vendredi, décembre 19, 2025

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« Le besoin de financer le commerce intra-africain est réel »

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INTERVIEW. Dans un contexte international difficile, l’Afrique veut accroître ses financements. Sergio Pimenta, vice-président pour l’Afrique de la SFI*, décrypte les solutions.

a Société financière internationale (SFI), branche de la Banque mondiale dédiée au développement du secteur privé, a nettement augmenté ses engagements sur le continent africain. Au cours de la dernière année fiscale, clôturée en juin 2023, la SFI a alloué 11,5 milliards de dollars à travers une centaine d’opérations dans 40 pays africains. Un montant historique. Pour la première fois, l’institution financière passe la barre des 10 milliards de dollars engagés pour développer le secteur privé en Afrique.

Dans un entretien accordé au Point Afrique, son vice-président, Sergio Pimenta, responsable des opérations sur l’Afrique à la tête d’une équipe de 850 personnes, dont 99 % répartis sur le continent, explique l’importance du financement du commerce international pour les PME africaines. Il détaille aussi les raisons et le fonctionnement de l’accord signé le 14 décembre entre la SFI et la Proparco. Un accord qui porte sur le partage de risques entre les deux institutions, pour financer le commerce international, doté d’une enveloppe de 200 millions de dollars. Pour Le Point Afrique, Sergio Pimenta revient sur les tenants et aboutissants de ces accords.

Le Point Afrique : Pouvez-vous nous expliquer le contexte de cet accord avec Proparco (la branche de l’Agence française de développement dédiée au secteur privé) qui vise à combler le déficit de financement du commerce en Afrique ?

Sergio Pimenta : Nous avons identifié l’importance du financement du commerce international en Afrique comme vecteur de développement. Traditionnellement, ce financement est géré par les banques commerciales classiques, mais les banques locales ont souvent du mal à s’intégrer au réseau international en raison de divers défis dont la mise en conformité avec les règles et les procédures internationales.

À partir des années 2000, nous avons commencé par aider les banques locales à faire du commerce international avec des banques internationales. Nous avons aussi observé, surtout depuis la pandémie du Covid, une accélération du commerce intra-africain. Même si les chiffres du commerce intra-africain représentent une part assez faible du commerce international, ils ont fortement augmenté ces dernières années. La Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), lancée en 2019 à Kigali, s’inscrit dans cette tendance.

Si vous voulez faire du commerce international, partout dans le monde, vous avez besoin de financements spécifiques, le plus souvent, ce sont des lettres de change ou de crédits. En Afrique, ces financements restent très chers et difficiles à obtenir notamment pour les petites et moyennes entreprises (PME). Seulement un quart des PME ont accès à ce financement.

L’an dernier, nous avons réalisé une étude avec l’Organisation mondiale du commerce sur neuf pays d’Afrique de l’Ouest pour mesurer les besoins de financement du commerce international. Elle a montré que si les entreprises étaient financées correctement, on pourrait avoir une augmentation des exportations et des importations de 26 milliards de dollars par an ainsi qu’un impact positif sur le PIB et l’emploi en Afrique de l’Ouest. Il existe un réel besoin de financer ce commerce intra-africain et international.

Pouvez-vous nous détailler ce partenariat avec Proparco et cet accord de partage de risques ?

La SFI a déjà déployé une initiative pour financer le commerce sur le continent africain à travers le Garantie Trade Finance Program (GTFP). Cependant, comme les besoins de financement du commerce sont très importants, en signant avec Proparco un partenariat sur le partage de risque, nous allons pouvoir faire plus dans le cadre de ce programme existant.

Lorsqu’une entreprise a besoin d’un financement d’un million d’euros pour faire une opération, normalement nous partageons le risque, souvent à hauteur de 50 %, avec la banque qui gère cette opération. Avec Proparco, nous divisons les risques entre nous, mais surtout nous allons pouvoir financer des opérations plus importantes et en plus grand nombre.

Concrètement, comment cela se passe, que garantissez-vous ?

Le financement du commerce international se fait principalement à travers des lettres de créances. Par exemple, une entreprise en Zambie veut exporter un bien au Sénégal. L’entreprise sénégalaise ne souhaitera payer qu’une fois le produit reçu. Cependant, l’entreprise zambienne, pour se prémunir, n’acceptera d’expédier le bien que si elle reçoit une lettre de crédit qui l’assure d’être payée. Ces lettres de créance facilitent les échanges entre entreprises africaines (ou étrangères) en fournissant des garanties de paiement lors d’exportations ou d’importations. Normalement, la banque de l’exportateur en Zambie prend contact avec la banque de l’importateur au Sénégal. Cependant, bien souvent, ces deux banques n’ont pas de relations entre elles. Elles sont alors obligées de passer par une banque intermédiaire, probablement à Londres pour la banque zambienne et à Paris pour la banque sénégalaise. Chaque banque qui intervient va prendre au passage une commission. Ces opérations sont plus lourdes, plus chères et surtout les risques qu’un des opérateurs se désiste sont plus grands.

Nous travaillons donc sur le financement d’un grand nombre de banques. Nous connaissons bien les banques en Zambie, au Sénégal et nous prenons le risque de financer l’échange entre une banque en Zambie et une banque au Sénégal.

L’accord de garantie avec Proparco porte sur une première enveloppe de 200 millions de dollars qui soutiendra principalement des opérations de commerce à court terme, typiquement sur une période de 3 à 6 mois. Cette enveloppe va permettre de réaliser un grand nombre d’opérations de petite taille. L’idée est de commencer sur deux pays – Madagascar et le Nigeria – et rapidement de l’étendre à d’autres. À terme, l’accord avec Proparco devrait passer à 500 millions de dollars. D’expérience, je peux vous dire que ces programmes de financement du commerce sont vite utilisés du fait de la forte demande des entreprises.

Les banques ont un rôle majeur dans vos actions ?

Un bon tiers de nos opérations en Afrique se nouent avec les banques, car ce sont elles qui ont accès aux PME. Ce n’est pas facile pour une institution multilatérale d’aller financer directement des PME. Avec les banques locales, nous avons des programmes pour financer des entreprises détenues par des femmes, d’autres pour financer des PME sur des questions d’environnement… Nous travaillons beaucoup sur le secteur agricole. Pour financer des fermiers au fin fond du Botswana, vous avez besoin de vous appuyer sur les banques locales.

Notre collaboration avec Proparco vise aussi à étendre notre réseau de banques partenaires pour offrir cette opportunité aux entreprises. Actuellement, nous travaillons avec près de 120 établissements bancaires sur le continent. Ces programmes de financement international impliquent des aspects techniques et réglementaires spécifiques, aussi nous finançons des formations pour les banques partenaires, indispensables pour que ces opérations fonctionnent efficacement et pour les aider à intégrer le système financier international.

Effectivement, Proparco et la SFI font partie de cette Alliance de l’entrepreneuriat en Afrique, lancée à Paris en 2021 à l’occasion du sommet France-Afrique. L’objectif est d’amener les institutions multilatérales qui historiquement financent des grandes entreprises à avoir une approche différente pour les PME et de favoriser l’entrepreneuriat, vecteur d’emploi notamment pour les jeunes. L’idée est de partager des connaissances, des idées et des initiatives telles que celle-ci pour soutenir les PME africaines.

Source: www.lepoint.fr

CAN 2023 : le calendrier complet

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La Coupe d’Afrique des Nations 2023 est l’événement le plus attendu sur le continent africain. A partir du 13 janvier 2024, elle va rassembler en Côte d’Ivoire les 24 meilleures équipes nationales d’Afrique pour un mois de compétition intense. Voici le calendrier complet de cette 34e édition, permettant aux fans de suivre leurs équipes préférées et de planifier leurs moments devant la télévision.

Repoussée de six mois pour des causes météorologiques, la CAN 2023 débutera le samedi 13 janvier 2024 pour s’achever le dimanche 11 février 2024. Un total de 52 matchs seront au programme, au rythme général de trois rencontres quotidiennes. Sans plus attendre, découvrez le calendrier du tournoi !

CAN 2023, Tirage au sort, Abidjan
© IconSport

Le calendrier de la CAN

Tous les matchs sont indiqués à l’heure GMT; pour la France, ajoutez 1h.

