mardi, juillet 15, 2025

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LA REPRESENTATION DIPLOMATIQUE DU BURKINA FASO A PARIS A ORGANISE UN DASSANDAGA DANS LE CADRE DE LA DEUXIEME EDITION DES JOURNEES NATIONALES D’ENGAGEMENT PATRIOTIQUE ET DE PARTICIPATION CITOYENNE

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Lancées le 26 mars dernier, les activités initiées par la Représentation diplomatique du Burkina Faso à Paris dans le cadre de la 2ème édition des Journées Nationales d’Engagement Patriotique et de Participation citoyenne (JEPPC) se poursuivent.

C’est ainsi qu’un Dassandaga s’est tenu dans les locaux de l’Ambassade du Burkina Faso à Paris toute la journée du samedi 05 avril 2025 avec la participation du Chargé d’affaires de l’Ambassade du Burkina Faso à Paris M. Jean Marie Bakouan, du Vice-Consul du Consulat général du Burkina Faso à Paris, M. Ousmane Sawadogo, du personnel de la Représentation diplomatique, de la communauté burkinabè et des Amis du Burkina Faso.

Ce Dassandaga, a rappelé Chargé d’Affaires de l’Ambassade du Burkina Faso, s’inscrit dans le droit fil de l’esprit de l’adresse du Chef de l’Etat au peuple burkinabè à l’occasion du lancement de la 2ème édition des JEPPC et dans laquelle il appelait les burkinabè à l’union, la cohésion, à l’adoption d’un esprit de patriotisme et de civisme au service d’un développement pour tous.

Sollicitée, pour donner corps à ce « Dassandaga », terme issu du mooré et qui signifie littéralement « Marché des jeunes », la communauté burkinabè a répondu à l’appel et s’est organisée de manière à épouser l’esprit de ce qui se fait de mieux en la matière au pays. Elle a ainsi réussi à concilier convivialité, fraternité, solidarité et promotion des traditions et valeurs culturelles du pays.

Venus des quatre coins de la France et de pays voisins, les exposants ont par le biais de leurs produits (Gastronomie, art vestimentaire, jeux éducatifs, artisanat, littérature, phytothérapie…) et de prestations musicales, conjugué ce qu’ils avaient de meilleur pour convier les participants à ce Dassandaga à un authentique voyage notamment gastronomique au Burkina Faso.

La reconstitution de cet univers social et culturel burkinabè le temps d’un week-end est de l’avis des participants, un cadre propice au raffermissement des liens sociaux et gagnerait à être reconduit de manière régulière pour élargir les cadres de rencontre de la communauté burkinabè. Ce « marché des jeunes » a su manifestement pour sa première édition à l’Ambassade, faire preuve d’une énergie digne de jeunesse entreprenante.

Pendant ces moments de retrouvailles, la solidarité s’est manifestée sous forme d’une contribution volontaire qui a permis de récolter la somme de 370 euros pour venir en aide aux personnes vulnérables au Burkina Faso.

Le Chargé d’affaires et le Vice-Consul ont exprimé leur satisfaction quant à la réussite du Dassandaga et à la mobilisation de la communauté et l’ont invitée à rester mobilisée pour relever de futurs défis notamment l’organisation de la 2ème édition de la Journée de mobilisation patriotique et de rassemblement pour la paix au Burkina Faso qui se tiendra dans les tous prochains mois en France.

Apollinaire Baghnyan

Services Relations publiques/Presse

Ambassade du Burkina Faso à Paris

Burkina : Une société d’État, Faso Yaar pour une accessibilité des produits de grande consommation

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Au titre du ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, le Conseil a adopté quatre rapports. Le premier est relatif à l’adoption d’un décret portant création d’une société d’État d’approvisionnement et de distribution de produits de grande consommation dénommée Faso Yaar.
Selon le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, Serges Gnaniodem PODA, il s’agit d’une structure qui pourra contribuer à disponibiliser les produits de grande consommation aux populations en respectant la règlementation de distribution en la matière. « Cette société est dotée d’un capital de 2 milliards FCFA entièrement détenu par l’État et ses démembrements et viendra contribuer à assainir les circuits de distribution du marché intérieur en matière de disponibilisation de produits de grande consommation », indique le ministre PODA.

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 09 avril 2025

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 09 avril 2025, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 13 H 10 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE,
Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA MOBILITE

Le Conseil a adopté un décret portant création, attributions, organisation et fonctionnement d’un dispositif d’accompagnement des jeunes dénommé « Référent-Opportunités-Insertion ».
Le Conseil des ministres en sa séance du 31 mai 2023 a adopté le dispositif d’accompagnement des jeunes dénommé « Référent-Opportunités-Insertion » (ROPI) dont le lancement a eu lieu le 17 juin 2023 à Matourkou dans la Région des Hauts-Bassins.

Ce dispositif est destiné à offrir des services d’information, de sensibilisation, d’orientation et de formation aux jeunes vivant en milieu rural en fonction de leurs besoins ; ce qui permet de leur donner de l’espoir et de lutter de façon appropriée contre le désœuvrement, l’extrémisme violent et la radicalisation.
Il est mis en œuvre dans 04 communes urbaines et 302 communes rurales du Burkina Faso et constitue une réelle opportunité de renforcement de l’offre de services d’accompagnement de proximité aux jeunes en milieu rural dans les domaines des sports, de la formation professionnelle et de l’emploi.
L’adoption de ce décret permet d’opérationnaliser le dispositif d’accompagnement des jeunes dénommé « Référent-Opportunités-Insertion ».

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

Le Conseil a examiné un projet de loi relatif au contrôle des engrais.
Ce projet de loi est une relecture de la loi n°026/2007/AN du 20 novembre 2007 instituant un contrôle des engrais au Burkina Faso. Après plus d’une décennie de mise en œuvre de ladite loi, des insuffisances sont apparues du fait des évolutions constatées dans le secteur des engrais tant au plan national qu’international.

Les innovations de cette nouvelle loi sont :
 la prise en compte des produits fertilisants émergents (engrais liquides, biofertilisants,…) ;
 le renforcement du dispositif de contrôle à travers l’institution d’une fonction spécifique d’inspecteur d’engrais et l’imposition d’une déclaration périodique de stocks ;
 la reconnaissance d’un monopole de droit à la Société burkinabè d’intrants et de matériels agropastoraux (SOBIMAP) pour l’importation et l’approvisionnement régulier du pays en engrais ;
 l’introduction de sanctions administratives ;
 le rehaussement du niveau des sanctions pénales.

Ce projet de loi permettra d’assainir le secteur des engrais, de préserver la santé des populations, de protéger l’environnement et de mettre à la disposition des producteurs agricoles des engrais de qualité à coût raisonnable.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Le Conseil a adopté quatre (04) décrets.

Le premier décret porte création de l’Agence nationale de gestion et d’exploitation des abattoirs du Burkina Faso dénommée « Agence Faso abattoirs ».
L’Agence Faso abattoirs est un Etablissement public de l’Etat à caractère économique. Elle vise notamment à résorber les dysfonctionnements et les difficultés récurrentes constatés dans la gestion et l’exploitation des infrastructures d’abattage et à instaurer un modèle économique approprié en la matière. Cette agence a pour missions la gestion et l’exploitation des abattoirs nationaux et régionaux du Burkina Faso.

Elle est chargée, entre autres :
 de développer des infrastructures d’abattage conformes aux normes d’hygiène et de santé ;
 de promouvoir des modèles d’infrastructures d’abattage économiquement viables et préservant l’environnement et la santé publique ;
 d’assurer une gestion durable des abattoirs nationaux et régionaux ;
 d’assurer le contrôle et de veiller au respect de la règlementation en matière de gestion et d’exploitation des aires d’abattage ;

 d’apporter une assistance technique aux acteurs en vue d’une amélioration de leur intervention dans le processus d’abattage ;
 de former les acteurs locaux et de nouer des partenariats internationaux pour booster les exportations ;
 de vulgariser la technologie du biodigesteur dans les infrastructures d’abattage pour la production d’énergie verte.
L’adoption de ce décret permet la création de l’Agence Faso abattoirs, conformément au décret n°2014-614/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des Etablissements publics de l’Etat à caractère économique.

Le deuxième décret porte modification du décret n°2013-1053/PRES/PM/MEF/MATS du 11 novembre 2013 portant création de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI), ensemble ses modificatifs.
Cette modification s’inscrit dans le cadre de l’application de la loi sur la sécurité des systèmes d’information adoptée le 9 juillet 2024. Elle prévoit la mise en place d’un organe national chargé du contrôle et de la protection du cyberespace national.

Ce décret modificatif vise à :
 désigner l’ANSSI comme l’organe national en charge du contrôle et de la protection du cyberespace national au sens de la loi et en considération de la mission de protection du cyberespace national qu’elle assure depuis sa création ;
 permettre à l’ANSSI d’assurer la continuité de la mise en œuvre de certaines de ses attributions notamment la délivrance des agréments techniques, l’accréditation des auditeurs ainsi que l’homologation des logiciels et des matériels de sécurité ;
 assurer l’effectivité de la mise en application de la loi.

L’adoption de ce décret permet d’opérationnaliser l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information en tant qu’organe national en charge du contrôle et de la protection du cyberespace national.

Le troisième décret porte création du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Pala à Bobo-Dioulasso.
Au regard de l’insuffisance des infrastructures hospitalières dans la région des Hauts-Bassins, le Gouvernement du Burkina Faso a initié, dans le cadre de la mise en œuvre de la Politique sectorielle santé (PSS) 2018-2027, un projet ambitieux de construction et d’équipement du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Pala à Bobo-Dioulasso.

Il s’agit d’un hôpital de niveau tertiaire, fruit de la vitalité de la coopération sino-burkinabè. D’une capacité de 500 lits, cette nouvelle infrastructure a pour missions principales la prestation de soins de niveau tertiaire, la formation des professionnels de santé et la conduite de la recherche médicale. Elle répond aux normes modernes de construction hospitalière et sera équipée de plateaux techniques de pointe pour garantir l’offre de soins de qualité. Elle comprend notamment des services de chirurgie spécialisée, d’anesthésie-réanimation, de soins intensifs, de maternité/pédiatrie, de nutrition clinique, d’oncologie, d’imagerie médicale avancée, de néphrologie et d’hémodialyse, ainsi qu’un centre de formation universitaire pour les professionnels de santé.

