mardi, septembre 2, 2025

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Trump n’épargne pas l’Afrique dans sa guerre commerciale

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À partir du 9 avril, les produits africains exportés vers les États-Unis vont se voir imposer des taxes supplémentaires allant de 10 % à 50 %, selon les pays.

L’administration Trump a frappé fort en annonçant, le 3 avril, les nouveaux droits de douane applicables aux produits importés aux États-Unis. Ces nouvelles mesures prendront effet le 9 avril, avec une taxe minimale de 10 % sur tous les produits entrant sur le territoire américain et des droits de douane bien plus élevés pour nombre de pays. Ainsi, comme lors de son premier mandat, Donald Trump lance la guerre commerciale et l’Afrique n’est pas épargnée.

Pour l’économie mondiale qui, depuis la Seconde Guerre mondiale, se développe sur la base du libre-échange, c’est un véritable séisme. Le président américain prétexte une action réciproque, estimant son pays lésé depuis des années par ses alliés et ses concurrents qui appliquent des mesures protectionnistes nuisant aux exportations américaines. Avec cette annonce, baptisée « jour de la libération », Trump compte mettre fin à des « décennies d’abus commerciaux ». C’est les États-Unis contre le reste du monde.

L’Afrique ne représente que 3 % du commerce mondial, alors sa place dans les échanges avec les États-Unis reste forcément très limitée. Ainsi, les exportations du continent vers les États-Unis se sont élevées à 49 milliards de dollars en 2024, dont 39,5 milliards pour l’Afrique subsaharienne, selon l’Office of the United States Trade Representative. Le déficit commercial des États-Unis avec l’Afrique est de 7,4 milliards de dollars. C’est peu, comparé à d’autres zones géographiques. À titre de comparaison, ce déficit s’élève à 157 milliards de dollars avec l’Union européenne en 2023 pour les biens et un excédent de 109 milliards sur les services (ce qu’oublie souvent de préciser l’administration américaine).

Le continent africain exporte principalement du pétrole brut (7,3 milliards de dollars), des métaux et des pierres précieuses (6,9 milliards de dollars), des véhicules automobiles (1,7 milliard de dollars) et des vêtements (1,4 milliard de dollars).

Lesotho et Madagascar, les pays les plus touchés

Certains pays comme le Lesotho et Madagascar verront leurs produits taxés respectivement à 50 % et 47 %. On peut se demander pourquoi ces deux pays sont la cible de l’administration Trump. Jean-Baptiste Velut, professeur à l’université Sorbonne-Nouvelle, sur RFI, donne une explication : « Justement car les États-Unis n’y vendent rien ! » Visiblement pour établir ces droits de douane « révisés », l’administration Trump s’est basée sur une formule mathématique alambiquée qui ne tient pas compte du niveau de développement. Le principal déterminant est le déficit commercial des États-Unis par rapport au pays considéré. Madagascar, qui exporte beaucoup de vanille vers les États-Unis, mais n’importe pas grand-chose en retour, affiche un excédent commercial envers les États-Unis de 627 millions de dollars. Le couperet tombe avec des droits de douane à 47 %

Du point de vue américain, on peut douter de la pertinence de ces taxes qui vont frapper indistinctement des produits substituables ou pas… Autant tant dire que la glace à la vanille (la vraie) deviendra inabordable aux États-Unis. Pour Madagascar, l’inquiétude s’est emparée de toute la filière, dont le premier client était les États-Unis.

Sur la plateforme X, Donald Trump a présenté un tableau comportant deux colonnes : l’une avec les droits de douane et les barrières que les pays imposeraient aux produits américains – y compris des mesures indirectes telles que la manipulation de la monnaie ou les réglementations sanitaires –, et l’autre avec les nouveaux droits de douane que les États-Unis appliqueront en réponse à ces pays. Ainsi, d’après les calculs de l’administration américaine, le taux moyen imposé par le Lesotho aux produits venus des États-Unis serait de 99 %. Soit le niveau le plus élevé au monde. Un calcul qui justifie l’application de nouveaux droits de douane atteignant 50 %, le pays le plus durement frappé.

Un cataclysme pour ce petit pays enclavé dans l’Afrique du Sud qui bénéficiait jusqu’alors des accords de l’Agoa qui lui permettaient d’exporter sans droit de douane vers les États-Unis. Grâce à cet accord, le pays avait développé une industrie textile qui était devenue un des piliers de son économie. Le textile est devenu le plus gros employeur du pays avec plus de 35 000 salariés. Des jeans détaxés « made in Lesotho » sont ainsi exportés vers les États-Unis.

Ironiquement, un commentateur se demandait, le 3 avril sur la matinale de France Inter, comment Trump avait trouvé le Lesotho sur la carte. Déjà en mars dernier, devant le Congrès américain, Donald Trump avait annoncé la fin des aides américaines à destination du Lesotho, un pays dont « personne n’a entendu parler », expliquait-il. Le Lesotho reste un pays extrêmement fragile avec un adulte sur quatre qui est séropositif.

L’avenir de l’Agoa en question

Après le Lesotho et Madagascar, Maurice (40 %), le Botswana (37 %), l’Angola (32 %), la Libye (31 %) mais aussi l’Algérie (30 %), l’Afrique du Sud (30 %) et la Tunisie (28 %) arrivent en haut des pays les plus taxés par l’administration Trump. D’autres pays africains, voient leurs droits de douane compris entre 21 % et 11 %. La Namibie et la Côte d’Ivoire sont imposées à 21 %, suivies du Zimbabwe (18 %), du Malawi (17 %), de la Zambie (17 %), du Mozambique (16 %), du Nigeria (14 %), du Tchad (13 %), de la Guinée équatoriale (13 %) ainsi que de la RDC et du Cameroun avec 11 %. La majorité des pays africains subissent des droits de douane de 10 %, soit le niveau minimum appliqué par les États-Unis dans cette nouvelle politique tarifaire ubuesque. Parmi eux, on retrouve par exemple, l’Égypte, le Maroc, le Kenya ou l’Éthiopie, mais aussi le Sénégal, l’Ouganda, le Gabon ou le Togo.

À ce jour, plus de trente pays d’Afrique subsaharienne bénéficient d’un accord commercial spécifique : l’Agoa (African Growth and Opportunity Act). Grâce à cet accord, ils exportent la plupart de leurs produits vers les États-Unis sans droits de douane et sans obligations de réciprocité. Ce dispositif mis en place depuis 2000 par Bill Clinton était destiné à soutenir leur économie. Plus de 6 500 produits africains en bénéficiaient. Ainsi, les exportations des pays d’Afrique subsaharienne vers les États-Unis sous le régime de l’Agoa ont atteint 8 milliards de dollars en 2024, d’après le Congressional Research Service.

L’avenir de l’Agoa est plus qu’incertain. Cet accord commercial devait être renégocié en septembre 2025. Cependant, il semble vraisemblable que Donald Trump tente d’y mettre un terme, même si cela l’oblige à passer devant le Congrès, car cet accord est régi par une loi fédérale.

Cette remise en cause bouleverserait l’économie des pays adhérents. L’Afrique du Sud, qui bénéficiait de l’Agoa, se voit imposer des nouveaux droits de douane de 30 %. Pour le président sud-africain Cyril Ramaphosa, la négociation d’un nouvel accord commercial bilatéral est urgente. Les États-Unis représentent le deuxième partenaire commercial de l’Afrique du Sud. Ce sont donc des dizaines de milliers d’emplois qui sont en jeu, notamment dans le secteur automobile, l’un des principaux secteurs d’exportation de l’Afrique du Sud. Le pays est le premier exportateur hors pétrole dans le cadre de l’Agoa avec 3,6 milliards de dollars en 2023. Pour l’ensemble des pays bénéficiant de l’Agoa, les recettes d’exportation vers les États-Unis se sont élevées à 8 milliards de dollars en 2024.

Source: www.lepoint.fr

Ambassade du Burkina Faso en Fédération de Russie : le Chef de la diplomatie burkinabè encourage le personnel

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Moscou, le 06 avril 2025

Le ministre des Affaires étrangères de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur en séjour dans la capitale russe, est allé à la rencontre du personnel de l’ambassade du Burkina Faso à Moscou.

Cette visite avait pour objectif de s’enquérir de leurs conditions de travail et de les encourager à aller de l’avant dans l’atteinte des objectifs assignés à cette juridiction diplomatique.

Heureux de recevoir la visite de leur ministre de tutelle, le personnel a exprimé sa gratitude au Chef de la diplomatie burkinabè, pour les efforts consentis afin de permettre à la juridiction de bien fonctionner.

Par la voix de l’ambassadeur SEM Ludovic TAPSOBA, les agents ont rassuré quant à leur engagement à atteindre la mission qui leur est assignée, tout en soulevant quelques difficultés d’ordre logistique et immobilier.

SEM Karamoko Jean Marie TRAORE dit avoir pris bonne note des préoccupations, et a salué la résilience par les agents de l’ambassade.

Il s’est particulièrement réjoui de la performance de la juridiction diplomatique de Moscou, évaluée à 36% au premier trimestre de l’année en cours.

« Votre juridiction est dans un pays qui est un partenaire stratégique pour le Burkina Faso, et je vous invite à poursuivre dans cette dynamique afin de répondre aux attentes des premières autorités de notre pays », dira le ministre en charge des Affaires étrangères aux agents de l’ambassade à Moscou.

En reconnaissance au travail abattu par cette juridiction, le ministre Karamoko Jean Marie TRAORE a décerné à titre exceptionnel, au nom du Président du Faso Chef de l’Etat, la médaille d’Officier de l’ordre de l’Etalon à l’ambassadeur du Burkina Faso à Moscou.

A noter que le ministre des Affaires étrangères a également visité les locaux de la Mission militaire du Burkina Faso à Moscou.

