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Compte rendu du Conseil des Ministres du mercredi 18 janvier 2023

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 18 janvier 2023, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 14 H 10 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Apollinaire Joachimson KYELEM de TAMBELA, Premier ministre, Chef du Gouvernement, par délégation du Président de la Transition. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations, à des révocations et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS
I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté quatre (04) décrets.
Le premier décret porte institution de la carte d’affiliation des transporteurs routiers à la Caisse nationale de sécurité sociale.

Ce décret est une relecture du décret n°98-097/PRES/PM/METSS du 18 mars 1998 portant institution de la carte d’affiliation des transporteurs routiers à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS). Il permet de prendre en compte tout autre agent chargé du contrôle en plus des agents de sécurité.
L’adoption de ce décret permet de renforcer la protection sociale des transporteurs routiers et de se conformer aux dispositions de la loi n°004-2021/AN du 06 avril 2021 portant régime de sécurité sociale applicable aux travailleurs salariés et assimilés au Burkina Faso.

Le deuxième décret porte fixation du taux d’appel des cotisations au titre du régime de sécurité sociale applicable aux travailleurs salariés et assimilés au Burkina Faso.
Ce décret est une relecture du décret n°2003-252/PRES/PM/MTEJ du 20 mai 2003 portant fixation du taux d’appel des cotisations du régime de sécurité sociale. Ce décret permet le réaménagement des taux d’appel à cotisations concernant les employeurs.

L’adoption de ce décret permet de maintenir l’équilibre des branches et d’assurer la pérennité financière du régime de sécurité sociale géré par la CNSS, conformément aux dispositions de la loi n°004-2021/AN du 06 avril 2021.
Le troisième décret porte fixation de l’âge de départ à la retraite des travailleurs salariés et assimilés.
Ce décret est une relecture du décret n°2005-024/PRES/PM/MTEJ/MFB du 31 janvier 2005 portant fixation de l’âge de départ à la retraite des travailleurs salariés et assimilés.

L’adoption de ce décret permet de se conformer aux dispositions de la loi n°004-2021/AN du 06 avril 2021.
Le quatrième décret porte définition et sanctions des contraventions aux dispositions de la loi n°004-2021/AN du 06 avril 2021 portant régime de sécurité sociale applicable aux travailleurs salariés et assimilés au Burkina Faso.

Les dispositions de cette loi stipulent que le non-versement des cotisations dans les délais, le non-respect des calendriers de paiement et du délai imparti pour l’exécution de la mise en demeure, constituent des infractions qui sont sanctionnées par une contravention.
L’adoption de ce décret permet l’application de la loi n°004-2021/AN du 06 avril 2021 portant régime de sécurité sociale applicable aux travailleurs salariés et assimilés au Burkina Faso.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

Le Conseil a adopté un rapport relatif à une demande d’agrément pour la nomination d’un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Royaume-Uni auprès du Burkina Faso, avec résidence à Bamako au Mali.
Le Conseil a marqué son accord pour la nomination dudit ambassadeur.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret porte règlementation des ouvertures de comptes auprès des institutions financières au profit des structures publiques.
Ce décret vise la mise en œuvre de la principale recommandation issue du rapport des missions effectuées dans les établissements bancaires du 04 au 29 avril 2022 et relative au recours de certaines structures publiques à ces banques pour y loger des fonds publics.

La nouvelle règlementation vise à privilégier la politique de la centralisation des fonds au Trésor public et à faciliter le contrôle des activités financières des organismes subordonnés.
L’adoption de ce décret permet de conformer la gestion des fonds publics aux nouvelles dispositions règlementaires en vigueur dans notre pays.
Le second décret est relatif à la modification du décret n°2019-0575/PRES/PM/MINEFID/MATDC portant régime financier et comptable des collectivités territoriales du Burkina Faso.

Ce décret vise à rendre opérationnelle la directive n°01/2011/CM/UEMOA portant régime financier et comptable des collectivités territoriales au sein de l’Union économique et monétaire Ouest africaine relative à la modernisation de la gestion des finances locales.

L’adoption de ce décret permet de rendre régulières les opérations financières et comptables des collectivités territoriales effectuées de 2020 à 2022 sur la base du décret n°2006-204/PRES/PM du 15 mai 2006 portant régime financier et comptable des collectivités territoriales au Burkina Faso.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE ET DE L’HYGIENE PUBLIQUE

Le Conseil a adopté un décret portant règlementation de la pharmacie hospitalière au Burkina Faso.
Ce décret est une relecture du décret n°2000-008/PRES/PM/MS du 26 janvier 2000 portant organisation de la pharmacie hospitalière. Il vise à adapter la pharmacie hospitalière aux nouveaux enjeux de prise en charge des malades.
L’adoption de ce décret vise à améliorer l’accès aux produits de santé aux patients hospitalisés et/ou suivis en ambulatoire dans les hôpitaux publics ou privés à des coûts réduits.

I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a adopté un décret portant renouvellement du permis d’exploitation industrielle de grande mine d’or de la société BOUERE-DOHOUN GOLD OPERATION (BDGO) SA dans la commune de Houndé, province du Tuy, région des Hauts-Bassins.
La durée de renouvellement du permis d’exploitation est de 5 ans dont deux (02) ans d’exploitation effective. Les trois (03) autres années seront consacrées aux travaux de préparation, de réhabilitation et de fermeture de ladite mine.

Les réserves minières sont estimées à 1,75 tonne d’or brut avec une teneur moyenne de 1,8 gramme par tonne et couvrent une superficie de 5,473 km².
Les recettes prévisionnelles au profit du budget de l’Etat sont estimées à trois milliards cent vingt-quatre millions six cent cinquante mille (3 124 650 000) F CFA.
Pour le fonds minier de développement local, il est attendu une contribution de quatre cent cinq millions soixante-dix-huit mille neuf cent soixante (405 078 960) F CFA durant la vie du projet.

Le Conseil a marqué son accord pour le renouvellement du permis d’exploitation industrielle de la mine d’or à la société BOUERE-DOHOUN GOLD OPERATION SA.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre de la Santé et de l’hygiène publique a fait au Conseil une communication relative au plan de préparation et de riposte à une éventuelle épidémie de méningite en 2023 au Burkina Faso.

Ce plan vise à réduire la morbidité et la mortalité dues à la méningite au Burkina Faso en 2023. Il permettra entre autres, le renforcement de la surveillance épidémiologique à tous les niveaux, le pré-positionnement des médicaments, réactifs et consommables, la constitution d’un stock de sécurité en vaccins et consommables, la prise en charge précoce des cas selon les protocoles révisés avec les médicaments pré-positionnés, la vaccination réactive de masse gratuite en cas d’épidémie, le renforcement de la communication au profit de la population et la vaccination en stratégie fixe et en stratégie avancée.
La mise en œuvre de ce plan est évaluée à trois milliards trente-sept millions six cent quarante-trois mille trois cent quatre-vingt-quatorze (3 037 643 394) F CFA.

