dimanche, décembre 29, 2024

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Climat : On va bientôt franchir une nouvelle limite, et ce n’est pas bon du tout

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Les scientifiques ont défini neuf « limites planétaires » que l’humanité ne devrait pas dépasser si elle veut rester dans une « zone de fonctionnement sûre ». Mauvaise nouvelle, on va franchir la sixième

Cette fois-ci, l’alerte concerne les océans. Avec leur acidification croissante, la planète s’apprête à franchir de façon « inévitable » un nouveau seuil d’alerte. Ce franchissement contribue à affecter la stabilité terrestre, sa capacité de résilience et son habitabilité, selon un rapport du Postdam Institute for climate impact research (PIK).

Les scientifiques ont défini il y a quinze ans neuf « limites planétaires », seuils physiques que l’humanité ne devrait pas dépasser si elle veut rester dans une « zone de fonctionnement sûre ».

Sous l’effet des activités humaines, six de ces « limites » ont déjà été franchies ces dernières années et, selon un nouveau bilan publié lundi, une 7e, l’acidification des océans, s’apprête à l’être « dans un avenir proche ».

Les six limites largement dépassées concernent le changement climatique, la déforestation, la perte de biodiversité, la quantité de produits chimiques synthétiques (dont les plastiques), la raréfaction de l’eau douce et l’équilibre du cycle de l’azote (intrants agricoles). Leur situation continue de se dégrader, souligne lundi ce Planetary Health Check, un bilan de santé de la planète qui sera désormais actualisé chaque année.

Concernant l’acidification, celle-ci est liée à l’absorption du dioxide de carbone (CO2) par les océans : alors que les émissions de ce gaz à effet de serre ne cessent de croître, l’eau de mer voit son pH diminuer et devient nocive pour de nombreux organismes (coraux, coquillages, planctons…) et in fine toute la chaîne alimentaire marine, un phénomène qui réduit aussi en retour la capacité d’absorption du CO2.

« Même si l’on réduit rapidement les émissions, un certain niveau d’acidification continue peut être inéluctable du fait du CO2 déjà émis et du temps de réponse du système océanique », explique Boris Sakschewski, un des auteurs principaux du Planetary Health Check.

« Dès lors, dépasser la limite de l’acidification océanique semble inévitable ces années prochaines », ajoute ce chercheur au PIK.

Bien en dessous du seuil d’alerte, on trouve seulement l’état de la couche d’ozone, qui se rétablit depuis l’interdiction de substances nocives en 1987. Ce rétablissement devrait prendre encore quelques décennies, note le bilan.

Enfin un neuvième élément – la concentration de particules fines dans l’atmosphère – est proche du seuil d’alerte, mais montre des signes d’amélioration grâce aux mesures prises dans certains pays pour améliorer la qualité de l’air. Les chercheurs mettent cependant en garde contre un risque de dégradation dans les Etats à industrialisation rapide.

Or plus un grand nombre de limites est franchi, plus « le risque s’accroît de porter atteinte de façon permanente aux fonctions terrestres de soutien à la vie », et de voir se déclencher des points de bascule irréversibles, alertent les chercheurs.

Alors que ces neuf processus écologiques sont interconnectés, « s’attaquer à l’un nécessite de s’attaquer à tous », « une approche holistique » qui peut être « une chance de progrès durable », souligne aussi le rapport, qui veut s’adresser aux décideurs comme au grand public.

Source: www.20minutes.fr

Compte rendu du Conseil des ministres du jeudi 19 septembre 2024

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le jeudi 19 septembre 2024, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 16 H 07 mn, sous la présidence du Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations, et autorisé des missions à l’étranger.

𝐈. 𝐃𝐄𝐋𝐈𝐁𝐄𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒

𝐈.𝟏. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐏𝐑𝐈𝐌𝐀𝐓𝐔𝐑𝐄

Le Conseil a adopté un décret portant organisation-type des départements ministériels.

Ce décret est une relecture du décret n°2022-0055/PRES-TRANS/PM/SGG-CM du 20 avril 2022 portant organisation-type des départements ministériels.

Les innovations majeures de ce décret sont entre autres :

– l’augmentation du nombre d’Inspecteurs techniques des services (ITS) de cinq (05) à dix (10) au maximum pour l’ensemble des ministères et de quinze (15) à vingt (20) au maximum pour les ministères déconcentrés jusqu’au niveau province ;

– la création des Directions des affaires juridiques et du contentieux (DAJC) dans les départements ministériels ;

– la suppression des trésoreries ministérielles.

L’adoption de ce décret permet un meilleur fonctionnement des départements ministériels en vue de remplir efficacement leurs missions.

𝐈.𝟐. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐅𝐎𝐍𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐏𝐔𝐁𝐋𝐈𝐐𝐔𝐄, 𝐃𝐔 𝐓𝐑𝐀𝐕𝐀𝐈𝐋 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐏𝐑𝐎𝐓𝐄𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐒𝐎𝐂𝐈𝐀𝐋𝐄

Le Conseil a adopté un rapport relatif à une demande d’autorisation pour la conclusion d’un marché par la procédure d’entente directe pour l’acquisition et l’installation d’équipements spécifiques pour l’organisation des examens et concours de la Fonction publique.

Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution du marché à l’entreprise UNIVERSAL TRADING GROUP (UTG) SA, pour un montant total de neuf cent cinquante-neuf millions cinq cent soixante-huit mille neuf cent vingt (959 568 920) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de quarante-cinq (45) jours.

Le financement est assuré par le budget de l’Etat, exercice 2024.

𝐈.𝟑. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐂𝐎𝐌𝐌𝐔𝐍𝐈𝐂𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐂𝐔𝐋𝐓𝐔𝐑𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐀𝐑𝐓𝐒 𝐄𝐓 𝐃𝐔 𝐓𝐎𝐔𝐑𝐈𝐒𝐌𝐄

Le Conseil a adopté trois (03) rapports.

𝐋𝐞 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐫𝐚𝐩𝐩𝐨𝐫𝐭 est relatif à un projet de décret portant modification des statuts particuliers de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC).

Ce décret est une relecture du décret n°2019-1251/PRES/PM/MCRP/MINEFID du 13 décembre 2019 portant approbation des statuts de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication.

La modification des statuts particuliers de l’ISTIC tire son fondement de la relecture de son organigramme et du besoin d’actualiser certaines dispositions des statuts conformément aux nouvelles dispositions du décret n°2023-1276/PRES-TRANS/PM/MDICAPME/MEFP du 05 octobre 2023 portant modalités de désignation des membres des organes d’administration des sociétés à capitaux publics, des Etablissements publics de l’Etat et des structures à statut spécifique.

L’adoption de ce décret permet à l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication d’assurer efficacement ses missions.

𝐋𝐞 𝐝𝐞𝐮𝐱𝐢𝐞̀𝐦𝐞 𝐫𝐚𝐩𝐩𝐨𝐫𝐭 est relatif à la conclusion d’un contrat-plan 2024-2026 entre l’Etat burkinabè et la Radiodiffusion-Télévision du Burkina (RTB).

Ce contrat-plan a pour objet de fixer les modalités pratiques de couverture médiatique des activités de l’Etat par la RTB. Son ambition est de permettre à la RTB d’accomplir efficacement sa mission de service public d’information et de communication pour le développement. Il vise entre autres à :

– assurer la visibilité des actions de développement entreprises par l’Etat ;

– améliorer les prestations de la RTB au profit de l’Etat ;

– limiter les créances de la RTB au niveau de l’Etat pour optimiser le recouvrement ;

– définir les conditions et modalités de paiement des prestations effectuées par la RTB au profit de l’Etat.

L’adoption de ce rapport permet la conclusion du contrat-plan entre l’Etat et la Radiodiffusion-Télévision du Burkina.

𝐋𝐞 𝐭𝐫𝐨𝐢𝐬𝐢𝐞̀𝐦𝐞 𝐫𝐚𝐩𝐩𝐨𝐫𝐭 est relatif à la conclusion d’un contrat-plan 2024-2026 entre l’Etat burkinabè et les Editions Sidwaya.

Dans ses missions de service public, les Editions Sidwaya réalisent plusieurs prestations non facturées, notamment la distribution des journaux, les couvertures médiatiques, les insertions d’annonces publicitaires et des communiqués, la réalisation de travaux de ville au profit des démembrements de l’Etat et des organisations de la société civile.

Le contrat-plan se révèle être l’instrument privilégié devant régir la gestion des relations entre l’Etat et les Editions Sidwaya dans le cadre de l’atteinte de ses objectifs de développement au profit du peuple burkinabè.

Ce contrat-plan vise notamment :

– l’organisation et la planification des prestations de services des Editions Sidwaya au profit de l’Etat et de ses démembrements ;

– la définition des conditions et modalités de paiement des prestations effectuées par les Editions Sidwaya au profit de l’Etat et de ses démembrements ;

– la limitation des créances des Editions Sidwaya au niveau de l’Etat et ses démembrements ;

– l’amélioration des prestations des Editions Sidwaya au profit de l’Etat et de ses démembrements.

L’adoption de ce rapport permet la signature du contrat-plan entre l’Etat burkinabè et les Editions Sidwaya.

𝐈.𝟒. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐂𝐎𝐍𝐎𝐌𝐈𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐅𝐈𝐍𝐀𝐍𝐂𝐄𝐒

Le Conseil a adopté trois (03) rapports.

𝐋𝐞 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐫𝐚𝐩𝐩𝐨𝐫𝐭 est un projet de loi relatif à la Lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive (LBC/FT/FP) au Burkina Faso.

Les évaluations réalisées entre 2017 et 2021 par le Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (GIABA) ont relevé les insuffisances du dispositif juridique de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme des Etats membres de l’Union monétaire Ouest africaine (UMOA). Pour y remédier, la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) a engagé un processus de révision de la directive relative à la LBC/FT ainsi que de la Loi uniforme y relative et invité chaque Etat membre à prendre les dispositions nécessaires en vue de son insertion dans l’ordonnancement juridique interne.

Les innovations majeures de ce projet de loi sont entre autres :

– la révision de la présentation de la liste des personnes assujetties en reprenant les trois (03) catégories prévues par le Groupe d’action financière (GAFI) ;

– l’insertion des dispositions portant incrimination du financement de la prolifération des armes de destruction massive ainsi que des manquements dans la mise en œuvre des sanctions financières ciblées y relatives ;

– la création d’un chapitre spécifique aux obligations des institutions financières en matière de virement électronique.

Ce projet de loi permettra au Burkina Faso de se conformer à cette nouvelle directive de la lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.

𝐋𝐞 𝐝𝐞𝐮𝐱𝐢𝐞̀𝐦𝐞 𝐫𝐚𝐩𝐩𝐨𝐫𝐭 est relatif à un projet de loi de finances rectificative de la Loi de finances pour l’exécution du budget de l’Etat, exercice 2024.

Le projet de loi de finances rectificative de la Loi de finances pour l’exécution du budget de l’Etat, exercice 2024 s’impose au regard des nouvelles priorités du Gouvernement et de la nécessité de prendre en compte dans le budget, les changements induits par la nouvelle composition du Gouvernement intervenue le 1er août 2024 qui a consacré la création, la scission, la fusion et la suppression d’anciens ministères ainsi que des changements de dénominations d’autres départements ministériels.

Cette nouvelle configuration du Gouvernement diffère de celle qui a servi de support à l’allocation des ressources du budget de l’Etat, exercice 2024.

La nouvelle configuration du budget de l’Etat, exercice 2024 se présente comme suit :

– les ressources totales sont estimées à 3 030 649 651 000 F CFA contre 3 019 118 770 000 F CFA dans la Loi de finances initiale 2024 ;

– les charges totales s’élèvent à 3 706 124 893 000 F CFA contre 3 694 594 012 000 F CFA dans la Loi de finances initiale 2024 ;

– le besoin de financement reste au même niveau que la Loi de finances initiale à savoir 675 475 242 000 F CFA.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.

𝐋𝐞 𝐭𝐫𝐨𝐢𝐬𝐢𝐞̀𝐦𝐞 𝐫𝐚𝐩𝐩𝐨𝐫𝐭 est relatif à la revue à mi-parcours de l’exécution du budget de l’Etat, exercice 2024 au 31 juillet.