Aux termes du décret du 28 décembre 2015 portant définition des juridictions des Missions diplomatiques du Burkina Faso, la juridiction de Moscou a compétence sur sept pays que sont : la Fédération de Russie, la République de Biélorussie, la République de Kazakhstan, la République de Kirghizstan, la République d’Ouzbékistan, la République du Tadjikstan et la République de Turkménistan.

DCRP/MAECR-BE

CAN U-17 : Le Burkina bat l’Afrique du Sud (2-0) et termine leader du groupe B

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Trois matchs sans faute ! La prouesse est du Coach Oscar Barro et de ses poulains, à l’occasion de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN U-17). Les jeunes Étalons se sont imposés 2 buts contre 0 face à leurs homologues sud-africains ce 6 avril. Ils ont ainsi dicté leur loi dans le groupe B qui compte, en plus de l’Afrique du Sud, le Cameroun et l’Égypte. Si ce match est sans “enjeu majeur”, puisque le Burkina a validé ses tickets pour les quarts de finale de la CAN et le Mondial 2025, l’équipe burkinabè l’a pris avec le plus grand sérieux possible. D’ailleurs, le sélectionneur Barro avait donné le ton le 3 avril dernier : “Nous allons continuer à jouer crânement. Le scénario initial se déroule comme prévu. Je suis un compétiteur et j’aime aller aux défis”, avait-il déclaré.

Burkina Faso 2 – 0 Afrique du Sud. Tel a été le score au coup de sifflet final. Ce rendez-vous du Stade Laarbi Zaouli de Casablanca (Maroc) s’est terminé par une victoire des Étalons. Si ces derniers ont fini par prendre le dessus sur les jeunes “Bafana Bafana”, le début du match semblait non rassurant pour les supporters burkinabè. En effet, les Sud-Africains se sont offerts les plus grosses occasions lors de la première mi-temps. Par exemple, un penalty leur a été accordé à la 25e minute.

Et c’est là que le portier burkinabè, Prince Ouédraogo, sort le grand jeu. En arrêtant le tir du joueur sud-africain.

Prince Ouédraogo élu Homme du match/@DR

C’est sur un score nul et vierge qu’intervient la fin de la première mi-temps.

De retour des vestiaires, on note des occasions de part et d’autre. À la 49e mn, l’arbitre accorde à nouveau un penalty à l’équipe sud-africaine. Mais il ne sera pas exécuté. En effet, Mme l’arbitre a été interpellée par l’arbitrage vidéo (VAR). Les arbitres de la VAR estiment que le joueur sud-africain, tombé dans la surface de penalty du Burkina, n’avait pas subi de faute. L’arbitre central a cependant tenu à se rendre à la VAR afin d’effectuer la vérification. Résultat : penalty annulé.

Un ouf de soulagement pour l’équipe burkinabè.

Les choses vont tourner en la faveur du Burkina à partir de la 65e mn. C’est à cette période du match que le milieu de terrain des Étalons, Issouf Junior Bara, fait “le bara” (boulot en langue nationale dioula) pour le Burkina.

Un but qui sonne comme une nouvelle énergie dans les jambes des garçons du coach Oscar Barro. Qui parviennent à trouver encore la faille du côté de l’adversaire. Nous sommes à la 88e mn. Une réalisation du jeune attaquant Achraf Lookman Tapsoba permet ainsi au Burkina de doubler la mise. Il a au compteur 4 buts et une passe décisive après 3 matches. Le jeune Tapsoba a été également désigné, à deux reprises, Homme du match depuis le début de la compétition.

Lookman Tapsoba en position de tir/@DR

Les jeunes Étalons réalisent ainsi les 3 matches du groupe B sans faute. Permettant au “pays des Hommes intègres” de dicter sa loi dans ce groupe avec 9 points. Ils sont qualifiés pour les quarts de finale et attendent de connaître leur adversaire pour cette prochaine étape de la compétition ce soir à l’issue des matches de la poule A qui se jouent à 19h.

“Ce sont des sentiments de satisfaction qui m’aninent après cette belle victoire. Il a fallu cravacher dur pour reconstruire cette équipe. Les enfants ont accepté de faire le boulot. Ils ont accepté souffrir (mouiller le maillot) et cela a payé”, s’est réjoui le coach Barro, quelque temps après le coup de sifflet final.

Ajoutant que son équipe était prête peu importe l’adversaire du second tour.

“Pour notre adversaire en quarts de finale, je n’ai aucune préférence. Comme on veut remporter le trophée, il n’y a pas de choix d’adversaire. Advienne que pourra. On donnera tout pour atteindre notre objectif”, a-t-il lancé.

Malgré cette défaite, l’Afrique du Sud se qualifie pour les 1/4 de finale puisque, dans le même groupe, l’Égypte s’est imposée face au Cameroun 2-1. Les Lionceaux du Cameroun, eux, sont éliminés.

Source: www.24heures.bf

Sénégal : une fête de l’indépendance aux couleurs de la rupture

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Pour les 65 ans de son indépendance, le Sénégal rebaptise le boulevard de Gaulle en boulevard Mamadou-Dia, figure historique honorée par le président, Diomaye Faye.

Partout dans les rues de Plateau, le centre-ville de Dakar, et au-delà, les drapeaux sénégalais sont à l’honneur, ce vendredi 4 avril, jour de fête nationale au Sénégal. Après la traditionnelle prise d’armes et la remise de distinctions honorifiques, plus de 6 000 personnes, civiles comme militaires, ont défilé devant le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, entouré des chefs d’État de Mauritanie, Gambie, Guinée-Bissau ou encore du Nigeria. Avant d’arriver place de la Nation, les différents cortèges ont foulé le désormais boulevard Mamadou-Dia, artère centrale de la capitale rebaptisée sur la décision du président sénégalais afin de marquer les 65 années d’indépendance du pays. Un acte fort pris lors de ces festivités qui réaffirme la position souverainiste du nouveau pouvoir.

Symbole fort

Annoncée en conseil des ministres le 2 avril, la mesure devait « marquer d’une pierre blanche » cette fête de l’indépendance. Fini le boulevard Général-de-Gaulle, désormais, cet axe emblématique de Dakar, qui débouche sur la place de la Nation, se nommera boulevard Mamadou-Dia ! Elle résonne doublement puisque Mamadou Dia est l’un des pères de l’indépendance sénégalaise, également le premier Premier ministre du pays, sous la présidence de Léopold Sédar Senghor. L’organisation citoyenne Front pour une révolution anti-impérialiste, populaire et panafricaine (Frapp) a salué cette « décision hautement symbolique » et cette « avancée majeure dans la lutte pour la décolonisation des espaces publics ». Les activistes anti-impérialistes et anticolonialistes, largement partisans des idées panafricanistes, militent depuis des années afin de rompre « avec les vestiges du passé colonial du Sénégal » et dans une optique de « réappropriation historique ».

Le sujet est en effet loin d’être nouveau tant les polémiques sur les noms des rues, des artères et des monuments hérités de personnalités de l’époque coloniale reviennent régulièrement sur la place publique et continuent de diviser dans le pays. En 2020, la statue du gouverneur Faidherbe à Saint-Louis avait suscité un vif débat, certains réclamant son déboulonnement, la jugeant être « un symbole de domination et de l’aliénation du peuple sénégalais », selon le blogueur Thierno Dicko. Depuis, la place autrefois du même nom est a été renommée place Ndar, du nom wolof de Saint-Louis. Cette volonté du nouveau pouvoir de renommer en valorisant des figures nationales et africaines avait déjà été affichée par le président sénégalais début décembre lors de la commémoration du massacre de Thiaroye. Il avait alors évoqué une liste de propositions où figuraient les noms d’anciens tirailleurs ou des figures de la lutte anticoloniale.

La mesure, au-delà de son caractère symbolique, reflète sans ambiguïté le positionnement souverainiste du nouveau pouvoir. À travers l’hommage aux forces de défense et de sécurité inhérent à chaque fête nationale avec le défilé des différents corps militaires, cette année, l’attention a particulièrement été portée là encore sur l’autonomie nationale et la modernisation dans les domaines de la défense et de la sécurité. La thématique de la journée « Vers la souveraineté technologique et industrielle des forces armées » soulignait ainsi les besoins de souveraineté du pays en matière de défense et face aux défis sécuritaires actuels, cela dans un contexte de révision des coopérations militaires étrangères, et notamment avec le départ très prochain des éléments français du Sénégal.


Dans un discours à la nation prononcé la veille du 4 avril, Bassirou Diomaye Faye rappelait le projet de « rupture systémique » porté par le gouvernement en évoquant les programmes et les projets en cours dans les différents secteurs (agriculture, électrification, réformes législatives…), cela sans omettre la situation économique particulièrement difficile du pays. Pour faire face à ces nombreux défis, il a appelé les Sénégalais à la « résilience, la solidarité active et l’engagement patriotique » et soulignant que la boussole du Sénégal se trouvait dans la « cohésion nationale ».

Source: www.lepoint.fr

Compte rendu du Conseil des ministres du jeudi 03 avril 2025

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou,

le jeudi 03 avril 2025,

en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 13 H 43 mn,

sous la présidence de

Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE,

Président du Faso, Président du Conseil des ministres.

Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour,

entendu des communications orales,

procédé à des nominations

et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA PRIMATURE

Le Conseil a adopté un décret portant organisation, attributions et fonctionnement de la Primature.

Ce décret est une relecture du décret n°2022-0568/PRES-TRANS/PM du 04 août 2022 portant organisation, attributions et fonctionnement des services du Premier ministre.

La relecture de ce décret vise à corriger les insuffisances constatées dans l’application dudit décret et à prendre en compte certains enjeux et défis du moment.

L’adoption de ce décret permet à la Primature d’assurer efficacement sa mission de coordination de l’action gouvernementale.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

Le Conseil a adopté un rapport relatif aux résultats de la campagne nationale de vaccination 2024-2025 contre les maladies animales prioritaires.

