mercredi, juillet 16, 2025

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AES : Le passeport bientôt mis en circulation au Burkina Faso

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Le directeur général de l’Office National d’Identification (ONI), Arzouma Daouda Parfait LOURE, a présenté le samedi 25 janvier 2025 à Ouagadougou à la presse nationale le nouveau passeport de l’Alliance des États du Sahel (AES).

Le 29 janvier 2025 est la date de mise en circulation du passeport de l’Alliance des États du Sahel (AES) au Burkina Faso. C’est l’information portée à la connaissance des hommes de médias par le directeur général de l’Office national d’identification(ONI). Monsieur Arzouma Daouda Parfait LOURE a également tenu à rassurer la population burkinabè de la disponibilité de ce passeport AES à la date indiquée.

Selon M. LOURE, le nouveau passeport de l’AES est un document de voyage conforme aux normes internationales en matière de biométrie et de sécurité comme le dicte l’organisation de l’aviation civile internationale (OACI). « Ce nouveau passeport est un document qui est doté d’innovations technologiques et qui offre une meilleure protection contre la falsification », a-t-il précisé.

Selon le directeur général de l’ONI, sur la première page de couverture en haut, il est mentionné Confédération de l’Alliance des États du Sahel (AES) et cela signifie que l’AES a son propre passeport commun aux trois (03) états membres (Mali, Niger, Burkina). Juste en bas, il est mentionné le pays émetteur qui est Burkina Faso, suivi des armoiries du pays avec la devise « La Patrie ou la Mort, nous Vaincrons».

Plus bas, figure l’inscription de la nature du passeport en français et en anglais. Le passeport de couleur verte est un passeport ordinaire, celui de couleur bleu est un passeport de service et celui de couleur rouge est un passeport diplomatique.

Le dernier élément sur la page de couverture est la présence d’un symbole indiquant la présence d’une puce électronique à l’intérieur du passeport qui permet sa lecture automatique dans les aéroports.

La dernière couverture du passeport est estampillée du logo de l’AES en or. A l’intérieur du passeport, il y a la page en polycarbonate qui est la page de données conçue en matière spéciale garantissant la durabilité du document. Le passeport AES a une durée de 5 ans et comprend 34 pages.

Le directeur général de l’ONI a rassuré les Burkinabè détenteurs de l’ancien passeport de sa légalité jusqu’à sa date d’expiration.

Source : Service d’information du gouvernement

Compte rendu du Conseil des ministres du 22 janvier 2025

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 22 janvier 2025, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 13 H 24 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret porte domiciliation à la Coopérative militaire et paramilitaire d’épargne et de crédit (COMIPEC) des salaires des militaires et paramilitaires.
Il a été constaté que les personnels militaires et paramilitaires ne disposent pas d’un mécanisme structuré et formalisé pour épargner et préparer leur retraite ou leur reconversion. Ce décret vise à corriger cette lacune et faciliter cette épargne à travers la domiciliation de compte à la COMIPEC de l’ensemble des militaires et paramilitaires.

La Coopérative militaire et paramilitaire d’épargne et de crédit est un système de finance décentralisé fournissant des produits et des services financiers et non financiers complémentaires. Elle a pour objectif d’améliorer les conditions de vie et d’épanouissement des militaires et paramilitaires.
L’adoption de ce décret permet à l’Etat de mieux accompagner le plan d’épargne retraite des militaires et paramilitaires.

Le second décret porte institution d’un plan d’épargne retraite complémentaire.
Ce décret vise à instaurer au profit des personnels militaires et paramilitaires un plan d’épargne retraite complémentaire dénommé « Epargne retraite » ou « Epargne reconversion ».
Cette épargne est retenue à la source pour alimenter le compte d’épargne de chaque militaire et paramilitaire ouvert à la Coopérative militaire et paramilitaire d’épargne et de crédit (COMIPEC). A terme, elle sera reversée à l’intéressé ou à ses ayants droit.
L’adoption de ce décret permet d’instituer une épargne progressive et sécurisée pour apporter des solutions adaptées aux besoins de financement des militaires et paramilitaires à la retraite et à leurs projets de reconversion professionnelle.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE

Le Conseil a adopté un décret portant approbation des statuts particuliers de l’Office national de la sécurité routière (ONASER).
Après la suppression du ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière, les attributions relatives à la sécurité routière et au contrôle routier ont été reversées au ministère de la Sécurité par le décret n°2024-1022/PRES/PM du 02 septembre 2024 portant attributions des membres du Gouvernement. Par conséquent, la tutelle technique de l’ONASER a changé et la mise en œuvre efficace et efficiente de sa mission impose une réorganisation optimale qui prend en compte les implications de la nouvelle architecture institutionnelle.
Ce décret vise la relecture du décret n°2015-943/PRES-
TRANS/PM/MIDT/MEF du 31 juillet 2015 portant approbation des statuts de
l’Office national de la sécurité routière.
L’adoption de ce décret permet à l’Office national de la sécurité routière de se doter de textes réglementaires adéquats en vue d’accomplir ses missions, conformément au décret n°2014-613/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des établissements publics de l’Etat à caractère administratif.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté un rapport relatif à une demande d’autorisation de recrutements sur concours, au titre de l’année 2025.
11 404 postes sont à pourvoir contre 11 320 postes en 2024, soit un accroissement de 0,74%.
Les postes à pourvoir se répartissent ainsi qu’il suit :
  4 348 postes au titre des concours professionnels contre 4 534 en 2024, soit une baisse de 4,10% ;
  7 056 postes au titre des concours directs contre 6 786 en 2024, soit une hausse de 3,98%.
Pour certains concours, des quotas seront réservés aux Volontaires pour la défense de la Patrie (VDP) et aux agents communautaires qui remplissent les conditions.

Les recrutements sur concours professionnels et sur concours directs session 2025 visent à combler les besoins essentiels en ressources humaines des ministères et institutions. Ces recrutements permettent également de garantir le droit de promotion des agents publics et de réduire le chômage.
Le Conseil a marqué son accord pour les recrutements sur concours professionnels et directs, au titre de l’année 2025 et a instruit les ministres concernés à prendre les dispositions nécessaires pour une organisation efficace et efficiente desdits concours.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS
Le Conseil a examiné un projet de loi portant modification de la loi n°015-2019/AN du 02 mai 2019 portant organisation judiciaire au Burkina Faso.
La modification de ladite loi vise à remédier à certaines difficultés révélées dans sa mise en œuvre en vue d’améliorer la qualité du service public de la justice.

Ce projet de loi comporte entre autres innovations :
  l’institution de la possibilité pour les Cours d’appel de créer plusieurs chambres criminelles ou chambres pour enfants ;
  la désignation du Tribunal de grande instance du siège de la Cour d’appel comme la juridiction habilitée à recevoir le serment des assesseurs siégeant en matière d’enfance ;
  l’intégration des délits poursuivis suivant la procédure de flagrant délit dans la liste des matières pour lesquelles le Tribunal de grande instance peut statuer à juge unique ;
  l’élargissement des compétences du juge des enfants qui connait dorénavant de tout délit et contravention commis par les mineurs ;

  la création d’un Tribunal de travail dans le ressort de chaque Tribunal de grande instance.
Ce projet de loi permettra de renforcer la place de la justice au sein de l’Etat de droit et de la société, de manière à la rendre plus performante, plus accessible et protectrice des droits et libertés.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.