Au 31 juillet 2024, les réalisations des recettes budgétaires s’établissent à 1 646,75 milliards F CFA sur des prévisions de 3 144,12 milliards F CFA, soit un taux d’exécution annuel de 52,38% contre 60,39% à la même période en 2023 pour 1 680,49 milliards F CFA de recettes mobilisées.

Les dépenses du budget de l’Etat au 31 juillet 2024, ont été engagées-visées à hauteur de 2 108,23 milliards F CFA sur une prévision ajustée de crédits de paiement de 3 669,97 milliards F CFA, soit un taux de 57,45% contre 57,86% à la même période en 2023.

Quant à l’épargne budgétaire et au solde budgétaire global, ils ressortent respectivement à 55,76 milliards F CFA et à – 571,05 milliards F CFA.

En dépit du contexte difficile, il ressort un niveau appréciable de l’exécution du budget de l’Etat, exercice 2024, au 31 juillet, en recettes et en dépenses.

Toutefois, des recommandations ont été formulées en vue d’améliorer le niveau d’exécution du budget pour le reste de l’année. Il s’agira entre autres, de poursuivre la mise en œuvre des mesures déjà engagées au niveau des régies de recettes et d’envisager de nouvelles mesures adaptées au contexte sécuritaire.

Il s’agira également en matière de dépenses, de suivre l’exécution des prestations en cours, en vue de leur aboutissement dans les délais règlementaires et de diligenter la justification des fonds débloqués afin d’éviter les difficultés de déblocage des fonds pour le reste de l’exercice.

𝐈.𝟓. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐒𝐄𝐂𝐔𝐑𝐈𝐓𝐄

Le Conseil a adopté trois (03) projets de décret portant respectivement nomination au grade de Commissaire principal de police, de Commissaire divisionnaire de police et de Contrôleur général de police.

L’adoption de ces décrets permet la nomination de trente-six (36) Commissaires de police au grade de Commissaire principal de police, de vingt-trois (23) Commissaires principaux de police au grade de Commissaire divisionnaire de police et de deux (02) Commissaires divisionnaires de police au grade de Contrôleur général de police, conformément à la loi n°027-2018/AN du 1er juin 2018 portant statut du cadre de la police nationale.

La liste de ces nominations sera publiée dans le Journal Officiel du Burkina Faso.

𝐈.𝟔. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐉𝐔𝐒𝐓𝐈𝐂𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐃𝐑𝐎𝐈𝐓𝐒 𝐇𝐔𝐌𝐀𝐈𝐍𝐒, 𝐂𝐇𝐀𝐑𝐆𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐑𝐄𝐋𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐀𝐕𝐄𝐂 𝐋𝐄𝐒 𝐈𝐍𝐒𝐓𝐈𝐓𝐔𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒

Le Conseil a adopté trois (03) rapports.

Le premier rapport est relatif à un projet de décret portant nomination de Greffier en chef, Chef de greffe.

L’adoption de ce décret permet la nomination de Monsieur Ibrahim DABONE, Mle 53 676 Z, catégorie A, échelle G, 1ère classe, 5ème échelon, Greffier en chef, Chef de greffe du Tribunal de Grande instance de Djibo et cumulativement Greffier en chef, Chef de greffe du Tribunal administratif de Djibo.

Le deuxième rapport est relatif à deux (02) projets de décret portant respectivement nomination de Greffiers en chef et de Membres.

L’adoption de ces décrets permet la nomination de sept (07) Greffiers en chef et de six (06) Membres, conformément au décret n°2019-1202/PRES/PM/MJ/MINEFID du 03 décembre 2019 portant conditions et modalités d’affectation et de nomination du personnel du corps des greffiers.

Le troisième rapport est relatif à un projet de loi portant administration du Travail d’intérêt général (TIG).

Ce projet de loi est une relecture de la loi n°007-2004/AN du 06 avril 2004 portant administration du travail d’intérêt général qui propose une peine alternative à l’emprisonnement, appelée Travail d’intérêt général.

L’adoption de cette loi répondait à la nécessité de remédier à la surpopulation carcérale et de favoriser la réinsertion sociale des condamnés. Cependant, après une vingtaine d’années de mise en œuvre, des difficultés ayant entraîné un faible prononcé de la peine de TIG dans les juridictions ont été constatées. Ces difficultés sont liées à l’inadaptation de certaines dispositions, l’insuffisance et la réticence des structures d’accueil.

Les innovations de ce projet de loi sont entre autres :

– l’extension du TIG au mineur de 13 ans au moins par alignement à l’âge de la responsabilité pénale, sans lien avec la nature du travail à effectuer ;

– le remplacement du terme « prévenu » par celui de « personne poursuivie», pour prendre en compte le cas des mineurs mis en accusation ;

– la possibilité pour le juge de prononcer le TIG comme peine pour certaines infractions ;

– le prononcé obligatoire d’une peine d’emprisonnement probatoire, à exécuter en cas d’inexécution fautive de la peine de Travail d’intérêt général.

𝐈.𝟕. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐈𝐍𝐃𝐔𝐒𝐓𝐑𝐈𝐄, 𝐃𝐔 𝐂𝐎𝐌𝐌𝐄𝐑𝐂𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐑𝐓𝐈𝐒𝐀𝐍𝐀𝐓

Le Conseil a adopté un décret portant approbation des statuts de l’Agence de promotion de l’expertise nationale (APEN).

Ce décret est une relecture du décret n°2013-208/PRES/PM/MICA/MEF du 02 avril 2013 portant attributions, organisation et fonctionnement de l’APEN.

Le décret apporte entre autres innovations :

– la révision à la baisse de la composition de l’Assemblée générale des experts agréés ;

– l’augmentation du nombre des membres du Conseil d’administration qui passe de 11 à 13 ;

– la fixation de l’ancrage institutionnel à deux tutelles (technique et financière).

L’adoption de ce décret permet à l’Agence de promotion de l’expertise nationale d’accomplir efficacement ses missions, conformément au décret n°2014-611/PRES/PM/MEF/MFPTSS du 24 juillet 2014 portant statut général des Etablissements publics de l’Etat à caractère professionnel.

𝐈.𝟖. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐔𝐑𝐁𝐀𝐍𝐈𝐒𝐌𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐇𝐀𝐁𝐈𝐓𝐀𝐓

Le Conseil a adopté un rapport relatif au processus d’élaboration du Programme de développent urbain (PDU).

Dans la dynamique de poursuivre la prise en charge des défis en matière de développement urbain, il a été initié le « Programme de développement urbain (PDU) ». L’objectif global du PDU est de contribuer au renforcement de l’urbanité et de la durabilité des villes.

L’atteinte de cet objectif passe par :

– le renforcement du réseau de voirie urbaine et d’assainissement pluvial des villes ;

– le renouvellement des quartiers centraux anciens des villes métropoles que sont Ouagadougou et Bobo-Dioulasso ;

– le renforcement de la fonctionnalité des villes secondaires qui regroupent onze (11) autres villes capitales des régions ;

– l’amélioration de la gouvernance urbaine.

Le coût global du PDU est évalué à environ sept cent soixante milliards (760 000 000 000) F CFA, dont environ trois cent soixante milliards (360 000 000 000) F CFA consacrés à l’aménagement et à l’assainissement pluvial pour réduire les risques d’inondation. La mise en œuvre du programme est prévue pour cinq (05) ans. Son financement est assuré par le budget de l’Etat et les partenaires techniques et financiers.

L’adoption de ce rapport permet de poursuivre et finaliser le processus d’élaboration entamé, dans la perspective d’améliorer l’urbanité et la durabilité de nos villes.

𝐈𝐈. 𝐂𝐎𝐌𝐌𝐔𝐍𝐈𝐂𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐎𝐑𝐀𝐋𝐄𝐒

II.1. Le ministre d’Etat, ministre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme a fait au Conseil une communication relative à l’élaboration du rapport pays de la mise en œuvre de la Convention de la Haye de 1954 sur la protection des biens culturels en cas de conflit armé et ses protocoles additionnels (1954 et 1999) au Burkina Faso.

Le Burkina Faso a ratifié la Convention de la Haye pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé, le 18 décembre 1969 et ses protocoles additionnels, les 04 avril 1984 et 05 février 2018. Ainsi, notre pays comme tous les autres Etats parties, est-il astreint à soumettre, tous les quatre (04) ans au Directeur général de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), des informations régulières sur les mesures prises pour protéger ses biens culturels en cas de conflit armé.

Élaboré et soumis de façon cyclique tous les quatre ans en fonction de la région géographique, le rapport pays de la Convention de la Haye de 1954 sur la protection des biens culturels en cas de conflit armé permet non seulement de suivre sa mise en œuvre mais aussi d’évaluer l’efficacité des mesures de protection des biens culturels mises en place par le Burkina Faso, surtout dans le contexte actuel marqué par la crise sécuritaire.

Le Burkina Faso a renseigné et transmis son rapport pays le 24 juillet 2024 au secrétariat de l’UNESCO.

II.2. Le ministre d’Etat, ministre de la Défense et des anciens combattants assurant l’intérim du ministre de l’Administration territoriale et de la mobilité a fait au Conseil une communication relative à la situation pluviométrique du 1er avril au 31 juillet 2024 et la prévision saisonnière des cumuls pluviométriques et des caractéristiques agro-climatiques 2024.

Les cumuls pluviométriques saisonniers du 1er avril au 31 juillet 2024 ont évolué entre 145,9 mm en seize (16) jours de pluie à Salogo dans la province du Ganzourgou et 687,2 mm en vingt-sept (27) jours à Bérégadougou dans la province de la Comoé.

Les cumuls pluviométriques les plus élevés ont été enregistrés dans les régions des Hauts-Bassins, des Cascades, du Centre-Ouest, du Centre-Sud, de l’Est et du Centre-Est. Quant aux zones ayant reçu une faible pluviométrie, ce sont principalement certaines localités situées dans les régions du Sahel, du Nord, du Centre-Nord, du Plateau-Central et du Centre.

Les cumuls pluviométriques saisonniers du 1er avril au 31 juillet 2024 ont été similaires à excédentaires comparativement à ceux de 2023 pour la même période sur la majeure partie du pays.

En effet, comparés aux cumuls de 2023, on note que des hausses pluviométriques ont été observées par endroits, dont les plus importantes ont été relevées à Boudry (+320 mm), à Samba (+296 mm), à Bérégadougou (+239 mm), à Boromo (+226 mm), à Tô (+226 mm) et à Bantogdo (+240 mm). Néanmoins, d’importantes baisses pluviométriques ont été enregistrées dans certaines localités, notamment à Kombissiri (-180 mm), à Batié (-164 mm), à Gomboussougou (-121 mm), à Salogo (-109 mm), à Gaoua (-108 mm) et à Ouahigouya (-96 mm).

Pour la période août-septembre-octobre (ASO) 2024, il est attendu des cumuls pluviométriques normaux à tendance excédentaire par rapport à la moyenne établie sur la période de référence 1991-2020 sur toute l’étendue du territoire national.

Pour cette campagne agricole 2024, il est attendu sur la totalité du pays, une fin tardive avec une tendance normale de la saison des pluies comparativement à la moyenne établie sur la période de référence 1991-2020.

II.3. Le ministre de l’Economie et des finances a fait au Conseil le point de la mise en œuvre de l’Initiative masse critique de professionnels des projets et programmes (IMCP).

L’IMCP est une initiative mise en place par le Burkina Faso avec l’accompagnement de la Banque mondiale. L’objectif de cette initiative est de former en 12 mois une masse critique de professionnels pour les fonctions transversales des projets et programmes de développement : gestion financière et comptable, audit interne, passation de marchés, suivi-évaluation et gestion des risques environnementaux et sociaux.

En 2023, ce sont au total 150 auditeurs composés de 74 non fonctionnaires et 76 fonctionnaires issus de 15 ministères, de la Primature et de la Cour des comptes qui ont été retenus pour bénéficier de ce renforcement de capacité.

Au terme de la formation qui s’est déroulée en deux phases dont une théorique et une pratique, 140 stagiaires sur les 150 sélectionnés ont décroché leur certificat de spécialisation, soit un taux de réussite de 93,33%.