Dans le cadre de la mise en œuvre de l’Offensive agropastorale et halieutique le ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques a lancé une opération spéciale de gratuité ou de forte subvention de la vaccination contre les maladies animales prioritaires sur la période 2024-2029.

La première phase de cette campagne de vaccination s’est déroulée du 11 octobre 2024 au 15 février 2025 sur l’ensemble du territoire. Pour cette campagne, le ministère en charge des ressources animales a mobilisé 18 224 000 doses de vaccins contre la Maladie de Newcastle (MNC), 6 519 800 doses contre la Peste des petits ruminants (PPR), 6 200 000 doses contre la Variole aviaire (VA), 5 421 750doses contre la Péripneumonie contagieuse bovine (PPCB), 118 070 doses contre la rage, 30 000 doses contre le Charbon bactéridien (CB) et 10 000 doses contre la Fièvre aphteuse (FA).

A la date du 15 février 2025, les résultats suivants ont été atteints :

  • 2 089 966 de bovins vaccinés contre la PPCB ;
  • 3 516 302 de petits ruminants vaccinés contre la PPR ;
  • 13 747 500 de volailles vaccinées contre la MNC ;
  • 142 736 de volailles vaccinées contre la Variole aviaire ;
  • 70 864 de carnivores domestiques vaccinés contre la rage ;
  • 6 070 de bovins vaccinés contre le Charbon bactéridien ;
  • 2 683 animaux vaccinés contre la Fièvre aphteuse dans 03 régions.

Le Conseil félicite les acteurs pour les résultats atteints et instruit les ministres concernés à poursuivre dans cette dynamique pour l’amélioration des résultats des prochaines campagnes de vaccination.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Le Conseil a adopté trois (03) rapports.

Le premier rapport est relatif à une ordonnance portant ratification de l’accord de prêt, signé le 31 décembre 2024 entre le Burkina Faso et la Banque d’import-export de Chine (EXIMBANK), pour le financement du projet de renforcement du système d’approvisionnement en eau potable des villes de Bagré (Dirlakou), Bittou, Tenkodogo et Garango (PRAEP-4V).

Le coût global du PRAEP-4V est estimé à 44 082 179 090 F CFA. La contribution de l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA) est de 4 604 160 374 F CFA HT/HD et celle de l’Etat burkinabè de  4 342 108 289 F CFA HT/HD. Le montant du financement de EXIMBANK estde 35 135 910 427 F CFA HT/HD.

L’objectif global du PRAEP-4V est de contribuer à l’amélioration des conditions de vies des populations dans les villes concernées par l’accroissement de l’accès à l’eau potable.

Les principaux résultats attendus sont :

  • la construction d’une nouvelle station de production d’eau d’une capacité de 25 000 m3/jour ;
  • l’accroissement de 4 300 m3 de la capacité de stockage ;
  • l’accès à l’eau potable pour 260 000 personnes supplémentaires à l’horizon 2035 ;
  • la disponibilité de l’eau dans les localités à desservir ;
  • le renforcement des capacités d’exploitation et de gestion des ouvrages.

L’adoption de cette ordonnance permet la ratification de l’accord de prêt, signé le 31 décembre 2024 entre le Burkina Faso et la Banque d’import-export de Chine (EXIMBANK), conformément aux dispositions de la loi n°40-2024/ALT du 20 décembre 2024 portant habilitation du Gouvernement à autoriser, par voie d’ordonnance la ratification des accords et conventions de financement signés entre le Burkina Faso et les partenaires techniques et financiers.

Le deuxième rapport est relatif à un projet de décret portant autorisation d’émission, à titre de régularisation, d’une garantie souveraine au profit de la Banque Ouest africaine de développement (BOAD).

Cette garantie s’inscrit dans le cadre d’une opération d’emprunt de la Société des fibres textiles (SOFITEX) auprès de la BOAD en vue du financement partiel de la campagne cotonnière 2023-2024.

La garantie souveraine de l’Etat au profit de la BOAD s’élève à 12 000 000 000F CFA et est destinée à garantir le remboursement du prêt à court terme de 15 000 000 000 F CFA que ladite banque a décidé d’accorder à la SOFITEX.

L’adoption de ce décret autorise l’émission d’une garantie souveraine au profit de la Banque Ouest africaine de développement, à titre de régularisation. Elle permet aux parties concernées de poursuivre les actions nécessaires à la mise en place effective du financement de la campagne cotonnière 2023-2024. 

Le troisième rapport est relatif à un projet de décret portant détermination des conditions d’exercice des activités de transit des matières dangereuses ou stratégiques ainsi que des équipements et matériels au départ ou à destination du Burkina Faso.

Dans le contexte international marqué par l’accroissement des échanges commerciaux, la maîtrise de la chaîne d’approvisionnement du Burkina Faso devient une nécessité impérieuse, surtout en ce qui concerne certaines catégories de marchandises qui occupent une place stratégique.

Ce décret permet de prendre des mesures spéciales en matière de formalités de transit au départ et à destination de notre pays, pour assurer la sécurité de l’approvisionnement de matières, d’équipements et de matériels stratégiques ou dangereux.

L’adoption de ce décret permet de faciliter le transit des matières dangereuses ou stratégiques, ainsi que des équipements et matériels au départ ou à destination du Burkina Faso et de renforcer le dispositif de lutte contre la fraude par un contrôle plus rigoureux des opérations d’importation ou d’exportation de ces marchandises particulières.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

Le Conseil a adopté un rapport relatif à une demande d’agrément pour la nomination d’un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Royaume de Thaïlande auprès du Burkina Faso.

Le Conseil a marqué son accord pour la nomination de Monsieur Rutch SORATANA, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Royaume de Thaïlande auprès du Burkina Faso, avec résidence à Dakar au Sénégal.

I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté un décret portant Répertoire interministériel des métiers de l’Etat (RIME).

Ce décret est une relecture du décret n°2019-1111/PRES/PM/MFPTPS/MINEFID du 15 novembre 2019 portant Répertoire interministériel des métiers de l’Etat et son modificatif le décret n°2024-0751/PRES/PM/MFPTPS/MEFP du 28 juin 2024. Cette relecture du RIME concerne la création, la suppression ou le changement de dénomination d’emplois ou de familles d’emplois.

Les innovations de ce décret concernent les familles d’emplois et les emplois de huit (08) métiers :

  • Métier « Administration économique et financière » ;
  • Métier « Communication, culture et tourisme » ;
  • Métier « Eau, agriculture et environnement » ;
  • Métier « Education, formation et promotion de l’emploi » ;
  • Métier « Gouvernance administrative » ;
  • Métier « Promotion et protection des Droits humains » ;
  • Métier « Santé humaine et animale » ;
  • Métier « Structurant ».

L’adoption de ce décret permet de prendre en compte les propositions de créations et de modifications d’emplois dans le Répertoire interministériel des métiers de l’Etat, nécessaires au bon fonctionnement de l’Administration publique.

I.6. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

Le Conseil a adopté un décret portant conditions et modalités de la détermination du quota réservé au personnel de l’administration publique au concours d’entrée à l’école de magistrature.

Ce décret vise l’application de la loi organique n°006-2024/ALT du 26 avril 2024 portant modification de la loi organique n°50-2015/CNT du 25 août 2015 portant statut de la magistrature. Il fixe les conditions et modalités de la détermination du quota à recruter au titre des personnels titularisés dans l’administration publique au concours d’entrée à l’école de magistrature.                   

L’adoption de ce décret permet d’opérationnaliser l’ouverture du concours d’entrée à l’école de magistrature aux personnels titularisés dans l’administration publique en fixant le nombre à eux réservé.

I.7. AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT

Le Conseil a adopté un rapport relatif à une demande d’autorisation pour la passation et l’exécution de marchés publics par la procédure d’entente directe dans le cadre des projets spécifiques de l’année 2025.

Les projets spécifiques sont relatifs à des travaux d’entretien et de construction d’ouvrages de franchissement, des travaux de voieries, des études de réalisation d’ouvrages de franchissement et de voieries et l’acquisition de tickets de péage.

Le Conseil a marqué son accord pour la réalisation des travaux suivants :

  • études des travaux de construction de l’ouvrage d’art du village de Tarfila sur la RN7 ;
  • études des travaux d’aménagement des voies d’accès à l’hôpital de Pala y compris l’assainissement de la zone du projet ;
  • travaux de construction du pont de Bama ;
  • contrôle et surveillance des travaux de construction du pont de Bama ;
  • travaux de construction des ouvrages de décharge et de rehaussement de niveau de la RN14 entre Dédougou et Badala (zone submersible);
  • contrôle et surveillance des travaux de construction des ouvrages de décharge et de rehaussement de niveau de la RN14 entre Dédougou et Badala (zone submersible) ;
  • travaux de reconstitution de la chaussée de la RN05 au PK 151+200 à Tambolo et travaux d’entretien d’urgence de l’ouvrage du PK 154+600 sur la RN05 et de la route régionale n°08 section Latara (emb.RN12)-Passena ;
  • travaux d’aménagement et de bitumage des voies d’accès aux quartiers Yagma, Nagrin et au terminal de la SOTRACO dans le quartier Balkuy ;
  • contrôle des travaux d’aménagement et de bitumage des voies d’accès aux quartiers Yagma,  Nagrin et au terminal de la SOTRACO dans le quartier Balkuy ;
  • fourniture de tickets de péage au profit du Fonds spécial routier du Burkina (FSR-B).

Le montant total des prestations s’élève à dix-huit milliards neuf cent quarante-huit millions six cent quarante-neuf mille trois cents (18 948 649 300) F CFA TTC.

Le financement est assuré par le budget de l’Etat.

