mercredi, août 20, 2025

Proverbe: Eduquer une femme, c'est éduquer un village.

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3e étape de la 29e édition du tour de la réconciliation de Côte d’Ivoire

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La 3e étape de la 29e édition du tour de la réconciliation de Côte d’Ivoire a été remportée par le cycliste ivoirien Abou SANOGO. Disputée ce 19 septembre 2023 entre Bouaké et Sakassou longue de 43 km ajouté à un circuit fermé dans la ville de Sakassou, soit 11,8km, Abou SANOGO franchit la ligne d’arrivée en 2h 39mn 59s avec une vitesse moyenne de 41,93km/h. Il est suivi de Moucaila Rawendé du Burkina Faso et DIALLO Yacouba du Mali.

Le jeune Mahamadi ILBOUDO porteur du maillot depuis la 1ere étape a craqué dans les derniers kilomètres et s’est vu dérober sa tunique jaune. Désormais elle est sur les épaules de l’ivoirien Souleymane TRAORE.

La suite s’annonce plus âpre car trois coureurs sont à une seconde du maillot jaune. Il s’agit des burkinabè Harouna Ilboudo et Moucaila Rawendé et de l’ivoirien Abou Sanogo.

Ce mercredi 20 septembre, la 4e étape partira de Yamoussoukro pour une arrivée à Daloa, distante de 136,4 km.

DCRP/MSJE

Inondations en Libye : imbroglio sur le bilan humain, le Croissant-Rouge dément le nombre de 11 300 morts cité par l’ONU

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Le flou s’ajoute à la catastrophe en Libye. Le Croissant-Rouge libyen a démenti ce dimanche 17 septembre un bilan de 11 300 morts dans les inondations sans précédent de Derna (est) que lui a attribué le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA).

« Nous nous étonnons de voir notre nom mêlé à ces chiffres. Ils ajoutent à la confusion, à la détresse des familles des disparus », a déclaré à l’AFP depuis Benghazi le porte-parole du Croissant-Rouge libyen, Taoufik Chokri.

La veille au soir, l’ONU citait pourtant l’organisation humanitaire comme source du bilan : « Selon le Croissant-Rouge libyen, ces inondations sans précédent ont fait environ 11 300 morts et 10 100 disparus dans la seule ville de Derna », annonçait l’OCHA dans un point de situation samedi soir. Les inondations ont par ailleurs fait au moins 170 morts dans d’autres endroits de l’est de la Libye, a-t-il ajouté.Chaos politique et dérèglement climatique : la double explication au lourd bilan des inondations en Libye

« Ces chiffres devraient augmenter alors que les équipes de recherche et de sauvetage travaillent sans relâche », avertissait également le bureau onusien.

Deux autres bilans évoquent environ 3 000 morts

Le bilan démenti par le Croissant-Rouge est nettement plus élevé que celui de l’administration de l’est de la Libye. En effet, le ministre de la Santé, Othman Abdeljalil, avait fait état samedi soir d’un bilan de 3 252 morts.

Un ordre de grandeur partagé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) : dans un communiqué publié plus tôt samedi, elle avait pour sa part affirmé que les corps de 3 958 personnes avaient été retrouvés et identifiés, et que « plus de 9 000 personnes » étaient toujours portées disparues.

La tempête Daniel qui a frappé dans la nuit de dimanche à lundi Derna, une ville de 100 000 habitants, a entraîné la rupture de deux barrages en amont provoquant une crue de l’ampleur d’un tsunami le long de l’oued qui traverse la cité. Elle a tout emporté sur son passage.

Source: www.msn.com

Conseil des ministres : le gouvernement adopte les décrets d’application de la loi sur la promotion immobilière

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(Ouagadougou, 13 septembre 2023). Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a présidé le Conseil des ministres qui a adopté plusieurs décrets notamment dans les secteurs des Mines, et de l’Habitat selon le porte-parole du Gouvernement Jean Emmanuel OUEDRAOGO.