II.2. Le ministre des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière a fait au Conseil une communication relative à l’incident survenu consécutivement à l’effondrement le 30 décembre 2022, d’une dalle en cours de coulage sur un bâtiment de l’aéroport international de Ouagadougou Donsin.
Dès la survenue du drame qui a causé la mort de sept (07) personnes et occasionné six (06) blessés, le Gouvernement a dépêché une équipe sur les lieux pour évaluer la situation, soutenir les familles des victimes et s’assurer de la prise en charge effective des blessés.

Une cellule de crise a été mise en place pour suivre l’évolution de la situation, apporter assistance aux familles des victimes et faciliter les expertises.
Le procureur du Faso près le Tribunal de grande instance de Ziniaré s’est saisi du dossier et les investigations se poursuivent pour situer les responsabilités.
II.3. Le ministre du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises a fait au Conseil une communication relative à la situation à mi-parcours de la campagne cotonnière 2022-2023 et de la préparation de la prochaine campagne 2023-2024.

La campagne cotonnière 2022-2023 est marquée par une flambée exceptionnelle des prix des engrais sur les marchés. Pour pallier cette situation, la filière coton a bénéficié d’une subvention sur les prix des intrants (engrais et insecticides) à hauteur de 76,8 milliards F CFA dont 72,8 milliards F CFA de subvention accordée par l’Etat burkinabè.

A l’échelle nationale, la production de coton graine conventionnel pour la campagne 2022-2023 atteindrait 482 585 tonnes, soit une baisse de 7% par rapport à la campagne précédente.
Les superficies emblavées sont de 617 607 hectares, soit une hausse de 4%. Les rendements moyens connaissent une baisse de 10% et se situent à 781 kilogrammes par hectare.

Faisant suite aux infestations massives de jassides observées au cours de cette campagne 2022-2023 dans les pays de la sous-région, le Programme régional de production intégrée de coton en Afrique (PR-PICA) a initié une rencontre extraordinaire des principaux acteurs de la filière coton autour de ladite problématique du 14 au 17 novembre 2022 à Lomé au Togo.

Les départements ministériels concernés par la problématique des jassides engageront des concertations urgentes à l’effet d’obtenir une dérogation pour l’utilisation des produits identifiés (GRACIA 10 EC, JACOBIA et Flonicamide 050 WG) pour lutter contre les jassides pendant la prochaine campagne 2023-2024.

II.4. Le ministre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme a fait au Conseil une communication relative à l’organisation d’un Colloque sur « Média, Culture, Tourisme et Résilience » qui se tiendra du 20 au 21 janvier 2023 à Ouagadougou.

Ce colloque a pour objectif d’instruire les acteurs sectoriels sur leurs missions en temps de crise, les édifier en tant que parties prenantes à la mise en œuvre des différentes stratégies de reconquête du territoire national, de la réconciliation nationale, de la cohésion sociale et du vivre-ensemble.
Placé sous le thème « l’engagement des acteurs culturels et des médias pour la prévention de la stigmatisation et la radicalisation en vue de la lutte contre l’extrémisme violent », cette rencontre vise également à susciter l’engagement patriotique des acteurs et à dégager des solutions idoines au regard des enjeux et défis pour une résilience durable.

III. NOMINATIONS ET REVOCATIONS
III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A. AU TITRE DE LA PRIMATURE

Pour le compte du Conseil de régulation de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) :
- Monsieur Pasteur PODA, Maître de conférences, Enseignant-chercheur, Docteur en sciences de l’ingénieur, spécialité télécommunications, est nommé Membre pour un mandat de six (06) ans, en remplacement de Monsieur Issoufou SEYNOU.

B. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE LA SECURITE

- Monsieur Daouda OUEDRAOGO, Mle 279 333 A, Administrateur civil, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Secrétaire général de l’Office national d’identification (ONI) ;
- Monsieur Pinguedwendé Thiéry COMPAORE, Mle 59 880 R, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur administratif et financier de l’Office national d’identification ;

- Monsieur Seydou TRAORE, Mle 119 410 J, Commissaire de police, catégorie 1, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Personne responsable des marchés de l’Office national d’identification ;
- Monsieur Abdoul Karim ZONGO, Mle 54 578 B, Administrateur civil, est nommé Secrétaire général de la Région du Sahel.
Les personnes dont les noms suivent sont nommées au poste de Haut-Commissaire de province :

- Monsieur Siaka SANOU, Mle 104 425 L, Administrateur civil, est nommé Haut-Commissaire du Boulkiemdé, Région du Centre-Ouest ;
- Monsieur Koutoukou Laurent KONTOGOM, Mle 118 964 P, Administrateur civil, est nommé Haut-Commissaire du Passoré, Région du Nord ;
- Monsieur Adama KOUSSOUBE, Mle 105 190 K, Administrateur civil, est nommé Haut-Commissaire du Yagha, Région du Sahel.
Les personnes dont les noms suivent sont nommées au poste de Secrétaire général de province :

- Monsieur Adama DIALLO, Mle 200 298 N, Administrateur civil, province du Nayala, Région de la Boucle du Mouhoun ;
- Monsieur Adams DAVOU, Mle 200 295 R, Administrateur civil, province du Ziro, Région du Centre-Ouest ;
- Monsieur Drissa OUEDRAOGO, Mle 278 979 V, Administrateur civil, province de la Komondjari, Région de l’Est ;

- Monsieur Bassama KO, Mle 105 187 H, Administrateur civil, province du Kénédougou, Région des Hauts-Bassins ;
- Monsieur Sibiri Boukary KABORE, Mle 247 527 Y, Administrateur civil, province du Séno, Région du Sahel.
Les personnes dont les noms suivent sont nommées au poste de Préfet de département :

- Monsieur Daouda Soungalo ZERBO, Mle 324 694 G, Administrateur civil, Département de Bana, province des Balé ;
- Monsieur A. L. Manacounou SIENOU, Mle 98 037 Y, Secrétaire administratif, Département de Mangodara, province de la Comoé ;
- Monsieur Sidiaswêdin Jean Baptiste OUEDRAOGO, Mle 229 893 N, Administrateur civil, Département de Pabré, province du Kadiogo ;

- Monsieur Sylvain ROUAMBA, Mle 74 689 A, Secrétaire administratif, Département de Zamo, province du Sanguié ;
- Monsieur Loti Alfred ZERBO, Mle 203 226 X, Secrétaire administratif, Département de Biéha, province de la Sissili ;
- Monsieur Salam MARANE, Mle 357 527 D, Secrétaire administratif, Département de Ziou, province du Nahouri ;

- Monsieur Kader Théodore Kiswendsida ZOUNGRANA, Mle 312 228 R, Secrétaire administratif, Département de Bartiébougou, province de la Komondjari ;
- Monsieur Fernand Wenceslas Yicimbalo N’DO, Mle 303 943 M, Administrateur civil, Département de Bokin, province du Passoré ;
- Monsieur Ousmane TRAORE, Mle 91 959 N, Secrétaire administratif, Département de Samba, province du Passoré ;

- Monsieur Sougrenoma Hamado BOUGMA, Mle 324 791 G, Secrétaire administratif, Département de Kaïn, province du Yatenga ;
- Madame Adigou Adissa ABOUDOU SAMADOU, Mle 304 149 M, Administrateur civil, Département de Kalsaka, province du Yatenga ;
- Monsieur Inoussa TAO, Mle 324 082 J, Secrétaire administratif, Département de Sampelga, province du Séno ;
- Monsieur Bessomba Abel KAFANDO, Mle 116 981 Z, Secrétaire administratif, Département de Pobé-Mengao, province du Soum.

C. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

- Monsieur Léopold Tonguenoma BONKOUNGOU, Mle 59 721 U, Ministre Plénipotentiaire, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire près du Royaume de Belgique, Représentant permanent auprès de l’Union Européenne ;

- Monsieur Patoinmedegba Cyr Robert OUEDRAOGO, Mle 118 861 G, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Ministre Conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à Libreville au Gabon ;
- Monsieur Antoine BADO, Mle 229 941 Y, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Chargé d’études ;
- Monsieur Emmanuel COMPAORE, Mle 118 852 C, Ministre Plénipotentiaire, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Chargé d’études.

D. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

- Madame Brigitte Marie Suzanne W. COMPAORE/YONI, Mle 59 641 G, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 10ème échelon, est nommée Chargée de missions ;
- Monsieur Mamadou SERE, Mle 39 652 W, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Conseiller technique ;
- Monsieur B. Saidou DIALLO, Mle 228 312 W, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Chargé d’études ;

- Monsieur Rabaswendé Jean OUEDRAOGO, Mle 212 546 K, Conseiller en économie et développement, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Chargé d’études ;
- Madame Minata OUATTARA, Mle 91 245 E, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 10ème échelon, est nommée Directrice de l’exécution budgétaire ;
- Monsieur Réné TASSEMBEDO, Mle 208 083 V, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur des réformes budgétaires ;

- Monsieur Ali ZONGO, Mle 245 195 T, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur régional du budget des Cascades ;
- Monsieur Seydou OUEDRAOGO, Mle 104 656 X, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur régional du budget du Centre ;

- Monsieur Léopold M’Wintouro HIEN, Mle 245 178 J, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur régional du budget des Hauts-Bassins ;
- Madame Fanta Maïmouna KAFANDO, Mle 104 809 Y, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Directrice régionale du budget du Nord ;

- Monsieur Hansébane SON, Mle 52 158 X, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 14ème échelon, est nommé Inspecteur technique principal du Budget ;
- Monsieur Ningdou Juste YAMEOGO, Mle 46 244 V, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers de l’Office national du contrôle des aménagements et des constructions (ONC-AC) ;
- Monsieur Ben Ismaël Aimé OUATTARA, Mle 212 309 M, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur de la coordination des projets et programmes et du partenariat ;

- Monsieur Boureima BARRY, Mle 00 90 116 A, Ingénieur des travaux statistiques, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur des statistiques sectorielles et de l’évaluation ;
- Monsieur Moumouni Amadé SORO, Mle 208 006 Y, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur des affaires immobilières de l’Etat.

E. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

- Monsieur Moussa OUEDRAOGO, Mle 130 328 X, Magistrat, catégorie P5, 1er grade, 4ème échelon, est nommé Directeur de Cabinet ;
- Monsieur Honoré Grégoire KARAMBERY, Mle 92 574 D, Inspecteur de sécurité pénitentiaire divisionnaire, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur général de l’Ecole nationale de la Garde de sécurité pénitentiaire ;

- Monsieur Etienne KANGAMBEGA, Mle 222 271 C, Inspecteur de sécurité pénitentiaire principal, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur régional de l’administration pénitentiaire du ressort de la Cour d’appel de Bobo-Dioulasso ;
- Monsieur Etienne KAGAMBEGA, Mle 222 272 J, Inspecteur de sécurité pénitentiaire principal, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur régional de l’administration pénitentiaire du ressort de la Cour d’appel de Fada N’Gourma.

F. AU TITRE DU MINISTERE DE LA TRANSITION DIGITALE, DES POSTES ET DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES

- Monsieur Noé Antonéwendé TOUGOUMA, Mle 130 527 A, Magistrat, 2ème grade, 3ème échelon, est nommé Conseiller technique, en remplacement de Monsieur Anfana TRAORE ;
- Monsieur Yaya TRAORE, Mle 241 860 R, Maître de conférences en informatique, est nommé Secrétaire permanent de l’innovation et de la veille sur les technologies émergentes du numérique.

G. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SOLIDARITE, DE L’ACTION HUMANITAIRE, DE LA RECONCILIATION NATIONALE, DU GENRE ET DE LA FAMILLE

- Monsieur Soumèla SAKHO, Mle 46 405 C, Inspecteur d’éducation spécialisée, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur de Cabinet ;
- Monsieur Karim ZINA, Mle 51 706 J, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Secrétaire général ;

- Madame Assétou SAWADOGO/KABORE, Mle 220 416 K, Conseiller d’éducation féminine, 1ère classe, 8ème échelon, est nommée Conseiller technique ;
- Madame Ursule KABORE/BOUDA, Mle 27 834 G, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 16ème échelon, est nommée Conseiller technique ;
- Madame Flavie Apolline KABRE/OUEDRAOGO, Mle 35 801 G, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 11ème échelon, est nommée Directrice générale de l’Institut national de formation en travail social (INFTS) ;

- Monsieur Paul KINDA, Mle 51 985 L, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Inspecteur général des services ;
- Monsieur Lassané DANGO, Mle 91 668 J, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur des marchés publics ;
- Monsieur Toro II DRABO, Mle 58 565 N, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur des finances et de la comptabilité du Fonds national de solidarité et de la résilience sociale.

H. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE ET DE L’HYGIENE PUBLIQUE

- Monsieur Brice Wilfried BICABA, Mle 105 003 V, Médecin de santé publique, option épidémiologie et biostatistique, catégorie U, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé cumulativement Directeur général de la santé et de l’hygiène publique et Responsable du Programme budgétaire « Santé publique » ;

- Monsieur Wasso Wenceslas KOITA, Mle 212 353 V, Conseiller en économie et développement, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire « Pilotage et soutien » cumulativement avec ses fonctions de Directeur général des études et des statistiques sectorielles ;

- Madame Hawa KONE, Mle 49 464 F, Administrateur des hôpitaux et des services de santé, 1ère classe, 9ème échelon, est nommée Directrice générale du Centre hospitalier universitaire de Tengandogo ;
- Madame Nessiné Nina KORSAGA/SOME, Mle 104 441 R, Professeur titulaire hospitalo-universitaire de dermatologie-vénérologie, catégorie P1, 1er échelon, est nommée cumulativement Directrice générale de l’offre de soins et Responsable du Programme budgétaire « Offre de soins » ;

- Monsieur Zakariya YABRE, Mle 108 954 P, Pharmacien spécialiste en gestion des approvisionnements pharmaceutiques et logistique de santé, catégorie P, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire « Accès aux produits de santé » cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de l’accès aux produits de santé ;

- Monsieur Guillaume OUANDE, Mle 97 481 S, Administrateur des hôpitaux et des services de santé, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances de l’Office de santé des travailleurs (OST).

I. AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL, DU COMMERCE, DE L’ARTISANAT ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES

- Monsieur Hadi Honoré YONLI, Mle 97 521 K, Economiste, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur général du Commerce ;
- Monsieur Hamadou PARE, Communicateur, est nommé Directeur de la Communication et des relations presse.

J. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

- Monsieur Aimé Wendpanga NONGKOUNI, Ingénieur du génie civil, est nommé Directeur général de l’Agence nationale d’encadrement des exploitations minières artisanales et semi mécanisées (ANEEMAS) ;
- Monsieur Tobouré GANDRE, Mle 208 016 M, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur général de l’Agence nationale des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (ANEREE).

K. AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE, DE L’ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES

- Monsieur Pierre ZANGRE, Mle 39 107 T, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Conseiller technique ;
- Madame Félicité OUEDRAOGO/ROAMBA, Mle 30 566 E, Conseiller d’éducation, 1ère classe, 9ème échelon, est nommée Chargée d’études.

L. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

- Monsieur Koussao SOME, Mle 43 357 K, Maître de recherche en génétique et amélioration des plantes, catégorie P2, est nommé Conseiller technique, en remplacement de Monsieur Roger Honorat Charles NEBIE ;
- Monsieur Gnidouba Roger LANOU, Mle 271 353 F, Enseignant-chercheur, catégorie P3, 2ème échelon, est nommé Conseiller technique, en remplacement de Monsieur Tindaogo VALLEAN ;

- Monsieur Nicolas BARRO, Mle 49 403 G, Professeur titulaire, catégorie P1, classe exceptionnelle, 2ème échelon, est nommé Conseiller technique, en remplacement de Monsieur Jules André ILBOUDO ;
- Monsieur Abdoulaye OUATTARA, Mle 35 155 T, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 3ème classe, 7ème échelon, est nommé Chargé de missions.

M. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT

- Monsieur Rakissaguinda Paul OUEDRAOGO, Mle 117 003 H, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Conseiller technique ;
- Monsieur Pamoussa OUEDRAOGO, Mle 46 066 U, Inspecteur principal des eaux et forêts, catégorie 1, classe A, 5ème échelon, est nommé Secrétaire permanent du Conseil national pour le développement durable (SP-CNDD) ;
- Monsieur Pascal ZONGO, Mle 334 266 Y, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur de la gestion des finances.

N. AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME, DES AFFAIRES FONCIERES ET DE L’HABITAT

- Monsieur Diodama Gaston KABORE, Mle 000 026 D, Ingénieur de conception en génie civil, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur général de l’Agence de conseil et de maîtrise d’ouvrage déléguée en bâtiment et aménagement urbain (ACOMOD-BURKINA).

O. AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

- Monsieur Hamed dit Patindeba Patric LEGA, Mle 117 353 Y, Economiste Planificateur, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur général du Bureau Burkinabè du droit d’auteur (BBDA) ;
- Monsieur Ousséna Abraham ABASSAGUE, Mle 212 535 N, Conseiller des affaires culturelles, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur général du Centre national du spectacle et de l’audiovisuel (CENASA) ;
- Monsieur Mambourou SOMA, Mle 225 862 X, Conseiller des affaires culturelles, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur général des études et des statistiques sectorielles ;

- Monsieur Raphaël KAFANDO, Mle 224 693 B, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur général de la communication et des médias ;
- Monsieur Touha Maba David GANOU, Mle 88 793 H, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur général de la Société Burkinabè de télédiffusion (SBT) ;
- Monsieur Bely Hermann Abdoul-Karim NIANGAO, Mle 216 684 N, Conseiller en gestion du patrimoine culturel, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur du patrimoine culturel ;

- Madame Salamata Josée Laurence ZOUNGRANA/OUEDRAOGO, Mle 50 570 H, Conseiller des affaires culturelles, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Directrice du livre et de la lecture publique ;
- Monsieur Iwine Alain SOME, Mle 272 935 H, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur des affaires administratives et financières de l’Office national du tourisme Burkinabè (ONTB) ;

- Madame Rita Diane Wendbala SANWIDI, Mle 104 111 G, Administrateur du cinéma et de l’audiovisuel, 1ère classe, 8ème échelon, est nommée Directrice du Centre national de formation en artisanat d’art Birgui Julien OUEDRAOGO (CNFAA-BJO) ;
- Monsieur Aboubacar Armand BOCOUM, Mle 225 840 L, Conseiller en gestion du patrimoine culturel, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur de l’éducation et de la formation artistiques et culturelles ;

- Monsieur Boundjoa Mickael LOMPO, Mle 216 682 L, Conseiller en gestion du patrimoine culturel, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur des arts de la scène, plastiques et appliqués ;
- Monsieur Wendpagnagdé Evariste KABORE, Mle 216 769 H, Conseiller en gestion du patrimoine culturel, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur de la bibliothèque nationale ;

- Madame Noëlie CONGO/SALOUKA, Mle 216 714 W, Conseiller des affaires culturelles, 1ère classe, 3ème échelon, est nommée Directrice du développement des industries culturelles et créatives ;
- Monsieur Jean Yves BAYALA, Mle 41 570 T, Professeur de musique,1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur de l’Institut national de formation artistique et culturelle (INAFAC) ;
- Monsieur Fousséni MIEN, Mle 225 825 A, Ingénieur du cinéma, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur du cinéma et de l’audiovisuel.

III.2. REVOCATIONS

Le Conseil a mis fin aux fonctions des personnes ci-après et décidé de leur rappel à l’administration centrale :

AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

- Monsieur Seydou SINKA, Mle 59 727 V, Ambassadeur, relevé de ses fonctions d’Ambassadeur représentant permanent du Burkina Faso auprès de l’Organisation des Nations unies à New York ;
- Madame Pulchérie TAPSOBA/LAGWARE, Mle 59 661 D, Inspecteur du trésor, relevé de ses fonctions de Trésorier auprès de l’Ambassade du Burkina Faso à Ottawa (Canada) ;
- Monsieur Gnagré KOSSE, Mle 105 163 E, Conseiller des affaires étrangères, relevé de ses fonctions de Ministre Conseiller à l’Ambassade du Burkina Faso à Addis-Abeba en Ethiopie.