I.8. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT DE BASE, DE L’ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES

Le Conseil a adopté un rapport relatif aux projets spécifiques 2025 du ministère de l’Enseignement de base, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales.

Ces projets spécifiques concernent :

  • l’acquisition de biens et services ;
  • la réalisation des prestations intellectuelles ;
  • l’acquisition de tables-bancs, de vivres, de fournitures scolaires et la réalisation de travaux de construction d’espaces temporaires, pour constituer le stock d’urgence dans le cadre de l’Education en situation d’urgence.

Le coût global de ces projets spécifiques s’élève à vingt-neuf milliards six cent soixante-dix-neuf millions six cent quarante-huit mille trois cent quinze (29 679 648 315) F CFA TTC.

Le financement sera assuré par le budget de l’Etat exercice 2025 et la Banque mondiale pour respectivement 29 679 648 315 F CFA TTC et                     468 009 691 F CFA TTC.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale a fait au Conseil une communication relative à la commémoration au Burkina Faso de la Journée mondiale de la sécurité et santé au travail (JMSST) et de la Journée africaine de la prévention des risques professionnels (JAPRP).

Ces journées ont été instituées respectivement les 28 et 30 avril de chaque année par la communauté internationale et l’Inter africaine des risques professionnels. Au Burkina Faso, la cérémonie officielle de commémoration de ces Journées se tiendra en différé le 02 mai 2025 à Ouagadougou.

Deux (02) thèmes en phase avec les réalités actuelles du monde du travail ont été retenus pour ces commémorations. Il s’agit de : « Révolutionnez la santé et la sécurité : le rôle de l’intelligence artificielle et de la numérisation au travail » pour la JMSST et « La prévention des risques professionnels à l’épreuve de la transformation numérique et des mutations technologiques : défis et stratégies d’adaptation » pour la JAPRP.

II.2. Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation a fait au Conseil plusieurs communications parmi lesquelles :

  • une communication relative à la participation du Burkina Faso au 1er exercice international conjoint des équipes d’intervention rapide en cas d’urgence sanitaire, épidémiologique et laboratoire, du 23 au 25 avril 2025 à Addis Abeba en Ethiopie.

Cet exercice international est à l’initiative du Service fédéral de surveillance de la protection des droits des consommateurs et du bien-être humain de la Fédération de Russie.

  • une communication relative à la participation du Burkina Faso à une visite de l’Université Tiangong, du 06 au 12 avril 2025 à Tianjin en République populaire de Chine.

Fondée en 1912, Tiangong est la première université moderne de Chine. Elle est aujourd’hui une université d’ingénierie pluridisciplinaire. Elle développe une politique de coopération très dynamique ouverte sur l’approfondissement des échanges noués avec 260 universités, instituts de recherche et entreprises dans 50 pays et régions du monde.

Cette visite permettra aux responsables chargés de l’Education nationale de s’imprégner du système éducatif chinois afin de s’inspirer des modèles d’organisation réussis et de tisser des relations de coopération bilatérale. Des projets de formation et de recherche communs pourront être discutés et peaufinés au cours de cette visite.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A.AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA MOBILITE
-Monsieur Koudougou Abel ZONGO, Officier, est nommé Directeur général de la protection civile ;
-Madame Zalissa COMPAORE, Mle 46 657 H, Administrateur civil, 1ère classe, 6e échelon, est nommée Chargé d’études ;

-Madame Windetoin Edwige SANOU/OUEDRAOGO, Mle 96 042 E, Administrateur civil, 1ère classe, 7e échelon, est nommée Chargé d’études ;
-Monsieur Lucien BASSOLE, Mle 59 775 R, Administrateur civil, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Chargé d’études ;
-Monsieur Arouna SAWADOGO, Mle 116 988 J, Administrateur civil, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Chargé d’études ;
-Monsieur Fidèle GOUEM, Mle 212 173 Z, Administrateur civil, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Secrétaire permanent de la Commission nationale des frontières.
B.AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES
-Monsieur Ollé Arnaud KAM, Mle 256 193 C, Conseiller en études et analyses, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur général de la promotion de l’économie rurale ;
-Monsieur Dométierké John Herman HIEN, Mle 91 388 E, Ingénieur en agriculture, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur général de la Société de développement intégré du pôle de croissance de la vallée du Sourou « SOUROUPOLE-SEM » ;
-Monsieur Séni NIKIEMA, Mle 254 897 T, Conseiller en études et analyses, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur du développement des marchés des produits agro-pastoraux et halieutiques ;
-Monsieur Bernard SAWADOGO, Mle 104 692 U, Ingénieur en agriculture, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur régional de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Nord ;
-Monsieur Lionel Mari Aristide Wendingoundi YOUMA, Mle 365 777 S, Ingénieur en agriculture, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur provincial de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Kouritenga.

C.AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR
-Madame Mamou OUEDRAOGO, Mle 96 934 R, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 10e échelon, est nommée Trésorier auprès de l’Ambassade du Burkina Faso à Vienne (Autriche) ;
-Madame Clarisse Virginie COMPAORE/KONKOBO, Mle 43 079 W, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 10e échelon, est nommée Trésorier auprès de l’Ambassade du Burkina Faso à Prétoria (Afrique du Sud) ;

-Monsieur Léon KOULA, Mle 49 086 M, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Trésorier auprès de l’Ambassade du Burkina Faso à Abidjan (République de Côte d’Ivoire) ;
-Monsieur Siméon BONTOGO, Mle 52 183 J, Inspecteur de trésor, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Trésorier auprès de l’Ambassade du Burkina Faso à Rome (Italie) ;
-Monsieur Mamoudou KARAMBIRI, Mle 111 092 J, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Trésorier auprès de l’Ambassade du Burkina Faso à Paris (France).

D.AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE
-Monsieur Pogbi Félix KIEMTORE, Mle 58 238 C, Inspecteur du travail 1ère classe 12e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;  
-Madame Hatiko ZINSONNI/COULIBALY, Mle 100 566 D, Attaché de direction, 1ère classe, 8e échelon, est nommée Inspecteur technique des services ;
-Monsieur Justin Cyprien ILBOUDO, Mle 54 487 P, Conseiller d’orientation scolaire et professionnelle, 1ère classe, 15e échelon, est nommé Chargé de mission ;
-Monsieur Ousmane David ZANNE, Mle 212 429 T, Conseiller en gestion des ressources humaines et management des administrations, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Secrétaire permanent de la Coordination des établissements de formation professionnelle et de la Valorisation de l’expertise publique (SP-CEFP-VEP) ;
-Madame Bankpal Songtaa Stella Sylviane ZOUNGRANA/SOME, Mle 91 859 S, Inspecteur du travail, 1ère classe, 11e échelon, est nommée Responsable du Programme budgétaire « Travail décent », cumulativement avec ses fonctions de Directrice générale du travail ;

-Monsieur Djissié SOUGUE, Mle 216 830 K, Inspecteur du travail, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur régional du travail et de la protection sociale de la Boucle du Mouhoun ;
-Monsieur Ismaël SAWADOGO, Mle 212 165 P, Inspecteur du travail, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur régional du travail et de la protection sociale du Centre-Est ;
-Monsieur Wendinmi Parfait KABORE, Mle 97 990 P, Inspecteur du travail, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur régional du travail et de la protection sociale du Centre-Nord ;
-Monsieur Brahima Sibiri PAKODTOGO, Mle 212 381 H, Inspecteur du travail, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur régional du travail et de la protection sociale du Centre-Sud ;
-Monsieur Moussa TRAORE, Mle 212 388 Y, Inspecteur du travail, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur régional du travail et de la protection sociale des Hauts-Bassins ;
-Monsieur Djakaridja SOULAMA, Mle 216 831 T, Inspecteur du travail, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur régional du travail et de la protection sociale du Sud-Ouest ;
-Madame Edith DABONE, Mle 238 578 B, Inspecteur du travail, 1ère classe, 6e échelon, est nommée Directrice régionale du travail et de la protection sociale du Plateau-Central.
E.AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT
-Monsieur Edouard KABORE, Mle 247 184 L, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur général de la Société de fabrique et de pose de rails (FASO RAILS).

F.AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT DE BASE, DE L’ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES
-Monsieur Mamoudou DIALLO, Mle 22 055 Y, Inspecteur général de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 14e échelon, est nommé Inspecteur technique des services.

G.AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SECONDAIRE, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET TECHNIQUE
-Monsieur Bonsouindé OUEDRAOGO, Mle 47 654 P, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 16e échelon, est nommé Inspecteur général des services ;
-Monsieur Yacouba OUILY, Mle 83 953 B, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
-Monsieur Kélétigui SOULAMA, Mle 49 943 N, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 15e échelon, est nommé Directeur provincial de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique des Balé ;
-Monsieur Midon COULIBALY, Mle 101 634 J, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Directeur provincial de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique du Bam ;
-Monsieur Sibada dit Sianta YOUMOU, Mle 101 604 B, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur provincial de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique des Banwa ;
-Madame Bozié Edwige Marie Gilberte SOME, Mle 36 118 W, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 2e classe, 12e échelon, est nommée Directrice provinciale de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique du Bazèga ;
-Monsieur Abdoulaye SAWADOGO, Mle 56 128 K, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 15e échelon, est nommé Directeur provincial de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique de la Bougouriba ;
-Monsieur Hippolyte OUEDRAOGO, Mle 92 883 B, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 10e échelon, est nommé Directeur provincial de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique du Boulgou ;

