mercredi, décembre 17, 2025

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Conseil des ministres du 28 avril 2023 : le gouvernement adopte des mesures fiscales et douanières incitatives au profit des PME

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(Bobo-Dioulasso, 28 avril 2023). Le Président de la Transition, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a présidé ce vendredi, le conseil des ministres délocalisé à Bobo-Dioulasso, qui a examiné et adopté plusieurs dossiers soumis à son ordre du jour, a indiqué le Porte-parole du gouvernement Jean-Emmanuel OUEDRAOGO.

Au titre du ministère de l’Économie, des Finances et de la Prospective, le Conseil a adopté un projet de loi portant institution de mesures fiscales et douanières incitatives au profit des Petites et moyennes entreprises (PME). Ce projet de loi prévoit des mesures d’exonération de TVA pour les importations d’un certain nombre de biens de production pour une période donnée au profit des PME, des mesures d’exonération des impôts comme la patente, la Taxe patronale d’apprentissage, le Minimum forfaitaire de perception sur deux ans et les Droits d’enregistrement des contrats de bail sur les deux premières années. Ce qui va permettre de faciliter l’accès à tous ce qu’il y a comme nécessité pour qu’une entreprise puisse fonctionner surtout les premières années pour aussi bien les PME que les incubateurs, a indiqué le ministre en charge de l’économie, Aboubacar NACANABO.

Toujours au compte du ministère en charge de l’économie, le conseil a adopté une Feuille de route pour la mise en œuvre des mesures d’urgences de la Transition. Pour le ministre NACANABO, l’adoption de cette feuille de route permet un suivi rapproché des projets pour cette année 2023 dans le cadre de l’exécution du Plan d’actions pour la stabilisation et le développement.

Pour le compte du ministère de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, le Conseil a entendu une communication orale concernant un plan d’actions pour la promotion de l’entrepreneuriat agro-pastoral. « Il s’agit d’une initiative du Chef de l’État qui entend s’appuyer sur les potentialités agricoles de notre pays pour créer de l’emploi en faveur des jeunes et des femmes et de contribuer à la sécurité alimentaire et nutritionnelle », a soutenu le ministre en charge de l’agriculture, Dénis OUEDRAOGO. Il a indiqué que cette initiative va débuter à Bobo-Dioulasso avec l’exploitation des potentialités du Centre agricole de Matourkou, devenu École nationale de formation agricole qui dispose de plus de 700 hectares exploitables, dont 100 hectares seront exploités pour la phase pilote.

Au titre du ministère des Infrastructures et du Désenclavement, le conseil approuvé la conclusion de deux contrats pour les travaux, les études, le contrôle et la surveillance dans le cadre de l’élargissement et de la modernisation de la route nationale 4, depuis la voie de Saaba jusqu’à l’embranchement de la route de Ziniaré.

D’un coût global de 88 milliards 500 millions de FCFA, ces travaux impliquent l’élargissement du tronçon en deux fois deux voies, la construction d’un échangeur au niveau de l’intersection de la voie de contournement, la reconstruction du Pont de Massili, l’aménagement d’un carrefour au croisement de la route de Ziniaré, l’aménagement et la réhabilitation de la voie menant à l’Université Thomas-Sankara. Pour le ministre en charge des infrastructures, Adama Luc SORGHO, ces travaux permettront de décongestionner le trafic dans cette zone.

Pour le compte du ministère de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement, le Conseil a adopté un projet de décret portant réorganisation des emplois des corps des eaux et forêts et de la famille d’emplois gestion de l’environnement. Pour le ministre, Augustin KABORE, à travers ce projet de décret, le gouvernement entend résoudre une crise de cohabitation en fusionnant le corps des eaux et forêts et la famille d’emplois gestion de l’environnement avec des spécialisations option foresterie et option environnement.