Le calendrier de la phase de groupes

Groupe A

  • Journée 1 :
    • 13 janvier, 20h : Côte d’Ivoire – Guinée-Bissau, Stade Olympique Alassane Ouattara
    • 14 janvier, 14h : Nigeria – Guinée équatoriale, Stade Olympique Alassane Ouattara
  • Journée 2 :
    • 18 janvier, 14h : Guinée équatoriale – Guinée-Bissau, Stade Olympique Alassane Ouattara
    • 18 janvier, 17h : Côte d’Ivoire – Nigeria, Stade Olympique Alassane Ouattara
  • Journée 3 :
    • 22 janvier, 17h : Guinée équatoriale – Côte d’Ivoire, Stade Olympique Alassane Ouattara
    • 22 janvier, 17h : Guinée-Bissau – Nigeria, Stade Felix Houphouet-Boigny

Groupe B

  • Journée 1 :
    • 14 janvier, 17h : Égypte – Mozambique, Stade Felix Houphouet-Boigny
    • 14 janvier, 20h : Ghana– Cap-Vert, Stade Felix Houphouet-Boigny
  • Journée 2 :
    • 18 janvier, 20h : Égypte – Ghana, Stade Felix Houphouet-Boigny
    • 19 janvier, 14h : Cap-Vert – Mozambique, Stade Felix Houphouet-Boigny
  • Journée 3 :
    • 22 janvier, 20h : Mozambique – Ghana, Stade Olympique Alassane Ouattara
    • 22 janvier, 20h : Cap-Vert – Égypte, Stade Felix Houphouet-Boigny

Groupe C

  • Journée 1 :
    • 15 janvier, 14h : Sénégal – Gambie, Stade Charles Konan Banny
    • 15 janvier, 17h : Cameroun – Guinée, Stade Charles Konan Banny
  • Journée 2 :
    • 19 janvier, 17h : Sénégal – Cameroun, Stade Charles Konan Banny
    • 19 janvier, 20h : Guinée – Gambie, Stade Charles Konan Banny
  • Journée 3 :
    • 23 janvier, 17h : Guinée-Sénégal, Stade Charles Konan Banny
    • 23 janvier, 17h : Gambie – Cameroun, Stade de la Paix

Groupe D

  • Journée 1 :
    • 15 janvier, 20h : Algérie – Angola, Stade de la Paix
    • 16 janvier, 14h : Burkina Faso – Mauritanie, Stade de la Paix
  • Journée 2 :
    • 20 janvier, 14h : Algérie – Burkina Faso, Stade de la Paix
    • 20 janvier, 17h : Mauritanie – Angola, Stade de la Paix
  • Journée 3 :
    • 23 janvier, 20h : Angola – Burkina Faso, Stade Charles Konan Banny
    • 23 janvier, 20h : Mauritanie –Algérie, Stade de la Paix

Groupe E

  • Journée 1 :
    • 16 janvier, 17h : Tunisie – Namibie, Stade Amadou Gon Coulibaly
    • 16 janvier, 20h : Mali – Afrique du Sud, Stade Amadou Gon Coulibaly
  • Journée 2 :
    • 20 janvier, 20h : Tunisie – Mali, Stade Amadou Gon Coulibaly
    • 21 janvier, 20h : Afrique du Sud – Namibie, Stade Amadou Gon Coulibaly
  • Journée 3 :
    • 24 janvier, 17h : Afrique du Sud –Tunisie, Stade Amadou Gon Coulibaly
    • 24 janvier, 17h : Namibie – Mali, Stade Laurent Pokou

Groupe F

  • Journée 1 :
    • 17 janvier, 17h : Maroc – Tanzanie, Stade Laurent Pokou
    • 17 janvier, 20h : RDC – Zambie, Stade Laurent Pokou
  • Journée 2 :
    • 21 janvier, 14h : Maroc – RDC, Stade Laurent Pokou
    • 21 janvier, 17h : Zambie – Tanzanie, Stade Laurent Pokou
  • Journée 3 :
    • 24 janvier, 20h : Tanzanie-RDC, Stade Amadou Gon Coulibaly
    • 24 janvier, 20h : Zambie – Maroc, Stade Laurent Pokou

Le calendrier de la phase à élimination directe

Huitièmes de finale

  • 27 janvier :
    • 17h : 1er groupe D contre 3è B/E ou F (Match 1), Stade de la Paix
    • 20h : 2è groupe A contre 2è groupe C (Match 2), Stade Felix Houphouet-Boigny
  • 28 janvier :
    • 17h : 1er groupe A contre 3è C/D ou E (Match 3), Stade Olympique Alassane Ouattara
    • 20h : 2e groupe B contre 2è groupe F (Match 4), Stade Laurent Pokou
  • 29 janvier :
    • 17h : 1er Groupe C contre 3è groupe A/B ou F (Match 5), Stade Charles Konan Banny
    • 20h : 1er groupe F contre 2è groupe E (Match 6), Stade Laurent Pokou
  • 30 janvier :
    • 17h : 1er groupe E contre 2è groupe D (Match 7), Stade Amadou Gon Coulibaly
    • 20h : 1er groupe B contre 3è groupe A/C ou D (Match 8), Stade Felix Houphouet-Boigny

Quarts de finale

  • Vendredi 2 février :
    • 17h, Vainqueurs match 4 contre match 3 (A), Stade Olympique Alassane Ouattara
    • 20h, Vainqueurs match 1 contre match 2 (B), Stade Felix Houphouet-Boigny
  • Samedi 3 février :
    • 17h, Vainqueurs match 5 contre match 6 (C), Stade Charles Konan Banny
    • 20h, Vainqueurs match 7 contre match 8 (D), Stade de la Paix

Demi-finales

  • Mercredi 7 février :
    • 17h, Vainqueurs A contre B, Stade Olympique Alassane Ouattara
    • 20h, Vainqueurs C contre D, Stade de la Paix

Match pour la 3ème place

  • Samedi 10 février, 20h, Stade Felix Houphouet-Boigny

Finale

  • Dimanche 11 février, 20h, Stade Olympique Alassane Ouattara

Source: www.afrik-foot.com

Preparation de la CAN 2023: le Burkina Faso bat la RD Congo (1-2)

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A l’issu d’un match ou chaque équipe a eu sa période, Le Burkina Faso a fini par l’emporter sur le score de (1-2). En première période le score était de (0-2) avec les buts de Blati TOURÉ à la 36e minute et Mohamed KONATÉ à la 41e.

La République Démocratique du Congo a réduit le score à la 57e minute par l’entremise du capitaine Chancel MBEMBA.

Crédit photo : Moussavou BILLA

DCRP/MSJE

Compte rendu du conseil des ministres du mercredi 10 janvier 2024

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou,
ce jour,en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 15 H 00 mn,
sous la présidence du Capitaine IBRAHIM TRAORE
Président de la Transition, Président du Conseil des ministres.
Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour,
entendu des communications orales,procédé à des nominations,
et autorisé des missions à l’étranger

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou,
ce jour,en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 15 H 00 mn,
sous la présidence du Capitaine IBRAHIM TRAORE
Président de la Transition, Président du Conseil des ministres.
Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour,
entendu des communications orales,procédé à des nominations,
et autorisé des missions à l’étranger

L’intégralité du compte rendu sur ce lien:

https://www.presidencedufaso.bf/compte-rendu-du-conseil…/

Compte rendu du conseil des ministres du vendredi 05 janvier 2024

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le vendredi 05 janvier 2024, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 15 H 16 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu une communication orale, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté un rapport relatif à une demande d’autorisation spéciale de recrutement de chauffeurs et d’agents de liaison au titre de l’année 2024.
Le Conseil a marqué son accord pour le recrutement de deux cents (200) chauffeurs et de deux cents (200) agents de liaison, en vue de réduire les déficits en chauffeurs et agents de liaison dans les ministères et institutions publics.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA
COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE
L’EXTERIEUR

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.
Le premier décret porte ouverture d’un Consulat honoraire du Burkina Faso à Port-Louis, République de Maurice.
La République de Maurice, pays insulaire situé sur la côte sud-est de l’Afrique, se caractérise par ses atouts économiques, culturels et touristiques.
L’adoption de ce décret permet l’ouverture du Consulat honoraire du Burkina Faso à Port-Louis, République de Maurice en vue de renforcer les liens d’amitié et de coopération avec ce pays et de diversifier les partenaires.

Le deuxième décret porte nomination d’un Consul honoraire du Burkina Faso à Port-Louis, République de Maurice.
L’adoption de ce décret permet la nomination de Monsieur Umar-Farooq Ismaël Moussa OMARJEE, en qualité de Consul honoraire du Burkina Faso à Port-Louis, République de Maurice.

Le troisième décret porte érection du Consulat général du Burkina Faso en République du Niger en Ambassade résidente.
L’érection du Consulat général du Burkina Faso en République du Niger en Ambassade résidente vise à consolider les liens séculaires entre les deux pays, la coopération et à défendre davantage les intérêts des Burkinabè qui y résident et sont estimés à 800 000 personnes.

