vendredi, décembre 27, 2024

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Les bienfaits du moringa

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Le moringa oleifera, aussi appelé arbre de vie, est utilisé pour ses vertus nutritionnelles depuis des décennies par les ONG dans des plans de lutte contre la malnutrition. Chez nous, seuls quelques initiés profitent de ses bienfaits. Armelle de Saint Sauveur, pionnière dans la recherche sur le moringa nous dit tout de ce superaliment.

Le moringa originaire d’Inde est un arbre très résistant originaire d’Inde, aujourd’hui cultivé dans de nombreux pays tropicaux d’Asie et d’Afrique. S’il existe 13 espèces de moringa, c’est généralement le moringa oleifera qui est cultivé et consommé. Le moringa est un arbre à la croissance rapide, il faut généralement 3 à 6 mois pour récolter ses premières feuilles et un an et demi pour la première récolte de fruits.

Alors qu’il est encore peu connu en France, il représente la base de l’alimentation en Inde où l’on consomme son fruit, en curry notamment. En Afrique, ce sont plutôt les feuilles qui sont prisées en plat, en couscous entre autres. Les feuilles sont également consommées « en soupe au lait de coco aux Philippines« , ajoute Armelle de Saint Sauveur, ingénieure agronome, spécialiste du moringa depuis plus de 20 ans et fondatrice de Moringa and Co.

Bienfaits nutritionnels du moringa

En médecine ayurvédique qui utilise le moringa depuis des siècles, l’entièreté de l’arbre est utilisée : racines, écorce, fruits et feu

illes. En nutrition, ce sont ces deux dernières parties qui sont consommées avec un avantage pour les feuilles, « bien plus intéressantes d’un point de vue nutritionnel », assure la spécialiste. Ce trésor nutritionnel n’a pas échappé aux ONG qui luttent contre la malnutrition, « Action Contre la Faim, la Croix Rouge, l’UNICEF, toutes connaissent et ont intégré le moringa à leurs programmes« , précise Armelle de Saint Sauveur.

Pour cause, il est extrêmement riche en minéraux (calciumpotassiumfermagnésium), en vitamines ACE, en protéines de très bonne qualité (contenant les 9 acides aminés essentiels), antioxydants. « Son atout principal est son spectre nutritionnel très large et bien équilibré, éclaire Armelle de Saint Sauveur. Le moringa contient tout ce dont on a besoin ce qui est assez rare pour une plante, à part de la vitamine B12. » A poids égal, les feuilles fraîches de moringa contiennent deux fois plus de protéines que les yaourts, 4 fois plus de vitamine A que les carottes, 3 fois plus de potassium que les bananes, 7 fois plus de vitamine C que les oranges, 4 fois plus de calcium que le lait. Quoi d’autre ? Autant de magnésium que le chocolat noir ! Souvent comparé à la spiruline, le moringa contient moins de protéines que l’autre poudre « miraculeuse » (25 g tout de même pour 100 g), mais plus de calcium.

Avec un tel palmarès, le moringa convient particulièrement « aux personnes souffrant d’ostéoporose, aux enfants en croissance, aux intolérants au lactose. C’est également une très bonne source de protéines qui ont les mêmes valeurs nutritionnelles que la protéine animale ce qui est rare chez les plantes. Et de fer, ce qui en fait un aliment intéressant pour les végétariens et les vegans. » Riche en magnésium, « l’arbre de vie » est également l’allié des sportifs.

Pour faire le plein de macro et micronutriments, optez plutôt pour la version en poudre déshydratée « plus concentrée que les feuilles fraîches », avec une différence pour la vitamine C qui « ne résiste pas bien aux conditions de séchage. On passe de 500 mg de vitamine C dans la feuille fraîche à quelque chose comme 20 g dans la poudre de feuille ».

Composition nutritionnelle des feuilles de Moringa oleifera fraîches pour 100 grammes de matière sèche
Calories (kcal)300
Protéines (g)25
Minéraux (g)12
Glucides (g)40
Lipides (g)8
Fibres (g)15
Calcium (mg)2100
Fer (mg)27
Potassium (mg)1300
Magnésium (mg)405
Manganèse (mg)8
Zinc (mg)2,6
Sodium (mg)100
Vitamine A (Ul)14300
Vitamine C (mg)850

Source : www.moringanews.org

Les vertus santé du moringa

Ce puissant cocktail très bien équilibré fait du moringa un superaliment dont les bénéfices pour la santé sont documentés. Une récente étude de 2018, revient sur les effets bénéfiques de feuilles de moringa contre les rhumes, la fièvre, les diarrhées, les douleurs, certaines pathologies cutanées. Son action antioxydante, anti-inflammatoire, antivirale a également été démontrée.

D’après l’étude Moringa Genus : A Review of Phytochemistry and Pharmacology, les feuilles de moringa pourraient également inhiber la prolifération des cellules cancéreuses.

Une étude parue dans l’International Journal of Molecular Sciences en 2015 fait référence au moringa pour booster le système immunitaire et traiter les symptômes liés au VIH.