Au titre du ministère des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi, le Conseil a approuvé une communication orale qui permet l’organisation cette année, du Tour cycliste international du Faso après des années de suspension. « Avec l’amélioration des conditions sécuritaires, nous avons pris l’initiative de présenter l’organisation et la préparation du prochain Tour du Faso prévu du 26 octobre au 5 novembre 2023 », a indiqué le ministre en charge des sports, Boubacar SAVADOGO.

Au cours de cette rencontre, le gouvernement a aussi adopté un projet de décret portant promotion du port du Faso Danfani, du Koko Dunda et des autres tissus traditionnels ainsi que des projets de décrets d’application de la loi instituant les Comités de veille et de développement (COVED).

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Conseil des ministres : l’Etat recrute plus 7 000 agents par concours directs cette année

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(Ouagadougou, 19 avril 2023). Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a présidé ce mercredi le Conseil des ministres. Selon le ministre de Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Porte-parole du Gouvernement, Jean Emmanuel OUEDRAOGO le Conseil a examiné et pris plusieurs décisions liées à la bonne conduite de la Transition.

Au titre du ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, le Conseil a autorisé le recrutement de 7218 agents par concours directs et 5283 pour les concours professionnels session 2023. Le ministre d’Etat, ministre en charge de la fonction publique a précisé que pour les concours directs, l’accent est mis sur les secteurs prioritaires comme l’agriculture, la transformation digitale, la santé, avec un impact financier de plus de 22 milliards de francs CFA.

Une mesure importante concernant cette décision, c’est qu’à compter de cette année, les agents recevront une formation complémentaire de 3 mois maximum qui prend en compte « la déontologie, la connaissance d’un certain nombre d’outils de l’Etat, mais aussi et surtout la formation militaire », au regard du contexte que vit le Burkina Faso.

Au titre du ministère de l’Economie, des Finances et de la Prospective, la décision prise porte sur la création d’une contribution spéciale sur certains produits de grande consommation pour alimenter le Fonds de soutien patriotique. L’adoption de l’avant-projet de loi y relative, selon le ministre en charge des finances, Aboubakar NACANABO, permet « de renforcer le cadre juridique de cette taxe spéciale qui existe déjà sur certains produits comme la boisson, la cigarette, les produits cosmétiques ».

Toujours pour le compte du ministère en charge de l’Économie, le Conseil a adopté un projet de décret relatif à l’érection du Centre de promotion de l’aviculture villageoise en Etablissement public de l’Etat à caractère administratif. Ce changement va permettre à la structure d’être plus autonome et plus opérationnelle, a indiqué Amadou DICKO, ministre délégué chargé des Ressources animales.

Concernant le ministère de l’Energie, des Mines et des Carrières, le Conseil a examiné un projet de loi modificatif de la loi portant code minier au Burkina Faso en vue d’intégrer de nouvelles dispositions. Le ministre en charge des mines, Simon-Pierre BOUSSIM a précisé qu’il s’agit de modifier les articles 26 et 30 afin que le Fonds minier de développement local puisse soutenir le Fonds de soutien patriotique.

Au titre du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, le Conseil a adopté un décret relatif aux modalités de prise en charge financière du traitement des cancers par la radiothérapie au Burkina Faso. Trois catégories de patients ont été identifiées selon le ministre de la Santé, Robert Lucien Jean Claude KARGOUGOU. La première est relative aux patients disposant d’une assurance maladie pour qui l’assurance prend en charge. La deuxième concerne les cancers féminins, les cancers des enfants de moins de 15 ans, les cancers de la prostate et les personnes indigentes que l’Etat prend en charge à 100%, et enfin la troisième catégorie constituée de tous les autres pour lesquels la pris en charge de l’Etat est de 70%.

