagement et la détermination de l’Etalon volant. Il lui a souhaité une bonne fin de carrière sportive en le rassurant de la disponibilité de son département à l’accompagner dans ses activités d’après carrière et à tous les autres athlètes de haut niveau afin que leurs talents et leurs expériences puissent profiter au sport burkinabè dans toutes les disciplines pour assurer la relève sportive. « Il faut que le Burkina Faso continue d’avoir des Hugues Fabrice ZANGO après cette retraite sportive, il faut qu’il y ait d’autres champions pour continuer de faire retentir le Ditanyè (l’hymne de la victoire) dans les compétitions internationales », a conclu le Ministre Roland SOMDA.

Fructueuse retraite fierté nationale ! Merci d’avoir porté haut les couleurs du Burkina Faso à l’échelle mondiale !

DCRP/MSJE

Source: https://www.facebook.com/SportsJeunesseBurkina226

Le champion du Monde en titre du triple saut masculin, Hugues Fabrice ZANGO, s’est qualifié pour la finale du triple saut le mercredi 17 septembre 2025 au Stade National de Tokyo en réalisant un bond de 16,94 m.

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Il sera donc en lice le vendredi 19 septembre 2025 pour la course à sa succession au sommet du triple saut mondial.

Une première étape validée pour « sa dernière danse » comme il l’a lui-même indiqué pour ces championnats du monde d’athlétisme Tokyo 2025. Cette qualification ouvre la voie à Hugues Fabrice ZANGO pour un second titre de champion du monde pour sa dernière compétition officielle en triple saut. Avec la 6e meilleure performance sur les 12 athlètes qualifiés, l’Etalon volant conserve toutes ses chances de faire retentir à nouveau le Ditanyè à ces mondiaux d’athlétisme lors de la finale prévue le vendredi 19 septembre 2025.

Une date qui sera bien marquée dans l’agenda du peuple burkinabè qui, comme un seul homme enverra de l’énergie positive pour le pousser à la victoire comme l’a indiqué le Ministre des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi, Monsieur Roland SOMDA, lors de la visite qu’il a rendue aux athlètes le 15 septembre dernier. Au nom du peuple burkinabè et des plus hautes autorités du pays, le ministre chargé des sports a félicité le champion du monde en titre pour cette qualification, et lui a réitéré l’engagement et le soutien de la patrie pour la défense du drapeau national pour sa dernière bataille à ces mondiaux d’athlétisme.

Un soutien qui vient à point nommé pour Hugues Fabrice ZANGO, plein de confiance et qui ambitionne de terminer sa carrière sur les notes du Ditanyè. « C’est une des rares fois où je me sens bien sur la piste, j’ai les jambes pour faire de très belles choses et je vais donner jusqu’à la dernière énergie pour accomplir ma mission » a-t-il déclaré à l’issue du résultat des qualifications. Rendez-vous est donc pris le vendredi 19 septembre 2025 à partir de 11h 50 GMT pour « la dernière danse » de l’Etalon volant.

DCRP/MSJE

Compte rendu du Conseil des ministres du 18 septembre 2025

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le jeudi 18 septembre 2025, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 11 H 59 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.
Le premier rapport est relatif à un projet de loi de règlement et ses annexes, exercice 2024.
L’exécution du budget de l’Etat, exercice 2024, s’est faite dans un contexte de poursuite des réformes et de mise en œuvre des initiatives présidentielles ainsi que de renforcement de la dynamique de reconquête du territoire national.

Au titre du budget de l’Etat, exercice 2024, les prévisions de ressources ont été arrêtées à 3 030 649 651 000 F CFA dont 2 851 054 830 000 F CFA de ressources ordinaires et 179 594 821 000 F CFA de ressources extraordinaires correspondant à des parts respectives de 94,07% et 5,93% des recettes totales.
Les prévisions des crédits de paiement initialement établies à 3 694 594 012 000 F CFA sont passées définitivement à 3 706 113 280 500 F CFA, soit une hausse de 11 519 268 500 F CFA, correspondant à une progression de 0,31% en valeur relative.

Les prévisions définitives sont reparties en dépenses ordinaires pour un montant de 2 290 524 075 557 F CFA, soit une part de 61,80% et en dépenses en capital d’un montant de 1 415 589 204 943 F CFA équivalent à 38,20%.
Les prévisions des autorisations d’engagement initialement établies à 776 701 414 000 F CFA sont passées à 794 102 448 856 F CFA, soit une hausse de 17 401 034 856 F CFA, correspondant à une progression de 2,24%.

Les recettes des comptes d’affectation spéciale sont passées d’une prévision initiale de 274 388 466 000 F CFA à une prévision définitive de
365 996 925 480 F CFA, soit une hausse de 91 608 459 480 F CFA, correspondant à un taux de 33, 39%.
L’exécution du budget de l’Etat, exercice 2024, est jugée satisfaisante, traduisant une grande rigueur, une bonne efficacité et une capacité d’adaptation face aux défis rencontrés.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.
Le second rapport est relatif à un projet de décret portant relecture du décret n°2025-0643/PRES/PM/MEF du 28 mai 2025 portant détermination des conditions d’exercice des activités de transit des matières dangereuses ou stratégiques, d’équipements et matériels spécifiques au départ ou à destination du Burkina Faso.
Dans le cadre de la reconquête du territoire national et de la lutte contre l’insécurité, le Gouvernement a adopté le décret n°2025-0643/PRES/PM/MEF du 28 mai 2025 conférant l’exclusivité à la société d’Etat Faso Transit et Logistique, l’exercice des activités de transit des matières dangereuses ou stratégiques, des équipements et matériels au départ ou à destination du Burkina Faso.

La relecture dudit décret s’impose au regard de la nécessité d’étendre le champ de compétence de la société aux marchandises bénéficiant d’une franchise de droits et taxes à l’importation ou à l’exportation. Elle vise à renforcer le contrôle de l’Etat sur ces flux sensibles, susceptibles de constituer des vecteurs de transactions non maîtrisées et de porter atteinte à la sécurité nationale ainsi qu’aux finances publiques.

Les principales innovations du décret portent sur l’extension du champ d’application aux marchandises bénéficiant d’une franchise des droits et taxes ainsi que sur l’élargissement de la compétence de constatation des infractions aux agents assermentés des ministères en charge des mines et de l’environnement.
L’adoption de ce décret permet de renforcer le cadre juridique en vue de garantir la sécurité, la souveraineté et la transparence dans l’exercice des activités de transit de matières sensibles et stratégiques et autres marchandises.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE

Le Conseil a adopté un rapport relatif à quatre (04) décrets portant nomination de policiers relevant du corps des Commissaires de police à des grades supérieurs, au titre de l’année 2025.
Le premier décret porte nomination d’un Inspecteur général de police.
L’adoption de ce décret permet la nomination d’un (01) Contrôleur général de police au grade d’Inspecteur général de police, conformément à la loi n°027-2018/AN du 1er juin 2018 portant statut du cadre de la Police nationale.

Le deuxième décret porte nomination de Contrôleurs généraux de police.
L’adoption de ce décret permet la nomination de seize (16) Commissaires divisionnaires de police au grade de Contrôleur général de police, conformément à la loi n°027-2018/AN du 1er juin 2018 portant statut du cadre de la Police nationale.
Le troisième décret porte nomination de Commissaires divisionnaires de police.

L’adoption de ce décret permet la nomination de vingt-un (21) Commissaires principaux de police au grade de Commissaire divisionnaire de police, conformément à la loi n°027-2018/AN du 1er juin 2018 portant statut du cadre de la Police nationale.

Le quatrième décret porte nomination de Commissaires principaux de police.
L’adoption de ce décret permet la nomination de trente (30) Commissaires de police au grade de Commissaire principal de police, conformément à la loi n°027-2018/AN du 1er juin 2018 portant statut du cadre de la Police nationale.
La liste de ces personnes sera publiée dans le Journal Officiel du Burkina Faso.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT

Le Conseil a adopté trois (03) rapports.
Le premier rapport est relatif à un projet de décret portant fixation de la liste des produits soumis à Autorisation spéciale d’importation (ASI) et Autorisation spéciale d’exportation (ASE).
Ce décret est une relecture du décret

n°2024-0333/PRES-TRANS/PM/MDICAPME/MEFP du 28 mars 2024 fixant la liste des produits soumis à Autorisation spéciale d’importation et Autorisation spéciale d’exportation.
La relecture de ce décret vise à prendre en compte d’autres produits et à se conformer à la nouvelle loi sur les emballages et sachets en plastique au Burkina Faso. Elle permettra également de soutenir la politique du Gouvernement en matière de financement autonome et structurant pour le développement des filières agricole, pastorale et halieutique.