« A raison d’une cuillère à soupe par jour, ou 8 g de poudre de feuilles de moringa, des effets sur le diabète ont été démontrés« , commente Armelle de Saint Sauveur. « Le moringa a également un effet galactogène, il est très intéressant pour les femmes qui allaitent. C’est un aliment qui contient beaucoup de choses, des synergies se font, et il n’est pas toujours évident de déterminer quel composé a quel effet » poursuit l’experte.

Comment choisir et consommer le moringa ?

On trouve en France le moringa oleifera principalement sous forme de poudre ou feuilles déshydratées, « mais il est possible de trouver des fruits dans certaines boutiques indiennes dans les grandes villes« , précise Armelle de Saint Sauveur.

Les feuilles fraîches peuvent être consommées en infusion. Elles apportent une pointe d’acidité aux boissons chaudes et rappellent « le tilleul et la verveine« . En plat, elles se rapprochent des épinards et peuvent se consommer de la même façon.

La poudre de feuilles de moringa est la forme la plus simple d’utilisation. Elle entre dans la composition de jus green, de smoothies, elle se saupoudre sur les plats, s’ajoute en fin de cuisson dans une sauce, une soupe, se glisse dans la farine pour les gâteaux, les cakes salés. Attention, Armelle de Saint Sauveur met en garde « la poudre a un goût très prononcé de chlorophylle. Elle ressemble un peu au thé matcha. Elle donne aux recettes un goût un peu piquant qui ressemble à la roquette. Si vous la consommez seule dans de l’eau il faut bien la diluer« . Pour profiter des bienfaits du moringa, notre spécialiste conseille de consommer 1 à 2 cuillères à café par jour de poudre. « Il faut l’intégrer à son alimentation progressivement car elle contient beaucoup de fibres« , qui peuvent avoir un impact sur la digestion.

Source: www.doctissimo.fr

Idée recette
Smoothie banane-gingembre-moringa
Pour deux grands verres

1 banane
1 yaourt de brebis ou de soja
30 g de noix de cajou trempées 3 heures
1 datte trempée
1 cc de moringa baobab
20 g de gingembre confit
10 g de gingembre frais râpé
1⁄2 citron pressé
1 cs de sirop d’agave
Mixer le tout, saupoudrez de cannelle et de moringa pure poudre

Recette extraite de www.moringaandco.com

Sommet USA-Afrique : ce qu’il faut retenir de l’ouverture

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Ouvert le 13 décembre, le sommet des leaders américains et africains suit son cours à Washington. Voici le résumé de la journée du 13 décembre.

Convoqué par le président américain, Joe Biden, le deuxième sommet des leaders américains et africains a été ouvert le 13 décembre 2022 à Washington. Une cinquante de dirigeants d’Etat africains ont fait le déplacement à cet effet. Les sujets de discussions de ces trois jours sont variés : lutte contre le terrorisme, contre le changement climatique, sécurité alimentaire, économie ou encore Agoa, le leadership des jeunes. Le coup d’envoi des discussions a été donné par le Secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères, Antony Blinken.

Dans la journée du 13 décembre, le forum des jeunes leaders d’Afrique et de la diaspora s’est aussi ouvert.

Les grandes annonces

  • Les Usa ont annoncé un financement de 55 milliards de $ sur 3 ans pour l’Afrique.
  • Le département d’Etat s’apprête à nommer Johnnie Carson comme représentant spécial pour la mise en œuvre du Sommet des dirigeants États-Unis–Afrique. Il veillera à ce que les annonces faites au cours du Sommet des leaders américains et africains se traduisent par des actions concrètes et durables.
  • Antony Blinken a souligné le désir des États-Unis de continuer à développer leurs partenariats avec la prochaine génération de leaders, d’entrepreneurs et de fonctionnaires.
  • Le secrétaire d’Etat Antony Blinken a également signé un protocole d’accord avec les présidents & ministres des AE de RDC & de Zambie pour aider à développer la chaîne de valeur des batteries de véhicules électriques dans ces pays & soutenir davantage les objectifs du partenariat pour la sécurité des minéraux.

Série de rencontres

Le secrétaire d’État Antony J.Blinken et le secrétaire à la Défense Lloyd J. Austin ont rencontré dans la même journée le président Mohamed Bazoum de la République du Niger, le président Hassan Sheikh Mohamud de la République fédérale de Somalie et le président Ismail Omar Guelleh de la République de Djibouti.

La représentante des États-Unis auprès des Nations unies, l’ambassadrice Linda Thomas-Greenfield, a rencontré le président Ali Bongo Ondimba du Gabon et lui a souhaité la bienvenue au Sommet des dirigeants États-Unis-Afrique. L’ambassadrice Thomas-Greenfield a pris acte de notre partenariat essentiel avec le Gabon au Conseil de sécurité de l’ONU et a remercié le président Bongo pour le leadership du Gabon sur les questions climatiques et environnementales. L’ambassadrice et le président ont discuté des actions régionales pour résoudre le conflit en république démocratique du Congo, de la cessation des hostilités en Éthiopie et de l’impact international de la guerre de la Russie en Ukraine.