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

France : La 17ème édition des Journées culturelles des Burkinabè de Lyon aura lieu les 21 et 22 avril 2023

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Faire connaître le Burkina Faso à travers sa culture et ses valeurs sous ses différentes facettes, c’est l’objectif de l’activité qu’organise chaque année l’Association des Burkinabè de Lyon. La 17e édition qui aura lieu les 21 et 22 avril 2023 a pour thème « Culture au service de la paix », avec au menu de grosses pointures de la musique africaine comme Gadji Céli et Imilo Lechanceux. Pour en parler, nous avons rencontré le président de l’ABL, Nouffou Tapsoba.

Présentez-nous l’Association des Burkinabè de Lyon ?

Avant tout propos, permettez-moi d’avoir une pensée pour les personnes déplacées internes, et tous ceux qui sont tombés dans cette crise sécuritaire ignoble que traverse notre chère patrie, le Burkina Faso.
L’association des Burkinabè de Lyon a été créée en 2005. Elle a pour objectif de faciliter l’intégration de tous les nouveaux arrivants à Lyon ;
d’assoir un cadre de rassemblement et de solidarité entre les Burkinabè de la ville de Lyon et de ses environs ;
de promouvoir la culture et les valeurs du Burkina Faso ;
de contribuer enfin aux efforts de développement entrepris au Burkina et avec le Burkina. L’association mène également des actions visant l’épanouissement des Burkinabè et amis du Burkina Faso.

En quoi consistent vos journées culturelles ?

Les journées culturelles sont l’une des activités phares de notre association. Elles ont pour objectif de faire connaître le Burkina Faso à travers sa culture et ses valeurs sous ses différentes facettes. Ces journées culturelles permettent aussi de rompre avec l’isolement en offrant un cadre festif et convivial aux Burkinabè et Ami(e)s du Burkina Faso dans la région Auvergne Rhône Alpes. C’est aussi l’occasion pour nous de mettre en lumière le lien solide de la coopération entre la ville de Lyon, La Métropole de Lyon et le Burkina Faso.
Nous sommes à la 17ème édition des Journées culturelles Burkinabè de Lyon. Ces journées se tiendront les 21 et 22 Avril 2023 dans la Métropole lyonnaise (Villeurbanne).
Le thème retenu pour cette année est : « La Culture au service de la paix ». C’est un thème en adéquation avec la crise sécuritaire que traverse notre cher pays.

Quel est le programme de cette édition ?

Nos journées culturelles se dérouleront sur deux jours avec un programme très riche.

Le vendredi 21 Avril à partir de 19h, nous aurons une projection cinématographique du film « La dette », chef-d’œuvre du réalisateur Aimé BADO qui dépeint les mœurs africaines sous diverses facettes. Cette projection aura lieu au Centre social Bonnefoi à Lyon avec la présence de l’actrice principale.

Le samedi 22 avril, le programme sera très dense et se déroulera comme suit :
-  10h00 – 12h00 : Conférence-débat sur le thème : « Rôle et contribution de la Diaspora pour une paix durable dans le Sahel » ;
-  12h00 – 18h00 : kermesse – exposition avec des spécialités du Burkina Faso et de l’Afrique (dolo ; grillades, beignets ; jus de bissap, de gingembre ; …) ;
-  14h00 – 16h00 : Contes pour les grands et les petits ;
-  A partir de 19h00 : Grande soirée festive avec repas, défilé de mode et tirage au sort d’une tombola. Enfin, pour terminer en apothéose, un spécial concert avec de grands artistes comme Imilo Lechanceux, Djabty Jah, Axelle Kidann, et l’une des sommités de la musique ivoirienne Gadji Celi.

Quels sont vos partenaires ?

Nous avons plusieurs partenaires qui nous accompagnent de manière diverse pour ces journées culturelles. Je tiens à les remercier du fond du cœur. Je ne pourrai les citer tous. Vous pouvez néanmoins voir leurs logos sur nos affiches.
Je voudrais tout de même dire un merci spécial à notre marraine Madame Abibata BARRO fondatrice du site Faso Diasporama, la Ville de Lyon, La Métropole de Lyon, l’UAB Assurance Vie, Kanazoé Développement, l’Agence Municipale des Grands Travaux du Burkina Faso (AMGT), le Collectif Africa 50 et bien évidemment Lefaso.net qui a beaucoup soutenu l’association depuis 2010.