Les innovations de ce décret portent entre autres, sur la prise en compte de :
  trois (03) nouveaux produits à l’importation (les boissons sans alcool, les boissons énergisantes sans alcool et les boissons énergétiques sans alcool) ;
  huit (08) produits à l’exportation (le riz et ses produits dérivés, le soja, l’arachide avec coque, l’arachide décortiquée, la tomate, l’oignon, la mangue fraîche et le miel brut).
L’adoption de ce décret permet d’élargir la liste des produits soumis à Autorisation spéciale d’importation et à Autorisation spéciale d’exportation.

Le deuxième rapport est relatif à un projet de décret portant expropriation des actionnaires minoritaires du portefeuille résiduel de la Société nouvelle Société sucrière de la Comoé (SN SOSUCO).
Le Gouvernement du Burkina Faso, dans sa volonté politique d’assurer la continuité de l’approvisionnement en sucre de qualité et de préserver l’outil de production avait dénoncé les conventions entre l’Etat et SUCRE
PARTICIPATION qui était l’actionnaire majoritaire de la SN SOSUCO.
Suite à cette dénonciation, l’Etat a racheté les parts sociales de SUCRE PARTICIPATION dans le capital social de la Société nouvelle Société sucrière de la Comoé.

Un portefeuille résiduel de 1824 actions détenues par 45 actionnaires minoritaires a également fait l’objet d’une offre de rachat dans le processus de reprise de contrôle de la société. C’est ainsi que l’Etat a pu reprendre les participations de huit (08) actionnaires minoritaires dont sept (07) à titre onéreux et un (01) à titre gratuit pour un nombre total de 1519 actions acquises. Le portefeuille résiduel restant est de 305 actions, soit 0,0375% du capital social.

Au regard de la non réactivité des 37 actionnaires détenant ces 305 actions, le Gouvernement a décidé de procéder à l’expropriation des actionnaires concernés.
L’adoption de ce décret consacre l’expropriation des actionnaires minoritaires du portefeuille résiduel et la prise de contrôle total de la SN SOSUCO par l’Etat du Burkina Faso.
Le troisième rapport est relatif aux projets spécifiques 2025 du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat.

Ces projets spécifiques concernent l’attribution de marchés de travaux, d’équipements et de services au profit de :
  la Société Nouvelle-Brasserie du Faso (SN-BRAFASO) pour un montant
de 13 721 830 251 FCFA ;
  de la Société nationale burkinabè d’hydrocarbures (SONABHY) pour un
montant de 27 084 494 761 F CFA ;
  du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) pour un
montant de 1 352 980 790 F CFA.
Le financement est assuré par le budget de l’Etat, exercice 2025.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur a fait au Conseil deux (02) communications :
  la première communication est relative à la visite d’une délégation de l’Institut de développement de la diaspora africaine (ADDI), prévue du 26 octobre au 08 novembre 2025 sur la terre africaine du Burkina Faso.
La délégation, au nombre de 1 200 personnes, afro descendants, aura pendant son séjour, des rencontres officielles et des échanges directs avec le secteur privé burkinabè. Elle animera des conférences et ateliers avec la participation d’universitaires, d’artistes, d’opérateurs économiques et effectuera des visites sur des sites historiques et culturels de notre pays.

Cette visite a entre autres pour objectifs de renforcer les liens historiques et culturels entre l’Afrique et ses diasporas, de promouvoir les échanges entre traditions africaines et cultures de la diaspora et de permettre aux afro descendants de renouer avec leurs racines africaines à travers notamment des cérémonies de mémoire et de recueillement.

Elle vise également à prospecter des opportunités économiques dans des secteurs stratégiques avec des perspectives d’investissements directs et à apporter le soutien de l’ADDI au Président du Faso, le Capitane Ibrahim TRAORE, qui est un symbole de dignité et de résistance en Afrique et au sein de la diaspora.
  la seconde communication fait le compte rendu de la participation du Burkina Faso à la 3e Conférence des Nations unies sur les Pays en voie de développement sans littoral (PDSL), tenue du 05 au 08 août 2025 à Awaza au Turkménistan.

Placée sous le thème « Favoriser le progrès grâce aux partenariats », la Conférence des Nations unies sur les Pays en voie de développement sans littoral a permis à la délégation burkinabè de rendre compte des acquis du pays en matière de réhabilitation du réseau routier, d’extension de la couverture électrique nationale et de renforcement des infrastructures de télécommunication. Ces acquis ont été rendus possibles grâce à une mobilisation accrue de ressources internes et à des réformes audacieuses dans les administrations fiscale et douanière.

La Conférence d’Awaza a été également l’occasion pour les Etats membres de la
Confédération des Etats du Sahel (AES) de parler d’une même voix. Portée par Son Excellence monsieur le Premier ministre de la République du Mali, cette position commune de l’AES atteste d’une reconnaissance progressive de la Confédération par les instances internationales.
En marge des travaux, le Burkina Faso et le Turkménistan ont signé un protocole d’accord sur les consultations politiques marquant la création d’un cadre de coopération entre les deux pays.

II.2. Le ministre de l’Action humanitaire et de la solidarité nationale a fait au Conseil deux (02) communications :
 la première communication est relative à la commémoration de la
28e édition de la Journée internationale de la femme rurale, prévue le 15 octobre 2025, dans la commune rurale de Barsalogho, région des Koulsé.

Cette édition est placée sous le thème : « Offensive agropastorale et halieutique au Burkina Faso : quelles stratégies pour une meilleure contribution des femmes rurales dans les localités de retour ? ».
Elle a pour objectif de contribuer au renforcement des capacités productives des femmes rurales retournées.
La commémoration de cette journée internationale vise également à reconnaître l’apport décisif des femmes rurales dans la quête de la souveraineté alimentaire. Elle offre aussi l’opportunité de soutenir la réinsertion socioéconomique des femmes retournées, de valoriser leur savoir-faire et de renforcer leur résilience face aux défis actuels.
Le choix de la commune rurale de Barsalogho pour cette commémoration se justifie par son statut de localité abritant le plus grand nombre de personnes retournées.

 la seconde communication fait le bilan de la 17e édition du mois de la Solidarité, tenue du 04 novembre au 03 décembre 2024 sous le thème « Solidarité, facteur de cohésion sociale ».
A la date du 5 mai 2025, le montant total des ressources mobilisées est de
272 225 110 F CFA reparties en contributions financières et en nature. Ces dons proviennent des structures publiques et privées ainsi que des personnes physiques.

Les contributions financières s’élèvent à 194 691 500 F CFA. Elles vont permettre au ministère de l’Action humanitaire et de la solidarité nationale de renforcer la prise en charge sanitaire des malades indigents dont des Personnes déplacées internes et de soutenir l’autonomisation sociale et économique des femmes à travers des activités génératrices de revenus.

Quant aux contributions en nature, elles sont estimées à 77 533 610 F CFA. Elles sont constituées de vivres et de non-vivres. Ces contributions ont été immédiatement mises à la disposition des personnes vulnérables des différentes régions.
Le mois de la solidarité a pour objectif de mobiliser des ressources matérielles et financières en vue de la prise en charge des personnes et des groupes vulnérables y compris les victimes de chocs divers.

II.3. Le ministre de la Santé a fait au Conseil une communication relative aux résultats du troisième passage (P2) de la campagne de Chimioprévention du paludisme saisonnier plus (CPS+) de l’année 2025 au Burkina Faso.
Le troisième passage (P2) de la campagne s’est déroulé du 21 au 24 août 2025 et a concerné tous les 70 districts sanitaires du Burkina Faso.
Pour une cible attendue de 4 825 891 enfants âgés de 3 à 59 mois, 4 785 318 ont été traités, soit un taux de couverture administrative de 99,16%.

Lors de ce passage :
  97,76% des enfants traités, l’ont été à travers la stratégie de porte à porte ;
  36 344 enfants malnutris aigus modérés ont été dépistés dont 6 732 nouveaux cas et 12 126 enfants malnutris aigus sévères rattrapés dont 2 172 nouveaux cas ;
  41 401 enfants de la cible du vaccin antipaludique non à jour ont été retrouvés pendant ce passage et 9 227 ont été rattrapés, soit un taux de 22,29% ;

  1 420 274 concessions ont été visitées dans lesquelles 1 112 336 gîtes ont été identifiés et 793 660 immédiatement détruits, soit 74,11%.
Ces résultats concernent 67 districts sanitaires sur les 70 que compte notre pays. Les districts sanitaires de Sebba, Tougouri et Pama ont connu un retard dans l’approvisionnement en intrants ayant entrainé un décalage de la campagne dans lesdits districts.

La digitalisation de la campagne de chimioprévention du paludisme saisonnier jusqu’au niveau communautaire a été mise en œuvre dans également 6 districts sanitaires.
Le prochain passage de la campagne se déroule du 18 au 21 septembre 2025 et concerne les 67 districts sanitaires compte tenu du décalage dans les trois derniers districts sanitaires.
II.4. Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation a fait au Conseil le compte rendu de mission d’une délégation du Centre d’information sur la biodiversité (InfoBio) de l’Université Joseph KI-ZERBO, du 15 au 20 août 2025 à Lomé en République togolaise.

