Source: https://www.dailymotion.com
Hommage à Joséphine Siéba, une entrepreneure d’exception
C’est avec une profonde tristesse que le Patronat Burkinabè a appris le décès de Madame Joséphine Siéba, survenu le vendredi 21 février 2025 en France.
Franco-Burkinabè, Madame Joséphine Sieba a porté haut les couleurs du Burkina Faso et de l’Afrique à l’international. Elle a consacré sa vie à la valorisation des savoir-faire africains, rassemblant les forces vives de la diaspora et des entrepreneurs du continent. Fondatrice et promotrice du Forum International de l’Agroalimentaire Africain, organisé chaque année à Paris, et du Forum sur la Cosmétique Ethnique, Joséphine était une entrepreneure infatigable, engagée pour l’essor des produits africains sur la scène internationale.
Son départ est une grande perte pour la communauté des entrepreneurs burkinabè et africains de la diaspora, mais son héritage perdurera à travers les initiatives qu’elle a inspirées.
En cette douloureuse circonstance, le Patronat Burkinabè présente ses sincères condoléances à sa famille, à ses proches et à toute la communauté des entrepreneurs africains.
Que son âme repose en paix.
Source: Conseil National du Patronat Burkinabè – CNPB
FESPACO 2025: les rideaux sont tombés sur la 29e édition
Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ a présidé la cérémonie de clôture de la 29e édition du Festival panafricain du Cinéma et de la télévision de Ouagadougou ( FESPACO), le 1er mars 2025, au Palais des Sports de Ouaga 2000.
Au cours de cette cérémonie de clôture, le public a été émerveillé par le spectacle chorégraphique du Directeur artistique des »Recréatrales » Aristide TARNAGDA avec son titre « Ouili » en langue Dioula qui signifie » Lève-toi ».
Dans son discours, le Délégué général du Fespaco, Moussa Alex SAWADOGO a remercié tous les festivaliers qui ont honoré de leur présence à cette clôture de la 29e édition de la biennale du Cinéma africain.
Pour lui, la clôture du FESPACO 2025 marque l’aboutissement d’une célébration magistrale du 7e art, porteur de nos identités et le reflet de nos rêves, de nos aspirations et de nos luttes.
Le Cinéma africain, loin de se cantonner à une industrie de divertissement, constitue un levier stratégique de valorisation et de transmission de nos valeurs. Il est le miroir dans lequel l’Afrique se contemple et se réaffirme face aux tendances uniformisantes de la mondialisation, a indiqué Moussa Alex SAWADOGO.
Plusieurs prix ont été décernés aux lauréats à cette cérémonie de clôture dont le prix du public RTB, le prix Paul Robeson du meilleur film de la diaspora,le grand prix du Président du Faso, le prix Thomas SANKARA, le prix Oumarou GANDA, le prix de la section perspectives,… Le montant total décerné aux lauréats du palmarès officiel et des prix spéciaux s’élève à 178 millions de Francs CFA.
Dans la série fiction long métrage, le réalisateur Burkinabè Dani KOUYATÉ remporte l’Étalon d’or de Yennenga avec son film << Kantaga, la danse des scorpions>>. Il repart a avec une enveloppe de 20 millions de Francs CFA, une attestation. L’Étalon d’argent d’une valeur de 10 millions de Francs CFA une attestation revient au somalien Mo HARARE, pour son film <<the village,next to paradise>> et la Zambienne.
Rungano NYONI, repart avec l’étalon de bronze de Yennenga, la somme de 5 millions de Francs CFA et une attestation pour son film <<On becoming a Guinea fowl>>.
La 29e édition du Festival panafricain du Cinéma et de la télévision de Ouagadougou ( FESPACO) a vu la participation de 13500 festivaliers accrédités dont plus de 3500 professionnels du Cinéma et de l’audiovisuel et près de 2000 journalistes venus de 53 pays à travers le monde.
Rendez-vous en 2027 pour la célébration de la 30e édition du Festival panafricain du Cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) prévue pour se tenir du 27 février au 6 mars 2027.
DCRP/MCCAT





Des efforts redoublés à la COP16 à Rome pour financer la biodiversité
Quatre mois après l’échec des négociations de la COP16 en Colombie, les pays riches et les pays en développement négocient à toute vitesse à Rome ce jeudi 27 février pour tenter de s’accorder sur des mécanismes financiers visant à sauvegarder la biodiversité de la planète.
Le temps presse et des millions sont nécessaires pour que le monde atteigne son objectif de mettre fin à la déforestation, à la surexploitation des ressources naturelles et à la pollution d’ici à 2030. Tous ces fléaux menacent l’alimentation de l’humanité et la survie de millions d’espèces menacées d’extinction.
Cet objectif est le fruit de l’accord historique de Kunming-Montréal, signé fin 2022, et s’articule autour d’un programme de 23 objectifs à atteindre d’ici la fin de la décennie.
Le plus emblématique d’entre eux prévoit de convertir 30 % des zones terrestres et maritimes en aires protégées, un pourcentage plus ambitieux que les 17 % et 8 % actuels respectivement, selon les données de l’ONU.
Selon le calendrier initial, les 196 pays signataires devaient se mettre d’accord sur le financement de cette feuille de route lors de la COP16 à Cali fin 2024.