La création de cet hôpital devrait permettre de renforcer l’offre de soins spécialisés dans la région des Hauts-Bassins et ses environs et même au-delà.
L’adoption de ce décret permet la création du Centre hospitalier universitaire de Pala à Bobo-Dioulasso, conformément à la loi n°010-2013/AN du 30 avril 2013 fixant les règles de création des catégories d’établissements publics.
Le Conseil a instruit les ministres chargés du dossier d’observer toutes les diligences pour l’achèvement des travaux résiduels et l’installation des équipements en vue de la mise en service du CHU de Pala dans les meilleurs délais.

Le quatrième décret porte création d’une société d’Etat chargée de l’approvisionnement et de la distribution de produits stratégiques de grande consommation, dénommée « FASO-YAAR ».
Le marché national est régulièrement confronté à des défaillances dont le corollaire est la flambée des prix des produits stratégiques de grande consommation et des ruptures d’approvisionnement. En effet, le Burkina Faso a connu plusieurs crises socio-économiques liées à une hausse vertigineuse des prix des denrées de première nécessité notamment les céréales et autres produits alimentaires.

Cette situation pourrait s’expliquer non seulement par le contexte du marché international, mais également par la désorganisation du circuit de distribution des produits à l’intérieur du marché et le non-respect de la règlementation en matière de prix et de concurrence.
En vue de faire face à ces difficultés, le Gouvernement décide de la mise en place d’une société d’approvisionnement et de distribution de produits stratégiques de grande consommation, dénommée FASO-YAAR. Cette société a entre autres, pour objet :
 d’assurer l’achat des produits stratégiques auprès des fabricants ou transformateurs nationaux ;
 de contribuer à la promotion de la transformation et de la consommation des produits stratégiques nationaux ;
 d’effectuer des importations de produits stratégiques ;

 d’assurer le transport, le stockage et l’entreposage de produits stratégiques ;
 de contribuer à la disponibilité des produits stratégiques et à la stabilité des prix ;
 d’accompagner les structures de contrôle dans la régulation du marché.

L’adoption de ce décret permet la création de la société d’Etat chargée de l’approvisionnement et de la distribution des produits stratégiques de grande consommation, dénommée « FASO-YAAR », conformément à la loi n°025/99/AN du 16 novembre 1999 portant règlementation générale des sociétés à capitaux publics.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

Le Conseil a adopté un décret portant modification du décret n°2017-0875/PRES/PM/MJDHPC/MINEFID du 19 septembre 2017 portant modes de recrutement du personnel de la Garde de sécurité pénitentiaire.

Avec l’application du système Licence-Master-Doctorat (LMD), le diplôme de maîtrise n’est plus délivré dans nos universités depuis 2016, d’où la nécessité de modifier le décret portant modes de recrutement du personnel de la Garde de sécurité pénitentiaire. Cette modification vise à adapter le diplôme du système éducatif à celui requis pour le recrutement au concours direct des Inspecteurs de la Garde de sécurité pénitentiaire.
L’adoption de ce décret permet de disposer de textes actualisés pour le recrutement aux concours directs des Inspecteurs de la Garde de sécurité pénitentiaire.

I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT

Le Conseil a adopté trois (03) rapports.

Le premier rapport est relatif à un projet de décret portant approbation des statuts de la société d’Etat chargée de l’approvisionnement et de la distribution de produits stratégiques de grande consommation, dénommée « FASO-YAAR ».
L’adoption de ce décret permet à la société d’Etat chargée de l’approvisionnement et de la distribution de produits stratégiques de grande consommation « FASO-YAAR » de disposer de textes en vue d’accomplir efficacement ses missions, conformément au décret n°2000-189/PRES/PM/MCIA du 17 mai 2000 portant statut général des sociétés d’Etat.

Le deuxième rapport est relatif au bilan provisoire de la campagne cotonnière 2024-2025 et aux prévisions de la prochaine campagne 2025-2026.
La campagne cotonnière 2024-2025 a été marquée par des appuis financiers pour l’achat des intrants agricoles de l’ordre de 39,435 milliards F CFA dont 10,979 milliards F CFA apportés par l’Etat et 28,456 milliards F CFA par les acteurs de la filière coton.

Pour le coton conventionnel, 346 778 ha ont été emblavés, soit une baisse de 25% par rapport à la campagne écoulée. Les résultats provisoires de la production de coton graine issus des pesées au 1er avril 2025 sont évalués à 283 622 tonnes, soit une baisse de 27%.

Pour le coton biologique, 2 750 ha ont été emblavés, soit une hausse de 14% par rapport à la campagne écoulée. La production de coton graine est évaluée à 1 164 tonnes, soit une hausse de 20%.
Les contreperformances de la campagne cotonnière 2024-2025 sont principalement liées à la situation sécuritaire dans les zones de production et à la mauvaise répartition de la pluviométrie.

Au titre des prévisions de la campagne cotonnière 2025-2026, l’objectif de production de coton graine conventionnel est fixé à 550 000 tonnes et celui du coton biologique à 1 700 tonnes.
Dans sa dynamique d’accompagnement des producteurs pour l’atteinte de cet objectif, le Gouvernement a décidé de consentir pour la campagne 2025-2026 une subvention de 5 milliards F CFA afin de permettre à l’Interprofession coton de céder les intrants aux prix suivants :
 17 500 F CFA le sac de 50 kg d’engrais NPKSB et d’Urée à crédit contre 18 500 F CFA lors de la campagne 2024-2025, soit une baisse de 5,4% ;
 5 200 F CFA/dose d’insecticide à crédit contre 6 000 F CFA/dose lors de la campagne 2024-2025, soit une baisse de 13,3%.

Les prix d’achat plancher du coton graine conventionnel seront maintenus à leurs niveaux de la campagne dernière, soit 325 F CFA/kg pour le 1er choix et 300 F CFA/kg pour le 2e choix. Pour le coton biologique, le prix d’achat sera maintenu à 375 F CFA/kg.
Le Conseil a instruit les ministres chargés du dossier de prendre les dispositions nécessaires en vue de la réussite de la campagne cotonnière 2025-2026.

Le troisième rapport est relatif à un projet de décret portant déclaration d’utilité publique urgente du domaine foncier de la zone d’implantation du Projet de Port sec multimodal de Ouagadougou (PSMO).
Le projet de Port sec multimodal de Ouagadougou (PSMO) vise à construire une plateforme logistique moderne multimodale pour la délocalisation de Ouagarinter, de Ouagagare et du Bureau de dédouanement des véhicules automobiles (BVA) en périphérie de Ouagadougou avec une desserte directe par le chemin de fer existant et la voie de contournement en cours d’achèvement.
Le coût total du projet de construction du Port sec multimodal de Ouagadougou est évalué à 151 802 280 000 F CFA TTC.

Pour la réalisation du projet, un terrain de 356 hectares a été identifié dans la commune de Tanghin Dassouri (villages de Poedogo et Tinsouka). Ce site est situé à proximité immédiate du chemin de fer Ouagadougou-Bobo-Dioulasso-Abidjan et à 5km de la Route nationale n°1 (Ouagadougou-Bobo-Dioulasso) dont il est relié par la voie de contournement de Ouagadougou. Il représente également un atout considérable pour le Port sec multimodal de Ouagadougou pour desservir les autres pays de l’hinterland (Mali, Niger) et toutes les régions du Burkina Faso.
Toutefois, dans le processus de mobilisation du terrain, des obstacles majeurs de divers ordres ont été rencontrés avec les propriétaires terriens et un promoteur immobilier.

L’adoption de ce décret permet de déclarer le site du Projet de Port sec multimodal de Ouagadougou comme zone d’utilité publique urgente afin d’accélérer sa mise en œuvre et de procéder à l’indemnisation des personnes affectées.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat a fait au Conseil une communication relative à la tenue à Ouagadougou, du 8 au 10 avril 2025 de la deuxième rencontre d’échange des ministres chargés de l’Industrie et du commerce et des représentants du secteur privé de la Confédération des Etats du Sahel (AES).

La rencontre de Ouagadougou a pour objectif d’échanger sur les modalités de mise en œuvre des recommandations de la réunion des ministres de l’Industrie et du commerce et des acteurs du secteur privé de l’AES, tenue le 19 octobre 2024 à Bamako au Mali.

Il s’agit d’examiner la mise en œuvre de certaines recommandations majeures notamment celles portant sur la normalisation et les questions de qualité des produits dans l’AES, les règles d’origine, la politique commerciale, le climat des affaires et le dialogue public-privé.
Présidée par Son Excellence Monsieur le Premier ministre, la rencontre regroupe une centaine de participants de l’AES.

II.2. Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation a fait au Conseil une communication relative à l’Initiative dénommée « Les Etudiants nourrissent les étudiants (ENE) ».

Le « Projet d’incubateur de technologies et de valorisation agricole (PITVA) au Burkina Faso » initié en mai 2023 a permis le recrutement et la formation pratique des étudiants dans le domaine agropastoral et halieutique. L’engagement des étudiants sur le terrain fait ressortir un bilan satisfaisant avec une production de plus en plus importante des spéculations.
Toutefois, il a manqué un dispositif clair et fiable d’écoulement des produits de récoltes d’où la naissance du concept « Les étudiants nourrissent les étudiants (ENE) ».

Les objectifs de cette initiative sont entre autres, de disposer de circuits d’écoulement sûrs des récoltes des incubés avec les restaurants universitaires, de fixer des prix avantageux, de préserver la santé des étudiants avec des aliments sains et de disposer d’un fonds de démarrage pour la réinstallation des incubés au terme de leur formation.

Cette initiative va permettre aux étudiants de s’inscrire dans la vision de Son Excellence Monsieur le Président du Faso et de répondre à l’appel « consommons ce que nous produisons, et produisons ce que nous consommons ». Elle est aussi un moyen d’incitation des apprenants de nos universités à l’entrepreneuriat.
A terme, il est envisagé la production agricole au sein de chaque université ou centre universitaire en vue d’alimenter directement les restaurants universitaires.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

 Monsieur Florentin Wendnonga DABILGOU, Mle 51 188 F, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Conseiller fiscal de la Société de participation minière du Burkina (SOPAMIB).

B. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE

 Madame Wend-Lasida Florence SAWADOGO, Mle 283 342 U, Commissaire principal de police, catégorie I, 2e classe, 2e échelon, est nommée Directrice de l’analyse et de la prévention de l’insécurité ;
 Monsieur Marcel KAFANDO, Mle 283 340 E, Commissaire principal de police, catégorie II, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur des opérations de maintien de la paix ;
 Monsieur Abdoul MANDE, Mle 283 349 D, Commissaire principal de police, catégorie I, 2e classe, 2e échelon, est nommé Directeur des armes et des drones civils ;

 Monsieur Anselme TRAORE, Mle 308 622 W, Commissaire principal de police, catégorie I, 2e classe, 2e échelon, est nommé Directeur de la coordination des missions spécifiques ;
 Monsieur Armel Benoit OUEDRAOGO, Mle 283 361 J, Commissaire de police, catégorie I, 2e classe, 2e échelon, est nommé Directeur du suivi des accords et du partenariat.

C. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

 Monsieur Michel SOMMA, Mle 59 728 J, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 12e échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire 158 « Diaspora et migration internationale » cumulativement avec ses fonctions de Directeur général des Burkinabè de l’extérieur ;

 Monsieur Boulmonli Léonard LOMPO, Mle 104 413 C, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire 159 « Protection internationale et consulaire », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général des affaires juridiques et consulaires ;

 Monsieur Bassirima TOURE, Mle 54 627 S, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Responsable Programme budgétaire « Coopération bilatérale », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de la coopération bilatérale ;
 Monsieur Wendpanga Jean Didier RAMDE, Mle 236 366 N, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur des traités et accords internationaux.

D. AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

 Monsieur Lassané YOUNGA, Mle 359 614 G, Conseiller des affaires culturelles, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur provincial de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme du Bazèga ;
 Monsieur Abdoul Aziz BATIONO, Mle 344 261 S, Administrateur du cinéma et de l’audiovisuel, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur provincial de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme de la Bougouriba ;

 Monsieur Rachid Zako Panbouê PARE, Mle 382 476 Z, Administrateur du cinéma et de l’audiovisuel, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur provincial de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme du Boulgou ;

 Madame Dialéa TRAORE, Mle 371 653 Y, Administrateur des services touristiques et hôteliers, 1ère classe, 3e échelon, est nommée Directrice provinciale de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme de la Comoé ;

 Monsieur Casimir SOMDA, Mle 303 444 H, Conseiller en gestion du patrimoine, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur provincial de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme du Ioba ;
 Monsieur Michel KABORE, Mle 225 887 N, Conseiller en gestion du patrimoine culturel, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur provincial de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme de la Léraba ;

 Monsieur Touwendinda Francis SAKANDE, Mle 246 699 Z, Administrateur des services touristiques, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme du Namentenga ;

 Monsieur Gombila KOALA, Mle 74 486 V, Administrateur du cinéma et de l’audiovisuel, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur provincial de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme du Passoré ;

 Monsieur Souleymane OUEDRAOGO, Mle 359 613 T, Conseiller des affaires culturelles, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme du Yatenga ;

 Monsieur Kassoum SAWADOGO, Mle 345 438 H, Administrateur des services touristiques, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur provincial de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme du Zondoma ;
 Monsieur Pokiambouga HARO, Mle 382 015 M, Administrateur des services touristiques, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur provincial de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme du Zoundwéogo.

E. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE

 Monsieur Adjima COMBARY, Mle 56 568 N, Pharmacien épidémiologiste, catégorie PA, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur de Cabinet ;
 Monsieur Bernard ILBOUDO, Mle 95 880 W, Médecin de santé publique, catégorie U, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire 055 « Offre de soins » cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de l’offre de soins ;

 Monsieur Larba YOUGBARE, Mle 97 422 H, Administrateur des hôpitaux et des services de santé, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur de l’administration et des finances de l’Agence nationale pour la sécurité sanitaire de l’environnement, de l’alimentation, du travail et des produits de santé (ANSSEAT).

F. AU TITRE DU MINISTERE DE LA TRANSITION DIGITALE, DES POSTES ET DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES

 Monsieur Ibrahim Patrick CONGO, Mle 348 114 A, Enseignant-chercheur, catégorie P, grade intermédiaire, 2e échelon, est nommé Chargé de mission ;
 Monsieur Teg-wende Idriss TINTO, Mle 255 514 L, Ingénieur de conception en informatique, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire « Transformation et écosystème numériques », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de la transformation digitale ;

 Monsieur Nongobzanga ZONGO, Mle 75 05 024 A, Ingénieur en télécommunication, catégorie 3, 16e échelon, est nommé Directeur général des communications électroniques ;
 Monsieur Rodrique KAFANDO, Mle 391 662 Z, Enseignant chercheur, catégorie P, grade initial, 3e échelon, est nommé Expert au sein du Secrétariat permanent de l’Innovation et de la veille sur les Technologies émergentes du numérique (SP-IV-TEN).

G. AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT

 Monsieur Gnadewun Marie Valéry BAYALA, Mle 260 352 E, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur de la coordination et du développement de l’artisanat.

H. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SECONDAIRE, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET TECHNIQUE

 Monsieur Tiéwendé Jean BALIMA, Mle 238 949 J, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur provincial de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique de la Gnagna ;
 Monsieur Wendkouni Parfait SILGA, Mle 249 564 X, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur provincial de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique de la Kompienga ;

 Madame Aude Claudine KI/OUEDRAOGO, Mle 75 992 M, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directrice provinciale de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique du Mouhoun ;

 Monsieur Malick SIMPORE, Mle 76 095 H, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Directeur provincial de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique du Nahouri ;

 Monsieur N’Kouhala KAMBIRE, Mle 85 025 D, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Directeur provincial de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique du Noumbiel ;
 Monsieur Soumaïla BOULO, Mle 101 664 S, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 17e échelon, est nommé Directeur provincial de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique de l’Oudalan ;

 Monsieur Souleymane IBA, Mle 47 609 T, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 17e échelon, est nommé Directeur provincial de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique du Soum ;
 Monsieur Somnoma OUEDRAOGO, Mle 112 690 W, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 15e échelon, est nommé Directeur provincial de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique du Yagha ;

 Madame Georgette NIKIEMA/TIENDREBEOGO, Mle 119 021 H, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 7e échelon, est nommée Directrice provinciale de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique du Zoundwéogo.

I. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

 Monsieur Teyouré Benoit Joseph BATIENO, Mle 258 306 Z, Maître de recherche, catégorie P, grade initial, 2e échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire 066 « Valorisation des résultats de la recherche et de l’innovation », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de l’Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et des innovations ;

 Madame Kuilpoko Marie Laure SOUGOTI/GUISSOU, Mle 104 525 V, Professeur titulaire, catégorie P1, grade terminal, 1er échelon, est nommée Directrice générale du Conseil à l’orientation universitaire et des bourses.

J. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT

 Monsieur Dramane SAVADOGO, Mle 214 675 N, Inspecteur de l’environnement, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Responsable du Programme 087 « Assainissement de l’environnement et amélioration du cadre de vie », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de la préservation de l’environnement ;

 Monsieur Domètière Christian Gaël SOMDA, Mle 293 255 M, Conseiller en études et analyses, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire 088 « Gouvernance environnementale et changement climatique », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de l’économie verte et du changement climatique ;

 Madame Nadège Flora DU BARRY/BATIONO, Mle 212 657 C, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 8e échelon, est nommée Responsable du Programme budgétaire 110 « Gestion intégrée des ressources en eau », cumulativement avec ses fonctions de Directrice générale des ressources en eau ;

 Monsieur Souro André SANON, Mle 203 299 L, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire 111 « Approvisionnement en eau potable », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de l’eau potable ;
 Monsieur Pingdwendé Jacques BONKOUNGOU, Mle 119 309 N, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Chef de département de la prospective et du partenariat au Secrétariat permanent pour la REDD+ ;

 Monsieur Baowendsom Thierry OUEDRAOGO, Mle 254 973 R, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Chef de département appui conseil au Secrétariat technique pour la gestion des ressources en eau ;

 Monsieur Boudounoma Constantin Adama NIKIEMA, Mle 254 972 K, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Chef de département études et suivi au Secrétariat technique pour la gestion des ressources en eau ;

 Monsieur Zié Ibrahim OUATTARA, Mle 315 227 C, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial de l’eau et de l’assainissement de l’environnement du Ioba ;
 Monsieur Boureima YARBANGA, Mle 392 243 W, Ingénieur des travaux du génie rural, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de l’eau et de l’assainissement de l’environnement du Sanmatenga.

K. AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI

 Monsieur Robert Touwendsida NIKIEMA, Mle 216 142 B, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur de l’administration et des finances de l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi (ANPE) ;
 Monsieur Ousseini PARE, Mle 207 652 N, Professeur d’éducation physique et sportive, catégorie 1, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Directeur des stades régionaux à Burkina Yin-Wisgr Meta (BYM).

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :
 de l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD) et de l’Institut des finances publiques du Burkina (IFPB) au titre du ministère de l’Economie et des finances ;
 de la Minoterie du Faso (MINOFA) au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat ;
 du Bureau des mines et de la géologie du Burkina (BUMIGEB) au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières.

Le Conseil a également procédé à la nomination du Président du Conseil d’administration de l’Institut des finances publiques du Burkina (IFPB).

A. MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Wendemmi Sylvain OUEDRAOGO, Mle 208 071 A, Administrateur des services financiers, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Enseignement de base, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales au Conseil d’administration de l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le deuxième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Institut des finances publiques du Burkina (IFPB) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Economie et des finances :

 Monsieur Adama ILBOUDO, Mle 49 336 J, Inspecteur divisionnaire des douanes ;
 Monsieur Lassané OUEDRAOGO, Mle 46 247 M, Administrateur des services financiers.

Au titre du ministère de la Défense et des anciens combattants :

 Monsieur Issa KONSEIGA, Officier.

Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation :

 Monsieur Achille Augustin DIENDERE, Mle 245 743 H, Maître de conférences agrégé en Economie.
Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :

 Monsieur Mahamadou NIAMPA, Mle 43 706 T, Conseiller en gestion des ressources humaines.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DE L’INSTITUT DES FINANCES PUBLIQUES DU BURKINA (IFPB)

 Monsieur Yoropo Abdoul DEMBELE, Mle 23 02 362 Y, Enseignant-formateur.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES ELEVES DE L’INSTITUT DES FINANCES PUBLIQUES DU BURKINA (IFPB)

 Monsieur Moussa TRAORE, Mle 88 732 E, Contrôleur des douanes, pour la durée de son mandat de Délégué général.

Le troisième décret nomme Monsieur Adama ILBOUDO, Mle 49 336 J, Inspecteur divisionnaire des douanes, Président du Conseil d’administration de l’Institut des finances publiques du Burkina (IFPB) pour un premier mandat de trois (03) ans.

B. MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT

Le Conseil a adopté un décret portant renouvellement du mandat de Monsieur Bakanhaye HEMA, Mle 105 688 R, Attaché d’administration scolaire et universitaire, Administrateur représentant la commune de Banfora au Conseil d’administration de la Minoterie du Faso (MINOFA) pour une dernière période de trois (03) ans, à compter de la date de fin de son premier mandat.

C. MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a adopté un décret portant renouvellement du mandat de Monsieur Gabriel BATIONO, Mle 17 098 294, Ingénieur informaticien, Administrateur représentant le personnel au Conseil d’administration du Bureau des mines et de la géologie du Burkina (BUMIGEB) pour une dernière période de trois (03) ans.

Le Porte-parole du Gouvernement,
Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO
Chevalier de l’Ordre de l’Etalon

Trump n’épargne pas l’Afrique dans sa guerre commerciale

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À partir du 9 avril, les produits africains exportés vers les États-Unis vont se voir imposer des taxes supplémentaires allant de 10 % à 50 %, selon les pays.

L’administration Trump a frappé fort en annonçant, le 3 avril, les nouveaux droits de douane applicables aux produits importés aux États-Unis. Ces nouvelles mesures prendront effet le 9 avril, avec une taxe minimale de 10 % sur tous les produits entrant sur le territoire américain et des droits de douane bien plus élevés pour nombre de pays. Ainsi, comme lors de son premier mandat, Donald Trump lance la guerre commerciale et l’Afrique n’est pas épargnée.

Pour l’économie mondiale qui, depuis la Seconde Guerre mondiale, se développe sur la base du libre-échange, c’est un véritable séisme. Le président américain prétexte une action réciproque, estimant son pays lésé depuis des années par ses alliés et ses concurrents qui appliquent des mesures protectionnistes nuisant aux exportations américaines. Avec cette annonce, baptisée « jour de la libération », Trump compte mettre fin à des « décennies d’abus commerciaux ». C’est les États-Unis contre le reste du monde.

L’Afrique ne représente que 3 % du commerce mondial, alors sa place dans les échanges avec les États-Unis reste forcément très limitée. Ainsi, les exportations du continent vers les États-Unis se sont élevées à 49 milliards de dollars en 2024, dont 39,5 milliards pour l’Afrique subsaharienne, selon l’Office of the United States Trade Representative. Le déficit commercial des États-Unis avec l’Afrique est de 7,4 milliards de dollars. C’est peu, comparé à d’autres zones géographiques. À titre de comparaison, ce déficit s’élève à 157 milliards de dollars avec l’Union européenne en 2023 pour les biens et un excédent de 109 milliards sur les services (ce qu’oublie souvent de préciser l’administration américaine).

Le continent africain exporte principalement du pétrole brut (7,3 milliards de dollars), des métaux et des pierres précieuses (6,9 milliards de dollars), des véhicules automobiles (1,7 milliard de dollars) et des vêtements (1,4 milliard de dollars).

Lesotho et Madagascar, les pays les plus touchés

Certains pays comme le Lesotho et Madagascar verront leurs produits taxés respectivement à 50 % et 47 %. On peut se demander pourquoi ces deux pays sont la cible de l’administration Trump. Jean-Baptiste Velut, professeur à l’université Sorbonne-Nouvelle, sur RFI, donne une explication : « Justement car les États-Unis n’y vendent rien ! » Visiblement pour établir ces droits de douane « révisés », l’administration Trump s’est basée sur une formule mathématique alambiquée qui ne tient pas compte du niveau de développement. Le principal déterminant est le déficit commercial des États-Unis par rapport au pays considéré. Madagascar, qui exporte beaucoup de vanille vers les États-Unis, mais n’importe pas grand-chose en retour, affiche un excédent commercial envers les États-Unis de 627 millions de dollars. Le couperet tombe avec des droits de douane à 47 %

Du point de vue américain, on peut douter de la pertinence de ces taxes qui vont frapper indistinctement des produits substituables ou pas… Autant tant dire que la glace à la vanille (la vraie) deviendra inabordable aux États-Unis. Pour Madagascar, l’inquiétude s’est emparée de toute la filière, dont le premier client était les États-Unis.

Sur la plateforme X, Donald Trump a présenté un tableau comportant deux colonnes : l’une avec les droits de douane et les barrières que les pays imposeraient aux produits américains – y compris des mesures indirectes telles que la manipulation de la monnaie ou les réglementations sanitaires –, et l’autre avec les nouveaux droits de douane que les États-Unis appliqueront en réponse à ces pays. Ainsi, d’après les calculs de l’administration américaine, le taux moyen imposé par le Lesotho aux produits venus des États-Unis serait de 99 %. Soit le niveau le plus élevé au monde. Un calcul qui justifie l’application de nouveaux droits de douane atteignant 50 %, le pays le plus durement frappé.

Un cataclysme pour ce petit pays enclavé dans l’Afrique du Sud qui bénéficiait jusqu’alors des accords de l’Agoa qui lui permettaient d’exporter sans droit de douane vers les États-Unis. Grâce à cet accord, le pays avait développé une industrie textile qui était devenue un des piliers de son économie. Le textile est devenu le plus gros employeur du pays avec plus de 35 000 salariés. Des jeans détaxés « made in Lesotho » sont ainsi exportés vers les États-Unis.

Ironiquement, un commentateur se demandait, le 3 avril sur la matinale de France Inter, comment Trump avait trouvé le Lesotho sur la carte. Déjà en mars dernier, devant le Congrès américain, Donald Trump avait annoncé la fin des aides américaines à destination du Lesotho, un pays dont « personne n’a entendu parler », expliquait-il. Le Lesotho reste un pays extrêmement fragile avec un adulte sur quatre qui est séropositif.

L’avenir de l’Agoa en question

Après le Lesotho et Madagascar, Maurice (40 %), le Botswana (37 %), l’Angola (32 %), la Libye (31 %) mais aussi l’Algérie (30 %), l’Afrique du Sud (30 %) et la Tunisie (28 %) arrivent en haut des pays les plus taxés par l’administration Trump. D’autres pays africains, voient leurs droits de douane compris entre 21 % et 11 %. La Namibie et la Côte d’Ivoire sont imposées à 21 %, suivies du Zimbabwe (18 %), du Malawi (17 %), de la Zambie (17 %), du Mozambique (16 %), du Nigeria (14 %), du Tchad (13 %), de la Guinée équatoriale (13 %) ainsi que de la RDC et du Cameroun avec 11 %. La majorité des pays africains subissent des droits de douane de 10 %, soit le niveau minimum appliqué par les États-Unis dans cette nouvelle politique tarifaire ubuesque. Parmi eux, on retrouve par exemple, l’Égypte, le Maroc, le Kenya ou l’Éthiopie, mais aussi le Sénégal, l’Ouganda, le Gabon ou le Togo.

À ce jour, plus de trente pays d’Afrique subsaharienne bénéficient d’un accord commercial spécifique : l’Agoa (African Growth and Opportunity Act). Grâce à cet accord, ils exportent la plupart de leurs produits vers les États-Unis sans droits de douane et sans obligations de réciprocité. Ce dispositif mis en place depuis 2000 par Bill Clinton était destiné à soutenir leur économie. Plus de 6 500 produits africains en bénéficiaient. Ainsi, les exportations des pays d’Afrique subsaharienne vers les États-Unis sous le régime de l’Agoa ont atteint 8 milliards de dollars en 2024, d’après le Congressional Research Service.

L’avenir de l’Agoa est plus qu’incertain. Cet accord commercial devait être renégocié en septembre 2025. Cependant, il semble vraisemblable que Donald Trump tente d’y mettre un terme, même si cela l’oblige à passer devant le Congrès, car cet accord est régi par une loi fédérale.

Cette remise en cause bouleverserait l’économie des pays adhérents. L’Afrique du Sud, qui bénéficiait de l’Agoa, se voit imposer des nouveaux droits de douane de 30 %. Pour le président sud-africain Cyril Ramaphosa, la négociation d’un nouvel accord commercial bilatéral est urgente. Les États-Unis représentent le deuxième partenaire commercial de l’Afrique du Sud. Ce sont donc des dizaines de milliers d’emplois qui sont en jeu, notamment dans le secteur automobile, l’un des principaux secteurs d’exportation de l’Afrique du Sud. Le pays est le premier exportateur hors pétrole dans le cadre de l’Agoa avec 3,6 milliards de dollars en 2023. Pour l’ensemble des pays bénéficiant de l’Agoa, les recettes d’exportation vers les États-Unis se sont élevées à 8 milliards de dollars en 2024.

Source: www.lepoint.fr

Ambassade du Burkina Faso en Fédération de Russie : le Chef de la diplomatie burkinabè encourage le personnel

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Moscou, le 06 avril 2025

Le ministre des Affaires étrangères de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur en séjour dans la capitale russe, est allé à la rencontre du personnel de l’ambassade du Burkina Faso à Moscou.

Cette visite avait pour objectif de s’enquérir de leurs conditions de travail et de les encourager à aller de l’avant dans l’atteinte des objectifs assignés à cette juridiction diplomatique.

Heureux de recevoir la visite de leur ministre de tutelle, le personnel a exprimé sa gratitude au Chef de la diplomatie burkinabè, pour les efforts consentis afin de permettre à la juridiction de bien fonctionner.

Par la voix de l’ambassadeur SEM Ludovic TAPSOBA, les agents ont rassuré quant à leur engagement à atteindre la mission qui leur est assignée, tout en soulevant quelques difficultés d’ordre logistique et immobilier.

SEM Karamoko Jean Marie TRAORE dit avoir pris bonne note des préoccupations, et a salué la résilience par les agents de l’ambassade.

Il s’est particulièrement réjoui de la performance de la juridiction diplomatique de Moscou, évaluée à 36% au premier trimestre de l’année en cours.

« Votre juridiction est dans un pays qui est un partenaire stratégique pour le Burkina Faso, et je vous invite à poursuivre dans cette dynamique afin de répondre aux attentes des premières autorités de notre pays », dira le ministre en charge des Affaires étrangères aux agents de l’ambassade à Moscou.

En reconnaissance au travail abattu par cette juridiction, le ministre Karamoko Jean Marie TRAORE a décerné à titre exceptionnel, au nom du Président du Faso Chef de l’Etat, la médaille d’Officier de l’ordre de l’Etalon à l’ambassadeur du Burkina Faso à Moscou.

A noter que le ministre des Affaires étrangères a également visité les locaux de la Mission militaire du Burkina Faso à Moscou.