En plus des 140 auditeurs recrutés et formés, 55 autres auditeurs en service dans les projets et programmes ont également bénéficié de la phase théorique de la formation en 03 mois pour leur mise à niveau. Ce qui porte à 195 au total, le nombre d’auditeurs ayant vu leurs compétences renforcées.

A l’issue de cette mise en œuvre de l’IMCP 2023, des recommandations ont été formulées parmi lesquelles, la facilitation de l’affectation des auditeurs fonctionnaires dans des projets sous tutelle de l’Administration publique ou à des postes en lien avec leurs spécialisations et la poursuite de l’initiative pour au moins deux cohortes.

II.4. Le ministre de la Sécurité a fait au Conseil une communication relative à l’organisation de la 8e édition de la Semaine de la sécurité routière, prévue du 1er au 06 octobre 2024.

La Semaine de la sécurité routière se tient chaque année sous l’égide de l’Office national de la sécurité routière (ONASER) dans l’une des 13 régions du Burkina Faso avec pour but d’asseoir une culture de la sécurité routière dans toutes les régions du pays. Cette année, c’est la ville de Ouagadougou, chef-lieu de la région du Centre qui a été retenue pour abriter cette 8e édition.

L’objectif général de la Semaine de la sécurité routière est de promouvoir la sécurité routière afin de réduire le nombre et la gravité des accidents de la route dans notre pays.

Plusieurs activités sont prévues, parmi lesquelles l’organisation :

– de séances de sensibilisation à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso sur les bonnes pratiques en matière de circulation routière et particulièrement sur le port du casque et de la ceinture de sécurité ;

– d’une opération de contrôle routier axée sur le défaut d’éclairage des véhicules en circulation ;

– d’une rencontre d’échanges avec les responsables des compagnies de transport en commun ;

– d’une session de formation sur la sécurité routière au profit des chauffeurs des compagnies de transport en commun.

II.5. Le ministre de la Justice et des Droits humains, chargé des relations avec les institutions, Garde des sceaux a fait au Conseil une communication relative à la commémoration conjointe des Journées internationales de la paix et de la tolérance, édition 2024.

Cette année, le Burkina Faso, à l’instar des autres Etats membres de l’Organisation des Nations unies (ONU), organisera la célébration conjointe de ces deux journées le 21 septembre 2024 dans la région du Centre-Ouest sous le thème « Education aux valeurs endogènes de tolérance et de paix : Rôle et responsabilités des communautés ».

L’objectif général poursuivi à travers la commémoration de ces Journées est d’amener les populations à s’approprier les valeurs endogènes de tolérance et de paix.

II.6. Le ministre de la Santé a fait au Conseil une communication relative aux résultats du troisième passage (P2) de la campagne de Chimio prévention du paludisme saisonnier plus (CPS+) de l’année 2024 au Burkina Faso.

La Chimio prévention du paludisme saisonnier est une intervention majeure de lutte contre le paludisme mise en œuvre au Burkina Faso depuis 2014. La population cible est constituée des enfants de 03 à 59 mois.

Le troisième passage de la campagne de la CPS+ de l’année 2024 a concerné 70 districts sanitaires et s’est déroulé du 23 au 26 août.

Au total, 1 215 474 concessions ont été visitées dans lesquelles 771 229 gîtes larvaires ont été identifiés dont 564 221 ont été immédiatement détruits, soit un taux de 73,16%.

Pour cette campagne, sur une cible attendue de 4 523 095 enfants, 4 605 532 enfants ont été non seulement dépistés et traités pour des cas de paludisme mais aussi pour des cas de malnutrition et de rattrapage de vaccination contre le paludisme. On enregistre donc un taux de couverture administrative de 101,82%.

Les résultats engrangés sur le terrain se présentent comme suit :

– 8 924 tests de diagnostic rapide du paludisme ont été réalisés et ont permis de détecter 4 733 cas de paludisme dont 4 411 cas traités, soit un taux de 93,19% ;

– 47 190 enfants malnutris aigus modérés ont été dépistés dont 9 709 nouveaux cas et 3 256 cas de malnutris aigus sévères ont été détectés ;

– 73 134 enfants de la cible du vaccin antipaludique ont été retrouvés parmi lesquels 8 399 qui n’étaient pas à jour de leur vaccin ont été rattrapés.

Une extension démographique a permis la prise en compte de la tranche d’âge des enfants de 5 à 9 ans dans six districts sanitaires lors de ce passage. Ainsi, 281 165 enfants sur 293 627 de cette tranche d’âge ont été traités soit un taux de 95,76%.

Dans l’ensemble, ce troisième passage (P2) de la CPS+ s’est bien déroulé. Le quatrième passage est prévu du 20 au 23 septembre 2024 pour une cible de 557 700 enfants, âgés de 03 à 59 mois.

II.7. Le ministre de l’Energie, des mines et des carrières assurant l’intérim du ministre de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat a fait au Conseil deux (02) communications :

La première communication est relative à l’organisation de la troisième édition du Forum inclusif sur le commerce électronique (FICEL 3).

Prévue pour se tenir les 21 et 22 novembre 2024 à Ouagadougou, la troisième édition du FICEL est placée sous le thème « Le commerce électronique à l’heure des crises : quelles solutions pour un développement endogène inclusif ? ».

Cette troisième édition du FICEL vise à capitaliser les acquis des éditions précédentes et à explorer les pistes de solutions pour une contribution significative du commerce électronique à un développement endogène inclusif au Burkina Faso.

Plus de 300 participants venant des secteurs public et privé, des collectivités locales, de la société civile, des partenaires au développement et des pays invités sont attendus pour ce FICEL 3.

La seconde communication est relative à l’organisation de la 21ème Rencontre nationale Gouvernement/Secteur privé (RGSP) du Cadre de concertation Public-privé (CC-PP).

La Rencontre Gouvernement/Secteur privé est un cadre d’échanges entre l’Etat et le secteur privé. Faisant suite aux cadres de concertations régionales et aux concertations sectorielles public-privé, elle a pour objectif d’examiner les préoccupations qui n’ont pas eu de réponses satisfaisantes lors des concertations sectorielles et de permettre au secteur privé de formuler d’autres recommandations.

Prévue pour se tenir les 27 et 28 septembre 2024 à Bobo-Dioulasso, cette 21ème édition de la Rencontre Gouvernement/Secteur privé est placée sous le thème « Contribution des investisseurs nationaux dans les initiatives endogènes de développement et de consolidation de la souveraineté économique du Burkina Faso ».

Les travaux de cette rencontre sont prévus s’articuler autour de panels sur les thématiques de l’édition, de l’état de mise en œuvre des recommandations et engagements des rencontres antérieures et des préoccupations n’ayant pas eu de réponses satisfaisantes lors des rencontres sectorielles 2024.

𝐈𝐈𝐈. 𝐍𝐎𝐌𝐈𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

– Monsieur Oumarou TOE, Mle 55 170 T, Conseiller en gestion des ressources humaines et management des administrations, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Responsable du Programme 042 « Recrutement, formation professionnelle et gestion de la carrière des agents de la Fonction publique » ;

– Madame Pélagie KABRE, Mle 217 034 V, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Responsable du Programme budgétaire « Pilotage et soutien des structures du MFPTPS », cumulativement avec ses fonctions de Directrice générale des études et des statistiques sectorielles ;

– Monsieur Sidi BARRY, Mle 217 027 N, Conseiller en gestion des ressources humaines et management des administrations, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire « Réforme de l’Administration », cumulativement avec ses fonctions de Secrétaire permanent de la Modernisation de l’administration et de la bonne gouvernance (SP/MABG).

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

– Madame Séraphine SOME/MILLOGO, Mle 98 287 Z, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Directrice générale de l’Agence d’information du Burkina (AIB).

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA MOBILITE

– Madame Manouyempo Namou Arlette CONGO/LOMPO, Mle 97 288 P, Administrateur civil, 1ère classe, 9ème échelon, est nommée Chef de Département de la Coopération transfrontalière et du développement des zones frontalières au Secrétariat permanent de la Commission nationale des frontières.

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

– Monsieur Abdramane TIORO, Mle 104 887 V, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Comptable principal des matières de l’Office national de sécurisation des sites miniers (ONASSIM) ;

– Monsieur Etienne KARAMBIRI, Mle 257 141 C, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Comptable principal des matières du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale ;

– Monsieur Baorimsom Félix NABALOUM, Mle 109 413 X, Commissaire de police, catégorie 1, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Comptable principal des matières du ministère de la Sécurité ;

– Monsieur Frédéric ZABRE, Mle 228 734 E, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Comptable principal des matières du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques ;

– Monsieur Zakaria OUEDRAOGO, Mle 245 190 H, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Comptable principal des matières du ministère de l’Action humanitaire et de la solidarité nationale ;

– Monsieur Oumarou COMPAORE, Mle 104 796 Z, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Comptable principal des matières du ministère de la Santé ;

– Monsieur Sidbekrista Eric Flavien BOUDA, Mle 111 114 H, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Comptable principal des matières du ministère de l’Energie, des mines et des carrières ;

– Monsieur Hamidou MAIGA, Mle 334 245 K, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Comptable principal des matières du ministère de l’Enseignement de base, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales ;

– Monsieur Wendkouni Eric KABORE, Mle 59 831 N, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Comptable principal des matières du ministère de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique ;

– Monsieur Adama COMPAORE, Mle 104 797 X, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Comptable principal des matières du ministère de l’Urbanisme et de l’habitat ;

– Monsieur Bamassi Serge HEMA, Mle 225 087 G, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Comptable principal des matières du ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi ;

– Madame Arguêta SAGNON, Mle 303 257 G, Contrôleur des services financiers, 1ère classe, 2ème échelon, est nommée Comptable principale des matières du Secrétariat général du Gouvernement et du Conseil des ministres ;

– Monsieur Dominique ILLY, Mle 334 152 U, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Comptable principal des matières de l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) ;

– Madame Vitaline Sylvie DIPAMA/TOE, Mle 210 833 U, Contrôleur des services financiers, 1ère classe, 8ème échelon, est nommée Comptable principale des matières de la Cour des comptes ;

– Monsieur Ousmane OUEDRAOGO, Mle 112 484 J, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Comptable principal des matières du Conseil supérieur de la communication (CSC) ;

– Madame Djénéba TOE/SAKANDE, Mle 239 646 P, Contrôleur du trésor, 1ère classe, 6ème échelon, est nommée Comptable principale des matières de la Grande Chancellerie ;

– Monsieur Damien KABORE, Mle 246 808 T, Contrôleur du trésor, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Comptable principal des matières de l’Ecole nationale des travaux publics (ENTP) ;

– Monsieur Jean-Baptiste SAWADOGO, Mle 119 332 L, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du ministère de l’Administration territoriale et de la mobilité ;

– Monsieur Abdoulaye SANGNE, Mle 208 075 H, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du ministère de la Sécurité ;

– Monsieur Issa DIANDA, Mle 39 671 L, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du ministère de l’Enseignement de base, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales ;

– Monsieur Yézouma BADOUN, Mle 104 244 G, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du ministère de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique ;

– Monsieur Fernand SANOU, Mle 104 924 W, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Musée national ;

– Monsieur Yiédié OUOBA, Mle 53 616 J, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers de l’Ecole polytechnique de Ouagadougou (EPO) ;

– Monsieur Samba Robert ROUAMBA, Mle 257 150 B, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur régional du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Nord ;

– Monsieur Boukari SIMPORE, Mle 228 727 L, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Centre hospitalier régional de Dédougou ;

– Monsieur Bazamboué BATIONO, Mle 239 751 F, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial du contrôle des marchés publics et des engagements financiers de la Gnagna.

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE

– Monsieur Loukoumane SAKANDE, Mle 130 703 P, Magistrat, catégorie P5, grade intermédiaire, 1er échelon, est nommé Conseiller technique ;

– Monsieur Jean OUEDRAOGO, Mle 217 561 Y, Commissaire divisionnaire de police, catégorie 1, 3ème grade, 1er échelon, est nommé Directeur de la police judiciaire à la Direction générale de la police nationale ;

– Monsieur Sibiri Nébilè Amidou YOIN, Mle 227 559 T, Commissaire divisionnaire de police, catégorie 1, 3ème grade, 1er échelon, est nommé Directeur de la sécurité publique à la Direction générale de la police nationale.