L’adoption de ce décret permet l’érection du Consulat général du Burkina Faso en République du Niger en Ambassade résidente en vue du renforcement des relations entre les deux pays et de la concrétisation de la vision politique commune de leurs plus hautes autorités.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET
DE LA PROSPECTIVE

Le Conseil a adopté quatre (04) décrets.
Le premier décret porte création du Centre hospitalier régional de Manga (CHR-MNG).
Le CHR de Manga d’une capacité d’accueil de 300 lits va renforcer l’offre de santé de soins spécialisés dans la région du Centre-Sud et contribuer à réduire les évacuations sanitaires vers les hôpitaux nationaux.
L’adoption de ce décret permet la création du Centre hospitalier régional de Manga, conformément à la loi n°010-2013/AN du 30 avril 2013 portant règles de création des catégories d’établissements publics.

Le deuxième décret porte institution d’une retenue obligatoire sur les rémunérations des agents publics et des travailleurs du secteur privé.
L’ampleur des besoins et le contexte économique et socio-politique international et sous régional nécessitent de développer des initiatives endogènes et solidaires pour trouver les moyens nécessaires à la lutte contre le terrorisme et la sécurisation de notre territoire.

Ce décret vise le prélèvement obligatoire de 1% sur les salaires nets des travailleurs du secteur public et du privé et 25% sur les motivations servies au personnel des ministères et institutions y compris les agents des sociétés d’Etat et des Etablissements publics de l’Etat pour une durée de 12 mois. L’institution de ce prélèvement vient en appui à l’intensification des efforts de défense et de sécurisation du territoire national.

L’adoption de ce décret permettra d’accroître les ressources financières du
Fonds de soutien patriotique nécessaire à la lutte contre le terrorisme ainsi qu’à la reconquête et la sécurisation du territoire national. Cette mesure permettra également d’améliorer la rémunération et les conditions de travail des Volontaires pour la défense de la Patrie (VDP).

Le troisième décret est relatif à la création de l’Office national de sécurisation des sites miniers (ONASSIM).
Ce décret est une relecture du décret n°2013-1309/PRES/PM/MATS/MEF du 31 décembre 2013 portant création de l’ONASSIM. 

La principale innovation de cette relecture est d’opérationnaliser l’ONASSIM sous le modèle consortium en vue d’une bonne coordination des activités de sécurisation et d’une saine gestion des recettes issues des contrats de prestations.
L’adoption de ce décret permettra à l’ONASSIM de remplir efficacement ses missions, conformément aux dispositions du décret n°2014613/PRES/PM/MEF/MFPTSS du 24 juillet 2014 portant statut général des établissements publics de l’Etat à caractère administratif.

Le quatrième décret porte nomination d’un Inspecteur divisionnaire des douanes.
Le 29 décembre 2023, Monsieur Adama ILBOUDO, Mle 49 336 J, Inspecteur principal des douanes a été nommé Directeur général des douanes.
Selon l’article 10 du décret n°2019-1123/PRES/PM/MINEFID du 25 novembre 2019 portant modalités de promotion en grade du personnel du cadre paramilitaire des douanes, lorsqu’un agent du corps des inspecteurs des douanes est nommé aux fonctions de Directeur général des douanes celui-ci est automatiquement promu au grade d’Inspecteur divisionnaire des douanes.

L’adoption de ce décret permet la nomination de Monsieur Adama ILBOUDO, Mle 49 336 J, Inspecteur principal des douanes au grade d’Inspecteur divisionnaire des douanes.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS
HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

Le Conseil a adopté un décret portant remise de peines à l’occasion du 1er janvier 2024.

Ce décret est pris en application de l’article 54 de la Constitution du 02 juin
1991 qui accorde un droit de grâce au Chef de l’Etat. Les dispositions de la loi n°010-2017/AN du 10 avril 2017 portant régime pénitentiaire au Burkina Faso et le décret n°160 du 18 avril 1961 réglementent ce droit de grâce.

Conformément à ces textes, les bénéficiaires de grâce sont choisis parmi les détenus ayant fait preuve de bonne conduite et ayant purgé la moitié de leur peine. Ils sont également choisis en raison de leur âge, de leur minorité pénale, de la précarité de leur santé, de l’intérêt porté aux travaux dans les unités de production agricole, les ateliers et chantiers des établissements pénitentiaires. Le Président de la Transition a usé de son droit de grâce au profit de 968 détenus.

L’adoption de ce décret permet, pour la nouvelle année 2024, la remise totale du reliquat de peines à 335 détenus condamnés, la remise partielle de peines allant de 03 à 12 mois à 626 autres détenus et à 07 condamnés à vie pour la commutation de leurs peines.
La liste de ces personnes sera publiée dans le Journal Officiel du Burkina Faso.

I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR,
DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

Le Conseil a adopté huit (08) rapports.
Le premier rapport est relatif à deux (02) projets de décret portant respectivement création d’emplois et nomination d’Enseignants-chercheurs dans l’emploi de Maître de Conférences à l’Ecole normale supérieure (ENS).

L’adoption de ces décrets permet la création de neuf (09) emplois de Maître de Conférences et de neuf (09) emplois de Maître-assistant et la nomination de neuf (09) Enseignants-chercheurs dans l’emploi de Maître de Conférences à l’Ecole normale supérieure, pour compter du 29 juillet 2023.
Le deuxième rapport est relatif à deux (02) projets de décret portant respectivement création d’emplois et nomination de Chercheurs dans les emplois de Directeur de recherche et de Maître de recherche au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST).

L’adoption de ces décrets permet la création de neuf (09) emplois de Directeur de recherche, de trente et un (31) emplois de Maître de recherche et de vingt et un (21) emplois de Chargé de recherche ainsi que la nomination de quarante (40) Chercheurs dans les emplois de Directeur de recherche et de Maître de recherche au Centre national de la recherche scientifique et technologique, pour compter du 29 juillet 2023.

Le troisième rapport est relatif à deux (02) projets de décret portant respectivement création d’emplois et nomination d’un Enseignant-chercheur à l’Ecole polytechnique de Ouagadougou (EPO) dans l’emploi de Maître de Conférences.
L’adoption de ces décrets permet la création d’un emploi de Maître de Conférences et de trois (03) emplois de Maître-assistant et la nomination d’un Enseignant-chercheur dans l’emploi de Maître de Conférences à l’Ecole polytechnique de Ouagadougou (EPO), pour compter du 29 juillet 2023.

Le quatrième rapport est relatif à deux (02) projets de décret portant respectivement création d’emplois et nomination d’Enseignants-chercheurs à l’Université de Dédougou dans l’emploi de Professeur titulaire.

L’adoption de ces décrets permet la création de deux (02) emplois de Professeur titulaire et de cinq (05) emplois de Maître-assistant et la nomination de deux (02) Enseignants-chercheurs dans l’emploi de Professeur titulaire à l’Université de Dédougou, pour compter du 29 juillet 2023.

Le cinquième rapport est relatif à deux (02) projets de décret portant respectivement création d’emplois et nomination d’Enseignants-chercheurs à l’Université Norbert ZONGO dans les emplois de Professeur titulaire et de Maître de Conférences.
L’adoption de ces décrets permet la création de sept (07) emplois de Professeur titulaire, de cinq (05) emplois de Maître de Conférences et de douze (12) emplois de Maître-assistant et la nomination de sept (07) Enseignantschercheurs dans l’emploi de Professeur titulaire et de cinq (05) Enseignantschercheurs dans l’emploi de Maître de Conférences à l’Université Norbert ZONGO, pour compter du 29 juillet 2023.
Le sixième rapport est relatif à un projet de décret portant création d’emplois à l’Université de Ouahigouya.

L’adoption de ce décret permet la création de deux (02) emplois de Maîtreassistant et d’un emploi de Maître-assistant hospitalo-universitaire à l’Université de Ouahigouya.
Le septième rapport est relatif à un projet de décret portant création d’emplois à l’Université virtuelle du Burkina Faso (UV-BF).
L’adoption de ce décret permet la création de quatre (04) emplois de Maîtreassistant à l’Université virtuelle du Burkina Faso.

Le huitième rapport est relatif à deux (02) projets de décret portant respectivement création d’emplois et nomination d’Enseignants-chercheurs à l’Université Thomas SANKARA dans les emplois de Professeur titulaire et de Maître de Conférences.
L’adoption de ces décrets permet la création de cinq (05) emplois de Professeur titulaire, de trois (03) emplois de Maître de Conférences et vingttrois (23) emplois de Maître-assistant et la nomination de cinq (05) Enseignants-chercheurs dans les emplois de Professeur titulaire et de trois (03) Enseignants-chercheurs dans les emplois de Maître de Conférences à l’Université Thomas SANKARA, pour compter du 29 juillet 2023.