Avez-vous un objectif particulier pour cette édition ?

Notre objectif est de mobiliser plus et de battre le record de participation de 2022. Nous souhaitons qu’en l’espace de 48h, Lyon devienne la capitale de la culture du Burkina Faso en Europe.

A quelques jours de l’événement, où en êtes-vous avec l’organisation ?

En termes d’organisation nous sommes prêts. Nous avons très bien anticipé les choses. Il va rester la mise en place pratique de ce que nous avons préparé depuis plusieurs mois. Nous espérons vraiment relever le défi en termes d’organisation.

Combien de personnes attendez-vous ?

Chaque année nous voulons relever de nouveaux challenges et mobiliser encore plus. L’année dernière nous avons comptabilisé plus 800 personnes sur les deux jours. Je profite au passage remercier Mascotte TAPSOBA et son émission Cocktail qui a couvert la 16ème édition de journées culturelles. L’émission cocktail nous a permis d’atteindre un autre public cible et une reconnaissance internationale.
Cette année le défi sera de dépasser les 1000 personnes. La présence de Gadji Celi, nous aidera à mobiliser un autre public, surtout nos amis et frères Ivoiriens.

Avez-vous un message particulier à lancer ?

Je tiens à remercier nos partenaires, le bureau exécutif et les bénévoles de l’ABL. Nous invitons les Burkinabè d’Europe et en particulier ceux de France, de Suisse, de Belgique et de d’Italie à venir massivement à ces journées culturelles. Venez nombreux pour célébrer la culture du Burkina.

Lefaso.net

Paris, première ville d’Europe où l’on risque de mourir de chaud

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oir Paris et mourir… de chaud. C’est ce que révèle une étude parue en avril dans The Lancet Planetary Health. Les chercheurs ont évalué, sur la période 2000-2019, la surmortalité induite par des températures extrêmes, chaudes ou froides, c’est-à-dire au-dessus ou au-dessous des températures de confort. L’analyse porte sur 854 villes de 30 pays européens. Les résultats montrent que le froid tue 203 620 personnes par an contre 20 173 pour le chaud. Et la capitale française est donc la ville où le risque de mourir de chaud est le plus élevé d’Europe : il est multiplié par 1,6 en moyenne par rapport aux températures de confort. « Cela peut s’expliquer par le fait que c’est une agglomération très exposée à l’effet d’îlot de chaleur urbain (ICU), qui provoque une forte élévation de la température en été », commente Pierre Masselot, l’un des principaux auteurs. Londres, par contre, arrive en tête de la surmortalité due au froid. Le risque y est multiplié par 2. En cause : la vulnérabilité des populations les plus modestes, qui ont des logements moins bien isolés et moins bien chauffés.

Le but de ces travaux est de prévoir les effets du réchauffement climatique sur la mortalité. Si aujourd’hui le froid tue plus que le chaud, l’augmentation des températures dans les prochaines décennies devrait inverser la tendance. Il est probable que les populations développeront des comportements permettant de s’adapter à ces pics de chaleur : multiplication des climatisations, réduction des activités extérieures aux heures les plus chaudes, etc. Les chercheurs s’attendent même à une sorte d’habituation physiologique à de futures canicules.

Source: www.lepoint.fr

Conseil des ministres du 13 avril 2023 : le gouvernement adopte un décret sur la mobilisation générale et la mise en garde

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(Ouagadougou, 13 avril 2023). Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TROARE a présidé ce jour, l’hebdomadaire conseil des ministres, qui a examiné et adopté plusieurs dossiers soumis à son ordre du jour, selon le Porte-parole par intérim du gouvernement, Aboubacar SAVADOGO, ministre des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi.