La feuille de route prévoit d’augmenter les dépenses pour la protection de la biodiversité à 200 milliards de dollars par an d’ici 2030. Ce montant comprend 30 milliards de dollars d’aide des pays développés aux pays pauvres.
Créer ou ne pas créer un fonds
La principale pomme de discorde réside dans la manière dont cet argent sera collecté et distribué, ainsi que dans l’architecture institutionnelle du mécanisme.
C’est ce qui a conduit les pays participants à mettre fin à la réunion de Cali sans accord le 2 novembre et à prolonger de trois jours les négociations à Rome, ce jeudi étant le dernier jour de négociation.
Après deux jours de négociations au siège romain de la FAO, l’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, les négociateurs ont reçu mercredi en fin de journée un nouveau texte préparé par la présidence colombienne, qui tente de dépasser les lignes rouges de chaque bloc.
Les pays en développement demandent la création d’un fonds spécifique pour la protection de la nature, sous l’autorité de la COP, comme le prévoit le texte de la Convention sur la biodiversité de 1992.
En revanche, les pays les plus industrialisés, emmenés par l’UE, le Japon et le Canada, en l’absence des Etats-Unis, non signataires de la convention mais grands contributeurs, sont hostiles à la création de celui-ci.
Ils craignent que la création éventuelle d’un nouveau fonds ne fragmente l’aide au développement, déjà fragilisée par les difficultés budgétaires et le recul agressif de l’administration Trump sur le changement climatique.
À cet égard, l’engagement de la présidence colombienne, incarné par la ministre Susana Muhamad, prévoit d’« améliorer la performance » des instruments existants, à commencer par le Fonds pour l’environnement mondial (FEM), et le Fonds-cadre mondial pour la biodiversité (GBFF), une solution provisoire adoptée en 2022 et dotée d’un modeste montant de 400 millions de dollars.
Le texte de la présidence colombienne prévoit une COP18 sur la biodiversité en 2028, pour décider s’il faut lancer un nouveau fonds ou si ces instruments existants peuvent être transformés pour répondre aux attentes des pays en développement.
« C’est un texte très équilibré », a déclaré le représentant britannique, tandis que la ministre française, Agnès Pannier-Runacher, a appelé à la résignation : « il n’y a pas de texte satisfaisant pour tout le monde ».
« Nous sommes vraiment déçus », a répondu la négociatrice en chef du Brésil, Maria Angelica Ikeda. La création d’un nouveau fonds « aurait dû être décidée lors de la COP1, et avons 15 COP de retard », soit 30 ans, a-t-elle déclaré avec insistance.
Les discussions devraient en principe s’achever dans l’après-midi ou la soirée, mais une prolongation vendredi n’est pas exclue.
En ouvrant les nouvelles négociations, la ministre colombienne Susana Muhamad, qui préside la 16e conférence de la Convention sur la diversité biologique (CDB), a rappelé que les pays avaient entre leurs mains « la mission la plus importante de l’humanité au 21e siècle, à savoir notre capacité à maintenir la vie sur cette planète ».
Avec AFP.
Source: www.msn.com
29e édition du FESPACO : Faire du cinéma le reflet de l’identité africaine
(Ouagadougou, 23 février 2025). Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ et son homologue de la République du Tchad, le Maréchal Mahamat Idriss DEBY ITNO ont donné ce samedi après-midi, le clap d’ouverture de la 29e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO). Le Tchad est le pays invité d’honneur de cette édition de la biennale du cinéma africain.
Dans le discours de lancement de la semaine du 7e art africain du Président du Faso, lu par le ministre de la Communication, de la Culture des Arts et du Tourisme, Porte-parole du gouvernement, Gilbert Pingwendé OUEDRAOGO, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ a traduit sa « profonde reconnaissance » et sa « grande satisfaction » au Président de la République, Chef de l’État du Tchad, le Maréchal Mahamat Idriss DEBY ITNO et à la forte délégation tchadienne dont la présence effective honore notre pays.
Le Tchad est présent à Ouagadougou avec une délégation de plus de 200 membres constituée d’artistes, de professionnels de cinéma et d’officiels. Le ministre tchadien du Développement touristique, de la Culture et de l’Artisanat, Abakar Rozzi TEGUIL a exprimé « l’immense fierté, la profonde émotion et l’infinie gratitude » du peuple tchadien et du Maréchal Mahamat Idriss DEBY ITNO au peuple burkinabè et au Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ.
Cinéma africain, un atout pour la défense de souveraineté culturelle
La 29ᵉ édition du FESPACO qui s’est ouverte ce 22 février est placée sous le thème « Cinémas d’Afrique et identités culturelles ». Pour le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, ce thème interpelle et invite à une réflexion profonde sur notre identité en tant que peuple africain.
« À travers le cinéma, l’Afrique réaffirme sa singularité sociale, son authenticité culturelle et sa part d’humanité dans l’univers de la création et de l’innovation », indique le Chef de l’État. A cet effet, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ invite à la production de films qui relatent nos réalités et qui éclairent et guident notre marche en avant vers un avenir radieux.
« Nos pays sont résolument engagés pour la prise en main de leur destin et cela passe par la culture », souligne le ministre tchadien du Développement touristique, de la Culture et de l’Artisanat, Abakar Rozzi TEGUIL. Il note à cet effet, l’engagement collectif des présidents TRAORÉ et DEBY à apporter leur contribution pour façonner la culture africaine et défendre la souveraineté́ culturelle.