La mission a permis de définir une stratégie de mutualisation des infrastructures et équipes de recherche en vue d’asseoir des pôles d’excellence en fonction des compétences de chacun des laboratoires. Un projet d’accord-cadre sera initié et discuté pour l’établissement d’un projet de développement d’accords de coopération entre l’Université de Lomé au Togo et l’Université Joseph KI-ZERBO.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A. AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS

  Monsieur Daouda MILLOGO, Officier, est nommé Responsable du Programme budgétaire « Renforcement lien Armée-Nation » ;
  Monsieur Joanny Blaise ONADJA, Officier, est nommé Responsable du Programme budgétaire « Pilotage et soutien des structures du
ministère ».

B. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA MOBILITE

  Monsieur Malegdibkièta Saturnin Théophile BIKYENGA, Mle 993 121
(ASECNA), Gestionnaire aéroportuaire, catégorie F2, grade I, 14e échelon, est nommé Directeur général de la Société des aéroports du
Faso (SAFA) ;
  Monsieur Patrice YEYE, Mle 111 489 T, Commissaire divisionnaire de police, catégorie I, 3e classe, 2e échelon, est nommé Gouverneur de la région des Tannounyan.

C. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

 Monsieur Fabrice RABO, Mle 87 318 H, Conseiller d’élevage,
1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur de l’aquaculture et de la recherche-développement.

D. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Monsieur Yaya SOURABIE, Mle 39 653 J, Inspecteur des impôts,
1ère classe, 13e échelon, est nommé Inspecteur technique des impôts ;
  Monsieur Mathias KADIOGO, Mle 49 375 S, Inspecteur divisionnaire des douanes, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Chargé de mission ;
  Madame Limanta OUEDRAOGO/ZONGO, Mle 43 147 G, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 9e échelon, est nommée Directrice régionale des impôts du Guiriko ;

  Monsieur Boureima OUEDRAOGO, Mle 212 598 B, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur de la programmation et de l’évaluation des investissements publics ;
  Monsieur Adama MAIGA, Mle 345 344 D, Contrôleur du trésor,
1ère classe, 4e échelon, est nommé Trésorier départemental de Arbinda ;
  Monsieur Sié Jahman SOME, Mle 228 786 D, Contrôleur du trésor,

1ère classe, 7e échelon, est nommé Trésorier départemental de Djibo ;
  Monsieur Cyrilles ZOUNGRANA, Mle 245 135 H, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur provincial des impôts du Ganzourgou ;
  Monsieur Zakaria KOUANDA, Mle 261 410 E, Contrôleur du trésor,
1ère classe, 6e échelon, est nommé Trésorier départemental de
Gorom-Gorom ;
  Monsieur Nomwendé Narcisse ROUAMBA, Mle 247 129 X, Contrôleur du trésor, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Trésorier départemental de Koumbri ;

  Monsieur Mahamadi SAWADOGO, Mle 225 376 L, Adjoint du trésor,
1ère classe, 6e échelon, est nommé Trésorier départemental de Mané ;
  Madame Isabelle Wendyam NONGUIERMA, Mle 303 025 R, Adjoint du trésor, 1ère classe, 5e échelon, est nommée Trésorier départemental de Markoye ;
Monsieur Ousmane OUEDRAOGO, Mle 278 260 Y, Contrôleur du trésor, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Trésorier départemental de Korsimoro ;

  Monsieur Ibrahim BA, Mle 261 107 Z, Adjoint du trésor, 1ère classe,
6e échelon, est nommé Trésorier départemental de Sebba ;
  Monsieur Yassia PORGO, Mle 344 882 P, Contrôleur du trésor,
1ère classe, 2e échelon, est nommé Trésorier départemental de Yalgo ;
  Monsieur Dramane COMPAORE, Mle 278 248 Z, Contrôleur du trésor, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Trésorier départemental de Tougouri ;

  Monsieur Bénoît OUENA, Mle 278 263 A, Adjoint du trésor, 1ère classe,
5e échelon, est nommé Trésorier départemental de Diabo ;
  Monsieur Karim COMPAORE, Mle 345 325 R, Contrôleur du trésor,
1ère classe, 4e échelon, est nommé Trésorier départemental de Diapaga ;
  Monsieur Wendbarka Bonaventure Clément NIKIEMA, Mle 278 259 L, Adjoint du trésor, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Trésorier départemental de Cassou ;

  Monsieur Ferdinand ILBOUDO, Mle 92 031 T, Contrôleur du trésor,
1ère classe, 8e échelon, est nommé Trésorier départemental de Gayéri ;
  Monsieur Michel YOUGBARE, Mle 97 685 B, Adjoint du trésor,
1ère classe, 11e échelon, est nommé Trésorier départemental de Kantchari ;
  Madame Tamouhan Rosine Nadège KADEBA, Mle 219 229 T,
Contrôleur du trésor, 1ère classe, 6e échelon, est nommée Trésorier départemental de Kindi ;

  Monsieur Boureima ZOUNGRANA, Mle 58 782 S, Contrôleur du trésor,
1ère classe, 12e échelon, est nommé Trésorier départemental de Sabou ;
  Monsieur Lohé Eric KONATE, Mle 200 161 G, Contrôleur du trésor,
1ère classe, 8e échelon, est nommé Trésorier départemental de Kokologho ;
  Monsieur Boundaogo HISSIFOU, Mle 239 624 Y, Contrôleur du trésor, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Trésorier départemental de Séguénéga ; Monsieur Abdoul Rasmané OUEDRAOGO, Mle 239 641 L, Contrôleur du trésor, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Trésorier départemental de Titao.

E. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

  Monsieur Kiswendsida Marius ZONGO, Mle 105 225 T, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur des organisations régionales africaines et des communautés.

F. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT DE BASE, DE L’ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES

  Madame Brigitte SAWADOGO/OUEDRAOGO, Mle 30 193 U,
Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle,
1ère classe, 11e échelon, est nommée Chargé de mission ;
  Monsieur Tasséré COMPAORE, Mle 48 396 A, Inspecteur général de
l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe,
10e échelon, est nommé Directeur général de l’accès à l’éducation préscolaire et à l’enseignement primaire.

III.3. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :
  de la Société des aéroports du Faso (SAFA) au titre du ministère de l’Administration territoriale et de la mobilité ;

  de la société de développement intégré du pôle de croissance de la vallée du Sourou « SOUROUPOLE_SEM » au titre du ministère de
l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques ;
  de la Loterie nationale burkinabè (LONAB) au titre du ministère de l’Economie et des finances ;
  de l’Office national de sécurisation des sites miniers (ONASSIM) au titre du ministère de la Sécurité.
Le Conseil a également procédé à la nomination de Présidents aux Conseils d’administration de l’Office national de sécurisation des sites miniers (ONASSIM) et de la Société de gestion du patrimoine ferroviaire du Burkina (SOPAFER-B) au titre du ministère des Infrastructures et du désenclavement.

A. MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITOIRALE ET DE LA MOBILITE

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration de la Société des Aéroports du Faso (SAFA) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Au titre du ministère de l’Administration territoriale et de la mobilité :
  Madame Kiswendsida Alice OUEDRAOGO, Mle 88 666 A,
Economiste ;
  Monsieur Daouda Abdoul Aziz Wendyam Aristide AMOUSSA, Mle 360 080, Conseiller en investissement.

Au titre du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement :
  Monsieur Aimé dit Lassina OUATTARA, Mle 222 194 Z, Inspecteur de l’environnement.
Au titre du ministère de la Sécurité :
  Monsieur Aguima Abdoulaziz YONLY, Mle 111 488 S, Commissaire divisionnaire de police.
Au titre du ministère de l’Economie et des finances :

  Monsieur Isso OUEDRAOGO, Mle 111 062 Z, Inspecteur des impôts.
Au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat :
  Madame Managawendé Safiata BOUDA/OUEDRAOGO,
Mle 345 075 G, Conseiller des affaires économiques.
Le second décret nomme Madame Kiswendsida Alice OUEDRAOGO, Mle 88 666 A, Economiste, Présidente du Conseil d’administration de la Société des Aéroports du Faso (SAFA) pour un premier mandat de trois (03) ans.

B. MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Francis ZAGRE, Mle 22 07 992 X, Ingénieur électromécanicien, Administrateur représentant la Société nationale d’électricité du Burkina (SONABEL) au Conseil d’administration de la Société de développement intégré du pôle de croissance de la vallée du Sourou « SOUROUPOLE_SEM » pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Jean Bedel GOUBA.

C. MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Brahima MILLOGO, Mle 14 050 289, Gestionnaire, Administrateur représentant le personnel au Conseil d’administration de la Loterie nationale burkinabè (LONAB) pour un premier mandat de trois (03) ans.