-Monsieur Hyacinthe YAMEOGO, Mle 105 119 X, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Directeur provincial de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique du Boulkiemdé ;
-Monsieur Barthélémie BOUDAONE, Mle 54 454 P, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 3e classe, 8e échelon, est nommé Directeur provincial de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique du Ganzourgou ;
-Monsieur Hamadou GASSAMBE, Mle 52 242 L, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 3e classe, 7e échelon, est nommé Directeur provincial de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique du Gourma ;
-Monsieur Tigdwédé Joseph KIMA, Mle 101 775 V, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur provincial de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique du Ioba ;
-Monsieur Lassina COULIBALY, Mle 95 898 E, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur provincial de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique du Kénédougou ;
-Monsieur Karafa Ferdinand BONI, Mle 43 980 Y, Inspecteur général de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 3e classe, 8e échelon, est nommé Directeur provincial de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique de la Kossi ;
-Monsieur Jacobe SEGDA, Mle 105 083 T, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Directeur provincial de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique du Koulpélogo ;
-Monsieur Dieudonné BELEMSIGRI, Mle 54 428 N, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 17e échelon, est nommé Directeur provincial de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique du Kouritenga ;
-Monsieur Abdoulaye SAWADOGO, Mle 54 485 F, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 2e classe, 10e échelon, est nommé Directeur provincial de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique du Kourwéogo ;

-Monsieur Amadou Tiemoko TRAORE, Mle 75 354 H, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur provincial de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique de la Léraba ;
-Monsieur Souleymane OUERMI, Mle 101 601 T, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 17e échelon, est nommé Directeur provincial de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique du Loroum ;
-Monsieur Abdoulaye Sibiri Yabyouré YARBANGA, Mle 101 673 N, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe,                             15e échelon, est nommé Directeur provincial de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique du Namentenga ;
-Monsieur Idrissa ROKO, Mle 85 009 B, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Directeur provincial de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique du Nayala ;
-Madame Léocadie TRAORE/HIEN, Mle 85 968 X, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 9e échelon, est nommée Directrice provinciale de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique de l’Oubritenga ;
-Monsieur Mimtiri OUALBEOGO, Mle 43 929 V, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 2e classe, 12e échelon, est nommé Directeur provincial de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique du Passoré ;
-Monsieur Laciné TRAORE, Mle 84 901 M, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 2e classe, 10e échelon, est nommé Directeur provincial de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique du Poni ;
-Madame Rasmata Grace GUINGANE, Mle 47 518 U, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 15e échelon, est nommée Directrice provinciale de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique du Sanguié ;
-Monsieur Hamadé TINTO, Mle 101 694 Z, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 17e échelon, est nommé Directeur provincial de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique du Sanmatenga ;

-Monsieur Damien TIENDREBEOGO, Mle 105 120 J, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 16e échelon, est nommé Directeur provincial de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique du Séno ;
-Monsieur Lawabien Serge TOE, Mle 52 961 M, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur provincial de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique de la Sissili ;
-Monsieur Joseph KARAMBIRI, Mle 52 381 G, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 17e échelon, est nommé Directeur provincial de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique du Sourou ;
-Monsieur Ali OUEDRAOGO, Mle 52 228 Y, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 2e classe, 10e échelon, est nommé Directeur provincial de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique de la Tapoa ;
-Monsieur Seydou TRAORE, Mle 54 521 G, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 16e échelon, est nommé Directeur provincial de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique du Tuy ;
-Monsieur Bédaré OUEDRAOGO, Mle 54 457 G, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 2e classe, 10e échelon, est nommé Directeur provincial de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique du Yatenga ;
-Monsieur Dramane ILBOUDO, Mle 55 943 G, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Directeur provincial de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique du Ziro ;
-Monsieur Saïdou OUEDRAOGO, Mle 54 498 P, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 15e échelon, est nommé Directeur provincial de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique du Zondoma.

H.AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION
-Monsieur Nofou OUEDRAOGO, Mle 249 829 M, Chercheur,                       catégorie P, grade initial, 3e échelon, est nommé Directeur de la vulgarisation des technologies, inventions et innovations ;
-Madame Aminata Marie Simone Amsalet LOUE/TRAORE,                                        Mle 54 421 Y, Enseignant-chercheur, catégorie P, classe exceptionnelle, 2e échelon, est nommée Directrice de la promotion des résultats de la recherche, des inventions et innovations.

I.AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI
-Monsieur Kani NADOUNKE, Mle 94 654 N, Professeur certifié d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur du développement institutionnel et de l’innovation ;
-Monsieur Moussa DIABATE, Mle 119 274 Y, Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur régional des sports et des loisirs du Sud-Ouest.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION
Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :
-de la Société de transport en commun (SOTRACO) au titre du ministère de l’Administration territoriale et de la mobilité ;
-de l’Ecole nationale de police (ENP) au titre du ministère de la Sécurité ;
-du Fonds national pour la promotion du sport et des loisirs (FNPSL) au titre du ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi.
 
A.MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA MOBILITE

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de la Société de transport en commun (SOTRACO) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Administration territoriale et de la mobilité :

-Monsieur Mahamoudou ZAMPALIGRE, Mle 215 227 G, Juriste ;
-Monsieur Saïdou D. ILBOUDO, Mle 111 298 K, Administrateur civil.

Au titre du ministère de l’Economie et des finances :

–    Monsieur Reguema Alexandre BONKOUNGOU, Mle 49 101 F, Administrateur des services financiers.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE FONDS BURKINABE DE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET SOCIAL (FBDES)

-Monsieur Laopan Barthélemy PARE, Mle 208 072 U, Administrateur des services financiers.

ADMINISTRATEUR INDEPENDANT

-Madame Carine KERE/KAWESSA, Juriste.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DE LA SOCIETE DE TRANSPORT EN COMMUN (SOTRACO)

-Monsieur Camille Martin CONGO, Mle 00 201, Chef de section programmation.

Le second décret nomme Monsieur Mahamoudou ZAMPALIGRE,                               Mle 215 227 G, Juriste, Président du Conseil d’administration de la Société de transport en commun (SOTRACO) pour un premier mandat de trois (03) ans.

B.MINISTERE DE LA SECURITE

Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Ecole nationale de police (ENP) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de la Sécurité :

-Monsieur Nom-Wêndé Benoît OUEDRAOGO, Mle 308 656 A, Commissaire de police, en remplacement de Monsieur Koudtinga Pierre NITIEMA.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES ENSEIGNANTS PERMANENTS DE L’ECOLE NATIONALE DE POLICE

–    Monsieur Ywaoga Pascal OUEDRAOGO, Mle 239 814 E, Commissaire divisionnaire de police, en remplacement de Monsieur Boniface DIANDA, appelé à d’autres fonctions.


C.MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI

Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Fonds national pour la promotion du sport et des loisirs (FNPSL) pour un premier mandat de trois                        (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT BURKINA YIN-WISGR META (BYM)

-Madame Angèle ILBOUDO/OUBIDA, Mle 98 204 V, Professeur certifié d’éducation physique et sportive.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES SPONSORS

-Monsieur Soumaïla SAGA, Mle 23 19 392 D, Ingénieur de conception en informatique, en remplacement de Monsieur Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO.

Le Service d’information du Gouvernement

𝗖𝗔𝗡 𝗨𝟭𝟳 𝗠𝗮𝗿𝗼𝗰 𝟮𝟬𝟮𝟱 : 𝗨𝗻𝗲 𝘃𝗶𝗰𝘁𝗼𝗶𝗿𝗲 𝗲́𝗰𝗹𝗮𝘁𝗮𝗻𝘁𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗘́𝘁𝗮𝗹𝗼𝗻𝘀 𝗰𝗮𝗱𝗲𝘁𝘀, 𝘂𝗻𝗲 𝗳𝗶𝗲𝗿𝘁𝗲́ 𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝗮𝗹𝗲

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Le Burkina Faso brille sur la scène africaine du football. Ce jeudi 3 avril 2025, les Étalons cadets ont écrit une nouvelle page de leur histoire en dominant l’Égypte (2-1) au Stade Laarbi Zaouli de Casablanca. Cette victoire éclatante les propulse en quart de finale de la CAN U17 et leur ouvre les portes de la Coupe du Monde U17 au Qatar.

Face aux jeunes Pharaons, les protégés du coach Oscar Barro ont fait preuve d’une maîtrise tactique exemplaire. Dès la 40e minute, Issouf DABO ouvre le score sur une action bien construite, confirmant ainsi la domination burkinabè.

En seconde période, l’intenable Ashsaraf TAPSOBA double la mise, avant que l’Égypte ne réduise l’écart à la 78e minute. Mais les Étalons, déterminés et solidaires, tiennent bon jusqu’au coup de sifflet final.

Avec six points en deux matchs, le Burkina Faso s’impose comme leader du groupe B et valide son ticket pour le Mondial. Ce parcours impressionnant est le fruit d’un travail acharné, d’une discipline de fer et d’un patriotisme sans faille.

Les Étalons cadets l’ont prouvé : rien n’est impossible avec du courage et de la détermination. En avant pour le sacre final !

DCRP MSJE

AES-Russie: nouveau partenariat institué entre deux entités

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Les ministres des Affaires étrangères de la Fédération de Russie et de la Confédération des Etats du Sahel (AES) ont tenu une séance de travail le 3 avril à Moscou en Russie.

Principal objectif de cette consultation diplomatique, formaliser et raffermir les relations de coopération entre la Fédération de Russie et la Confédération des Etats du Sahel, au-delà des relations bilatérales qui existent entre ce pays et ceux de l’AES.

Après environ 1h30 d’échanges, les deux parties ont pu poser les jalons d’un partenariat plus dynamique, stratégique et sincère dans les domaines d’intérêt commun, à commencer par la question sécuritaire.

Dans une vision concertée, les trois Chefs de diplomatie de l’AES ont indiqué que la lutte contre le terrorisme est le principal domaine dans lequel l’AES en tant qu’entité veut collaborer avec la Fédération de Russie.

