mercredi, août 20, 2025

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Rencontre des patrons d’Afrique au Burkina Faso : l’intelligence artificielle s’invite à la IIe édition

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Le Conseil national du patronat burkinabè organise la IIe édition des Rencontres des patrons d’Afrique au Burkina Faso (REPAB), sur le thème : « Intelligence artificielle : défis et opportunités pour les économies des pays africains », les 13 et 14 juillet 2023, à Ouagadougou. Couplée avec l’Assemblée générale de la Fédération des organisations patronales d’Afrique de l’Ouest (FOPAO), la cérémonie d’ouverture conjointe des évènements est intervenue, jeudi 13 juillet 2023, dans la capitale bukinabè, sous le patronage du premier ministre, Me Apollinaire Joachimson kyélem de Tambela.

Le vice-président de la CNPB, Seydou Diakité : « l’IA constitue une opportunité économique du fait des gains de productivité qu’elle offre ».

L’Intelligence artificielle (IA) occupe une place de plus en plus croissante dans tous les secteurs d’activités humaines. Le Conseil national du patronat burkinabè veut mieux appréhender les défis et opportunités de cette révolution technologique pour en faire un levier de développement des entreprises. A cet effet, il tient la IIe édition de la Rencontre des patrons d’Afrique au Burkina Faso (REPAB) sur le thème : « Intelligence artificielle : défis et opportunités pour les économies des pays africains », les 13 et 14 juillet 2023, à Ouagadougou. Placée sous le patronage du chef du gouvernement burkinabè, Me Apollinaire Joachimson kyélem de Tambela, la présente REPAB se tient conjointement avec l’Assemblée générale la Fédération des organisations patronales d’Afrique de l’Ouest (FOPAO). Outre le thème central, les patrons d’ici et d’ailleurs vont mener les réflexions sur la problématique de l’intelligence artificielle à travers des panels portant sur quatre sous-thèmes à savoir : « Le futur de l’emploi et les emplois du futur : l’IA et la révolution sociale en Afrique », « Les enjeux de l’IA dans les grandes administrations publiques africaines : douanes, impôts, état civil », « IA et gestion des entreprises en Afrique » et « IA, Big data et sécurité en Afrique ». Selon le président du comité d’organisation, Arouna Nikiema, le choix du thème de cette REPAB n’est pas un fait du hasard. « Car, le monde est en perpétuel mouvement, la technologie avance à grands pas pour simplifier et faciliter nos modes de vie et de production. Le but de l’intelligence artificielle est de concevoir des systèmes capables de reproduire le comportement de l’humain dans ses activités de raisonnement, de modéliser l’intelligence dans tous les domaines », a-t-il indiqué.

Des gains de productivité

Les entreprises et les administrations ne pouvant plus être en marge de cette technologie, doivent plutôt s’y adapter, surtout pour faire face aux crises multiples, à la conjoncture économique mondiale, exacerbée par la guerre Russie-Ukraine, a-t-il ajouté. Prenant la parole au nom du patronat, le vice-président du CNPB, Seydou Diakité, a fait savoir que l’IA constitue une opportunité économique pour les entreprises, du fait des gains de productivité qu’elle peut générer à savoir la baisse des coûts de production liée à la facilitation des opérations de coordination, l’automatisation des processus de fabrication, l’optimisation des flux ; sans oublier les nouveaux métiers et marchés qu’elle offre. Au niveau du public, cet important levier de développement peut contribuer à moderniser l’administration publique, à une meilleure prévention des infractions économiques, de la fraude fiscale, à l’amélioration des relations avec les usagers des services publics, a-t-il souligné. Et de préciser que malgré ce potentiel, la promotion de l’IA reste handicapée par le coût élevé et la faible connectivité de l’internet, l’accès aux financements, notamment au profit de la recherche. Pour le parrain de cette édition de la REPAB, Lassiné Diawara, si l’IA constitue aujourd’hui une réalité croissante, avec un rôle transformationnel à jouer dans les économies, son développement commande de relever les défis technologiques et de prendre en compte les problèmes éthiques qu’elle peut engendrer. Tout en saluant la qualité des relations entre les secteurs privé et public burkinabè, le président de la FOPAO, Jean-Marie Ackah, a rappelé l’importance d’un tel tandem qui facilite la création d’emplois, de richesses. La présente Assemblée générale de la FOPAO servira de cadre pour examiner le bilan de l’exercice écoulé et de se pencher sur les défis futurs, a-t-il confié. En rappelant l’impact de la crise sécuritaire sur les économies de la sous-région, il a appelé les Etats à assurer la sécurité et la stabilité économique, qui sont indispensables à la création d’entreprises pourvoyeuses de richesses et d’emplois. Le chef du gouvernement a salué les patrons burkinabè, moteurs du développement national, qui font la fierté du Burkina Faso, jouent un rôle majeur dans l’amélioration des conditions de vie des populations.