Au titre du ministère de l’Energie, des Mines et des Carrières, le Conseil a adopté un projet de décret modificatif du décret de 2017 portant fixation des taxes et redevances minières. « Cette modification concerne essentiellement l’article 14 dudit décret, et porte notamment sur la revalorisation ou l’augmentation du taux de taxation », a indiqué le ministre en charge des Mines, Simon-Pierre BOUSSIM. En effet, ce taux est lié au cours de l’or qui est actuellement élevé, d’où la nécessité de le revaloriser. La taxation concerne aussi les autres minerais comme le manganèse, le zinc et l’argent.

Le deuxième projet de décret adopté et concernant le ministère en charge des Mines est relatif au Contenu local. « Aujourd’hui, avec l’adoption de ce projet de loi sur le contenu local, il y a un cadre juridique qui est donné pour que la sous-traitance, la co-traitance et la fourniture des biens et services dans le secteur minier soient mieux encadrées », a déclaré Simon-Pierre BOUSSIM. L’adoption de ce projet de loi qui prend en compte les transferts des compétences permet aussi d’encadrer la participation des nationaux dans les structures opérant dans la transformation, la valorisation et la commercialisation des produits et résidus miniers.

En ce qui concerne le ministère de l’Urbanisme, des Affaires foncières et de l’Habitat, trois projets de décrets d’application ont été adoptés et permettent d’opérationnaliser la loi sur la promotion immobilière. « Il s’agit du décret portant Conditions d’obtention, de renouvellement, de suspension et de retrait d’agréments de la promotion immobilière mais également de la coopérative de logement social », a soutenu le ministre en charge de l’Habitat, Mikaïlou SIDIBE. Désormais, la délivrance d’agréments est soumise au dépôt de la somme de 250 millions de FCFA dans un compte destiné à l’aménagement des sites de promotion de l’activité immobilière.

Le deuxième décret est relatif au contenu et aux conditions d’approbation de projets et de programmes immobiliers.

Le troisième décret porte sur les cahiers de charges applicables aux zones de promotion immobilière ; il définit les études et les travaux nécessaires à réaliser sur les sites destinés à l’activité de promotion immobilière. Selon le ministre SIDIBE, l’adoption de ces décrets permet d’accélérer la mise en œuvre de cette loi dont l’objectif est d’accroître l’offre de logement au profit des populations.

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

JOURNÉES EUROPÉENNES DU PATRIMOINE 2023

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Les 16 & 17 septembre, sur les thèmes « Patrimoine vivant » et « Patrimoine du sport »

La 40e édition des Journées Européennes du Patrimoine se déroulera les samedi 16 et dimanche 17 septembre 2023.

Les thèmes de cette année : « Patrimoine vivant » et « Patrimoine du sport ».

À la fois culturelles et festives, ces journées sont l’occasion pour chacun·e de célébrer la diversité et la richesse de notre patrimoine.

Les thèmes de cette année mettent l’accent sur le dialogue entre art et sport, gestes et pratiques collectives. Au fil des générations, le patrimoine se transmet à travers des usages, des coutumes et des traditions orales qui renforcent les liens entre passé et futur. Dans cette lignée, le sport associe patrimoine immatériel, avec des pratiques qui se perpétuent et se renouvellent, et patrimoine bâti.

Cette édition sera également l’occasion de s’interroger sur la conservation et la restauration du bâti, la sauvegarde et la transmission afin que pratiques et édifices traversent le temps et éprouvent la durabilité.

C’est à la lumière de ces questions que le patrimoine, matériel et immatériel, sera fêté dans les communes de l’Eurométropole de Strasbourg et investi avec des propositions propices à la rencontre, aux explorations à pied, à vélo ou en tram de monuments emblématiques, musées, ensembles urbains, jardins… La programmation, ouverte à toutes et tous, prend des formes différentes, avec des manifestations participatives, interactives et ludiques, avec des visites, des ateliers de découverte de savoir-faire, des échanges autour du patrimoine et de son devenir.