Cela se fera notamment à travers la mise en place de la Force Unifiée, avec comme attentes des facilités d’acquisition d’équipements de guerre et un accompagnement technique pour la formation des forces combattantes de l’espace confédéral.

Hormis la question sécuritaire, la Confédération AES et la Fédération russe veulent désormais une coopération dynamique dans les domaines de la diplomatie à travers une convergence de vues dans les instances internationales, ainsi que dans les domaines de l’économie, de l’énergie nucléaire, de l’enseignement supérieur, des transports, du commerce des télécommunications, des technologies de l’information et de la communication, des médias etc.

A l’issue de la séance de travail, les deux parties ont confié à la presse qu’elles ont eu des échanges fructueux, qui ont permis de poser les bases d’un partenariat stratégique, pragmatique, dynamique et solidaire dans tous les domaines d’intérêt, conformément à la vision éclairée de Leurs Excellences Vladimir POUTINE, le Capitaine Ibrahim TRAORE, le Général d’Armée Assimi GOITA et le Général d’Amée Abdourahamane TIANI.

Selon le Chef de la diplomatie russe SEM Sergueï LAVROV, son pays adhère entièrement à ce nouveau format de coopération et est prêt à contribuer à la Force Unifiée de l’AES et à développer des partenariats dans les autres domaines.

Du côté de la délégation de l’AES c’est une totale satisfaction qui se dégage également à l’issue de la rencontre.

« La Russie est un allié sincère qui partage la même vision que nous et qui a été le premier à reconnaître et féliciter l’AES des les premières heures de sa création », se réjouit SEM Abdoulaye DIOP porte parole de la délégation de l’AES, qui ajoute que la Russie et l’AES ont une vision commune de la lutte contre le terrorisme qui est la principale préoccupation commune aux pays de l’AES.

Pour la suite à donner à cette coopération naissante, le ministre des Affaires étrangères de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur dira « qu’ il s’agira de travailler à consolider la structuration de l’AES dans le cadre de cette nouvelle forme de coopération avec la Fédération de Russie, en plus des résultats probants qui ont été engrangés jusque-là dans le cadre bilatéral.

Il indique également que « la lecture qui consistait à voir chaque pays avec son potentiel, prend de la valeur ajoutée avec ce nouveau type de partenariat ».

En perspectives, les deux parties s’accordent pour institutionnaliser ce cadre de concertation et à l’organiser de façon alternée dans un pays de l’AES et en Fédération de Russie.

En attendant, les pays de l’AES ont traduit leur gratitude à la Fédération de Russie pour l’initiative de cette rencontre qui a connu un franc succès, et pour le soutien et l’accompagnement que ce pays leur apportent pendant les moments difficiles.

Les deux parties ont affiché leur optimisme quant à la fin du terrorisme au Sahel et un avenir plus radieux et prometteur pour les peuples de cet espace.

Un communiqué conjoint a sanctionné cette première rencontre entre l’entité AES et la Fédération de Russie.

DCRP/MAECR-BE

Séisme : plus de 1 600 morts en Birmanie, des survivants recherchés en Thaïlande

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Les secours arrivent peu à peu en Birmanie, où l’on redoute un bilan encore plus lourd. En Thaïlande, les recherches se concentrent autour d’un immeuble en construction qui s’est effondré.

C’est une course contre la montre pour retrouver des survivants. Au lendemain du puissant séisme de magnitude 7,7 qui a frappé le centre de la Birmanie, les secours sont à pied d’œuvre pour dégager les corps des décombres.Un nouveau bilan des autorités birmanes, communiqué ce samedi 29 mars, fait état de plus de 1 644 morts, 2 376 blessés et 237 disparus. « Des opérations de recherche et de sauvetage sont actuellement menées dans les zones touchées », a déclaré la junte dans un communiqué publié ce samedi par les médias d’État.

De l’avis de nombreux spécialistes, le nombre de victimes pourrait encore augmenter. Auprès de Reuteurs, l’Institut d’études géologiques des États-Unis (USGS) redoute que le bilan dépasse les 10 000 morts en Birmanie.

À Bangkok, la capitale de la Thaïlande voisine, au moins neuf personnes ont péri et les secours sont toujours à la recherche de survivants après l’effondrement d’un gratte-ciel en construction. Quarante-trois ouvriers sont toujours piégés sous les décombres. Les autorités utilisent des excavatrices, des drones et des chiens de recherche et de sauvetage pour tenter de les extraire. Au moins quinze personnes présentent encore des signes de vie.

« Nous ferons tout ce qui est possible, nous ne renoncerons pas à sauver des vies, nous utiliserons toutes les ressources », a déclaré le gouverneur de Bangkok, Chadchart Sittipunt, sur le site.

Si la Thaïlande dispose d’importants moyens pour faire face à cette catastrophe, la situation est autrement compliquée en Birmanie, pays tenu d’une main de fer par la junte militaire au pouvoir. De nombreuses équipes de secours étrangères sont actuellement en train de s’y déployer. Dans le détail, une équipe chinoise est arrivée à Rangoun, la capitale économique, à des centaines de kilomètres des villes de Mandalay et de Naypyidaw, la nouvelle capitale administrative. Elle fournira également 13 millions de dollars. La Corée du Sud prévoit d’envoyer 2 millions de dollars d’aide humanitaire au Myanmar par l’intermédiaire d’organisations internationales en tant qu’aide initiale, a déclaré son ministère des Affaires étrangères.

Le séisme s’est produit à une profondeur de 10 kilomètres et l’épicentre a été localisé à 16 kilomètres au nord-ouest de la ville de Sagaing, rapporte l’agence Reuters. Il a endommagé de nombreuses infrastructures, dont des routes, des ponts et des bâtiments, selon la junte birmane, qui a lancé un rare appel à l’aide internationale ce vendredi.

Source: www.lepoint.fr

Au Niger, le général Abdourahamane Tiani investi président pour au moins cinq ans

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Vingt mois après son coup d’État contre le président Bazoum, l’ex-chef de la garde présidentielle entérine une transition sans échéance électorale, plaçant le Niger sous contrôle militaire jusqu’en 2030.

Niamey, centre de conférences Mahatma-Gandhi, le 26 mars 2025. Vingt mois après avoir renversé Mohamed Bazoum, le général Abdourahamane Tiani s’offre une consécration officielle : il est investi président de la République du Niger. Chef du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie depuis le coup d’État de juillet 2023, il endosse désormais un pouvoir absolu, renforcé par sa promotion au rang de général d’armée.

La cérémonie, orchestrée à sa gloire, a été marquée par la signature de la charte de la refondation, un texte à portée constitutionnelle qui prolonge la transition pour cinq ans – sans garantie de retour à un ordre démocratique d’ici à 2030. Plus qu’un simple cadre de gouvernance, cette charte scelle l’emprise militaire sur l’État, balayant les principes démocratiques en vigueur avant le putsch et redéfinissant l’architecture politique du pays selon les termes imposés par la junte.

Un régime militaire parti pour durer

Lors de la cérémonie de son investiture, le général Abdourahamane Tiani a tranché : cette transition de cinq ans représente un « nouveau départ » pour le Niger. « Nous avons pris la responsabilité de restaurer l’ordre et de refonder les bases de notre nation », a-t-il proclamé devant une assemblée où dominaient les militaires, avec quelques civils et dignitaires étrangers. Dans un geste d’autopromotion inédit, le général Tiani s’est également élevé au rang de général d’armée et a présenté la charte de la refondation comme « la loi fondamentale » régissant désormais la République du Niger. Une loi qui ferme la porte à tout retour à l’ordre constitutionnel avant 2030.

Fort de ses nouvelles prérogatives, le général Tiani a acté la dissolution de tous les partis politiques du Niger, effaçant ainsi les derniers vestiges de la vie démocratique. Dans la foulée, la charte de la refondation a enterré toute perspective d’élections, qu’elles soient législatives ou présidentielles, plaçant l’ensemble des institutions sous le contrôle exclusif des militaires. En supprimant toute opposition structurée, le régime consacre un pouvoir sans partage verrouillé pour au moins cinq ans.

Et une junte qui resserre son emprise

Pour la junte qui a pris le pouvoir à l’été 2023, la priorité affichée reste la sécurité du pays et la lutte contre les groupes djihadistes, avec un accent sur le renforcement des capacités militaires et la restauration d’une souveraineté nationale affranchie des influences occidentales. « Toutes les mesures nécessaires seront prises pour sécuriser le territoire », a martelé le général Tiani, promettant une montée en puissance de l’armée et une diversification des alliances internationales.

L’un des points clés de cette transition concerne la présence des forces étrangères au Niger. La junte prévoit d’organiser un référendum pour consulter la population sur cette question stratégique. Mais la charte de la refondation accorde aussi au président le pouvoir d’autoriser, par décret, une intervention militaire étrangère en cas d’« urgence avérée », avec l’aval du Conseil consultatif de la refondation. Une clause qui laisse à Tiani une large marge de manœuvre pour négocier l’avenir sécuritaire du pays sans véritable contre-pouvoir.

Le régime affiche ainsi sa volonté de rompre avec les anciens partenariats militaires, notamment avec la France et les États-Unis, tout en renforçant ses liens avec la Russie et ses alliés. Une recomposition stratégique qui s’accompagne d’une mise en scène du pouvoir : lors de la cérémonie d’investiture, Tiani s’est vu décerner la grand-croix et le grand collier du président de la République.

L’annonce de la charte de la refondation et la durée de la transition marquent un tournant pour le Niger, qui se retrouve désormais sous un régime militaire avec peu de perspectives de retour à une démocratie représentative. Le pays, comme le Mali et le Burkina Faso, semble vouloir rompre avec le passé colonial et les influences occidentales, en particulier françaises, pour réorienter ses alliances vers la Russie et d’autres puissances émergentes.