Les « Moïse » de l’IA

Pour le parrain de la IIe édition de la REPAB, Lassiné Diawara, c’est dans la synergie d’actions que les différents acteurs peuvent façonner l’avenir de l’IA sous nos tropiques.

Au regard des enjeux liés à cette révolution technologique, il a appelé les opérateurs économiques Burkinabè à être des « Moïse » de l’IA, en investissant dans la formation, la recherche ; et en étant de véritables créateurs de richesses nationales et non de simples relais d’entreprises étrangères. En occident, le secteur privé a inscrit son nom en lettre d’or dans le développement des pays ; le secteur privé burkinabè doit également entrer dans l’histoire de cette manière. Et les secteurs de l’agriculture, de l’élevage, de l’innovation, de la créativité, constituent, entre autres, des domaines qui attendent davantage d’investissements de la part du secteur privé burkinabè. Si l’IA regorge d’un potentiel de développement, le chef du gouvernement a attiré l’attention sur les pièges qui l’accompagnent et qui peuvent être dévastateurs sur le plan économique et social. Dans sa communication inaugurale, l’ancien premier ministre, Lassina Zerbo, a souligné la place de plus en plus importante qu’occupent les solutions IA dans l’économie mondiale, notamment dans les secteurs financiers, du transport, de l’énergie, de l’agriculture, de la santé, de l’éducation. Facteur d’amélioration de la qualité de vie, les solutions innovantes de l’IA peuvent aider les entreprises à être efficientes, rentables. L’intelligence artificielle permet, entre autres, d’améliorer la prise de décision, réduire les coûts, rationaliser les processus de production, les relations clients. Mais pour réussir le virage vers ce potentiel transformateur de l’IA, il y a nécessité d’investir dans l’infrastructure, l’accès à internet, la formation de la jeunesse, la recherche, l’accompagnement des start-ups. Et face à ces défis, le secteur privé, à côté de l’Etat, a sa partition à jouer, a insisté M. Zerbo. La promotion de l’IA, peut également se faire à travers les facilités de financement, les allègements fiscaux et surtout par la création de l’Agence burkinabè de l’intelligence artificielle, a-t-il conclu.

Source: www.sidwaya.info

DÉVELOPPEMENT DE L’ARTISANAT

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Le port généralisé du Faso Dan Fani : le plan d’actions validé par les acteurs

Le Ministère du Développement Industriel, du Commerce, de l’Artisanat et des Petites et Moyennes Entreprises à travers la Direction Générale de l’Artisanat (DGA), a organisé le mercredi 12 juillet 2023 à Ouagadougou, un atelier de validation du plan d’actions sur le port généralisé du Faso Dan Fani au Burkina Faso.

L’objectif global de cet atelier est d’examiner et de valider le projet du Plan d’actions du port généralisé du Faso Dan Fani au Burkina Faso.

De façon spécifique, il s’agit pour les participants d’examiner et valider :

– les axes, les objectifs, les effets, les actions et les activités du plan d’actions ;

– le cadre logique ;

– le budget et le cadre programmatique ;

– les risques et les mesures de mitigation.

Le Secrétaire Général, Monsieur Fidèle ILBOUDO, représentant le Ministre en charge de l’artisanat, a invité les participants à examiner le document soumis à leur appréciation avec la plus grande minutie.

« Au regard des compétences réunies dans le cadre de cet atelier, je ne doute pas un seul instant que de ces travaux, sortiront des propositions d’amélioration et de renforcement du contenu du document. Je vous exhorte à des échanges constructifs empreints de convivialités, de respect mutuel et de courtoisie », a ajouté le Secrétaire Général, Monsieur Fidèle ILBOUDO lors du discours d’ouverture.