Source: www.strasbourg.eu

Séisme au Maroc : le bilan monte à près de 2 500 morts

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Le ministère marocain de l’Intérieur a indiqué lundi que 2 497 personnes ont perdu la vie dans le violent tremblement de terre qui a frappé le pays.

Le bilan humain s’alourdit. Le Maroc compte encore ses morts après le violent séisme qui a frappé vendredi 8 septembre une région au sud-ouest de la cité touristique de Marrakech. Le dernier bilan provisoire de ce terrible tremblement de terre est grimpé à 2 497 morts, a annoncé lundi le ministère de l’Intérieur. Un précédent bilan fourni dimanche faisait état de 2 122 morts. Dans un communiqué, le ministère de l’Intérieur a également annoncé un nouveau bilan de 2 476 blessés.

Les secouristes marocains, appuyés par des équipes étrangères, redoublent d’efforts lundi pour retrouver d’éventuels survivants et fournir l’assistance à des centaines de sans-abri, plus de 48 heures après le séisme qui a dévasté des villages entiers. Dimanche soir, le Maroc a annoncé avoir accepté les offres de quatre pays d’envoyer des équipes de recherche et sauvetage : l’Espagne, la Grande-Bretagne, le Qatar et les Émirats arabes unis. Selon des correspondants de l’AFP, des secouristes espagnols étaient présents dans deux localités frappées par le séisme au sud de Marrakech, Talat Nyaqoub et Amizmiz.

À Talat Nyaqoub, douze ambulances, plusieurs dizaines de 4×4 de l’armée et de la gendarmerie étaient déployés. Une centaine de secouristes marocains sont briefés par leurs supérieurs avant de commencer les opérations de recherches dans le village. Non loin, une équipe de 30 pompiers espagnols, un médecin, une infirmière et deux techniciens se coordonne avec les autorités marocaines pour commencer les fouilles. Un hélicoptère survole le village.

Un tremblement de terre sans précédent

« La grande difficulté réside dans les zones éloignées et difficiles d’accès comme ici, mais les blessés sont héliportés », a déclaré à l’AFP la cheffe de l’équipe, Annika Coll. « C’est difficile de dire si les chances de trouver des survivants s’amoindrissent car, par exemple, en Turquie (frappée d’un très violent séisme en février) nous avons réussi à trouver une femme vivante après six jours et demi. Il y a toujours de l’espoir », a-t-elle ajouté. « Il est aussi important de retrouver les corps sans vie car les familles doivent savoir et faire le deuil. »

À 70 km plus au nord, une autre équipe de 48 hommes de l’Unité militaire d’urgence espagnole (UME) a établi un camp à l’entrée de petite ville d’Amizmiz depuis dimanche soir. « Nous attendons une réunion avec la protection civile marocaine pour déterminer exactement où nous pouvons nous déployer », a dit à l’AFP Albert Vasquez, chargé de communication de l’UME. « Il est très difficile de trouver des gens en vie après trois jours, mais en Turquie nous en avons trouvé après sept jours donc il y a toujours de l’espoir », a-t-il ajouté.

L’équipe est accompagnée de quatre chiens et munie de microcaméras pour s’introduire dans les petits interstices dans les gravats, et d’appareils pour détecter toute présence humaine. Lahcen et Habiba Barouj attendent en plein soleil des nouvelles de leur père de 81 ans qui vient d’être emmené par ambulance dans le petit hôpital local. Leur mère, morte dans le séisme, a été enterrée la veille. « Il a une fracture à la jambe. Notre maison a été engloutie. On n’a vu aucun secours. On a dû sortir notre père nous-mêmes des décombres, dans une couverture et on l’a porté pendant des kilomètres. On dort depuis dans un champ. On est détruits à l’intérieur », dit Habiba, les traits tirés.

Dans plusieurs localités, des membres des forces de sécurité continuent d’aider à creuser des tombes pour les victimes, alors que d’autres installent des tentes jaunes pour les sinistrés qui ont perdu leur logement.