D. MINISTERE DE LA SECURITE

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret nomme Monsieur Lassana BARGO, Mle 111 495 E,
Commissaire divisionnaire de police, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Sécurité au Conseil d’administration de l’Office national de sécurisation des sites miniers (ONASSIM) pour un premier mandat de trois
(03) ans.

Le second décret nomme Monsieur Lassana BARGO, Mle 111 495 E,
Commissaire divisionnaire de police, Président du Conseil d’administration de l’Office national de sécurisation des sites miniers (ONASSIM) pour un premier mandat de trois (03) ans.

E. MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Ollo PALENFO, Officier, Président du Conseil d’administration de la Société de gestion du patrimoine ferroviaire du Burkina (SOPAFER-B) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le Porte-parole du Gouvernement,

Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO
Chevalier de l’Ordre de l’Etalon

Grève du 18 septembre : l’intersyndicale décidera des suites du mouvement vendredi

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Les autorités ont annoncé que plus de 500 000 personnes ont manifesté en France jeudi, la CGT en a dénombré « plus d’un million ».

Ce qu’il faut savoir

Ce direct est maintenant terminé. 

Et après ? Les leaders de la CFDT, Marylise Léon, et de la CGT, Sophie Binet, ont annoncé dans la soirée du jeudi 18 septembre que l’intersyndicale se réunirait vendredi, au lendemain d’une large mobilisation qu’elles ont jugé « réussie », pour décider de la suite du mouvement. Dans un communiqué, le Premier ministre, Sébastien Lecornu, s’est lui engagé à « poursuivre le dialogue avec l’ensemble des partenaires sociaux »« Je recevrai à nouveau les forces syndicales dans les jours qui viennent », a-t-il promis, condamnant par ailleurs « les exactions à l’encontre des forces de l’ordre et de secours ».  

Plus de 500 000 manifestants dans toute la France. Les manifestations dans le cadre de la mobilisation contre les mesures budgétaires ont rassemblé plusieurs centaines de milliers de personnes dans tout le pays. La CGT a décompté « plus d’un million de personnes » dans les rues, à Paris et en régions. Le ministère de l’Intérieur a de son côté recensé 451 789 manifestants au niveau national, hors Paris, alors que la préfecture de police de la capitale a annoncé 55 000 personnes dans le cortège parisien, soit plus de 506 000 manifestants au total. A titre de comparaison, plusieurs journées d’action contre la réforme des retraites en 2023 avaient rassemblé plus d’un million de manifestants. 

 Des heurts à Paris, Lyon, Marseille ou Nantes, 309 interpellations. A Lyon, un journaliste de France Télévisions et un policier ont été blessés lors d’affrontements entre forces de l’ordre et un groupe de jeunes masqués, en tête de la manifestation. A Nantes, le cortège a été rapidement scindé après des jets de gaz lacrymogènes dès le début. A Marseille, un policier a été filmé en train de donner un coup de pied à une manifestante au sol. A Paris, selon la préfecture de police, les forces de l’ordre ont dû intervenir pour empêcher une intrusion de casseurs dans un fast food et une attaque de banque. Les autorités ont fait état de 309 interpellations et 134 gardes à vue, dont 29 à Paris. « Nous avons permis de garantir la liberté de manifester tranquillement », a déclaré en début de soirée le ministre de l’Intérieur démissionnaire, Bruno Retailleau, estimant que « la France n’a pas été bloquée » malgré la présence de « 7 000 individus dangereux » qui ont tenté de troubler les cortèges.

Une vingtaine de blessés, dont 11 parmi les forces de l’ordre. Onze membres des forces de l’ordre ont été légèrement blessés, ainsi que dix manifestants et un journaliste, a rapporté le minstère de l’Intérieur. « On a eu des policiers et gendarmes blessés, moi je ne m’y habitue pas », a relevé Bruno Retailleau, saluant le « comportement professionnel » et « plein de sang froid » des forces de sécurité. Pas moins de 80 000 policiers et gendarmes avaient été déployés sur tout le territoire. Par ailleurs, « 26 Centaure [blindés de la gendarmerie] et 10 engins lanceurs d’eau » ont été mobilisés. Du « jamais-vu depuis les manifestations des ‘gilets jaunes’ de 2019 », confirmait le ministère de l’Intérieur à franceinfo.

Plus de 17% des enseignants en grève. Dans les écoles, collèges et lycées, 17,06% des enseignants sont en grève, selon le ministère de l’Education nationale. Pour les personnels de la vie scolaire, le taux de participants monte à 23,76%. Le Snes-FSU, premier syndicat du secondaire, a pour sa part comptabilisé 45% de grévistes dans les collèges et lycées. « Cette forte mobilisation des personnels du second degré (…) témoigne d’une profonde colère face aux conditions de rentrée, au déclassement salarial et à la mise à mal de l’école publique », estime le syndicat. Selon le ministère, 23 lycées ont par ailleurs été complètement bloqués et des blocages filtrants ont été mis en place devant 52 autres établissements.

Source: www.franceinfo.fr

VISITE OFFICIELLE AU PALAIS DE KOULOUBA: Le Président sierra-léonais Julius Maada BIO réaffirme le soutien de son pays au Burkina Faso

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(Ouagadougou, 16 septembre 2025). Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ a eu un tête-à-tête avec son homologue sierra-léonais, Dr Julius Maada BIO en visite d’amitié et de travail dans notre pays.

A l’issue de cette rencontre élargie aux délégations des deux pays, le Président sierra-léonais a, dans une déclaration, réitéré le soutien de la Sierra Leone au Burkina Faso dans la situation qu’il traverse depuis quelques années.

« Nous sommes frères, nous ne pouvons pas être divisés. Ma visite est un geste de solidarité, pour montrer au Président et au peuple du Burkina Faso qu’ils ne sont pas seuls. Nous ferons tout notre possible pour que la paix revienne dans ce pays », déclare le Chef d’État de la Sierra Leone.

Selon lui, le développement et la paix constituent des priorités. Les pays de la sous-région doivent y travailler et dans l’union. « C’est ma deuxième visite, car nous devons montrer notre solidarité envers un pays qui fait de grands efforts, mais qui est freiné par la situation sécuritaire », rappelle Dr Julius Maada BIO qui dit être venu en son nom personnel, au nom de la CEDEAO, et celui de la Sierra Leone.

Au-delà de la solidarité exprimée, le Président sierra-léonais a évoqué avec le Président TRAORÉ, son combat pour la paix et le renforcement de l’unité entre les peuples. Il souligne « la nécessité de préserver l’unité de la famille ouest-africaine ».

Ancien militaire et président au moment où son pays a vécu une période de guerre, le Président Maada BIO dit avoir partagé son expérience avec son frère, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Mondiaux d’athlétisme Tokyo 2025 : Hugues Fabrice ZANGO entame la défense de son titre le mercredi 17 septembre

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Le champion du Monde en titre du triple saut masculin, Hugues Fabrice ZANGO, entre en lice ce mercredi 17 septembre 2025 pour les qualifications du triple saut des mondiaux d’athlétisme Tokyo 2025. Annoncée comme sa dernière compétition internationale, l’athlète burkinabè entend valider son ticket pour la défense de son titre lors de la finale prévue le vendredi 19 septembre 2025.

Objectif pour le champion du monde burkinabè, rééditer l’exploit des mondiaux de Budapest 2023 qui l’a propulsé au sommet du triple saut mondial dans le Stade National de Tokyo qui l’a vu remporter la première médaille olympique du Burkina Faso en 2021. Hugues Fabrice ZANGO affiche une détermination et une confiance exceptionnelle pour ce retour en terre nipponne pour la défense de son titre avant une retraite annoncée. « Nous espérons cette fois-ci gravir la plus haute marche du podium, … aujourd’hui nous sommes très confiant, nous arrivons à point nommé et au bon moment et j’ai à cœur de tout donner pour le peuple burkinabè et que le Ditanyè résonne à nouveau dans ce stade », a-t-il déclaré.

Pour le Ministre des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi, Monsieur Roland SOMDA, tout le peuple burkinabè fait bloc derrière Hugues Fabrice ZANGO pour le pousser à la victoire. Selon le ministre chargé des sports, le peuple burkinabè et les plus hautes autorités lui apportent leurs encouragements et leurs soutiens afin de maintenir le drapeau du Burkina Faso au sommet du triple saut mondial au soir du 19 septembre 2025. Un soutien qu’il a tranduit aux athlètes et au staff technique lors d’une visite qu’il leur a rendu le mardi 15 septembre 2025 en compagnie de Son Excellence Madame Bibata OUEDRAOGO/NEBIE, Ambassadeur du Burkina Faso au Japon.

Pour ces qualifications du triple saut masculin prévues le mercredi 17 septembre 2025 à partir de 10h05 GMT (19h05 heure locale), Hugues Fabrice ZANGO est logé dans le groupe B qui compte 18 athlètes. Les conditions pour se qualifier à la finale sont soit de faire un saut de 17,10 m ou de terminer parmi les 12 meilleures performances sur les 36 athlètes qui composent les deux groupes A et B.