Cependant, la question de la sécurité demeure cruciale. Alors que les groupes djihadistes continuent de déstabiliser le Sahel, le Niger fait face à une menace constante. Le 21 mars, une attaque dans la région de Tillabéri a fait 44 morts, un rappel brutal de l’instabilité qui frappe le pays. La zone des trois frontières, partagée avec le Mali et le Burkina Faso, reste un foyer actif pour les forces de l’État islamique au Sahel (EIS). Si la junte de Tiani affiche sa détermination à restaurer l’ordre, sa capacité à lutter efficacement contre ces menaces tout en préservant l’unité interne du pays sera un défi de taille pour ce régime qui se veut à la fois militaire et autoritaire.

Source: www.lepoint.fr

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 26 mars 2025

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 26 mars 2025, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 13 H 14 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Le Conseil a adopté un décret portant approbation des statuts de la Société de Transit et Logistique du Burkina Faso en abrégé « Faso Transit et Logistique ».

L’adoption de ce décret permet de doter la Société de Transit et Logistique du Burkina Faso de textes règlementaires en vue d’accomplir ses missions, conformément au décret n°2000-189/PRES/PM/MCIA du 17 mai 2000 portant statut général des Sociétés d’Etat.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Greffiers en chef.

L’adoption de ce décret permet la nomination de dix (10) Greffiers en chef dans des juridictions, conformément au décret n°2019-1202/PRES/PM/MJ/MINEFID du 03 décembre 2019 portant conditions et modalités d’affectation et de nomination du personnel du corps des greffiers.   

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT

Le Conseil a adopté un décret portant création d’une Société d’Etat dénommée Société de Transit et Logistique du Burkina Faso en abrégé « Faso Transit et Logistique ».

La création de Faso Transit et Logistique s’inscrit dans la dynamique de reconquête de l’intégralité du territoire national et de quête de souveraineté par l’Etat burkinabè. Elle a pour ambition de contribuer à la maîtrise des circuits d’approvisionnement et d’écoulement de certains produits stratégiques.

La création de la Société de Transit et Logistique du Burkina Faso vise entre autres :

  • une meilleure maîtrise des charges liées aux opérations de transit de l’Etat et de ses démembrements ;
  • une optimisation de la gestion des approvisionnements et de l’écoulement des produits stratégiques ;
  • un accroissement des ressources de l’Etat.

L’adoption de ce décret permet la création de la Société de Transit et Logistique du Burkina Faso conformément à la règlementation générale des sociétés à capitaux publics.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT DE BASE, DE L’ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES

Le Conseil a adopté un décret portant création, attributions, organisation et fonctionnement du Conseil de l’école.

Le milieu scolaire connaît l’existence de nombreuses associations, notamment les Associations des parents d’élèves (APE), les Associations des mères éducatrices (AME) et les Comités de gestion d’école et d’établissement scolaire (COGES). Ces structures agissent séparément et rencontrent de nombreuses difficultés de fonctionnement ce qui ne favorise ni la résolution efficace des problèmes des établissements scolaires ni l’épanouissement des apprenants.

Ce décret vise à regrouper les APE, les AME et les COGES au sein d’un organe unique dénommé « Conseil de l’école ».

Le Conseil de l’école a pour vocation d’organiser, de mobiliser et de favoriser la participation active des parents d’élèves à la vie scolaire. Il reprend à son compte les missions des structures déjà existantes dans les établissements du préscolaire, du primaire, du non formel, du post-primaire et du secondaire. Cette structure unique assurera l’accompagnement des établissements d’éducation et d’enseignement du public et du privé aux plans pédagogique, financier, culturel, social et environnemental.

Les innovations majeures de ce décret sont, entre autres :

  • la promotion de la cantine endogène et la mobilisation des femmes et des hommes chargés de la préparation des plats à l’école ;
  • l’identification des détenteurs de savoirs locaux, en collaboration avec les directeurs et proviseurs afin d’animer des sessions d’apprentissage autour de ces savoirs endogènes ;
  • l’entretien de la ferme de l’école par la dotation en matériel d’irrigation, en intrants et en appui technique ;
  • la contribution à la gestion de la discipline.

L’adoption de ce décret permet la création du Conseil de l’école en vue de l’optimisation des interventions des structures associatives au sein des établissements scolaires.

I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT

Le Conseil a adopté un décret portant attributions, organisation, composition et fonctionnement du Conseil national de l’Eau (CNEau).

Ce décret est une relecture du décret n°2011-229/PRES/PM/MAHRH/MEF du 18 avril 2011 portant attributions, organisation, composition et fonctionnement du Conseil national de l’Eau (CNEau).

Les innovations majeures de ce décret sont relatives à :

  • la prise en compte des collectivités territoriales à travers leurs faitières (Association des municipalités du Burkina Faso et Association des régions du Burkina Faso) dans le CNEau ;
  • la suppression des conseils régionaux de l’eau et des conseils communaux de l’eau ;
  • la réduction du nombre de membres du CNEau.

L’adoption de ce décret permet au Conseil national de l’Eau de remplir efficacement ses missions.

I.6. AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret porte détermination des symboles des sélections nationales aux compétitions internationales.

Ce décret vise l’application de la loi n°050-2019/AN du 21 novembre 2019 portant loi d’orientation des sports et des loisirs.

Les symboles se définissent par « l’ensemble des signes physiques ou abstraits qui incarnent l’identité nationale et distinguent le sportif burkinabè lors des compétitions internationales ». 

Les symboles des sélections nationales aux compétitions internationales sont caractérisés par l’Emblème national, l’Hymne national, les Armoiries et la Devise.

L’adoption de ce décret permet d’uniformiser l’usage des symboles des sélections nationales aux compétitions sportives internationales.

Le deuxième décret porte institutionnalisation des Jeux nationaux de la relève sportive (JNRES).

La formation de la relève sportive est fortement tributaire du financement du sport burkinabè. La faiblesse du financement dans le domaine a entre autres pour conséquence, la non régularité des compétitions au profit des petites catégories et le fort taux de déperdition dans les structures de formation.

Fort de ce constat, l’Etat burkinabè a décidé de faire de la formation de la relève sportive une priorité à travers la création des Jeux nationaux de la relève sportive en abrégé « JNRES ».

Ces jeux constituent une manifestation sportive officielle pluridisciplinaire d’envergure nationale organisée au profit des structures de formation de la relève sportive.

L’adoption de ce décret consacre l’institutionnalisation des Jeux nationaux de la relève sportive.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement a fait au Conseil une communication relative à la tenue de la 7e édition de la Journée nationale de l’arbre (JNA) et au lancement de la campagne de reboisement 2025, le 21 juin prochain dans la région du Centre-Sud.

La 7e édition de la JNA est placée sous le thème « Plantes médicinales : source de résilience sanitaire et climatique des communautés ».

Cette édition marquera une étape clé dans l’accélération de la bataille pour le renforcement de la couverture végétale de notre pays. Elle intervient également dans un contexte marqué par le retour des personnes déplacées internes dans leurs localités d’origine, d’où l’impératif d’intégrer la question de la résilience des populations à travers les biens nutritionnels et sanitaires de l’arbre dans la campagne de reboisement 2025.

La tenue de la 7e JNA s’appuie sur les concepts suivants :

  • « une province, un bosquet à but médicinal » sur au moins 2 ha ;
  • « une école, un jardin botanique » pour 100 établissements d’enseignement ;
  • « un espace vert, un aménagement paysager » ;
  • « l’heure du Président pour reverdir le Faso » avec la mise en terre de 10 millions de plants ;
  • « un département/une commune avec au moins 2km de plantations d’alignement » ;
  • une course cycliste « Coup de pédale pour l’arbre ».

II.2. Le ministre des Sports, de la jeunesse et de l’emploi a fait au Conseil une communication relative à l’organisation de la 3e édition des Jeux nationaux de la relève sportive (JNRES) du 31 août au 14 septembre 2025 à Bobo-Dioulasso.

L’objectif des JNRES est de créer un cadre sain et fédérateur pour l’expression des talents sportifs. Ces jeux permettent d’augmenter le nombre de compétitions pour les petites catégories, de renforcer la formation des jeunes afin d’accroître leur potentiel sur le marché du recrutement. Ils concourent également à la professionnalisation du sport national.

L’innovation majeure de cette édition est l’introduction des phases éliminatoires dans les treize (13) régions. 

La 3e édition des JNRES concerne le football, le volleyball, le handball, le basketball, l’athlétisme, le cyclisme et la lutte.

Cette édition mobilisera 4 000 jeunes sportifs âgés de 14 à 17 ans et environ 400 encadreurs.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A.AU TITRE DE LA PRIMATURE
-Monsieur Wendwaoga KERE, Officier général, est nommé Secrétaire permanent de la Commission nationale de contrôle des armes.    

B.AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA MOBILITE
-Monsieur Souleymane BAGAYEN, Mle 212 367 M, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Conseiller technique du Gouverneur du Centre chargé des questions relatives à la jeunesse, à la formation professionnelle et à l’emploi ;    
-Monsieur Ali Isaac DIAPA, Mle 91 714 G, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Conseiller technique du Gouverneur de la Région du Centre-Nord chargé des questions relatives à la jeunesse, à la formation professionnelle et à l’emploi.