À Marrakech, sur l’avenue Mohammed VI, des dizaines de personnes ont encore passé la nuit à l’extérieur, allongées sur le terre-plein central ou au pied de leurs voitures stationnées sur des parkings. Dans la région sinistrée, des secouristes, volontaires et membres des forces armées s’activent de leur côté pour retrouver des survivants et extraire des corps des décombres, notamment dans des villages de la province d’Al-Haouz, épicentre du séisme. Le séisme a suscité un élan de solidarité mondial et plusieurs pays ont proposé leur aide, mais « une absence de coordination pourrait être contre-productive », a déclaré Rabat dimanche.

« La vie est finie ici »

« Le Maroc est un pays souverain et c’est à lui d’organiser les secours », a réagi la ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna après que le royaume n’a pas donné suite à ce stade à son offre d’assistance. Elle a annoncé une aide de 5 millions d’euros aux ONG actuellement « sur place » au Maroc.

À Tikht, un petit village dévasté par la secousse, un minaret et une poignée de maisons en argile non peintes tiennent debout au milieu d’un paysage apocalyptique. « La vie est finie ici », déplore Mohssin Aksum, 33 ans, un habitant. « Le village est mort. »

Source: www.lepoint.fr

Niger : Macron soumet le redéploiement des forces françaises à la volonté de Bazoum

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Emmanuel Macron a renouvelé son soutien à Mohamed Bazoum, face à « des responsables qui, aujourd’hui, prennent en otage un président ».

es forces françaises au Niger ne seront redéployées que si le président Mohamed Bazoum (jugé comme le chef d’État légitime par Paris) le décide. Telle a été la déclaration d’Emmanuel Macron, ce dimanche 10 septembre. Le président de la République a ainsi témoigné son soutien à son homologue, renversé en juillet dernier.

« Si nous redéployons quoi que ce soit, je ne le ferai qu’à la demande du président Bazoum et en coordination avec lui. Pas avec des responsables qui aujourd’hui prennent en otage un président », a-t-il dit lors d’une conférence de presse à l’issue du sommet du G20 réuni ce week-end à New Delhi.

« Aucune légitimité aux déclarations des putschistes »

Le régime militaire nigérien, issu du coup d’État du 26 juillet, avait accusé samedi Paris de « déployer ses forces » dans plusieurs pays ouest-africains en vue d’une « agression » contre le Niger. « Nous ne reconnaissons aucune légitimité aux déclarations des putschistes », a répondu Emmanuel Macron, en demandant « la libération du président Bazoum et la restauration de l’ordre constitutionnel ».

Après le renversement du chef de l’État nigérien, la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a brandi la menace d’une intervention militaire dans le pays, en visant notamment à restaurer Bazoum dans ses fonctions. Une décision soutenue par la France, qui compte environ 1 500 soldats dans ce pays sahélien, dans le cadre de la lutte antidjihadiste.

Source: www.lepoint.fr

Gabon : qui est Raymond Ndong Sima, opposant à Ali Bongo, nommé Premier ministre ?

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PORTRAIT. Cet économiste de 68 ans avait déjà été chef du gouvernement sous la présidence d’Ali Bongo entre 2012 et 2014, avant de passer à l’opposition.

ui est le nouveau Premier ministre de la transition choisi par le général Oligui Nguema, le nouvel homme fort de Libreville ? Raymond Ndong Sima, 68 ans, avait déjà été chef du gouvernement sous Ali Bongo de 2012 à 2014 mais s’était éloigné du pouvoir qu’il accusait depuis de mauvaise gouvernance, jusqu’à se présenter aux présidentielles de 2016 et de 2023. Pour cette dernière, il s’était désisté au dernier moment au profit d’un candidat commun de l’opposition. Voici ce qu’il faut savoir sur cet économiste. 

  • Fang du nord

Le Premier ministre de la transition est natif de la province du Woleu-Ntem, berceau de l’ethnie fang majoritaire au Gabon, et l’un des fiefs historiques de l’opposition à la famille Bongo, qui dirigeait le pays depuis plus de 55 ans. Dernier d’une fratrie de cinq enfants, il est notamment diplômé d’économétrie à l’Université Paris-Dauphine. 