Le présent atelier fait suite à la tenue du forum national sur le Faso Dan Fani qui a réuni près de 300 participants dont la majorité était représentée par les acteurs de la chaîne de valeurs du coton. Ce forum a permis aux participants de formuler des recommandations qui ont constitué une base de réflexion pour un comité en vue de proposer au Gouvernement un plan d’actions opérationnel sur le port généralisé du Faso Dan Fani au Burkina Faso.

DCRP/MDICAPME

Conseil des ministres du 12 juillet 2023 : le gouvernement adopte un décret pour plus de célérité dans la passation des marchés pour les projets spécifiques

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(Ouagadougou, 12 juillet 2023). Le Président de la Transition, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORE a présidé ce jour le Conseil des ministres qui a examiné plusieurs dossiers soumis à son ordre du jour et pris des décisions importantes sur la conduite de la Transition, selon le ministre Porte-parole du gouvernement Jean Emmanuel OUEDRAOGO.

Au titre du ministère de l’Économie, des Finances et de la Prospective, le Conseil a adopté un projet de décret portant modalités de passation des marchés publics dans le cadre de la mise en œuvre des projets spécifiques. Pour le ministre délégué en charge du Budget, Fatoumata BAKO/TRAORE, l’adoption de ce décret va permettre d’assurer une célérité dans la mise en œuvre des projets dans un contexte sécuritaire difficile avec son corollaire de crise humanitaire. Ce projet de texte intègre des innovations comme l’arbitrage par le Conseil des ministres des projets spécifiques définis au niveau des départements ministériels, le contrôle surtout à priori par les institutions en charge du contrôle et la question des sanctions pour assurer une meilleure exécution des marchés.

Toujours pour le compte du ministère de l’Économie, des Finances et de la Prospective, le Conseil des ministres a adopté un avant-projet de loi portant modification de la règlementation des services financiers décentralisés. C’est un texte qui va permettre au gouvernement de pouvoir capter tous les avantages liés à la finance islamique qui est un nouveau mode de financement.

Au titre du ministère des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi, une communication orale a été faite sur la participation des Étalons et de toute la délégation burkinabè à la Coupe d’Afrique des nations (CAN) Côte d’Ivoire 2024. « Pour éviter les dysfonctionnements constatés de par le passé, nous avons pris l’initiative de mettre en place un Comité national d’organisation pour la préparation des Étalons à cette compétition », a indiqué le ministre en charge des sports, Boubakar SAVADOGO.

Ce comité qui est chargé de définir la composition et la taille de la délégation, de valider et superviser le plan de préparation des Étalons, de mobiliser les moyens humains, matériels et financiers, de définir les mécanismes de transports, d’hébergement et de restauration de la délégation. Il aura aussi pour tâche de faire des propositions de mobilisation des Burkinabè de l’intérieur comme de l’extérieur et surtout la communauté burkinabè vivant en Côte d’Ivoire à une union sacrée autour de notre onze national.

« Le comité est garant de toutes les initiatives pour la mobilisation de toutes les bonnes volontés en vue de soutenir les Étalons et éviter les démarches parallèles qui se font le plus souvent en dehors de tout contrôle », a ajouté le ministre SAVADOGO. Le Comité national d’organisation est composé des représentants du ministère des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi, de la Présidence du Faso, de la Primature, du ministère de l’Économie, des Finances et de la Prospective, du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, du ministère en charge des Transports, de la Fédération burkinabè de football (FBF), du Comité national olympique et des sports burkinabè, de l’Union national des supporters des Étalons, de l’Association des journalistes sportifs du Burkina (AJSB) et des personnes ressources.

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

Sécurité et développement : les entrepreneurs de la diaspora soutiennent les actions de la Transition

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(Ouagadougou, le 7 juillet 2023). Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a accordé, ce vendredi après-midi, une audience à une délégation d’entrepreneurs et d’Hommes d’affaires de la diaspora burkinabè présents à Ouagadougou dans le cadre du forum des entrepreneurs de la diaspora.

La délégation est venue remercier le Président de la Transition pour l’accompagnement dont elle a bénéficié dans le cadre de l’organisation de ce forum qui s’est tenu les 6 et 7 juillet 2023.

Au cours du forum, les entrepreneurs et Hommes d’affaires de la diaspora ont travaillé sur plusieurs panels autour des difficultés qu’ils rencontrent et sur leurs possibles appuis aux actions de la Transition.

La délégation a donc demandé au Chef de l’Etat d’accompagner les entrepreneurs de la diaspora « par des réformes qui permettent à la diaspora de ramener son investissement intellectuel, matériel et financier », a déclaré le chef de la délégation et Président du Comité d’organisation du forum, Romuald SAWADOGO.