Pour cette 29e édition de la biennale du cinéma africain, ce sont 235 films de 48 pays d’Afrique et des Caraïbes qui ont été retenus pour la compétition officielle.
Le Chef de l’État burkinabè a, à l’occasion de la cérémonie de lancement du FESPACO, rendu hommage au cinéaste malien Souleymane CISSÉ décédé le 19 février dernier à Bamako, alors qu’il était attendu à Ouagadougou pour présider le jury officiel du prestigieux prix Etalon d’or de Yennenga.
Direction de la communication de la Présidence du Faso
Football féminin : Les grandes compétitions de 2025
La FIFA détaille les grandes dates des compétitions qui attendent les joueuses de football du monde entier en 2025, notamment la Coupe du Monde Féminine U-17 au Maroc, en octobre et novembre.
- 2025 sera une nouvelle grande année pour le football féminin
- La Coupe du Monde Féminine U-17 de la FIFA se tiendra au Maroc en deuxième partie d’année
- L’EURO féminin de l’UEFA et la Copa América Féminine aura lieu en juillet
Après une année 2024 riche en événements pour le football féminin qui a vu se dérouler les Jeux Olympiques de Paris 2024 , ainsi que les Coupes du Monde Féminines U-20 et U-17, l’année 2025 marquera pour de nombreuses sélections le retour des épreuves continentales. En juillet, l’EURO féminin de l’UEFA, la Copa América Femenina de la CONMEBOL, la Coupe d’Afrique des Nations féminines et la Coupe des Nations féminines de l’OFC seront au programme.
En octobre et novembre, la Coupe du Monde Féminine U-17 de la FIFA™ se tiendra au Maroc tandis que les qualifications pour le tournoi auront lieu dans les prochains mois.
La FIFA vous livre un aperçu des grandes compétitions qui attendent les footballeuses du monde entier cette année.
Janvier
10 au 12 janvier : Qualifications africaines pour la Coupe du Monde Féminine U-17, 1er tour (matches aller) 17 au 19 janvier : Qualifications africaines pour la Coupe du Monde Féminine U-17, 1er janvier tour (matches retour) 27 au 1er février : Qualifications de la Concacaf pour la Coupe du Monde Féminine U-17, 1er tour
Février
19 février au 23 mars : Championnat d’Europe féminin des moins de 17 ans, 2e tour 20 au 25 février : Qualifications pour le Championnat féminin U-20 de la Concacaf 21 : Ligue des Nations féminines de l’UEFA, 1re journée 25 et 26 février : Ligue des Nations féminines de l’UEFA, 2e journée
Mars
7 au 9 mars : Qualifications africaines pour la Coupe du Monde Féminine U-17, 2e tour (matches aller) 7 au 13 mars : Qualifications pour le Championnat féminin U-19 de l’OFC 14 au 16 mars : Qualifications africaines pour la Coupe du Monde Féminine U-17, 2e tour (matches retour) 31 mars au 6 avril : Championnat féminin U-20 de la Concacaf, dernier tour
Avril
4 avril : Ligue des Nations féminines de l’UEFA, 3e journée 8 avril : Ligue des Nations féminines de l’UEFA, 4e journée 18 au 20 avril : Qualifications africaines pour la Coupe du Monde Féminine U-17, 3e tour (matches aller) 25 au 27 avril : Qualifications africaines pour la Coupe du Monde Féminine U-17, 3e tour (matches retour) 26 avril au 2 mai : Qualifications pour le championnat féminin U-16 de l’OFC
Mai
1er au 25 mai : Championnat féminin U-17 de la CONMEBOL, qualificatif pour la Coupe du Monde Féminine U-17 2025 (Colombie) 4 au 17 mai : Championnat d’Europe féminin des moins de 17 ans, qualificatif pour la Coupe du Monde Féminine U-17 2025 (Îles Féroé) 30 mai : Ligue des Nations féminines de l’UEFA, 5e journée
Juin
3 juin : Ligue des Nations féminines de l’UEFA, 6e journée 15 au 27 juin : Championnat d’Europe féminin des moins de 19 ans, qualificatif pour la Coupe du Monde Féminine U-20 2026 (Pologne)
Juillet
2 au 27 juillet : EURO féminin de l’UEFA (Suisse) 4 au 19 juillet : Coupe des Nations féminine de l’OFC (Fidji) 5 au 26 juillet : Coupe d’Afrique des Nations féminine 2024 (Maroc) 12 juillet au 2 août : Copa América Femenina de la CONMEBOL (Équateur)
Août
1er au 14 août : Championnat féminin U-16 de l’OFC (Samoa)
Septembre
21 septembre au 4 octobre : Championnat féminin U-19 de l’OFC (Tahiti)
Octobre
17 octobre au 8 novembre : Coupe du Monde Féminine U-17 de la FIFA™ (Maroc) 20 au 28 octobre : Championnat d’Europe féminin des moins de 19 ans 2026, 1er tour 22 au 28 octobre : Ligue des Nations féminines de l’UEFA, demi-finales et play-offs
Source: www.fifa.com
Une lumière du cinéma africain s’est éteinte
Le réalisateur malien Souleymane Cissé, l’un des pionniers du cinéma africain, est décédé à l’âge de 84 ans.