I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a adopté un décret portant modalités de perception, de répartition, de gestion et de contrôle de l’utilisation des fonds miniers.
Ce décret vise l’application de la loi n°016-2024/ALT du 18 juillet 2024 portant Code minier du Burkina Faso.
Les fonds miniers sont au nombre de quatre (04). Il s’agit du :
  fonds minier de développement ;
  fonds de réhabilitation et de fermeture de la mine ;
  fonds de réhabilitation, de sécurisation des sites miniers artisanaux et de lutte contre l’usage des produits prohibés ;

  fonds de financement de la recherche géologique et minière et de soutien à la formation sur les sciences de la terre.
Les innovations majeures de ce décret portent sur :
  la fusion en un seul décret de toutes les dispositions traitant des fonds dans le secteur minier ;
  la prise en compte du financement des projets de développement endogène par le fonds minier de développement ;
  l’arbitrage et l’approbation des projets de dépenses éligibles aux différents fonds en Conseil des ministres ;

  la révision à la hausse des cautions de réhabilitation aussi bien à l’octroi qu’au renouvellement des autorisations artisanales de substances de mines ou de carrières pour mieux prendre en charge la réhabilitation des sites en cas de défaillance des bénéficiaires d’autorisation ;
  la prise en compte de la cotisation des titulaires de permis d’exploitation semi-mécanisée de mine au fonds de réhabilitation et de fermeture de la mine et de leur contribution au fonds minier de développement.
L’adoption de ce décret permet de disposer de textes règlementaires adaptés afin de rendre opérationnels les différents fonds miniers, conformément à la loi n°016-2024/ALT du 18 juillet 2024 portant Code minier du Burkina Faso.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre de l’Economie et des finances a fait au Conseil la situation de mise en œuvre du Fonds de soutien patriotique (FSP) au quatrième trimestre de l’année 2024.
A la période du 23 septembre au 31 décembre 2024, les ressources mobilisées par le FSP, s’élèvent à quarante-cinq milliards cinq cent soixante-dix-huit millions huit cent quatre-vingt-neuf mille cinquante-neuf (45 578 889 059) F CFA, ce qui représente une variation à la hausse de 35,03% par rapport à la situation au 22 septembre 2024 et correspond à environ 26% des ressources mobilisées depuis le 1er janvier 2024. Cette performance a été atteinte principalement grâce aux encaissements enregistrés au titre des prélèvements (34,87%) et du Fonds minier de développement (26,12 %).
Le montant total des encaissements au compte de l’année 2024, à la date du 31 décembre s’élève à cent-soixante-quinze milliards six-cent quatre-vingt-cinq millions quatre-vingt-quatre mille trois-cent-douze (175 685 084 312) F CFA.

Concernant les dépenses, il ressort qu’à la date du 31 décembre 2024, pour des prévisions de cent-soixante-dix milliards sept-cent-soixante-seize millions deux-cent dix-neuf mille deux-cent-vingt-un (170 776 219 221) F CFA, les dépenses engagées s’élèvent à cent-cinquante-deux milliards quatre-vingt-six millions cinq cent-quinze mille cent soixante (152 086 515 160) F CFA.
Le montant engagé se répartit entre les dépenses de fonctionnement et les dépenses d’équipements et de carburant.

II.2. Le ministre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme a fait au Conseil le compte rendu de la participation du Burkina Faso à la rencontre de haut niveau sur la communication de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) tenue du 26 au 30 décembre 2024 à Bamako, en République du Mali.
La rencontre de haut niveau sur la communication de l’AES a connu la participation des experts et des ministres burkinabè, malien et nigérien chargés de la communication. Elle a abouti, entre autres, au dévoilement du logotype de l’AES, au lancement de sa plateforme numérique et à une signature de convention entre les télévisions publiques du Mali, du Niger et du Burkina Faso.
La rencontre a également décidé de l’élaboration d’une stratégie de communication de l’AES qui permettra entre autres de lutter efficacement contre la désinformation et prévu la mise en place d’une radio et d’une télévision de l’Alliance des Etats du Sahel.

II.3. Le ministre de la Justice et des Droits humains, chargé des relations avec les institutions a fait au Conseil le compte rendu des travaux de la session permanente de l’Assemblée législative de Transition (ALT) qui se sont déroulés du 11 novembre 2022 au 31 décembre 2024, conformément à l’article 19 de la Charte de la Transition du 14 octobre 2022 et son modificatif du 25 mai 2024.
Sur la période du 11 novembre 2022 au 31 décembre 2024, au total 93 lois ont été adoptées sur 96 projets de lois et une proposition de loi inscrits à l’ordre du jour de la session permanente.

Au cours de ladite session, les députés ont également procédé au contrôle de l’action gouvernementale par :
  les Déclarations de politique générale ;
  les questions au Gouvernement ;
  les missions d’information ;
  la présentation du Plan d’actions pour la stabilisation et le développement ;
  les exposés du Premier ministre sur la situation de la Nation ;
  la présentation par le Gouvernement des Documents de programmations budgétaires et économiques pluriannuelles 2024-2026 et 2025-2027.

Deux Déclarations de politique générale ont été faites au cours de la période conformément à l’article 63 de la Constitution. La première, le 19 novembre 2022 et la seconde, le 27 décembre 2024.
A la date du 31 décembre 2024, 58 questions ont été adressées au Gouvernement dont 05 questions écrites, 10 questions orales sans débats et 43 questions orales avec débats.

II.4. Le ministre des Infrastructures et du désenclavement a fait au Conseil une communication relative à la rencontre des ministres chargés des questions de « Développement » de la Confédération des Etats du Sahel tenue du 16 au 18 janvier 2025 à Bamako, en République du Mali.
Cette rencontre avait pour objectifs d’échanger sur l’opérationnalisation des actions prioritaires retenues au titre de la présidence de la confédération, d’examiner et de valider les documents de deux (02) projets intégrateurs à savoir le projet d’aménagement de l’autoroute Bamako-Ouagadougou-Niamey et le projet d’aménagement ferroviaire Bamako-Ouagadougou-Niamey et KayaLomé.
Cette rencontre a également permis de valider les feuilles de route concernant l’opérationnalisation de la Banque régionale d’investissement et la mise en œuvre des projets autoroutier et ferroviaire puis d’adopter le document définissant le cadre institutionnel.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A. AU TITRE DE LA PRIMATURE

 Monsieur Kalifa Romuald DAO, Mle 20 48 D, Economiste, 1ère classe,
8e échelon, est nommé Secrétaire général de l’Autorité de régulation du secteur de l’énergie (ARSE).
B. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

  Madame Aïcha SANA, Mle 207 006 X, Conseiller d’élevage et de santé animale, 1ère classe, 5e échelon, est nommée Directrice régionale de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Centre ;
  Monsieur Amara HIE, Mle 332 742 A, Ingénieur en agriculture,
1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur provincial de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Kadiogo.

C. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

  Monsieur Daouda TRAORE, Mle 58 438 V, Inspecteur du trésor,
1ère classe, 12e échelon, est nommé Trésorier auprès de la Présidence du Faso ;
  Madame Ladifatou DRABO/SANGA, Mle 272 939 G, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 5e échelon, est nommée Fondé de pouvoirs du trésorier auprès de la Présidence du Faso.

D. AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

  Monsieur Zoyiri Rigobert TOE, Mle 102 966 C, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur de l’administration et des finances de l’Agence d’information du Burkina
(AIB) ;
  Monsieur Aboubacar Armand BOCOUM, Mle 225 840 L, Conseiller en gestion du patrimoine culturel, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur du contrôle, de la règlementation et de la coopération à la Direction générale de la culture et des arts.

E. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

  Monsieur Issa OUEDRAOGO, Mle 40 972 T, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 17e échelon, est nommé Secrétaire technique des Programmes nationaux de développement de l’enseignement supérieur ;
  Monsieur Vincent SEDOGO, Mle 225 608 Y, Maître de recherche en histoire africaine, catégorie P2, classe exceptionnelle, 3e échelon, est nommé Secrétaire général de la Commission nationale burkinabè pour l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) ;
  Monsieur Youssoufou KABRE, Mle 208 051 X, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Contrôleur de gestion du Fonds national de la recherche et de l’innovation pour le développement (FONRID) ;

  Monsieur Wend-rabo Mathurin ROUAMBA, Mle 258 321 T, Ingénieur de recherche, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur de l’évaluation et du contrôle de l’Agence nationale de biosécurité (ANB) ;
 Monsieur Doumi Mohamed ZAN-KARAMBIRI, Mle 311 974 N,
Professeur certifié de collège de l’enseignement général, 1ère classe,
6e échelon, est nommé Directeur de la communication, de la coopération scientifique et technique et des relations publiques de l’Agence nationale de biosécurité.


F. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT

  Monsieur Domètière Christian Gaël SOMDA, Mle 293 225 M, Conseiller en études et analyses, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur général de l’économie verte et du changement climatique ;
  Monsieur Oula Issouf BARRO, Mle 254 987 R, Ingénieur de conception du génie rural, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur général de l’Agence de l’eau des Cascades ;
  Monsieur Victorien SAWADOGO, Mle 263 793 T, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur général de l’Agence de l’eau du Gourma ;
  Monsieur Yaya BADOLO, Mle 254 951 G, Conseiller en études et analyses, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur général de l’Agence de l’eau du Liptako ;

  Monsieur Omar Kodo TALL, Mle 254 977 E, Ingénieur du génie rural,
1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur général de l’Agence de l’eau du Mouhoun ;
  Monsieur Boukaré SABO, Mle 315 208 K, Ingénieur du génie rural,
1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur général de l’Agence de l’eau du Nakanbé ;
  Monsieur Fokoiré Félix IBRANGO, Mle 293 385 M, Inspecteur de l’environnement, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Chargé d’études ;
  Monsieur Ibrahima COULIBALY, Mle 202 560 G, Inspecteur de l’environnement, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Chargé d’études.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :
  du Fonds national d’appui aux travailleurs Déflatés et retraités
(FONA-DR) au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale ;
  de l’Agence de conseil et de maîtrise d’ouvrage déléguée en bâtiment et aménagement urbain du Burkina (ACOMOD-Burkina) au titre du ministère de l’Urbanisme et de l’habitat.

Le Conseil a également procédé à la nomination du Président du Conseil
d’administration du Fonds national d’appui aux travailleurs Déflatés et retraités
(FONA-DR).

A. MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.
Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Fonds national d’appui aux travailleurs Déflatés et retraités (FONA-DR) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :
  Monsieur Wendpanga Achille ILBOUDO, Mle 226 376 K, Inspecteur du travail, en remplacement de Monsieur Manu Bertrand Owen KPODA.
Au titre du ministère de l’Action humanitaire et de la solidarité nationale :
  Monsieur Rewendé Donald Parfait OUEDRAOGO, Mle 55 821 G,

Administrateur des affaires sociales, en remplacement de Monsieur Isaïe FORO.
Au titre du ministère de l’Economie et des finances :
  Monsieur Jérôme Jean Stéphane PARE, Mle 57 436 J, Inspecteur du trésor, en remplacement de Monsieur Ferdinand Marie Désiré YEMTIM. 
Au titre du ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi :
  Madame Haoua TRAORE/OUEDRAOGO, Mle 329 700 W, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, en remplacement de Monsieur Lucien NIKIEMA.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DU FONA-DR

 Monsieur Touwendrinda Maximin Florent KABORE, Mle 200 307, Agent de recouvrement, en remplacement de Monsieur Pingd-Windé Francis Jean Luc ROUAMBA.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ASSOCIATION NATIONALE DES RETRAITES DU BURKINA FASO

 Madame Assana NAMA/KADIO, retraité, en remplacement de Monsieur Florent Y. DJIGUIMDE.
Le deuxième décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Fonds national d’appui aux travailleurs Déflatés et retraités (FONA-DR) pour une dernière période de trois
(03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :
 Madame Hatiko ZINSONNI/COULIBALY, Mle 100 566 D, Attaché de direction.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ASSOCIATION NATIONALE DES TRAVAILLEURS DEFLATES

 Monsieur Idrissa BARRY, travailleur déflaté à la retraite.

Le troisième décret nomme Monsieur Jérôme Jean Stéphane PARE,
Mle 57 436 J, Inspecteur du trésor, Président du Conseil d’administration du
Fonds national d’appui aux travailleurs Déflatés et retraités (FONA-DR) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Ferdinand Marie Désiré YEMTIM. 

B. MINISTERE DE L’URBANISME ET DE L’HABITAT

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Relwendé Hyacinthe NANEMA, Mle 97 612 P, Administrateur des services financiers,
Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat au Conseil d’administration de l’Agence de conseil et de maîtrise d’ouvrage déléguée en bâtiment et aménagement urbain du Burkina (ACOMOD-Burkina) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Christian KABORE.

Le Porte-parole du Gouvernement,
Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO
Chevalier de l’Ordre de l’Etalon

Investiture de Donald Trump : comment le président américain compte mener sa guerre commerciale contre le reste du monde

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Dès son arrivée à la Maison Blanche, le républicain a réaffirmé son souhait d’imposer des droits de douane à ses voisins canadiens et mexicains. L’Union européenne et la Chine sont également dans son viseur.

Quatre ans après la fin de son premier mandat, Donald Trump est de retour à la Maison Blanche avec le même objectif : « Rendre sa grandeur à l’Amérique. » Dès son discours d’investiture, lundi 20 janvier, le président américain a promis de rétablir l’« âge d’or » de son pays et réaffirmé ses menaces de guerre commerciale.

« Au lieu de taxer nos citoyens pour enrichir d’autres pays, nous imposerons des droits de douane et des taxes aux pays étrangers pour enrichir nos citoyens », a lancé le républicain. Quels sont les pays dans le viseur de Donald Trump ? Quelles sont les armes qu’il brandit ? On fait le point sur le plan de bataille du nouveau locataire de la Maison Blanche. 