I.6. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT

Le Conseil a adopté un décret portant nomination des Inspecteurs de radioprotection, de sûreté et de sécurité nucléaires.
L’adoption de ce décret permet la nomination de quinze (15) Inspecteurs de radioprotection, de sûreté et de sécurité nucléaires, conformément aux
dispositions du décret n°2015-1183/PRES-
TRANS/PM/MERH/MME/MS/MARHASA/MICA/MIDT/MRSI du 22 octobre
2015 portant modalités d’inspections en matière de radioprotection, de sûreté et de sécurité nucléaires.

I.7. AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME, DES AFFAIRES FONCIERES ET DE L’HABITAT

Le Conseil a adopté un décret portant approbation des Schémas directeurs d’aménagement et d’urbanisme (SDAU) des villes de Kongoussi, Zorgho et Toma.
La réalisation des Schémas directeurs d’aménagement et d’urbanisme (SDAU) de ces trois (03) villes s’inscrit dans le cadre de la loi n°017-2006/AN du 18 mai
2006 portant Code de l’urbanisme et de la construction au Burkina Faso. Cette loi a institué le Schéma directeur d’aménagement et d’urbanisme comme premier document de planification urbaine.

Les SDAU de Kongoussi, Zorgho et Toma répondent à la nécessité d’organiser l’espace urbain de ces villes dans le but de limiter les conséquences néfastes d’une croissance urbaine non maîtrisée. Il s’agit de coordonner le développement de ces villes dans le respect du cadre de vie des habitants.
L’adoption de ce décret permet aux villes de Kongoussi, Zorgho et Toma de disposer d’un référentiel pour leur occupation spatiale.

II. COMMUNICATION ORALE

II.1. Le ministre de l’Economie, des finances et de la prospective a fait au
Conseil le point de la première rencontre ministérielle des pays membres de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) sur le développement économique de l’espace du Liptako-Gourma, le 25 novembre 2023 précédée par celle des experts des pays membres les 23 et 24 novembre 2023 à Bamako en République du Mali.

La rencontre ministérielle a permis d’échanger sur une synergie d’actions entre les pays de l’AES en vue d’un développement économique au sein de l’Alliance. Il s’agissait entre autres, d’identifier les potentialités, les contraintes et difficultés économiques majeures auxquelles sont confrontés les pays de l’Alliance des Etats du Sahel. Cette rencontre a aussi analysé les problèmes de financement des économies des pays de l’AES et identifié les solutions spécifiques et endogènes pour le financement de projets intégrateurs.
A l’issue de la réunion, des recommandations ont été formulées. Il s’agit notamment de :

-  l’accélération de la mise en place de l’architecture juridico-institutionnelle et des mécanismes de financement des instances de l’AES ;
-  l’amélioration de la libre circulation des personnes dans l’espace de l’AES ;
-  l’accélération de la mise en œuvre des projets et programmes énergétiques, agricoles, hydrauliques, de réseaux de transport routier, aérien, ferroviaire, fluvial, d’infrastructures d’élevage dans les Etats de l’AES ;

-  la création d’une compagnie aérienne commune aux Etats de l’AES ;
-  l’approfondissement de la réflexion au niveau national sur la question de l’intégration économique et monétaire dans l’espace AES à travers l’harmonisation des politiques budgétaires.

III. NOMINATIONS III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

- Monsieur Wendpanga Bruno COMPAORE, Mle 119 280 T, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur exécutif du Bureau national des Grands projets du Burkina Faso.

B. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE LA SECURITE

-  Monsieur Souleymane DRABO, Mle 279 927 Y, Administrateur civil,
1ère classe, 5ème échelon, est nommé Conseiller technique chargé des libertés publiques, de la prévention et de la gestion des conflits de la Région des Hauts-Bassins ;
-  Monsieur Idrissa BARRY, Mle 212 177 V, Administrateur civil, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services.

C. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE
L’EXTERIEUR

- Monsieur Ahmed DIALLO, Mle 56 716 P, Inspecteur du trésor,
1ère classe, 12ème échelon, est nommé Trésorier près l’Ambassade du Burkina Faso à Téhéran (Iran).

D. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

-  Monsieur Frédéric SAWADOGO, Mle 46 229 F, Inspecteur des impôts,
1ère classe, 9ème échelon, est nommé Inspecteur technique des impôts ;
-  Monsieur Boroma TRAORE, Mle 49 124 L, Inspecteur des impôts,
1ère classe, 5ème échelon, est nommé Inspecteur technique des impôts ;
-  Monsieur Youssoufou SAWADOGO, Mle 50 055 T, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Inspecteur technique des impôts ;

-  Monsieur René DONDASSE, Mle 40 426 S, Inspecteur des impôts,
1ère classe, 8ème échelon, est nommé Inspecteur technique des impôts ;
-  Madame Geneviève ZOUNGRANA/DAMIBA, Mle 43 144 P,
Inspecteur des impôts, 1ère classe, 9ème échelon, est nommée Inspecteur technique des impôts ;

-  Monsieur Nayrakba Jacques ZANGO, Mle 31 981 G, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Inspecteur technique des impôts ;
-  Monsieur Soungalo Eric BARRO, Mle 43 110 R, Inspecteur des impôts,
1ère classe, 10ème échelon, est nommé Inspecteur technique des impôts ;
-  Monsieur Jean-Baptiste KABORE, Mle 46 238 R, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur des moyennes entreprises du Centre II ;

-  Monsieur Salif SANA, Mle 96 897 P, Inspecteur des impôts, 1ère classe,
10ème échelon, est nommé Directeur des moyennes entreprises du Centre III ;
-  Monsieur Mayel DABIRE, Mle 49 078 N, Inspecteur des impôts,
1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur des moyennes entreprises du Centre V ;

-  Monsieur Issouf KINTINGA, Mle 216 196 A, Inspecteur des impôts,
1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur de l’informatique de la Direction générale des impôts ;
-  Monsieur Idrissa DOAMBA, Mle 32 052 B, Inspecteur des impôts,
1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur régional des impôts du
Plateau-Central ;

-  Madame Joëlle Bénéwendé SAWADOGO/BERE, Mle 272 806 C,
Administrateur des services financiers, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Directrice régionale de l’économie et de la planification du Plateau-Central ;
-  Monsieur Harouna KABORE, Mle 200 532 R, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur régional de l’économie et de la planification du Sahel ;

-  Monsieur Inoussi Atikou MAIGA, Mle 29 759 A, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Directeur régional des impôts du Sahel ;
-  Madame Claudine BINGBOURE/COMPAORE, Mle 112 503 S,
Inspecteur des impôts, 1ère classe, 6ème échelon, est nommée Directrice du Centre départemental des impôts de Saaba.

E. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES
INSTITUTIONS

- Monsieur Boukary ZANGO, Mle 113 378 V, Inspecteur de sécurité pénitentiaire divisionnaire, 1er échelon, est nommé Secrétaire général de l’Ecole nationale de la garde de sécurité pénitentiaire (ENGSP).

F. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE ET DE L’HYGIENE PUBLIQUE

- Monsieur Assane OUANGARE, Mle 46 473 F, Médecin de santé publique, catégorie PA, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Inspecteur général des services.

G. AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU
DESENCLAVEMENT

-  Monsieur Domèmansèo Oscar DABIRE, Mle 57 188 Z, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Chef de département des marchés, de l’administration et des finances du Secrétariat permanent des Travaux routiers à haute intensité de main d’œuvre (SP-TRHIMO) ;

-  Monsieur Albert BASSOLE, Mle 308 435 A, Ingénieur en génie civil,
1ère classe, 4ème échelon, est nommé Chef de département technique au Secrétariat permanent des Travaux routiers à haute intensité de main d’œuvre ;
-  Monsieur Kiswendsida Clément SEDGO, Mle 205 534 M, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Chef de département de suivi-évaluation et de la gestion environnementale et sociale du Secrétariat permanent des Travaux routiers à haute intensité de main d’œuvre.

H. AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE, DE L’ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES

-  Monsieur Souleymane IBA, Mle 47 609 T, Conseiller pédagogique de l’enseignement secondaire, 1ère classe, 16ème échelon, est nommé Directeur provincial des enseignements post-primaire et secondaire du Soum.

I. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

-  Monsieur Tégawendé Justin ZAIDA, Mle 245 808 U, Maître-assistant en Physique : Combustion, est nommé Maître de Conférences en Combustion à l’Ecole polytechnique de Ouagadougou, pour compter du 29 juillet 2023.
Les personnes dont les noms suivent sont nommées Maître de Conférences à l’Ecole normale supérieure, pour compter du 29 juillet 2023 :

-  Monsieur Missa BARRO, Mle 74 454 M, Maître-assistant en Sciences de l’éducation, est nommé Maître de conférences en Sciences de l’éducation ;
-  Monsieur Anankpètinan Prosper DABIRE, Mle 271 391 E, Maîtreassistant en Physiologie animale est nommé Maître de conférences en Physiologie animale ;
-  Monsieur Kirsi Jean-Pierre DOUAMBA, Mle 26 240 A, Maître-assistant en Sciences de l’Education (Pédagogie-apprentissage), est nommé Maître de conférences en Sciences de l’éducation (didactique des

Maths et statistique appliquée à l’éducation) ;
-  Madame Mayouré Edith TAPSOBA/ILBOUDO, Mle 256 266 H, Maître-assistant en Physiologie animale, est nommée Maître de conférences en Physiologie animale ;
-  Monsieur Kassiénou LAMIEN, Mle 271 392 L, Maître-assistant en Mathématiques : Analyse numérique, est nommé Maître de conférences en Mathématiques : Mathématiques appliquées (Modélisation et analyse numérique) ;
-  Monsieur Gninneyo Sylvestre-Pierre NIYA, Mle 43 710 T, Maîtreassistant en Sciences de l’éducation, est nommé Maître de conférences en Sciences de l’éducation ;

Monsieur Timbila SAWADOGO, Mle 84 929 A, Maître-assistant en
Sciences de l’éducation (didactique des Maths, statistique appliquée à l’éducation), est nommé Maître de conférences en Sciences de l’éducation (didactique des Maths, statistique appliquée à l’éducation) ;
-  Madame Yamba SAMPO/SINARE, Mle 256 263 Z, Maître-assistant en Biologie et Ecologie animales, est nommée Maître de conférences en Biologie et Ecologie animales ;

-  Madame Svitlana Leonidovna NITIEMA/YEFANOVA, Mle 245 738 T, Maître-assistant en Chimie : Chimie organique, est nommée Maître de Conférences en Chimie : Chimie organique, Chimie des substances naturelles.
Les personnes dont les noms suivent sont nommées Directeur de recherche pour compter du 29 juillet 2023 :

-  Madame Madjelia Dite Cangré Ebou SOME/DAO, Mle 47 626 B, Maître de recherche, est nommée Directeur de recherche en Biologie et Ecologie végétales au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/INERA) ;
-  Monsieur Mahamadi DIANDA, Mle 218 428 K, Maître de recherche, est nommé Directeur de recherche en Microbiologie-Biologie végétale au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/INERA) ;

-  Madame Mamounata BELEM/OUEDRAOGO, Mle 218 396 R, Maître de recherche, est nommée Directeur de recherche en Ecologie et botanique (Biologie végétale) au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/INERA) ;

Madame Hadja Oumou SANON, Mle 225 502 F, Maître de recherche, est nommée Directeur de recherche en Productions animales au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/INERA) ;
-  Monsieur Issa WONNI, Mle 231 949 B, Maître de recherche, est nommé Directeur de recherche en Phytopathologie au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/INERA) ;

-  Monsieur Issaka OUEDRAOGO, Mle 216 572 S, Maître de recherche, est nommé Directeur de recherche en Physique (Physique des matériaux et énergétique) au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/IRSAT) ;
-  Madame Fatoumata BA/HAMA, Mle 110 939 F, Maître de recherche, est nommée Directeur de recherche en Nutrition-Sciences des aliments au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/IRSAT) ;

-  Monsieur Donatien KABORE, Mle 110 947 D, Maître de recherche, est nommé Directeur de recherche en Biochimie-Microbiologie au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/IRSAT) ;

-  Monsieur Abdoulaye SEREME, Mle 52 131 K, Maître de recherche, est nommé Directeur de recherche en Sciences naturelles au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/IRSAT).

Les personnes dont les noms suivent sont nommées Maître de recherche pour compter du 29 juillet 2023 :

-  Madame Eveline Marie Fulbert Windinmi SAWADOGO/COMPAORE, Mle 112 530 X, Chargée de recherche, est nommée Maître de recherche en Sociologie du développement au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/INERA) ;

Monsieur Tionyélé FAYAMA, Mle 258 308 L, Chargé de recherche, est nommé Maître de recherche en Sociologie-Anthropologie au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/INERA) ;
-  Monsieur Elie Serge Gaëtan SAURET, Mle 250 422 S, Chargé de recherche, est nommé Maître de recherche en Hydro-GéologieHydrologie-Environnement au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/INERA) ;

-  Monsieur Massouroudini AKOUDJIN, Mle 258 251 S, Chargé de recherche, est nommé Maître de recherche en Sciences et gestion de l’environnement au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/INERA) ;
-  Madame Pane Jeanne D’Arc COULIBALY/COULIBALY, Mle 207 954 X, Chargée de recherche, est nommée Maître de recherche en Sciences du sol au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/INERA) ;
-  Monsieur Karim NEBIE, Mle 311 955 M, Chargé de recherche, est nommé Maître de recherche en Entomologie au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/INERA) ;

-  Monsieur Bansé OUEDRAOGO, Mle 37 023 B, Chargé de recherche, est nommé Maître de recherche en Zootechnie (Productions animales) au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/INERA) ;
-  Madame Dohan Mariam KIBA/SOMA, Mle 258 284 H, Chargée de recherche, est nommée Maître de recherche en Sciences du sol, fertilité, fertilisation des sols au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/INERA) ;

Monsieur Ibié Gilles THIO, Mle 249 821 W, Chargé de recherche, est nommé Maître de recherche en Génétique et amélioration des plantes au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/INERA) ;
Monsieur Aristide Romaric Yiwônégadjan BADO, Mle 241 737 H, Chargé de recherche, est nommé Maître de recherche en Démographie au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/IRSS) ;

-  Madame Mélanie Léa Désirée PARE/TOE, Mle 216 568 P, Chargée de recherche, est nommée Maître de recherche en Anthropologie et sociologie de la santé au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/IRSS) ;
-  Madame Fadima Inna Kamina YAYA BOCOUM, Mle 110 938 G,

Chargée de recherche, est nommée Maître de recherche en Sociologie de la santé au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/IRSS) ;
-  Monsieur Salfo OUEDRAOGO, Mle 216 017 Y, Chargé de recherche, est nommé Maître de recherche en Pharmacie galénique au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/IRSS) ;

-  Monsieur Nagaonlé Eric SOME, Mle 231 955 Z, Chargé de recherche, est nommé Maître de recherche en Epidémiologie au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/IRSS) ;

-  Monsieur Issaka ZONGO, Mle 88 765 Y, Chargé de recherche, est nommé Maître de recherche en Santé publique option Epidémiologie au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/IRSS) ;
-  Monsieur Janvier KINI, Mle 258 250 J, Chargé de recherche, est nommé Maître de recherche en Sciences économiques au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/IRSS) ;

Monsieur Hamtandi Magloire NATAMA, Mle 249 872 G, Chargé de recherche, est nommé Maître de recherche en Parasitologie au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/IRSS) ;
-  Monsieur Abdoulaye COMPAORE, Mle 258 289 R, Chargé de recherche, est nommé Maître de recherche en Energétique au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/IRSAT) ;

-  Monsieur Frédéric BATIONO, Mle 52 134 U, Chargé de recherche, est nommé Maître de recherche en Génie industriel au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/IRSAT) ;

-  Monsieur Fabrice BATIONO, Mle 250 424 U, Chargé de recherche, est nommé Maître de recherche en Nutrition-Sciences des aliments au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/IRSAT) ;

-  Madame Zoénabo DOUAMBA, Mle 249 853 Y, Chargée de recherche, est nommée Maître de recherche en Biochimie, Biologie moléculaire au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/IRSAT) ;
-  Madame Tinkoudougou Cathérine SAWADOGO/ILBOUDO, Mle 258 275 F, Chargée de recherche, est nommée Maître de recherche en Biologie et écologie végétales au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/IRSAT) ;

-  Monsieur Fabèkouré Cédric KAMBIRE, Mle 58 514 A, Chargé de recherche, est nommé Maître de recherche en Agro-pédologie au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/IRSAT) ;
-  Monsieur Lamoussa Paul OUATTARA, Mle 250 428 A, Chargé de recherche, est nommé Maître de recherche en Biochimie-microbiologie au Centre national de la recherche scientifique et technologique
(CNRST/IRSAT) ;

Monsieur Fidèle Wend-bénédo TAPSOBA, Mle 258 323 M, Chargé de recherche, est nommé Maître de recherche en Biochimie-microbiologie au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/IRSAT) ;
Madame Marie-Thérèse Camille SOME/ARCENS, Mle 117 299 E, Chargée de recherche, est nommée Maître de recherche en Sociologie urbaine au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/INSS) ;
-  Monsieur Martial HALPOUGDOU, Mle 77 999 E, Chargé de recherche, est nommé Maître de recherche en Histoire au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/INSS) ;

-  Monsieur Wendkuuni Désiré POUDIOUGO, Mle 249 838 X, Chargé de recherche, est nommé Maître de recherche en Sciences de l’éducation au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/INSS) ;
-  Monsieur Wendlassida Serge Dénis SAMANDOULGOU,
Mle 249 849 J, Chargé de recherche, est nommé Maître de recherche en Philosophie (éthique, morale et politique) au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/INSS) ;

-  Monsieur Ousseny SIGUE, Mle 249 844 B, Chargé de recherche, est nommé Maître de recherche en Géographie des transports au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/INSS) ;
-  Monsieur Irissa ZIDNABA, Mle 249 842 Z, Chargé de recherche, est nommé Maître de recherche en Géographie de la population au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/INSS).