Sa fille, Mariam Cissé, a confirmé son décès à la clinique de Bamako, la capitale, exprimant sa consternation et son deuil face à « la perte d’un homme qui a consacré sa vie au cinéma et à l’art ».
La cause de sa mort n’a pas été annoncée.
M. Cissé a acquis une reconnaissance internationale en 1987 lorsque son film Yeelen (La lumière) a remporté le prix du jury au festival de Cannes, devenant ainsi le premier cinéaste d’Afrique subsaharienne à être récompensé lors de ce prestigieux festival.
Sa carrière de pionnier s’est étendue sur plus de 50 ans et il a reçu de nombreuses récompenses.
En 2023, Cissé a été honoré par Cannes d’un Carrosse d’Or, habituellement décerné aux réalisateurs qui ont « marqué l’histoire du cinéma par leur audace, leur exigence et leur intransigeance dans la mise en scène ».
Cissé a également reçu à deux reprises le grand prix du Festival panafricain du film, le Fespaco, qui se tient tous les deux ans.
Au moment de son décès, il devait se rendre au Burkina Faso pour présider le jury du festival, qui s’ouvre samedi.
Des hommages ont été rendus à M. Cissé pour son dévouement à la narration africaine.
Le ministre malien de la culture, Mamou Daffé, a déploré la perte de « ce monument du cinéma africain », tandis qu’un autre réalisateur malien, Boubacar Sidibé, a déclaré que l’industrie cinématographique du pays était « en deuil ».
Le feu follet de la compassion
Les cinéphiles ont loué les œuvres de Cissé pour leur complexité, leur engagement politique et leur profonde humanité.
Son premier long métrage, Den Muso (La jeune fille), tourné en 1975 en langue locale bambara, est considéré comme un classique africain.
Le film raconte l’histoire d’une jeune fille violée, enceinte et rejetée par sa famille.
Le film a été interdit par les autorités maliennes et Cissé a été emprisonné pour avoir accepté un financement français. C’est en prison qu’il écrit le scénario de son deuxième film, Baara (Travail).
Il a réalisé d’autres films, dont Finyè (Le vent) en 1981 et Yeelen (La lumière), qui a remporté le prix du jury à Cannes en 1987. Son dernier film, Waati (Le temps), date de 1995.
Cissé est né à Bamako, la capitale du Mali, et a passé une partie de son enfance au Sénégal voisin.
Plus tard, il a étudié le cinéma à Moscou, capitale de la Russie, et est devenu l’un des cinéastes africains de la première génération.
M. Cissé s’est ensuite fait le champion du soutien et de l’investissement du gouvernement dans l’industrie cinématographique.
Il a été le président fondateur du syndicat représentant les entrepreneurs d’Afrique de l’Ouest dans le domaine du cinéma et de l’audiovisuel.
Il critiquait la « censure » et le « mépris » et invitait les jeunes cinéastes à ne pas se comporter comme des « mendiants qui doivent à chaque fois implorer un financement de l’Europe », mais plutôt à rechercher une plus grande indépendance.
Quelques heures avant sa mort, il aurait exhorté le gouvernement militaire du Mali à aider l’industrie du pays à rattraper ses rivaux continentaux.
« Il ne suffit pas de faire du cinéma, il faut aussi que les œuvres soient visibles », a déclaré M. Cissé, cité par l’agence de presse AFP.
« Que les autorités nous aident à construire des salles de cinéma.
Source: www.bbc.com
Dédicace du manuel:« Les priorités de l’Afrique » du Dr Alfred Bewindin Sawadogo
La dédicace du livre « Les priorités de l’Afrique » a eu lieu le 08 Février 2025.
Après avoir publié le « Succès : 03 clés à connaître » en 2015, « Mes pensées et convictions » en 2019, « Le Grand livre de la diaspora burkinabè » (livre collectif) en 2021, le Dr Alfred Bewindin Sawadogo propose à ses lecteurs un gros pavé de 302 pages, sorti officiellement le 15 Janvier 2025. En plus d’être écrivain, l’auteur est spécialiste des Télécommunications, des politiques et stratégies numériques et data.
La cérémonie de lancement a connu la participation d’une cinquantaine d’invités. Après la lecture de la préface du livre par la modératrice, Mlle Nafissatou N. Zoetyandé, l’auteur a présenté le contexte d’écriture du livre, ses grands axes et les motivations qui ont présidé à la publication de cet ouvrage. Pour le Dr Sawadogo, l’écriture est un puissant moyen pour non seulement contribuer au débat public mais aussi laisser un héritage aux prochaines générations. Les paroles s’en vont, mais les écrits restent, dit-on.
L’objectif du livre est d’identifier les priorités de l’Afrique, en partant des principaux défis auxquels le continent fait face. Aujourd’hui, force est de reconnaître que dans plusieurs pays africains, les priorités n’ont pas été clairement définis, alors que la définition de priorités est un préalable à l’élaboration de toute vision et à l’implémentation de toute politique efficace. Pour l’auteur, la notion de priorité s’impose car nous sommes dans un contexte de ressources limitées (ressources humaines, financières, etc.). Aussi, à en croire l’auteur, les priorités sont des batailles qui, si elles sont gagnées, facilitent la résolution d’autres problématiques.