En menaçant d’imposer des droits de douane au Canada et au Mexique

Tout juste investi, Donald Trump a ouvert le front des guerres commerciales en réitérant, dès lundi, sa volonté d’imposer des droits de douane de 25% aux produits venant du Canada et du Mexique, dès le 1er février. Pour l’heure, aucun décret n’a officialisé cette mesure. Mais, durant sa campagne, le milliardaire avait affirmé qu’il instaurerait rapidement des droits de douane sur tous les produits en provenance de ces deux pays frontaliers, s’ils ne jugulaient pas l’entrée de drogues et de migrants clandestins aux Etats-Unis. 

Le Canada et le Mexique sont pourtant théoriquement protégés par un accord de libre-échange avec les Etats-Unis, renégocié en 2018 durant le premier mandat de Donald Trump et qu’il avait alors présenté comme le « meilleur possible ». Par ailleurs, les deux pays étant parmi les principaux partenaires commerciaux de Washington, certains experts s’attendent à ce qu’un relèvement des droits de douane entraîne un rebond de l’inflation. Une perspective que l’administration du nouveau président écarte. Les entreprises américaines anticipent par ailleurs des représailles de la part des pays concernés sous la forme de droits de douane additionnels, qui pénaliseraient leurs propres exportations.

De son côté, le Canada, dont 75% des biens et services exportés partent vers les Etats-Unis, voit dans ces annonces une « menace très réelle ». Le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, promet que le pays « ripostera » si Donald Trump met à exécution ses menaces. Selon les projections de la banque Scotia, citées par Radio Canada(Nouvelle fenêtre), une guerre commerciale entre les deux pays pourrait faire chuter le PIB canadien de plus de 5%, augmenter le chômage et faire grimper l’inflation. La présidente du Mexique, Claudia Sheinbaum, a pour sa part appelé à garder « la tête froide » et à « s’en tenir aux décrets signés » par le président américain, « par-delà le discours »

En mettant à nouveau la pression sur la Chine

Durant sa campagne, le milliardaire avait également menacé de relever significativement les droits de douane sur les importations venues de Chine, n’écartant pas la possibilité qu’ils atteignent 60%, voire davantage. Interrogé par la presse à la Maison Blanche mardi, Donald Trump a assuré que son gouvernement discutait finalement « de 10% de droits de douane sur les produits chinois, car ils envoient du fentanyl au Mexique et au Canada ». « C’est sans doute pour le 1er février, c’est la date que nous regardons », a-t-il ajouté. 

:à lire aussiCrise du fentanyl aux États-Unis : pourquoi Donald Trump veut-il augmenter les droits de douane sur les produits chinois et mexicains ?

Pékin a réagi mercredi en affirmant être « fermement déterminée » à « défendre ses intérêts nationaux »« Nous avons toujours estimé qu’il n’y a pas de gagnants dans une guerre commerciale ou une guerre des droits de douane », a affirmé Mao Ning, une porte-parole du ministère des Affaires étrangères chinois. 

Durant son premier mandat, Donald Trump avait imposé des droits de douane élevés sur les importations chinoises, des mesures pour l’essentiel maintenues par son successeur, Joe Biden. Une nouvelle hausse des droits douaniers porterait un coup dur à l’économie chinoise, dont la croissance reste largement dépendante des exportations. « En 2018-2019, Trump avait choisi de ne taxer qu’une partie des importations, environ 300 milliards de dollars, mais là ça pourrait être beaucoup plus », explique sur franceinfo Antoine Bouët, professeur d’économie à l’Université de Bordeaux. 

Selon le spécialiste, les Etats-Unis auraient aussi à perdre en ouvrant une nouvelle guerre commerciale avec Pékin. « La Chine a quand même une capacité de représailles, notamment parce qu’elle peut fermer son marché », relève Antoine Bouët. Ce qui pourrait avoir des conséquences pour le porte-monnaie des ménages et pour les entreprises américaines. Ces dernières « bénéficient de biens intermédiaires, de machines, d’équipements électriques qui viennent de Chine et qui sont peu chers », et des mesures de riposte pourraient « ruiner » leur compétitivité, met en garde l’économiste.

En appelant l’UE à acheter davantage de pétrole et de gaz américains

Donald Trump a par ailleurs placé l’« urgence énergétique » au cœur de ses priorités et entend doper l’exploitation des hydrocarbures du pays pour diminuer le coût de l’énergie et lutter contre l’inflation. Le président américain veut accroître la production de pétrole et de gaz pour « remplir les réserves stratégiques » et « exporter l’énergie américaine dans le monde entier ».

Sur ce volet, le républicain cible particulièrement l’Union européenne et fustige son excédent commercial avec Washington. Les Vingt-Sept « sont durs, très durs. Ils n’achètent pas nos voitures, ni nos produits agricoles, ils n’achètent presque rien », a-t-il affirmé lundi soir. « Nous allons donc régler ce problème en imposant des droits de douane ou en obligeant les Européens à acheter notre pétrole (…) et notre gaz », a-t-il poursuivi. 

En 2022, les exportations de biens de l’UE vers les Etats-Unis s’élevaient à 509 milliards d’euros, tandis que les importations de produits américains vers le Vieux Continent représentaient 358 milliards d’euros, selon les données du Conseil de l’Union européenne(Nouvelle fenêtre). L’UE vend principalement des médicaments ainsi que des véhicules à moteur au marché américain. En échange, elle achète aux Etats-Unis du gaz naturel, du pétrole et également des produits pharmaceutiques. 

Par ailleurs, les causes de ce déséquilibre sont variables en fonction des pays européens. Par exemple, le déficit commercial avec l’Allemagne est principalement de nature industrielle. Celui avec l’Irlande est en grande partie lié à l’installation sur l’île des sièges européens des grands groupes américains, qui y profitent d’une fiscalité très avantageuse pour réduire leurs impôts. Les promesses de campagne de Donald Trump de réduire le taux d’imposition sur les sociétés aux Etats-Unis, dans une logique de protectionnisme, inquiètent d’ailleurs le territoire(Nouvelle fenêtre).

En outre, si l’UE a certes un excédent commercial « substantiel » en ce qui concerne les biens, les Américains ont de leur côté un excédent « substantiel » sur les échanges de services, a réagi un porte-parole de la Commission européenne. La présidente de la Commission européenne a assuré mardi que l’UE se montrerait « pragmatique » avec les Etats-Unis, appelant à « engager le dialogue sans attendre » et à « préparer à la négociation ». Début novembre, Ursula von der Leyen avait déjà évoqué la possibilité que Washington fournisse davantage de gaz naturel liquéfié à l’UE en remplacement du gaz russe.

Selon une note(Nouvelle fenêtre) d’analyse publiée par la banque Goldman Sachs en décembre, l’imposition de droits de douane à hauteur de 10% réduirait de 1% le PIB de la zone euro. Un manque à gagner difficilement envisageable pour l’UE, déjà confrontée à une économie au ralenti et dont la première économie, l’Allemagne, est en récession. Un potentiel conflit commercial aurait un « coût économique substantiel pour tout le monde, y compris les Etats-Unis », a pour sa part estimé le commissaire européen à l’Economie, Valdis Dombrovskis.