Le secrétaire d’État Antony J. Blinken a aussi rencontré le président sénégalais Macky Sall. Il a réaffirmé les liens solides entre les États-Unis et le Sénégal. Il a salué le leadership du président Sall à la présidence de l’UA pendant une période difficile pour l’Afrique et a exprimé le soutien des États-Unis aux efforts de l’UA pour résoudre les problèmes régionaux et les défis de la sécurité alimentaire. Le secrétaire et le président ont discuté des moyens d’approfondir la coopération sur le changement climatique et ont convenu de la nécessité d’un leadership sénégalais continu pour renforcer la sécurité, la prospérité et la gouvernance démocratique dans la région. Les travaux se poursuivront jusqu’au 15 décembre 2022.

Source: www.tchadinfos.com

Message du Président de la Transition, Chef de l’État à l’occasion du 11 décembre

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Chers compatriotes, peuple combattant du Burkina Faso, de l’intérieur et de la Diaspora,

11 décembre 2022. Cette date marque le 62è anniversaire de l’indépendance du Burkina Faso. Je n’irai pas vous faire un discours cette année, parce que l’heure n’est pas à la fête. Notre indépendance n’est pas acquise, parce que nos terres sont occupées. Notre économie est balbutiante et nos mains sont liées. Voila pourquoi, je tenais à m’adresser à vous à travers ce petit message dans ces moments précis.

Il y a quelques semaines de cela, le destin du pays changeait le 30 septembre. Nous disions que nous sommes révoltés, et aujourd’hui date anniversaire de la fête de l’indépendance, nous sommes encore plus révoltés. Le combat pour l’indépendance totale a commencé, il y a quelques semaines de cela. Et ce combat passe nécessairement par les armes, mais aussi par nos valeurs, nos comportements, le redressement de notre économie. La bataille contre l’ennemi qui occupe nos terres est en train de commencer. Cette bataille est à son préambule.

C’est le lieu pour moi donc de féliciter les unités engagées pour les premières actions terrestres et aériennes; les encourager pour le don de soi, le sacrifice, et tout ce qu’ils donnent pour cette nation. Aux unités encore engagées, il y a de cela quelques mois, sinon, plusieurs mois, qui tiennent encore bon sur le terrain, je leur réitère encore mes félicitations. Aux forces vives de la Nation, nous disons merci pour l’appel que nous avons pu faire à l’égard de toute la population. Cet appel a été entendu, et c’est le lieu pour moi de féliciter tout le monde pour l’engagement, notamment pour les VDP et aussi pour l’accompagnement de l’armée.

Les ravitaillements qui ont suivi ces derniers jours, je puis vous rassurer que nous avons été comblés par des Burkinabè qui ont accepté nous donner leurs camions pour aller ravitailler des Burkinabè. Cela témoigne que la solidarité est en train de naître. C’est tout ce que nous demandons.

Pour l’encadrement et la formation des VDP, nous avons reçu des dons de toutes natures allant des vivres aux équipements, aux travaux d’infrastructures. Nous disons merci à ce peuple qui commence à se souder, qui commence à être solidaire pour cette bataille. Nous en avons besoin et merci encore.

Aux Burkinabè de la diaspora, nous disons merci pour toutes les contributions en nature et en espèces. D’ailleurs, nous avons rencontré les partenaires sociaux dans ce sens pour encore demander plus de sacrifice aux Burkinabè afin que cette lutte soit menée par les Burkinabè pour libérer les terres du Burkina Faso. Ce message, nous tenions à le passer, pour encore dire merci à tous les peuples qui se battent, merci à tous ceux qui nous accompagnent, qu’ils soient Burkinabè ou non Burkinabè. A ce jour donc, nous n’allons pas fêter parce que le combat qui est engagé, doit contribuer à ce que notre indépendance soit totale.

Sur ce, j’appelle tous les Burkinabè à un changement de comportement, à revoir nos valeurs, parce que cette bataille pour l’indépendance totale passe par la guerre que nous menons par les armes. Mais je le disais tantôt, par l’économie également. Cette bataille du côté économique passe forcément par la lutte contre la corruption. Cette lutte également est enclenchée. Notre lutte ne s’arrêtera que lorsque tous les enfants du Burkina Faso mangeront à leur faim et dormiront tranquillement dans leur pays. Nous nous sommes engagés pour cela et ce combat, nous allons le mener. Notre espoir est encore plus grand. Nous ne doutons aucunement de ce qui va se passer et de l’avenir de cette bataille.

Restez confiants, restez soudés, restez mobilisés derrière les forces de défense et de sécurité, restez soudés et mobilisés derrière nos vaillants VDP, et l’espoir est permis, parce que nous ne lâcherons pas, nous irons jusqu’au bout de ce combat pour l’indépendance totale de notre patrie.

Merci à vous, chers compatriotes.

Je ne saurai terminer mes propos sans souhaiter prompt rétablissement à toutes les victimes, tous les blessés de cette barbarie et prier encore que les âmes des défunts reposent en paix.

Merci chers compatriotes.

La patrie ou la mort, nous vaincrons!

Conseil des ministres du 7 décembre 2022 : La loi sur les VDP relue par le gouvernement

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(Ouagadougou, 07 décembre 2022). Le Président de la Transition, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a présidé, ce mercredi, l’hebdomadaire Conseil des ministres qui a examiné et adopté, selon le Porte-parole du Gouvernement, Jean-Emmanuel OUEDRAOGO, plusieurs dossiers importants inscrits à son ordre du jour.