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

Les personnes dont les noms suivent sont nommées Greffiers en chef dans les juridictions suivantes :

Tribunal de grande instance de Ouaga II

– Madame Sidala Albertine SANOU, Mle 366 104 F, Greffier en chef.

Cour administrative d’appel de Ouagadougou

– Monsieur Traoré Salif KAGANBEGA, Mle 97 555 K, Greffier en chef.

Tribunal de Commerce de Bobo-Dioulasso

– Monsieur Zakaria OUEDRAOGO, Mle 92 561 J, Greffier en chef.

Tribunal administratif de Ouagadougou

– Madame Minata PORGO/OUEDRAOGO, Mle 216 604 B, Greffier en chef.

Conseil d’Etat

– Madame Adjara SAWADOGO/DJIBOUGOU, Mle 117 329 M, Greffier en chef.

Cour des comptes

– Madame Séphora S. SIKO/SEMPORE, Mle 57 320 D, Greffier en chef.

Cour de cassation

– Monsieur Pierre K. ZONGO, Mle 225 920 R, Greffier en chef.

Les personnes dont les noms suivent sont nommées Membres dans les juridictions suivantes :

Fonds d’assistance judiciaire

– Monsieur Moussa GANAME, Mle 212 255 J, Greffier en chef.

Direction des greffes

– Madame Salamatou GUEBRE, Mle 366 103 V, Greffier en chef.

Direction de la législation et de la codification

– Monsieur Joseph R. NACOULMA, Mle 105 369 U, Greffier en chef ;

– Monsieur Roland 2ème jumeau VALIAN, Mle 92 570 M, Greffier en chef.

Direction du développement institutionnel et de l’innovation

– Monsieur Harouna SAWADOGO, Mle 260 512 D, Greffier en chef ;

– Monsieur Amédée Pierre B. TARBANGDO, Mle 279 609 R, Greffier en chef.

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA TRANSITION DIGITALE, DES POSTES ET DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES

– Monsieur Bénéwendé Théodore ZOUBGA, Mle 220 322 R, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur de la communication et des relations presse.

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ACTION HUMANITAIRE ET DE SOLIDARITE NATIONALE

– Madame Georgette SOULAMA/OUEDRAOGO, Mle 258 164 Y, Conseiller en promotion du genre, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Directrice de la Coordination des projets et programmes.

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE

– Monsieur Sylvestre Roger Marie TIENDREBEOGO, Mle 57 081 A, Médecin, catégorie PC, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Chargé de mission ;

– Monsieur Joël Arthur KIENDREBEOGO, Mle 254 802 A, Maître-assistant hospitalo-universitaire en santé publique, catégorie P3, grade initial, 1er échelon, est nommé Secrétaire technique des réformes sur le financement de la santé ;

– Monsieur Souleymane OUERMI, Mle 231 164 G, Administrateur des hôpitaux et des services de santé, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur de l’administration et des finances du Centre hospitalier régional de Dori.

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT

– Monsieur Bissounadié Raoul TIENE, Mle 212 617 J, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Conseiller technique ;

– Monsieur Kobié NEBIE, Mle 280 440 S, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat des Cascades ;

– Monsieur Sidiki KONE, Mle 119 819 T, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat du Centre-Nord ;

– Monsieur Célestin ZOUNGRANA, Mle 118 700 A, Economiste, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat du Plateau-Central.

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

– Monsieur Lamissa BARRO, Mle 363 157 F, Enseignant-chercheur, catégorie P, 3ème classe, 1er échelon, est nommé Directeur général de la Société de participation minière du Burkina Faso (SOPAMIB).

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT DE BASE, DE L’ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES

– Monsieur Guy OUANGO, Mle 35 106 Z, Inspecteur général de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 2ème classe, 10ème échelon, est nommé Inspecteur général des services ;

– Monsieur Dari Anselme DAH, Mle 41 423 G, Inspecteur général de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 2ème classe, 10ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Education préscolaire, primaire et non formelle des Cascades ;

– Monsieur Pascal WAONGO, Mle 50 988 N, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Education préscolaire, primaire et non formelle du Nord.

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

– Monsieur Antoine BERE, Mle 59 229 S, Professeur titulaire, catégorie P, grade terminal, 2ème échelon, est nommé Directeur général de la recherche et de l’innovation ;

– Monsieur Babi ZIDA, Mle 91 926 J, Administrateur civil, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Secrétaire général de l’Université Lédéa Bernard OUEDRAOGO (ULBO) Ouahigouya.

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT

– Monsieur Doléan MINOUNGOU, Officier, est nommé Conseiller technique chargé des questions sécuritaires ;

– Monsieur Seydou TRAORE, Mle 53 618 W, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Chargé de mission ;

– Monsieur Yacouba SAVADOGO, Mle 93 809 K, Juriste, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Chargé de mission ;

– Madame Assiata OUATTARA/PORGO, Mle 212 655 U, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 9ème échelon, est nommée Secrétaire technique pour la Gestion intégrée des ressources en eau (ST/GIRE) ;

– Monsieur Serge Modeste Dizoun TRAORE, Mle 104 512 Y, Ingénieur du génie civil, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

– Monsieur Wendgnagdé Oscar KABRE, Mle 109 164 P, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1, 1er grade, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Environnement du Namentenga.

  1. AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI

– Monsieur Tegviel Evariste METUOLE DABIRE, Juriste, est nommé Directeur de Cabinet ;

– Madame Mariam TANOU, Mle 231 300 T, Attachée en études et analyses, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Directrice générale des études et des statistiques sectorielles ;

– Monsieur Rasmané OUEDRAOGO, Mle 91 665 L, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur de la gestion des finances ;

– Monsieur Nicodème OUEDRAOGO, Mle 208 068 W, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur des marchés publics.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :

– de la Société burkinabè de télédiffusion (SBT) au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme ;

– de l’Ecole nationale des douanes (END) au titre du ministère de l’Economie et des finances ;

– de l’Ecole nationale de police (ENP) au titre du ministère de la Sécurité ;

– de la Société nationale de l’aménagement des terres et de l’équipement rural (SONATER), du Conseil burkinabè de l’anacarde (CBA), de la Centrale d’achat des médicaments vétérinaires (CAMVET), de la Société de développement intégré du pôle de croissance de la vallée du Sourou (SOUROUPOLE_SEM) et du Centre de promotion de l’aviculture et de multiplication des animaux performants (CPAMAP) au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques ;

– de l’Ecole nationale de la garde de sécurité pénitentiaire (ENGSP) au titre du ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des relations avec les institutions ;

– de l’Ecole nationale de santé publique (ENSP) au titre du ministère de la Santé ;

– de l’Agence des travaux d’infrastructures du Burkina (AGETIB) au titre du ministère des Infrastructures.

Le Conseil a également procédé à la nomination de Présidents aux Conseils d’administration de la Centrale d’achat des médicaments vétérinaires (CAMVET), du Centre de promotion de l’aviculture et de multiplication des animaux performants (CPAMAP), de l’Ecole nationale de la garde de sécurité pénitentiaire (ENGSP) et de l’Agence des travaux d’infrastructures du Burkina (AGETIB).

  1. MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Karim KONATE, Officier, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Défense et des anciens combattants au Conseil d’administration de la Société burkinabè de télédiffusion (SBT) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le second décret renouvelle le mandat de Monsieur Bakary SORY, Mle 249 107 L, Conseiller des affaires économiques, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat au Conseil d’administration de la Société burkinabè de télédiffusion (SBT) pour une dernière période de trois (03) ans.

  1. MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Le Conseil a adopté un décret portant renouvellement du mandat de Monsieur Vincent ZAKANE, Mle 44 091 M, Enseignant-chercheur, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation au Conseil d’administration de l’Ecole nationale des douanes (END) pour une dernière période de trois (03) ans, à titre de régularisation, pour compter du 24 septembre 2022.

  1. MINISTERE DE LA SECURITE

Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Ecole nationale de police (ENP) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES ENSEIGNANTS PERMANENTS DE L’ECOLE NATIONALE DE POLICE

– Monsieur Boniface DIANDA, Mle 53 909 M, Commissaire principal de police, en remplacement de Monsieur Mahamadi GANEMTORE.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DE L’ECOLE NATIONALE DE POLICE

– Monsieur Thomas BADOLO, Mle 218 082 U, Adjudant de police, en remplacement de Monsieur Ousseni KABRE.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE COMITE DES ELEVES DE L’ECOLE NATIONALE DE POLICE

– Monsieur Cheick Ahmed Isaac BAGUIAN, Elève sous-officier de police, pour la durée de son mandat de Délégué général, en remplacement de Monsieur Sayouba SAWADOGO.

  1. MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

Le Conseil a adopté sept (07) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de la Société nationale de l’aménagement des terres et de l’équipement rural (SONATER) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Administration territoriale et de la mobilité :

– Monsieur Issa DEME, Mle 116 978 V, Administrateur civil.

Au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques :

– Monsieur Remy PALE, Mle 254 890 J, Conseiller en études et analyses.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ASSOCIATION DES MUNICIPALITES DU BURKINA FASO

– Monsieur Sami Bérenger POODA, Mle 324 183 M, Administrateur civil.

Le deuxième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Conseil burkinabè de l’anacarde (CBA) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat :

– Monsieur Fidèle ILBOUDO, Mle 111 312 Y, Conseiller des affaires économiques.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DU CONSEIL BURKINABE DE L’ANACARDE

– Monsieur Poureiguema Hermann ZANGO, Mle 207 487 Y, Technicien supérieur d’agriculture.

Le troisième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration de la Centrale d’achat des médicaments vétérinaires (CAMVET) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques :

– Monsieur Weidain Aboubacar Mahamane NACRO, Officier Vétérinaire ;

– Madame Windkouni Félicienne BERE, Mle 91 577 X, Ingénieur d’élevage ;

– Monsieur Saïdou SANA, Mle 95 609 R, Conseiller d’administration scolaire et universitaire.

Au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat :

– Monsieur Komikiyoaba NALKESSE, Mle 91 973 N, Conseiller en économie et développement.

Au titre du ministère de l’Economie et des finances :

– Monsieur Gislain William TOE, Mle 119 323 N, Administrateur des services financiers.

Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation :

– Monsieur Bila Isidore GNANDA, Mle 271 612 A, Maître de recherche.

Au titre du ministère de la Santé :

– Madame Fatoumata SANFO, Mle 216 020 W, Pharmacien.

Au titre du ministère de l’Administration territoriale et de la mobilité :

– Monsieur Panongbnéyon Pierre Emmanuel OUEDRAOGO, Mle 41 017 H, Professeur certifié.

Le quatrième décret nomme Monsieur Weidain Aboubacar Mahamane NACRO, Officier Vétérinaire, Président du Conseil d’administration de la Centrale d’achat des médicaments vétérinaires (CAMVET) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le cinquième décret nomme Monsieur Blaise BAMA, Mle 343 589 Z, Conseiller des affaires économiques, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat au Conseil d’administration de la Société de développement intégré du pôle de croissance de la vallée du Sourou « SOUROUPOLE_SEM » pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le sixième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration du Centre de promotion de l’aviculture et de multiplication des animaux performants (CPAMAP) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques :

– Monsieur Marcel DA, Mle 95 843 E, Ingénieur d’élevage ;

– Monsieur Pinguedwindé Dieudonné ILLY, Mle 313 387 Z, Vétérinaire.

Au titre du ministère de l’Economie et des finances :

– Monsieur Augustin KOUELA, Mle 91 250 R, Inspecteur des impôts.

Au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat :

– Monsieur Kobié NEBIE, Mle 280 440 S, Conseiller des affaires économiques.

Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation :

– Monsieur Dieudonné TIALLA, Mle 241 895 Y, Maître de recherche.

Au titre du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement :

– Monsieur Fokoiré Félix IBRANGO, Mle 293 385 M, Inspecteur de l’environnement.