Source: www.francetvinfo.fr

Présidentielle en Côte d’Ivoire : un scrutin qui s’annonce aussi ouvert qu’incertain

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ANALYSE. À dix mois de la présidentielle, l’incertitude règne. Entre flou au sommet de l’État et rivalités internes dans l’opposition, le paysage politique reste fragmenté.

Moins d’un an avant l’élection présidentielle, l’incertitude électorale perdure auprès des Ivoiriens. Profitant du passage à la nouvelle année, l’actuel président Alassane Ouattara s’est tout de même essayé à un modeste exercice de clarification. Celui-ci avouait à ce titre ne pas avoir « encore pris de décision », avant de réitérer son souhait de « continuer de servir » son pays. Si la formule est délibérément suggestive, c’est que l’homme fort à la tête du pays depuis 2011 souhaite plus que jamais s’afficher en maître des horloges. « Pour démarrer une véritable campagne, il faut d’abord savoir qui est son adversaire », observe Netton Prince Tawa, enseignant-chercheur en sciences politiques à l’Université de Bouaké, au centre de la Côte d’Ivoire. En maintenant cette ambiguïté, du moins sur le plan officiel, le président entend limiter une fédération de l’opposition autour de sa personne.

Dans le camp présidentiel, une voie unique se dessine

D’ambiguïté, son camp politique semble en revanche n’en souffrir d’aucune manière. Auprès des cadres du parti au pouvoir, le RHDP, tous les commentaires convergent vers la figure d’Alassane Ouattara. Fin 2024, le ministre gouverneur du district autonome d’Abidjan, Cissé Ibrahima Bacongo, répondait en ces mots aux critiques concernant l’âge avancé du possible candidat : « Mais depuis quand l’âge est-il une maladie ? Il existe des personnes de 80 ans plus dynamiques […] que des jeunes de 20 ou 25 ans. Pour nous, il est évident qu’Alassane Ouattara demeure la personnalité capable de maintenir la Côte d’Ivoire sur la trajectoire de progrès et de stabilité […]. » Même son de cloche du côté d’Adama Bictogo, président de l’Assemblée nationale ivoirienne et un temps pressenti comme alternative potentielle en vue de 2025.

Tout récemment, la nomination de l’ancien Premier ministre Patrick Achi au poste de conseiller spécial auprès de la présidence a de nouveau interrogé l’opinion publique. À dix mois de l’échéance, rares sont ceux à voir en ce personnage autrefois éminent un dauphin crédible. « Après avoir été à la primature, être nommé conseiller spécial sonne comme une défaite. Garder Patrick Achi trop éloigné était synonyme de danger. Pour Alassane Ouattara, il n’est pas question de laisser nourrir quelques velléités présidentielles de la part d’anciens proches », analyse M. Wata. Force est de constater que ce soixantenaire issu des rangs de la majorité dispose de plusieurs atouts de taille, à commencer par sa longue expérience politique, une fine connaissance du monde des affaires ainsi que son identité chrétienne susceptible de parler à bon nombre d’électeurs.

La principale opposition au cœur de rivalités

Que se passe-t-il au PDCI, parti historique fondé au lendemain de l’indépendance ? Selon Tidjane Thiam, successeur de feu Henri Konan Bédié (décédé en 2023) élu il y a un peu plus d’un an à la tête de ce puissant appareil, sa candidature aurait dû s’imposer naturellement auprès des autres militants. Sauf qu’en interne, certains cadres ne semblent pas de cet avis. Tête de proue des dissensions, l’élu et homme d’affaires Jean-Louis Billon, qui depuis plusieurs mois conteste frontalement cette logique. Face à son ambition assumée de concourir à la présidentielle et une attitude « susceptible de nuire à la cohésion du parti », ce dernier devait faire l’objet d’un conseil de discipline initialement fixé au 15 janvier 2025. Mais coup de théâtre, l’audition fut contrainte d’être annulée à la dernière minute devant la menace de troubles à l’ordre public. Depuis ce désordre annoncé qui n’aura finalement pas eu lieu, les théories vont bon train : certains observateurs pointant du doigt le RHDP adverse, d’autres Jean-Louis Billon lui-même.

Quoi qu’il en soit, cette affaire dont se serait bien passé Tidjane Thiam relance le débat autour d’une primaire, aussi appelée « convention ». Quelle serait donc son utilité sans la participation de la principale voix discordante ? « Alors que le PDCI est aujourd’hui la seule alternative crédible au pouvoir en place, Thiam, malgré son statut de haut cadre qualifié, souffre d’un pécher originel : celui de refuser la compétition à l’intérieur de son parti ; ce qui n’était pas le cas de Bédié », renchérit l’universitaire Netton Prince Tawa. Habilement, Jean-Louis Billon oppose à son supérieur et adversaire la carte d’un processus démocratique qui pourrait à terme rallier davantage de partisans. Dans ce contexte, le conseil de discipline sera-t-il reconduit ? À la tête du PDCI, on affirme en tout cas qu’une convention se tiendra incessamment, sans en confirmer la date. Une situation de nature à retarder l’émergence d’une stratégie de campagne claire.

En parallèle de ces deux blocs évoluent quelques candidatures éparses, lorsque d’autres restent pour l’heure tout à fait hypothétiques. Parmi les candidats pouvant concourir de leur propre chef figurent deux personnages politiques intimement liés à l’ère Gbagbo. Simone Ehivet, ex-épouse du président déchu, croit fermement à une Côte d’Ivoire transformée et réconciliée avec son Mouvement des générations capables (MGC). L’ancien Premier ministre et successeur de Laurent Gbagbo à la tête du Front populaire ivoirien (FPI), Pascal Affi N’Guessan, continue quant à lui dans la droite ligne de ses précédentes candidatures. Celui qui en veut beaucoup à l’ancienne figure du chef mise sur une image d’un parti rénové.

De leur côté, Laurent Gbagbo, son ancien ministre de la Jeunesse Charles Blé Goudé et Guillaume Soro, indésirable en Côte d’Ivoire depuis 2019, souffrent d’une inéligibilité eu égard aux condamnations qui pèsent sur leur personne. Malgré la multiplication des effets de manche et autres déclarations de campagne, leur sort dépend presque exclusivement du pouvoir en place. « Le temps est une donnée capitale. Alassane Ouattara pourrait éventuellement autoriser une ou plusieurs de ces candidatures, mais en dernier ressort, de sorte à limiter la portée de leur campagne », conclut l’enseignant-chercheur Tawa.