Au titre du ministère de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité, le Conseil a adopté un projet de loi sur l’institution des Volontaires pour la défense de la patrie en vue d’intégrer la nouvelle doctrine de leur emploi. Le Ministre délégué auprès du Ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité, chargé de la Sécurité, Mahamadou SANA, a soutenu que l’adoption de ce projet de loi est une relecture de la loi de 2020 et permet de faire des aménagements.

Il s’agit, selon lui de la prise en compte du niveau national dans la compétence territoriale des VDP, de la prévision de l’aménagement de certaines dispositions qui permettent de créer et de donner un cadre juridique à la Brigade des Volontaires pour la défense de la patrie (BVDP), et l’amélioration des conditions des VDP sur le terrain.

Au titre du ministère de l’Économie, des Finances et de la Prospective, le Conseil a examiné et adopté un rapport sur la situation d’exécution du budget de la trésorerie de l’État, exercice 2022 au 30 septembre de l’année en cours. Le Ministre en charge de l’Economie, Aboubacar NACANABO, rappelle qu’il ressort de l’examen de la situation d’exécution de la trésorerie au 30 septembre 2022 que le niveau de recouvrement des recettes est autour de 79%. Ce qui montre « une bonne performance, parce qu’au 30 septembre on devrait être à 75% ».

Le ministre NACANABO a salué la bonne performance des différentes régies de recettes qui a permis d’atteindre 100% de mobilisation de recettes, selon les prévisions annuelles, avant la fin de l’année.

Quant à la situation d’exécution des dépenses, le Conseil a noté une exécution globalement satisfaisante.

Au titre du ministère de l’Énergie, des Mines et des Carrières, le Conseil a adopté un décret portant octroi du permis d’exploitation de la mine d’or industrielle de Yimiougou à la Société Yimiougou NORDGOLD SA. Selon le Ministre de l’Énergie, des Mines et des Carrières, Simon Pierre BOUSSIM, l’octroi de ce permis d’exploitation permettra à la société minière d’augmenter sa production de 2,5 tonnes d’or, sur une période de quatre ans et de maintenir les emplois sur la mine d’or de Bissagold où le minerais extrait sera traité.

« Le Conseil a aussi donné des instructions de faire diligences sur certains dossiers qui peuvent permettre au Burkina Faso de tirer profit de ses ressources minières, notamment la relecture du code minier et la mise en place d’un projet de raffinerie pour raffiner l’or du Burkina afin de savoir exactement la teneur en or au Burkina et ce que les sociétés industrielles exploitent comme volume d’or dans notre pays », a indiqué le Ministre en charge des mines, Simon Pierre BOUSSIM.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Coupe du monde 2022 : l’équipe de France bat le Maroc et rejoint l’Argentine en finale

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Vainqueurs du Maroc (2-0) en demi-finale, mercredi 14 décembre, les Bleus défieront les Argentins de Lionel Messi en finale de la Coupe du monde au Qatar, dimanche 18 décembre (16h).

Ce qu’il faut retenir de cette demi-finale

  • Les Bleus sont en finale de la Coupe du monde pour la deuxième édition de suite. Vainqueurs du Maroc (2-0), grâce à des buts de Theo Hernandez dès la 5e minute et du remplaçant Randal Kolo Muani à la 79e minute, ils défieront l’Argentine de Lionel Messi, dimanche 18 décembre (20h).
  • Il y quatre ans en Russie, la France avait battu la Croatie 4-2 en finale… après avoir éliminé l’Argentine de Messi en 8es (4-3). L’opposition entre Kylian Mbappé et Messi, désormais réunis sous les couleurs du PSG, s’annonce savoureuse.
  • Face au Maroc, premier pays africain qualifié pour une demi-finale dans un Mondial, la France a ouvert le score tôt mais a souffert par la suite. Mais les hommes de Didier Deschamps défendront bien leur titre, avec la possibilité d’imiter le Brésil de 1958 et l’Italie de 1938.

Source: www.rtl.fr

Coupe du monde : le Maroc signe une qualification historique en demie-finale

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Invité surprise des quarts de finale du Mondial, le Maroc a validé son billet pour le dernier carré de la compétition en domptant le Portugal (1-0).

Le Maroc écrit l’histoire. Bourreau du Portugal (1-0) grâce à une tête victorieuse de Youssef En-Nesyri (42e), les Lions de l’Atlas ont réalisé l’exploit de devenir la première nation africaine а atteindre le dernier carré d’une Coupe du monde. Après avoir sorti l’Espagne en huitième (0-0, 3-0 tab) et le Portugal en quart, le Maroc poursuit donc son aventure internationale. Il affrontera la France ou l’Angleterre en demies. Retour sur la rencontre et le but.

LE MATCH. Le Maroc dompte le Portugal Les Marocains voulaient croire à l’exploit. Au coup d’envoi de ce choc donné par le Portugal après le coup de sifflet de M. Facundo Tell, l’arbitre argentin de la rencontre, les Lions de l’Atlas rêvent de devenir la première équipe africaine à atteindre le dernier carré d’un Mondial. Pourtant, la première situation est à l’initiative des Lusitaniens avec une tête plongeante de João Felix, repoussée par l’excellent Bounou (4e). La réponse marocaine ne se fait pas.