Aux termes du décret du 28 décembre 2015 portant définition des juridictions des Missions diplomatiques du Burkina Faso, la juridiction de Moscou a compétence sur sept pays que sont : la Fédération de Russie, la République de Biélorussie, la République de Kazakhstan, la République de Kirghizstan, la République d’Ouzbékistan, la République du Tadjikstan et la République de Turkménistan.

DCRP/MAECR-BE

CAN U-17 : Le Burkina bat l’Afrique du Sud (2-0) et termine leader du groupe B

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Trois matchs sans faute ! La prouesse est du Coach Oscar Barro et de ses poulains, à l’occasion de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN U-17). Les jeunes Étalons se sont imposés 2 buts contre 0 face à leurs homologues sud-africains ce 6 avril. Ils ont ainsi dicté leur loi dans le groupe B qui compte, en plus de l’Afrique du Sud, le Cameroun et l’Égypte. Si ce match est sans “enjeu majeur”, puisque le Burkina a validé ses tickets pour les quarts de finale de la CAN et le Mondial 2025, l’équipe burkinabè l’a pris avec le plus grand sérieux possible. D’ailleurs, le sélectionneur Barro avait donné le ton le 3 avril dernier : “Nous allons continuer à jouer crânement. Le scénario initial se déroule comme prévu. Je suis un compétiteur et j’aime aller aux défis”, avait-il déclaré.

Burkina Faso 2 – 0 Afrique du Sud. Tel a été le score au coup de sifflet final. Ce rendez-vous du Stade Laarbi Zaouli de Casablanca (Maroc) s’est terminé par une victoire des Étalons. Si ces derniers ont fini par prendre le dessus sur les jeunes “Bafana Bafana”, le début du match semblait non rassurant pour les supporters burkinabè. En effet, les Sud-Africains se sont offerts les plus grosses occasions lors de la première mi-temps. Par exemple, un penalty leur a été accordé à la 25e minute.

Et c’est là que le portier burkinabè, Prince Ouédraogo, sort le grand jeu. En arrêtant le tir du joueur sud-africain.

Prince Ouédraogo élu Homme du match/@DR

C’est sur un score nul et vierge qu’intervient la fin de la première mi-temps.

De retour des vestiaires, on note des occasions de part et d’autre. À la 49e mn, l’arbitre accorde à nouveau un penalty à l’équipe sud-africaine. Mais il ne sera pas exécuté. En effet, Mme l’arbitre a été interpellée par l’arbitrage vidéo (VAR). Les arbitres de la VAR estiment que le joueur sud-africain, tombé dans la surface de penalty du Burkina, n’avait pas subi de faute. L’arbitre central a cependant tenu à se rendre à la VAR afin d’effectuer la vérification. Résultat : penalty annulé.

Un ouf de soulagement pour l’équipe burkinabè.

Les choses vont tourner en la faveur du Burkina à partir de la 65e mn. C’est à cette période du match que le milieu de terrain des Étalons, Issouf Junior Bara, fait “le bara” (boulot en langue nationale dioula) pour le Burkina.

Un but qui sonne comme une nouvelle énergie dans les jambes des garçons du coach Oscar Barro. Qui parviennent à trouver encore la faille du côté de l’adversaire. Nous sommes à la 88e mn. Une réalisation du jeune attaquant Achraf Lookman Tapsoba permet ainsi au Burkina de doubler la mise. Il a au compteur 4 buts et une passe décisive après 3 matches. Le jeune Tapsoba a été également désigné, à deux reprises, Homme du match depuis le début de la compétition.

Lookman Tapsoba en position de tir/@DR

Les jeunes Étalons réalisent ainsi les 3 matches du groupe B sans faute. Permettant au “pays des Hommes intègres” de dicter sa loi dans ce groupe avec 9 points. Ils sont qualifiés pour les quarts de finale et attendent de connaître leur adversaire pour cette prochaine étape de la compétition ce soir à l’issue des matches de la poule A qui se jouent à 19h.

“Ce sont des sentiments de satisfaction qui m’aninent après cette belle victoire. Il a fallu cravacher dur pour reconstruire cette équipe. Les enfants ont accepté de faire le boulot. Ils ont accepté souffrir (mouiller le maillot) et cela a payé”, s’est réjoui le coach Barro, quelque temps après le coup de sifflet final.

Ajoutant que son équipe était prête peu importe l’adversaire du second tour.

“Pour notre adversaire en quarts de finale, je n’ai aucune préférence. Comme on veut remporter le trophée, il n’y a pas de choix d’adversaire. Advienne que pourra. On donnera tout pour atteindre notre objectif”, a-t-il lancé.

Malgré cette défaite, l’Afrique du Sud se qualifie pour les 1/4 de finale puisque, dans le même groupe, l’Égypte s’est imposée face au Cameroun 2-1. Les Lionceaux du Cameroun, eux, sont éliminés.

Source: www.24heures.bf

Sénégal : une fête de l’indépendance aux couleurs de la rupture

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Pour les 65 ans de son indépendance, le Sénégal rebaptise le boulevard de Gaulle en boulevard Mamadou-Dia, figure historique honorée par le président, Diomaye Faye.

Partout dans les rues de Plateau, le centre-ville de Dakar, et au-delà, les drapeaux sénégalais sont à l’honneur, ce vendredi 4 avril, jour de fête nationale au Sénégal. Après la traditionnelle prise d’armes et la remise de distinctions honorifiques, plus de 6 000 personnes, civiles comme militaires, ont défilé devant le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, entouré des chefs d’État de Mauritanie, Gambie, Guinée-Bissau ou encore du Nigeria. Avant d’arriver place de la Nation, les différents cortèges ont foulé le désormais boulevard Mamadou-Dia, artère centrale de la capitale rebaptisée sur la décision du président sénégalais afin de marquer les 65 années d’indépendance du pays. Un acte fort pris lors de ces festivités qui réaffirme la position souverainiste du nouveau pouvoir.

Symbole fort

Annoncée en conseil des ministres le 2 avril, la mesure devait « marquer d’une pierre blanche » cette fête de l’indépendance. Fini le boulevard Général-de-Gaulle, désormais, cet axe emblématique de Dakar, qui débouche sur la place de la Nation, se nommera boulevard Mamadou-Dia ! Elle résonne doublement puisque Mamadou Dia est l’un des pères de l’indépendance sénégalaise, également le premier Premier ministre du pays, sous la présidence de Léopold Sédar Senghor. L’organisation citoyenne Front pour une révolution anti-impérialiste, populaire et panafricaine (Frapp) a salué cette « décision hautement symbolique » et cette « avancée majeure dans la lutte pour la décolonisation des espaces publics ». Les activistes anti-impérialistes et anticolonialistes, largement partisans des idées panafricanistes, militent depuis des années afin de rompre « avec les vestiges du passé colonial du Sénégal » et dans une optique de « réappropriation historique ».

Le sujet est en effet loin d’être nouveau tant les polémiques sur les noms des rues, des artères et des monuments hérités de personnalités de l’époque coloniale reviennent régulièrement sur la place publique et continuent de diviser dans le pays. En 2020, la statue du gouverneur Faidherbe à Saint-Louis avait suscité un vif débat, certains réclamant son déboulonnement, la jugeant être « un symbole de domination et de l’aliénation du peuple sénégalais », selon le blogueur Thierno Dicko. Depuis, la place autrefois du même nom est a été renommée place Ndar, du nom wolof de Saint-Louis. Cette volonté du nouveau pouvoir de renommer en valorisant des figures nationales et africaines avait déjà été affichée par le président sénégalais début décembre lors de la commémoration du massacre de Thiaroye. Il avait alors évoqué une liste de propositions où figuraient les noms d’anciens tirailleurs ou des figures de la lutte anticoloniale.

La mesure, au-delà de son caractère symbolique, reflète sans ambiguïté le positionnement souverainiste du nouveau pouvoir. À travers l’hommage aux forces de défense et de sécurité inhérent à chaque fête nationale avec le défilé des différents corps militaires, cette année, l’attention a particulièrement été portée là encore sur l’autonomie nationale et la modernisation dans les domaines de la défense et de la sécurité. La thématique de la journée « Vers la souveraineté technologique et industrielle des forces armées » soulignait ainsi les besoins de souveraineté du pays en matière de défense et face aux défis sécuritaires actuels, cela dans un contexte de révision des coopérations militaires étrangères, et notamment avec le départ très prochain des éléments français du Sénégal.


Dans un discours à la nation prononcé la veille du 4 avril, Bassirou Diomaye Faye rappelait le projet de « rupture systémique » porté par le gouvernement en évoquant les programmes et les projets en cours dans les différents secteurs (agriculture, électrification, réformes législatives…), cela sans omettre la situation économique particulièrement difficile du pays. Pour faire face à ces nombreux défis, il a appelé les Sénégalais à la « résilience, la solidarité active et l’engagement patriotique » et soulignant que la boussole du Sénégal se trouvait dans la « cohésion nationale ».

Source: www.lepoint.fr

Compte rendu du Conseil des ministres du jeudi 03 avril 2025

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou,

le jeudi 03 avril 2025,

en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 13 H 43 mn,

sous la présidence de

Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE,

Président du Faso, Président du Conseil des ministres.

Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour,

entendu des communications orales,

procédé à des nominations

et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA PRIMATURE

Le Conseil a adopté un décret portant organisation, attributions et fonctionnement de la Primature.

Ce décret est une relecture du décret n°2022-0568/PRES-TRANS/PM du 04 août 2022 portant organisation, attributions et fonctionnement des services du Premier ministre.

La relecture de ce décret vise à corriger les insuffisances constatées dans l’application dudit décret et à prendre en compte certains enjeux et défis du moment.

L’adoption de ce décret permet à la Primature d’assurer efficacement sa mission de coordination de l’action gouvernementale.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

Le Conseil a adopté un rapport relatif aux résultats de la campagne nationale de vaccination 2024-2025 contre les maladies animales prioritaires.

Dans le cadre de la mise en œuvre de l’Offensive agropastorale et halieutique le ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques a lancé une opération spéciale de gratuité ou de forte subvention de la vaccination contre les maladies animales prioritaires sur la période 2024-2029.

La première phase de cette campagne de vaccination s’est déroulée du 11 octobre 2024 au 15 février 2025 sur l’ensemble du territoire. Pour cette campagne, le ministère en charge des ressources animales a mobilisé 18 224 000 doses de vaccins contre la Maladie de Newcastle (MNC), 6 519 800 doses contre la Peste des petits ruminants (PPR), 6 200 000 doses contre la Variole aviaire (VA), 5 421 750doses contre la Péripneumonie contagieuse bovine (PPCB), 118 070 doses contre la rage, 30 000 doses contre le Charbon bactéridien (CB) et 10 000 doses contre la Fièvre aphteuse (FA).

