mercredi, décembre 10, 2025

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L’ÉCRIVAINE BURKINABÈ REINE ESTELLE PALÉ PRÉSENTE SA DERNIÈRE OEUVRE « LUEUR AU BOUT DU TUNNEL » À LA REPRÉSENTATION DILOMATIQUE DU BURKINA FASO À PARIS

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Native du Burkina Faso et résidant à Marseille dans le Sud de la France, Reine Estelle Palé s’est passionnée depuis sa tendre enfance pour la littérature. A 13 ans, ayant découvert « la puissance des mots, leur capacité à apaiser le chaos et dire l’indicible », elle consignera ses premiers émois littéraires dans un cahier d’écolier. Auteure à ce jour de plus d’une cinquantaine de poèmes, elle a, ce vendredi 03 octobre 2025, dédicacé au Chargé d’affaires de l’Ambassade du Burkina Faso à Paris, Jean Marie Bakouan, et au Consul général du Burkina Faso à Paris, Eric Zoungrana, sa dernière œuvre « Lueur au bout du tunnel ».

« En rendant visite aux premiers responsables de la Représentation diplomatique, j’ai voulu rappeler que chacun de nous, à sa manière, contribue à faire briller notre pays. Qu’il est noble de faire parler du Burkina à travers des œuvres qui élèvent la nation, et que nous sommes reconnaissants pour le soutien constant que la Représentation apporte aux créateurs burkinabè de la diaspora ».

Sensibles à la démarche de l’écrivaine, le Chargé d’affaires et le Consul lui adresseront toutes leurs félicitations et la remercieront de sa contribution à l’édification d’un Burkina meilleur par le biais de ses œuvres littéraires.

« Lueur au bout du tunnel » est une autobiographie dans laquelle l’auteure aborde les conséquences des traumatismes que peuvent subir les enfants à la suite de conflits parentaux. Ce roman « montre comment les enfants portent, souvent en silence, les cicatrices d’un amour adulte mal géré » leur dira-t-elle.

La thématique abordée dans l’œuvre véhicule, malgré sa rudesse, porte un message d’espoir car, comme dira l’auteure, « la lumière existe même dans les nuits les plus longues ». La résilience dont a fait preuve Mme Palé tout au long de son enfance, son adolescence et à l’âge adulte, l’a conduit à un dépassement de soi qui lui a permis de panser ses blessures.

En tant qu’écrivaine, Mme Palé prête sa plume à toutes les personnes qui se sont retrouvées dans une telle situation de solitude et de vulnérabilité et qui, grâce à leur courage et à leur foi en leurs capacités, ont pu traverser le « tunnel » sombre et entrevoir la « lueur » de la vie. « Je n’ai pas choisi le tunnel mais j’ai choisi d’en sortir » dit-elle pour résumer la substance de son œuvre.

Abordant la situation de la littérature burkinabè, l’écrivaine a révélé qu’elle en a une haute idée. Ainsi, elle la qualifiera de « vibrante, forte, et profondément enracinée ». Elle poursuivra : « Nous avons des plumes d’une richesse incroyable, capables de faire rayonner notre culture bien au-delà de nos frontières ». Elle espère en toute modestie, avec sa nouvelle œuvre, contribuer à la faire rayonner davantage.

À l’issue de ces audiences, Mme Palé, qui était accompagnée de M. Aly Traoré, délégué au Haut Conseil des Burkinabè de l’Extérieur, s’est dite reconnaissante envers la Représentation diplomatique car, dira-t-elle, « elle lui a exprimé sa fierté, et reconnaît la valeur de chaque initiative qui fait flotter notre drapeau ».

L’auteure, qui ne vit pas encore de la littérature mais compte y parvenir, a annoncé sa participation au Dassandaga (marché populaire) qui se tiendra le 11 octobre 2025 à l’Ambassade dans le cadre de la deuxième édition des Journées Nationales d’Engagement Patriotique et de Participation Citoyenne. Ses œuvres y seront en exposition-vente.

Il convient par ailleurs de noter qu’elle dédicacera ces mêmes ouvrages le 15 novembre 2025 à 16h00 à l’ambassade du Burkina Faso à Paris.

Apollinaire Baghnyan

Services Relations publiques/Presse

Ambassade du Burkina Faso à Paris

Burkina Faso : Compte rendu du Conseil des ministres du 02 octobre 2025

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le jeudi 02 octobre 2025, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 13 H 53 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS
I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA MOBILITE

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret porte dissolution de l’association dénommée « Association professionnelle des représentants indépendants de QNET (APROFRIQ) ».
Il a été donné de constater la prolifération d’une forme de vente par réseau exercée par les représentants d’une organisation dénommée QNET. De janvier 2019 à décembre 2024, les services de police ont enregistré 1 339 plaintes contre cette organisation et 2 349 victimes. Ils ont interpellé 2 555 personnes dont 1 893 de nationalité étrangère en lien avec les activités de QNET. Le préjudice financier subi par les victimes s’élève à un milliard trois cent quatre-vingt et un millions cinq cent trente-trois mille trois cent soixante et un francs (1 381 533 361) F CFA.

Les activités des membres du réseau QNET se révèlent être une arnaque à grande échelle qui consiste à offrir à la population des services assortis de promesses de gains flatteurs et irréalistes.
Le Conseil a donc décidé de la dissolution de l’Association professionnelle des représentants indépendants de QNET, conformément aux dispositions de l’article 80 de la loi n°011-2025/ALT du 17 juillet 2025 portant liberté d’association.

Le deuxième décret porte relecture des statuts particuliers du Conseil burkinabè des chargeurs (CBC).
Cette relecture vise à conformer le CBC au statut général des Etablissements publics à caractère professionnel.
Les principales innovations du décret sont :

 une meilleure représentation de l’Administration publique dans les organes de gouvernance du CBC ;
 la suppression du lien hiérarchique entre le monde des exportateurs et importateurs et l’entité administrative publique du CBC en tant qu’établissement public de l’Etat à caractère professionnel ;
 l’ouverture d’un compte dans les livres de la Banque de dépôt du Trésor.
L’adoption de ce décret permet au Conseil burkinabè des chargeurs d’accomplir efficacement ses missions.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Le Conseil a adopté un décret relatif à la modification du décret n°2008-085/PRES/PM/MEF/MID du 28 février 2008 portant érection du Centre de formation et de perfectionnement (CFP) en Etablissement public de l’Etat à caractère administratif (EPA).

La modification de ce décret vise à prendre en compte la filière « mines et énergie » dans les curricula de formation.
Le Centre de formation et de perfectionnement a changé de dénomination pour prendre le nom de Ecole nationale des travaux publics (ENTP) par décret n°2018-588/PRES/PM/MI/MINEFID du 19 juillet 2018.
L’adoption de ce décret permet à l’Ecole nationale des travaux publics d’assurer la formation de cadres dans le domaine des mines et de l’énergie.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

Le Conseil a adopté trois (03) rapports.
Le premier rapport est relatif à une demande d’agrément pour la nomination d’un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République Slovaque auprès du Burkina Faso.
Le Conseil a marqué son accord pour la nomination de Monsieur Martin PODSTAVEK, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République Slovaque auprès du Burkina Faso, avec résidence à Abuja en République fédérale du Nigéria.

Le deuxième rapport est relatif à une demande d’agrément pour la nomination d’un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Ghana auprès du Burkina Faso.
Le Conseil a marqué son accord pour la nomination de Monsieur Kenneth AKIBATE, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Ghana auprès du Burkina Faso, avec résidence à Ouagadougou.

Le troisième rapport est relatif à un projet de loi portant autorisation de ratification de l’Accord de coopération entre le Gouvernement du Burkina Faso et le Gouvernement de la Fédération de Russie dans le domaine de l’utilisation de l’énergie nucléaire à des fins pacifiques, signé le 19 juin 2025 à Saint-Pétersbourg.