Il a été nommé au cabinet du ministre de la Planification et de l’Économie en 1986, où il s’est vu confier la responsabilité de l’ajustement structurel et des relations avec le Fonds monétaire international et la Banque mondiale. En 1992, il a été nommé directeur général de l’économie, poste qu’il a occupé tout en conservant la responsabilité de l’ajustement structurel jusqu’en 1994. Il a ensuite exercé les fonctions de directeur général de Hévégab, une entreprise de caoutchouc appartenant à l’État, de 1994 à 1998, avant d’être nommé au gouvernement, sous Omar Bongo, en tant que ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et du Développement rural le 17 octobre 2009. 

En 2012, il est nommé à la surprise générale chef du gouvernement sous Ali Bongo jusqu’en 2014 et en 2015, c’est l’année de la rupture avec le Parti démocratique gabonais (PDG). Raymond Ndong Sima est candidat à l’élection présidentielle de 2016, lors de laquelle il obtient 0,4 % des voix.

  • Un premier passage à la Primature sous Ali Bongo

Lors de son magistère à la Primature, sous le président Bongo, Raymond Ndong Sima s’était fait remarquer pour avoir facilité le règlement de la dette du Gabon, mais également pour avoir résolu, à travers des mécanismes financiers, le paiement des arriérés des soldes dues aux agents publics.

  • Soutien au CTRI et à Brice Clotaire Oligui Nguema

Il y a quelques jours, Raymond Ndong Sima avait déjà affirmé à l’AFP la nécessité « de discuter avec les militaires », recommandant toutefois que la transition n’excède pas « 24 mois ». Il se disait alors « intéressé par la prochaine présidentielle », à laquelle « les militaires ne doivent pas participer ».

Le coup d’État a été mené sans effusion de sang, par des militaires putschistes unis derrière le général Oligui et les chefs de tous les corps de l’armée et de la police. Ils avaient rapidement suscité le ralliement de la quasi-totalité des partis de l’ancienne opposition, et d’une partie de l’ex-majorité, ainsi qu’un élan massif d’une population les remerciant de l’avoir « libérée » de 55 ans de « dynastie Bongo » au pouvoir. 

Le général Oligui, qui a mené le coup d’État du 30 août contre un Ali Bongo à peine proclamé réélu dans une élection « frauduleuse », a prêté serment lundi en tant que Président d’une période de transition dont il n’a pas fixé la durée, et au terme de laquelle il promet de « rendre le pouvoir aux civils » par des élections. Lundi, il avait annoncé un prochain gouvernement de transition de personnalités de tous horizons politiques. Puis une nouvelle Constitution élaborée avec « toutes les forces vives de la Nation », soumise à référendum et « plus respectueuse de la démocratie et des droits humains ». 

Lors de la cérémonie, le futur Premier ministre était présent, aux côtés d’autres membres de la plateforme d’opposition Alternance 2023. Et sur Twitter, le général Oligui n’a pas hésité à saluer « son charisme, sa fibre patriotique, son pragmatisme et sa grande expérience du poste », qui ont été déterminants selon lui.

  • Rupture avec « Alternance 2023 »

Mercredi, il avait annoncé se retirer de la principale plateforme de l’ancienne opposition, Alternance 2023, dont il était l’un des ténors avec cinq autres candidats déclarés à la présidentielle, pointant « une situation confuse depuis plusieurs jours ». Cinq des six leaders d’Alternance 2023, dont lui-même, avaient ostensiblement rallié le nouveau pouvoir militaire quand la position du dernier, le candidat commun d’Alternance 2023 à la présidentielle, Albert Ondo Ossa, n’était pas clairement exprimée.