Les personnes dont les noms suivent sont nommées Professeur titulaire à l’Université de Dédougou, pour compter du 29 juillet 2023 :

-  Monsieur Midibahaye Emmanuel HEMA, Mle 245 801 D, Maître de Conférences en Biologie et Ecologie animales, est nommé Professeur titulaire en Biologie et Ecologie animales à l’Unité de formation et de recherche en sciences appliquées et technologies (UFR/SAT) ;

-  Monsieur Kiessoun KONATE, Mle 245 802 K, Maître de Conférences en Biochimie (substances naturelles), est nommé Professeur titulaire en Biochimie (substances naturelles) à l’Unité de formation et de recherche en sciences appliquées et technologies (UFR/SAT).
Les personnes dont les noms suivent sont nommées Professeur titulaire à l’Université Norbert ZONGO, pour compter du 29 juillet 2023 :

-  Monsieur François SAWADOGO, Mle 40 930 D, Maître de Conférences en Psychologie sociale, Psychologie cognitive, parapsychologie, est nommé Professeur titulaire en Psychologie cognitive des apprentissages à l’Unité de formation et de recherche en Lettres et sciences humaines (UFR/LSH) ;
-  Monsieur Kandayinga Landry Guy Gabriel YAMEOGO, Mle 92 856 C, Maître de Conférences en Sciences du langage, est nommé Professeur titulaire en Sciences du langage à l’Unité de formation et de recherche en Lettres et sciences humaines (UFR/LSH) ;

-  Monsieur Alain Casimir ZONGO, Mle 43 295 L, Maître de Conférences en Philosophie, est nommé Professeur titulaire en Philosophie à l’Unité de formation et de recherche en Lettres et sciences humaines (UFR/LSH) ;

Monsieur Moussa BOUGOUMA, Mle 231 935 C, Maître de Conférences en Chimie : Chimie physique (Electrochimie), est nommé Professeur titulaire en Chimie : Chimie physique (Electrochimie) à l’Unité de formation et de recherche en Sciences et technologies (UFR/ST) ;

Monsieur André CONSEIBO, Mle 58 533 H, Maître de Conférences en Mathématiques : Algèbre, est nommé Professeur titulaire en
Mathématiques : Algèbre à l’Unité de formation et de recherche en Sciences et technologies (UFR/ST) ;

-  Monsieur Tounwendyam Frédéric OUEDRAOGO, Mle 110 953 F, Maître de Conférences en Mathématiques : Informatique, est nommé Professeur titulaire en Informatique à l’Unité de formation et de recherche en Sciences et technologies (UFR/ST) ;

-  Monsieur Mahamadou DIARRA, Mle 110 958 K, Maître de Conférences agrégé en Sciences économiques, est nommé Professeur titulaire en Politique économique à l’Unité de formation et de recherche en Sciences économiques et de gestion (UFR/SEG).

Les personnes dont les nommes suivent sont nommées Maître de Conférences à l’Université Norbert ZONGO, pour compter du 29 juillet 2023 :
-  Monsieur Noaga BIRBA, Mle 231 937 L, Maître-assistant en Archéologie, est nommé Maître de Conférences en Archéologie à l’Unité de formation et de recherche en Lettres et sciences humaines (UFR/LSH) ;

-  Monsieur Talaridia Fulgence IDANI, Mle 59 233 F, Maître-assistant en Géographie, est nommé Maître de Conférences en Géographie physique à l’Unité de formation et de recherche en Lettres et sciences humaines
(UFR/LSH) ;

Monsieur Issaka YAMEOGO, Mle 271 404 Z, Maître-assistant en Histoire de la philosophie, est nommé Maître de Conférences en Philosophie à l’Unité de formation et de recherche en Lettres et sciences humaines (UFR/LSH) ;
Monsieur Abdoulaye COMPAORE, Mle 271 398 V, Maître-assistant en Mathématiques : Mathématiques appliquées (Recherche opérationnelle), est nommé Maître de Conférences en Mathématiques : Mathématiques appliquées (Recherche opérationnelle) à l’Unité de formation et de recherche en Sciences et technologies (UFR/ST) ;

-  Monsieur Wendgida Dimitri WANGRAWA, Mle 271 403 K, Maîtreassistant en Entomologie, est nommé Maître de Conférences en Entomologie à l’Unité de formation et de recherche en Sciences et technologies (UFR/ST).
Les personnes dont les noms suivent sont nommées Professeur titulaire à l’Université Thomas SANKARA, pour compter du 29 juillet 2023 :

-  Monsieur Souglimpo Omer COMBARY, Mle 214 995 C, Maître de Conférences agrégé en Sciences économiques, est nommé Professeur titulaire en Economie du développement à l’Unité de formation et de recherche en Sciences économiques et de gestion (UFR/SEG) ;

-  Monsieur Youmanli OUOBA, Mle 271 355 D, Maître de Conférences agrégé en Sciences économiques, est nommé Professeur titulaire en Economie du développement à l’Unité de formation et de recherche en Sciences économiques et de gestion (UFR/SEG) ;

-  Monsieur Mamadou TOE, Mle 241 755 W, Maître de Conférences agrégé en Sciences de gestion, est nommé Professeur titulaire en Gestion financière et comptabilité à l’Unité de formation et de recherche en
Sciences économiques et de gestion (UFR/SEG) ;

Madame Patricia Lucie ZOUNGRANA, Mle 59 245 P, Maître de Conférences en Mathématiques : Algèbre, est nommée Professeur titulaire en Mathématiques : Algèbre à l’Unité de formation et de recherche en Sciences économiques et de gestion (UFR/SEG) ;

Monsieur Windpagnangdé Dominique KABRE, Mle 102 676 W, Maître de Conférences agrégé en Droit privé, est nommé Professeur titulaire en Droit privé à l’Unité de formation et de recherche en Sciences juridiques et politiques (UFR/SJP).

Les personnes sont les noms suivent sont nommées Maître de Conférences à l’Université Thomas SANKARA, pour compter du 29 juillet 2023 :

-  Monsieur Jean-Pierre Windpanga SAWADOGO, Mle 49 404 R, Maîtreassistant en Economie, est nommé Maître de Conférences en Economie du développement à l’Unité de formation et de recherche en Sciences économiques et de gestion (UFR/SEG) ;

-  Monsieur Natéwindé SAWADOGO, Mle 286 166 J, Maître-assistant en Sociologie de la santé, est nommé Maître de Conférences en Sociologie de la santé à l’Institut universitaire de formations initiale et continue (IUFIC) ;
-  Monsieur Issouf TRAORE, Mle 271 881 M, Maître-assistant en Géographie humaine, est nommé Maître de Conférences en Géographie humaine (Population/environnement) à l’Institut universitaire de formations initiale et continue (IUFIC).

J. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT

Les personnes sont les noms suivent sont nommées Inspecteurs de radioprotection, de sûreté et de sécurité nucléaires :
-  Monsieur Martial ZOUNGRANA, Mle 84 926 B, Enseignant-chercheur, Directeur national de l’Autorité nationale de radioprotection et de sûreté nucléaire (ARSN) ;
-  Monsieur Belko Massi BARRY, Mle 213 862 K, Inspecteur de l’environnement, Chef de division de la Sécurité nucléaire et des interventions ;
-  Monsieur Christian BANGOU, Mle 294 400 H, Conseiller en études et analyses, option : Physique, agent à l’ARSN ;

-  Monsieur Delwendé NABAYAOGO, Mle 109 893 U, Technicien supérieur de l’environnement, agent à l’ARSN ;
-  Monsieur Etienne NITIEMA, Mle 222 188 V, Technicien supérieur de l’environnement, agent à l’ARSN ;
-  Monsieur Fousséni OUATTARA, Mle 222 196 U, Technicien supérieur de l’environnement, agent à l’ARSN ;

-  Monsieur Jacques TIONOU, Mle 202 563 J, Technicien supérieur de l’environnement, agent à l’ARSN ;
-  Monsieur Joachim KOLOGO, Mle 106 142 U, Ingénieur en imagerie médicale, radiobiologie-radioprotection, agent à l’ARSN ;
-  Monsieur Karim HIE, Mle 294 401 R, Technicien supérieur de l’environnement, agent à l’ARSN ;

-  Monsieur Lamoussa Moumouni SOUMIALE, Mle 245 283 H,
Technicien supérieur de l’environnement, agent à l’ARSN ;
Monsieur Sâabèsèlè Jean Augustin SOMDA, Mle 293 265 G, Conseiller en études et analyses, option Droit, Chef de division Règlementation à l’ARSN ;
-  Monsieur Salif DERRA, Mle 204 068 S, Inspecteur de l’environnement, agent à l’ARSN ;

-  Monsieur Seydou SAWADOGO, Mle 202 566 T, Inspecteur de l’environnement, Chef de division des Autorisations à l’ARSN ;
-  Monsieur Tarwindpanga Philippe DIENDERE, Mle 306 652 F,
Technicien supérieur de l’environnement, agent à l’ARSN ;
-  Monsieur Zakaria YAMEOGO, Mle 54 018 T, Ingénieur en imagerie médicale, Chef de division des Inspections à l’ARSN.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION
MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE

Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après,
Administrateurs au Conseil d’administration de la Société de gestion du patrimoine ferroviaire du Burkina (SOPAFER-B) pour un premier mandat de trois (03) ans.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE CONSEIL BURKINABE DES CHARGEURS (CBC)
-  Monsieur Sayouba KIENDREBEOGO, Mle 222, Conseiller en transport, logistique et commerce international.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA CHAMBRE DE
COMMERCE ET D’INDUSTRIE DU BURKINA FASO (CCI-BF)

-  Monsieur Elie SAWADOGO, Mle 23 19 281 F, Directeur des plateformes économiques et de la facilitation.

Le Porte-parole du Gouvernement

Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO
Chevalier de l’Ordre du mérite, des arts,
des lettres et de la communication

CAN 2023 : plus de 4,1 milliards de FCFA pour le vainqueur de la CAN 2023

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La 34e édition de la Coupe d’Afrique des Nations CAN) se jouera du 13 janvier au 11 février 2023 en Côte d’Ivoire. Pour cette édition les prix ont connu des augmentations substantielles et le vainqueur empochera la somme qui sera majorée de quarante pourcent (40%) par rapport à l’édition précédente.

Les prix par niveau de qualification selon la Confédération africaine de Football (CAF) sont les suivants :

🏆 Le champion de cette 34e CAN empochera l’enveloppe de plus de 4,1 milliards de FCFA soit 7 000 000 de dollars US ;

🥈-Le vice-champion : +2,3 milliards de FCFA) soit 4 000 000 de dollars US ;

🥉– La 3e et 4e équipe :1,6 milliard FCFA, soit 2 500 000 de dollars US ;

👉Toutes les équipes en quart de finale : 778 millions de francs FCA, soit 1 300 000 de dollars US.

DCRP MSJE

Les Voeux 2024 de la Diaspora Burkinabè

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Burkina Faso : Le capitaine Ibrahim Traoré annonce de grandes initiatives pour 2024

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A l’occasion de la fête du nouvel an, le président de la transition Ibrahim Traoré a livré un discours dans la nuit du dimanche 31 décembre 2023. Dans son allocution, il est revenu sur la situation sécuritaire du pays, le combat contre l’impérialisme et contre la corruption. Par ailleurs, il annonce que de grandes réformes seront entreprises dans le secteur de l’industrie, de l’agriculture et de la culture pour un développement plus radieux du pays. Ses vœux pour cette année 2024 sont entre autres la santé, l’amour et le bonheur pour les citoyens.

Peuple du Burkina Faso,
Camarades combattants pour la liberté, pour la paix, la souveraineté et l’indépendance réelle ;

C’est un honneur et un plaisir pour moi de m’adresser à vous au seuil du nouvel an 2024 pour souhaiter aux Burkinabè de l’intérieur comme de l’extérieur, aux amis et aux partenaires du Burkina Faso, bonne et heureuse année 2024.

Rendons grâce à Dieu qui nous a permis de voir ce jour qui marque la fin de l’année 2023. Prions également le bon Dieu pour ceux qui ont donné leur vie pour l’indépendance du Burkina Faso dans la reconquête de notre territoire ; que leurs âmes reposent en paix sur la terre libre du Burkina Faso.

Nous prions également que Dieu accorde la santé à tous ceux qui, aujourd’hui, se

retrouvent blessés du fait de l’hydre terroriste et qui ont mené le combat noble pour notre liberté.

Nous sommes solidaires de toutes ces personnes qui ont dû quitter leur contrée, qui se retrouvent aujourd’hui personnes déplacées internes.

Camarades ;

2023 a été une année au cours de laquelle nous avons fait une analyse profonde de la situation du Burkina Faso. Une année au cours de laquelle nous avons posé un diagnostic profond des maux qui minent le Burkina Faso ; ce qui a amené à prendre des décisions importantes. Ces décisions ont été de briser les premières chaînes de l’esclavage, de l’impérialisme, du néocolonialisme. Parce que, dit-on, vous ne pouvez espérer retrouver votre objet perdu en faisant appel à l’aide, à celui qui vous l’a dérobé.

2023 a été une année où beaucoup d’initiatives ont vu le jour. Le 11 décembre dernier,

comme nous le résumions, à propos de tout ce que nous avons pris comme initiatives dans le domaine de la défense, dans le domaine sanitaire, aussi dans le domaine de l’autosuffisance alimentaire, beaucoup d’initiatives de développement, d’industrialisation ont été lancées. C’est le lieu pour moi de saluer le peuple burkinabè pour sa résilience, pour avoir compris le sens du combat que nous menons pour la reconquête du territoire et pour l’indépendance réelle du Burkina Faso.

2024 sera une année au cours de laquelle nous allons continuer ce combat. Nous allons continuer à briser les chaînes de l’esclavage, à briser les chaînes du néocolonialisme qui nous empêchent de connaître le bonheur.

Au cours de cette année 2024, nous allons poursuivre les efforts de reconquête du territoire et amplifier la lutte. C’est pour cela qu’au niveau de la Défense, nous verrons la création de la première brigade de combat que nous avons dénommée, la Brigade spéciale d’intervention rapide qui regroupera les différents bataillons d’intervention

rapide, un groupement de forces spéciales et un groupement spécifique.

Cela s’inscrit toujours dans le sens de la réorganisation de notre armée, de sa réarticulation, de la relocalisation des différentes forces en mesure de faire face à la situation sécuritaire. Un plan d’équipement stratégique et un plan de réorganisation des différentes forces a vu le jour en 2023. Cela va se concrétiser en 2024 par l’arrivée de nouveaux moyens lourds de protection et l’augmentation de la puissance de feu des unités combattantes. En plus de ce volet, il faut savoir que 2024 sera aussi une année de défis parce que nous nous sommes fixés des objectifs dans le domaine de la reconquête et aussi pour le retour des PDI dans leurs localités et leur sécurisation.

Au cours de l’année 2023, comme je vous le disais, beaucoup d’initiatives ont été entamées et en 2024, nous devrons pouvoir approfondir et mettre réellement en œuvre tout ce que nous avons entamé, notamment l’Initiative présidentielle pour l’autosuffisance alimentaire et aussi l’Offensive agro-pastorale du ministère de

l’agriculture qui a été lancée dernièrement. La campagne sèche est en cours dans le cadre de ces deux initiatives pour que nous puissions, au cours de l’année 2024, atteindre sinon nous approcher de l’autosuffisance alimentaire.

C’est un défi pour nous et j’invite donc le peuple burkinabè à s’approprier ces initiatives et à vous lancer partout où vous êtes pour que l’État puisse aussi vous accompagner et que nous puissions relever ce défi-là. Dans le domaine de l’industrialisation et de tout ce qui peut aller dans le sens d’apporter un plus à tous ces vaillants commerçants qui font de leur mieux pour desservir les différentes localités de Burkina Faso, beaucoup d’initiatives seront prises dans ce sens. L’APEC est déjà lancée pour nous permettre d’avoir un certain nombre d’usines. Beaucoup d’initiatives sont à venir au cours de l’année 2024.