La dépendance aux énergies fossiles totalement importées est l’une des causes du faible accès des populations à l’électricité dans notre pays. Selon les données de l’annuaire statistique de l’année 2023 du ministère de l’Energie, des mines et des carrières, le taux national d’électrification des ménages, par raccordement au réseau électrique, est de 26,29 % au 31 décembre 2023, avec de fortes disparités entre le milieu urbain 87,04% et le milieu rural 7,02 %.

En vue d’assurer une indépendance énergétique et de faire de l’électricité le moteur d’un développement durable, le Gouvernement a entrepris depuis 2023, le développement d’un programme électronucléaire à moyen terme.
Dans le processus de mise en œuvre dudit programme, un Accord de coopération avec le Gouvernement de la Fédération de Russie dans le domaine de l’utilisation de l’énergie nucléaire à des fins pacifiques a été signé le 19 juin 2025 à Saint-Pétersbourg. Cet accord établit un cadre juridique et technique pour la mise en œuvre du Projet de construction d’une centrale nucléaire au Burkina Faso. Il est destiné au renforcement des activités déjà engagées pour la mise en place de cette importante infrastructure.

La réalisation de l’infrastructure permettra de garantir une indépendance énergétique à notre pays, un accroissement du taux d’électrification du territoire national et une réduction du coût de l’énergie.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté cinq (05) décrets.
Le premier décret porte fixation des modalités de paiement des prestations et le système de compensation des sommes payées entre la Caisse nationale de sécurité sociale et la Caisse autonome de retraite des fonctionnaires.
Ce décret est un texte d’application de la loi n°010-2024/ALT du 23 mai 2024 portant coordination du régime de sécurité sociale applicable aux agents publics de l’Etat et du régime de sécurité sociale applicable aux travailleurs salariés et assimilés au Burkina Faso.

Les innovations majeures de ce décret sont :
 l’extension du bénéfice de la coordination à l’agent public de l’Etat qui se trouve en position de détachement dont les cotisations ont été reversées à tort au titre du régime applicable aux travailleurs salariés et assimilés et pour lequel l’employeur n’existe plus ;

 la transmission du dossier unique de demande de prestation par l’assuré à l’un des établissements publics de prévoyance sociale (EPPS) et la prise en compte de l’ayant droit ;
 la détermination des pièces constitutives du dossier unique par chaque EPPS ;
 la réduction du délai de liquidation des prestations par chaque EPPS conformément aux normes de la Conférence interafricaine de la prévoyance sociale (CIPRES).
L’adoption de ce décret permet de renforcer le système de protection sociale en vue d’améliorer les conditions de vie des assurés.

Le deuxième décret porte conditions et modalités d’ouverture, de maintien et de suspension des droits aux prestations ainsi que les conditions de changement de qualité d’assuré social du Régime d’assurance maladie universelle (RAMU).
Ce décret vise l’application de la loi n°060-2015/CNT du 5 septembre 2015 portant Régime d’assurance maladie universelle.
L’ouverture des droits aux prestations du RAMU est subordonnée au respect des conditions et modalités ci-après :

 l’immatriculation au Régime d’assurance maladie universelle ;
 le paiement préalable des cotisations dues ;
 le respect de la période de stage.
Quant à la suspension des droits aux prestations du Régime d’assurance maladie universelle, elle est prononcée dans les cas suivants :

 non-paiement des cotisations par l’assuré responsable du versement desdites cotisations sur une durée de 90 jours calendaires à compter de la date d’exigibilité de la cotisation ;
 refus de se soumettre aux contrôles prévus par la loi ;
 fraudes, fausses déclarations, contrefaçon avérée en vue de bénéficier du RAMU.
En ce qui concerne le changement de qualité, il peut, entre autres, résulter de :
 l’entrée dans la situation d’indigence ;

 l’entrée dans toute catégorie d’assuré dont l’Etat est débiteur de tout ou partie des cotisations ;
 le retour à une situation de solvabilité pour les assurés précédemment en situation d’indigence ;
 la cessation des relations professionnelles.
L’adoption de ce décret permet de renforcer le cadre juridique du Régime d’assurance maladie universelle pour la gestion des droits aux prestations des assurés sociaux.

Le troisième décret porte nature et modalités de constitution des réserves financières du Régime d’assurance maladie universelle (RAMU).
Ce décret vise l’application des dispositions de l’article 54 de la loi n°060-2015/CNT du 05 septembre 2015 portant Régime d’assurance maladie universelle. Il permettra de renforcer le cadre juridique de mise en œuvre de l’assurance maladie universelle au Burkina Faso.

Pour l’opérationnalisation du RAMU, le présent décret fixe la constitution de deux types de réserves financières. Il s’agit de la réserve de sécurité et de celle de trésorerie. La réserve de sécurité vise à faire face aux fluctuations aléatoires pouvant affecter les recettes en cours d’exercice. Quant à la réserve de trésorerie, elle est constituée pour pallier les difficultés conjoncturelles de trésorerie.

L’adoption de ce décret permet de disposer de textes règlementaires en vue de déterminer la nature et les modalités de constitution des réserves financières pour assurer la viabilité et la pérennité du Régime d’assurance maladie universelle au Burkina Faso.
Le quatrième décret porte conditions d’application de la loi n°060-2015/CNT du 05 septembre 2015 portant Régime d’assurance maladie universelle (RAMU).

Ce décret permet de préciser les conditions d’application de la loi, notamment la couverture progressive de la population, le conventionnement progressif avec les prestataires de soins de santé et les conditions d’assujettissement et de bénéfice des prestations de soins de santé.
L’adoption de ce décret permet de renforcer le cadre juridique en déterminant les conditions et modalités précises d’application de la loi n°060-2015/CNT du 05 septembre 2015 portant Régime d’assurance maladie universelle.

Le cinquième décret porte organisation-type des départements ministériels.
Ce décret est une relecture du décret n°2024-1170/PRES/PM du 04 octobre 2024 portant organisation-type des départements ministériels. Il vise à corriger les insuffisances constatées dans ledit décret.
Les principales innovations de ce décret sont :
 la possibilité de création de postes de Secrétaire général adjoint, de Directeur général adjoint et de Directeur régional adjoint ;

 la correction du rang de l’Inspecteur général des services du ministère ;
 la correction du rang du chef de cabinet du ministre délégué ;
 la précision des rangs du Secrétaire général adjoint, du Directeur général adjoint et du Directeur régional adjoint afin de faciliter leur prise en charge indemnitaire ;
 le respect du principe de la représentation unique du ministère, conformément à l’organisation de l’administration déconcentrée en structures hiérarchisées de premier, deuxième, troisième et quatrième niveau ;

 la prise en compte du congé de maternité comme une condition d’exception à la durée de trois (03) mois au plus pour l’intérim du Secrétaire général du ministère ;
 la création de services d’appui au sein des structures transversales pour améliorer leur fonctionnement.
L’adoption de ce décret permet de contribuer à la cohérence du modèle de déconcentration administrative burkinabè, à la rationalisation des structures publiques et à un meilleur fonctionnement des ministères.

I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ACTION HUMANITAIRE ET DE LA SOLIDARITE NATIONALE

Le Conseil a adopté un rapport relatif au projet de renforcement des capacités logistiques du Conseil national de secours d’urgence et de réhabilitation (CONASUR).
L’objectif général de ce projet est de contribuer au renforcement des capacités institutionnelles du CONASUR dans le cadre de la prévention et de la gestion des catastrophes et des crises.

Ledit projet sera mis en œuvre à travers trois (03) composantes :
Composante 1 : renforcement des capacités logistiques et de l’autonomie du CONASUR ;
Composante 2 : renforcement des capacités de stockage du CONASUR et réduction des délais de réaction aux urgences ;

Composante 3 : mise en place d’une station-service et d’un garage automobile moderne avec une aire de lavage et un parking.
Le budget global de la mise en œuvre des trois composantes est évalué à cinquante-un milliards sept millions neuf cent mille (51 007 900 000) F CFA.
L’adoption de ce rapport permet la mise en œuvre du projet de renforcement des capacités logistiques du Conseil national de secours d’urgence et de réhabilitation.

I.6. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE

Le Conseil a adopté un décret portant adoption du Plan 1000×5 de développement des ressources humaines en santé.
Malgré les efforts déployés dans le domaine de la santé, le Burkina Faso fait face à un déficit de spécialistes en médecine, pharmacie et chirurgie dentaire et de divers emplois paramédicaux tant en nombre qu’en répartition géographique. Ce déficit limite l’opérationnalisation des plateaux techniques, alourdit les charges des centres hospitaliers universitaires et compromet l’accès équitable aux soins de santé primaires et aux soins spécialisés pour les populations.

Pour faire face à cette situation, le Gouvernement a élaboré le Plan 1000×5 dans le cadre de la mise en œuvre de l’Initiative présidentielle pour la santé. L’objectif de ce Plan est de contribuer à l’amélioration de l’état de santé de la population par le développement et la distribution équitables des ressources humaines spécialisées en quantité et en qualité. Plus spécifiquement, il s’agit de :
 recruter 1000 spécialistes en médecine, pharmacie et chirurgie dentaire par an sur 5 ans sur la période 2025-2030 ;

 former 5000 spécialistes en médecine, pharmacie et chirurgie dentaire durant la période 2025-2035 ;
 recruter 500 hospitalo-universitaires durant la période 2026-2030 pour l’encadrement en vue d’une formation de qualité des ressources humaines spécialisées ;
 recruter 2096 paramédicaux chaque année de 2025 à 2030 ;
 reclasser 250 médecins et pharmaciens spécialistes formés à titre privé et exerçant dans les formations sanitaires publiques ;

 renforcer les structures d’accueil (universités) et d’encadrement (hôpitaux) de formation des ressources humaines en santé spécialisées.
Ce plan couvre la période 2025-2034 et a un coût estimatif de soixante-onze milliards deux cent cinquante-six millions quatre-vingt-dix mille (71 256 090 000) F CFA.
L’adoption de ce décret permet la mise en œuvre du Plan 1000×5 de développement des ressources humaines en santé.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale a fait au Conseil les rapports 2025 du Gouvernement du Burkina Faso sur l’application des conventions ratifiées en matière d’emploi et de travail.
La Constitution de l’Organisation internationale du travail (OIT) dispose que chaque Etat membre présente au Bureau international du travail (BIT) des rapports annuels sur les mesures prises pour mettre à exécution les conventions auxquelles il a adhéré. Au Burkina, ces rapports portent sur l’application de 17 conventions ratifiées.

Les sujets traités dans ces rapports portent sur la sécurité et santé au travail, les salaires, la discrimination, les conditions générales de travail ainsi que l’administration et l’inspection du travail.
Plusieurs questions relatives à ces sujets ont été formulées par la Commission d’experts pour l’application des conventions et recommandations, auxquelles les experts burkinabè ont apporté des éclaircissements.
Lesdits rapports ont également été communiqués aux organisations d’employeurs et de travailleurs pour leurs éventuelles observations.

II.2. Le ministre de la Santé a fait au Conseil une communication relative à la tenue du 10e congrès ordinaire et de la 6e Journée de l’Ordre national des pharmaciens du Burkina Faso le 30 octobre 2025 à Ouagadougou.
Placé sous le thème « Souveraineté pharmaceutique du Burkina Faso : défis et opportunités », ce congrès sera précédé par la tenue de la 6e Journée de l’Ordre national des pharmaciens. Il est attendu de ces assises des recommandations sur la production locale et les innovations pharmaceutiques l’ambition étant de contribuer au renforcement de la souveraineté pharmaceutique du Burkina Faso.

II.3. Le ministre de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat a fait au Conseil deux (02) communications.
La première communication est relative à l’organisation du Forum international « Investir au Burkina Faso », prévu les 09 et 10 octobre 2025 à Ouagadougou.

Durant ces 48 heures, plusieurs activités sont programmées, notamment des séances de réseautage et une exposition. Des ministres des pays de la Confédération des Etats du Sahel et du Ghana, de nombreuses entreprises nationales, des investisseurs de la diaspora et des partenaires étrangers, sont attendus à ce forum. Plus de 400 participants issus de plus de 40 pays se sont inscrits via la plateforme d’enregistrement dédiée.
Placé sous le Très haut patronage du Président du Faso, Chef de l’Etat, ce forum vise à promouvoir l’image du Burkina Faso en tant que terre d’opportunités et à mettre en lumière les potentialités d’investissement de notre pays.

La République populaire de Chine est le pays invité d’honneur de cette édition.
La seconde communication est relative à la célébration de la 6e édition du « Mois d’octobre, mois du consommer local » dans les Etats membres de l’Union économique et monétaire Ouest africaine (UEMOA), du 14 au 18 octobre 2025.

Placée sous le thème « Consommer local, facteur de développement des chaînes de valeur régionales compétitives de l’UEMOA », cette célébration vise à promouvoir et à accroître la consommation des produits locaux par les populations burkinabè et celles de l’espace UEMOA.
L’édition 2025 se tiendra pendant la deuxième phase des Journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne. Elle verra également la tenue de la 7e édition de la Journée mondiale du coton.

III. NOMINATIONS
III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA MOBILITE

 Monsieur Porzanga Saïbou TRAORE, Mle 238 007 H, Administrateur civil, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur général adjoint de l’Administration du territoire, chargé des libertés publiques et des affaires politiques ;
 Monsieur Idrissa NANA, Mle 200 327 G, Administrateur civil, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur de l’Organisation des évènements commémoratifs ;
 Madame Wendinmi Caroline COMPAORE, Mle 85 103 L, Administrateur civil, 1ère classe, 10e échelon, est nommée Directrice du suivi des Organisations associatives et politiques ;

 Monsieur Naziko Yves Patrice SAMA, Mle 118 965 H, Administrateur civil, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Directeur de l’Organisation administrative du territoire ;
 Monsieur Issouf BANCE, Mle 220 652 Z, Administrateur Civil, 7e échelon, est nommé Directeur du guichet unique des organisations associatives et politiques ;
 Monsieur Pêgde-Wende Denis OUEDRAOGO, Mle 212 183 K, Administrateur civil, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur de la prévention et de la gestion des conflits.

B. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

 Monsieur Kanfido ONADJA, Mle 37 241 W, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Inspecteur des finances ;
 Madame Noëlie KABORE, Mle 235 875 H, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 6e échelon, est nommée Comptable principale des matières du ministère de
l’Action humanitaire et de la solidarité nationale ;
 Monsieur Nameba Roland SAWADOGO, Mle 200 179 J, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Trésorier provincial des Banwa ;

 Monsieur Soumaïla KABRE, Mle 257 117 J, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Trésorier provincial de la Bougouriba ;
 Monsieur Zakariya OUEDRAOGO, Mle 104 315 S, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Trésorier provincial du Noumbiel ;

 Monsieur Wendwaoga Félix TAPSOBA, Mle 200 132 V, Contrôleur du trésor, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Trésorier départemental d’Arbollé ;
 Monsieur Hama HAMADY, Mle 58 670 H, Contrôleur du trésor, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Trésorier départemental de Didyr ;
 Monsieur Seyouba KINDA, Mle 261 395 H, Contrôleur du trésor, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Trésorier départemental de Kiembara ;

 Monsieur Djibril TRAORE, Mle 228 709 E, Contrôleur du trésor, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Trésorier départemental de Mogtédo ;
 Monsieur Ysmaële MILLOGO, Mle 373 656 E, Contrôleur du trésor, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Trésorier départemental de Nako ;
 Madame Ini Lydie KAMBOU, Mle 278 225 W, Contrôleur du trésor, 1ère classe, 5e échelon, est nommée Trésorier départemental de Nanoro ;

 Monsieur Siaka SIRIMA, Mle 59 833 H, Contrôleur du trésor, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Trésorier départemental de Niangoloko ;
 Monsieur Boulwédou HAMDALMINE, Mle 200 093 A, Adjoint du trésor, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Trésorier départemental de Pouni ;
 Monsieur Iréné TOBI, Mle 246 813 H, Contrôleur du trésor, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Trésorier départemental de Tiébélé ;

 Monsieur Cyprien KIENDREBEOGO, Mle 303 064 F, Contrôleur du trésor, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Trésorier départemental de Ténado ;
 Monsieur Issa BIKIENGA, Mle 246 881 P, Adjoint du trésor, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Trésorier départemental de Thiou ;
 Monsieur Edgard MILLOGO, Mle 97 676 B, Contrôleur du trésor, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Trésorier départemental de Toussiana.

C. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

 Monsieur Fissouonté HIEN, Mle 130 479 L, Magistrat, catégorie P5, grade terminale, 3e échelon, est nommé Directeur des affaires juridiques et du contentieux à l’Agence nationale de gestion et de recouvrement des avoirs saisis ou confisqués (ANAGRASC) ;

 Monsieur Moussa TAMBOURA, Mle 239 280 M, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur de la communication et de la presse du Conseil constitutionnel ;
 Madame Ange-Evelyne Manuella BAYALA/BADO, Mle 280 248 X, Conseiller en Droits humains, 1ère classe, 3e échelon, est nommée Chef du Département de la sensibilisation et de l’information du Secrétariat permanent du comité interministériel des Droits humains et du droit international humanitaire.

D. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE

 Monsieur Séverin KERE, Mle 85 909 C, Administrateur des services de santé, catégorie N1, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Directeur général du Centre hospitalier régional (CHR) de Kaya.

E. AU TITRE DU MINISTERE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT

 Madame Managawendé Safiata BOUDA/OUEDRAOGO, Mle 345 075 G, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 4e échelon, est nommée Chargé de mission ;
 Monsieur Souleymane OUEDRAOGO, Mle 520 258 D, Juriste, est nommé Directeur général de la Maison de l’entreprise ;
 Monsieur Abdoulaye COULIBALY, Mle 104 269 L, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Directeur des Marchés publics.

F. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

 Monsieur Oumarou BARRY, Mle 112 398 T, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
 Monsieur Idrissa KINDO, Mle 91 929 T, Administrateur civil, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Secrétaire général de l’Ecole normale supérieure de Koudougou (ENSK) ;

 Monsieur Alassane Wend Kûuni OUEDRAOGO, Mle 117 037 U, Administrateur civil, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Secrétaire général du Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST) ;
 Monsieur Samuel OUOBA, Mle 216 570 C, Professeur titulaire, catégorie P1, grade 1, 3e échelon, est nommé Président de l’Université Yembila Abdoulaye TOGUYENI (UYAT) ;

G. AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME ET DE L’HABITAT

 Monsieur Théodore OUBDA, Mle 211 875 J, Ingénieur de conception en génie civil, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur régional de l’Urbanisme et de l’habitat des Koulsé.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :
 de la Société des aéroports du Faso (SAFA) au titre du ministère de l’Administration territoriale et de la mobilité ;
 de la Caisse autonome de retraite des fonctionnaires (CARFO) au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale ;

 de l’Agence nationale de promotion du tourisme (Faso Tourisme) au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme ;
 du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat ;

 du Laboratoire national du bâtiment et des travaux publics (LNBTP) et de la Société de gestion du patrimoine ferroviaire du Burkina (SOPAFER-B) au titre du ministère des Infrastructures et du désenclavement.
Le Conseil a également procédé à la nomination du Président du Conseil d’administration de l’Agence nationale de promotion du tourisme (Faso Tourisme).

A. MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA MOBILITE

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Saïdou SANA, Officier, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Défense et des anciens combattants au Conseil d’administration de la Société des aéroports du Faso (SAFA) pour un premier mandat de trois (03) ans.

B. MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de la Caisse autonome de retraite des fonctionnaires (CARFO) pour une dernière période de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Action humanitaire et de la solidarité nationale :
 Madame Djénéba OUEDRAOGO, Mle 130 387 Y, Magistrat.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LES ORGANISATIONS PROFESSIONNELLES DES TRAVAILLEURS

Au titre de la Confédération nationale des travailleurs du Burkina (CNTB) :
 Monsieur Jérôme KABORE, Mle 45 736 Y, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle ;

 Madame Yolande DEMBEGA/KADEOUA, Mle 49 142 F, Conseiller en gestion des ressources humaines.
Au titre de l’Union syndicale des travailleurs du Burkina (USTB) :
 Monsieur Janvier Xavier KABORE, Mle 22 07 748 C, Gestionnaire financier et comptable.
Au titre de la Confédération syndicale du Burkina (CSB) :
 Monsieur Xavier Noaga BAMBARA, Mle 260 058 (ASECNA) Météorologue.

Au titre de la Force ouvrière-Union nationale des syndicats (FO/UNS) :
 Madame Marie Claire OUEDRAOGO, Retraitée.
Au titre de la Confédération générale du travail du Burkina (CGTB) :
 Monsieur Pissyamba OUEDRAOGO, retraité.
Le second décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de la Caisse autonome de retraite des fonctionnaires (CARFO) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :
 Monsieur Suanyaba Rodrigue OBOULBIGA, Mle 217 036 A, Conseiller en gestion des ressources humaines, en remplacement de Monsieur Roland SAWADOGO ;

 Monsieur Ludovic Ismaël Tinga ZAKSONGO, Mle 118 984 T, Conseiller en gestion des ressources humaines.
Au titre du ministère de l’Economie et des finances :
 Monsieur Mahamadou BOKOUM, Mle 58 429 K, Administrateur des services financiers, en remplacement de Monsieur Boubacar SANGARE.
Au titre du ministère de la Santé :
 Madame Myriam OUEDRAOGO/ZARE, Mle 20 07 (Ex Médiateur du Faso), Juriste, en remplacement de Monsieur Lin SOMDA.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LES ORGANISATIONS PROFESSIONNELLES DES TRAVAILLEURS

Au titre de l’Organisation nationale des syndicats libres (ONSL) :
 Monsieur Koutiga KOAMA, Travailleur libéral, en remplacement de Monsieur Fatogoma Sidiki TRAORE.
Au titre du personnel :
 Monsieur Georges NADEMBEGA, Mle 40 206 C, Ingénieur de travaux informatiques, en remplacement de Monsieur Wendingoudi Henri Antoine OUANGRAWA.

C. MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Agence nationale de promotion du tourisme « Faso Tourisme » pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme :
 Monsieur Samuel GARANE, Mle 216 781 N, Administrateur des services touristiques ;
 Monsieur Moussa DICKO, Mle 216 762 Y, Conseiller des affaires culturelles.
Au titre du ministère de l’Economie et des finances :

 Madame Kiswendsida Céline Josiane OUEDRAOGO, Mle 104 678 F, Administrateur des services financiers.
Au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat :
 Monsieur Hermann Aristide OUEDRAOGO, Mle 247 181 Y, Conseiller des affaires économiques.
Au titre du ministère de la Sécurité :

 Monsieur Talimon HEMA, Mle 239 813 R, Commissaire divisionnaire de police.
Au titre du ministère des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur :
 Monsieur Emmanuel COMPAORE, Mle 118 852 C, Conseiller des affaires étrangères.
Au titre du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement :
 Monsieur Abdoul Karim NEBIE, Mle 228 619 G, Inspecteur des eaux et forêts.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES ACTEURS PRIVES DU TOURISME

Au titre des Organisations patronales de l’hôtellerie et du tourisme du Burkina :
 Monsieur Mamoudou Pierre Célestin ZOUNGRANA, Directeur de société.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DE L’AGENCE NATIONALE DE PROMOTION DU TOURISME « FASO TOURISME »

 Monsieur Moumini KOANDA, Mle 229 379 Y, Technicien supérieur du cinéma et de l’audiovisuel.
Le second décret nomme Monsieur Samuel GARANE, Mle 216 781 N, Administrateur des services touristiques, Président du Conseil d’administration de l’Agence nationale de promotion du tourisme « Faso Tourisme » pour un premier mandat de trois (03) ans.

D. MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Relwêndé François 1er Jumeau OUEDRAOGO, Mle 220 704 F, Conseiller des affaires économiques, Administrateur représentant la Chambre des métiers de l’artisanat du Burkina Faso (CMA-BF) au Conseil d’administration du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) pour un premier mandat de trois (03) ans.

E. MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Laboratoire national du bâtiment et des travaux publics (LNBTP) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère des Infrastructures et du désenclavement :
 Monsieur Mamadou YOUGBARE, Mle 248 620 X, Ingénieur en génie civil.
Au titre du ministère de l’Urbanisme et de l’habitat :
 Monsieur Abdoulaye SAWADOGO, Mle 368 451 P, Ingénieur en génie civil.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DU LNBTP

 Monsieur Adama SORE, Mle 23 10 613 S, Assistant de laboratoire.
Le second décret nomme Monsieur Sié KAMBOU, Mle 92 928 Y, Ingénieur en génie civil, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère des Infrastructures et du désenclavement au Conseil d’administration de la Société de gestion du patrimoine ferroviaire du Burkina (SOPAFER-B) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le Porte-parole du Gouvernement,

Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO
Chevalier de l’Ordre de l’Etalon

2EME EDITION DES JOURNEES NATIONALES D’ENGAGEMENT PATRIOTIQUE ET DE PARTICIPATION CITOYENNE : LA LUTTE CONTRE LA CORRUPTION, LA PROTECTION DES BIENS PUBLICS ET LA DISCIPLINE COMME LIGNES DIRECTRICES

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Au sein de l’Ambassade du Burkina Faso à Paris, s’est tenue ce jeudi 02 octobre 2025 le lancement de la 2ème phase de la 2ème édition des Journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne qui se dérouleront jusqu’au 16 octobre 2025.

Veuillez suivre la vidéo:

80e Assemblée générale des Nations Unies: Déclaration du Burkina Faso prononcée par le Premier ministre Chef du gouvernement SEM Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO

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New-York, le 27 septembre 2025

Madame la Présidente,

Monsieur le Secrétaire général des Nations Unies,

Mesdames et Messieurs les Chefs de délégation,

Distingués délégués,

Mesdames et Messieurs,

J’ai l’insigne honneur et le grand privilège de prendre la parole au nom du Camarade Président, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, Président du Faso, Chef de l’État, à l’occasion de la présente session, afin d’y porter la voix du peuple digne et intègre du Burkina Faso.

Aussi, me charge-t-il d’adresser ses fraternelles salutations, à tous les citoyens du monde épris de paix et de liberté.

Madame la Présidente,

Je vous adresse, au nom du Burkina Faso, mes chaleureuses félicitations pour votre élection à la présidence de cette 80ème session. Votre élection consacre la confiance de la communauté internationale en votre leadership, et votre sens de l’écoute et du dialogue. Vous trouverez auprès du Burkina Faso un partenaire sincère, constructif et engagé.

À votre prédécesseur, Monsieur Philémon YANG, j’exprime ma gratitude pour la qualité et la rigueur du travail accompli lors de la 79ème session.

Madame la Présidente,

Distingués délégués,

Mesdames et Messieurs,

Le Burkina Faso souscrit pleinement à la déclaration prononcée au nom de la Confédération des États du Sahel (AES) par la République sœur du Mali. Ensemble avec le Niger, nous avons une communauté de but et d’aspirations dans un espace de renouveau et de rupture.

Monsieur le Secrétaire Général,

Le Burkina Faso tient à saluer l’apport du système des Nations Unies et de ses partenaires dans notre quête commune de stabilité et de prospérité.

La présente session qui se tient quatre-vingts ans après l’adoption de la Charte des Nations Unies, constitue une occasion idéale pour marquer une halte et dresser un bilan sans complaisance de notre organisation. C’est cette réflexion que nous propose le thème : « Mieux ensemble : plus de 80 ans au service de la paix, du développement et des droits humains ». S’il s’inscrit dans la perspective de renouvellement de notre engagement mutuel en faveur d’un monde davantage porté sur l’équité et la justice, et d’un multilatéralisme plus efficace, ce thème traduit bien la démarche idéale qui devrait guider chaque nation, chaque regroupement sous-régional, régional et international.

Ces « Noces de Chêne » qui devraient incarner un temps de célébration solennelle appellent plutôt à une profonde introspection. Le bilan des huit décennies des Nations Unies, loin de susciter l’allégresse, s’apparente davantage à un « fiasco embarrassant », « une désillusion collective » et « un échec structurel ».

Puisque le devoir de vérité nous y invite, nous devrons reconnaitre avec humilité que quoique le tableau global présente quelques acquis, celui-ci reste négativement marqué par huit décennies d’optimisme durement éprouvé, huit décennies d’espoirs déçus, huit décennies de rêves brisés, bref …huit décennies de rendez-vous cruciaux manqués.

C’est malheureusement l’image obscure d’une ONU que beaucoup de nos devanciers de 1945, s’ils vivaient encore, auraient eu du mal à accepter.

Il est donc difficile de se réjouir face à un bilan aussi mitigé.

Comment comprendre que l’Afrique, berceau de l’humanité et foyer de tant de conflits, représentant plus d’un milliard d’êtres humains, demeure exclue des instances décisionnelles du Conseil de sécurité ?

Comment accepter que des missions de maintien de la paix, financées à coups de milliards, quittent nos pays en laissant davantage de frustrations et de souffrances que de résultats tangibles ?

Les causes de ce « naufrage collectif » sont pourtant bien connues de tous, notamment des Etats membres eux-mêmes qui, durant des décennies, ont, dans le cadre de l’Assemblée générale, consacré leurs énergies à défendre des causes nobles et à proposer des reformes réalistes sans obtenir gain de cause.

Que peut-on y faire si les décisions de l’Assemblée Générale, qui ne sont pas contraignantes, la rendent congénitalement inaudible et inefficiente ?

Pouvait-on espérer un meilleur bilan avec un Conseil de Sécurité malade de la politisation de ses décisions, impotent du fait de ses incohérences et inefficient en raison de ses divisions permanentes ?

Pire encore, ce Conseil, au rôle aujourd’hui galvaudé, se présente lui-même comme un grand fauteur de trouble pour la complicité tacite, sournoise et parfois active de certains de ses membres permanents, eux-mêmes grands acteurs et principaux financiers des crises de notre époque.

Voilà ce qu’est devenu notre Conseil de Sécurité, une « entreprise » -il faut le dire- « funeste » qui, du fait des visées prédatrices de certains de ses membres permanents, peut entre autres décider quel pays sera à l’ordre du jour du terrorisme international, dans quel autre envoyer des opérations de maintien de la paix, comme pour mieux légitimer son rôle.

C’est donc impuissants, que nous assistons aux échecs d’initiatives pourtant judicieuses en raison de rivalités entre États et à des crises non résolues dont la plus emblématique est le conflit Israélo-Palestinien qui n’a que trop duré.

L’inaction coupable de la communauté internationale face à la défiance de l’autorité des Etats par des terroristes financés et soutenus par d’autres Etats s’ajoute à tous ces paradoxes inquiétants.

Le temps du sursaut et des réformes courageuses est venu.

Sans cela le Conseil de sécurité restera une institution anachronique, incapable de répondre aux défis de notre temps.

Mesdames et messieurs

Dans un monde en profonde mutation, marqué à la fois par l’essor de la numérisation et par la persistance de tensions géopolitiques, il devient impératif de repenser nos stratégies de développement économique.

Le commerce international ne peut plus être appréhendé à travers les schémas rigides et déséquilibrés qui nous ont été imposés, mais doit être réorienté vers le renforcement de l’autonomie économique, la transformation locale des ressources et la promotion d’une justice sociale réelle.

Il est aujourd’hui reconnu que la prospérité durable passe par des politiques volontaristes d’industrialisation, de valorisation sur place de nos matières premières et de création d’emplois décents, notamment pour la jeunesse. C’est pourquoi, il est urgent de rompre avec le cycle de dépendance aux exportations de produits bruts, un modèle qui accroît la vulnérabilité de nos économies et freine inexorablement notre émergence.

Au Burkina Faso, les initiatives présidentielles traduisent cette volonté ferme de bâtir une économie productive, inclusive et résiliente, capable d’offrir de nouvelles perspectives à nos concitoyens.

C’est dans ce sens que mon pays réaffirme son attachement à l’édification d’un système commercial multilatéral plus juste et plus équitable, fondé sur la solidarité internationale et tirant pleinement parti des avancées scientifiques, technologiques et de l’innovation, véritables leviers d’un développement durable et partagé.

Madame la Présidente,

Mon pays traverse, comme d’autres nations du Sahel, une des épreuves les plus difficiles de son histoire. Depuis près d’une décennie, le Burkina Faso est agressé par des terroristes soutenus par des forces obscures.

Ces groupes convoitent nos ressources, cherchent à briser notre souveraineté et à imposer la loi du chaos.

Mais loin de nous résigner, nous avons fait le choix de la dignité et de la résistance.

Sous le leadership du Camarade Président, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, nous avons décidé de prendre notre destin en main :

En mobilisant nos Forces de défense et de sécurité, appuyées par les Volontaires pour la Défense de la Patrie, véritables héros du quotidien ;

En instituant le Fonds de Soutien Patriotique, alimenté par les contributions volontaires de nos citoyens, de notre diaspora et des amis du Burkina Faso à travers le monde. Depuis 2023, ce Fonds a déjà collecté plus de 413 milliards de FCFA, preuve éclatante de l’unité et du sursaut patriotique de notre peuple ;

En engageant des réformes historiques pour atteindre la souveraineté alimentaire, réhabiliter nos terres, relancer notre production agricole et réduire notre dépendance aux importations.

Ces efforts déployés par tout un peuple déterminé, portent leurs fruits : plus de 72 % de notre territoire a été reconquis, des milliers de déplacés internes regagnent leurs localités, des écoles rouvrent, des services sociaux reprennent vie. Le Burkina Faso démontre ainsi qu’un peuple uni et debout peut surmonter les épreuves les plus dures.

En tout état de cause, le Burkina Faso réaffirme, en toute responsabilité, que ses priorités ne sont pas négociables et que ses choix sont plus que jamais à respecter.

Mesdames et messieurs

Nous inscrivons notre action dans le sens des vertus de la solidarité et de l’unité, avec la conviction profonde qu’un peuple rassemblé autour d’un idéal commun peut accomplir de grandes choses.

Les efforts conjugués de nos concitoyens de l’intérieur comme de la diaspora, et leur adhésion enthousiaste à la dynamique impulsée, nous confortent dans la justesse des choix que nous avons opérés, sous le leadership du Camarade Président du Faso.

L’engouement suscité par le Fonds de Soutien Patriotique (FSP) et l’Initiative présidentielle « Faso Mêbo » en est la parfaite illustration. Institué en 2023, en appui au Plan d’Action pour la Stabilisation et le Développement (PA-SD), le Fonds de Soutien Patriotique a pour vocation de mobiliser, de manière endogène, des ressources nationales supplémentaires afin de renforcer nos capacités de défense et d’investissements stratégiques.

Ce Fonds a suscité une adhésion massive, tant à l’intérieur du pays qu’au sein de notre diaspora.

Madame la Présidente,

La poursuite méthodique de nos réformes nous permet de saluer aujourd’hui des avancées majeures en matière de gouvernance économique : meilleure maîtrise des dépenses publiques, gestion optimisée des ressources humaines de l’État, rationalisation des charges institutionnelles et maintien d’un endettement viable.

Ces efforts sont également perceptibles dans la redistribution plus équitable des richesses nationales, afin que les ressources abondantes de notre territoire profitent pleinement aux citoyens qui œuvrent à l’essor du pays, et non à des intérêts extérieurs ou à leurs relais internes.

Malgré les difficultés inhérentes à la crise sécuritaire et humanitaire, les actions gouvernementales, couvrant l’ensemble des secteurs de développement socio-économique, enregistrent des succès notables.

Mesdames et messieurs

C’est pourquoi nous nous étonnons des postures condescendantes de certaines agences onusiennes, qui s’autorisent à s’immiscer dans notre débat national à travers des narratifs biaisés et déconnectés des réalités du terrain.

Nous rejetons avec fermeté le rapport intitulé « Les enfants et le conflit armé au Burkina Faso», émaillé de contre-vérités et dont l’intitulé même relève d’une manipulation sémantique.

Je voudrais, à cette occasion, saluer le courage de nos forces combattantes et rendre hommage aux martyrs civils et militaires tombés sur le champ d’honneur pour la défense de notre souveraineté.

Madame la Présidente,

Nous l’avons toujours proclamé : le terrorisme est devenu le prétexte bien trouvé de certains États pour spolier les ressources africaines.

Ainsi, nos pays se retrouvent confrontés à des terroristes qui ne sont, en réalité, que des supplétifs d’armées étrangères prédatrices. Certains États, d’ailleurs, ne se cachent même plus pour revendiquer publiquement le soutien qu’ils apportent à ces criminels.

C’est le cas de la France, du régime MACRON, dont les médias publics, en plus de la désinformation quotidienne sont devenus des relais de la communication des criminels auteurs d’attaques lâches et barbares perpétrées contre de paisibles citoyens.

À ce sujet, nous renouvelons notre appel quant à la suite réservée à l’adresse le 20 août 2024 par les États membres de la Confédération des États du Sahel au Conseil de Sécurité, et qui demeure, à ce jour, sans réponse. Ce silence persistant ajoute au discrédit de l’institution et laisse planer le doute sur une complaisance implicite.

Plus inquiétant encore, certains membres du Conseil de Sécurité continuent de piétiner la résolution 1373 (2001), pourtant contraignante, qui impose la répression du financement du terrorisme, le renforcement des contrôles frontaliers et une coopération internationale accrue.

Au Sahel, nous avons pris acte de cette réalité et avons adapté nos dispositifs sécuritaires à cette donne, tout en révisant nos modalités de coopération avec certains pays.

Madame la Présidente,

Nous demeurons convaincus que les Nations Unies doivent rester un cadre central de dialogue et de coopération. Mais nous appelons à un partenariat rénové, fondé sur le respect mutuel, l’égalité et la solidarité sincère.

Mesdames et messieurs

Face aux menaces communes et aux ingérences extérieures, le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont uni leurs forces pour fonder la Confédération des États du Sahel (AES).

L’AES n’est pas un repli, encore moins une fermeture. Elle est une affirmation : l’affirmation de notre droit de disposer de nous-mêmes, de définir nos priorités et de bâtir une coopération régionale au service exclusif de nos peuples.

C’est un choix de dignité.

C’est le refus d’un système où nos pays servaient trop souvent de terrains de manœuvre pour des agendas extérieurs.

C’est la volonté d’être acteur principal de notre histoire et d’écrire nous-mêmes l’avenir de nos enfants.

L’AES s’inscrit dans la continuité du combat de figures panafricanistes telles que Thomas SANKARA, Patrice LUMUMBA ou Kwame N’KRUMAH. Aujourd’hui, une nouvelle génération de leaders assume ce flambeau, avec la ferme conviction inspirée du père de la Revolution d’août 1983 que « seule la lutte libère ».

Madame la Présidente,

L’Afrique, depuis huit décennies, revendique légitimement sa place au Conseil de sécurité.

Il est temps de réformer profondément notre Organisation. Plus concrètement, il s’agit :

de mettre en œuvre une réforme courageuse du Conseil de sécurité, en accordant à l’Afrique une représentation permanente ;

d’améliorer la gestion des ressources, pour rendre l’ONU plus efficace et plus proche des peuples qu’elle prétend servir ;

de s’attaquer avec fermeté aux causes structurelles de l’injustice internationale, qu’il s’agisse du terrorisme instrumentalisé, du blocus contre Cuba, des sanctions contre le Venezuela, la Russie, l’Iran, le Nicaragua ou de l’impasse du conflit israélo-palestinien.

Le Burkina Faso souscrit à la vision de la Chine sur la Communauté d’avenir partagé.

Dans le cas particulier de la République Bolivarienne du Venezuela, nous réaffirmons notre soutien indéfectible à ce peuple qui subit depuis des décennies, des campagnes d’isolement, des sanctions illégales et des provocations incessantes. Face à cette ingérence flagrante dans les affaires souveraines d’une nation et à cette agression économique aux conséquences humanitaires désastreuses, nous exprimons notre solidarité avec ce pays qui résiste avec dignité pour préserver son droit de choisir son propre destin, sans ultimatum ni diktat étranger. Nous appelons donc à la raison et à la diplomatie pour que cesse toute action hostile contre le Venezuela.

Monsieur le Secrétaire général

Je voudrais à présent m’adresser à vous. Il est vraiment temps pour notre organisation de changer de paradigme, car l’ONU se retrouve aujourd’hui dans la même situation que la défunte Société Des Nations. Elle est incapable d’imposer sa voix et faire respecter ses propres principes, incapable de faire appliquer ses décisions et résolutions aux puissants, incapable de faire respecter le droit international, incapable de régler les multiples conflits et incapable d’évoluer et de se mettre au niveau des défis actuels.

Monsieur le Secrétaire général

Vous avez une belle occasion de rentrer dans l’histoire, en prenant vos responsabilités pour une transformation en profondeur de cette organisation qui à sa création a suscité tant d’espoir. Vous avez le soutien ferme de millions de citoyens du monde pour faire de cette organisation un véritable garant de la paix et de la sécurité dans le monde et non un instrument de domination aux mains des plus forts du moment. Malgré les pressions diverses et les enjeux de pouvoir, nous vous savons assez ingénieux pour affranchir l’organisation des nations unies et la placer à la hauteur de nos ambitions communes.

Madame la Présidente,

Abordant les questions de développement, le Burkina Faso salue la tenue de la 4ème Conférence internationale sur le financement du développement et forme le vœu que les conclusions de la réunion de Séville puissent contribuer à l’avènement d’une architecture financière plus équitable, respectueuse de la souveraineté des Etats et soutenant une transformation réelle des pays en développement.

Dans la même veine, il demeure impérieux de s’attaquer aux facteurs qui constituent un frein à la pleine réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD), censés transformer positivement notre monde sous l’égide des Nations Unies.

Mesdames et Messieurs,

Quatre-vingts ans après la Charte des Nations Unies, notre Organisation est loin d’avoir répondu aux espoirs de 1945. Quatre-vingts ans après, le monde est plein d’injustice et de souffrance et les risques d’un autre conflit généralisé se précisent et sont sources d’inquiétude pour l’avenir.

Mais il n’est pas trop tard pour redonner à notre maison commune l’élan qui lui manque.

Le Burkina Faso, fidèle à son héritage panafricaniste, réaffirme sa foi en un multilatéralisme rénové, juste et équitable. Nous sommes résolus à défendre notre souveraineté et notre dignité, mais nous tendons la main à toutes les nations éprises de justice, de liberté et de solidarité.

Vive l’Organisation des Nations Unies réformée et crédible !

Vive la Confédération des États du Sahel !

Vive le Burkina Faso, digne, souverain et debout !

La Patrie ou la Mort, Nous Vaincrons !

Je vous remercie.

Source: www.facebook.com/burkina.diplomatie

Le Parisien Ousmane Dembélé est le Ballon d’or 2025 !

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UDINE, ITALY - 2025/08/13: Ousmane Dembele of Paris Saint-Germain is seen during the ceremony after the UEFA Super Cup 2025 between Paris Saint-Germain and Tottenham Hotspur at Stadio Friuli. Final score: Paris Saint-Germain 2:2 (penalty 4:3) Tottenham Hotspur. (Photo by Grzegorz Wajda/SOPA Images/LightRocket via Getty Images)

C’est désormais officiel, Ousmane Dembélé est sacré Ballon d’or 2025 ! Ce lundi soir, au Théâtre du Châtelet, l’attaquant de l’équipe de France et du Paris Saint-Germain a été récompensé pour sa saison exceptionnelle.

Pour la première fois de son histoire, le Paris Saint-Germain voit l’un de ses joueurs couronné pour sa saison entièrement accomplie sous ses couleurs : un Ballon d’or véritablement parisien. En effet, Lionel Messi avait été primé en 2021 et en 2023 sans que ses saisons au PSG ne soient déterminantes, et le sacre de George Weah en 1995 avait surtout récompensé ses performances avec l’AC Milan.

Avec cette récompense, Dembélé entre dans le panthéon du sport français. Il devient le sixième joueur tricolore à soulever le trophée le plus convoité du football mondial, après Raymond Kopa (1958), Michel Platini (1983, 1984 et 1985), Jean-Pierre Papin (1991), Zinedine Zidane (1998) et Karim Benzema (2022). Un palmarès qui permet à la France d’égaler l’Argentine, portée par les huit Ballons d’or de Lionel Messi.

Cette saison, il a notamment remporté le Trophée des champions, la Coupe de France, la Ligue 1, la Supercoupe d’Europe et, surtout, la Ligue des champions.

Au sommet de son art

Si Dembélé a été couronné, c’est avant tout pour la régularité qu’il a su avoir tout au long de la saison. Il a été crucial dans toutes les rencontres à partir des seizièmes de finale de la Ligue des champions. Inspiré, le Parisien finit l’année avec un bilan de 35 buts et 16 passes décisives toutes compétitions confondues, soit son meilleur bilan en carrière. À 28 ans, il semble avoir atteint sa pleine maturité footballistique, alliant explosivité, créativité et efficacité, tout en affichant une constance qui lui faisait défaut par le passé, selon les observateurs.

Au-delà des statistiques, c’est aussi son rôle de leader qui a marqué les esprits. Dans un PSG souvent critiqué pour son manque de collectif, Dembélé a incarné le visage d’une équipe soudée et conquérante. Ce Ballon d’or a également une dimension symbolique : celle de la revanche. Longtemps freiné par les blessures, parfois pointé du doigt pour sa rigueur, Dembélé a su rebondir. Parti du Stade Rennais en 2016, passé par Dortmund et Barcelone, il a trouvé ici, au PSG, la stabilité et la confiance qui lui échappaient pour franchir un cap décisif. Devenir le meilleur joueur du monde.

Source: www.paris.fr

𝟖𝟎ᵉ 𝐚𝐧𝐧𝐢𝐯𝐞𝐫𝐬𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐥’𝐎𝐍𝐔 : 𝐮𝐧𝐞 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞́𝐦𝐨𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐞𝐦𝐩𝐫𝐞𝐢𝐧𝐭𝐞 𝐝𝐞 𝐦𝐞́𝐦𝐨𝐢𝐫𝐞 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐯𝐢𝐬𝐢𝐨𝐧

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Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, a pris part le lundi 22 septembre 2025 à la réunion de haut niveau consacrée à la célébration du 80ᵉ anniversaire de l’Organisation des Nations unies (ONU). L’événement s’est tenu dans la prestigieuse salle de l’Assemblée générale, réunissant les représentants des États membres autour de la mémoire et de l’avenir de l’institution multilatérale.