Au retour des vestiaires, aucun changement n’est à signaler et le Maroc est tout proche de faire le break. Sur un coup franc excentré, El Yamiq est à deux doigts de dévier le cuir pour tromper Diogo Costa (47e). Sans succès. Le portier lusitanien se dégage tant bien que mal et préserve un court écart.

Face à l’incapacité de son équipe à se procurer des situations dangereuses, Fernando Santos opère deux changements avec les entrées de Cristiano Ronaldo et de João Cancelo, respectivement à la place de Ruben Neves et Raphaël Guerreiro (51e). Des entrées qui font du bien au Portugal qui repose progressivement le pied sur le ballon et développe son jeu. Si bien que les situations chaudes se multiplient à l’instar de Bruno Fernandes (63e, 68e), João Felix (83e) ou Cristiano Ronaldo (90+ 1). Mais malgré l’assaut du camp marocain par l’effectif lusitanien, et l’expulsion de Walid Cheddira (90+ 3) la Seleçao ne trouve pas la faille dans cette solide défense des Lions de l’Atlas. Et malgré huit minutes de temps additionnel, c’est le Maroc qui s’impose et se qualifie pour les demi-finales.

Source: www.lepoint.fr

Hommage rendu au Pr Joseph Ki-Zerbo, par l’Agence Française de Développement à l’occasion du centenaire de sa naissance

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Le 25 novembre dernier, l’Agence Française de Développement à rendu un vibrant hommage au Professeur Joseph Ki_Zerbo, grand historien et intellectuel burkinabè.

Joseph KiZerbo (1922‐2006), historien, professeur et homme politique burkinabè, se distingue par un parcours intellectuel et académique exceptionnel. Né en Haute‐Volta (actuel Burkina Faso) qui, à l’époque, enregistre l’un des plus faibles taux de scolarisation de l’AOF, il entame contre toute attente des études couronnées de succès. Bachelier en 1949, il intègre l’Université de la Sorbonne, où il étudie l’histoire, puis l’Institut d’Etudes politiques de Paris. Il devient ainsi, en 1956, le premier Africain agrégé d’histoire.

C’est durant ces années d’études supérieures que son engagement pour la reconnaissance de l’histoire africaine se développe. En 1958, il fonde son premier parti politique, Le Mouvement pour la Libération nationale de l’Afrique. Lorsque son pays obtient l’indépendance, il devient un acteur reconnu de l’opposition au régime instauré, militant pour la démocratie et l’unité africaine. Contraint à l’exil en 1983, il revient en 1992 et reconstitue son parti, qui s’impose comme le parti d’opposition le plus important du pays. Parallèlement, il participe au Conseil exécutif de l’UNESCO en tant que membre éminent. Après l’assassinat du journaliste Norbert Zongo en 1998, il contribue à la création du Collectif des organisations démocratiques de masse et des partis politiques, dont l’objectif est de lutter contre l’impunité des crimes politiques et économiques, et devient l’un des leaders du mouvement.

Homme politique reconnu et respecté, Joseph Ki‐Zerbo est aussi l’un des plus grands penseurs de l’Afrique. Il a consacré la majeure partie de sa vie à lutter pour que l’Afrique soit considérée comme une véritable civilisation. Sa monumentale Histoire de l’Afrique noire (1972), première synthèse sur le sujet rédigée par un Africain, devient un ouvrage de référence. Impliqué dans la recherche au développement, il obtient en 1997 le prix Nobel alternatif et en 2000 le prix Kadhafi des droits de l’homme et des peuples. Auteur de nombreux articles et ouvrages, il publie en 2003 l’un de ses derniers écrits, À quand l’Afrique ? Entretien avec René Holenstein, très vite épuisé, et aujourd’hui rééditéIl décède trois ans plus tard, le 4 décembre 2006.

Source: www.aes-pua.com

Veuillez suivre l’interview

COP15 : l’humanité est devenue une « arme d’extinction massive », dénonce le secrétaire général de l’ONU

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United Nations Secretary General Antonio Guterres speaks during the opening ceremony of the United Nations Biodiversity Conference (COP15) at Plenary Hall of the Palais des congrès de Montréal in Montreal, Quebec, Canada, on December 6, 2022. (Photo by Andrej Ivanov / AFP)

La conférence des Nations unies sur la biodiversité réunit plus de 190 pays à Montréal jusqu’au 19 décembre. L’issue des négociations, qui portent sur une vingtaine d’objectifs destinés à sauvegarder les écosystèmes d’ici à 2030, est incertaine.

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https://www.lemonde.fr/climat/article/2022/12/07/cop15-l-humanite-est-devenue-une-arme-d-extinction-massive-denonce-le-chef-de-l-onu_6153264_1652612.html

Il est temps de cesser notre guerre « contre la nature », a martelé le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, mardi 6 décembre, à Montréal, lors de l’ouverture de la COP15 sur la biodiversité. Prenant des accents dramatiques, celui qui a fait de la protection de la planète, et particulièrement de la lutte contre le changement climatique, son cheval de bataille a fustigé l’« arme d’extinction massive » qu’est devenue l’humanité. « Avec notre appétit sans limite pour une croissance économique incontrôlée et inégale, l’humanité est devenue une arme d’extinction massive », s’est-il alarmé.