III.3. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :

- de l’Ecole nationale des régies financières (ENAREF), du Fonds Burkinabè de développement économique et social (FBDES) et de l’Ecole nationale des douanes (END) au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective ;
- de la société minière ROXGOLD SANU SA au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières ;
- de l’Université virtuelle du Burkina Faso au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation.
Le Conseil a également procédé à la nomination du Président du Conseil d’administration de l’Ecole nationale des régies financières.

A. MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

Le Conseil a adopté quatre (04) décrets.
Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration de l’Ecole nationale des régies financières (ENAREF) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective :
- Madame Clotilde Honorine KY/NIKIEMA, Mle 34 033 R, Administrateur des services financiers.

Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation :
- Monsieur Achille Augustin DIENDERE, Mle 245 743 H, Maître de conférences agrégé en Economie, en remplacement de Monsieur Mamadou TOE.
Le deuxième décret nomme Madame Clotilde Honorine KY/NIKIEMA, Mle 34 033 R, Administrateur des services financiers, Présidente du Conseil d’administration de l’Ecole nationale des régies financières (ENAREF) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Madame Céline YONABA/COULIBALY.
Le troisième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Fonds Burkinabè de développement économique et social (FBDES) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE CONSEIL NATIONAL DU PATRONAT BURKINABE (CNPB)

- Monsieur Dieu-Donne Hubert MILLOGO, Administrateur de société.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DU FBDES

- Monsieur Eric OUEDRAOGO, Mle 20 34 O, Comptable.
Le quatrième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Ecole nationale des douanes (END) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE CORPS PROFESSORAL DE L’ECOLE NATIONALE DES DOUANES

- Monsieur Emmanuel NACOULMA, Mle 49 356 F, Inspecteur principal des douanes.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DE L’ECOLE NATIONALE DES DOUANES

- Monsieur Noufou BEBANE, Mle 49 379 R, Contrôleur des douanes.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES ELEVES DE L’ECOLE NATIONALE DES DOUANES

- Monsieur Yamba François BOUDA, Mle 102 883 R, Contrôleur des douanes, pour la durée de son mandat de délégué général.

B. MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Daouda KIRAKOYA, Mle 46 272 A, Inspecteur des impôts, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective au Conseil d’administration de la société minière ROXGOLD SANU SA pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Olivier B. SAWADOGO.

C. MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Renan Ernest TRAORE, Mle 119 746 D, Enseignant-chercheur, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation au Conseil d’administration de l’Université virtuelle du Burkina Faso pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Adjima THIOMBIANO.

Le Porte-parole du Gouvernement

Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO
Chevalier de l’Ordre du mérite, des arts,
des lettres et de la communication

Athlétisme : la Burkinabè Marthe Koala remporte une médaille d’or au saut en longueur

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Pour la saison 2023, l’athlète burkinabè, Marthe Koala a réalisé un saut qui lui a valu la médaille d’or au saut en longueur.

Cela place l’athlète à la 10e performance mondiale. « J’établis ce soir une performance de 6,62 m au saut en longueur au championnat AURA à Lyon. Ce saut me place ainsi à la 10eme performance mondiale de l’année et constitue également un nouveau record national en salle du Burkina-Faso » a-t-elle écrit sur sa page Facebook

Marthe Koala est une spécialiste des épreuves combinées ainsi que du 100 mètres haies.

En 2014, elle avait remporté la médaille d’or de l’heptathlon lors des championnats d’Afrique de Marrakech au Maroc. Ce titre continental lui avait permis de participer aux championnats du monde l’année suivante à Pékin, en Chine.

Avec la même performance de 6,42 m, elle avait remporté la médaille d’or en saut en longueur le 10 juin 2022 aux championnats d’Afrique d’athlétisme à l’Ile Maurice.

Source: http://news.aouaga.com

Interview télé du capitaine Ibrahim Traoré du 3 février 2023 : Opération de charme et de clarification

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Au moment où les yeux à l’international sont braqués sur le pays, s’interrogeant si le capitaine Ibrahim Traoré va jouer le rôle du « bon petit » du lieutenant-colonel Assimi Goïta, qui après avoir mis fin à l’opération Barkhane a fait appel aux mercenaires russes de Wagner, le président de la transition du Burkina Faso s’est adressé à son peuple et au monde pour dire ce qu’il veut faire après avoir mis fin à l’accord de défense avec la France. Revoyons ensemble quelques points de cette interview qui est plutôt réussie pour les trois intervenants et bien plus pour celle qui n’a pas été que l’atout charme de cet entretien, Ruth Bini Ouattara.

Une fois n’est pas coutume, commençons par les bonnes nouvelles. Au plan national, le capitaine a profité de la rencontre pour montrer qu’il était blanc comme neige dans le détournement de 400 millions de francs CFA destinés à l’équipement des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP). Il a dit que la LONAB a subventionné l’état-major des armées pour cette somme et que c’est ce service qui a fait les dépenses et non un capitaine de Kaya. Pour lui cette information a créé des suspicions au sein des VDP et des militaires qui étaient en opération en ce moment.

Pas de militaires français, pas de Wagner

Le capitaine Ibrahim Traoré a réussi aussi son pitch sur la rupture de l’accord militaire concernant l’hébergement des forces spéciales françaises de l’opération Sabre qui n’est pas une rupture des relations diplomatiques avec la France. Toujours concernant les affaires étrangères, il a parlé des difficultés d’acquérir des armes avec certains pays du fait de l’existence des VDP créés bien avant son arrivée et de sa volonté de rechercher des équipements pour la défense du territoire là où c’est possible, donc avec la Russie mais pas qu’elle. Concernant les mercenaires de Wagner dont certains disent qu’ils seraient à Ouagadougou alors qu’il n’en est rien, il a été clair. Il a déjà ses propres Wagner qui sont les Volontaires pour la défense de la patrie. Bon point donc sur ce plan, même si les relations avec Bamako sont au beau fixe, Ouagadougou n’a pas besoin des mercenaires russes et compte sur ses propres forces.

Bon voisinage

De même concernant la lutte contre le terrorisme, Bamako est privilégié parce que le Mali est le pays avec qui nous avons la plus longue frontière, plus de 1000 km. Mais le MPSR II travaille avec le Niger et les autres pays frontaliers comme la Côte d’Ivoire qui n’a pas honoré l’invitation de pays à l’honneur du Salon international de Ouagadougou qui se déroule en ce moment et dont le président ignore les causes. Les journalistes auraient pu profiter pour interroger sur le changement du Togo pressenti comme pays invité d’honneur au prochain Fespaco et remplacé par le Mali ? Est-ce que le Togo a été consulté pour ce changement de dernière minute à moins d’un mois du Fespaco ? Nos journalistes ont manqué de droit de suite ici.