A la date du 15 février 2025, les résultats suivants ont été atteints :

  • 2 089 966 de bovins vaccinés contre la PPCB ;
  • 3 516 302 de petits ruminants vaccinés contre la PPR ;
  • 13 747 500 de volailles vaccinées contre la MNC ;
  • 142 736 de volailles vaccinées contre la Variole aviaire ;
  • 70 864 de carnivores domestiques vaccinés contre la rage ;
  • 6 070 de bovins vaccinés contre le Charbon bactéridien ;
  • 2 683 animaux vaccinés contre la Fièvre aphteuse dans 03 régions.

Le Conseil félicite les acteurs pour les résultats atteints et instruit les ministres concernés à poursuivre dans cette dynamique pour l’amélioration des résultats des prochaines campagnes de vaccination.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Le Conseil a adopté trois (03) rapports.

Le premier rapport est relatif à une ordonnance portant ratification de l’accord de prêt, signé le 31 décembre 2024 entre le Burkina Faso et la Banque d’import-export de Chine (EXIMBANK), pour le financement du projet de renforcement du système d’approvisionnement en eau potable des villes de Bagré (Dirlakou), Bittou, Tenkodogo et Garango (PRAEP-4V).

Le coût global du PRAEP-4V est estimé à 44 082 179 090 F CFA. La contribution de l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA) est de 4 604 160 374 F CFA HT/HD et celle de l’Etat burkinabè de  4 342 108 289 F CFA HT/HD. Le montant du financement de EXIMBANK estde 35 135 910 427 F CFA HT/HD.

L’objectif global du PRAEP-4V est de contribuer à l’amélioration des conditions de vies des populations dans les villes concernées par l’accroissement de l’accès à l’eau potable.

Les principaux résultats attendus sont :

  • la construction d’une nouvelle station de production d’eau d’une capacité de 25 000 m3/jour ;
  • l’accroissement de 4 300 m3 de la capacité de stockage ;
  • l’accès à l’eau potable pour 260 000 personnes supplémentaires à l’horizon 2035 ;
  • la disponibilité de l’eau dans les localités à desservir ;
  • le renforcement des capacités d’exploitation et de gestion des ouvrages.

L’adoption de cette ordonnance permet la ratification de l’accord de prêt, signé le 31 décembre 2024 entre le Burkina Faso et la Banque d’import-export de Chine (EXIMBANK), conformément aux dispositions de la loi n°40-2024/ALT du 20 décembre 2024 portant habilitation du Gouvernement à autoriser, par voie d’ordonnance la ratification des accords et conventions de financement signés entre le Burkina Faso et les partenaires techniques et financiers.

Le deuxième rapport est relatif à un projet de décret portant autorisation d’émission, à titre de régularisation, d’une garantie souveraine au profit de la Banque Ouest africaine de développement (BOAD).

Cette garantie s’inscrit dans le cadre d’une opération d’emprunt de la Société des fibres textiles (SOFITEX) auprès de la BOAD en vue du financement partiel de la campagne cotonnière 2023-2024.

La garantie souveraine de l’Etat au profit de la BOAD s’élève à 12 000 000 000F CFA et est destinée à garantir le remboursement du prêt à court terme de 15 000 000 000 F CFA que ladite banque a décidé d’accorder à la SOFITEX.

L’adoption de ce décret autorise l’émission d’une garantie souveraine au profit de la Banque Ouest africaine de développement, à titre de régularisation. Elle permet aux parties concernées de poursuivre les actions nécessaires à la mise en place effective du financement de la campagne cotonnière 2023-2024. 

Le troisième rapport est relatif à un projet de décret portant détermination des conditions d’exercice des activités de transit des matières dangereuses ou stratégiques ainsi que des équipements et matériels au départ ou à destination du Burkina Faso.

Dans le contexte international marqué par l’accroissement des échanges commerciaux, la maîtrise de la chaîne d’approvisionnement du Burkina Faso devient une nécessité impérieuse, surtout en ce qui concerne certaines catégories de marchandises qui occupent une place stratégique.

Ce décret permet de prendre des mesures spéciales en matière de formalités de transit au départ et à destination de notre pays, pour assurer la sécurité de l’approvisionnement de matières, d’équipements et de matériels stratégiques ou dangereux.

L’adoption de ce décret permet de faciliter le transit des matières dangereuses ou stratégiques, ainsi que des équipements et matériels au départ ou à destination du Burkina Faso et de renforcer le dispositif de lutte contre la fraude par un contrôle plus rigoureux des opérations d’importation ou d’exportation de ces marchandises particulières.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

Le Conseil a adopté un rapport relatif à une demande d’agrément pour la nomination d’un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Royaume de Thaïlande auprès du Burkina Faso.

Le Conseil a marqué son accord pour la nomination de Monsieur Rutch SORATANA, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Royaume de Thaïlande auprès du Burkina Faso, avec résidence à Dakar au Sénégal.

I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté un décret portant Répertoire interministériel des métiers de l’Etat (RIME).

Ce décret est une relecture du décret n°2019-1111/PRES/PM/MFPTPS/MINEFID du 15 novembre 2019 portant Répertoire interministériel des métiers de l’Etat et son modificatif le décret n°2024-0751/PRES/PM/MFPTPS/MEFP du 28 juin 2024. Cette relecture du RIME concerne la création, la suppression ou le changement de dénomination d’emplois ou de familles d’emplois.

Les innovations de ce décret concernent les familles d’emplois et les emplois de huit (08) métiers :

  • Métier « Administration économique et financière » ;
  • Métier « Communication, culture et tourisme » ;
  • Métier « Eau, agriculture et environnement » ;
  • Métier « Education, formation et promotion de l’emploi » ;
  • Métier « Gouvernance administrative » ;
  • Métier « Promotion et protection des Droits humains » ;
  • Métier « Santé humaine et animale » ;
  • Métier « Structurant ».

L’adoption de ce décret permet de prendre en compte les propositions de créations et de modifications d’emplois dans le Répertoire interministériel des métiers de l’Etat, nécessaires au bon fonctionnement de l’Administration publique.

I.6. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

Le Conseil a adopté un décret portant conditions et modalités de la détermination du quota réservé au personnel de l’administration publique au concours d’entrée à l’école de magistrature.

Ce décret vise l’application de la loi organique n°006-2024/ALT du 26 avril 2024 portant modification de la loi organique n°50-2015/CNT du 25 août 2015 portant statut de la magistrature. Il fixe les conditions et modalités de la détermination du quota à recruter au titre des personnels titularisés dans l’administration publique au concours d’entrée à l’école de magistrature.                   

L’adoption de ce décret permet d’opérationnaliser l’ouverture du concours d’entrée à l’école de magistrature aux personnels titularisés dans l’administration publique en fixant le nombre à eux réservé.

I.7. AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT

Le Conseil a adopté un rapport relatif à une demande d’autorisation pour la passation et l’exécution de marchés publics par la procédure d’entente directe dans le cadre des projets spécifiques de l’année 2025.

Les projets spécifiques sont relatifs à des travaux d’entretien et de construction d’ouvrages de franchissement, des travaux de voieries, des études de réalisation d’ouvrages de franchissement et de voieries et l’acquisition de tickets de péage.

Le Conseil a marqué son accord pour la réalisation des travaux suivants :

  • études des travaux de construction de l’ouvrage d’art du village de Tarfila sur la RN7 ;
  • études des travaux d’aménagement des voies d’accès à l’hôpital de Pala y compris l’assainissement de la zone du projet ;
  • travaux de construction du pont de Bama ;
  • contrôle et surveillance des travaux de construction du pont de Bama ;
  • travaux de construction des ouvrages de décharge et de rehaussement de niveau de la RN14 entre Dédougou et Badala (zone submersible);
  • contrôle et surveillance des travaux de construction des ouvrages de décharge et de rehaussement de niveau de la RN14 entre Dédougou et Badala (zone submersible) ;
  • travaux de reconstitution de la chaussée de la RN05 au PK 151+200 à Tambolo et travaux d’entretien d’urgence de l’ouvrage du PK 154+600 sur la RN05 et de la route régionale n°08 section Latara (emb.RN12)-Passena ;
  • travaux d’aménagement et de bitumage des voies d’accès aux quartiers Yagma, Nagrin et au terminal de la SOTRACO dans le quartier Balkuy ;
  • contrôle des travaux d’aménagement et de bitumage des voies d’accès aux quartiers Yagma,  Nagrin et au terminal de la SOTRACO dans le quartier Balkuy ;
  • fourniture de tickets de péage au profit du Fonds spécial routier du Burkina (FSR-B).

Le montant total des prestations s’élève à dix-huit milliards neuf cent quarante-huit millions six cent quarante-neuf mille trois cents (18 948 649 300) F CFA TTC.

Le financement est assuré par le budget de l’Etat.

I.8. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT DE BASE, DE L’ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES

Le Conseil a adopté un rapport relatif aux projets spécifiques 2025 du ministère de l’Enseignement de base, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales.

Ces projets spécifiques concernent :

  • l’acquisition de biens et services ;
  • la réalisation des prestations intellectuelles ;
  • l’acquisition de tables-bancs, de vivres, de fournitures scolaires et la réalisation de travaux de construction d’espaces temporaires, pour constituer le stock d’urgence dans le cadre de l’Education en situation d’urgence.

Le coût global de ces projets spécifiques s’élève à vingt-neuf milliards six cent soixante-dix-neuf millions six cent quarante-huit mille trois cent quinze (29 679 648 315) F CFA TTC.

Le financement sera assuré par le budget de l’Etat exercice 2025 et la Banque mondiale pour respectivement 29 679 648 315 F CFA TTC et                     468 009 691 F CFA TTC.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale a fait au Conseil une communication relative à la commémoration au Burkina Faso de la Journée mondiale de la sécurité et santé au travail (JMSST) et de la Journée africaine de la prévention des risques professionnels (JAPRP).

Ces journées ont été instituées respectivement les 28 et 30 avril de chaque année par la communauté internationale et l’Inter africaine des risques professionnels. Au Burkina Faso, la cérémonie officielle de commémoration de ces Journées se tiendra en différé le 02 mai 2025 à Ouagadougou.