Il s’exprimait dans la foulée du premier ministre canadien, Justin Trudeau, dont l’intervention a été interrom

pue par les tambourins d’une dizaine de représentants d’un peuple autochtone local. « Génocide des autochtones = écocide », « Pour sauver la biodiversité, arrêter d’envahir nos terres », proclamait leur banderole, brandie quelques minutes sous les applaudissements d’une partie de la salle, avant qu’ils soient escortés, dans le calme, vers la sortie.

Les défis que la COP15 doit relever sont considérables : un million d’espèces sont menacées d’extinction, un tiers des terres sont gravement dégradées et les sols fertiles disparaissent, tandis que la pollution et le changement climatique accélèrent la dégradation des océans.

Plus de 190 pays se réunissent du 7 au 19 décembre, pour tenter de sceller un pacte décennal pour la nature et éviter ainsi une sixième extinction de masse.

« Cacophonie du chaos »

« Aujourd’hui nous ne sommes pas en harmonie avec la nature, au contraire nous jouons une mélodie bien différente », une « cacophonie du chaos jouée avec des instruments de destructions », a résumé le secrétaire général des Nations unies (ONU). « Et, en fin de compte, nous nous suicidons par procuration », a-t-il ajouté, avec des répercussions sur l’emploi, la faim, la maladie et la mort.

Parmi la vingtaine d’objectifs en discussions, l’ambition-phare, surnommée « 30 × 30 », vise à placer au moins 30 % des terres et des mers du globe sous une protection juridique minimale d’ici à 2030. Contre respectivement 17 % et 10 % dans l’accord précédent qui date de 2010.

La question du financement, point de blocage

Il sera aussi question des subventions néfastes à la pêche et à l’agriculture, de la lutte contre les espèces invasives et de la réduction des pesticides. Mais la question du financement de ces mesures pourrait être, une fois encore, un point de blocage. Des pays en développement demandent la création d’un fonds, comme celui décidé pour le climat, sans que cela leur ait été pour l’instant accordé.

Le manque de leadership politique pourrait aussi se faire sentir. En dehors du premier ministre canadien, aucun chef d’Etat ou de gouvernement n’est attendu à Montréal, alors qu’ils étaient plus de 110 en Egypte en novembre pour la COP27, conférence de l’ONU sur le climat.

Source: /www.lemonde.fr

La COP27 s’achève sur un accord sur les pertes et dommages, « un pas vers la justice », selon le chef de l’ONU

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Après des jours d’intenses négociations qui se sont prolongées jusqu’à dimanche matin à Charm El-Cheikh, la Conférence des Nations Unies sur le climat, la COP27, est parvenue à un accord sur l’établissement d’un mécanisme de financement pour indemniser les pays vulnérables pour les « pertes et dommages » dus aux catastrophes induites par le climat.

« Cette COP a fait un pas important vers la justice. Je salue la décision de créer un fonds pour les pertes et dommages et de le rendre opérationnel dans la période à venir », a déclaré le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, dans un message vidéo diffusé depuis le lieu de la conférence en Égypte, soulignant que les voix de ceux qui sont en première ligne de la la crise climatique doivent être entendues.

Le chef de l’ONU faisait référence à ce qui a fini par devenir la question la plus épineuse de cette Conférence annuelle des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC).

Les pays en développement ont lancé des appels forts et répétés pour la création d’un fonds pour les pertes et dommages, afin d’indemniser les pays les plus vulnérables aux catastrophes climatiques, mais qui ont peu contribué à la crise climatique.

« De toute évidence, cela ne suffira pas, mais c’est un signal politique indispensable pour reconstruire la confiance brisée », a souligné M. Guterres, soulignant que le système des Nations Unies soutiendrait l’effort à chaque étape du processus.

Après avoir raté leur échéance de vendredi soir, les négociateurs ont finalement pu parvenir à des conclusions sur les points les plus difficiles de l’ordre du jour, notamment un mécanisme pour les pertes et dommages – bien que la manière dont ce mécanisme sera financé soit toujours en discussion – ainsi que sur l’objectif de financement post-2025, et le programme de travail d’atténuation, qui réduirait les émissions de gaz à effet de serre plus rapidement, catalyserait une action efficace et obtiendrait des assurances des pays clés sur des mesures immédiates pour relever l’ambition et nous maintenir sur la voie d’un réchauffement limité à 1,5 °C.
 
Pourtant, alors que l’accord sur le financement des pertes et dommages a été une percée pour les personnes vulnérables, la COP27 n’a guère progressé sur d’autres questions clés liées aux causes du réchauffement climatique, en particulier sur l’élimination progressive des combustibles fossiles, et un langage plus strict sur la nécessité de limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré Celsius.

La lutte contre le changement climatique continue

M. Guterres a rappelé au monde les priorités concernant l’action climatique, notamment l’ambition de réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre et de maintenir en vie la limite de 1,5 degré Celsius de l’Accord de Paris.