C.AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES
-Monsieur Bapio BAYILI, Mle 51 213 T, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Inspecteur technique des impôts ;    
-Monsieur Arzouma Marcel SAWADOGO, Mle 119 356 E, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur des enquêtes et de la recherche fiscales ;
-Monsieur Joël DAKUYO, Mle 43 100 E, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur du Centre des impôts de Ouaga VII ;    
-Monsieur Ousseini KONTOGOMDE, Mle 272 854 M, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur provincial des impôts du Boulgou ;
-Monsieur Brahima TRAORE, Mle 200 231 H, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur provincial des impôts du Sanmatenga ;    
-Monsieur Abdoulaye TAOUSA, Mle 334 204 M, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur provincial des impôts du Tuy ;
-Madame Irène KABRE/BOUGOUMA, Mle 54 643 G, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 13e échelon, est nommée Secrétaire générale de l’Institut des finances publiques du Burkina (IFPB) ;
-Madame Yvonne HEMA/SAGNON, Mle 23 02 351 Y, catégorie IA, 6e échelon, Enseignant-formateur, est nommée Directrice des études et des stages de l’Institut des finances publiques du Burkina ;
-Monsieur Sado ILBOUDO, Mle 324 122 R, Conseiller en gestion des ressources humaines et management des administrations, 1ère classe,                   4e échelon, est nommé Directeur des ressources humaines de l’Institut des finances publiques du Burkina ;    
-Monsieur Yaya ZONGO, Mle 119 305 P, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances de l’Institut des finances publiques du Burkina ;
-Madame Félicité TRAORE/OUATTARA, Mle 23 02 363 F (EPE), Enseignant-formateur, catégorie IA, 9e échelon, est nommée Directrice de l’Ecole nationale des régies financières ;    
-Monsieur Ababeribayouni TINAGUIAN, Mle 96 932 N, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Comptable principal en deniers et valeurs de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC).

D.AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR
-Monsieur Moumini GUIGUENDE, Mle 105 217 R, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur Afrique ;
-Monsieur Seydou KI, Mle 200 460 A, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Chef de département de l’éligibilité et de la protection internationale à la Commission nationale des réfugiés   (CONAREF).    
E.AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME
-Monsieur Moussa Alex SAWADOGO, Mle 29 50 032 T (Mle FESPACO), Historien, est nommé Directeur général de l’Agence burkinabé de la cinématographie et de l’audiovisuel ;
-Madame Salamata Josée Laurence ZOUNGRANA/OUEDRAOGO, Mle 50 570 H, Conseiller des affaires culturelles, 1ère classe, 8e échelon, est nommée Inspecteur technique des services ;    
-Monsieur Jean Yves BAYALA, Mle 41 570 T, Professeur de musique, 2e grade, 12e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;    
-Monsieur Tibo Jean Paul TAPSOBA, Mle 220 283 K, Conseiller en communication, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Chargé de mission ;
-Monsieur Adama SANOU, Mle 208 967 U, Conseiller d’intendance scolaire et universitaire, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur de l’administration et des finances de la Semaine nationale de la culture (SNC).    

F.AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS
-Madame Naloubebouolè Annick DABIRE, Mle 92 573 P, Inspecteur de sécurité pénitentiaire divisionnaire, catégorie I, 3e échelon, est nommée Inspecteur technique des services ;
-Monsieur Pascal DABIRE, Mle 59 939 A, Inspecteur de sécurité pénitentiaire divisionnaire, catégorie I, 3e échelon, est nommé Chargé de mission ;
-Monsieur Noma Marie Arnaud OUOBA, Mle 279 606 C, Greffier en chef, catégorie AG, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur du développement institutionnel et de l’innovation ;    
-Monsieur Jean-Marie KABRE, Mle 240 053 M, Inspecteur de sécurité pénitentiaire principal, catégorie I, 2e classe, 2e échelon, est nommé Directeur de la planification et de la coopération pénitentiaire ;
-Monsieur Madi DABILGOU, Mle 88 349 R, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie I, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur de la Maison d’arrêt et de correction de Bogandé ;    
-Monsieur Efrem Modeste KY, Mle 57 412 R, Inspecteur de sécurité pénitentiaire principal, catégorie I, 3e grade, 1er échelon, est nommé Directeur de la Maison d’arrêt et de correction de Bobo-Dioulasso ;
-Monsieur Julien OUEDRAOGO, Mle 53 649 E, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie I, 3e échelon, est nommé Directeur du centre pour mineurs en conflits avec la loi de Fada N’Gourma ;    
-Monsieur Armand SAWADOGO, Mle 57 379 G, Inspecteur de sécurité pénitentiaire principal, catégorie I, 3e grade, 1er échelon, est nommé Directeur de la Maison d’arrêt et de correction de Ouahigouya ;
-Monsieur Alexis PARE, Mle 213 760 M, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie I, 3e échelon, est nommé Directeur de la Maison d’arrêt et de correction de Yako.
Les personnes dont les noms suivent sont nommées Greffiers en chef :
-Monsieur Ségnodo Grégoire KOUDA, Mle 59 822 J, est nommé Greffier en chef à la Cour d’appel de Ouagadougou ;
-Madame Alexandra Marie TOUGRI, Mle 358 291 Z, est nommée Greffier en chef à la Cour d’appel de Ouagadougou ;
-Monsieur Dimlawendé Pierre Joseph NABALOUM, Mle 358 265 P, est nommé Greffier en chef à la Cour d’appel de Ouagadougou ;
-Madame Wendpanga Rosalie KABORE, Mle 358 257 S, est nommée Greffier en chef au Tribunal de Grande instance de Ziniaré ;
-Monsieur Noraogo François BAMOGO, Mle 358 239 Y, est nommé Greffier en chef au Tribunal de Grande instance de Manga ;
-Monsieur Nomwendé Jean Bertrand Garides MOURFOU, Mle 358 264 Y, est nommé Greffier en chef au Tribunal de Grande instance de Koupèla ;
-Monsieur Abdourahim TASSEMBEDO, Mle 358 287 J, est nommé Greffier en chef au Tribunal de Grande instance de Fada N’Gourma ;
-Monsieur Somkienda Hamado TORO, Mle 358 290 U, est nommé Greffier en chef au Tribunal de Grande instance de Boromo ;
-Monsieur Abdias SAYE, Mle 279 608 P, est nommé Greffier en chef au Tribunal de Grande instance de Diébougou ;
-Monsieur Ibrahim DIA, Mle 216 596 K, est nommé Greffier en chef au Tribunal de Grande instance de Pô.

G.AU TITRE DU MINISTERE DE LA TRANSITION DIGITALE, DES POSTES ET DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES
-Monsieur Djibril IRA, Mle 900, Inspecteur des services postaux et financiers, est nommé Directeur de la coopération et du développement postal.

H.AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION
-Madame Windkouni Haoua Eugenie MAIGA, Mle 249 122 J, Enseignant-chercheur, catégorie P, 3e échelon, est nommée Présidente de l’Université Norbert ZONGO ;    
-Monsieur Teyouré Benoit Joseph BATIENO, Mle 258 306 Z, Maître de recherche, catégorie P, grade initial, 2e échelon, est nommé Directeur général de l’Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et des innovations (ANVAR) ;
-Monsieur Noufou OUEDRAOGO, Mle 110 932 Y, Chercheur, catégorie P1, grade intermédiaire, 1er échelon, est nommé Délégué général adjoint chargé de la valorisation du Centre national de recherche scientifique et technologique (CNRST).

I.AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI
-Monsieur Mamadou CISSE, Mle 259 726 E, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur général de l’Observatoire national de l’emploi et de la formation ;    
-Madame Mamounata IGO/OUEDRAOGO, Mle 118 771 J, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 9e échelon, est nommée Directrice des études et du contrôle des réalisations du Burkina Yin-Wisgr Méta (BYM) ;    
-Monsieur Yacouba OUEDRAOGO, Mle 258 080 B, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Chef de département de l’Initiative Youth Connekt Burkina ;
-Madame Geneviève AYI/KABRE, Mle 258 180 H, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 3e échelon, est nommée Chef de département de la communication, du partenariat et de la mobilisation des ressources au Secrétariat permanent/Youth Connekt Burkina ;    
-Madame Salimata NIKIEMA, Mle 258 066 M, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 6e échelon, est nommée Chef de département suivi-évaluation et capitalisation au Secrétariat permanent/Youth Connekt Burkina.

J.AU TITRE DU SECRETARIAT GENERAL DU GOUVERNEMENT ET DU CONSEIL DES MINISTRES
-Monsieur Mahama WONGO, Mle 245 198 F, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur de la gestion des finances.    

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION
Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :
-de l’Institut supérieur de logistique de Ouagadougou (ISLO) au titre du ministère de la Défense et des anciens combattants ;
-de l’Ecole nationale des travaux publics (ENTP) au titre du ministère des Infrastructures et du désenclavement.

A.MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS
Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Institut supérieur de logistique de Ouagadougou (ISLO) pour un premier mandat de trois (03) ans.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT
Au titre du ministère des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur :
-Monsieur Alban YAMEOGO, Mle 118 850 N, Conseiller des affaires étrangères, en remplacement de Monsieur Saïdou OUEDRAOGO.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES ENSEIGNANTS ET INSTRUCTEURS PERMANENTS BURKINABE DE L’INSTITUT
-Monsieur Kiswendsida Juste Anatanaire OUEDRAOGO, Officier, en remplacement de Monsieur Dinkou Ousseine KARAMBIRI.

B.MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT
Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Ecole nationale des travaux publics (ENTP) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT
Au titre du ministère de l’Administration territoriale et de la mobilité :
-Monsieur Sibidi Vincent TOUGRI, Mle 29 902 D, Administrateur général des services universitaires, en remplacement de Monsieur Moumouni GUIRE.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES ELEVES DE L’ENTP
-Monsieur Moumouni SANE, Mle 203 350 C, Elève ingénieur en génie civil, pour la durée de son mandat de délégué général, en remplacement de Monsieur Ismaïla OUEDRAOGO.
Le second décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Ecole nationale des travaux publics (ENTP) pour une dernière période de trois (03) ans.  
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE CORPS ENSEIGNANT
-Monsieur Dominique BONKOUNGOU, Enseignant.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES TRAVAILLEURS DE L’ENTP
-Madame Salamata DERME, Mle 00 40 019 D, Agent marketing.

Direction de la communication de la Présidence du Faso