Négocier aussi fait partie de la lutte

Dans ce talk-show, ce qui a été moins réussi, c’est le bilan de la lutte contre le terrorisme. Le président de la transition n’avait pas d’annonces importantes à faire qui soulagent les populations. Il a été question encore de préparation de la lutte, de collecte de renseignements et de combats à venir au plan terrestre. L’option de ne pas négocier parce que nos ennemis ne défendent pas des valeurs nous semble aussi de notre part une méconnaissance de nos ennemis. Si nous les connaissions bien, nous saurons ceux qui ont été dupés, ceux qui sont prêts à déposer les armes sous condition. Le recueil de renseignements en cours ne devrait pas être seulement les objectifs militaires, mais aussi ces questions sociologiques et anthropologiques. Même si toutes les ethnies sont représentées dans les groupes terroristes, ils sont constitués en majorité de l’ethnie peulh. Cela doit nous interpeller.

La question ethnique

La réponse sur la stigmatisation des peulhs n’est pas aussi des plus heureuses notamment en se demandant ce que ceux qui en parlent ont fait pour ces populations. Même si le président a reconnu l’ouverture d’une enquête sur les évènements de Nouna qui visaient la communauté peulh, et l’existence de formations aux droits de l’homme au sein des forces armées et des Volontaires pour la défense de la patrie, il nous semble qu’en renvoyant les défenseurs des droits de l’homme à leurs propres actions, il oublie que ceux-ci parlent de problèmes récurrents de massacres concernant la même communauté comme à Yirgou où l’affaire est aussi entre les mains de la justice depuis des années.

Last but not least

Concernant la presse, le capitaine a reproché à certains journalistes d’être apatrides par leur comportement, de ne voir que le revers de la médaille, le mauvais côté des choses. C’est normal, vu de son angle, mais en journalisme, les trains qui arrivent à l’heure, ne sont pas une information. Cela devrait être dans l’ordre normal des choses comme les présidents intègres. C’est une information quand une localité est reprise à l’ennemi. Mais si les forces de défense dissuadent l’ennemi d’attaquer, elles sont dans leur rôle, leur mission régalienne, il n’y a pas de nouveauté, de nouvelle, d’information.

Aussi la presse et les journalistes s’intéressent à ce qui ne va pas, non pas parce qu’ils n’aiment pas leur patrie, mais parce qu’ils l’aiment plus que tout et veulent le meilleur pour elle. C’est pourquoi nous disons que Solenzo a été reprise à l’ennemi, (information vraie) mais toute la région de la Boucle du Mouhoun aujourd’hui est devenue insécure avec des villages où les habitants sont chassés (information vraie). Le dire c’est attirer l’attention des autorités sur la misère des populations, c’est inviter l’autorité à faire quelque chose pour elles.

Ceux qui traitent la presse d’apatride veulent que l’on considère ces attaques comme normales, que l’on accepte la misère imposée à nos frères et sœurs dans les régions dans un silence coupable. Nous ne pensons pas que cela aide les autorités elles-mêmes qui font appel à la solidarité des Burkinabè d’ici et d’ailleurs et de la communauté internationale.

Les échos de la presse apportent aussi une crédibilité et servent ce travail de mobilisation. Les médias, les journalistes ne sont pas des apatrides et des ennemis du pouvoir, nous avons le même combat. La vérité, l’information est utile aux Burkinabè pour rechercher des solutions aux problèmes que nous combattons.

L’information n’est pas le problème. Attention à ne pas casser le miroir parce que l’image n’est pas belle. Comme le dit l’anecdote du photographe, « c’est boubou qui entre, c’est boubou qui sort ». Mais si jamais nous sommes en faute vis-à-vis de la loi, la presse n’est pas infaillible, loin de là, faisons confiance à la justice.

Sana Guy
Lefaso.net

Angela Merkel lauréate du Prix Félix Houphouët-Boigny – UNESCO pour la recherche de la paix

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Le jury du Prix Félix Houphouët-Boigny – UNESCO pour la recherche de la paix a décerné le Prix 2022 à Angela Merkel, ancienne chancelière fédérale d’Allemagne, en reconnaissance de son action pour l’accueil des réfugiés.

« L’ensemble du Jury a été touché par sa décision courageuse, prise en 2015, d’accueillir plus de 1,2 million de réfugiés venus notamment de Syrie, d’Irak, d’Afghanistan et d’Erythrée. C’est une leçon qu’elle laisse à l’histoire. » – Denis Mukwege, Président du jury, gynécologue, Prix Nobel de la paix 2018.

Le Prix Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix se propose d’honorer les personnes vivantes, institutions ou organismes publics ou privés en activité ayant contribué de manière significative à la promotion, à la recherche, à la sauvegarde ou au maintien de la paix, dans le respect de la Charte des Nations Unies et de l’Acte constitutif de l’UNESCO.

Le Prix Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix a été créé en 1989 par une résolution parrainée par 120 pays et adoptée par la 25e session de la Conférence générale de l’UNESCO. Il se situe dans la droite ligne de la philosophie des pères fondateurs de l’UNESCO, qui, dans le préambule de l’Acte constitutif de l’Organisation, déclarent solennellement que : « Les guerres prenant naissance dans l’esprit des hommes, c’est dans l’esprit des hommes que doivent être élevées les défenses de la paix.»

UNESCO

Depuis sa création, le prix a donné une grande visibilité de l’action de l’UNESCO dans le domaine de la recherche et de la promotion de la paix. En 30 ans, après avoir reçu le prix, des lauréats ont obtenu le prix Nobel de la paix. Il convient de citer parmi ces lauréats : MM.  Nelson Mandela, Frederik De Klerk, Yasser Arafat, Itzhak Rabin, Shimon Perez, Jimmy Carter, Martti Ahtisaari…  Les cérémonies de remise du prix ont toujours été l’occasion de la visite de nombreux chefs d’État et d’éminentes personnalités à l’UNESCO. Par une résolution adoptée par la Conférence des chefs d’État et de gouvernement, l’Organisation de l’Unité africaine (OUA) lors de son 28e Sommet réuni à Dakar en juin 1992, a apporté son soutien total au prix ainsi qu’à ses objectifs. Enfin, en décembre 1996, l’Assemblée générale des Nations Unies, à sa 51e session, a tenu à apporter son appui au prix par l’adoption de la résolution A/RES/51/101. En 2009, 93 journalistes accrédités ont participé à la cérémonie, ainsi que beaucoup de représentants de radios et télévisions accréditées et plus d’une cinquantaine d’articles ont été publiés.

UNESCO

« Dans la recherche de la paix, de la vraie paix, de la paix juste et durable, on ne doit pas hésiter un seul instant, à recourir, avec obstination au dialogue. »

Source: www.unesco.org/fr

Festival du livre africain de Marrakech : le nouveau rendez-vous littéraire en février 2023

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Le centre culturel « Les Etoiles de Jemaa el Fna » accueillera la première édition du Festival du livre Africain de Marrakech (FLAM), du 9 au 12 février 2023. L’événement culturel vise à promouvoir la littérature africaine auprès d’un large public et à favoriser les échanges entre écrivains, éditeurs et lecteurs.