Au titre du ministère de la Défense et des Anciens combattants, le conseil a adopté un décret portant mobilisation générale et la mise en garde. « Face à la situation sécuritaire à laquelle fait face le Burkina Faso, le salut de la nation repose sur un sursaut national de l’ensemble des filles et des fils en vue de trouver une solution », a indiqué le ministre d’Etat, ministre de la Défense et des Anciens combattants, le colonel-major Kassoum COULIBALY. L’adoption de ce décret portant mobilisation générale et la mise en garde vise à donner à l’Etat tous les moyens nécessaires pour faire face à la situation sécuritaire. Il s’agit surtout à travers ce décret de donner un cadre juridique, légal à l’ensemble des actions à mettre en œuvre pour faire face à la situation que vit le Burkina Faso.

Au titre du ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des Relations avec les Institutions, le conseil a adopté un ensemble de rapports cumulés pour permettre au Burkina Faso d’être à jour vis-à-vis de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples. Selon le ministre en charge de la Justice et des Droits humains, Mme Bibata NEBIE/OUEDRAOGO, il s’agit de rapports cumulés concernant la période 2015-2021 « relatifs à la mise en œuvre de nos engagements résultants de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples, du protocole de Maputo relatif aux droits de la femme et relatif à la Convention de Kampala sur la protection et l’assistance des personnes déplacées internes en Afrique ». L’adoption de ce rapport permet au Burkina Faso de se mettre à jour de la présentation des rapports à la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples et de porter la voix du Burkina Faso en ce qui concerne la mise en œuvre des droits humains dans notre pays devant cette instance africaine.

Au titre du ministère de l’Energie, des Mines et des Carrières, le conseil a adopté un décret portant conditions d’octroi et de renouvellement d’agrément pour le traitement des résidus miniers au Burkina Faso. Selon le ministre en charge des mines, Simon Pierre BOUSSIM, ce texte permet de codifier le traitement des résidus miniers qui n’avaient pas été pris en compte dans l’arsenal juridique encadrant le secteur minier. « Les résidus miniers concernent les charbons fins, les scories, les concentrés acidiques, la cendre que le traitement au niveau des mines entraine comme rejets. Ces rejets font l’objet souvent d’exportation. Ce décret va permettre de compléter ce vide juridique qui existait en matière de traitement des résidus miniers », a affirmé le ministre BOUSSIM.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Intelligence artificielle : l’UNESCO appelle à mettre en œuvre sans délai le cadre éthique mondial

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Alors que plus de 1.000 professionnels de la technologie ont demandé à une pause dans le développement des systèmes d’intelligence artificilelle (IA), y compris Chat GPT, l’UNESCO appelle les pays à mettre en œuvre sans délai sa recommandation sur l’éthique de l’intelligence artificielle.

Ce cadre normatif mondial, adopté à l’unanimité par les 193 États membres de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), prévoit les garde-fous nécessaires.

« Le monde a besoin de règles éthiques pour l’intelligence artificielle : c’est le défi de notre temps. La Recommandation de l’UNESCO sur l’éthique de l’IA définit le cadre normatif approprié, a souligné Audrey Azoulay, Directrice générale de l’UNESCO.

« Nos États membres ont tous entériné cette recommandation en novembre 2021. Il est aujourd’hui urgent que tous transposent ce cadre sous la forme de stratégies et de réglementations nationales. Nous devons traduire les engagements en actes », a-t-elle ajouté. 

La recommandation constitue le premier cadre normatif mondial pour une utilisation éthique de l’intelligence artificielle. Elle est une feuille de route pour les pays, qui décrit comment amplifier les avantages de l’IA tout en réduisant les risques que cette technologie comporte.

À cette fin, le texte comporte non seulement des valeurs et des principes, mais aussi des orientations détaillées de politiques publiques dans tous les domaines concernés.