Deux (02) thèmes en phase avec les réalités actuelles du monde du travail ont été retenus pour ces commémorations. Il s’agit de : « Révolutionnez la santé et la sécurité : le rôle de l’intelligence artificielle et de la numérisation au travail » pour la JMSST et « La prévention des risques professionnels à l’épreuve de la transformation numérique et des mutations technologiques : défis et stratégies d’adaptation » pour la JAPRP.

II.2. Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation a fait au Conseil plusieurs communications parmi lesquelles :

  • une communication relative à la participation du Burkina Faso au 1er exercice international conjoint des équipes d’intervention rapide en cas d’urgence sanitaire, épidémiologique et laboratoire, du 23 au 25 avril 2025 à Addis Abeba en Ethiopie.

Cet exercice international est à l’initiative du Service fédéral de surveillance de la protection des droits des consommateurs et du bien-être humain de la Fédération de Russie.

  • une communication relative à la participation du Burkina Faso à une visite de l’Université Tiangong, du 06 au 12 avril 2025 à Tianjin en République populaire de Chine.

Fondée en 1912, Tiangong est la première université moderne de Chine. Elle est aujourd’hui une université d’ingénierie pluridisciplinaire. Elle développe une politique de coopération très dynamique ouverte sur l’approfondissement des échanges noués avec 260 universités, instituts de recherche et entreprises dans 50 pays et régions du monde.

Cette visite permettra aux responsables chargés de l’Education nationale de s’imprégner du système éducatif chinois afin de s’inspirer des modèles d’organisation réussis et de tisser des relations de coopération bilatérale. Des projets de formation et de recherche communs pourront être discutés et peaufinés au cours de cette visite.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A.AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA MOBILITE
-Monsieur Koudougou Abel ZONGO, Officier, est nommé Directeur général de la protection civile ;
-Madame Zalissa COMPAORE, Mle 46 657 H, Administrateur civil, 1ère classe, 6e échelon, est nommée Chargé d’études ;

-Madame Windetoin Edwige SANOU/OUEDRAOGO, Mle 96 042 E, Administrateur civil, 1ère classe, 7e échelon, est nommée Chargé d’études ;
-Monsieur Lucien BASSOLE, Mle 59 775 R, Administrateur civil, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Chargé d’études ;
-Monsieur Arouna SAWADOGO, Mle 116 988 J, Administrateur civil, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Chargé d’études ;
-Monsieur Fidèle GOUEM, Mle 212 173 Z, Administrateur civil, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Secrétaire permanent de la Commission nationale des frontières.
B.AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES
-Monsieur Ollé Arnaud KAM, Mle 256 193 C, Conseiller en études et analyses, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur général de la promotion de l’économie rurale ;
-Monsieur Dométierké John Herman HIEN, Mle 91 388 E, Ingénieur en agriculture, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur général de la Société de développement intégré du pôle de croissance de la vallée du Sourou « SOUROUPOLE-SEM » ;
-Monsieur Séni NIKIEMA, Mle 254 897 T, Conseiller en études et analyses, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur du développement des marchés des produits agro-pastoraux et halieutiques ;
-Monsieur Bernard SAWADOGO, Mle 104 692 U, Ingénieur en agriculture, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur régional de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Nord ;
-Monsieur Lionel Mari Aristide Wendingoundi YOUMA, Mle 365 777 S, Ingénieur en agriculture, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur provincial de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Kouritenga.

C.AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR
-Madame Mamou OUEDRAOGO, Mle 96 934 R, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 10e échelon, est nommée Trésorier auprès de l’Ambassade du Burkina Faso à Vienne (Autriche) ;
-Madame Clarisse Virginie COMPAORE/KONKOBO, Mle 43 079 W, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 10e échelon, est nommée Trésorier auprès de l’Ambassade du Burkina Faso à Prétoria (Afrique du Sud) ;

-Monsieur Léon KOULA, Mle 49 086 M, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Trésorier auprès de l’Ambassade du Burkina Faso à Abidjan (République de Côte d’Ivoire) ;
-Monsieur Siméon BONTOGO, Mle 52 183 J, Inspecteur de trésor, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Trésorier auprès de l’Ambassade du Burkina Faso à Rome (Italie) ;
-Monsieur Mamoudou KARAMBIRI, Mle 111 092 J, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Trésorier auprès de l’Ambassade du Burkina Faso à Paris (France).

D.AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE
-Monsieur Pogbi Félix KIEMTORE, Mle 58 238 C, Inspecteur du travail 1ère classe 12e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;  
-Madame Hatiko ZINSONNI/COULIBALY, Mle 100 566 D, Attaché de direction, 1ère classe, 8e échelon, est nommée Inspecteur technique des services ;
-Monsieur Justin Cyprien ILBOUDO, Mle 54 487 P, Conseiller d’orientation scolaire et professionnelle, 1ère classe, 15e échelon, est nommé Chargé de mission ;
-Monsieur Ousmane David ZANNE, Mle 212 429 T, Conseiller en gestion des ressources humaines et management des administrations, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Secrétaire permanent de la Coordination des établissements de formation professionnelle et de la Valorisation de l’expertise publique (SP-CEFP-VEP) ;
-Madame Bankpal Songtaa Stella Sylviane ZOUNGRANA/SOME, Mle 91 859 S, Inspecteur du travail, 1ère classe, 11e échelon, est nommée Responsable du Programme budgétaire « Travail décent », cumulativement avec ses fonctions de Directrice générale du travail ;

-Monsieur Djissié SOUGUE, Mle 216 830 K, Inspecteur du travail, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur régional du travail et de la protection sociale de la Boucle du Mouhoun ;
-Monsieur Ismaël SAWADOGO, Mle 212 165 P, Inspecteur du travail, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur régional du travail et de la protection sociale du Centre-Est ;
-Monsieur Wendinmi Parfait KABORE, Mle 97 990 P, Inspecteur du travail, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur régional du travail et de la protection sociale du Centre-Nord ;
-Monsieur Brahima Sibiri PAKODTOGO, Mle 212 381 H, Inspecteur du travail, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur régional du travail et de la protection sociale du Centre-Sud ;
-Monsieur Moussa TRAORE, Mle 212 388 Y, Inspecteur du travail, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur régional du travail et de la protection sociale des Hauts-Bassins ;
-Monsieur Djakaridja SOULAMA, Mle 216 831 T, Inspecteur du travail, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur régional du travail et de la protection sociale du Sud-Ouest ;
-Madame Edith DABONE, Mle 238 578 B, Inspecteur du travail, 1ère classe, 6e échelon, est nommée Directrice régionale du travail et de la protection sociale du Plateau-Central.
E.AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT
-Monsieur Edouard KABORE, Mle 247 184 L, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur général de la Société de fabrique et de pose de rails (FASO RAILS).

F.AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT DE BASE, DE L’ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES
-Monsieur Mamoudou DIALLO, Mle 22 055 Y, Inspecteur général de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 14e échelon, est nommé Inspecteur technique des services.

G.AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SECONDAIRE, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET TECHNIQUE
-Monsieur Bonsouindé OUEDRAOGO, Mle 47 654 P, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 16e échelon, est nommé Inspecteur général des services ;
-Monsieur Yacouba OUILY, Mle 83 953 B, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
-Monsieur Kélétigui SOULAMA, Mle 49 943 N, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 15e échelon, est nommé Directeur provincial de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique des Balé ;
-Monsieur Midon COULIBALY, Mle 101 634 J, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Directeur provincial de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique du Bam ;
-Monsieur Sibada dit Sianta YOUMOU, Mle 101 604 B, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur provincial de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique des Banwa ;
-Madame Bozié Edwige Marie Gilberte SOME, Mle 36 118 W, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 2e classe, 12e échelon, est nommée Directrice provinciale de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique du Bazèga ;
-Monsieur Abdoulaye SAWADOGO, Mle 56 128 K, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 15e échelon, est nommé Directeur provincial de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique de la Bougouriba ;
-Monsieur Hippolyte OUEDRAOGO, Mle 92 883 B, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 10e échelon, est nommé Directeur provincial de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique du Boulgou ;

-Monsieur Hyacinthe YAMEOGO, Mle 105 119 X, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Directeur provincial de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique du Boulkiemdé ;
-Monsieur Barthélémie BOUDAONE, Mle 54 454 P, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 3e classe, 8e échelon, est nommé Directeur provincial de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique du Ganzourgou ;
-Monsieur Hamadou GASSAMBE, Mle 52 242 L, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 3e classe, 7e échelon, est nommé Directeur provincial de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique du Gourma ;
-Monsieur Tigdwédé Joseph KIMA, Mle 101 775 V, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur provincial de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique du Ioba ;
-Monsieur Lassina COULIBALY, Mle 95 898 E, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur provincial de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique du Kénédougou ;
-Monsieur Karafa Ferdinand BONI, Mle 43 980 Y, Inspecteur général de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 3e classe, 8e échelon, est nommé Directeur provincial de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique de la Kossi ;
-Monsieur Jacobe SEGDA, Mle 105 083 T, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Directeur provincial de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique du Koulpélogo ;
-Monsieur Dieudonné BELEMSIGRI, Mle 54 428 N, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 17e échelon, est nommé Directeur provincial de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique du Kouritenga ;
-Monsieur Abdoulaye SAWADOGO, Mle 54 485 F, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 2e classe, 10e échelon, est nommé Directeur provincial de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique du Kourwéogo ;

-Monsieur Amadou Tiemoko TRAORE, Mle 75 354 H, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur provincial de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique de la Léraba ;
-Monsieur Souleymane OUERMI, Mle 101 601 T, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 17e échelon, est nommé Directeur provincial de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique du Loroum ;
-Monsieur Abdoulaye Sibiri Yabyouré YARBANGA, Mle 101 673 N, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe,                             15e échelon, est nommé Directeur provincial de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique du Namentenga ;
-Monsieur Idrissa ROKO, Mle 85 009 B, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Directeur provincial de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique du Nayala ;
-Madame Léocadie TRAORE/HIEN, Mle 85 968 X, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 9e échelon, est nommée Directrice provinciale de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique de l’Oubritenga ;
-Monsieur Mimtiri OUALBEOGO, Mle 43 929 V, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 2e classe, 12e échelon, est nommé Directeur provincial de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique du Passoré ;
-Monsieur Laciné TRAORE, Mle 84 901 M, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 2e classe, 10e échelon, est nommé Directeur provincial de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique du Poni ;
-Madame Rasmata Grace GUINGANE, Mle 47 518 U, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 15e échelon, est nommée Directrice provinciale de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique du Sanguié ;
-Monsieur Hamadé TINTO, Mle 101 694 Z, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 17e échelon, est nommé Directeur provincial de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique du Sanmatenga ;

-Monsieur Damien TIENDREBEOGO, Mle 105 120 J, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 16e échelon, est nommé Directeur provincial de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique du Séno ;
-Monsieur Lawabien Serge TOE, Mle 52 961 M, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur provincial de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique de la Sissili ;
-Monsieur Joseph KARAMBIRI, Mle 52 381 G, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 17e échelon, est nommé Directeur provincial de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique du Sourou ;
-Monsieur Ali OUEDRAOGO, Mle 52 228 Y, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 2e classe, 10e échelon, est nommé Directeur provincial de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique de la Tapoa ;
-Monsieur Seydou TRAORE, Mle 54 521 G, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 16e échelon, est nommé Directeur provincial de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique du Tuy ;
-Monsieur Bédaré OUEDRAOGO, Mle 54 457 G, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 2e classe, 10e échelon, est nommé Directeur provincial de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique du Yatenga ;
-Monsieur Dramane ILBOUDO, Mle 55 943 G, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Directeur provincial de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique du Ziro ;
-Monsieur Saïdou OUEDRAOGO, Mle 54 498 P, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 15e échelon, est nommé Directeur provincial de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique du Zondoma.