Au cours de l’année 2024, nous allons encore demander au peuple burkinabè de s’approprier l’Initiative présidentielle pour le développement communautaire. Après

analyse de la situation sanitaire comme nous l’avons dit le 11 décembre dernier, il faut que nous puissions reconstruire nos villes et les assainir. Il s’agira donc pour les populations de s’approprier cette initiative et de se lancer dans l’assainissement, l’urbanisation et faire en sorte que nos cadres de vie soient encore plus agréables pour que certaines épidémies que nous avons connues ne puissent pas ressurgir au cours de cette année.

Le combat que nous menons aujourd’hui est également un combat de la culture. Comme vous l’aurez remarqué, en posant un diagnostic du problème, nous avons compris que la colonisation nous a déracinés. Nous avons perdu notre culture, notre belle culture qui nous enseigne la paix, la solidarité, l’entraide. Nous avons perdu ces valeurs. Voilà pourquoi nous tenons à ce que la culture occupe une place importante dans notre combat.

C’est ce qui nous a amené à officialiser nos langues nationales et à créer le Conseil national des communautés à travers le projet de loi qui vient d’être adopté à l’Assemblée législative de Transition. Ceci doit nous amener à revenir à nos racines, à nos traditions, à nos cultures pour pouvoir faire ressurgir ces valeurs de solidarité qui nous manquent beaucoup, ces valeurs de paix, de tolérance et d’entraide.

Sur le volet de la corruption, le phénomène a perduré au cours de l’année 2023. Pour 2024, nous comptons lancer la machine de la lutte contre la corruption. C’est le lieu pour moi d’inviter toutes ces institutions et structures qui œuvrent dans la lutte contre la corruption à redoubler d’efforts pour que nous puissions bannir ce phénomène de notre société.

Camarades ;

Nous restons convaincus de notre trajectoire, de la ligne que nous avons adoptée. Il n’y a pas mieux que cet itinéraire que nous avons emprunté pour notre liberté, pour notre souveraineté et pour que le Burkina puisse prospérer. Nous sommes convaincus et avec le peuple burkinabè, nous sommes rassurés plus que jamais que le combat que nous menons est noble pour le Burkina Faso, pour l’AES (Alliance des Etats du Sahel) et pour l’Afrique toute entière.

Je vous souhaite une très bonne année 2024 ; une année pleine de santé, une année de combattivité, une année au cours de laquelle tous les Burkinabè pourront cultiver l’amour entre eux ; une année au cours de laquelle nous souhaitons que les Burkinabè fassent fi des différends qu’ils ont connus afin de regarder ensemble vers l’avenir ; une année de bonheur, une année au cours de laquelle les espoirs des uns et des autres vont se voir accomplis.

Je ne saurai terminer sans remercier le peuple burkinabè qui a compris le sens de la lutte et qui se bat, jour et nuit, à travers la veille citoyenne pour protéger cette transition. Parce que dit-on, l’ennemi n’a pas encore rangé sa hache de guerre ; que ce soit de l’intérieur ou de l’extérieur, l’impérialisme est toujours en activité.

Merci au peuple burkinabè pour ce combat que nous menons ; et merci à tous ceux qui, de près ou de loin, nous soutiennent, qu’ils soient de l’intérieur, de l’extérieur, partout dans le monde, qui soutiennent le Burkina Faso dans cette lutte.

Vive le Burkina Faso !
Que Dieu protège le Burkina Faso !
La patrie ou la mort, nous vaincrons.

Le Président de la Transition,
Chef de l’Etat,

Conseil des ministres : le gouvernement adopte un décret portant gestion des agents publics de l’Etat en situation de crise

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(Ouagadougou, 29 décembre 2023). Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a présidé ce vendredi, le dernier Conseil des ministres de l’année 2023. Plusieurs dossiers ont été examinés et d’importantes décisions prises pour la bonne marche de la Transition, selon le Porte-parole du gouvernement, le ministre d’Etat Jean Emmanuel OUEDRAOGO.

Au titre du ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, le Conseil des ministres a adopté un décret portant gestion des agents publics de l’Etat en situation de crise. Ce décret vient combler un vide et vise à permettre au gouvernement d’avoir des éléments opérationnels pour gérer les cas de certains agents publics se trouvant dans des situations de crise, a indiqué le ministre d’Etat Bassolma BAZIE.

« Notre pays traverse une situation difficile qui fait que malgré l’engagement, la détermination et l’esprit de sacrifice des agents publics, il y a certaines situations dans lesquelles ils se retrouvent ; pour les gérer, l’ancienne législation ne permet pas de prendre certains cas en charge », a expliqué M. BAZIE. Il a précisé que le décret qui s’articule sur six (6) parties porte, entre autres, sur l’organisation du service public de l’Etat dans les localités impactées par l’insécurité, les examens et concours professionnels, les affectations des agents, leurs évaluations annuelles, la prise en charge de ceux blessés, la discipline et les sanctions.

Pour le compte du ministère de l’Agriculture, des Ressources animales et Halieutiques, deux rapports ont été présentés au Conseil. Le premier porte sur la situation prévisionnelle de la campagne humide 2023-2024. « Nous avons une production céréalière d’environ 5 346 304 tonnes de céréales produites. Ce qui représente une augmentation d’environ 1,30% par rapport à la campagne humide précédente et une augmentation 5,30% par rapport à la moyenne des cinq (5) dernières années.

Ces résultats ont été atteints bien que certaines zones n’aient pas pu produire », a indiqué le chef du département, le Commandant Ismaël SOMBIE. Il est important de relever que ces résultats auraient pu être meilleurs si l’ensemble des données avaient été compilées dans les délais impartis.

Le Commandant Ismaël SOMBIE se réjouit des performances atteintes qui se justifient par l’importance des moyens mis à disposition par le gouvernement en termes de soutien à la production. Toutefois, « malgré cet accompagnement et compte tenu de la campagne pluvieuse assez capricieuse dans certaines localités, il y a 19 provinces qui sont déficitaires, 7 sont en équilibres et 19 autres sont en production excédentaire. Ce qui découle sur un déficit céréalier d’environ 81 000 tonnes » a-t-il ajouté. Un plan de réponse et de soutien aux personnes vulnérables est donc en cours de validation.

Le deuxième rapport présenté est relatif à une proposition de solution pour la mise en valeur des sites de production de fruits et légumes de l’ex société Flex- FASO abandonnés depuis quelques années. Ces sites sont d’une superficie totale estimée à environ mille (1000) hectares.

Selon le ministre Ismaël SOMBIE, le conseil a autorisé que des dispositions soient rapidement prises pour mettre en exploitation ces superficies en collaboration avec les populations locales en les organisant sous forme de coopératives en vue d’une reprise de la production d’anacarde et de fruits divers.

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

Unité africaine et souveraineté des Etats : Tiken Jah FAKOLY salue l’engagement du Chef de l’Etat

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(Ouagadougou, 22 décembre 2023). Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a reçu en audience ce vendredi, la star du reggae, Tiken Jah FAKOLY présent au Burkina Faso pour une série de concerts à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso.

Tiken Jah FAKOLY a parlé d’unité africaine avec le Chef de l’Etat. « Le combat au Burkina Faso aujourd’hui, est un combat pour l’Afrique et pour la vraie copie de l’indépendance. Parce que, celle qui nous a été donnée en 1960 était la photocopie. Notre génération a donc décidé de récupérer la vraie copie sans animosité et sans être contre quelqu’un », a déclaré l’artiste.

C’est pourquoi la star du reggae a loué l’engagement du Capitaine Ibrahim TRAORE dans la lutte contre le terrorisme et pour la souveraineté du Burkina Faso. « Le combat du président TRAORE, c’est un combat pour l’Afrique. On ne peut que le féliciter et lui souhaiter beaucoup de courage car ce n’est pas facile. Ce n’est pas un combat contre quelqu’un mais c’est pour la liberté », a soutenu le reggae man panafricaniste.

Il a rassuré le Président de la Transition de son accompagnement au niveau de l’éveil des consciences pour que les populations puissent comprendre le sens de son travail. Pour lui, « si le Chef de l’Etat continue de faire le combat, c’est parce que le peuple est d’accord et le soutient ».

Le reggae man est présent dans notre pays pour deux concerts à Bobo-Dioulasso et à Ouagadougou. A travers ces activités, il entend faire passer des messages d’éveil de conscience et de sensibilisation. « Je me suis dit que c’est actuellement que je dois venir au Burkina Faso pour apporter mon soutien au peuple Burkinabè. Nous sommes heureux de faire ces deux concerts à cette période », a-t-il conclu.

Direction de la Communication de la Présidence du Faso