Source: www.lepoint.fr

Burkina Faso : Compte rendu du Conseil des ministres du 15 janvier 2025

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 15 janvier 2025, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 11 H 34 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

𝐈. 𝐃𝐄𝐋𝐈𝐁𝐄𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒
𝐈.𝟏. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐃𝐄𝐅𝐄𝐍𝐒𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐀𝐍𝐂𝐈𝐄𝐍𝐒 𝐂𝐎𝐌𝐁𝐀𝐓𝐓𝐀𝐍𝐓𝐒

Le Conseil a adopté un décret portant renouvellement des membres du Tribunal militaire de Ouagadougou, au titre de l’année judiciaire 2024-2025.
Les membres du Tribunal militaire sont composés de juges professionnels civils et militaires ainsi que de juges assesseurs militaires. Chaque année judiciaire, il est procédé au renouvellement des membres de ce Tribunal.
L’adoption de ce décret permet le renouvellement des membres du Tribunal militaire de Ouagadougou afin d’assurer son fonctionnement, conformément à la loi n°24/94 ADP du 24 mai 1994 portant Code de justice militaire et ses modificatifs n°007/98/AN du 31 mars 1998 et n°44-2017/AN du 04 juillet 2017.
La liste de ces membres sera publiée dans le Journal Officiel du Burkina Faso.

𝐈.𝟐. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐂𝐎𝐍𝐎𝐌𝐈𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐅𝐈𝐍𝐀𝐍𝐂𝐄𝐒

Le Conseil a adopté quatre (04) rapports.
𝐋𝐞 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐫𝐚𝐩𝐩𝐨𝐫𝐭 est relatif à un projet de décret portant création de l’Institut des finances publiques du Burkina.

La création de l’Institut des finances publiques du Burkina découle d’une vision stratégique visant à renforcer les capacités professionnelles et académiques des cadres de l’administration économique et financière ainsi que des agents des secteurs public et privé. Cet institut résulte du regroupement de l’Ecole nationale des régies financières (ENAREF) et de l’Ecole nationale des douanes (END).Il ambitionne de devenir un pôle de référence en matière de formation et de conseil en finances publiques en collaboration avec certaines universités.
L’adoption de ce décret permet la création de l’Institut des finances publiques du Burkina en vue de répondre aux exigences croissantes en matière de gestion des finances publiques dans un contexte de globalisation et de digitalisation.

𝐋𝐞 𝐝𝐞𝐮𝐱𝐢è𝐦𝐞 𝐫𝐚𝐩𝐩𝐨𝐫𝐭 est relatif à un projet de décret portant approbation des statuts particuliers de l’Institut des finances publiques du Burkina.
L’adoption de ce décret permet à l’Institut des finances publiques du Burkina de se doter de textes réglementaires en vue d’accomplir ses missions, conformément au décret n°2014-613/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des établissements publics de l’Etat à caractère administratif.

𝐋𝐞 𝐭𝐫𝐨𝐢𝐬𝐢è𝐦𝐞 𝐫𝐚𝐩𝐩𝐨𝐫𝐭 est relatif à deux (02) projets de décret portant autorisation de prise de participation de l’Agence pour la promotion de l’entrepreneuriat communautaire (APEC) dans le capital social de l’usine de transformation de tomates de Tenkodogo et de la société BIELMERA MINING S.A.
Le projet de construction de l’usine de transformation de tomates à Tenkodogo vise à valoriser la production de tomate, à soutenir la balance commerciale à travers la limitation de l’importation du concentré de tomate et à renforcer le tissu industriel du Burkina Faso. Ce projet permettra de créer 67 emplois permanents et près de 5 000 emplois indirects. Le coût prévisionnel de la construction de cette usine clé en main est de 7 500 000 000 F CFA.

La prise de participation de l’APEC dans le capital social de cette usine de transformation de tomates est de 1 500 000 000 F CFA.
La société BIELMERA MINING S.A. est le nom du projet de l’usine d’exploitation semi-mécanisée d’or situé dans le village de Bielmera, commune de Midebdo, dans la région du Sud-Ouest. L’exploitation d’or par cette société contribuera entre autres, à l’amélioration de la balance commerciale du Burkina Faso, au développement de l’économie locale et à la création d’emplois. L’apport en capital pour la réalisation de ce projet est de 1 193 360 000 F CFA. La prise de participation de l’APEC dans le capital social de la société BIELMERA MINING S.A. est de 250 000 000 F CFA.

L’adoption de ces décrets permet les prises de participation de l’APEC dans le capital social de l’usine de transformation de tomates de Tenkodogo et de la société BIELMERA MINING S.A, conformément à l’arrêté n°2023-00577/MEFP/SG/DGTCP/DPE du 27 novembre 2023 portant modalités d’intervention de l’APEC en matière de prise de participation dans le capital social des sociétés créées ou en création.

𝐋𝐞 𝐪𝐮𝐚𝐭𝐫𝐢è𝐦𝐞 𝐫𝐚𝐩𝐩𝐨𝐫𝐭 est relatif à un projet de décret portant fixation du taux de l’indemnité de logement du personnel enseignant ou d’encadrement et des indemnités d’astreintes, de technicité et de logement du personnel de l’Etat issu des nouveaux emplois spécifiques du ministère en charge de l’éducation nationale.
Ce décret constitue une avancée majeure pour le Gouvernement qui honore la dette sociale issue du reclassement de ce personnel pour compter du 1er janvier 2023. Les indemnités seront servies progressivement sur quatre zones géographiques avec la priorité accordée aux zones à fort défi sécuritaire.

𝐋𝐚 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢è𝐫𝐞 𝐳𝐨𝐧𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐜𝐞𝐫𝐧𝐞 𝟏𝟗 𝐩𝐫𝐨𝐯𝐢𝐧𝐜𝐞𝐬 à savoir, le Bam, les Banwa, la Gnagna, le Gourma, la Komondjari, la Kompienga, la Kossi, le Koulpélogo, le Loroum, le Mouhoun, le Namentenga, le Nayala, l’Oudalan, le Sanmatenga, le Seno, le Soum, le Sourou, la Tapoa et le Yagha.
𝐋𝐚 𝐝𝐞𝐮𝐱𝐢è𝐦𝐞 𝐳𝐨𝐧𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐜𝐞𝐫𝐧𝐞 𝟎𝟕 𝐩𝐫𝐨𝐯𝐢𝐧𝐜𝐞𝐬 à savoir, les Balé, le Boulgou, la Comoé, le Kouritenga, le Passoré, le Yatenga et le Zondoma.
𝐋𝐚 𝐭𝐫𝐨𝐢𝐬𝐢è𝐦𝐞 𝐳𝐨𝐧𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐜𝐞𝐫𝐧𝐞 𝟏𝟓 𝐩𝐫𝐨𝐯𝐢𝐧𝐜𝐞𝐬 à savoir, le Bazèga, la Bougouriba, le Ganzourgou, le Ioba, le Kénédougou, le Kourwéogo, la Léraba, le Nahouri, le Noumbiel, l’Oubritenga, le Poni, la Sissili, le Tuy, le Ziro et le Zoundwéogo.

𝐋𝐚 𝐪𝐮𝐚𝐭𝐫𝐢è𝐦𝐞 𝐳𝐨𝐧𝐞 regroupe les provinces du Boulkiemdé, du Houet, du Kadiogo et du Sanguié.
L’incidence financière des charges nouvelles induites par ce décret sur le budget de l’Etat, exercice 2025 est estimée à 𝟑𝟏 𝟏𝟔𝟖 𝟓𝟖𝟕 𝟔𝟎𝟎 𝐅 𝐂𝐅𝐀.
L’adoption de ce décret permet de mettre à jour l’indemnité de logement du personnel enseignant ou d’encadrement et d’élargir les indemnités d’astreintes, de technicité et de logement au personnel de l’Etat issu des nouveaux emplois spécifiques du ministère en charge de l’Education nationale.