« Nous nous inscrivons dans la dynamique d’un entrepreneuriat utile qui puisse impacter la vie des populations de manière à ce qu’elle ait un pouvoir d’achat plus important », a-t-il souligné.

La diaspora, à travers le monde entier, a déjà apporté sa contribution en nature comme en espèces à l’effort des autorités pour le retour de la paix et de la sécurité au Burkina Faso.

Et cette rencontre est un témoignage de cette contribution, selon M. SAWADOGO, car il s’agit de voir ce qui peut être fait pour la souveraineté de notre pays, à travers l’entrepreneuriat.

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

Conseil des ministres : le gouvernement réglemente les interventions des agents publics de santé dans les structures sanitaires privées

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(Ouagadougou, 6 juillet 2023). Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a présidé ce jeudi le Conseil des ministres qui a délibéré sur plusieurs dossiers soumis à son ordre du jour selon le ministre des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi, Boubakar SAVADOGO, intérimaire du ministre porte-parole du gouvernement.

Au titre du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, le Conseil a adopté un rapport relatif à la problématique des interventions des agents publics de santé dans les structures sanitaires privées. Pour le ministre Robert Lucien Jean-Claude KARGOUGOU, cet encadrement passera par des signatures de conventions entre les agents publics de santé, les structures publiques de santé, les universités desquelles relèvent ces agents de santé et les structures privées de santé où ils doivent intervenir ». Selon lui, la réglementation permettra aux agents de santé du public d’intervenir 8 heures par semaine dans le privé, soit en une journée, soit en deux demi-journées.

A cet effet le Conseil a également adopté des dispositions transitoires très importantes sur la question. « Pour les spécialistes, cette autorisation d’intervenir dans les structures privées est d’une durée de deux ans maximum au bout de laquelle les spécialistes seront invités à choisir formellement entre être dans le public et être dans le privé », a expliqué le ministre KARGOUGOU, qui a ajouté que pour le reste des corps de la santé, cette autorisation est d’une durée d’un an maximum au bout de laquelle un choix devra être opérer pour l’exercice de la fonction. Le ministre en charge de la santé a précisé également que l’adoption du présent rapport permettra de clarifier l’intervention des agents publics de santé dans le privé, de minimiser les conflits d’intérêt, d’améliorer la disponibilité des agents dans les structures sanitaires publiques et d’améliorer l’accès équitable de la population au service de santé de qualité.

Le ministre de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement, Roger BARO a fait au Conseil une communication orale sur la célébration de la 5e édition de la Journée nationale de l’arbre (JNA) qui se tiendra le 15 juillet prochain dans la région du Centre. Selon le ministre en charge de l’environnement, cette journée se tiendra sous le thème : « arbre, symbole de résilience des communautés dans un contexte d’insécurité » et va servir également de cadre pour le lancement de la campagne nationale de reforestation 2023. Cette édition a précisé le ministre BARO, « permettra de mettre en terre dans la région du Centre 60 000 plants sur un espace dans 100 hectares ».

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Serena Kaboré Steger, candidate burkinabè à l’éléction Miss Africa 2023

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Etudiante en 2ème année de droit franco-allemand à l’université Paris Nanterre, Serena Kaboré Steger ambitionne de devenir juriste d’entreprise.

Du haut de ses 1m80, Serena âgée de 20 ans est née en Autriche et est la petite fille de l’artiste musicien burkinabè Oger Kaboré. Elle aura l honneur de représenter notre cher pays le Burkina Faso à la finale du concours Miss Africa France qui aura lieu ce vendredi 7 juillet 2023 à 20h30 au Paradis des Enfants, 34, rue Richer dans le 9ème arrondissement de Paris.

Venez nombreux et nombreuses la soutenir.

L’union fait la force ! 

 Billetterie en ligne uniquement via le lien ci-dessous:

https://my.weezevent.com/miss-africa-france-2

Serena Kaboré, candidate Miss Africa France, originaire du Burkina Faso – Musique: Artiste musicien Oger Kaboré (Son grand-père).

Les images du concours seront sur la page facebook de: Faso Diasporama

Conseil des ministres : le décret d’application du SMIG revalorisé adopté

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(Ouagadougou, 29 juin 2023). Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a présidé ce jeudi le Conseil des ministres qui a adopté d’importants décrets selon le ministre Porte-parole du Gouvernement, Jean Emmanuel OUEDROAGO.