Pour sa part, Dr Sawadogo a identifié trois priorités que sont l’éducation, la technoscience et la bonne gouvernance. Il explique que la technoscience est le moteur du monde post révolution industrielle et qu’aucune économie, à l’ère contemporaine, ne peut se développer sans innovation technologique. Cela dit, le déficit technologique et industriel de l’Afrique est à l’origine de sa pauvreté matérielle et financière. A côté de la technoscience, Dr Sawadogo milite pour une gouvernance dont la seule et unique vocation est de servir exclusivement les intérêts des populations : c’est ce qu’il entend par bonne gouvernance. Enfin, il énonce que l’éducation est la mère de toutes les batailles puisqu’il n’y a ni développement technologique, ni bonne gouvernance sans éducation.
« Les priorités de l’Afrique » est un ouvrage riche et bien documenté. Le premier chapitre, par exemple, est dédié aux indicateurs socio-économiques de l’Afrique : taux d’éducation, niveau de chômage, taux d’électrification, PIB, données du système de santé, IDH, etc. Les sources des données sont multiples : ONU, Banque mondiale, OMS, OMC, CNUCED, ONUDI, UNESCO, UIT, CEA, UNICEF, PNUD, FAO, UA, BAD, etc. En outre, Dr Sawadogo convoque des auteurs connus tels que Aimé Césaire, Nkwame Nkrumah, Antonio Gramsci, le Pr Cheikh Anta Diop, Joseph Ki-Zerbo, Pr Kako Nubukpo, Edem Kodjo, José Do-Nascimento, Dr Moumouni Dioffo, Jean-Francois Obembé, Dr Poussi Sawadogo, Jacques Attali, etc.
Le livre relate également l’engagement citoyen de l’auteur qui remonte à 2016, année à laquelle il a co-fondé le think tank et mouvement citoyen MROD/BF (Mouvement de Réflexion sur les Opportunités de Développement du Burkina Faso) avec le Dr Zouré. Il y relate, avec passion, les accomplissements du MROD/BF qui est un véritable creuset ayant inspiré l’engagement citoyen de centaines de jeunes.
« Je souhaite que des milliers d’africains se mobilisent autour de ces trois priorités Education-Technoscience-Bonne gouvernance pour les imposer aux dirigeants », conclut l’auteur qui annonce dans la foulée la mise en place prochaine d’une ONG dénommée « Réseau Afrique & Savoirs » dont la vision sera de soutenir l’éducation et la science en Afrique.
Le livre est disponible sur Amazon (https://www.amazon.fr/dp/2956585118?ref_=pe_93986420_774957520). Il s’adresse à toutes les personnes qui s’intéressent aux dynamiques africaines, aussi bien des experts que de simples curieux. NB : sur chaque exemplaire acheté, 5€ sont affectés à l’achat de manuels scolaires au profit d’un écolier africain.
Afrique du Sud : Réunion du G20 à Johannesburg sans les États-Unis
À Johannesburg, l’Afrique du Sud s’apprête à recevoir les ministres des Affaires étrangères du G20 pour une rencontre sans la présence des États-Unis. Ce sommet, qui débute jeudi, se déroulera sur deux jours et marquera la première présidence sud-africaine de ce forum international. Le thème choisi est « Solidarité, Égalité, Durabilité ».
Lors d’une conférence de presse, l’ambassadeur Xolisa Mabhongo a déclaré que la présidence sud-africaine mettrait l’accent sur des sujets tels que « la résilience face aux catastrophes, la durabilité de la dette et la transition énergétique juste ». Nokukhanya Jele, avocate, a également souligné que plus de 30 pays seront représentés à cet événement.
L’absence des États-Unis a été confirmée après que le secrétaire d’État américain, Marco Rubio, a annoncé qu’il ne participerait pas. La décision de Washington résulte d’un différend lié à une nouvelle loi sud-africaine sur l’appropriation des terres et à une plainte déposée contre Israël devant la Cour internationale de justice.
La présidence du G20 est assurée à tour de rôle par ses membres, l’Afrique du Sud ayant succédé au Brésil. Ce forum, qui ne dispose ni de secrétariat permanent ni de personnel, regroupe 19 États et des entités internationales telles que l’Union européenne et l’Union africaine. Ensemble, ils représentent une part significative de l’économie mondiale, notamment 85 % du PIB global et 75 % du commerce international.
Source: www.senego.com
Compte rendu du Conseil des ministres du 19 février 2025
Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 19 février 2025, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 11 H 18 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu une communication orale, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.
I. DELIBERATIONS
I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES
Le Conseil a adopté un rapport relatif à la signature d’un accord-cadre entre l’Etat burkinabè et la société « Horizon industries » pour l’acquisition d’équipements informatiques.
L’accord-cadre est un contrat administratif conclu entre une ou plusieurs autorités contractantes et une ou plusieurs personnes publiques ou privées ayant pour objet d’établir les termes régissant les marchés à passer au cours d’une période qui ne saurait excéder 04 ans, notamment en ce qui concerne les prix et, le cas échéant, les quantités envisagées.
Cet accord-cadre émane de la volonté politique du Gouvernement de promouvoir un développement endogène qualitatif en synergie avec les acteurs économiques, afin de favoriser l’émergence d’un tissu économique national dynamique et compétitif.
La société « Horizon industries » est une unité industrielle établie au Burkina Faso, spécialisée dans l’assemblage d’ordinateurs portables, de téléphones, de tablettes et d’équipements électroménagers.