𝐈𝐈. 𝐂𝐎𝐌𝐌𝐔𝐍𝐈𝐂𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐎𝐑𝐀𝐋𝐄𝐒

𝐈𝐈.𝟏. Le ministre de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale assurant l’intérim du ministre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme a fait au Conseil une communication relative à la tenue d’une rencontre de travail du 12 au 14 janvier 2025 à N’Djamena entre les premiers responsables du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme du Burkina Faso et ceux du ministère des Affaires culturelles, du patrimoine historique, du tourisme et de l’artisanat de la République du Tchad, pays invité d’honneur de la 29e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO).

Au cours de son séjour, la délégation burkinabè a transmis l’invitation officielle du Président du Faso à son homologue du Tchad, pour sa participation à la cérémonie de clôture du FESPACO. Elle a également échangé avec les plus hautes autorités tchadiennes sur les termes de la charte du pays invité d’honneur.
La 29e édition du FESPACO est prévue du 22 février au 1er mars 2025, sous le thème « Cinémas d’Afrique et identités culturelles ».

𝐈𝐈.𝟐. Le ministre de l’Urbanisme et de l’habitat a fait au Conseil une communication relative à la tenue du 17 au 21 février 2025 à Ouagadougou des 72 heures de l’urbaniste.
Placées sous le thème « Développement urbain durable en Afrique : Rôle de l’urbaniste en temps de crise », ces 72 heures de l’urbaniste visent entre autres, à renforcer les capacités professionnelles des urbanistes et à promouvoir les meilleures pratiques en lien avec les Ordres des architectes, des ingénieurs en génie civil et des géomètres experts agréés du Burkina.
Les 72 heures de l’urbaniste seront essentiellement marquées par des conférences et présentations sur les enjeux climatiques, des expositions de projets et de technologies exemplaires en matière d’aménagement urbain durable et écoénergétiques.

𝐈𝐈𝐈. 𝐍𝐎𝐌𝐈𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒
𝐈𝐈𝐈.𝟏. 𝐍𝐎𝐌𝐈𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐃𝐀𝐍𝐒 𝐋𝐄𝐒 𝐅𝐎𝐍𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐈𝐍𝐃𝐈𝐕𝐈𝐃𝐔𝐄𝐋𝐋𝐄𝐒
𝐀. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐆𝐑𝐈𝐂𝐔𝐋𝐓𝐔𝐑𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐑𝐄𝐒𝐒𝐎𝐔𝐑𝐂𝐄𝐒 𝐀𝐍𝐈𝐌𝐀𝐋𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐇𝐀𝐋𝐈𝐄𝐔𝐓𝐈𝐐𝐔𝐄𝐒

 Monsieur Bassolo Cyrille BAKI, Mle 322 630 C, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur du développement de l’irrigation ;
 Monsieur Thomas YAMEOGO, Mle 226 278 N, Conseiller en gestion des ressources humaines et management des administrations, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur des ressources humaines du Bureau national des sols (BUNASOLS) ;
 Monsieur Jean Marie OUEDRAOGO, Mle 104 674 Z, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur de l’administration et des finances du Bureau national des sols.

𝐁. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐂𝐎𝐍𝐎𝐌𝐈𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐅𝐈𝐍𝐀𝐍𝐂𝐄𝐒

 Monsieur Moumouni Amadé SORO, Mle 208 006 Y, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur du Guichet unique du foncier 2 de Ouagadougou ;
 Monsieur Martin Ladolo ZALA, Mle 112 453 M, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Comptable principal des matières du ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des relations avec les institutions.

𝐂. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐒𝐄𝐂𝐔𝐑𝐈𝐓𝐄

 Monsieur Dramane Franck Elvis COMPAORE, Mle 57 713 E, Inspecteur général de police, catégorie 1, 4e classe, 5e échelon, est nommé Directeur général de la coopération internationale ;
 Monsieur Dramane OUATTARA, Mle 227 584 T, Commissaire de police, catégorie 1, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur de l’administration et du suivi des programmes ;

 Monsieur Karim BARRO, Mle 212 397 V, Administrateur civil, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur de la coordination des projets et programmes et du partenariat ;
 Monsieur Charles KIEMTORE, Mle 111 468 V, Commissaire de police, catégorie 1, 2e classe, 2e échelon, est nommé Directeur des statistiques sectorielles et de l’évaluation ;
 Monsieur Tinkouma André ZONGO, Mle 119 418 G, Commissaire principal de police, 2e classe, 3e échelon, est nommé Directeur de la prospective, de la planification et du suivi-évaluation.

𝐃. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐀𝐅𝐅𝐀𝐈𝐑𝐄𝐒 𝐄𝐓𝐑𝐀𝐍𝐆𝐄𝐑𝐄𝐒, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐂𝐎𝐎𝐏𝐄𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐑𝐄𝐆𝐈𝐎𝐍𝐀𝐋𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐁𝐔𝐑𝐊𝐈𝐍𝐀𝐁𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐗𝐓𝐄𝐑𝐈𝐄𝐔𝐑

 Monsieur Moussa LOUE, Mle 118 854 E, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Ambassadeur, Expert au Bureau d’analyses stratégiques ;
 Monsieur Wendyam Abdel Rachid SAWADOGO, Officier, est nommé Attaché de défense à l’Ambassade du Burkina Faso au Royaume du Maroc.

𝐄. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐅𝐎𝐍𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐏𝐔𝐁𝐋𝐈𝐐𝐔𝐄, 𝐃𝐔 𝐓𝐑𝐀𝐕𝐀𝐈𝐋 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐏𝐑𝐎𝐓𝐄𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐒𝐎𝐂𝐈𝐀𝐋𝐄

 Monsieur Wendpagnangdé Roland SAWADOGO, Mle 57 928 K, Inspecteur du travail, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Conseiller technique ;
 Monsieur Oumarou SAWADOGO, Mle 105 251 H, Inspecteur du travail, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur général de la protection sociale ;
 Madame Bankpal Songtaa Stella Sylviane ZOUNGRANA/SOME, Mle 91 859 S, Inspecteur du travail, 1ère classe, 9e échelon, est nommée Directrice générale du travail.