« Nous devons réduire drastiquement les émissions maintenant – et c’est un problème que cette COP n’a pas abordé », a-t-il déploré, affirmant que le monde doit encore faire un pas de géant sur l’ambition climatique, et mettre fin à sa dépendance aux combustibles fossiles en investissant « massivement » dans les énergies renouvelables.

Le chef de l’ONU a également souligné la nécessité de tenir la promesse longtemps retardée de 100 milliards de dollars par an de financement climatique pour les pays en développement, en établissant une feuille de route claire et crédible pour doubler les fonds d’adaptation.

Il a également réitéré l’importance de changer les modèles commerciaux des banques multilatérales de développement et des institutions financières internationales. « Elles doivent accepter plus de risques et mobiliser systématiquement des financements privés pour les pays en développement à des coûts raisonnables », a-t-il déclaré.

Le chef de l’ONU a estimé que si un fonds pour les pertes et dommages est essentiel, ce n’est pas une réponse si la crise climatique raye un petit État insulaire de la carte – ou transforme tout un pays africain en désert.

Il a renouvelé son appel à des partenariats pour une transition énergétique juste afin d’accélérer la sortie du charbon et le développement des énergies renouvelables et a réitéré l’appel qu’il avait lancé lors de son discours d’ouverture de la COP27 : un pacte de solidarité pour le climat.

« Un pacte dans lequel tous les pays font un effort supplémentaire pour réduire les émissions cette décennie conformément à l’objectif de 1,5 degré. Et un Pacte pour mobiliser – avec les institutions financières internationales et le secteur privé – un soutien financier et technique aux grandes économies émergentes pour accélérer leur transition vers les énergies renouvelables », a-t-il expliqué, soulignant que cela est essentiel pour maintenir la limite de 1,5 degré à portée de main.

ONU Info/Laura Quinones. Des gens protestent contre le financement des combustibles fossiles lors de la COP27 à Charm El-Cheikh, en Égypte.

Le temps presse

Dans son message vidéo, M. Guterres a souligné que la COP27 s’est conclue avec beaucoup de travail encore à faire et peu de temps pour le faire.

« Nous sommes déjà à mi-chemin entre l’Accord de Paris [2015] sur le climat et l’échéance de 2030. Nous avons besoin de tout le monde sur le pont pour faire avancer la justice et l’ambition », a-t-il déclaré.

Le Secrétaire général a ajouté que cela inclut l’ambition de mettre fin à la « guerre suicidaire » contre la nature qui alimente la crise climatique, conduit les espèces à l’extinction et détruit les écosystèmes.

« La Conférence des Nations Unies sur la biodiversité du mois prochain est le moment d’adopter un cadre mondial ambitieux pour la biodiversité pour la prochaine décennie, en s’appuyant sur le pouvoir des solutions fondées sur la nature et le rôle essentiel des communautés autochtones », a-t-il exhorté.

« Je partage votre frustration »

Le chef de l’ONU a également adressé un message à la société civile et aux militants qui se sont faits entendre depuis le jour de l’ouverture de la conférence : « Je partage votre frustration ».

M. Guterres a déclaré que les défenseurs du climat – menés par les jeunes – ont fait avancer l’agenda pendant les jours les plus sombres et qu’ils doivent être protégés.« La source d’énergie la plus vitale au monde est le pouvoir des

personnes. C’est pourquoi il est si important de comprendre la dimension des droits de l’homme de l’action climatique », a-t-il dit, ajoutant que la bataille à venir sera difficile et qu’« il faudra que chacun d’entre nous se batte chaque jour… Nous ne pouvons pas attendre un miracle ».

Faisant écho à ce sentiment, la jeune militante écologiste kenyane Elizabeth Wathuti a déclaré : « La COP27 est peut-être terminée, mais la lutte pour un avenir sûr ne l’est pas. Il est maintenant plus urgent que jamais que les dirigeants politiques s’efforcent de convenir d’un accord mondial solide pour protéger et restaurer la nature lors du prochain Sommet mondial sur la biodiversité à Montréal ».

« La crise de l’alimentation, de la nature et du climat qui est interconnectée nous affecte tous en ce moment, mais les communautés de première ligne comme la mienne sont les plus durement touchées. Combien de sonnettes d’alarme doivent être tirées avant d’agir ? », a-t-elle ajouté.

 UNICEF/Parvez Ahmad Rony. L’école de Protiva à Sylhet a fermé en raison de fortes inondations dans le nord-est du Bangladesh. Sa maison a également été inondée.

Ce qui a été réalisé

La COP27 a réuni plus de 35.000 personnes, dont des représentants gouvernementaux, des observateurs et des représentants de la société civile.
Les faits saillants de la réunion ont compris, notamment, la présentation du premier rapport du Groupe d’experts de haut niveau sur les engagements des entités non étatiques en matière d’émissions net zéro.

Le rapport dénonce l’écoblanchiment, qui consiste à induire le public en erreur en lui faisant croire qu’une entreprise ou une entité fait plus pour protéger l’environnement qu’elle ne le fait en réalité, et de faibles engagements net zéro. Il fournit une feuille de route pour garantir l’intégrité des engagements net zéro par l’industrie, les institutions financières, les villes et les régions et pour soutenir une transition mondiale et équitable vers un avenir durable.