L’Etat burkinabè participe au capital de la société « Horizon industries » à hauteur de 35%, à travers le Fonds burkinabè de développement économique et social (FBDES).
Le présent accord-cadre permettra entre autres, de :
– favoriser l’émergence de champions nationaux dans divers secteurs de l’industrie dont celui des technologies de l’information et de la communication ;
– garantir l’écoulement et la promotion des produits de l’usine naissante à travers la commande publique ;
– réaliser au profit de l’Etat des économies d’échelle à travers des achats groupés ;
– satisfaire aux besoins de l’Etat tout en profitant des évolutions technologiques ;
– garantir à la société « Horizon industries » une base d’engagement auprès de ses partenaires techniques et financiers pour le développement et l’extension de l’usine.
L’adoption de ce rapport permet la signature d’un accord-cadre entre l’Etat burkinabè et la société « Horizon industries » pour l’acquisition d’équipements informatiques au profit de l’administration publique.
I.2. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR
Le Conseil a adopté trois (03) rapports.
Le premier rapport est relatif à une demande d’agrément pour la nomination d’un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République algérienne démocratique et populaire auprès du Burkina Faso.
Le Conseil a marqué son accord pour la nomination de Monsieur Cherif HACENE, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République algérienne démocratique et populaire auprès du Burkina Faso, avec résidence à Ouagadougou.
Le deuxième rapport est relatif à une demande d’agrément pour la nomination d’un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République Dominicaine auprès du Burkina Faso.
Le Conseil a marqué son accord pour la nomination de Monsieur Julio Amaury Justo DUARTE, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République Dominicaine auprès du Burkina Faso, avec résidence à Rabat, au Royaume du Maroc.
Le troisième rapport est relatif à un projet de décret portant nomination d’un Consul honoraire du Burkina Faso à Houston, aux Etats-Unis d’Amérique.
Au regard des opportunités économiques et de la forte communauté burkinabè résidant à Houston, cette nomination permettra de renforcer les relations d’amitié et de coopération entre le Burkina Faso et les Etats-Unis d’Amérique et d’assurer une meilleure protection consulaire et la défense des intérêts des Burkinabè qui y vivent.
L’adoption de ce décret permet la nomination de Monsieur Windpouire Ghislain Isidore KIENTEGA, en qualité de Consul honoraire du Burkina Faso à Houston, aux Etats-Unis d’Amérique, conformément au décret n°2024-0453/PRES-TRANS/PM/MAECRBE/MEFP du 17 avril 2024 portant règlementation de l’ouverture des postes consulaires honoraires et de l’exercice de la fonction de Consul honoraire du Burkina Faso à l’étranger.
I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS
Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret porte nomination de Membres de la Commission de l’informatique et des libertés (CIL).
L’adoption de ce décret permet la nomination de deux (02) Membres à la Commission de l’informatique et des libertés, conformément à la loi n°001-2021/AN du 30 mars 2021 portant protection des personnes à l’égard du traitement des données à caractère personnel.
Le second décret porte renouvellement de mandats de Membres de la Commission de l’informatique et des libertés (CIL).
L’adoption de ce décret permet le renouvellement de mandats de deux (02) Membres à la Commission de l’informatique et des libertés, conformément à la loi n°001-2021/AN du 30 mars 2021 portant protection des personnes à l’égard du traitement des données à caractère personnel.
II. COMMUNICATION ORALE
II. Le ministre de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat a fait au Conseil le bilan à mi-parcours de la campagne cotonnière 2024/2025.
En dépit d’une subvention de 39,512 milliards F CFA visant à rendre les intrants accessibles aux producteurs, (10,979 milliards F CFA consentis par l’Etat, 1,456 milliards F CFA supporté par l’Association Interprofessionnelle du Coton du Burkina et 27,077 milliards F CFA supportés par les sociétés cotonnières), les résultats provisoires de la campagne 2024/2025 au titre du coton conventionnel en fin janvier 2025 s’établissent à 286 623 tonnes contre 386 794 tonnes en 2023/2024.
Ce niveau de production ressortirait en baisse de 26% par rapport à celle de la campagne 2023/2024. Par contre, le rendement moyen connaitrait une amélioration et s’établirait à 827 kg/ha.
Pour la production spécifique du coton graine biologique, le volume prévisionnel attendu est de 942 tonnes avec un rendement moyen attendu de 372 kg/ha.
III. NOMINATIONS
III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A.AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO
– Monsieur Nazaire THIOMBIANO, Mle 52 156 K, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 15e échelon, est nommé Chef de Cabinet du Directeur exécutif du Bureau national des Grands projets du Burkina (BN-GPB).
B.AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA MOBILITE
– Madame Mariam TIDIGA, Ingénieur de la météorologie, est nommée Directrice générale de l’Agence nationale de la météorologie.
C.AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES
– Monsieur Kiswendssida Issaka YAMEOGO, Mle 212 319 Y, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Chef de département de la Surveillance multilatérale et projets communautaires de développement.
D.AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE
– Monsieur Sidiki SERE, Mle 40 059 C, Conseiller d’intendance scolaire et universitaire, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Chargé de mission ;
– Monsieur Tégawendé Alfred SIMPORE, Mle 52 964 T, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur général de la Fonction publique ;
– Monsieur Kouakou Makoua DA, Mle 111 105 F, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Directeur de la gestion des finances ;
– Monsieur Issoufou OUEDRAOGO, Mle 105 246 A, Inspecteur du travail, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur de la sécurité sociale.