Ainsi, au titre du ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, le Conseil a adopté deux décrets en lien avec le monde du travail. Le premier décret est relatif au Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) et le deuxième porte sur la commission nationale de fixation du SMIG.

La prise du décret relatif au SMIG est axée sur l’article 187 de la loi 028 de 2008 portant Code du Travail. En effet, depuis 2006, le SMIG qui est fixé à 30684 FCFA n’a pas connu d’augmentation jusqu’en 2023. Mais en 2021, le mouvement syndical avait revendiqué une augmentation du SMIG de la part du Gouvernement qui a pris l’engagement de procéder à un réajustement.

« Il y a eu la semaine dernière une rencontre qui s’est tenue entre le gouvernement, l’Unité d’action syndicale au nom du mouvement syndical, et le Conseil national du patronat. Le consensus s’est dégagé de faire passer ce Salaire minimum interprofessionnel garanti de 30684 à 45000 FCFA », a précisé le ministre en charge du Travail Bassolma BAZIE.

L’adoption de ce décret permet donc « de façon légale à chaque travailleur et à chaque patron du privé de procéder à la mise en œuvre » de cette décision sur le SMIG selon le ministre qui a indiqué que des contrôles et des vérifications seront faits en vue d’optimiser la mise en application.

Le deuxième décret qui porte sur la mise en place, la composition et le fonctionnement de la Commission nationale de réajustement du SMIG indique que la commission doit se réunir tous les deux ans pour « analyser les paramètres économiques de notre pays, analyser la situation nationale et voir s’il y a une possibilité de réajuster le montant de ce SMIG en fonction du coût de la vie », a soutenu le ministre BAZIE.

En ce qui concerne le ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, le Conseil a adopté deux projets de décrets portant respectivement classement de biens culturels immeubles et des éléments du patrimoine culturel immatériel sur la liste du patrimoine national. « Ce classement concerne 142 biens matériels mais également 190 éléments du patrimoine culturel immatériel », a dit le ministre, Jean Emmanuel OUEDRAOGO.

Le patrimoine culturel matériel s’entend entre autres des sites cultuels, des sépultures, de sites archéologiques, des bâtiments coloniaux, des mausolées ; quant au patrimoine culturel immatériel, il comprend des pratiques, des connaissances, des savoirs et des savoir-faire détenus par les communautés et qui ont une très grande valeur, selon le ministre en charge de la Culture.

A travers cette reconnaissance du gouvernement, « il s’agit de traduire l’importance de ces biens culturels matériels et immatériels pour l’ensemble des communautés qui les détiennent et qui les abritent » et au-delà pour l’ensemble du pays. L’inscription au patrimoine national renforce également le dispositif juridique de protection de ces biens.

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

Construction de l’autoroute Yamoussoukro-Ouagadougou : signature d’un mémorandum d’entente du tronçon Ouaga-Bobo

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Le gouvernement burkinabè et l’entreprise China civil engineering construction corporation (CCECC) ont signé, le jeudi 29 juin 2023, à Ouagadougou, un mémorandum d’entente relatif au projet de construction de l’autoroute Yamoussoukro-Ouagadougou, notamment sa section Ouaga-Bobo.

L’Etat burkinabè est en train de mettre les bouchées doubles pour la réalisation de l’autoroute Yamoussoukro-Ouagadougou, notamment sa section Ouaga-Bobo. En effet, le gouvernement et l’entreprise China civil engineering construction corporation (CCECC) ont signé, le jeudi 29 juin 2023, à Ouagadougou, un mémorandum d’entente devant permettre le démarrage des activités de la construction de ce tronçon de 332, 53 km. « Cet acte est aussi le démarrage des activités qui font partie des travaux de construction de l’autoroute Ouagadougou-Yamoussoukro, notamment sa phase Ouaga-Bobo », a précisé le ministre des Infrastructures et du Désenclavement, Adama Luc Sorgho. Pour lui, les études étant terminées, ce protocole d’accord va permettre d’avancer dans le dossier.