Toujours au cours de la conférence, l’ONU a annoncé un plan d’action pour l’initiative sur les systèmes d’alerte précoce pour tous, qui appelle à de nouveaux investissements ciblés initiaux de 3,1 milliards de dollars entre 2023 et 2027, ce qui équivaut à un coût de seulement 50 cents par personne et par an.

De son côté, l’ancien Vice-Président américain et militant pour le climat Al Gore, avec le soutien du Secrétaire général de l’ONU, a présenté un nouvel outil permettant de tracer les émissions de gaz à effet de serre. Cet outil combine les données satellitaires et l’intelligence artificielle pour recenser les émissions au niveau des installations de plus de 70.000 sites dans le monde, y compris des entreprises en Chine, aux États-Unis et en Inde. Cela permettra aux dirigeants d’identifier l’emplacement et l’étendue des émissions de carbone et de méthane rejetées dans l’atmosphère.

Un autre temps fort de la conférence a été un plan directeur pour accélérer la décarbonisation de cinq grands secteurs – l’électricité, le transport routier, l’acier, l’hydrogène et l’agriculture – présenté par la Présidence égyptienne de la COP27.

Les dirigeants égyptiens ont également annoncé le lancement de l’initiative Alimentation et agriculture pour une transformation durable ou FAST, afin d’améliorer la quantité et la qualité des contributions au financement climatique pour transformer l’agriculture et les systèmes alimentaires d’ici 2030.

Il s’agissait de la première COP à avoir une journée dédiée à l’agriculture, qui contribue à un tiers des émissions de gaz à effet de serre et devrait être un élément crucial de la solution.

Source: https://news.un.org

Coupe du monde – Le Qatar pas au niveau face à l’Équateur (0-2)

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La 22e édition de la Coupe du monde de la Fifa a démarré ce dimanche avec Qatar-Équateur. Le pays hôte a déçu face à une belle équipe sud-américaine.

our ce premier match de la Coupe du monde 2022, le Qatar défie l’Équateur. Dans une entame de match à sens unique, le pays hôte s’est fait surprendre par l’équipe sud-américaine. Après un but refusé pour hors-jeu (3e), Enner Valencia a trouvé la faille au quart d’heure de jeu. Après avoir obtenu un pénalty sur une faute évidente du gardien adverse, l’attaquant de Fenerbahçe s’est fait justice lui-même et a transformé en douceur (0-1).

Valencia démarre avec un doublé

Les Qataris sont dépassés dans tous les secteurs sur le terrain. Peu créatifs devant, ils subissent derrière et ont fini par concéder un deuxième but sur une tête puissante d’Enner Valencia (31e) qui s’offre par la même occasion un doublé. Dans le temps additionnel, le Qatar a enfin réussi à obtenir une occasion, mais la tête d’Almoez Ali est trop imprécise pour réduire l’écart. À la mi-temps, les Équatoriens sont très logiquement devant.

Au retour des vestiaires, un faux rythme s’installe entre les deux équipes. Avec son avance, El Tri gère et pense sans doute déjà au prochain match de son groupe, vendredi, face aux Pays-Bas. La tentative d’Ibarra a eu le mérite de faire enfin briller le gardien qatari, Al-Rawi, en grande difficulté en première période. Un match dans l’ensemble réussi pour l’Équateur qui va chercher à être l’outsider de ce groupe A. Si on relativisera l’adversité en face pour cette entrée en lice, on a hâte de revoir cette équipe sud-américaine lors des prochains matchs avec notamment son duo Mendez-Caicedo performant au milieu de terrain. À surveiller tout de même l’état physique du buteur Valencia, qui est sorti en boîtant au cours de la seconde période.

De l’autre côté, pour l’équipe de Felix Sanchez Bas, la compétition s’annonce très longue. Pas au niveau sur ce match d’ouverture, en étant fébrile défensivement et peu inspiré offensivement, le Qatar devra se reprendre vendredi prochain face au Sénégal (14h), privé de Sadio Mané. Si le monde du football a déjà connu des pays hôtes sortir dès le premier tour comme l’Afrique du Sud en 2010, on n’avait jamais vu une équipe accueillir la Coupe du monde avec si peu d’initiatives. Dans un groupe relevé, la marche semble trop haute pour l’actuel 50e du classement FIFA. 

Une cérémonie d’ouverture avec Morgan Freeman

Après d’innombrables polémiques, la Coupe du monde 2022 a démarré ce dimanche au Qatar. Vivement critiqué, le pays hôte a tout fait pour accueillir l’événement le plus populaire de la planète avec des infrastructures et des stades à la pointe. Les yeux de centaines de millions de téléspectateurs étaient tournés vers le stade Al-Bayt d’Al-Khor où se déroulait la cérémonie d’ouverture de cette 22e édition de l’histoire du Mondial, diffusée sur TF1 et beIN Sports en France. De nombreux artistes, comme Shakira et Dua Lipa, ont choisi de boycotter cette cérémonie et de ne pas se rendre à Doha pour cet événement. Morgan Freeman était lui présent pour jouer les narrateurs. La cérémonie a notamment retracé l’histoire du petit état du Moyen-Orient.

Source: www.lepoint.fr