L’UNESCO est particulièrement préoccupée par les questions éthiques soulevées par ces innovations dans les domaines de la lutte contre les discriminations et les stéréotypes, y compris sur les questions de genre, de la fiabilité de l’information, de la vie privée et de la protection des données, des droits humains et environnementaux.

L’autorégulation de l’industrie n’est manifestement pas suffisante pour éviter ces préjudices éthiques. C’est pourquoi la recommandation de l’UNESCO fournit les outils permettant de garantir que les développements de l’IA respectent l’Etat de droit, évitent les préjudices et garantissent que lorsque des préjudices sont causés, des mécanismes de responsabilité et de réparation soient mis en place et soient faciles à solliciter par les personnes concernées.

La recommandation de l’UNESCO est par ailleurs assortie d’un outil d’évaluation qui permet à chaque État membre de connaître son état de préparation à la mise en œuvre de ce texte. Cet outil permet aux pays de déterminer les compétences et aptitudes requises pour les professionnels du secteur en vue d’établir une réglementation solide de l’intelligence artificielle.

Elle prévoit aussi que les Etats rendent compte régulièrement de leurs avancées et de leurs pratiques en matière d’intelligence artificielle, notamment sous la forme d’un rapport périodique remis tous les quatre ans.

À ce jour, plus de 40 pays de toutes les régions du monde travaillent déjà avec l’UNESCO pour développer ces garde-fous en matière d’intelligence artificielle au niveau national, en s’appuyant sur la recommandation.

Source: www.news.un.org

Burkina-Ligue 1 (J25) : un Fasico sans vainqueur entre Asfa Yennenga et EFO

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La 25e journée de Ligue 1 du Burkina Faso a pris fin ce dimanche soir avec les deux dernières rencontres qui ont vu la victoire de Rahimo FC devant les King’s du Royal FC (2-0) et le match nul entre Asfa Yennenga et EFO pour le derby. L’ASFA Yennenga n’a pas réussi à s’imposer au stade municipal Issoufou Joseph Conombo, face à l’Etoile Filante de Ouagadougou. Ce clasico appelé «Fasico» au Burkina a laissé les supporters sur leur faim à l’issue de ce match nul et vierge (0-0). C’était un match pour le maintien. Ce résultat contente l’Asfa Yennenga, 12e au classement. L’EFO, 15e, doit se battre pour quitter la zone rouge.

Au soir de cette 25e journée, les Gabelous de l’AS Douanes conservent leur première place avec 55 points et ce grâce à leur victoire face à l’AS Sonabel (2-0). Salitas a battu (2-1) Real du Faso et reste deuxième au classement avec 49 points. Victoire également de l’Union Sportive des Forces Armées (USFA) de Ouagadougou contre le Rail Club du Kadiogo (RCK), 1-0. L’ASECK de Koudougou et l’AS Police se sont neutralisés 1-1.

Source: www.sportnewsafrica.com

Burkina Faso : les correspondantes du « Monde » et de « Libération » expulsées

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La rédaction du journal « Le Monde » ainsi que celle de « Libération » dénoncent une mesure « inacceptable » et « arbitraire » après l’expulsion de leurs correspondantes.

es correspondantes des quotidiens français Le Monde et Libération au Burkina Faso ont été expulsées de ce pays samedi soir, ont annoncé dimanche leurs rédactions, qui dénoncent une mesure « inacceptable » et « arbitraire ».

« Notre correspondante au Burkina Faso, Sophie Douce, vient d’être expulsée du pays […] en même temps que sa consœur de Libération, Agnès Faivre », indique Le Monde sur son site. « La sanction est tombée et, avec elle, la confirmation que la liberté de la presse au Burkina Faso est lourdement menacée », écrit pour sa part Libération, en précisant que sa correspondante et sa consœur du Monde sont arrivées « dimanche matin à Paris ».