H.AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION
-Monsieur Nofou OUEDRAOGO, Mle 249 829 M, Chercheur,                       catégorie P, grade initial, 3e échelon, est nommé Directeur de la vulgarisation des technologies, inventions et innovations ;
-Madame Aminata Marie Simone Amsalet LOUE/TRAORE,                                        Mle 54 421 Y, Enseignant-chercheur, catégorie P, classe exceptionnelle, 2e échelon, est nommée Directrice de la promotion des résultats de la recherche, des inventions et innovations.

I.AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI
-Monsieur Kani NADOUNKE, Mle 94 654 N, Professeur certifié d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur du développement institutionnel et de l’innovation ;
-Monsieur Moussa DIABATE, Mle 119 274 Y, Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur régional des sports et des loisirs du Sud-Ouest.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION
Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :
-de la Société de transport en commun (SOTRACO) au titre du ministère de l’Administration territoriale et de la mobilité ;
-de l’Ecole nationale de police (ENP) au titre du ministère de la Sécurité ;
-du Fonds national pour la promotion du sport et des loisirs (FNPSL) au titre du ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi.
 
A.MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA MOBILITE

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de la Société de transport en commun (SOTRACO) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Administration territoriale et de la mobilité :

-Monsieur Mahamoudou ZAMPALIGRE, Mle 215 227 G, Juriste ;
-Monsieur Saïdou D. ILBOUDO, Mle 111 298 K, Administrateur civil.

Au titre du ministère de l’Economie et des finances :

–    Monsieur Reguema Alexandre BONKOUNGOU, Mle 49 101 F, Administrateur des services financiers.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE FONDS BURKINABE DE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET SOCIAL (FBDES)

-Monsieur Laopan Barthélemy PARE, Mle 208 072 U, Administrateur des services financiers.

ADMINISTRATEUR INDEPENDANT

-Madame Carine KERE/KAWESSA, Juriste.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DE LA SOCIETE DE TRANSPORT EN COMMUN (SOTRACO)

-Monsieur Camille Martin CONGO, Mle 00 201, Chef de section programmation.

Le second décret nomme Monsieur Mahamoudou ZAMPALIGRE,                               Mle 215 227 G, Juriste, Président du Conseil d’administration de la Société de transport en commun (SOTRACO) pour un premier mandat de trois (03) ans.

B.MINISTERE DE LA SECURITE

Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Ecole nationale de police (ENP) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de la Sécurité :

-Monsieur Nom-Wêndé Benoît OUEDRAOGO, Mle 308 656 A, Commissaire de police, en remplacement de Monsieur Koudtinga Pierre NITIEMA.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES ENSEIGNANTS PERMANENTS DE L’ECOLE NATIONALE DE POLICE

–    Monsieur Ywaoga Pascal OUEDRAOGO, Mle 239 814 E, Commissaire divisionnaire de police, en remplacement de Monsieur Boniface DIANDA, appelé à d’autres fonctions.


C.MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI

Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Fonds national pour la promotion du sport et des loisirs (FNPSL) pour un premier mandat de trois                        (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT BURKINA YIN-WISGR META (BYM)

-Madame Angèle ILBOUDO/OUBIDA, Mle 98 204 V, Professeur certifié d’éducation physique et sportive.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES SPONSORS

-Monsieur Soumaïla SAGA, Mle 23 19 392 D, Ingénieur de conception en informatique, en remplacement de Monsieur Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO.

Le Service d’information du Gouvernement

𝗖𝗔𝗡 𝗨𝟭𝟳 𝗠𝗮𝗿𝗼𝗰 𝟮𝟬𝟮𝟱 : 𝗨𝗻𝗲 𝘃𝗶𝗰𝘁𝗼𝗶𝗿𝗲 𝗲́𝗰𝗹𝗮𝘁𝗮𝗻𝘁𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗘́𝘁𝗮𝗹𝗼𝗻𝘀 𝗰𝗮𝗱𝗲𝘁𝘀, 𝘂𝗻𝗲 𝗳𝗶𝗲𝗿𝘁𝗲́ 𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝗮𝗹𝗲

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Le Burkina Faso brille sur la scène africaine du football. Ce jeudi 3 avril 2025, les Étalons cadets ont écrit une nouvelle page de leur histoire en dominant l’Égypte (2-1) au Stade Laarbi Zaouli de Casablanca. Cette victoire éclatante les propulse en quart de finale de la CAN U17 et leur ouvre les portes de la Coupe du Monde U17 au Qatar.

Face aux jeunes Pharaons, les protégés du coach Oscar Barro ont fait preuve d’une maîtrise tactique exemplaire. Dès la 40e minute, Issouf DABO ouvre le score sur une action bien construite, confirmant ainsi la domination burkinabè.

En seconde période, l’intenable Ashsaraf TAPSOBA double la mise, avant que l’Égypte ne réduise l’écart à la 78e minute. Mais les Étalons, déterminés et solidaires, tiennent bon jusqu’au coup de sifflet final.

Avec six points en deux matchs, le Burkina Faso s’impose comme leader du groupe B et valide son ticket pour le Mondial. Ce parcours impressionnant est le fruit d’un travail acharné, d’une discipline de fer et d’un patriotisme sans faille.

Les Étalons cadets l’ont prouvé : rien n’est impossible avec du courage et de la détermination. En avant pour le sacre final !

DCRP MSJE

AES-Russie: nouveau partenariat institué entre deux entités

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Les ministres des Affaires étrangères de la Fédération de Russie et de la Confédération des Etats du Sahel (AES) ont tenu une séance de travail le 3 avril à Moscou en Russie.

Principal objectif de cette consultation diplomatique, formaliser et raffermir les relations de coopération entre la Fédération de Russie et la Confédération des Etats du Sahel, au-delà des relations bilatérales qui existent entre ce pays et ceux de l’AES.

Après environ 1h30 d’échanges, les deux parties ont pu poser les jalons d’un partenariat plus dynamique, stratégique et sincère dans les domaines d’intérêt commun, à commencer par la question sécuritaire.

Dans une vision concertée, les trois Chefs de diplomatie de l’AES ont indiqué que la lutte contre le terrorisme est le principal domaine dans lequel l’AES en tant qu’entité veut collaborer avec la Fédération de Russie.

Cela se fera notamment à travers la mise en place de la Force Unifiée, avec comme attentes des facilités d’acquisition d’équipements de guerre et un accompagnement technique pour la formation des forces combattantes de l’espace confédéral.

Hormis la question sécuritaire, la Confédération AES et la Fédération russe veulent désormais une coopération dynamique dans les domaines de la diplomatie à travers une convergence de vues dans les instances internationales, ainsi que dans les domaines de l’économie, de l’énergie nucléaire, de l’enseignement supérieur, des transports, du commerce des télécommunications, des technologies de l’information et de la communication, des médias etc.

A l’issue de la séance de travail, les deux parties ont confié à la presse qu’elles ont eu des échanges fructueux, qui ont permis de poser les bases d’un partenariat stratégique, pragmatique, dynamique et solidaire dans tous les domaines d’intérêt, conformément à la vision éclairée de Leurs Excellences Vladimir POUTINE, le Capitaine Ibrahim TRAORE, le Général d’Armée Assimi GOITA et le Général d’Amée Abdourahamane TIANI.

Selon le Chef de la diplomatie russe SEM Sergueï LAVROV, son pays adhère entièrement à ce nouveau format de coopération et est prêt à contribuer à la Force Unifiée de l’AES et à développer des partenariats dans les autres domaines.

Du côté de la délégation de l’AES c’est une totale satisfaction qui se dégage également à l’issue de la rencontre.

« La Russie est un allié sincère qui partage la même vision que nous et qui a été le premier à reconnaître et féliciter l’AES des les premières heures de sa création », se réjouit SEM Abdoulaye DIOP porte parole de la délégation de l’AES, qui ajoute que la Russie et l’AES ont une vision commune de la lutte contre le terrorisme qui est la principale préoccupation commune aux pays de l’AES.

Pour la suite à donner à cette coopération naissante, le ministre des Affaires étrangères de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur dira « qu’ il s’agira de travailler à consolider la structuration de l’AES dans le cadre de cette nouvelle forme de coopération avec la Fédération de Russie, en plus des résultats probants qui ont été engrangés jusque-là dans le cadre bilatéral.

Il indique également que « la lecture qui consistait à voir chaque pays avec son potentiel, prend de la valeur ajoutée avec ce nouveau type de partenariat ».

En perspectives, les deux parties s’accordent pour institutionnaliser ce cadre de concertation et à l’organiser de façon alternée dans un pays de l’AES et en Fédération de Russie.

En attendant, les pays de l’AES ont traduit leur gratitude à la Fédération de Russie pour l’initiative de cette rencontre qui a connu un franc succès, et pour le soutien et l’accompagnement que ce pays leur apportent pendant les moments difficiles.

Les deux parties ont affiché leur optimisme quant à la fin du terrorisme au Sahel et un avenir plus radieux et prometteur pour les peuples de cet espace.

Un communiqué conjoint a sanctionné cette première rencontre entre l’entité AES et la Fédération de Russie.

DCRP/MAECR-BE