Il a signifié que dans le cadre de ce projet, le Burkina intervient avec une construction de 15% et les 85% vont être négociés avec la partie chinoise. « C’est elle qui préfinance, mais il y aura un accord pour proposer l’échelonnement du paiement. Nous attendons qu’elle nous présente l’offre. Nous allons analyser sur le fond, la forme et le coût du projet, si nous tombons d’accord, nous allons signer le démarrage des travaux », a indiqué le ministre Sorgho. Le directeur général adjoint de CCECC, Guillaume Zhang, a assuré que la partie chinoise va se mettre au travail afin de soumettre une offre technique et financière dans une période de deux mois. La ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur, Olivia Rouamba, présidant la cérémonie de signature, s’est dit confiante car, ce processus va permettre d’aboutir à la construction effective de cette infrastructure dans sa section Ouaga-Bobo. Elle a également rappelé que cette signature de ce mémorandum d’entente découle de celle avec l’Alliance internationale des Brics signée le 16 juin 2023.

Aly SAWADOGO

Sidwaya

Dette, climat… L’Afrique face à l’état d’urgence

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Le sommet pour un nouveau pacte financier mondial a réuni à Paris, les 22 et 23 juin, chefs d’État et représentants d’institutions internationales et de la société civile dans le but d’aider les pays du Sud à faire face à l’urgence climatique.

Les pays africains ont beau être les plus faibles contributeurs mondiaux en termes de CO₂ et de gaz à effet de serre, ils sont parmi les plus touchés par les catastrophes liées au réchauffement climatique. Et alors qu’ils devraient être largement aidés par les pays du Nord pour faire face à cette urgence, la plupart des pays du Sud rencontrent des difficultés de financement.

C’est dans ce contexte, et pour tenter de répondre à ces défis, que s’inscrit le sommet pour un nouveau pacte financier mondial, organisé à Paris, les 22 et 23 juin. « Il ne faut pas choisir entre la lutte contre la pauvreté et la lutte pour le climat », martelait Emmanuel Macron, le 21 mai, pour résumer l’idée de la rencontre. Son objectif principal ? « Porter un agenda de réforme du Fonds monétaire international [FMI] et de la Banque mondiale [BM] pour davantage offrir de financements aux pays qui en ont le plus besoin. »

Source: www.jeuneafrique.com

Guerre en Ukraine : une délégation de chefs d’Etat africains arrive en Russie pour une tentative de médiation

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Ce groupe doit rencontrer Vladimir Poutine après une entrevue avec Volodymyr Zelensky vendredi. Le président ukrainien a refusé le principe de pourparlers avec Moscou.

Ce qu’il faut savoir

L’initiative semble condamnée d’avance. Mais une délégation de chefs d’Etat africains est attendue à Saint-Pétersbourg (Russie), samedi 17 juin, pour rencontrer Vladimir Poutine pour évoquer leur initiative d’établir une médiation entre Moscou et Kiev. Son leader, le président sud-africain Cyril Ramaphosa, est arrivé dans la ville russe, où vont le rejoindre Macky Sall (Sénégal), Hakainde Hichilema (Zambie) et Azali Assoumani (Comores), président en exercice de l’Union africaine. Vendredi, ces dirigeants ont rencontré le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui a rejeté le principe de pourparlers avec la Russie. Ce direct est désormais terminé.

La Russie affirme avoir repoussé une attaque de drones. Des engins visant une raffinerie de pétrole dans la région de Briansk, frontalière de l’Ukraine, en ont été empêchés par la défense antiaérienne, a écrit le gouverneur de la région de Briansk, Alexandre Bogomaz, sur Telegram. « Grâce au professionnalisme de nos militaires, (…) trois drones ont été détruits », a-t-il assuré. 

Kiev revendique des « succès tactiques ». Le ministère ukrainien de la Défense assure avoir libéré une poignée de localités et une centaine de km2 de territoire, essentiellement dans le sud du pays.  « Les forces ukrainiennes continuent de mener des opérations tant offensives que défensives avec un relatif succès », a déclaré la vice-ministre Hanna Maliar. Selon elle, « nos unités obtiennent des succès tactiques pratiquement dans toutes les zones et directions où elles s’avancent ».

Selon Poutine, la contre-offensive n’a « aucune chance » de réussir.  Depuis Saint-Pétersbourg, Vladimir Poutine a de son côté assuré que la contre-offensive ukrainienne n’avait « aucune chance » de réussir et que les pays occidentaux seraient bien obligés de revenir vers lui, à ses conditions. « Et nous verrons à quel moment et de quoi nous pourrons parler avec eux », a-t-il lancé.

Source: /www.francetvinfo.fr