Le Festival du Livre Africain de Marrakech voit le jour à l’initiative de Mahi Binebine, Fatimata Wane Sagna, Hanane Essaydi et Younès Ajarraï. Afin de faire découvrir les talents littéraires de l’Afrique, le FLAM sera rythmé d’une panoplie d’activités avec des débats, conférences, tables rondes et ateliers. L’occasion d’échanger avec des auteurs de renom, issus de tout le continent africain et de ses diasporas. Le programme de cette première édition affiche également des expositions de livres et d’art plastique, des projections de films, des concerts de musique ainsi que des séances de dédicaces.

La première édition du FLAM connaitra la participation d’une quarantaine d’auteurs arabophones, francophones et anglophones. Parmi eux, nous retrouvons : JMG Le Clézo, Achille Mbembé, Lilian Thuram, Jennifer Richard, Ken Bugul, Makenzy Orcel, Fouad Laroui, Rodney Saint-Eloi, Louis-Philippe Delembert, Sami Tchak, Fawzia Zouari, Véronique Tadjo, Mohammed Bennis.

Source: https://lematin.ma/express/2023/lancement-festival-livre-africain-marrakech-fevrier/385496.html

Le Burkina Faso confirme avoir demandé le retrait des troupes françaises

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Les autorités de Ouagadougou ont demandé le départ des troupes françaises basées dans le pays dans un délai d’un mois. Cela concerne 400 militaires

Après plusieurs jours de confusion, le porte-parole du gouvernement du Burkina Faso a confirmé, lundi 23 janvier, que les autorités de Ouagadougou avaient demandé le départ des troupes françaises basées dans le pays, et ce, dans un délai d’un mois. « Ce que nous dénonçons c’est l’accord qui permet aux forces françaises d’être présentes au Burkina Faso », a expliqué Jean-Emmanuel Ouédraogo, dans une interview sur la Radio-Télévision du Burkina (RTB). « Il ne s’agit pas de la fin des relations diplomatiques entre le Burkina Faso et la France », a-t-il toutefois assuré. 

« Les forces françaises sont basées à Ouagadougou sur la demande du Burkina Faso et de ses autorités. Cette dénonciation est dans l’ordre normal des choses, elle est prévue dans les termes de l’accord militaire », a-t-il poursuivi, indiquant que la dénonciation des accords laissait « un mois à l’autre partie pour accéder à cette requête ».

Dimanche après-midi, le président français Emmanuel Macron avait dit attendre « des clarifications » de la part du Burkina Faso sur une éventuelle demande de départ des troupes françaises. Dans la soirée, la présidence française avait indiqué attendre une confirmation de la position burkinabée au « plus haut niveau ». « Au stade actuel, nous ne voyons pas comment faire plus clair que cela », a déclaré lundi Jean-Emmanuel Ouédraogo.

Pour lui, cette demande de départ des forces françaises « n’est pas liée à un événement en particulier ». « C’est lié à la volonté, aujourd’hui, des autorités de la transition et de l’ensemble des Burkinabés d’être les acteurs premiers de la reconquête de leur territoire », a-t-il ajouté.

Le président de transition, le capitaine Ibrahim Traoré, arrivé au pouvoir en septembre à la faveur d’un putsch, le deuxième en huit mois, s’est donné pour objectif « la reconquête du territoire » sur les groupes djihadistes. Le Burkina Faso, en particulier dans sa moitié nord, est confronté depuis 2015 aux attaques de groupes liés à Al-Qaïda et à l’organisation État islamique (EI) qui se multiplient. Elles ont fait des milliers de morts et au moins deux millions de déplacés.

Paris attend toujours des clarifications du président

La France attend toujours des clarifications de la part du président de la transition burkinabée concernant la demande de son ministère des Affaires étrangères de faire partir les troupes françaises dans un délai d’un mois, a indiqué lundi la porte-parole du Quai d’Orsay.

« Nous avons bien reçu la note verbale [du ministère burkinabé] transmise à notre ambassade », a annoncé lundi à l’AFP Anne-Claire Legendre dans une déclaration écrite. « Comme l’a dit le président de la République [Emmanuel Macron] hier, nous attendons que le président de la transition burkinabée [Ibrahim Traoré] clarifie la portée de cette note », a-t-elle ajouté alors que les derniers échanges bilatéraux officiels ont eu lieu le 10 janvier entre le capitaine Traoré et la secrétaire d’État, Chrysoula Zacharopoulou.

Source: www.lepoint.fr

Forum économique mondial : à Davos, l’Afrique vante ses potentiels

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GÉO-ÉCONOMIE. Alors que le Forum de Davos se déroule dans un contexte de recul de la mondialisation, l’Afrique veut se positionner, notamment sur les sujets d’avenir.

Le premier grand rendez-vous économique mondial qui réunit les grands décideurs économiques et de nombreuses personnalités politiques ainsi que la société civile pour aborder l’état du monde et discuter des priorités pour les années à venir, le Forum économique mondial (WEF), rouvre cette semaine ses portes à Davos, petite station de ski des Alpes suisses, sur le thème « Coopération dans un monde fragmenté ». Après deux ans de reports et d’annulations à cause du Covid, il s’agit de réfléchir à la coopération dans un monde en crise et de plus en plus fragmenté. En cause, la crise de la pandémie de Covid-19 dont la planète peine encore à se relever, et bien sûr la guerre en Ukraine et ses conséquences les plus visibles dont la flambée des prix de l’énergie, l’inflation ou encore le dérèglement climatique. Sans oublier, la guerre froide qui se joue sur le plan économique entre les États-Unis et la Chine, exacerbant les reflexes protectionnistes. « Nous sommes confrontés au spectre d’une nouvelle guerre froide » avec l’apparition de « blocs économiques rivaux », a regretté dimanche la directrice générale du Fonds, Kristalina Georgieva. Et pourtant, « l’intégration économique a aidé des milliards de personnes à devenir plus riches, à avoir une meilleure santé et une meilleure éducation. Depuis la fin de la guerre froide, la taille de l’économie mondiale a pratiquement triplé et près de 1,5 milliard de personnes sont sorties de l’extrême pauvreté. Ce dividende de la paix et de la coopération ne doit pas être gaspillé », a-t-elle martelé. Dans ce contexte géopolitique et géoéconomique complexe, comment le continent africain peut-il se positionner ?

Source: www.lepoint.fr

Poivre blanc de Penja

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Piper nigrum Dried fruits with and without pericarp - Penja Cameroun

Le poivre blanc de Penja est une variété de poivre du Cameroun

La culture du poivre a été introduite au Cameroun par Antoine Decré, planteur de bananes à Penja, qui a décidé d’implanter dans cette zone, reconnue pour son terroir volcanique, quelques lianes de Piper nigrum provenant d’Inde. La première exportation, un sac de 40 kg de poivre blanc, a eu lieu en mars 1958.