Lundi, le Burkina Faso, dirigé par des autorités issues de deux coups d’État en 2022 et confronté à une multiplication d’attaques djihadistes meurtrières, avait coupé la diffusion de la chaîne d’information française France 24 sur son territoire. Seuls des médias français ont pour l’instant été ainsi sanctionnés par les autorités burkinabées.

Depuis la prise du pouvoir par le capitaine Ibrahim Traoré le 30 septembre 2022, second coup d’État en huit mois au Burkina, les relations avec Paris se sont dégradées, Ouagadougou ayant réclamé et obtenu le départ de l’ambassadeur de France et des 400 soldats français des forces spéciales basés dans le pays.

Début mars, le Burkina a en outre dénoncé un accord d’assistance militaire signé en 1961 avec la France.

Le Monde « condamne avec la plus grande fermeté cette décision arbitraire » qui a obligé les deux journalistes à quitter Ouagadougou en moins de vingt-quatre heures. « Sophie Douce, comme sa consœur, exerce pour Le Monde Afrique un journalisme indépendant, à l’écart de toute pression », ajoute-t-il.

Le directeur du journal, Jérôme Fenoglio, « demande aux autorités locales de revenir au plus vite sur ces décisions et de rétablir sans délai les conditions d’une information indépendante dans le pays ».

Des expulsions en représailles à des révélations

Selon Libération, « Agnès Faivre et Sophie Douce sont des journalistes d’une parfaite intégrité, qui travaillaient au Burkina Faso en toute légalité, avec des visas et des accréditations valables délivrées par le gouvernement burkinabé. »

« Nous protestons vigoureusement contre ces expulsions absolument injustifiées et l’interdiction faite à nos journalistes de travailler en toute indépendance », ajoute le journal.

Les deux journalistes avaient été convoquées vendredi à Ouagadougou à la sûreté nationale et il leur a ensuite été donné l’ordre de quitter le Burkina Faso dans les 24 heures.

Libération précise « que la publication le 27 mars de [son] enquête sur les circonstances dans lesquelles a été filmée une vidéo montrant des enfants et des adolescents exécutés dans une caserne militaire, par au moins un soldat, avait évidemment fortement déplu à la junte au pouvoir au Burkina Faso ».

« Le gouvernement condamne fermement ces manipulations déguisées en journalisme pour ternir l’image du pays des Hommes intègres », avait écrit le porte-parole du gouvernement burkinabé, Jean Emmanuel Ouédraogo, après la publication de cette enquête, assurant que l’armée agit « dans le strict respect du droit international humanitaire ».

Début décembre, la junte au pouvoir avait déjà suspendu la diffusion de Radio France Internationale (RFI), du même groupe que France 24, France Médias Monde. Jean Emmanuel Ouédraogo avait indiqué que ces deux médias étaient accusés d’avoir « ouvert leurs antennes à des leaders terroristes pour qu’ils propagent l’idéologie du terrorisme, de la violence, de la division ».

Le secrétaire général de Reporters sans frontières (RSF), Christophe Deloire, a dénoncé auprès de l’AFP cette double expulsion « arbitraire, scandaleuse, indigne, qui n’est même pas notifiée par écrit publiquement ».

« Après le renvoi d’ambassadeur, on est dans une logique du renvoi de journalistes comme s’ils étaient une variable d’ajustement des tensions diplomatiques : c’est absurde », a-t-il ajouté, affirmant que « le régime veut camoufler ses exactions ».

Source: www.lepoint.fr

Conseil des ministres du 29 mars 2023 : le gouvernement décide de la reprise des relations diplomatiques avec la Corée du Nord

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(Ouagadougou, 29 mars 2023). Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a présidé ce jour l’hebdomadaire conseil des ministres qui a examiné et adopté, selon le Porte-parole du gouvernement, Jean-Emmanuel OUEDRAOGO, plusieurs rapports soumis à son ordre du jour.