Le septième décret nomme Monsieur Marcel DA, Mle 95 843 E, Ingénieur d’élevage, Président du Conseil d’administration du Centre de promotion de l’aviculture et de multiplication des animaux performants (CPAMAP) pour un premier mandat de trois (03) ans.

  1. MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Ecole nationale de la garde de sécurité pénitentiaire (ENGSP) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des relations avec les institutions :

– Monsieur Geoffroy YOGO, Mle 98 062 K, Inspecteur de sécurité pénitentiaire divisionnaire ;

– Monsieur Dénis BAGA, Mle 98 064 T, Inspecteur de sécurité pénitentiaire.

Au titre du ministère de l’Economie et des finances :

– Monsieur Zoendpaogré Georges ZOUNDI, Mle 208 088 Z, Administrateur des services financiers.

Au titre du ministère de la Défense et des anciens combattants :

– Monsieur Soutonnoma KABORE, Officier.

Au titre du ministère de la Sécurité :

– Monsieur Anselme TRAORE, Mle 308 622 W, Commissaire principal de police.

Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation :

– Monsieur Sébastien YOUGBARE, Mle 231 915 F, Professeur titulaire.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL ADMINISTRATIF DE L’ENGSP

– Monsieur Hubert KI, Mle 222 273 X, Inspecteur de sécurité pénitentiaire.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES ELEVES DE L’ENGSP

– Monsieur Batièher Aboubacar SOMA, Mle 112 980 C, Elève inspecteur, pour la durée de son mandat de Délégué général.

Le second décret nomme Monsieur Geoffroy YOGO, Mle 98 062 K, Inspecteur de sécurité pénitentiaire divisionnaire, Président du Conseil d’administration de l’Ecole nationale de la garde de sécurité pénitentiaire (ENGSP) pour un premier mandat de trois (03) ans.

  1. MINISTERE DE LA SANTE

Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Ecole nationale de santé publique (ENSP) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Action humanitaire et de la solidarité :

– Monsieur Abdoul Mamadou BASSAOULET, Mle 47 756 T, Administrateur des affaires sociales.

Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation :

– Madame Windkom Noellie KPODA, Mle 257 231 W, Maître de conférences.

Au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques :

– Monsieur Madi SAVADOGO, Mle 357 181 T, Chargé de recherche.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES TRAVAILLEURS

– Monsieur Tibnogodo Abdoulaye BOINA, Mle 49 988 P, Ingénieur en sciences infirmières et obstétricales.

  1. MINISTERE DES INFRASTRUCTURES

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Agence des travaux d’infrastructures du Burkina (AGETIB) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :

– Monsieur Wiébéré KIENOU, Mle 303 649 H, Conseiller en gestion des ressources humaines et management des administrations.

Au titre du ministère des Infrastructures :

– Monsieur Jean Wenceslas Tewendé KYELEM, Mle 216 126 B, Ingénieur en génie civil.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL

– Madame Patindé Nathalie BOUDA, Mle 019, Standardiste.

Le second décret renouvelle le mandat de Monsieur Adama OUEDRAOGO, Mle 516 018 K, Gestionnaire comptable, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère des Infrastructures au Conseil d’administration de l’Agence des travaux d’infrastructures du Burkina (AGETIB) pour une dernière période de trois (03) ans.

Le troisième décret renouvelle le mandat de Monsieur Adama OUEDRAOGO, Mle 516 018 K, Gestionnaire comptable, Président du Conseil d’administration de l’Agence des travaux d’infrastructures du Burkina (AGETIB) pour une dernière période de trois (03) ans.

Le Porte-parole du Gouvernement,

Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO

Officier de l’Ordre de l’Etalon

Envie de voyager sans quitter Paris: 1ère édition de la Foire Artisanale Africaine de la Diaspora, du 20 au 22 septembre 2024 à Montrouge

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Faso Diasporama

Message du Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Chef de l’Etat à Iron Bibi, l’homme le plus fort du monde

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« Mes vives félicitations à notre compatriote Cheick Ahmed Al-Hassan SANOU alias Iron Biby qui a battu son propre record mondial en domptant la charge de 231 kg au championnat du monde de Log-lift à Birmingham en Angleterre.

Cette victoire de notre Etalon, ambassadeur du Burkina Faso dans cette discipline, témoigne de la résilience et de la détermination du peuple burkinabè à tenir ferme malgré les adversités pour relever toujours les défis de sa marche vers l’horizon du bonheur.

Que la victoire de notre héros, au-delà de rassembler les Burkinabè, fasse vibrer notre fibre patriotique dans la défense de la patrie et alimente le courage de nos forces combattantes qui se battent pour la reconquête de notre territoire, de notre souveraineté totale.

Bravo champion! »

Source: Présidence du faso

𝗘́𝗹𝗶𝗺𝗶𝗻𝗮𝘁𝗼𝗶𝗿𝗲𝘀 𝗖𝗔𝗡 𝗠𝗮𝗿𝗼𝗰 𝟮𝟬𝟮𝟱 : 𝗹𝗲 𝗕𝘂𝗿𝗸𝗶𝗻𝗮 𝗙𝗮𝘀𝗼 𝘁𝗶𝗲𝗻𝘁 𝗲𝗻 𝗲́𝗰𝗵𝗲𝗰 𝗹𝗲 𝗦𝗲́𝗻𝗲́𝗴𝗮𝗹 (𝟭-𝟭)

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Le Sénégal et le Burkina Faso se sont quittés dos à dos (1-1), le vendredi 6 septembre 2024 au stade Abdoulaye Wade de Dakar, pour le compte de la première journée des éliminatoires de la CAN Maroc.

Avec une rage de vaincre et une soif de victoire, les Etalons du Burkina Faso ont cru en leur potentiel et ont ténu en échec les Lions de la Teranga sur leur installation par 1 but partout. Malgré une ouverture du score à la 16e minute par Sadio Mané, les Etalons ont gardé leur sang froid et ont déjoué la tactique imposée par les lions devant leur public. La mi-temps intervient sur ce léger avantage du Sénégal (1-0).

En seconde période, Brama TRAORÉ injecte du sang neuf. Il place sa confiance aux plus jeunes. Ousmane CAMARA entré en fin de première période est rejoint par Ousseni BOUDA et Kader OUATTARA. Le Sénégal avec son avance de but, joue le chrono. Les Étalons maintiennent la pression et multiplient les tentatives dans les dernières minutes du jeu.

La persévérance finit par payer dans les dernières secondes. Sur un coup de pied arrêté d’Ousmane CAMARA, Edmond TAPSOBA de la tête dévie la balle pour Ousseni BOUDA qui rétablit la parité 1-1. L’arbitre met fin à la rencontre sur ce score de parité. Burkina Faso tient en échec le Sénégal devant ses milliers de supporters.

Le sélectionneur national Brama TRAORÉ a salué le courage des garçons face à une équipe du Sénégal très joueuse. « Nous avons su maîtriser le match surtout en deuxième mi-temps. Le Burkina Faso, c’est notre engagement, notre détermination. C’est une question de culture », a-t-il exprimé.

DCRP MSJE:

Source: https://www.facebook.com/hashtag/burkinafaso

La Chine s’engage à allouer à l’Afrique 50 milliards de dollars sur trois ans

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Le sommet Chine-Afrique s’est ouvert jeudi à Pékin. Le président chinois Xi Jinping a affirmé que son pays était prêt « à approfondir sa coopération » économique avec le continent africain et promis 50 milliards de dollars de financement ces trois prochaines années.

Le président chinois Xi Jinping s’est engagé jeudi 4 septembre à allouer à l’Afrique 50 milliards de dollars de financement ces trois prochaines années et à aider à la création d’un million d’emplois sur le continent africain.

« Au cours des trois prochaines années, le gouvernement chinois est prêt à fournir un soutien financier d’un montant de 360 milliards de yuan (50,7 milliards de dollars) », a déclaré Xi lors du sommet Chine-Afrique à Pékin, promettant également d’aider à la création « d’au moins un millions d’emplois ».

Xi Jinping a affirmé que la Chine était « prête à approfondir sa coopération » avec le continent africain dans le domaine économique. Les relations Chine-Afrique connaissent leur « meilleure période de l’histoire », a-t-il assuré.

Premier partenaire commercial

Deuxième économie mondiale, la Chine est le premier partenaire commercial du continent africain, avec des échanges bilatéraux à hauteur de 167,8 milliards de dollars (151,8 milliards d’euros) au premier semestre, selon les médias officiels chinois.

Elle a envoyé ces deux dernières décennies des centaines de milliers d’ouvriers et d’ingénieurs en Afrique pour construire ces grands projets, et gagné un accès privilégié aux vastes ressources naturelles africaines, notamment le cuivre, l’or et le lithium.

Au total, 25 dirigeants de pays africains ont confirmé leur présence au sommet du Forum sur la coopération Chine-Afrique, selon un décompte de l’AFP. Le sommet est le plus grand rendez-vous diplomatique organisé à Pékin depuis la pandémie de Covid-19. Il doit s’achever vendredi.

Avec AFP

Source: www.france24.com

Jeux paralympiques 2024: la Burkinabè Rahinatou Moné bat son propre record à Paris

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L’athlète burkinabè, Rahinatou Moné, a battu, ce mardi 3 septembre 2024, à Paris, son propre record, lors des Jeux paralympiques de l’année, malgré une élimination précoce.

Les Jeux paralympiques de 2024 qui se déroulent à Paris, seront sans doute désormais un souvenir amer pour l’athlète burkinabè, Rahinatou Moné.

Evoluant dans la catégorie des déficients visuels, la jeune femme originaire de Bobo-Dioulasso (la deuxième ville du Burkina Faso) a été éliminée, ce mardi 3 septembre 2024, dès les séries du 100 mètres T13. Mais au cours de cette compétition, elle a surclassé son record personnel en courant en 13 secondes 86.  

«Je le prends quand même amèrement, je ne comprends pas ce qui n’a pas marché», lâche-t-elle. «J’aurais aimé me qualifier pour la finale, malgré tout. Je peux faire beaucoup mieux que ça. Avec beaucoup de travail, je peux le faire. Il m’a peut-être manqué de la volonté et l’envie de faire plus qu’avant. Mais ce sont mes premiers Jeux paralympiques et j’avoue que j’ai beaucoup appris», a déclaré, la gorge nouée, la Bobolaise qui, par ailleurs, s’est dite satisfaite, en effet, d’avoir progressé.

En attendant, l’athlète Moné, à 21 ans, compte retourner à ses études de socio-anthropologie, mais sans perdre de vue les Jeux paralympiques de Los Angeles prévus en 2028 aux Etats Unis d’Amérique. C’est son prochain grand objectif sportif, selon elle.

Source: www.wakatsera.com

Compte rendu du Conseil des ministres du 4 septembre 2024

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 04 septembre 2024, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 12 H 56 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations, et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA PRIMATURE

Le Conseil a adopté un rapport relatif à deux (02) projets de décret portant respectivement intérim des ministres et intérim du Secrétaire général du Gouvernement et du Conseil des ministres.
Ce rapport est une relecture du décret n°2022-1061/PRES-TRANS/PM du 09 décembre 2022 portant intérim des ministres et du décret n°2022-1063/PRES/PM du 09 décembre 2022 portant intérim du Secrétaire général du Gouvernement et du Conseil des ministres.

La relecture de ces décrets permet de préciser les intérims des ministres et du Secrétaire général du Gouvernement et du Conseil des ministres en cas d’absence.
L’adoption de ces décrets permet d’assurer la continuité de l’action gouvernementale en cas d’absence ou d’empêchement d’un membre du Gouvernement.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Le Conseil a adopté un rapport relatif à la situation d’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, exercice 2024, au 30 juin.
Au 30 juin, le budget de l’Etat, exercice 2024, a été exécuté à hauteur de 1 398,64 milliards F CFA en recettes et de 1 731,00 milliards F CFA en dépenses pour des prévisions annuelles respectives de 3 144,12 milliards F CFA et de 3 694,59 milliards F CFA.
Ces niveaux d’exécution correspondent à des taux d’exécution globaux respectifs de 44,48% et 46,85% contre 51,26% et 57,05% à la même période en 2023.