Tous derrière l’Etalon volant Hugues Fabrice ZANGO pour la défense de la Patrie au championnats du monde d’athlétisme Tokyo 2025 !

DCRP/MSJE

Mondiaux d’athlétisme Tokyo 2025 : Marthe Yasmine KOALA termine 10e de la finale du saut en longueur

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L’athlète burkinabè, Marthe Yasmine KOALA, a terminé 10e de la finale du saut en longueur des mondiaux d’athlétisme Tokyo 2025 à l’issue de la finale disputée le dimanche 14 septembre 2025 au Stade National de Tokyo.

Dans une finale débutée avec un premier saut à 6,49 m, Marthe Yasmine KOALA s’est battue avec courage et dévouement pour améliorer sa performance sans toutefois y parvenir. Une compétition dominée par l’américaine Tara DEVIS-WOODHALL qui remporte la médaille d’or avec un saut de 7,13 m. L’allemande Malaïka MIHAMBO remporte la médaille d’argent avec 6,99 m et la Mexicaine Nathalie LINARES termine en bronze avec un saut de 6,92m.

A la tête de la délégation burkinabè à Tokyo pour soutenir nos athlètes, le Ministre Roland SOMDA a félicité Marthe Yasmine KOALA pour le parcours effectué lors de ces mondiaux d’athlétisme, qui a permis au Burkina Faso de se hisser parmi les meilleures nations du saut en longueur sur le plan mondial. Il lui a transmis les encouragements des plus plus hautes autorités et du peuple burkinabè pour son engagement pour la défense de la Patrie à ces mondiaux de Tokyo et l’a invitée à continuer le travail avec courage et abnégation pour les compétitions à venir.

Le ministre chargé des sports a aussi sonné la mobilisation de tout le peuple burkinabè afin d’apporter des énergies positives à Hugues Fabrice ZANGO, qui sera en compétition le mercredi 17 septembre 2025 pour les qualifications du triple saut masculin avant la finale prévue le vendredi 19 septembre 2025 au Stade National de Tokyo. Selon le Ministre Roland SOMDA, le Burkina Faso a son mot à dire et il a fort espoir de voir le ditanyè retentir dans ces mondiaux d’athlétisme Tokyo 2025.

En rappel, Hugues Fabrice ZANGO est le champion du monde en titre du triple saut et ces mondiaux de Tokyo fermeront une carrière bien remplie en trophées et médailles.

DCRP/MSJE

Compte rendu du Conseil des ministres du 11 septembre 2025

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le jeudi 11 septembre 2025, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 13 H 18 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations, à des révocations et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE     L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA MOBILITE

Le Conseil a adopté un rapport relatif aux projets spécifiques 2025 du ministère de l’Administration territoriale et de la mobilité. Ces projets spécifiques concernent :

  • l’acquisition, l’installation et la mise en service d’équipements aéronautiques de l’aéroport international de Ouagadougou-Donsin, pour un montant prévisionnel de 10 280 000 000 F CFA TTC ;
  • l’acquisition de matériels informatiques et péri informatiques au profit des structures partenaires du Programme pour la résilience, la gouvernance locale et les services de base (PREGOLS), pour un montant prévisionnel de 583 493 020 F CFA TTC ;
  • l’acquisition de moyens logistiques, pour un montant prévisionnel de 434 000 000 F CFA TTC ;
  • l’acquisition de matériaux de construction, pour un montant prévisionnel de 1 000 000 000 F CFA TTC.

Le coût global de ces projets spécifiques est estimé à douze milliards deux cent quatre-vingt-dix-sept millions quatre cent quatre-vingt-treize mille vingt (12 297 493 020) F CFA TTC.

Le financement est assuré par le budget de l’Etat, exercice 2025, avec un délai d’exécution maximum de douze (12) mois.

I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.

Le premier rapport est relatif à la situation d’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, exercice 2025, au 30 juin.

Au titre de l’exécution du budget de l’Etat, exercice 2025 au 30 juin, le niveau de mobilisation des ressources de l’Etat s’établit à 1 562,05 milliards F CFA pour un objectif semestriel de 1 565,69 milliards F CFA, soit un taux de réalisation de 99,77%.

Comparativement à la même période en 2024, le niveau de réalisation affiche une hausse de 163,40 milliards F CFA en valeur absolue.

Le  montant  des  dépenses  exécutées  au  30  juin  2025  s’élève  à 1 640,39 milliards F CFA pour des prévisions de crédits de paiement de 3 612,27 milliards F CFA, soit un taux d’exécution de 45,41%. A la même date en 2024, le montant des dépenses exécutées était de 1 731,00 milliards F CFA.

Au  titre  de  la  gestion  de  la  trésorerie,  au  30  juin  2025,  au  total 2 298,67 milliards F CFA ont été encaissés contre 1 831,58 milliards F CFA au 30 juin 2024, soit une progression de 25,50%.

Le montant total des décaissements se chiffre à 2 385,66 milliards F CFA contre 1 834,57 milliards F CFA à la même période en 2024, soit un taux de progression annuelle de 30,04%. En rapprochant les encaissements des décaissements, il se dégage un solde débiteur de 87 milliards F CFA. Ce solde est entièrement couvert par des disponibilités de début de période.

Au   30juin   2025,il   sedégage   une   épargne   budgétaire   positivede
238,38milliards   FCFAet   un  solde   budgétaire   global   déficitairede
157,93milliards   FCFAcontre  des   soldes  prévisionnels  respectifsde

559,04 milliards F CFA et de 462,48 milliards F CFA.

Au regard de la situation d’exécution du budget de l’Etat au 30 juin 2025, le Conseil recommande d’une part, la poursuite du réengagement des dépenses non abouties des budgets 2024 et antérieurs et d’autre part, le renforcement du suivi et du respect des procédures budgétaires.

Le  Conseil  a  marqué  son  accord  pour  la  transmission  dudit  rapport  à l’Assemblée législative de Transition.

Le second rapport est relatif à un projet de décret modificatif du décret n°2023-0966/PRES-TRANS/PM/MEFP du 09 août 2023 portant modalités de mise en œuvre des projets spécifiques de la Transition.

Pour faire face aux urgences sécuritaire et humanitaire, le Gouvernement a adopté le décret n°2023-0966/PRES-TRANS/PM/MEFP du 09 août 2023 permettant de réaliser des investissements, d’acquérir des biens et services dans des délais réduits en vue d’accroître les capacités de l’administration et de renforcer la résilience de la population.

Ce décret, dans sa mise en œuvre a permis d’atteindre des résultats probants. Cependant, des besoins de célérité dans la contractualisation demeurent pour certains projets spécifiques.

L’adoption de ce décret permet d’apporter plus d’efficacité dans la mise en œuvre des projets spécifiques.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.

Le premier rapport est relatif à un projet de décret portant modalités de gestion des personnels détachés auprès du ministère en charge de la Fonction publique.

Le processus de transfert et de gestion des agents reversés dans le statut général de  la  Fonction  publique  d’Etat  est  encadré  par  le  décret n°2019-0682/PRES/PM/MFPTS/MINEFID du 26 juin 2019 portant modalités de gestion des personnels nommés et détachés auprès des ministères et institutions.

Après six ans d’application, des insuffisances constatées nécessitent la relecture de ce décret. En effet, son objet réduit le champ d’application aux seuls agents nommés alors que l’Administration publique fait recours au personnel relevant des Fonctions publiques territoriale, parlementaire, hospitalière, ainsi qu’aux agents des Etablissements publics de l’Etat et des Autorités administratives indépendantes.

Par ailleurs, le reversement de l’agent détaché dans la grille salariale de la loi n°081-2015/CNT du 24 novembre 2015 portant statut général de la Fonction publique d’Etat, puis sa mise à disposition auprès d’un ministère ou d’une institution, entraîne souvent une baisse de rémunération.

La relecture du décret apporte les innovations suivantes :

  • la révision de l’objet du décret ;
  • l’ajout d’un article dans les dispositions générales pour renvoyer le détachement d’un agent auprès du ministère en charge de la Fonction publique aux dispositions des textes qui le régissent ;
  • le changement de la date d’effet du reversement dans la grille de la Fonction publique qui n’est plus celle de la prise de service de l’agent mais celle de son détachement par son administration d’origine ;
  • les modifications du classement indiciaire et indemnitaire de l’agent reversé.

L’adoption de ce décret permet une meilleure gestion des agents détachés auprès du ministère en charge de la Fonction publique.

Le second rapport est relatif à un projet de loi portant jours chômés et payés et journées de commémoration et de recueillement au Burkina Faso.

La loi n°079-2015/CNT du 23 novembre 2015 portant institution de fêtes légales et évènements à caractère historique au Burkina Faso institue des jours fériés officiels, qui doivent être obligatoirement chômés et rémunérés sur l’ensemble du territoire national. Ces jours historiques civils ou religieux sont actuellement au nombre de quinze (15).