  • Sa feuille de route

Quelques minutes après sa nomination, Raymond Ndong Sima a dit à l’AFP espérer soumettre au général Oligui « d’ici trois à quatre jours une proposition » de gouvernement. « On m’a remis une feuille de route, et je vais essayer de travailler dans le sens de ce que les militaires ont décidé » pour « qu’on remette en ordre l’ensemble des institutions et notamment tout ce qui concerne le cadre des élections », a-t-il expliqué. « Je veux consulter largement » et « sans précipitation » pour « que les gens appartenant à toutes les familles politiques se retrouvent » dans le gouvernement.

Source: www.lepoint.fr

G20 : à New Delhi, un sommet qui revêt des enjeux diplomatiques, économiques et climatiques

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L’Inde accueille samedi et dimanche les dirigeants des 19 principales économies mondiales et de l’Union européenne, en l’absence des dirigeants russe et chinois, Vladimir Poutine et Xi Jinping.

Changement climatique, guerre en Ukraine, système financier mondial… Les sujets au menu du sommet du G20 qui se tient à New Delhi (Inde), samedi 9 et dimanche 10 septembre, promettent des discussions houleuses. Les crises auxquelles sont confrontées les parties prenantes à ce forum, composé de 19 pays et de l’Union européenne, qui représentent environ 85% du PIB mondial, sont « bien plus difficiles, plus compliquées et plus inquiétantes qu’elles ne l’ont été depuis longtemps », a même reconnu le ministre des Affaires étrangères indien, Subrahmanyam Jaishankar.

Au point qu’il n’est pas certain que le sommet débouche sur une déclaration commune, comme ce fut le cas l’an dernier à Bali (Indonésie), pour condamner la guerre en Ukraine. Sur quoi portent les divergences entre les participants ? Que vont chercher à obtenir les forces en présence ? Franceinfo fait le point sur les enjeux de ce sommet.

1Une occasion pour l’Inde de briller sur la scène internationale

L’Inde a dépassé l’an dernier le Royaume-Uni pour devenir la cinquième économie mondiale et elle vient par ailleurs d’affirmer son statut de puissance spatiale en posant un engin sur la Lune. Ce sommet du G20 lui donne une nouvelle occasion d’affirmer sa place dans la hiérarchie internationale, cette fois sur la scène diplomatique.

Le Premier ministre indien, Narendra Modi, présente son pays comme le leader du « Sud global », qui se veut un pont entre les pays développés et les pays en développement. Il fait ainsi pression pour que le bloc s’élargisse pour devenir un G21, en accueillant l’Union africaine en tant que membre permanent. Narendra Modi tente également de convaincre ses homologues étrangers de réformer les institutions multilatérales telles que l’ONU, en y donnant davantage de poids aux pays en développement.

« Si l’Inde arrive à imposer ces sujets sur l’arène internationale, alors ce G20 sera considéré comme un succès par New Delhi », explique aux Echos Harsh V. Pant, professeur en relations internationales. Une victoire diplomatique sera particulièrement intéressante politiquement pour Narendra Modi, à l’approche des élections générales en Inde, au printemps 2024.

Mais pousser les grandes puissances au consensus relève du défi, alors que bon nombre de pays du G20 sont à couteaux tirés – les Etats-Unis et l’Inde sont par exemple en froid avec la Chine. Surtout, les participants sont très divisés sur la question de la guerre en Ukraine. De nombreux pays en développement sont plus préoccupés par le prix des céréales, après le retrait de Moscou d’un accord avec Kiev sur leur acheminement, que par les condamnations diplomatiques réclamées par les dirigeants européens.

De son côté, la Chine a toujours refusé de condamner l’attitude russe, tout comme l’Inde, coincée entre sa dépendance vis-à-vis des armes et de l’énergie russes d’une part, et sa volonté de coopération avec les Occidentaux de l’autre. Cette neutralité pourrait néanmoins lui permettre de jouer un rôle de médiateur dans l’hypothèse d’une sortie de crise.