Au titre du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, le Conseil a examiné et approuvé un agrément pour la nomination d’un ambassadeur de la République populaire démocratique de Corée auprès du Burkina Faso. Selon le ministre en charge des affaires étrangères, Mme Olivia ROUAMBA, le Burkina Faso a jadis entretenu de très bonnes relations avec ce pays qui était un partenaire privilégié sous la période de la Révolution d’août 1983.

Cette reprise des relations diplomatiques avec la Corée du Nord permettra à ce pays d’Asie de l’Est et au Burkina Faso d’entretenir une coopération bilatérale exemplaire dans plusieurs domaines comme le secteur de la sécurité, à travers l’octroi à notre pays

d’équipement et de matériel militaires, les secteurs des mines, de la santé, de l’agriculture et de la recherche.

Pour le compte du ministère du Développement industriel, du Commerce, de l’Artisanat et des Petites et moyennes entreprises, le Conseil a adopté un rapport relatif au guide de négociations des traités d’investissements et relatif aux traités burkinabè des investissements. Pour le ministre en charge du commerce, Serge PODA, il s’agit d’outils juridiques très importants en matière de négociations des traités sur les investissements entre le Burkina Faso et les autres pays.

« Ces outils juridiques viennent combler le vide qui existait de par le passé au sein du corpus et du cadre de négociations des investissements. Avec leur adoption, le Conseil vient donner à ces cadres de négociations beaucoup plus d’outils qui permettent au Burkina Faso, dans les négociations des traités d’investissements, de tenir compte de l’intérêt général et de la problématique des différends qui pourraient advenir dans l’application de ces différents traités », a indiqué le ministre Serge PODA.

Il a profité lancer un appel à tous les investisseurs, en particulier les Burkinabè de la diaspora qui investissent dans d’autres pays à bien vouloir revenir participer au développement de leur propre patrie.

Au titre du ministère de l’Urbanisme, des Affaires foncières et de l’Habitat, le Conseil a adopté un avant-projet de loi portant promotion immobilière au Burkina Faso. « Il s’agit d’une relecture de la loi actuelle qui régit la promotion immobilière au Burkina Faso et vise à assainir la gouvernance du foncier dans le pays, à préserver nos terres agricoles et à corriger les dérives constatées dans la mise en œuvre de la loi actuelle qui a provoqué l’étalement urbain et l’accaparement des terres en lieu et place de la construction de logements », a souligné le ministre de l’Urbanisme, des Affaires foncières et de l’Habitat, Mikaïlou SIDIBE.

Cet avant-projet de loi contient, selon le ministre SIDIBE, des innovations qui vont permettre d’améliorer l’offre en matière de logement décent au profit de la population.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

 ELIM. CAN 2023 : LE BURKINA FASO TIENT EN ÉCHEC LE TOGO ET VALIDE SON TICKET POUR LA CÔTE D’IVOIRE

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Venu à Lomé pour chercher, au pire, un match nul qui lui permettra de valider son ticket pour la CAN 2023, le Burkina Faso réussit son coup. Vainqueurs du Togo (1-0) lors de la troisième journée des éliminatoires, les Etalons sont parvenus à tenir en échec les Eperviers au Stade de Kégué et obtiennent un nul 1-1.

C’est d’ailleurs les hommes d’Hubert Velud qui ouvrent le score dans ce match par Dango Ouattara à la 12e minute. Piqué, le Togo réagit et égalise par Fo Doh Laba à la 26e minute.

Alors qu’ils avaient besoin d’une victoire pour se relancer, les Eperviers ne parviendront pas à marquer durant toute la deuxième mi-temps et se compliquent la tâche dans ce groupe B qui a vu le Cap-Vert se rapprocher de la qualification cet après-midi en battant l’Eswatini (1-0).

Derniers du groupe avec seulement 2 points, Paulo Duarte et ses poulains doivent absolument gagner les deux matchs restant pour espérer se qualifier.

Quant au Burkina Faso, il est qualifier pour la CAN ivoirienne, prévue en janvier-février 2024.

Source: www.africatopsports.com