Une étude du ministère en charge de l’Economie indique que la déperdition du temps de travail du fait des jours chômés et payés va engendrer au titre de 2025, une perte cumulée d’environ 67,5 milliards F CFA pour le budget de l’Etat. Chaque jour chômé et payé coûte à l’Etat 4,22 milliards F CFA.

Fort de ce constat, le projet de loi institue les jours chômés et payés ainsi qu’il suit :

  • le 1er janvier ;
  • le 8 mars ;
  • le 1er mai ;
  • le 15 mai ;
  • le 11 décembre ;
  • le 25 décembre ;
  • le jour de l’Ascension ;
  • le jour de l’Assomption ;
  • le jour de Ramadan ;
  • le jour de Tabaski ;
  • le jour de

Outre ces jours chômés et payés, sont instituées journées de commémoration et de recueillement :

  • le 3 janvier ;
  • le 4 août ;
  • le 5 août ;
  • le 15 octobre ;
  • le 31 octobre ;
  • le 1er novembre.

Les journées de commémoration et de recueillement seront des journées de travail continu. Leurs horaires de travail seront fixés par communiqué des ministres chargés de la Fonction publique et du travail.

Les innovations du projet de loi sont :

  • la suppression de la disposition qui consacre chômé et payé le lendemain d’une fête légale célébrée un dimanche ;
  • le reclassement du soulèvement populaire du 3 janvier, de la proclamation de l’indépendance le 5 août et de la journée nationale des martyrs le 31 octobre, en journées de commémoration et de recueillement ;
  • la prise en compte de la journée du 15 mai consacrée aux coutumes et traditions pour maintenir la dynamique du Gouvernement à affirmer la laïcité de l’Etat.

Ce projet de loi permet de réduire de 15 à 11 le nombre de jours fériés et de récupérer environ 16,88 milliards F CFA par an au profit du budget de l’Etat.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.

I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

Le premier décret porte définition du costume du Président et des membres du Conseil constitutionnel lors des audiences.

Ce décret est une relecture du décret n°2004-322/PRES/PM/MFP/MJ du 30 juillet 2004 portant définition du costume du Président et des membres du Conseil constitutionnel.

Le présent décret définit le costume du Président et des autres membres du Conseil constitutionnel lors des audiences publiques et cérémonies solennelles.

Dans le contexte actuel de réappropriation des identités nationales, de promotion des savoir-faire locaux et de construction d’un Etat enraciné dans ses propres valeurs, il est apparu nécessaire de revoir la nature du costume des membres du Conseil constitutionnel pour l’adapter à nos réalités. Ce costume est désormais en étoffe « Faso Dan Fani » 100% burkinabè.

L’adoption de ce décret permet de définir le costume du Président et des membres du Conseil constitutionnel afin de mieux inscrire l’Institution dans une symbolique nationale forte, respectueuse de notre culture et des valeurs républicaines.

Le deuxième décret porte fixation des caractéristiques et des conditions de port de costume d’audience du personnel du corps des greffiers des juridictions supérieures.

Le costume d’audience du personnel du corps des greffiers des juridictions supérieures est désormais en étoffe « Faso Dan Fani ». Il comporte une toge avec de grandes manches, une épitoge et une toque.

Le costume d’audience peut être également porté à certaines cérémonies officielles et aux cérémonies funéraires d’un personnel du corps des greffiers.

L’adoption  de  ce  décret  consacre  la  mise  en  œuvre  du  décret n°2023-0647/PRES-TRANS/PM/MEFP/MDICAPME du 02 juin 2023 portant promotion du port du Faso Dan Fani, du Koko Dunda et autres tissus traditionnels.

Le troisième décret porte fixation des caractéristiques et des conditions de port de costume d’audience des magistrats des juridictions supérieures.

Le costume des magistrats des juridictions supérieures est désormais en étoffe « Faso Dan Fani ». Ils portent ces costumes aux audiences ordinaires et solennelles. Ils peuvent également les porter aux cérémonies funéraires d’un magistrat et à certaines cérémonies officielles.

L’adoption  de  ce  décret  consacre  la  mise  en  œuvre  du  décret n°2023-0647/PRES-TRANS/PM/MEFP/MDICAPME du 02 juin 2023 portant promotion du port du Faso Dan Fani, du Koko Dunda et autres tissus traditionnels.

I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

 Le Conseil a adopté deux (02) rapports.

Le premier rapport est relatif à un projet de décret portant renouvellement du permis d’exploitation industrielle de grande mine d’or dénommé OUARE à la société OUARE MINING COMPANY SA, dans la commune de Bitou, province du Boulgou, Région du Nakambé.

Les réserves minières du gisement de Ouaré sont estimées à 9 665 772 tonnes de minerai, avec une teneur moyenne de 1,62 grammes par tonne. L’extraction du gisement se fera à ciel ouvert.

La production totale attendue est estimée à 14,142 tonnes d’or pour une durée de vie de mine de quatre (04) ans.

La mise en œuvre du projet OUARE va permettre la mobilisation de recettes au profit du budget de l’Etat, du Fonds minier de développement, du Fonds de réhabilitation et de fermeture de la mine ainsi que la création et le maintien de plus de 430 emplois.

L’adoption de ce décret permet le renouvellement du permis d’exploitation industrielle de grande mine d’or de la société OUARE MINING COMPANY SA, située dans la province du Boulgou, région du Nakambé.

Le second rapport est relatif au retrait du permis d’exploitation industrielle de grande mine d’or de la société Taparko Mining S.A dans la province du Namentenga, région des Koulsé.

Depuis un certain temps, la Société des mines de Taparko (SOMITA S.A) devenue Taparko Mining S.A est plongée dans un feuilleton judiciaire qui pourrait l’empêcher d’atteindre les résultats socio-économiques qui lui sont assignés.

Au regard de la situation de la mine et conformément à l’article 126 de la loi n°016-2024/ALT du 18 juillet 2024 portant Code minier au Burkina Faso, l’Etat burkinabè a décidé du retrait du titre minier de la société Taparko Mining S.A en raison des litiges et des différends susceptibles de menacer l’ordre public et d’entamer l’image du secteur minier dans son ensemble.

Le retrait du permis permettra à l’Etat burkinabè d’exploiter directement le gisement d’or afin de générer plus de ressources pour répondre aux attentes des populations et faire face aux défis sécuritaires.

L’adoption de ce rapport permet le retrait du permis d’exploitation industrielle de grande mine d’or de la société Taparko Mining S.A, dans la province du Namentenga,   région   des   Koulsé, accordé suivant le décret n°2024-1054/PRES/PM/MEMC/MEF/MEEA du 11 septembre 2024.

II.COMMUNICATIONS ORALES

  • Le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale et de la mobilité a fait au Conseil une communication relative à la situation pluviométrique du 1er avril au 31 juillet 2025 et la prévision saisonnière des cumuls pluviométriques et des caractéristiques agro-climatiques 2025.

Les cumuls pluviométriques saisonniers ont évolué entre 141,0 mm en quinze (15) jours de pluie à Kogho dans la province du Ganzourgou et 753,6 mm en quarante (40) jours à Sindou dans la province de la Léraba.

Des hausses pluviométriques ont été observées par endroit, dont les plus importantes ont été relevées à Sindou, Bama, Houndé, Sabou, Téma-Bokin, Piéla et Kombissiri.

Ces cumuls saisonniers ont été excédentaires sur la majeure partie du pays comparativement à ceux de 2024 pour la même période. Par contre, d’importantes baisses pluviométriques ont été enregistrées dans certaines localités notamment à Koupéla, Gaoua, Guiloungou, Guiaro, Fada N’Gourma, Koumbia, Boromo, Nobéré, Diabo et Toécé.

Par rapport à la normale (moyenne 1991-2020) et pour la même période, les cumuls pluviométriques saisonniers ont été excédentaires sur la majeure partie du pays.

Pour cette campagne agricole 2025, une fin tardive de la saison des pluies avec une tendance normale est attendue sur la totalité du pays.

  • Le ministre de l’Economie et des Finances a fait au Conseil une communication relative à l’organisation des Journées nationales de concertation (JNC) entre l’Etat et les Organisations non gouvernementales, les Associations de développement (ONG/AD) et les Fondations, édition 2025.

Les JNC sont prévues du 24 au 26 septembre 2025 à Ouagadougou sous le thème : « Transparence et responsabilité financière des ONG dans la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme ».

L’objectif des JNC 2025 est de promouvoir le dialogue entre l’Etat, les ONG/AD et Fondations en vue de renforcer la transparence, la redevabilité financière et leurs contributions actives dans la prévention et la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme.

L’édition 2025 des JNC est placée sous la présidence de Son Excellence Monsieur le Premier ministre, Chef du Gouvernement.

  • Le ministre de la Sécurité a fait au Conseil une communication relative à la gratuité des visas au profit des ressortissants des pays africains.