2Les Etats-Unis veulent peser face à la Chine et l’extension des Brics

Le président américain, Joe Biden, a rencontré vendredi dès son arrivée à New Delhi le Premier ministre indien, qu’il avait reçu en grande pompe en juin à la Maison Blanche. Les Etats-Unis voient l’Inde comme un allié naturel, capable de faire face au rôle de plus en plus affirmé de la Chine. L’administration Biden a salué de façon répétée le leadership de Narendra Modi et affirmé qu’elle entendait travailler de concert avec lui pour faire en sorte que le G20 reste le principal forum de coopération économique mondiale.

Le G20 est aujourd’hui le seul espace où se rencontrent à la fois pays du Sud et pays développés, mais il est de plus en plus concurrencé par des blocs régionaux, notamment les Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud). Cette coopération des principaux pays émergents, qui a récemment annoncé l’arrivée dès janvier de six nouveaux membres, dont l’Iran et l’Arabie saoudite, cherche à contrebalancer l’influence occidentale (Etats-Unis et Europe), ce qui inquiète Washington.

L’absence au sommet indien du président russe, Vladimir Poutine, et de son homologue chinois, Xi Jinping, n’aide pas à appuyer l’argument américain selon lequel le G20 est le lieu où tout se décide. Mais les Etats-Unis entendent néanmoins profiter de ce grand raout diplomatique pour vanter leur bonne santé économique, afin de convaincre les pays en voie de développement de se tourner vers eux plutôt que vers la Chine, qui connaît de son côté un important ralentissement, comme le rappelle France Culture.

3Les pays du Sud réclament toujours de l’aide pour devenir plus « verts »

En amont du sommet, le Premier ministre indien a appelé les dirigeants du G20 à aider les pays en développement pour lutter contre le changement climatique. « Les ambitions en matière d’action climatique doivent s’accompagner d’actions en matière de financement du climat et de transfert de technologies », a réclamé Narendra Modi dans une tribune publiée par plusieurs médias indiens et des quotidiens internationaux.

Par ailleurs, plusieurs dirigeants africains, mais aussi l’ONU, ont appelé à une réforme du système financier international pour l’adapter aux exigences de la lutte contre le réchauffement climatique. Ils ont notamment remis sur la table l’idée d’un allègement de la dette des pays du Sud, détaille TV5 Monde Afrique.

De leur côté, les pays riches, principaux pollueurs de la planète, n’ont pas encore tenu leur promesse de fournir aux pays pauvres 100 milliards de dollars par an de financement pour le climat. Ce qui fait douter les militants écologistes sur la réelle volonté des pays développés à relever les défis environnementaux.

Lors d’une réunion des ministres de l’Energie du G20 en juillet, les participants n’ont ainsi pas réussi à s’accorder sur une feuille de route visant à réduire progressivement l’utilisation des combustibles fossiles, ni même à mentionner le charbon, combustible sale qui reste une source d’énergie essentielle pour des économies telles que l’Inde et la Chine. Ces dernières, qui comptent parmi les plus grands pollueurs de la planète, affirment que les pollueurs historiques de l’Occident doivent assumer une responsabilité beaucoup plus importante dans la crise climatique mondiale actuelle.

Source: www.francetvinfo.fr

Conseil des ministres : le gouvernement adopte un projet de décret pour améliorer l’emploi des nationaux dans les mines

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(Ouagadougou, 6 septembre 2023). L’hebdomadaire Conseil des ministres s’est tenu ce jour sous la présidence du Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE. Il a délibéré sur plusieurs dossiers inscrits à l’ordre du jour et adopté d’importants décrets selon le ministre porte-parole du Gouvernement, Jean-Emmanuel OUEDRAOGO.

Au titre du ministère en charge de l’énergie et des mines, le Conseil a adopté un rapport relatif à trois projets de décret. Le premier porte sur la fixation des conditions d’installation et d’exploitation des stations de recharge pour véhicules électriques. Il s’agit selon le ministre en charge du commerce, Serge Gnaniodem PODA, qui assure l’intérim de son collègue en charge de l’énergie, de permettre aux acteurs de pouvoir mener convenablement cette activité dans notre pays dont les avantages sont entre autres la préservation de l’environnement et l’économie en matière énergétique.