Au niveau de la gestion de la trésorerie, au 30 juin 2024, au total
1 831,58 milliards F CFA ont été encaissés sur des comptes de disponibilités des comptables directs du Trésor contre 1 856,61 milliards F CFA au 30 juin 2023, soit une baisse de 25,03 milliards F CFA correspondant à un taux de régression de 1,35%.

Au regard de la situation d’exécution du budget de l’Etat au 30 juin 2024, le Conseil recommande la poursuite des actions visant d’une part, l’amélioration des recettes, et d’autre part l’efficacité de la dépense budgétaire axée sur le financement des priorités du Gouvernement.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit rapport à l’Assemblée législative de Transition.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT

Le Conseil a adopté un décret portant institution de quotas d’enlèvements à l’importation des produits similaires fabriqués ou produits au niveau national.
Pour protéger les unités industrielles nationales, le Gouvernement a décidé d’instaurer en 2018 un quota d’enlèvement à l’importation des produits similaires fabriqués ou produits au niveau national notamment l’huile alimentaire, le sucre, le pneumatique et la farine de blé.

Ainsi, l’application de cette mesure a permis à la SN SOSUCO de vendre l’intégralité de sa production de 2018 à 2023, à la SN CITEC d’engranger un chiffre d’affaires de plus de sept (07) milliards F CFA entre 2019 et 2023 et de donner un souffle nouveau à la SAP OLYMPIC et aux minoteries.

Cinq (05) années après la mise en œuvre de la mesure, des résultats satisfaisants sont enregistrés. En vue de soutenir d’autres unités industrielles dans d’autres secteurs et tenant compte de la nouvelle dynamique amorcée par notre pays, il est nécessaire d’étendre la mesure à l’ensemble des produits similaires fabriqués ou produits au niveau national et soumis à Autorisation spéciale d’importation à travers un texte réglementaire.
Le décret vise entre autres :

  l’écoulement des produits nationaux ;
  la réduction de la dépendance du Burkina Faso vis-à-vis de l’extérieur ; – le renversement de la structure de la balance commerciale.
L’adoption de ce décret permet d’instituer les quotas d’enlèvements à l’importation des produits similaires fabriqués ou produits au niveau national.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES

Le Conseil a adopté un rapport relatif à une demande d’autorisation pour la passation de marchés relatifs à l’acquisition d’engins pour quatre (04) brigades de travaux routiers par la procédure d’entente directe dans le cadre des projets spécifiques.
Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution de ces marchés à l’entreprise WEND NA SONGDO INDUSTRIE. Les marchés sont repartis comme suit :

  Lot 1 : Acquisition d’engins pour quatre (04) brigades de travaux routiers au profit du ministère des Infrastructures, pour un montant de dix-sept milliards six cent soixante-quatorze millions quatre cent quarante un mille deux cents (17 674 441 200) F CFA Hors taxes-Hors douane ;

  Lot 2 : Acquisition d’engins pour quatre (04) brigades de travaux routiers au profit du ministère des Infrastructures, pour un montant de treize milliards cent soixante-neuf millions huit cent quarante mille (13 169 840 000) F CFA Hors taxes-Hors douane.
Le financement est assuré par le Fonds spécial routier (FSR-B), pour un délai d’exécution de six (06) mois pour chaque lot.


II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le Ministre d’Etat, ministre de la communication, de la culture, des arts et du tourisme a fait au Conseil une communication relative au 4ème Rapport périodique quadriennal (RPQ 4) du Burkina Faso sur la mise en œuvre de la

Convention 2005 de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).
La Convention 2005 est un instrument juridique international rigoureux, qui reconnaît non seulement le droit souverain des Etats d’adopter des mesures, initiatives et politiques culturelles adaptées à leurs réalités, mais aussi la nature spécifique des activités et produits culturels comme porteurs d’identités, de valeurs et de sens.
Le RPQ 4 a mis l’accent sur les politiques et mesures pertinentes mises en œuvre au cours des quatre dernières années au Burkina Faso. Ces politiques et mesures sont centrées sur l’amélioration de la gouvernance culturelle durable, le renforcement des échanges de biens et services, ainsi que la mobilité des artistes et des professionnels. Elles portent également sur l’implémentation des industries culturelles et créatives dans d’autres politiques de développement durable, l’égalité des genres ainsi que sur les libertés artistiques.
Le 4ème Rapport périodique quadriennal du Burkina Faso couvre la période 2021-2024.

II.2. Le ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur, chargé de la Coopération régionale assurant l’intérim du ministre a fait au Conseil deux (02) communications.
La première communication est relative à la 7ème édition du Forum national de l’intégration qui se tiendra du 14 au 18 octobre 2024 à Banfora, dans la région des Cascades.

Cette 7ème édition du Forum national de l’intégration, placée sous le thème
« Dynamique confédérale et intégration africaine » a pour objectif de poursuivre la promotion de l’intégration à travers une interaction positive entre toutes les communautés vivant au Burkina Faso.
Le Forum national de l’intégration vise entre autres à :
  sensibiliser les populations à la paix et à la cohésion sociale entre les différentes communautés vivant au Burkina Faso ;

  permettre aux populations de s’approprier la vision des Chefs d’Etat et les politiques de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) ;
  sensibiliser les participants sur la nouvelle loi portant conditions d’entrée, de séjour, d’établissement et de sortie du territoire burkinabè.
Le Forum national de l’intégration connaîtra la participation des ministres chargés des Affaires étrangères des Républiques sœurs du Mali et du Niger.

La seconde communication est relative à la participation du Burkina Faso au 9ème Forum sur la coopération Chine-Afrique (FOCAC), qui se tient du 02 au 06 septembre 2024 à Pékin en République populaire de Chine.
Ce forum qui réunit les Chefs d’Etat et de Gouvernement africains et chinois est un cadre de concertation pour trouver les voies et moyens afin de raffermir leur coopération économique, politique et culturelle.
En marge du forum, la délégation burkinabè prendra part à un forum des investisseurs en vue de mobiliser des hommes d’affaires chinois pour des investissements structurants au Burkina Faso dans différents secteurs d’activités.

Le Forum de coopération Chine-Afrique est organisé tous les trois (03) ans entre la Chine et les pays africains entretenant des relations diplomatiques avec Pékin. II.3. Le ministre de la Santé a fait au Conseil deux (02) communications.

La première communication est relative aux résultats du deuxième passage (P1) de la campagne de chimio-prévention du paludisme saisonnier plus (CPS+) de l’année 2024 au Burkina Faso.
Le deuxième passage (P1) de cette campagne s’est déroulé du 26 au 29 juillet 2024 et a concerné 70 districts du pays. Il a permis d’obtenir les résultats suivants :
  pour une cible attendue de 4 519 000 enfants de 3 à 59 mois, 4 594 765 ont été touchés lors de ce passage, soit une couverture administrative de 101,68% ;

  50 918 enfants malnutris aigus modérés dépistés dont 12 727 nouveaux cas et 19 034 enfants malnutris aigus sévères dont 4 464 nouveaux cas ;
  12 629 enfants de la cible du vaccin antipaludique non à jours ont été retrouvés pendant ce passage et 4 810 ont été rattrapés, soit un taux de 48,62% ;
  1 016 023 concessions ont été visitées dans lesquelles 700 093 gîtes ont été identifiées et 511 238 immédiatement détruits, soit 73,02%.

Dans l’ensemble, ce deuxième passage (P1) de la campagne de chimioprévention du paludisme saisonnier plus s’est bien déroulé.
La seconde communication est relative à la désactivation du Centre des opérations de réponse aux urgences sanitaires (CORUS) suite à l’amélioration de la situation épidémiologique de la rougeole dans plusieurs districts sanitaires du Burkina Faso et la dévolution des activités en routine.

Le Burkina Faso a connu une flambée de cas de rougeole en décembre 2023, qui s’est poursuivie en 2024. De la semaine épidémiologique n°46 de l’année 2023 à la semaine épidémiologique n°5 de l’année 2024, le pays a enregistré au total 1 335 cas suspects de rougeole avec quatre (04) décès.
Durant les cinq premières semaines épidémiologiques de l’année 2024, sur les 272 prélèvements de cas de rougeole analysés par le Laboratoire national de référence de la rougeole (LNR-R), 215 cas ont été confirmés et un seul cas de rubéole. Cette situation a conduit à l’activation du CORUS en vue d’assurer la riposte à cette flambée de cas de rougeole.

L’épidémie a atteint son pic à la semaine épidémiologique n°11 (du 11 au 17 mars 2024) au niveau des neuf (09) districts sanitaires les plus touchés du pays.
Des campagnes anticipées de vaccination ont été menées du 26 février au 03 mars 2024 dans ces 09 districts sanitaires en épidémie avec un total de 831 370 enfants de 09 à 59 mois vaccinés, soit une couverture vaccinale globale de 124,9%.

L’évolution du nombre de cas confirmés et de décès est ensuite allée décroissante. En effet, les services de surveillance ont enregistré à la semaine 20 (du 13 au 19 mai 2024), 191 cas suspects et 00 décès au plan national, indiquant ainsi une évolution favorable de l’épidémie dans les districts sanitaires principalement touchés et au niveau national.
Tenant compte des résultats obtenus dans la surveillance de la rougeole qui indiquent une amélioration de la situation épidémiologique, le CORUS est désactivé.

II.4. Le ministre de l’Enseignement de base, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales a fait au Conseil une communication relative à la généralisation du port de la tenue scolaire Faso Dan Fani (FDF) dans les établissements d’enseignement publics et privés du Burkina Faso.

Après la phase pilote du port de la tenue scolaire en Faso Dan Fani au cours de l’année scolaire 2023-2024 dans les établissements d’enseignement postprimaire et secondaire de trois (03) communes urbaines (Ouagadougou, BoboDioulasso et Koudougou) et une commune rurale (Sabou), il convient de généraliser le port de la tenue scolaire en Faso Dan Fani dans les établissements d’enseignement publics et privés du Burkina Faso.

Le port de cette tenue se fera au moins tous les lundi et jeudi et sera sans contrainte. Les acteurs des structures éducatives et les parents d’élèves ont la latitude de s’organiser, de contractualiser librement avec les acteurs du Faso Dan Fani, de choisir leur motif et leur modèle par structure ou collectivement selon le ressort territorial ou leur appartenance à une même faîtière.

II.5. Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation a fait au Conseil une communication relative à la cérémonie de sortie de la première promotion d’ingénieurs diplômés de l’Ecole polytechnique de Ouagadougou (EPO), prévue le 27 septembre 2024 à Ouagadougou.
Placée sous le très haut patronage de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Chef de l’Etat, la cérémonie a pour thème « Rôle et place de l’ingénieur dans un contexte de relance économique du Burkina Faso ».
Cette première promotion de l’EPO est constituée de 31 ingénieurs dont 09 en génie industriel, 08 en génie des textiles, 08 en génie informatique et 06 en génie des télécommunications.

Cette cérémonie connaîtra une remise d’attestations de reconnaissance à des personnalités et entreprises partenaires de l’EPO, une remise des diplômes et une plantation d’arbres.
Créée en 2017, l’EPO a pour missions entre autres, de former des ingénieurs de travaux, des ingénieurs de conception, des docteurs et de contribuer à la recherche scientifique et à la vulgarisation des travaux de recherche.

III. NOMINATIONS
III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

 Monsieur Oumarou MOGMENGA, Mle 23 19 473 N, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, catégorie BF-C2, échelon 1, est nommé Membre du Conseil supérieur de la communication (CSC) au titre de la Présidence du Faso.
B. AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS
 Monsieur Handiegou Charles NATAMA, Officier, est nommé Directeur des finances et de la comptabilité de l’Institut supérieur de logistique de Ouagadougou (ISLO).

C. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

  Monsieur Franck Didier ZOUNGRANA, Mle 96 906 C, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Inspecteur technique du budget ;
  Monsieur Jean SAWADOGO, Mle 96 916 N, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Inspecteur technique du budget ;
  Monsieur Siaka PARE, Mle 111 144 R, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Inspecteur technique du budget ;

  Monsieur Toubou RIPAMA, Mle 37 37 038 L, Démographe, 1ère classe,
5ème échelon, est nommé Directeur général de l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD) ;
  Monsieur Mohamadi SAWADOGO, Mle 212 361 L, Conseiller en économie et développement, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé

Contrôleur interne du Centre national d’études stratégiques (CNES) ;
  Monsieur Mahamoudou DIARRA, Mle 59 879 Y, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Contrôleur interne du Projet de développement des chaînes de valeur, maïs, soja, volaille et poisson et de résilience (PIMSAR) ;
  Monsieur Mahamadi OUEDRAOGO, Mle 212 601 X, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Contrôleur interne du Programme pour le Renforcement de la résilience des petits producteurs (RESI-2P).

D. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE

  Monsieur Tuandaba Marcel COULIBALY, Officier, est nommé
Conseiller technique ;
  Monsieur Thierry Dofizouho TUINA, Mle 57 710 C, Inspecteur général de police, catégorie 1, grade 5, 2ème échelon, est nommé Conseiller technique ;
  Madame Marie Denise SEBGO, Mle 57 727 X, Inspecteur général de police, catégorie 1, grade 5, 3ème échelon, est nommée Conseiller technique ;
  Madame Nana Fatoumata BENON/YATASSAYE, Mle 88 836 K,
Administrateur civil, 1ère classe, 10ème échelon, est nommée Conseiller technique.

E. AU TITRE DU MINISTERE DE LA TRANSITION DIGITALE, DES POSTES ET DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES

 Monsieur Moussa ZOROME, Mle 245 327 H, Gestionnaire financier,
1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances et de la comptabilité de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI).

F. AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT

  Madame Salimata OUEDRAOGO, Mle 343 494 U, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Chef de département de la coopération, de l’information et de la documentation au Secrétariat permanent de la Commission nationale de la concurrence et de la consommation (CNCC) ;
  Monsieur Mohamed ILBOUDO, Mle 343 575 P, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Chef de département de l’administration, des finances et de la comptabilité au Secrétariat permanent de la Commission nationale de la concurrence et de la consommation ;

  Madame Rihanata OUEDRAOGO, Mle 238 589 N, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Chef de département des statistiques et du suivi des projets et programmes de développement au Secrétariat permanent de la Filière coton libéralisée (SP-FCL).

G. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SECONDAIRE, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET TECHNIQUE

  Monsieur Hyppolyte Lougné BASSOLE, Mle 220 565 M,
Administrateur civil, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur de Cabinet ;
  Monsieur Henri Prosper PARE, Mle 35 176 A, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 3ème classe, 8ème échelon, est nommé Secrétaire général ;
  Monsieur François COMPAORE, Mle 31 336 D, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, échelle 03, 8ème échelon, est nommé Conseiller technique ;

  Monsieur Barthélemy BADIEL, Mle 246 742 U, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Conseiller technique ;
  Monsieur Waogabamba Patrice ZOUNDI, Mle 130 467 K, Magistrat, catégorie P, 1er grade, 3ème échelon, est nommé Conseiller technique ;
  Madame Angèle OUIYA, Mle 58 323 E, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 11ème échelon, est nommée Conseiller technique ;

  Monsieur Evariste Marie Wend-Yam GUIBRE, Mle 36 120 J, Inspecteur général de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 3ème classe, 7ème échelon, est nommé Chargé de mission ;
  Monsieur Wendwaoga Olivier BAGRE, Mle 247 668 P, Conseiller d’administration scolaire et universitaire, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Chargé de mission ;

  Madame Naomie OUEDRAOGO/BICABA, Mle 74 413 K,
Administrateur civil, 1ère classe, 8ème échelon, est nommée Chargée de mission ;
  Madame Nomwendé Véronique ALIRA/WANGRAWA, Mle 225 071 U,
Administrateur des services financiers, 1ère classe, 8ème échelon, est nommée Directrice générale des études et des statistiques sectorielles ;
  Monsieur Amadou Tidiani YINYIN, Mle 112 498 B, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur de la gestion des finances ;

  Monsieur Boureima SAWADOGO, Mle 245 866 X, Commissaire principal de police, catégorie 1, échelle 02, 3ème échelon, est nommé Directeur des marchés publics ;
  Madame Mariam SAKIRA/KARANTAO, Mle 207 907 E, Conseiller en
gestion des ressources humaines et management des administrations, 1ère classe, 8ème échelon, est nommée Directrice des ressources humaines.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :
  de l’Institut des hautes études internationales (INHEI) au titre du ministère des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur ;
  de l’Université Joseph KI-ZERBO au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation ;

  du Fonds national pour la promotion du sport et des loisirs (FNPSL), du
Groupement d’intérêt public-Programme national de volontariat au Burkina Faso (GIP-PNVB) et de Burkina Suudu Bawdè (BSB) au titre du ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi.

A. MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après,
Administrateurs au Conseil d’administration de l’Institut des hautes études internationales (INHEI) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Economie et des finances :
  Monsieur Windbénédo Jean-Marie KEBRE, Mle 104 259 A,
Administrateur des services financiers.

Au titre du ministère des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur :
  Monsieur Jhon Franklin Ismaël SORGHO, Mle 226 284 T, Conseiller en gestion des ressources humaines, en remplacement de Monsieur Moustapha Fafing Nicolas DIABATE.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES STAGIAIRES DE L’INSTITUT DES HAUTES ETUDES INTERNATIONALES (INHEI)

  Monsieur Timothé HARO, Mle 105 310 R, pour la durée de son mandat de Délégué général.

B. MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après,
Administrateurs au Conseil d’administration de l’Université Joseph KI-ZERBO pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :
  Madame Olga OUEDRAOGO, Mle 77 992 P, Juriste, en remplacement de Monsieur Hamidou OUEDRAOGO.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES INSTITUTIONS FINANCIERES

  Monsieur Yacouba ZERBO, Cadre supérieur de banque, en remplacement de Monsieur Moctar Dédougou DIAKITE.

C. MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI

Le Conseil a adopté quatre (04) décrets.
Le premier décret nomme Monsieur Kiswendsida Arsène Stanislas OUEDRAOGO, Mle 23 24 501 L, Economiste, Administrateur représentant le personnel au Conseil d’administration du Fonds national pour la promotion du sport et des loisirs (FNPSL) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Lassina PARE.

Le deuxième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs
représentant l’Etat au Conseil d’administration du Groupement d’intérêt publicProgramme national de volontariat au Burkina Faso (GIP-PNVB) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :
  Monsieur Sidi BARRY, Mle 217 027 N, Conseiller en gestion des ressources humaines.
Au titre du ministère de l’Enseignement de base, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales :

  Monsieur Soma Alassane OUATTARA, Mle 247 172 C, Conseiller en gestion des ressources humaines.
Le troisième décret renouvelle le mandat de Monsieur Adelphe SANOU,
Mle 130 544 E, Magistrat, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi au Conseil d’administration du Groupement d’intérêt public-Programme national de volontariat au Burkina Faso (GIP-PNVB) pour une dernière période de trois (03) ans.

Le quatrième décret nomme Monsieur Abdoulaye OUEDRAOGO, Mle 024 CFPR-Z, Formateur, Administrateur représentant le personnel au Conseil d’administration de Burkina Suudu Bawdè (BSB) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le Porte-parole du Gouvernement

Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO
Chevalier de l’Ordre du mérite, des arts,
des lettres et de la communication

Compte rendu du conseil des ministres du mercredi 21 août 2024

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 21 août 2024, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 12 H 25 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

Le Conseil a examiné un projet de loi constitutionnelle portant révision de la Constitution.
Ce projet de loi comporte la modification de deux (02) articles. Cette modification concerne :
 le changement de la devise du Burkina Faso qui sera désormais « La Patrie ou la mort, Nous vaincrons » au lieu de : « Unité-Progrès-Justice » ;

 la possibilité de recourir, sous certaines conditions à la consultation parlementaire pour les accords relatifs à l’entrée du Burkina Faso dans une confédération, fédération ou union d’Etats.

Malgré le changement de devise intervenu en 1997, l’on note que « La Patrie ou la mort, Nous vaincrons » reste et demeure dans la conscience populaire tout un symbole quand il s’agit d’affirmer le sentiment patriotique et l’acceptation du sacrifice suprême pour la Nation. L’usage au quotidien de cette devise aussi bien dans les discours officiels que dans la vie courante des Burkinabè n’est plus à démontrer.

Ce projet de loi permettra :
 de renforcer le sentiment patriotique ;
 de conformer les dispositions de la Constitution à l’usage et à la volonté populaire ;
 d’harmoniser la devise d’avec notre Hymne national le Di-Taa-Niyè, chant de la victoire ;
 de faciliter l’adhésion du Burkina Faso à une confédération, fédération ou union d’Etats et d’impulser un développement socio-économique durable et harmonieux.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté un rapport relatif à l’autorisation de recrutement sur concours direct sans formation initiale d’interprètes-traducteurs pour le compte du ministère des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur, au titre de l’année 2024.

Le besoin de recrutement d’interprètes-traducteurs se justifie au regard des nouveaux défis de notre diplomatie ainsi que de la demande de plus en plus croissante au niveau du Bureau d’interprétation et de la traduction.

Le Conseil a marqué son accord pour le recrutement de onze (11) interprètes-traducteurs pour le compte du ministère des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur, au titre de l’année 2024.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

Le Conseil a adopté un décret portant approbation des statuts particuliers de l’Agence d’information du Burkina (AIB).

Ce décret vise la transformation de l’AIB en Etablissement public à caractère administratif.

L’adoption de ce décret permet à l’Agence d’information du Burkina d’accomplir efficacement ses missions, conformément au décret n°2014-613/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des Etablissements publics de l’Etat à caractère administratif.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret porte autorisation de perception de recettes relatives à certaines prestations du ministère en charge des libertés publiques.

Ce décret est une relecture du décret n°2016-471/PRES/PM/MATDSI/MINEFID du 02 juin 2016 portant autorisation de perception de recettes relatives à certaines prestations du ministère en charge des libertés publiques en vue d’élargir l’assiette des recettes à travers la prise en compte de nouvelles prestations identifiées.

L’innovation majeure de ce décret porte sur la prise en compte de prestations de services qui, jusque-là, ne faisaient pas l’objet de facturation. Il s’agit :

 de la délivrance de duplicatas des actes de reconnaissance officielle des associations ;
 de la délivrance de copies de fond de dossiers et/ou autres informations statistiques concernant les associations.

A ces prestations s’ajoutent les amendes pour défaut de tenue régulière des registres et celles pour non déclaration de renouvellement dans le délai légal.

L’adoption de ce décret permet la perception de recettes relatives à certaines prestations du ministère en charge des libertés publiques en vue de contribuer à l’accroissement des recettes de service au profit du budget de l’Etat, conformément à l’article 12 de la loi organique n°073-2015/CNT du 06 novembre 2015 relative aux Lois de finances.

Le second décret porte érection de l’Agence d’information du Burkina en abrégé « AIB » en un Etablissement public de l’Etat à caractère administratif (EPA).

L’Agence d’information du Burkina a été créée par la loi n°02/64/AN du 27 mai 1964 portant statut de l’Agence de presse voltaïque pour servir de grossiste de l’information sur le territoire national.

En 1999, l’AIB a été fusionnée avec le quotidien Sidwaya. Depuis lors, l’agence peine à être à la hauteur de sa mission stratégique. Aujourd’hui, elle est uniquement réduite à une édition en ligne, soutenue par sa présence sur les réseaux sociaux et la production d’une Rétrospective de l’actualité.

La maîtrise de l’information étant un enjeu stratégique, tous les pays disposent d’une agence nationale qui assume leur présence dans le concert des Nations, grâce à la grande chaîne de collecte et de diffusion de l’information que forment les agences de presse du monde.

S’inscrivant dans cette vision, le Burkina Faso veut faire de la relance de l’AIB une urgence à travers le développement d’un pôle de production et de diffusion de l’information nationale.

L’Agence d’information du Burkina a pour missions de fournir aux usagers des informations fiables, complètes et crédibles, de défendre les intérêts nationaux et de protéger la souveraineté du Burkina Faso.

L’adoption de ce décret permet à l’Agence d’information du Burkina d’assurer efficacement ses missions, conformément aux dispositions du décret n°2014-613/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des Etablissements publics de l’Etat à caractère administratif.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre de la Santé a fait au Conseil une communication relative à la réponse sanitaire pour la réduction des décès maternels et périnatals évitables (SGI-ReDMP) au Burkina Faso.

Le Burkina Faso a entrepris la démarche de la Surveillance des décès maternels, néonatals et la riposte en 2011. Depuis la cinquième semaine 2022, cette surveillance a intégré les mortinaissances selon les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé.

Pour relever le défi, le Burkina Faso a réalisé de nombreux progrès et cela s’est renforcé par la mise en œuvre de la gratuité des soins et de la planification familiale permettant d’engranger de 2010 à 2021, les résultats suivants :

 la baisse du taux de mortalité des moins de 05 ans qui est passé de 129 à 48 décès pour 1000 naissances vivantes ;

 la baisse de la mortalité néonatale qui est passée de 28 à 18 décès pour 1000 naissances vivantes ;

 la baisse du taux de mortalité maternelle qui est passée de 341 à 154 décès pour 100 000 parturientes, et l’indice synthétique de fécondité passé de 6 à 4,9 enfants par femme.

On estime également à 87,4% la proportion des femmes enceintes qui ont accouché dans les établissements de santé en 2021, contre 66% en 2010.

Malgré ces résultats, le Burkina Faso n’a pas encore atteint les objectifs en termes de prestations, d’accès aux soins de santé essentiels en général et de services obstétricaux, prénataux et néonatals en particulier.

Afin de parvenir à une réduction rapide de la mortalité maternelle et périnatale, il est envisagé entre autres :
 l’activation du Centre des opérations de réponses aux urgences sanitaires (CORUS) avec la mise en place d’un système de gestion des incidents pour la surveillance des décès maternels, périnatals et la riposte ainsi que la nomination d’un gestionnaire d’incident ;

 la prise en charge adéquate des complications obstétricales et des pathologies périnatales ;

 l’acquisition et la distribution des produits vitaux pour la santé de la mère et de l’enfant, des réactifs, des consommables et matériels médico-techniques.

II.2. Le ministre de l’Energie, des mines et des carrières a fait au Conseil une communication relative à l’Organisation de la 6ème édition de la Semaine des activités minières d’Afrique de l’Ouest (SAMAO), prévue du 26 au 28 septembre 2024 à Ouagadougou.

La 6ème édition de la SAMAO se tiendra sous le thème « les minéraux critiques : quelles stratégies de développement pour les pays africains ? ».

L’objectif de la SAMAO est d’assurer une visibilité nationale et internationale du secteur des mines et des carrières.

L’organisation de ce salon permettra entre autres :

 d’offrir des opportunités d’affaires aux acteurs de la chaîne de valeur de l’industrie minière en Afrique en général et au Burkina Faso en particulier ;

 d’attirer des investisseurs pour soutenir la croissance du secteur des mines et des carrières ;
 de soutenir le développement durable du secteur des mines et des carrières.

II.3. Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation a fait au Conseil deux (02) communications.

La première communication est relative aux résultats du Burkina Faso à la 46e session des Comités consultatifs interafricains (CCI) du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES).

Au total, ce sont trois cent dix-sept (317) candidatures du Burkina Faso provenant des Institutions d’enseignement supérieur et de recherche publiques, privées et interafricaines qui ont été examinées en vue de l’obtention d’une inscription sur les différentes listes d’aptitude aux fonctions de Maître-assistant, Chargé de recherche, Maître de Conférences, Maître de recherche, Professeur titulaire et Directeur de recherche.
Sur ces trois cent dix-sept (317) candidats, le Burkina Faso a enregistré trois cent cinq (305) inscrits sur l’ensemble des listes d’aptitude, soit un taux d’admission de 96,21% contre douze (12) candidats ajournés, soit un taux d’échec de 03,78%.

Ces résultats ont été validés au cours de la réunion ordinaire du Comité consultatif général qui s’est tenue du 15 au 17 juillet 2024 à Libreville au Gabon.

Le Conseil félicite les promus pour ces résultats.

La seconde communication est relative à la participation du Burkina Faso à la troisième conférence panafricaine sur la gouvernance des semences qui se tient du 21 au 23 août 2024 à Niamey au Niger.
Au cours de cette conférence, les participants doivent analyser la contribution des systèmes de gouvernance semencière à la réalisation de la sécurité alimentaire et nutritionnelle en Afrique. Ils doivent également analyser et améliorer les outils de gouvernance semencière en vue de définir des politiques publiques pour la souveraineté semencière.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

 Madame Azeta SANON/SANGA, Mle 91 259 P, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 10ème échelon, est nommée Comptable principale en deniers et en valeurs du Centre national de transfusion sanguine (CNTS) ;

 Monsieur Bolbien Noufou PARE, Mle 225 026 V, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Comptable principal en deniers et en valeurs de l’Ecole nationale des régies financières (ENAREF) ;

 Madame Fatimata NATAMA/BOUDA, Mle 225 057 P, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Comptable principale en deniers et en valeurs de l’Ecole polytechnique de Ouagadougou (EPO) ;

 Monsieur Mahamadi SAWADOGO, Mle 55 726 B, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Comptable principal en deniers et en valeurs de l’Agence nationale de régulation pharmaceutique (ANRP) ;

 Monsieur Kalifa COULIBALY, Mle 57 201 F, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Comptable principal en deniers et en valeurs de l’Institut national de santé publique (INSP) ;

 Monsieur Arsène TOUGMA, Mle 111 101 N, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Comptable principal en deniers et en valeurs du Centre de promotion de l’aviculture et de multiplication des animaux performants (CPAMAP) ;

 Monsieur Eloi OUEDRAOGO, Mle 91 625 T, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Comptable principal en deniers et en valeurs de l’Ecole nationale de santé publique (ENSP) ;

 Monsieur Flavien Raogo IIème jumeau OUANGRAOUA, Mle 53 565 U, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Comptable principal en deniers et en valeurs de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC) ;

 Monsieur Moussa NIKIEMA, Mle 216 170 T, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Comptable principal en deniers et en valeurs de l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE) ;

 Monsieur Aristide Marie Edmond TOUGMA, Mle 216 457 F, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Comptable principal en deniers et en valeurs du Bureau national des sols (BUNASOLS) ;

 Madame Fatoumata Windeguéta dite Julianna OUEDRAOGO, Mle 294 371 H, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Comptable principale en deniers et en valeurs du Centre hospitalier régional de Fada N’Gourma (CHR/Fada N’Gourma) ;

 Monsieur Kambé Drissa TRAORE, Mle 245 229 P, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Comptable principal en deniers et en valeurs du Centre hospitalier régional de Koudougou (CHR-Koudougou) ;

 Monsieur Abdrahim SAVADOGO, Mle 278 240 B, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Trésorier provincial du Nayala.

B. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT DE BASE, DE L’ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES

 Monsieur Wendpanga Michel Abdoul Kader KONDOMBO, Gestionnaire de projets, est nommé Directeur de Cabinet ;

 Monsieur Ibrahima SANON, Mle 43 294 C, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 17ème échelon, est nommé Secrétaire général ;

 Monsieur Wendemmi Sylvain OUEDRAOGO, Mle 208 071 A, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur général des études et des statistiques sectorielles ;

 Monsieur Jean BOUGMA, Mle 111 115 S, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur de la gestion des finances ;

 Monsieur Nicolas SYAN, Mle 104 855 D, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur des marchés publics ;

 Madame Pamagni Delphine BITIE, Mle 233 757 N, Ingénieur d’application des techniques informatiques, 1ère classe, 6ème échelon, est nommée Directrice des systèmes d’information ;

 Monsieur Soumaïla OUEDRAOGO, Mle 220 309 D, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de la communication et des relations presse ;

 Monsieur Alassane Soma OUATTARA, Mle 247 172 C, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur des ressources humaines.

C. AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME ET DE L’HABITAT

 Monsieur Souako KOHOUN, Mle 91 369 J, Géographe, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Chargé de mission, en remplacement de Monsieur Moussa BANGUIAN ;
 Monsieur Simon Joseph BALMA, Mle 76 011 X, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Chargé d’études.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :

 du Centre national des arts, du spectacle et de l’audiovisuel (CENASA) au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme ;

 des Centres hospitaliers universitaires Yalgado OUEDRAOGO (CHU-YO), Tengandogo (CHU-T), Bogodogo (CHU-B) et Sourô SANOU (CHU-SS) ainsi que du Centre hospitalier universitaire pédiatrique Charles de GAULLE (CHUP-CDG) au titre du ministère de la Santé ;

 de l’Université Yembila Abdoulaye TOGUYENI au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation.

Le Conseil a également procédé à la nomination du Président du Conseil d’administration du Centre hospitalier universitaire Sourô SANOU (CHU-SS).

A. MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Centre national des arts, du spectacle et de l’audiovisuel (CENASA) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Economie et des finances :

 Monsieur Salif NANA, Mle 96 897 P, Inspecteur des impôts.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES ACTEURS PRIVES DE LA CULTURE

Au titre de la Fédération nationale du cinéma et de l’audiovisuel-Burkina Faso (FNCA-BF) :

 Monsieur Isidore Marie Alphonse KABORE, Producteur.

B. MINISTERE DE LA SANTE

Le Conseil a adopté six (06) décrets.

Le premier décret nomme Madame Flore Doussou BARRO/TRAORE, Mle 57 932 F, Inspecteur du travail, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale au Conseil d’administration du Centre hospitalier universitaire Yalgado OUEDRAOGO (CHU-YO) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le deuxième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Centre hospitalier universitaire de Tengandogo (CHU-T) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :

 Monsieur Daouda OUEDRAOGO, Mle 217 039 M, Conseiller en gestion des ressources humaines.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA COMMISSION MEDICALE D’ETABLISSEMENT

 Monsieur Ali OUEDRAOGO, Mle 56 540 U, Professeur titulaire hospitalo-universitaire.

Le troisième décret nomme Madame Fatoumata BA/HAMA, Mle 110 939 F, Directeur de recherche, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation au Conseil d’administration du Centre hospitalier universitaire pédiatrique Charles de GAULLE (CHUP-CDG) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le quatrième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration du Centre hospitalier universitaire de Bogodogo (CHU-B) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre du ministère de l’Economie et des finances :

 Monsieur Ousmane KABORE, Mle 34 025 C, Inspecteur du trésor.

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :

 Monsieur Koulpiga Martin NACOULMA, Mle 105 244 F, Inspecteur du travail.

Le cinquième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration du Centre hospitalier universitaire Sourô SANOU (CHU-SS) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre du ministère de la Santé :

 Madame Yéri Silvie TRAORE/YOUL, Mle 231 505 K, Médecin de santé publique.

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :

 Monsieur Brahima Sibiri PAKODTOGO, Mle 212 381 H, Inspecteur du travail.

Le sixième décret nomme Madame Yéri Silvie TRAORE/YOUL, Mle 231 505 K, Médecin de santé publique, Présidente du Conseil d’administration du Centre hospitalier universitaire Sourô SANOU (CHU-SS) pour un premier mandat de trois (03) ans.

C. MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Boukaré OUEDRAOGO, Mle 280 438 D, Conseiller des affaires économiques, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat au Conseil d’administration de l’Université Yembila Abdoulaye TOGUYENI pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le second décret renouvelle le mandat de Madame Inna SEGUEDA/GUENDA, Communicatrice, Administrateur représentant la Chambre des mines du Burkina au Conseil d’administration de l’Université Yembila Abdoulaye TOGUYENI pour une dernière période de trois (03) ans.

Source: Direction de communication de la Présidence du Faso          

Interview de Monsieur Bouraima Barry, Conseiller Culturel, pour la sortie de son livre sur la promotion du tourisme culturel au Burkina

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Conseiller des affaires culturelles, Monsieur Bouraima Barry est spécialiste des questions de stratégie de communication, de développement et de marketing culturel.

Une cérémonie de dédicace est organisée ce 22 août 2024 à 15h au Centre National des Arts, du Spectacle et de l’Audiovisuel (CENASA) à Ouagadougou, au Burkina Faso.

Veuillez suivre l’interview