L’institution de la gratuité des visas au profit des ressortissants des pays africains tire son fondement de la Loi de finances rectificative pour l’exécution du budget de l’Etat, exercice 2025, conformément à l’option panafricaniste du Burkina Faso. Elle vise à faciliter la libre circulation des personnes et des biens sur le territoire burkinabè et à promouvoir l’intégration des peuples africains.

Cette gratuité des visas au profit des ressortissants des pays africains va également contribuer à promouvoir le tourisme, la culture burkinabè et à améliorer la visibilité du Burkina Faso à l’étranger.

  • Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur a fait au Conseil le compte rendu de la participation du Burkina Faso à la célébration du 46e anniversaire de la Révolution Sandiniste à Managua, en République du Nicaragua, le 19 juillet 2025.

La participation du Burkina Faso à ces festivités a permis de témoigner pour la troisième année consécutive, sa solidarité et son amitié au Gouvernement et au peuple nicaraguayen dans sa lutte pour la liberté et la souveraineté.

En marge de cette célébration, la délégation burkinabè a eu des audiences avec le ministre nicaraguayen chargé des Relations extérieures et celui chargé de l’Agriculture. Le Nicaragua a sollicité le soutien du Burkina Faso pour l’obtention du statut de pays observateur auprès de l’Union Africaine. Les deux pays se sont également accordés sur le renforcement de la coopération dans le secteur agricole.

  • Le ministre de la Santé a fait au Conseil une communication relative à la commémoration du centenaire du Centre hospitalier régional (CHR) de Dori du 14 au 20 septembre 2025 à Dori et Ouagadougou.

L’activité consiste à commémorer les 100 ans d’existence du CHR de Dori en tant qu’institution ayant œuvré au bien-être sanitaire de millions de populations sahéliennes.

L’objectif général de cette commémoration est de contribuer à l’amélioration de la situation sanitaire de la population. L’ambition est de positionner le CHR comme l’un des hôpitaux les plus prestigieux de la Confédération des Etats du Sahel.

La commémoration des 100 ans d’existence du CHR de Dori, créé dispensaire en 1925, est une opportunité de visibilité et de valorisation des acteurs. Elle permettra également de consolider la résilience des vaillantes populations du Sahel.

  • Le ministre de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat a fait au Conseil le compte rendu de la participation d’une délégation burkinabè à la Journée du Burkina Faso, célébrée le 04 août 2025 dans le cadre de l’Exposition Universelle d’Osaka Kansai 2025 au Japon.

La Journée du Burkina Faso à l’Exposition universelle Osaka 2025 a constitué une opportunité stratégique pour valoriser la culture burkinabè et promouvoir le potentiel économique de notre pays auprès d’un public international varié. Cette Journée a été une occasion pour exposer la richesse du patrimoine culturel burkinabè à travers des objets artisanaux typiques tels que les instruments de musique traditionnels, le chapeau de Saponé et les pagnes tissés Faso Dan Fani. Elle a également permis de montrer les potentialités d’investissement au Burkina Faso à travers des documents de promotion mettant l’accent sur les secteurs porteurs de l’économie burkinabè notamment l’agro-industrie, les mines, le textile, l’artisanat et le tourisme.

La délégation burkinabè a mis à profit son séjour à Osaka pour visiter une entreprise spécialisée dans la filature de coton. Cette entreprise importe du coton du Burkina Faso. Ses responsables ont montré un vif intérêt pour un élargissement de la coopération avec le Burkina Faso à travers un transfert de technologie et des possibilités de co-investissements dans la chaîne de valeur textile.

III. NOMINATIONS

III.1 NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

  • Monsieur Saïdou SAWADOGO, Mle 58 783 E, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur financier et comptable de l’Agence pour la promotion de l’entrepreneuriat communautaire (APEC) ;
  • Monsieur Pouswindé Hénoch SIBONE, Mle 246 870 W, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Personne responsable des marchés de l’Agence pour la promotion de l’entrepreneuriat communautaire.                                                                                                   B. AU TITRE DE LA PRIMATURE
  • Monsieur Sandy Samir Youssouf SANOU, Officier, est nommé Comptable principal des matières du Service national pour le développement (SND).

C. AU TITRE DU MINISTERE   DE    L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

  • Monsieur Karim OUEDRAOGO, Mle 57 202 M, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur des finances et de la comptabilité de l’Agence Faso abattoirs.

D. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE   ET DES FINANCES

  • Monsieur Harouna YIOGO, Mle 57 154 K, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Trésorier auprès de l’Office national de la sécurité routière (ONASER).

E. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE

  • Monsieur Barké Ibrahima TALL, Mle 111 486 E, Commissaire divisionnaire de police 3e grade, 4e échelon, est nommé Chargé de mission ;
  • Monsieur Siyalé Moussa PALM, Mle 102 422 C, Commissaire principal de police, 3e classe, 3e échelon, est nommé Chargé de mission ;
  • Monsieur Brahima TRAORE, Mle 247 303 C, Conseiller en archivistique, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Chargé de mission ;
  • Monsieur Pazisnewendé Rodrigue WANGRAOUA, Mle 247 515 D, Administrateur civil, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Chargé de mission ;
  • Monsieur Lassina TRAORE, Mle 227 553 W, Commissaire divisionnaire de police 3e classe, 2e échelon, est nommé Directeur général de l’Académie de police ;
  • Monsieur Emile KADIOGO, Mle 239 822 N, Commissaire divisionnaire de police, 3e grade, 1er échelon, est nommé Secrétaire général de l’Académie de police ;
  • Monsieur Waka LOUE, Mle 227 568 C, Commissaire divisionnaire de police, 3e classe, 1er échelon, est nommé Secrétaire général de l’Ecole nationale de police ;
  • Monsieur Abou Bakar COMPAORE, Mle 57 721 W, Inspecteur général de police, 5e classe, 2e échelon, est nommé Directeur général de la Sécurité intérieure ;
  • Monsieur Aguima Abdoulaziz YONLY, Mle 111 488 S, Commissaire divisionnaire de police, 3e classe, 3e échelon, est nommé Directeur régional de la Police nationale du Kadiogo ;
  • Monsieur Delwendé Bertrand YAMEOGO, Mle 130 684 G, Magistrat 2e grade, 2e échelon, est nommé Directeur des affaires juridiques et du contentieux (DAJC).

F. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

  • Madame Hawa KAFANDO/KANAZUE, Mle 220 682 G, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 9e échelon, est nommée Responsable du programme « Pilotage et soutien » cumulativement avec ses fonctions de Directrice générale des études et des statistiques sectorielles ;
  • Madame Augustine Denise BADO, Mle 30 276 F, Magistrat de grade exceptionnel, catégorie P5, 3e échelon, est nommée Responsable du programme « Administration judiciaire » cumulativement avec ses fonctions de Directrice générale de l’Administration judiciaire ;
  • Madame Maladô LENGANY/BA, Mle 95 795 Y, Administrateur civil, 1ère classe, 10e échelon, est nommée Responsable du programme « Relations avec les Institutions » cumulativement avec ses fonctions de Directrice générale des relations avec les institutions ;
  • Monsieur Sabila SAWADOGO, Mle 240 051 G, Inspecteur de sécurité pénitentiaire divisionnaire, catégorie 1, classe G, 2e échelon, est nommé Responsable du programme « Administration pénitentiaire » cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de l’Administration pénitentiaire ;
  • Monsieur Benjamin SOW, Mle 36 953 A, Conseiller en Droits humains, 1ère classe,  10e  échelon,  est  nommé  Responsable  du  programme « Citoyenneté et paix » cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de la promotion de la citoyenneté et de la paix ;
  • Monsieur Marcel ZONGO, Mle 212 340 G, Conseiller en Droits humains, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Responsable du programme « Droits humains » cumulativement avec ses fonctions de Directeur général des Droits humains ;
  • Monsieur Hamidou SAWADOGO, Mle 54 620 H, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Secrétaire général de l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de Lutte contre la corruption (ASCE-LC) ;
  • Monsieur Biomon  BONZI,  Mle  54  632  H,  Contrôleur  d’Etat, 4e classe, 1er échelon, est nommé Auditeur interne de l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de Lutte contre la corruption ;
  • Monsieur Abdoulaye KAGONE, Mle 96 928 C, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Directeur de Cabinet du Contrôleur général d’Etat ;
  • Monsieur Roger MILLOGO, Mle 359 717 H, Ingénieur de travaux en informatique, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur des systèmes d’information, de la documentation et des archives de l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de Lutte contre la corruption ;
  • Monsieur Jean-Baptiste ZONGO, Mle 28 176 H, Contrôleur d’Etat, 3e classe, 3e échelon, est nommé Chef de Département de la Stratégie nationale de la prévention de l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de Lutte contre la corruption ;
  • Monsieur Kiswinsida Olivier OUEDRAOGO, Mle 84 854 S, Contrôleur d’Etat, classe exceptionnel, 1er échelon, est nommé Chef de Département du suivi des recommandations et des actions en justice de l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de Lutte contre la corruption ;
  • Monsieur Aimé NANA, Mle 49 389 B, Contrôleur d’Etat, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Chef de Département d’enquête et d’investigation de l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de Lutte contre la

G.  AU TITRE DU MINISTERE DE LA TRANSITION DIGITALE, DES POSTES ET DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES

  • Monsieur Bakary KONZENE, Mle 111 315 J, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Conseiller technique, en remplacement de Monsieur Francis DAYAMBA ;
  • Monsieur Jean Baptiste MILLOGO, Informaticien, est nommé Conseiller technique, en remplacement de Monsieur Noé Antonéwendé

H. AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT

  • Monsieur Fidèle YOUGBARE, Mle 91 279 L, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Conseiller technique.

I. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

  • Monsieur Rimwaogdo Edouard SAWADOGO, Mle 334 183 Y, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur de l’administration et des finances de l’Université Daniel Ouezzin COULIBALY.

III.2.REVOCATIONS

Le Conseil a procédé à la révocation de 04 agents publics de 04 départements ministériels et au retrait des décorations pour faits de service dont ils ont bénéficié.

Ces révocations font suite au contrôle de l’authenticité des diplômes et titres ayant servi au recrutement ou à la promotion dans la Fonction publique, conduit par la Commission de régulation des dysfonctionnements (CRD) et le ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale. Ces contrôles ont abouti à des cas avérés de diplômes non authentiques reconnus par les agents concernés.

Ainsi, les agents publics dont les noms suivent sont révoqués de la Fonction publique :

Au titre du ministère de l’Administration territoriale et de la mobilité :

  • Monsieur Djibril Damien KISSOU, Mle 257 323 N, Chauffeur.

Au titre du ministère de l’Economie et des finances :

  • Monsieur Hamadou Tidiane NANA, Mle 201 106 G, Contrôleur des douanes.

Au titre du ministère de l’Action humanitaire et de la solidarité nationale :

  • Monsieur Sidiky DIAO, Mle 329 524 S, Chauffeur.

Au titre du ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des relations avec les institutions :

  • Madame Mariame CISSE, Mle 75 968 L, Agent de bureau.

III.3. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :

  • de la Centrale d’achat des médicaments vétérinaires (CAMVET) et du Centre de promotion de l’aviculture et de multiplication des animaux performants (CPAMAP) au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques ;
  • de la Caisse nationale d’assurance maladie universelle (CNAMU) au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale ;
  • du Fonds national de la recherche et de l’innovation pour le développement (FONRID) au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation ;
  • de l’Agence de conseil et de maîtrise d’ouvrage déléguée en bâtiment et aménagement urbain (ACOMOD-BURKINA) au titre du ministère de l’Urbanisme et de l’habitat ;
  • de la Société de participation minière du Burkina Faso (SOPAMIB) au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières ;
  • de l’Office national des aires protégées (OFINAP) au titre du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement ;
  • du Fonds national pour la promotion du sport et des loisirs (FNPSL) au titre du ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi.

Le Conseil a également procédé à la nomination de Présidents aux Conseils d’administration du Centre de promotion de l’aviculture et de multiplication des animaux performants (CPAMAP), du Fonds national de la recherche et de l’innovation pour le développement (FONRID), de l’Agence de conseil et de maîtrise d’ouvrage déléguée en bâtiment et aménagement urbain (ACOMOD- BURKINA) et de l’Office national des aires protégées (OFINAP).

A. MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES    RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

Le premier décret nomme Madame Barakissa FOFANA, Mle 85 099 X, Agent de bureau, Administrateur représentant le personnel au Conseil d’administration de la Centrale d’achat des médicaments vétérinaires (CAMVET) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le second décret nomme Monsieur Madi SAVADOGO, Mle 357 181 T, Vétérinaire-Chargé de recherche en santé publique et épidémiologie, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques au Conseil d’administration du Centre de promotion de l’aviculture et de multiplication des animaux performants (CPAMAP) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le troisième décret nomme Monsieur Madi SAVADOGO, Mle 357 181 T, Vétérinaire-Chargé de recherche en santé publique et épidémiologie, Président du Conseil d’administration du Centre de promotion de l’aviculture et de multiplication des animaux performants (CPAMAP) pour un premier mandat de trois (03) ans.

A. MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté un décret portant renouvellement du mandat de Monsieur Harouna KABORE, Administrateur représentant les Organisations professionnelles de l’économie informelle au titre du Conseil national de l’Economie informelle du Burkina Faso (CNEI-BF) au Conseil d’administration de la Caisse nationale d’assurance maladie universelle (CNAMU) pour une dernière période de trois (03) ans.

B. MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT   SUPERIEUR,   DE   LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

 Le premier décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Fonds national de la recherche et de l’innovation pour le développement (FONRID) pour une dernière période de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

 Au titre du ministère de l’Economie et des finances :

  • Monsieur Pouôr-Yerô Thierry-Fabrice PODA, Mle 119 293 F, Inspecteur du trésor.

Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation :

  • Monsieur Potiandi Serge DIAGBOUGA, Mle 41 639 G, Directeur de recherche ;
  • Monsieur Souleymane TOE, Mle 52 143 R, Professeur

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES/PETITES ET MOYENNES INDUSTRIES (PME/PMI)

  • Madame Raymonde  Baptiste  Pétronille   TAPSOBA,  Fédération  des industries de l’agro-alimentaire du Burkina (FIAB).

Le second décret renouvelle le mandat de Monsieur Pouôr-Yerô Thierry- Fabrice PODA, Mle 119 293 F, Inspecteur du trésor, Président du Conseil d’administration du Fonds national de la recherche et de l’innovation pour le développement (FONRID) pour une dernière période de trois (03) ans.

C.   MINISTERE DE L’URBANISME ET DE L’HABITAT

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Agence de conseil et de maîtrise d’ouvrage déléguée en bâtiment et aménagement urbain (ACOMOD- BURKINA) pour une dernière période de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT

  • Monsieur Delwendé Maxime TIENDREBEOGO, Mle 000 016 M, Architecte.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DE L’ACOMOD-BURKINA

  • Monsieur Zézouma SANON, Mle 000 029 Z, Ingénieur de conception en génie civil.

Le second décret renouvelle le mandat de Monsieur Delwendé Maxime TIENDREBEOGO, Mle 000 016 M, Architecte, Président du Conseil d’administration de l’Agence de conseil et de maîtrise d’ouvrage déléguée en bâtiment et aménagement urbain (ACOMOD-BURKINA) pour une dernière période de trois (03) ans.

D. MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Pazisnéwendé Elvis Franck Alphonse COMPAORE, Mle SPMB2025-01, Comptable, Administrateur représentant le personnel au Conseil d’administration de la Société de participation minière du Burkina Faso (SOPAMIB) pour un premier mandat de trois (03) ans.

E. MINISTERE  DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration de l’Office national des aires protégées (OFINAP) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au  titre  du  ministère  de  l’Agriculture,  des  ressources  animales  et halieutiques :

  • Monsieur Moustapha Alassane TASSEMBEDO, Mle 207 965 L, Inspecteur principal des eaux et forêts, en remplacement de Monsieur Rimouaogodo Hamado OUEDRAOGO ;
  • Monsieur Souleymane   OUEDRAOGO,   Mle   91 317   P,   Conseiller d’agriculture, en remplacement de Monsieur Antoine COMPAORE.

Au titre du ministère de l’Economie et des finances :

  • Monsieur Joanny ZONGO, Mle 220 678 E, Conseiller des affaires économiques, en remplacement de Monsieur Assonsi SOMA.

Au titre du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement :

  • Monsieur Laurent WOBA, Mle 59 056 U, Inspecteur des eaux et forêts, en remplacement de Monsieur Marou Lazare OUEDRAOGO ;
  • Monsieur Barnabé KABORE, Mle 46 082 U, Inspecteur principal des eaux et forêts, en remplacement de Monsieur Paul DJIGUEMDE.

Le second décret nomme Monsieur Barnabé KABORE, Mle 46 082 U, Inspecteur principal des eaux et forêts, Président du Conseil d’administration de l’Office national des aires protégées (OFINAP) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Paul DJIGUEMDE.

F. MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme Madame Gouolgné Aurélie Henriette SOME/SOMDA, Mle 47 708 A, Professeur certifié des lycées et collèges, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi au Conseil d’administration du Fonds national pour la promotion du sport et des loisirs (FNPSL) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le second décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration du Fonds national pour la promotion du sport et des loisirs (FNPSL) pour une dernière période de trois (03) ans.

Au titre du ministère de l’Economie et des finances :

  • Monsieur Sidiki DRABO, Mle 59 925 D, Administrateur des services

Au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat :

Madame Jacqueline VEBAMBA, Mle 247 187 X, Conseiller des affaires économiques.

Le Porte-parole du Gouvernement

Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO