samedi, décembre 28, 2024

Proverbe: Eduquer une femme, c'est éduquer un village.

Accueil Blog Page 5

L’éducation est un secteur clé dans la coopération entre l’Union européenne et le Burkina Faso

0

Après le lancement en mars dernier du Projet de renforcement de l’offre de services intégrés de protection et d’éducation dans les régions de la Boucle du Mouhoun et du Centre-Ouest (PROSIPE), l’Union européenne a réitéré son engagement avec un nouveau projet pour renforcer la protection, l’éducation et la formation des enfants talibés.

Dans le secteur de l’éducation, plus de 6 000  enfants et adolescents talibés auront accès à l’école. Parmi eux, 3 100 bénéficieront d’une formation professionnelle adaptée. Les régions concernées sont les Hauts-Bassins et la Boucle du Mouhoun.

Source:www.eeas.europa.eu

15-Octobre : Dr Apollinaire Kyelem de Tambela invite les Burkinabè à méditer sur les paroles contenues dans l’hymne de la révolution

0

Ce mardi 15 octobre 2024, à l’occasion du 37e triste anniversaire de l’assassinat du président capitaine Thomas Sankara, l’hymne de la révolution a retenti à la Primature du Burkina Faso après la montée du drapeau national en présence du Premier ministre, Dr Apollinaire Kyelem de Tambela qui a invité les Burkinabè à méditer sur les paroles qu’il dit être «profondes».

Une deuxième cérémonie de montée des couleurs nationales en l’espace de deux semaines s’est tenue à la primature du Burkina Faso. Alors que traditionnellement cette activité se tient la première semaine du mois. Ce n’est pas un fait du hasard, c’est en l’honneur du père de la révolution burkinabè, le capitaine Thomas Sankara qui fut assassiné le 15 octobre 1987.

Depuis un certain temps, les montées des couleurs sont connues pour être l’espace privilégié de prise de parole du Premier ministre, Dr Apollinaire Kyelem de Tambela, où il s’adresse aux Burkinabè, crache du feu aux impérialistes et aux «apatrides» qui tentent de déstabiliser le pouvoir en place.

Mais la dernière montée des couleurs (3 octobre 2024) a fait couler beaucoup d’encre et de salive au Burkina Faso. En effet, Me Kyelem avait des propos sur des fétiches, des propos qui n’ont pas été bien accueillies par les garants (chefs coutumiers et traditionnels) de la culture. Mais depuis la Russie où il séjournait à l’occasion des journées économiques du Burkina Faso à Moscou, le chef de l’Exécutif burkinabè a joué balle à terre et a même présenté ses excuses aux Burkinabè en général et aux chefs traditionnels et coutumiers en particulier.

Vue partielle des travailleurs de la primature

À cette montée des couleurs organisée à l’occasion du 37e anniversaire de l’assassinat du président capitaine Thomas Sankara, le Premier ministre s’est montré devant ses collaborateurs peu bavard. Alors qu’on connaît l’homme pour son franc-parler.

En tout cas aujourd’hui, Dr Kyelem a mis un peu « d’eau dans son vin », il n’a ni parlé en bien ou en mal de quelqu’un, même pas les «impérialistes et apatrides». Mais il a plutôt invité les Burkinabè en général et ses collaborateurs en particulier à méditer sur les mots contenus dans l’hymne de la révolution qui a été entonné juste après la montée du drapeau.

Pour le premier ministre, le 15 octobre 1987, reste marqué comme un jour où les ténèbres ont triomphé sur la lumière au Burkina Faso.«Et malheureusement aussi, le 15 octobre 87, date de la victoire des ténèbres sur la lumière. C’est pour ça que pour cette deuxième phase, nous avons voulu aussi entonner deux hymnes : l’hymne national et l’hymne de la révolution. L’hymne de la révolution a été chanté en présence du camarade président Thomas Sankara par des enfants d’écoles primaires. 

Et parmi ces enfants, il y a une personne qui est devenue professeur d’université et qui est actuellement conseiller spécial à la primature. Et c’est cette personne, grâce à son entretien, que nous avons pu reprendre cette chanson de la révolution pour la fredonner aujourd’hui, redonner espoir et montrer que si le 15 octobre, le soleil s’est couché sur le Burkina Faso, si long que soit la nuit, le jour renaît», a-t-il déclaré avant d’ajouter que :

«Et le 30 septembre, (2022 faisant sans doute allusion à la prise de pouvoir par le capitaine Ibrahim Traoré, ndlr) le jour est de nouveau apparu sur le ciel du Burkina Faso pour éclairer le Burkina et le Burkinabè. C’est la signification de cette chanson (hymne de la révolution) aujourd’hui. Donc, nous avons fait renaître cette chanson pour que dorénavant, elle rayonne partout au Burkina Faso, car ces propos sont profonds».

Si lors de la montée des couleurs du 3 octobre 2024, la communauté San était à l’honneur, cette fois-ci c’est une chorale qui a été appelée pour chanter l’hymne national et celui de la révolution. Me Kyelem s’est adressé à ces jeunes choristes :

«Et ce que je vais demander à ces jeunes, comme j’ai eu à vous le dire, parmi l’équipe qui a entonné cela la première fois, il y a une personne qui est devenue Professeur d’université, conseiller à la primature, faite en sorte que demain soit pour vous. Le Burkina Faso de demain est à vous. Quand on dit qu’il faut donner l’espoir aux jeunes, c’est ça. Ne vous laissez pas divertir. Ayez un objectif et tenez-vous à ça et vous réussirez».

Willy SAGBE

Source: https://burkina24.com

Conseil des ministres du mercredi 17 octobre 2024

0

Désenclavement et urbanisation : le gouvernement adopte l’Initiative présidentielle « Faso Mêbo »

(Ouagadougou, 16 octobre 2024). Le Président du Faso, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a présidé, ce mercredi, l’hebdomadaire Conseil des ministres. Plusieurs dossiers inscrits à l’ordre du jour ont été examinés et d’importantes décisions prises pour la bonne marche du pays, selon le ministre d’Etat, Porte-parole du Gouvernement, Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO.

Au titre de la Présidence du Faso, le Conseil a adopté un décret portant lancement de l’Initiative présidentielle « Faso Mêbo ». Le ministre d’Etat, Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO a indiqué que cette initiative dénote de la volonté du Chef de l’Etat d’apporter des réponses appropriées aux préoccupations et aux défis des citoyens burkinabè.

Elle est structurée autour de deux composantes. « La première concerne la construction d’infrastructures routières par des brigades de la route à des coûts moins élevés. La deuxième fait référence à l’aménagement et à l’embellissement urbain à travers la construction de logements décents, l’assainissement et la création d’espaces publics verts », a expliqué le ministre d’Etat, Porte-parole du Gouvernement.

Pour le compte du ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, le Conseil a adopté deux rapports. Le premier est un décret portant création, attributions, organisation et fonctionnement des Ensembles artistiques nationaux. Il vise à « redonner à notre culture toutes ses lettres de noblesse. Ce décret vise à dynamiser ces Ensembles artistiques afin qu’ils puissent être des outils de professionnalisation du secteur », a soutenu le ministre en charge de la Culture, Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO.

Le deuxième rapport est un avant-projet de loi portant Statut de l’artiste au Burkina Faso. Le ministre d’Etat, ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme a précisé que cet avant-projet de loi consacre de nombreuses évolutions majeures en lien avec la prise en compte d’un certain nombre d’outils d’exploitation des œuvres artistiques notamment les plateformes numériques.

Au titre du ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, le Conseil a adopté deux décrets. Le premier décret porte création d’une société d’économie mixte dénommée Société de gestion du technopôle pharmaceutique intégré de Kokologho. Selon le ministre Serge Gnaniodem PODA, il s’agit d’une zone industrielle dédiée à la recherche-développement, à la production entrepreneuriale et industrielle des produits pharmaceutiques dans notre pays afin de rendre accessibles et disponibles des produits de qualité.

Le deuxième décret adopté porte sur la définition des critères d’octroi des primes de bilan dans les sociétés d’Etat et les établissements publics de prévoyance sociale. « L’adoption de ce décret permet de définir désormais des critères harmonisés uniques pour l’ensemble des entités publiques d’octroi des primes de bilan », a précisé le ministre PODA. La prise de ce décret permettra, selon le ministre, de faire des économies d’environ 4,2 milliards F CFA qui seront réinvestis dans la réalisation d’infrastructures sociales au profit de nos vaillantes populations.

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

clap de fin pour la 1ère édition de la Foire Artisanale Africaine de la Diaspora

0

La première édition de la Foire Artisanale Africaine de la Diaspora s’est achevée le 22 septembre 2024 à Montrouge, dans les Hauts-de-Seine. Cet événement, organisé par le Groupe Faso Diasporama, a rassemblé diverses communautés africaines autour de la valorisation de l’artisanat et du patrimoine culturel du continent.

Fondé en 2018, Faso Diasporama est bien plus qu’un simple organisateur de la foire. En tant que site d’information en ligne et prestataire de services événementiels, cette structure a pour mission de donner de la visibilité aux actions des diasporas africaines à travers le monde. Son engagement, résumé par le slogan « Faso Diasporama – Ensemble pour le développement », met en lumière la contribution précieuse de ces diasporas au développement économique, social et culturel de leurs pays d’origine.

La foire, qui se veut désormais un rendez-vous annuel incontournable, vise à renforcer les liens entre les cultures africaines et la population locale, en particulier celle de la région Île-de-France. La présence du Maire de Montrouge, des représentants diplomatiques du Burkina Faso, et du parrain de l’événement, M. IGO Carime, Président de la chambre de commerce franco-burkinabè du Sud-Est France et membre du conseil du développement de la Métropole a conféré un éclat particulier à cette première édition.

Les participants, venus du Burkina Faso, Cameroun, Congo-Brazzaville, Mali et Togo, ont mis en avant une diversité d’œuvres d’art, de produits alimentaires et cosmétiques bio, ainsi que des spécialités culinaires. En parallèle, des cinéphiles ont pu découvrir des films comme Paris Mon Paradis d’Eléonore Yaméogo et African Glory de Thierry Bugaud, reflétant la richesse des histoires et réalités africaines.

Avec l’ambition de faire découvrir et de promouvoir l’artisanat africain, tout en favorisant des échanges interculturels, la Foire Artisanale Africaine de la Diaspora donne déjà rendez-vous en 2025 pour sa deuxième édition. Cet événement annuel continuera à mettre en valeur l’immense richesse de l’artisanat africain, en accueillant encore plus de pays participants et en renforçant les liens entre les communautés africaines et internationales.

Suivre ci-dessous vidéos de la 1ère édition de la Foire Artisanale Africaine de la Diaspora

(Photos sur la page facebook de Faso Diasporama)

Diaspora burkinabè de la Suisse et de la France voisine : une forte mobilisation pour prendre les nouvelles du pays.

0

Genève, le 14 octobre 2024

Dans le cadre de son séjour à Genève, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, a rencontré le dimanche 13 octobre, les membres de la communauté burkinabè vivant en Suisse et dans la partie française voisine à la Suisse.

C’est une forte communauté, acquise aux idéaux et à la vision des autorités actuelles du Burkina Faso, qui est venue de plusieurs villes de la Suisse et de la France voisine, pour avoir les informations réelles du pays avec leur ministre de tutelle.

Les membres de la diaspora, se sont intéressés à plusieurs sujets parmi lesquels, la reconquête du territoire, les nouvelles de la structuration de la Confédération des Etats du Sahel, l’éventuelle monnaie de l’AES, les relations entre le Burkina Faso et certains pays voisins, la campagne de désinformation contre le Burkina Faso, la politique actuelle du gouvernement en matière d’insertion professionnelle des compétences issues de la diaspora, et la nécessité pour la diaspora de disposer de données empiriques et officielles pour pouvoir défendre le Burkina Faso dans les instances de débats.

A toutes les préoccupations, le ministre en charge des Burkinabè de l’Extérieur a apporté des éléments de réponses, avec des chiffres à l’appui sur des sujets comme celui de la reconquête du territoire.

Il fera savoir que les indicateurs montrent que le Burkina Faso est en train de faire chaque jour des avancées, avec aujourd’hui plus de 900 mille personnes déplacées internes qui ont regagné leurs localités.

A cela s’ajoute des écoles réouvertes et d’autres services sociaux de base qui ont repris leur fonctionnement dans les localités reconquises.

SEM Karamoko Jean Marie TRAORE a particulièrement salué la diaspora, qui a contribué à l’atteinte de ces résultats, et lui a traduit la reconnaissance du Président du Faso et celle du gouvernement, tout en invitant les compatriotes à poursuivre cet élan de solidarité sans se fier à la campagne de désinformation menée contre le Burkina Faso et les deux autres pays de l’AES.

« Il y’a une tentative de vouloir imposer un narratif qui est loin de la réalité, de peindre négativement le Burkina Faso. Leur objectif c’est de démoraliser les forces combattantes et aussi décourager vous les éléments de la diaspora qui êtes engagés pour accompagner les initiatives du gouvernement dans la lutte pour la reconquête du territoire. Ne tombez pas dans leur jeu», recommande le ministre TRAORE, appelant de ce fait les membres de la diaspora, à toujours se tourner vers les sources officielles, en l’occurrence la représentation diplomatique à Genève, pour obtenir les informations réelles sur leur pays.

Au terme de deux heures d’échanges, les membres de la diaspora ont confié repartir très satisfaits de la rencontre avec le ministre des Affaires étrangères de la coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur.

« Nous sommes désormais bien édifiés, car le ministre nous a donné tous les éclairages par rapport à la situation qui prévaut au pays. Nous restons mobilisés pour accompagner les autorités car nous constatons qu’aujourd’hui le Burkina Faso est sur la vraie ligne », a laissé entendre le délégué au Conseil supérieur des Burkinabè de l’Extérieur monsieur Tahirou KOMI, tout en indiquant que des activités sont au programme dans les prochains jours, pour davantage mobiliser des fonds et exprimer l’adhésion de la diaspora de la Suisse et de la France voisine à la vision du Président du Faso.

La rencontre de ce dimanche s’est d’ailleurs tenue la veille du jour (14 octobre) consacré à la diaspora dans le cadre des JNEPPC 2024, et à l’occasion les membres de la diaspora ont mis la main à la poche au profit du Fonds de soutien patriotique.

C’est également une rencontre qui coïncide avec la prise de contact entre la diaspora de la Suisse et Son Excellence Madame Sabine BAKYONO/KANZIE, Ambassadeur du Burkina Faso en Suisse et auprès de l’Office des Nations Unies de Genève.

Une prise de contact qui augure de belles perspectives de collaboration, au regard de la mobilisation et des centres d’intérêt manifestés par la diaspora.

L’ambassadeur Sabine BAKYONO/KANZIE, a rassuré ses compatriotes de sa disponibilité à être à leur écoute à chaque fois que de besoin, tout en leur demandant de l’accompagner à hisser haut le drapeau du Burkina Faso au niveau de cette juridiction diplomatique.

Il faut noter que cette rencontre avec la diaspora, a connu la présence d’une délégation de députés burkinabè avec à leur tête le 4e vice- président de l’Assemblée Législative de Transition, l’honorable Daouda DIALLO.

La délégation de l’ALT séjourne à Genève dans le cadre de la 149e session de l’Union interparlementaire

DCRP/MAECR-BE

𝗘́𝗹𝗶𝗺𝗶𝗻𝗮𝘁𝗼𝗶𝗿𝗲𝘀 𝗖𝗔𝗡 𝗠𝗮𝗿𝗼𝗰 𝟮𝟬𝟮𝟱 : 𝗹𝗲 𝗕𝘂𝗿𝗸𝗶𝗻𝗮 𝗙𝗮𝘀𝗼, 𝗽𝗿𝗲𝗺𝗶𝗲𝗿 𝗽𝗮𝘆𝘀 𝗾𝘂𝗮𝗹𝗶𝗳𝗶𝗲́ 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗹𝗮 𝗖𝗔𝗡 𝗠𝗮𝗿𝗼𝗰 𝟮𝟬𝟮𝟱 𝗮𝗽𝗿𝗲̀𝘀 𝟰 𝗺𝗮𝘁𝗰𝗵𝘀

0

Les Etalons du Burkina Faso se sont qualifiés pour la CAN Maroc 2025 en battant les Hirondelles du Burundi (2-0) ce dimanche 13 octobre 2024 au Stade Félix Houphouet BOIGNY.

Une victoire solide des poulains du Coach Brama TRAORE qui ont su contenir la fougue des Burundais revanchards après leur défaite par 4-1 au match aller.

Très tôt, Mohamed KONATE ouvre le score à la 4e minute en reprenant un ballon de la tête dans la surface de réparation burundaise. Les Burundais tentent de revenir au score mais se heurtent à une équipe burkinabè très bien organisée avec des joueurs solidaires dans les efforts. La mi-temps intervient sur cette marque de 1 but à 0 en faveur des Etalons.

En seconde période, les Burundais reviennent avec la même hargne. Les Etalons, poussés par le public du Félicia acquis à leur cause grâce à une grosse mobilisation, retrouvent un second souffle avec les remplacements effectués par le sélectionneur Brama TRAORE. Dans les arrêts de jeu, les Etalons obtiennent un penalty transformé par Bertrand TRAORE portant le score à 2-0 pour le Burkina. Un score synonyme de qualification des Étalons avec 10 points +7.

Pour le Coach Brama TRAORE, cette qualification est historique car il est le premier sélectionneur local à se qualifier pour la CAN après 4 matchs. Il a dédié cette qualification au peuple burkinabè qui traverse des périodes difficiles et à tous les acteurs du football national en lançant un appel à la valorisation de l’expertise locale.

Le vice-capitaine des Étalons Issoufou DAYO, lui, est déjà tourné vers la CAN Maroc 2025 où il espère apporter une première étoile au Burkina Faso. « J’ai presque tout gagné en Afrique, il ne me reste qu’une CAN et une qualification à la Coupe du Monde et nous allons travailler pour y arriver » a-t-il déclaré.

Monsieur Rasmané SAWADOGO, Conseiller Technique, a au nom du Ministre des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi, a félicité les joueurs, le staff technique, les supporters, les journalistes et tous les acteurs qui ont contribué à cette qualification.

Il a lancé un appel à redoubler d’efforts pour garder la tête du groupe lors des deux matchs à venir contre le Sénégal et le Malawi, pour améliorer le classement FIFA du Burkina Faso en vue des tirages au sort de la phase finale de la CAN Maroc 2025.

DCRP MSJE

XIXe sommet de la Francophonie : Emmanuel Macron salue une langue « d’invention et de réinvention »

0

Trente-trois ans après l’édition de 1991, le sommet de la Francophonie se tient à nouveau dans l’Hexagone, les 4 et 5 octobre à la Cité internationale de la langue française (Cilf), à Villers-Cotterêts, et au Grand Palais, à Paris. Un événement destiné à promouvoir la langue française dans le monde et qui permettra à la Francophonie d’accueillir deux nouveaux membres de plein droit, le Ghana et Chypre.

Lors de son discours, le président français Emmanuel Macron a salué une langue de « résistance » et de « combat », en constante « réinvention ».

« La Francophonie est un espace d’influence diplomatique qui nous permet d’embrasser les enjeux du siècle », a-t-il déclaré à l’ouverture du sommet à Villers-Cotterêts, à 60 kilomètres au nord de Paris.

« Pas de place pour les doubles standards »

« Elle est un lieu où nous pouvons ensemble porter une diplomatie qui défend la souveraineté et l’intégrité territoriale partout à travers la planète », a-t-il dit devant des dizaines de chefs d’État et de gouvernement, de l’Afrique à l’Indo-Pacifique.

« Qui porte le même discours aux côtés de l’Ukraine agressée aujourd’hui, menacée dans ses frontières et dans son intégrité territoriale par la guerre d’agression russe », a-t-il souligné alors que nombre de pays du Sud ont refusé de condamner l’offensive russe contre son voisin.

« Mais qui défend une vision où il n’y a pas de place pour les doubles standards, où toutes les vies se valent pour tous les conflits à travers le monde », a-t-il ajouté alors que le Sud dénonce souvent des doubles standards de l’Occident dans la gestion des crises internationales.

« Il ne pourra y avoir de paix au Proche-Orient sans solution à deux États », a poursuivi le chef de l’État évoquant aussi le Liban « aujourd’hui bousculé dans sa souveraineté et sa paix ».

Faisant allusion, sans la citer, à la Chine, Emmanuel Macron a aussi plaidé pour une « région apaisée » en Indo-Pacifique « où nulle puissance ne saurait remettre en cause cette paix ».

« Ne pensez pas qu’anglais »

Son discours s’inscrit dans la prolongation de celui de Djerba en 2022, lors du dernier sommet en Tunisie, explique Stéphane Ballong, rédacteur en chef du service Afrique chez France 24. « Il avait reconnu à cette époque que la langue française était en perte de vitesse et il s’est attelé dans ce nouveau discours à lui rendre hommage, à rappeler qu’elle a été une langue de réussite » analyse-t-il.

Le Français est un « formidable levier d’opportunités, je le dis pour tous nos jeunes, tous ceux qui s’orientent vers le commerce, ne pensez pas qu’anglais », a assené le président.

L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) compte 88 États et gouvernements membres. Trois pays sahéliens, le Mali, le Burkina Faso, le Niger, avec lesquels la France entretient des relations houleuses depuis qu’ils ont connu des coups d’État ces dernières années, restent suspendus des instances du groupe. Ils ne participent pas au sommet.

Emmanuel Macron a aussi appelé à « bâtir un ordre numérique protégeant les citoyens », pour « mieux lutter contre la désinformation, la propagation de la haine en ligne, les discours de haine, racistes, antisémites ».

Les pays membres de l’OIF ont lancé « l’Appel de Villers-Cotterêts » invitant les grands acteurs du numérique à « bâtir un espace plus sûr et plus divers et à lutter contre tous ces discours de haine ». 

L’OIF, qui a pour missions de « promouvoir la langue française », « la paix, la démocratie et les droits de l’Homme », d' »appuyer l’éducation » et de « développer la coopération économique », estime le nombre de locuteurs du français à 321 millions sur les cinq continents, ce qui en fait la cinquième langue la plus parlée au monde.

Mais du fait de la forte démographie des pays francophones, notamment en Afrique, leur nombre devrait passer à 715 millions d’ici 2050.

Avec AFP

Source: www.france24.com

JOURNÉES NATIONALES D’ENGAGEMENT PATRIOTIQUE ET DE PARTICIPATION CITOYENNE

0

JOURNÉES NATIONALES D’ENGAGEMENT PATRIOTIQUE ET DE PARTICIPATION CITOYENNE, ÉDITION II: message de S.E le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, Président du Faso, Chef de l’État

Chers compatriotes,
A l’occasion de la deuxième édition des Journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne, ce jour historique du 02 octobre, je voudrais reconnaître les sacrifices consentis par chaque Burkinabè. Je rappelle mon engagement sans cesse renouvelé à refonder la Nation burkinabè, à raffermir la cohésion sociale et à raviver la flamme patriotique. Je saisis cette opportunité pour réaffirmer ma détermination, celle du Gouvernement, des forces de défense et de sécurité ainsi que des volontaires pour la défense de la Patrie à libérer totalement le territoire du Burkina Faso des affres du terrorisme.

Le 02 octobre, faut-il le rappeler, est la date anniversaire du Discours d’Orientation Politique, discours par lequel, le Capitaine Thomas Isidore Noël SANKARA, a décliné, devant les masses populaires, sa vision d’une Nation libre et prospère. C’est dire donc que le choix de cette date n’est pas fortuit . Elle nous rappelle non seulement le sens de l’engagement du Père de la Révolution pour le triomphe de la liberté, de la souveraineté et de l’indépendance réelle de notre chère patrie, mais aussi, sa volonté de faire des Burkinabè un peuple fier de son histoire et de sa culture. C’est pourquoi, j’invite chaque patriote à célébrer cette date avec fierté.

Chers compatriotes,
Les ennemis de la patrie, ce sont les traîtres et leurs complices. Cette deuxième phase des Journées nationales d’engagement patriotique est placée sous le thème : « Pour une nation forte et souveraine, ne trahissons pas notre patrie ! ».

Comment reconnait-on les traîtres de la patrie ? Ils sont prêts à vendre leur pays. Ils collaborent avec l’ennemi en lui fournissant des informations sensibles et confidentielles pour détruire le pays et pour des intérêts égoïstes.

Ils aident, en temps de guerre, l’ennemi dans des actions d’espionnage, ou par la fourniture de logistique. Ils sont co-auteurs de la mort de leurs frères.

Les traîtres, ce sont aussi ceux qui sont en intelligence avec une puissance étrangère pour saboter les infrastructures, les capacités militaires ou même économiques de notre pays. Les traîtres, c’est aussi ceux qui désertent leur fonction au moment où le pays a le plus besoin d’eux. Ne soyez pas des traîtres.

Chaque Burkinabè doit être vigilant et s’engager à bannir la traîtrise dans ses actes quotidiens. Pour notre Nation, désormais la trahison sera l’acte criminel le plus grave comme cela se passe dans les Etats qui veulent réellement assumer leur souveraineté.

Les évènements douloureux que nous avons vécus ces derniers mois dans notre pays portent la marque des traitres. Cela nous rappelle les évènements dramatiques du 15 octobre 1987 qui ont causé la mort du Président Thomas Isidore Noël Sankara et interrompu l’élan révolutionnaire de 1983. C’est une illustration parfaite de la trahison. Pour construire une Nation burkinabè forte et souveraine, il faut toujours avoir l’esprit de patriotisme et mobiliser les masses populaires à chaque instant.

Chers combattants, vous qui êtes sur le terrain, je vous demande de ne jamais faiblir et de ne jamais vous laisser tromper par l’ennemi. Contre vents et marrées, nous continuerons le combat contre l’impérialisme et ses valets locaux et tous les ennemis qui se dresseraient contre le Burkina Faso.

Chers compatriotes,
J’invite chaque Burkinabè, de l’intérieur comme de l’extérieur, à exprimer véritablement son appartenance à la mère patrie par des actions concrètes.

Ceux qui aiment leur cadre de vie le gardent toujours propre, et ceux qui aiment le Burkina Faso doivent le garder propre. Nos structures de soins, nos habitations, nos quartiers et villages, nos communes, nos villes, nos lieux de travail et de culte, nos cimetières, maintenons- les toujours propres. C’est cela aussi le patriotisme, n’allez pas plus loin.

Je lance un appel solennel à l’ensemble des autorités coutumières et religieuses à participer pleinement à ces journées à travers des enseignements et des messages rappelant, lors des différents cultes, le sens et la nécessité pour chaque citoyen de cultiver les valeurs authentiques de notre patrie.

En ce jour historique, j’ai une pensée envers les victimes et les blessés de cette guerre qui nous a été injustement imposée. Je renouvelle ma reconnaissance à toutes les forces combattantes déployées sur le terrain du combat pour la reconquête de la dignité et de la souveraineté de notre cher Faso.

Sur ce, je lance officiellement la deuxième édition des Journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne.

Vive le Burkina Faso souverain !
Vive le patriotisme !
La patrie où la mort, nous vaincrons !

LANCEMENT DE LA DEUXIEME EDITION DES JOURNEES NATIONALES D’ENGAGEMENT PATRIOTIQUE ET DE PARTICIPATION CITOYENNE A L’AMBASSADE DU BURKINA FASO A PARIS

0

Ce mercredi 02 octobre 2024 à 09H30, le personnel de la Représentation diplomatique du Burkina Faso à Paris a pris part au lancement de la deuxième édition des Journées Nationales d’Engagement Patriotique et de Participation Citoyenne placée sous le thème « Pour une nation forte et souveraine, ne trahissons pas notre patrie ».

A l’issue d’une levée des couleurs accompagnée du Ditanyè, le Chargé d’affaires M. Jean-Marie Bakouan a dans un premier temps, rappelé le sens de l’instauration de cette journée dont l’objectif est le raffermissement du patriotisme et de la cohésion sociale des burkinabè, la reconquête de la dignité et de la souveraineté du Burkina Faso.

Il a ensuite livré au personnel de la Représentation diplomatique, le message du Chef de l’Etat pour qui la date du 02 octobre est hautement symbolique dans le sens où il établit un lien avec le discours historique d’orientation politique du 02 octobre 1983 du Capitaine Thomas Sankara. Ce discours de Thomas Sankara, affirme le Chef de l’Etat a posé les bases du « triomphe de la liberté, de la souveraineté et de l’indépendance réelle de notre chère patrie, mais aussi, de sa volonté de faire des Burkinabè, un peuple fier de son histoire et de sa culture. »

Dans un esprit d’union sacrée face à l’adversité, le Chef de l’Etat appelle « chaque Burkinabè de l’intérieur comme de l’extérieur, les autorités coutumières et religieuses à participer pleinement à ces journées à exprimer véritablement leur appartenance à la mère patrie par des actions concrètes ».

Reconnaissant aux forces combattantes, le Chef de l’Etat leur rend hommage ainsi qu’aux victimes de cette guerre dont il est convaincu que le peuple burkinabè sortira victorieux.

Le programme de la deuxième édition des Journées Nationales d’Engagement Patriotique et de Participation Citoyenne qui se tiendra du 02 au 16 octobre 2024, prévoit notamment une conférence, la projection d’un film sur la vie du président Thomas Sankara, des levées de fonds à destination du Fonds de soutien patriotique ainsi que l’organisation d’événements culturels dans les Représentations diplomatiques et Consulaires du Burkina Faso.

Services Relations publiques/Presse