Le deuxième dossier porte sur les mesures d’amélioration des performances financières de la SONABEL. Le décret adopté devrait permettre à la société nationale d’électricité du Burkina au regard de l’utilisation prononcée du solaire, une exploitation optimale de l’offre d’énergie selon le ministre PODA.

Le dernier dossier du ministère de l’Energie, des Mines et des Carrières, adopté par le conseil porte sur la nomenclature des postes et quota d’emplois locaux suivant le cycle de vie des entreprises minières. Conformément à l’application des textes du code minier, cette loi avantage les nationaux « en termes d’emploi occupés dans les structures minières, régule davantage les emplois occupés par les expatriés et contribue en même temps à la lutte contre le chômage », a indiqué le ministre.

Le ministre en charge de la Santé a fait une communication orale au Conseil relative à la situation épidémiologique de la dengue. Le ministère dit avoir constaté une augmentation anormale des cas de dengue ces dernières semaines, essentiellement dans les régions des Hauts-Bassins et du Centre. Le ministre Robert Lucien Jean-Claude KARGOUGOU a déclaré que « le Conseil a donné des instructions qui appellent à un renforcement de la communication, de la sensibilisation à l’endroit des populations pour qu’elles puissent observer des mesures individuelles et collectives de protection ».

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Africa Climate Summit 2023 : Nairobi accueille le premier sommet du continent africain pour le climat

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Le lundi 4 septembre marquera l’ouverture du premier sommet africain pour le climat à Nairobi, au Kenya. Cet événement de trois jours réunira des dirigeants africains et internationaux, des représentants de la société civile, des entreprises publiques et privées, ainsi que des organisations internationales. L’objectif central de cette réunion historique est de parvenir à une feuille de route commune pour le continent africain, en vue de la présenter lors de la COP28 prévue en novembre.

Les participants à ce sommet expriment un désir ardent d’obtenir des résultats concrets. Conscients des précédentes rencontres qui n’ont pas toujours abouti à des actions tangibles, ils mettent l’accent sur l’importance d’aboutir à des solutions pratiques. Plus de vingt chefs d’État et de gouvernement africains, accompagnés de près de 20 000 délégués internationaux, convergent vers Nairobi pour donner vie à cet espoir.

Le président kényan, William Ruto, hôte de cet événement, aspire à un changement profond dans la manière dont l’Afrique aborde les questions environnementales. Les discussions porteront sur des thèmes cruciaux tels que la croissance verte, le financement de l’action climatique et la protection de l’environnement. La présence d’Azali Assoumani, président de l’Union africaine, et d’Antonio Guterres, secrétaire général des Nations unies, renforce le caractère international de ce sommet.

Le véritable objectif de ce sommet est de trouver des solutions africaines aux défis climatiques et de parvenir à la signature d’une “déclaration de Nairobi”. Cette démarche serait un engagement significatif pour l’Afrique, à quelques mois seulement de la COP28 à Dubaï. Les pays africains, parmi les plus vulnérables au changement climatique, espèrent obtenir un soutien financier substantiel pour faire face aux catastrophes naturelles et développer des stratégies de croissance durable.

La société civile, représentée par des activistes, attend des résultats concrets de ces discussions. Ils appellent à l’abandon des énergies fossiles au profit des énergies renouvelables et à la mise en œuvre des promesses de financement climatique. Pour beaucoup, les États africains, déjà endettés, ne peuvent se permettre de s’endetter davantage pour financer des actions climatiques.

La “déclaration de Nairobi” rassemblera des propositions communes des États africains sur le climat, soulignant l’importance de parler d’une seule voix malgré les diversités géographiques et contextuelles du continent. Ce sommet est également une occasion de préparer la COP28 à Dubaï et d’apporter des solutions africaines aux problématiques climatiques mondiales. Les participants espèrent qu’il ne s’agira pas simplement d’un débat de plus, mais d’un tournant concret vers un avenir plus durable.

Source: www.la-croix.com

www. africapresse.com