La cérémonie a été marquée par la projection d’un documentaire retraçant les grandes réalisations de l’ONU depuis sa création en 1945. Ce film a mis en lumière les efforts de l’organisation en matière humanitaire, politique et de promotion des droits de l’homme, trois dimensions qui ont façonné son rôle sur la scène internationale.

Dans son allocution, la nouvelle présidente de l’Assemblée générale des Nations unies, Annalena Baerbock, a souligné que cet anniversaire constituait « une occasion unique de mettre en avant les réalisations accomplies par l’ONU et ses agences spécialisées, mais aussi d’explorer les actions nécessaires pour relever les défis majeurs qui se posent aujourd’hui à l’humanité ».

Pour sa part, le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a appelé à une refonte de la coopération internationale. Il a insisté sur l’urgence de renforcer la solidarité mondiale dans un contexte de plus en plus marqué par les divisions géopolitiques et la multiplication des conflits.

Par sa participation à cette rencontre historique, le Premier ministre a réaffirmé la volonté du Burkina Faso de contribuer activement au renforcement du multilatéralisme et à la construction d’un monde plus juste et solidaire.

𝐃𝐂𝐑𝐏/𝐏𝐫𝐢𝐦𝐚𝐭𝐮𝐫𝐞

COMMUNIQUÉ CONJOINT DE LA CONFÉDÉRATION AES RELATIF AU RETRAIT DU STATUT DE ROME DE LA COUR PÉNALE INTERNATIONALE

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Source: Ministère des Affaires Etrangères du Burkina Faso

Reconnaissance de la Palestine : le discours en intégralité d’Emmanuel Macron à l’ONU

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Emmanuel Macron a prononcé, le 22 septembre 2025, un discours de la tribune des Nations unies dans lequel le président de la République a reconnu, au nom de la France, l’existence d’un Etat de Palestine. Voici l’intégralité de son discours.

Source: Le Monde

Reconnaissance de la Palestine par dix pays : comment va se dérouler la « semaine de haut niveau » qui débute ce lundi à l’ONU ?

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Récap  Dix Etats s’apprêtent à reconnaître un Etat de Palestine lors d’un sommet coprésidé par la France et l’Arabie saoudite lundi aux Nations unies, la veille de l’ouverture de la 80e session de l’Assemblée générale de l’institution, où l’avenir de la bande de Gaza, victime d’une nouvelle offensive israélienne, sera largement abordé.

Quelque 140 chefs d’Etat et de gouvernement sont attendus à New York pour la grand-messe annuelle de l’ONU où l’avenir des Palestiniens et de la bande de Gaza sera au centre de l’attention.

Près de deux ans après le début de l’offensive israélienne dans l’enclave côtière, déclenchée par l’attaque sans précédent du Hamas du 7 octobre 2023, la catastrophe humanitaire qui ravage le petit territoire palestinien risque d’éclipser toutes les autres crises et conflits qui ravagent la planète, de l’Ukraine à Haïti ou au Soudan.

Dès lundi, un sommet coprésidé par la France et l’Arabie saoudite se penchera sur l’avenir de la solution à deux Etats, israélien et palestinien, vivant côte à côte en paix et sécurité, avant l’ouverture mardi de la 80e session de l’Assemblée générale de l’ONU. Une « semaine de haut niveau »selon l’institution.

• Reconnaissance d’un Etat palestinien par 10 pays

Après l’adoption à une majorité écrasante la semaine dernière par l’Assemblée générale d’un texte qui soutient un futur Etat palestinien mais en excluant sans équivoque le Hamas, cette réunion devrait voir la reconnaissance formelle de cet Etat palestinien par dix pays, selon la présidence française : Andorre, Australie, Belgique, Canada, Luxembourg, Portugal, Malte, Royaume-Uni, Saint-Marin et la France.

Le Royaume-Uni, l’Australie, le Canada et le Portugal ont devancé le sommet en reconnaissant dès dimanche un Etat palestinien. « Aujourd’hui, pour raviver l’espoir de paix et d’une solution à deux Etats, je déclare clairement en tant que Premier ministre de ce grand pays, que le Royaume-Uni reconnaît officiellement l’Etat de Palestine », a annoncé Keir Starmer dans une déclaration filmée publiée sur les réseaux sociaux.

« Le Canada reconnaît l’Etat de Palestine et offre de travailler en partenariat afin de porter la promesse d’un avenir pacifique pour l’Etat de Palestine et l’Etat d’Israël », a annoncé le Premier ministre Mark Carney dans un communiqué. De son côté, le Premier ministre Australien Anthony Albanese a aussi publié un communiqué sur ses réseaux sociaux pour « formellement reconnaître l’indépendance et la souveraineté de l’Etat de Palestine ».

Un geste « symbolique » qui pourra avoir une vraie portée « si les pays qui reconnaissent la Palestine enchaînent avec d’autres mesures pour tenter de faire pression sur Israël pour mettre fin à sa campagne à Gaza », commente Richard Gowan, de l’International Crisis Group. Mais il craint dans le même temps des représailles israéliennes, évoquant un risque d’« escalade » de la part du Premier ministre Benyamin Netanyahou.

Actuellement, les trois quarts environ des 193 Etats membres de l’ONU reconnaissent l’Etat palestinien proclamé par la direction palestinienne en exil en 1988.

152 pays ont reconnu la Palestine

La reconnaissance de l’Etat palestinien parmi les membres de l’ONU

Source: ONU

• Les Etats-Unis refusent de délivrer un visa à la délégation palestinienne

Les Etats-Unis, principal allié d’Israël, se sont eux publiquement opposés à ce processus. Ils ont annoncé qu’ils n’accorderaient pas de visa à la délégation palestinienne, dont le président Mahmoud Abbas, alors que l’Assemblée générale se tiendra à New York. L’Assemblée a toutefois adopté vendredi une résolution autorisant le président de l’Autorité palestinienne à s’exprimer par vidéo.

Donald Trump sera fortement attendu à ce sommet annuel. Et pour cause : depuis son retour à la Maison-Blanche, il s’est lancé dans des coupes massives de l’aide américaine à l’étranger touchant de nombreuses agences onusiennes en difficulté alors que les besoins humanitaires se multiplient.

• 140 chefs d’Etat devraient s’exprimer dont Netanyahou

En ce 80e anniversaire de l’ONU, environ 140 chefs d’Etat et de gouvernement devraient s’exprimer à New York, de l’Ukrainien Volodymyr Zelensky au Brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, du Canadien Mark Carney à l’Iranien Massoud Pezeshkian. Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, qui répète qu’il « n’y aura pas d’Etat palestinien », est lui aussi invité à s’exprimer à la tribune de l’Assemblée générale. Son discours est prévu en fin de semaine.

Autre invité remarqué : Ahmed al-Charaa, le président par intérim de la Syrie, d’Etat syrien. Près de dix mois après son arrivée au pouvoir, à la suite de la chute du dictateur Bachar al-Assad renversé par une coalition de groupes rebelles islamistes dont il était à la tête, la visite du dirigeant est très attendue alors que le pays tente de se reconstruire après treize années de guerre civile.

• Nouvelle rencontre entre Zelensky et Trump

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé qu’il rencontrerait son homologue américain Donald Trump en marge de l’Assemblée générale de l’ONU. Volodymyr Zelensky a déclaré à un groupe de journalistes, dont l’Agence France-Presse, qu’il aurait « une réunion avec le président des Etats-Unis », ses commentaires étant placés sous embargo jusqu’à samedi. Il a précisé qu’il évoquerait les garanties de sécurité en cas d’accord de paix avec la Russie, mais aussi les sanctions contre Moscou que son pays réclame aux Etats-Unis.

Par  Service Actu (avec AFP)

Source: www.nouvelobs.com