E.AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME
– Monsieur Patouinewende BELEM, Mle 371 767 Z, Administrateur du cinéma et de l’audiovisuel, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme du Koulpélogo ;
– Monsieur Kpagnanin Yaniopuoruo Bouverot SOMDA, Mle 371 652 K, Administrateur des services touristiques, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme du Kourwéogo ;
– Monsieur Leidi Hermann OUEDRAOGO, Mle 371 741 B, Conseiller des affaires culturelles, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial de la Culture, des arts et du tourisme du Nahouri ;
– Monsieur Fassoha Sylvestre SOME, Mle 358 943 C, Conseiller en gestion du patrimoine culturel, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme du Noumbiel ;
– Monsieur Kowoma Marc DOH, Mle 211 795 X, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur provincial de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme de l’Oubritenga ;
– Monsieur Albert HEMA, Mle 53 386 J, Instituteur principal, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Directeur provincial de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme du Poni ;
– Monsieur Yaya GANEMTORE, Mle 359 227 A, Conseiller des services touristiques, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme du Sanguié ;
– Monsieur Mamadou HEBIE, Mle 371 699 N, Conservateur-restaurateur de musée, 1ère classe, 2e échelon est nommé Directeur provincial de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme de la Sissili ;
– Madame Sarimata MASSIMBO, Mle 371 765 R, Administrateur du cinéma et de l’audiovisuel, 1ère classe, 3e échelon, est nommée Directrice provinciale de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme de la Tapoa ;
– Monsieur Ismaël BATIONO, Mle 359 279 F, Administrateur du cinéma et de l’audiovisuel, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme du Tuy ;
– Monsieur Abdoulaye KAGAMBEGA, Mle 216 701 B, Administrateur des services touristiques, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur provincial de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme du Ziro.
F.AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS
Les personnes dont les noms suivent sont nommées, au titre des Associations nationales des professionnels de l’informatique, à la Commission de l’informatique et des libertés (CIL) pour un dernier mandat de cinq (05) ans :
– Madame Rasmata COMPAORE/TIENDREBEOGO, Informaticienne ;
– Monsieur Halidou ROUAMBA, Informaticien.
Les personnes dont les noms suivent sont nommées Membres du Collège des commissaires de la Commission de l’informatique et des libertés (CIL), pour la durée du mandat restant :
– Monsieur Lassina GUITI, Député à l’Assemblée législative de Transition, en remplacement de Monsieur Wilfried Prospère BAKO ;
– Madame Irène Rosalyne BASSOLE/KABORE, Magistrat, en remplacement de Monsieur Pascal BAMOUNI, appelé à d’autres fonctions.
G.AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT
– Monsieur Ali Badra PARE, Mle 303 468 L, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur de la promotion et de la coopération à la Direction générale de l’artisanat ;
– Monsieur Bruno YAMEOGO, Mle 238 376 X, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur de la règlementation des entreprises publiques et parapubliques ;
– Monsieur Inoussa SAWADOGO, Mle 117 065 V, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur de la coordination des actions de développement du secteur privé ;
– Madame Marie Reine TALL/OUATTARA, Mle 343 491 K, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 4e échelon, est nommée Directrice du contrôle, de l’audit des entreprises publiques et parapubliques et de la formation ;
– Monsieur Levin Médard SIB, Mle 200 578 T, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur régional de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat des Hauts-Bassins.
H.AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT
– Madame Aïcha Hafçatou NABARE/TOURE, Mle 216 123 K, Ingénieur de conception en génie civil, 1ère classe, 9e échelon, est nommée Conseiller technique ;
– Monsieur Moumouni ILBOUDO, Mle 110 828 M, Conseiller en statistique et en analyse du développement, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Chef de département de suivi-évaluation et de la gestion environnementale et sociale au Secrétariat technique des Travaux routiers à Haute intensité de main d’œuvre.
I.AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT DE BASE, DE L’ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES
– Monsieur Bénéwendé Bonaventure SEGUEDA, Mle 48 454 W, Inspecteur général de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire 058 « Accès à l’éducation formelle », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de l’accès à l’éducation préscolaire et à l’enseignement primaire ;
– Monsieur Marcel GUIGMA, Mle 40 321 E, Enseignant-chercheur, catégorie P3, grade initial, 3e échelon, est nommé Responsable du Programme « Qualité de l’éducation formelle », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de la qualité de l’éducation préscolaire et primaire ;
– Monsieur D. Ouédan Jean-Noël TAGNABOU, Mle 32 554 X, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 15e échelon, est nommé Responsable du Programme « éducation non formelle et promotion des langues nationales », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de l’éducation non formelle ;
– Monsieur Wendemmi Sylvain OUEDRAOGO, Mle 208 071 A, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Responsable du Programme « Pilotage et soutien aux services de l’éducation formelle et non formelle », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général des études et des statistiques sectorielles.