Très peu de plantations de bananes consacrent une partie de leurs terres à cette nouvelle culture. La culture du poivre reste confidentielle (et non industrielle) et très peu vouée à l’exportation (quelques tonnes par an maximum).

L’aventure continue[Quand ?] avec l’implication de Paul Breton, Pierre Aubriet, Erwann de Kerros puis Dick Scott. Aujourd’hui la culture se développe et offre à de nombreux petits planteurs la possibilité de cultiver ce roi des épices, culture exigeante, délicate et de longue haleine.

En 2013, le poivre de Penja a obtenu la première Indication géographique protégée africaine1. Véritable consécration pour ce poivre si apprécié2 par les chefs3 et les fins gourmets4.

Botanique

Il appartient à l’espèce Piper nigrum (famille des Pipéracées) qui se décline en poivres vert, noir, blanc ou gris selon le stade de maturité à la récolte et les procédés de transformation.

Le genre Piper comprend également d’autres espèces qui offrent des poivres riches en arômes comme le poivre sauvage de Madagascar « voatsiperifery » de l’espèce Piper borbonense.

En revanche le poivre rose, ou baies roses (Schinus molle), n’est pas un poivre mais appartient à la famille des Anacardiacées tout comme la mangue, la noix de cajou ou la pistache.

Transformation

Le poivre de Penja est récolté lorsqu’il est rouge. Il est mis à fermenter dans des tonneaux remplis d’eau. Les enveloppes rouges des fruits se détachent et s’accumulent à la surface, emportées lors de l’ascension du gaz carbonique. En fin de fermentation, les fruits sans peau devenus blancs sont égouttés et mis à sécher.

Saveurs et accords

Le poivre blanc de Penja est long en bouche et très légèrement piquant. Il est doux et raffiné.

Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Poivre_blanc_de_Penja

Fespaco : les 15 longs-métrages en compétition sélectionnés

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ACTION. Prévu du 25 février au 4 mars prochain, le 28e festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) se met sur orbite.

Le cinéma africain donne à nouveau rendez-vous au Burkina Faso pour la 28e édition du Fespaco. Pour la période s’étalant du 25 février au 4 mars, les organisateurs ont d’ores et déjà choisi les 15 longs-métrages qui vont participer à la compétition. Pour cette année, quelque 170 œuvres vont cependant se disputer les honneurs. Réparties dans 11 catégories, parmi lesquelles la fiction long-métrage, le court-métrage, le documentaire, les séries télé, les films d’écoles et les films d’animation, elles vont illustrer la diversité et lé créativité des professionnels africains du 7e art. Et le thème retenu est « Cinémas d’Afrique et culture de la paix », comme l’a indiqué le délégué général du festival, Alex Moussa Sawadogo. Pour rappel, cette 28e édition se tient dans un pays qui a connu deux coups d’État en 2022 et qui est déstabilisé par des attaques récurrentes de groupes djihadistes depuis 2015.

Une productrice tunisienne comme présidente du jury

Comme présidente du jury devant décerner l’Étalon d’or, le Fespaco a choisi la productrice tunisienne Dora Bouchoucha. Sur les 15 longs-métrages en course pour briguer l’Étalon d’or du Yennenga, la récompense suprême, le Cameroun et la Tunisie sont les pays les plus représentés avec chacun 2 films en compétition. Les autres sont originaires du Burkina, du Sénégal, d’Égypte, du Nigeria, du Mozambique, d’Angola, du Kenya, de l’île Maurice, du Maroc et d’Algérie. Un film de la République dominicaine a également été retenu. Le Fespaco, principal rendez-vous du cinéma en Afrique, se tient tous les deux ans à Ouagadougou. Chaque édition voit des films de tous formats entrer en compétition pour briguer l’Étalon d’or. Depuis 1969, date de sa création, il rassemble à Ouagadougou des dizaines de milliers de spectateurs et acteurs du milieu du 7e art.

LISTE DES 15 FILMS RETENUS POUR BRIGUER L’ETALON D’OR DU YENNENGA

« La plantation des planteurs » de Dingha Eystein Young (Cameroun) ; « Mon père, le diable » d’Ellie Foumb (Cameroun) ; « Ashkal » de Youssef Chebbi (Tunisie) ; « Under the fig trees » d’Erige Sehiri (Tunisie) ; « Sira » d’Appoline Traoré (Burkina) ; « Abu Saddam » de Nadine Khan (Egypte) ; « Bantú Mama » de Ivan Herrera (République dominicaine) ; « Mami Wata » de C.J. « Fiery » Obasi (Nigeria) ; « Maputo Nakuzandza « d’Ariadine Zampaulo (Mozambique) : « Our lady of the Chinese Shop » d’Ery Claver (Angola) ; « Shimoni » d’Angela Wamaï (Kenya) ; « Simin Zetwal/Regarde les étoiles » de David Constantin (Ile Maurice) ; « The Blue Caftan/Le bleu du Caftan » de Maryam Touzani (Maroc) ; « The Last Queen/ La dernière reine » de Damien Ounouri (Algérie) ; « Xalé, Les blessures de l’enfance » de Moussa Séné Absa (Sénégal).

Umaro Sissoco Embaló apporte son soutien au Burkina Faso d’Ibrahim Traoré

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Président en exercice de la Cedeao, le chef de l’État bissau-guinéen s’est dit rassuré sur « la bonne conduite de la transition ». Et appelle les pays de l’organisation ouest-africaine à épauler Ouagadougou face à la menace jihadiste.

Le chef de l’État bissau-guinéen Umaro Sissoco Embaló, président en exercice de la Communauté économique des États d’Afrique de l’ouest (Cedeao), s’est rendu à Ouagadougou le 11 janvier pour apporter son « soutien » au Burkina Faso face à la violence jihadiste.

Le président en exercice de la Cedeao s’est entretenu avec le capitaine Ibrahim Traoré, président de transition qui a pris le pouvoir le 30 septembre 2022 après un coup d’État, le deuxième en huit mois au Burkina.

À l’issue de la rencontre, « rassuré de la bonne conduite de la transition, il a réaffirmé la disponibilité de l’organisation ouest-africaine à soutenir et à accompagner le Burkina Faso dans la lutte engagée contre le terrorisme », selon un communiqué de la présidence burkinabè.

Défis sécuritaire et humanitaire

Umaro Sissoco Embaló « a souligné la nécessité de poursuivre les échanges avec les chefs d’État de la Cedeao, et aussi avec les différents partenaires, pour apporter du soutien dans les meilleurs délais à notre pays qui fait face à des défis sécuritaire et humanitaire », ajoute le texte.

Arrivé au pouvoir après le renversement du lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba, le capitaine Traoré a promis de respecter les engagements à l’égard de la Cedeao sur l’organisation d’élections et un retour de civils au pouvoir, au plus tard en juillet 2024.

Source: www.jeuneafrique.com