J.AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION
– Monsieur Philippe BAYEN, Mle 257 234 E, Enseignant-chercheur, catégorie P2, grade initial, 1er échelon, est nommé Directeur du développement de la recherche scientifique et de l’innovation ;
– Madame Sylvie ZONGO, Mle 249 855 W, Chercheur, catégorie P3, grade intermédiaire, 1er échelon, est nommée Directrice de la promotion des savoirs endogènes ;
– Madame Wendkuuni Florencia DJIGMA, Mle 250 660 N, Professeur titulaire, catégorie P2, 1er échelon, est nommée Directrice de la coordination et du contrôle de la recherche scientifique et de l’innovation.
K.AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT
– Monsieur Kawiba Moïse SIA, Mle 46 063 K, Inspecteur principal des eaux et forêts, catégorie 1, 4e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
– Monsieur Somnoma Guy OUEDRAOGO, Mle 269 541 V, Conseiller en études et analyses, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur de la prospective, de la planification et du suivi-évaluation à la Direction générale des études et des statistiques sectorielles ;
– Monsieur Lassina TRAORE, Mle 94 612 T, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1, 3e échelon, est nommé Directeur provincial des eaux et forêts des Balé ;
– Monsieur Mahamadou ZOUGRANA, Mle 109 139 P, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial des eaux et forêts du Bam ;
– Monsieur Teegwende Somapyimdi Rodrigue Baguï OUEDRAOGO, Mle 238 035 J, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1, 4e échelon, est nommé Directeur provincial des eaux et forêts des Banwa ;
– Madame Sanata DOMO, Mle 94 497 G, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1, 3e échelon, est nommée Directrice provinciale des eaux et forêts du Bazèga ;
– Monsieur Dè MILLOGO, Mle 46 137 T, Inspecteur principal des eaux et forêts, catégorie 1, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur provincial des eaux et forêts de la Bougouriba ;
– Monsieur Hamadou MONE, Mle 29 643 J, Inspecteur principal des eaux et forêts, catégorie 1, 5e échelon, est nommé Directeur provincial des eaux et forêts du Boulgou ;
– Monsieur Nabonséba Ilaire SAYAOGO, Mle 46 136 V, Inspecteur principal des eaux et forêts, catégorie 1, 2e échelon, est nommé Directeur provincial des eaux et forêts du Boulkiemdé ;
– Monsieur Gnindjounté KAMBIRE, Mle 59 138 T, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1, 4e échelon, est nommé Directeur provincial des eaux et forêts de la Comoé ;
– Monsieur Sayouba SIGUE, Mle 42 887 M, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1, 5e échelon, est nommé Directeur provincial des eaux et forêts du Ganzourgou ;
– Monsieur Paul Barnard NAGALO, Mle 259 810 S, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1, 2e échelon, est nommé Directeur provincial des eaux et forêts de la Gnagna ;
– Monsieur Madia DIABRI, Mle 94 495 Y, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1, 1er échelon, est nommé Directeur provincial des eaux et forêts du Gourma ;
– Madame Lucie Fuwalagye KANDO, Mle 271 912 B, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1, 5e échelon, est nommée Directrice provinciale des eaux et forêts du Houet ;
– Monsieur Ollo Julien KAMBOU, Mle 59 032 X, Inspecteur principal des eaux et forêts, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur provincial des eaux et forêts du Ioba.
L.AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME ET DE L’HABITAT
– Monsieur Pegdwendé Aimé Camille SOUBEIGA, Mle 214 905 N, Architecte, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Chargé de mission ;
– Monsieur Fidèle SANKARA, Mle 39 721 R, Conseiller d’administration scolaire et universitaire, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Inspecteur technique des services.
M.AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI
– Monsieur Diaboado Marius Trésor LOMPO, Enseignant, est nommé Chargé de mission ;
– Madame Alimata SOUGUE, Mle 211 782 A, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 8e échelon, est nommée Directrice des stratégies éducatives et de la protection des jeunes ;
– Monsieur Raoul BAYALA, Mle 220 380 S, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur de la promotion de l’éducation permanente ;
– Monsieur Camille Guieswendé TAMALGO, Mle 97 598 B, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur de la coopération, de l’organisation de la jeunesse et de la vie associative ;
– Madame Mwinzié-Abé Cécile SOMDA/SOMDA, Mle 225 910 B, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 7e échelon, est nommée Directrice du partenariat et de la coopération en matière d’emploi ;
– Madame Djénéba BALBONNE, Mle 246 756 B, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 6e échelon, est nommée Directrice des normes et de la réglementation de l’emploi ;
– Monsieur Moussa ZOUNDI, Mle 279 890 G, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur de l’économie informelle ;
– Monsieur Aimé YAMEOGO, Mle 216 699 G, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur des stratégies d’emploi et d’insertion professionnelle.
III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION
Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :
– de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC) au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme ;
– de la Société nationale burkinabè d’hydrocarbures (SONABHY) au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat.
A.MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME
Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Issiaka KONATE, Mle 110 720 160 002, Agent de bureau, Administrateur représentant les stagiaires au Conseil d’administration de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC) pour la durée de son mandat de délégué général.
B.MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT
Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Laoko dit Pascal PARE, Mle 517, Cadre commercial, Administrateur représentant le personnel au Conseil d’administration de la Société nationale burkinabè d’hydrocarbures (SONABHY) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Emmanuel BONZI.
Source: Le Porte-parole du Gouvernement,
Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO
Chevalier de l’Ordre de l’Etalon