𝐅. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐂𝐎𝐌𝐌𝐔𝐍𝐈𝐂𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐂𝐔𝐋𝐓𝐔𝐑𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐀𝐑𝐓𝐒 𝐄𝐓 𝐃𝐔 𝐓𝐎𝐔𝐑𝐈𝐒𝐌𝐄

 Monsieur Sulaïman KAGONE, Mle 116 899 H, Conseiller des affaires culturelles, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur général de l’Agence nationale du tourisme « Faso tourisme » ;
 Monsieur Alban KINI, Mle 109 987 Y, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Secrétaire général de l’Agence d’information du Burkina (AIB) ;
 Madame Christine BATIONO/NABALOUM, Mle 250 571 Y, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 3e échelon, est nommée Directrice du développement des médias ;

 Monsieur Adama SAVADOGO, Mle 272 993 N, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur des évènementiels et de la publicité ;
 Monsieur Jean Noël GYENGANI, Mle 359 020 B, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe,3e échelon, est nommé Directeur de la communication pour le développement ;
 Monsieur Bély Hermann Abdoul-Karim NIANGAO, Mle 216 684 N, Conseiller en gestion du patrimoine culturel, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur du patrimoine culturel ;
 Monsieur Wendpagnagde Evariste KABORE, Mle 216 769 H, Conseiller en gestion du patrimoine culturel, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur de la bibliothèque nationale du Burkina ;

 Madame Noëlie CONGO/SALOUKA, Mle 216 714 W, Conseiller des affaires culturelles, 1ère classe, 4e échelon, est nommée Directrice des arts et des industries culturelles ;
 Madame Rita Diane Wendbala SANWIDI, Mle 104 111 G, Administrateur du cinéma et de l’audiovisuel, 1ère classe, 9e échelon, est nommée Directrice du Conservatoire national des arts et des métiers de la culture (CNAMC) ;

 Monsieur Hamado OUEDRAOGO, Mle 200 485 X, Conseiller des services touristiques et hôteliers, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur de l’Observatoire national du tourisme ;
 Monsieur Kadré SAWADOGO, Mle 200 487 F, Administrateur des services touristiques, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur du développement de l’industrie touristique ;
 Monsieur Kouilga Valentin KOMBASSERE, Mle 246 736 E, Administrateur des services touristiques, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur de l’aménagement touristique et du soutien au développement des initiatives locales ;

 Monsieur Mamoudou OUEDRAOGO, Mle 238 127 C, Administrateur des services touristiques, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur des affaires juridiques et du contentieux ;
 Monsieur Boukari TAO, Mle 216 788 D, Administrateur des services touristiques, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Chargé d’études ;
 Monsieur Gouinkouni Bernard SABA, Mle 216 713 G, Conseiller des affaires culturelles, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur régional de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme du Sahel.

𝐆. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐉𝐔𝐒𝐓𝐈𝐂𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐃𝐑𝐎𝐈𝐓𝐒 𝐇𝐔𝐌𝐀𝐈𝐍𝐒, 𝐂𝐇𝐀𝐑𝐆𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐑𝐄𝐋𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐀𝐕𝐄𝐂 𝐋𝐄𝐒 𝐈𝐍𝐒𝐓𝐈𝐓𝐔𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒

 Monsieur Amadé SAVADOGO, Mle 245 191 K, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Personne responsable des marchés du Secrétariat permanent du Conseil supérieur de la magistrature (CSM).

𝐇. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐒𝐀𝐍𝐓𝐄

 Monsieur Joël Arthur KIENDREBEOGO, Mle 254 802 A, Maître-assistant hospitalo-universitaire en santé publique, catégorie P3, grade initial, 1er échelon, est nommé Secrétaire général ;
 Madame Myriam OUEDRAOGO, Mle 20 07 (Mle ex-Médiateur du Faso), Juriste, catégorie 1, 16e échelon, est nommée Chargé de mission ;
 Monsieur Gueswendé Isaac OUEDRAOGO, Mle 96 909 R, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Directeur de la gestion des finances.

𝐈. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐈𝐍𝐅𝐑𝐀𝐒𝐓𝐑𝐔𝐂𝐓𝐔𝐑𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐃𝐔 𝐃𝐄𝐒𝐄𝐍𝐂𝐋𝐀𝐕𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓

 Monsieur Jean Wenceslas Téwendé KYELEM, Mle 216 126 B, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Secrétaire général.

𝐉. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐒𝐏𝐎𝐑𝐓𝐒, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐉𝐄𝐔𝐍𝐄𝐒𝐒𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐌𝐏𝐋𝐎𝐈

 Monsieur Marc Siefriba HEMA, Mle 75 397 U, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 13e échelon, est nommé Directeur général de Burkina Yin-Wisgr Meta (BYM).

𝐈𝐈𝐈.𝟐. 𝐍𝐎𝐌𝐈𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐃𝐀𝐍𝐒 𝐋𝐄𝐒 𝐂𝐎𝐍𝐒𝐄𝐈𝐋𝐒 𝐃’𝐀𝐃𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :
 de la Caisse d’assurance maladie des armées (CAMA) au titre du ministère de la Défense et des anciens combattants ;
 de la Caisse autonome de retraite des fonctionnaires (CARFO) au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale ;
 du Fonds de développement culturel et touristique (FDCT) et du Centre régional pour les arts vivants en Afrique (CERAV/Afrique) au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme ;
 de l’Université Nazi BONI (UNB) au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation.

𝐀. 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐃𝐄𝐅𝐄𝐍𝐒𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐀𝐍𝐂𝐈𝐄𝐍𝐒 𝐂𝐎𝐌𝐁𝐀𝐓𝐓𝐀𝐍𝐓𝐒

Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de la Caisse d’assurance maladie des armées (CAMA) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de la Santé :
 Monsieur Joël Arthur KIENDREBEOGO, Mle 254 802 A, Maître-assistant hospitalo-universitaire en santé publique, en remplacement de Monsieur Sidbéwendé Pierre YAMEOGO.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES ASSUJETTIS DE LA CAISSE D’ASSURANCE MALADIE DES ARMEES
Au titre de la Gendarmerie nationale :
 Monsieur Lassané KABORE, Sous-officier, en remplacement de Monsieur Boureima GUIRO.

𝐁. 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐅𝐎𝐍𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐏𝐔𝐁𝐋𝐈𝐐𝐔𝐄, 𝐃𝐔 𝐓𝐑𝐀𝐕𝐀𝐈𝐋 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐏𝐑𝐎𝐓𝐄𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐒𝐎𝐂𝐈𝐀𝐋𝐄

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Xavier SOURWEMA, Mle 202 750 N, Conseiller en gestion des ressources humaines, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Administration territoriale et de la mobilité au Conseil d’administration de la Caisse autonome de retraite des fonctionnaires (CARFO) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Madame Jeanne W. OUEDRAOGO.

𝐂. 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐂𝐎𝐌𝐌𝐔𝐍𝐈𝐂𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐂𝐔𝐋𝐓𝐔𝐑𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐀𝐑𝐓𝐒 𝐄𝐓 𝐃𝐔 𝐓𝐎𝐔𝐑𝐈𝐒𝐌𝐄

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret nomme Monsieur Marcel Bawindson KEBRE, Mle 112 619 H, Enseignant-chercheur, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques au Conseil d’administration du Fonds de développement culturel et touristique (FDCT) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Madame Maimouna SAWADOGO.
Le second décret nomme Monsieur Bazomboè Yikiréga BAZIE, Mle 382 260 R, Conseiller des affaires culturelles, Administrateur représentant le personnel au Conseil d’administration du Centre régional pour les arts vivants en Afrique (CERAV/Afrique) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Boukary SAWADOGO.

𝐃. 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐍𝐒𝐄𝐈𝐆𝐍𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓 𝐒𝐔𝐏𝐄𝐑𝐈𝐄𝐔𝐑, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐑𝐄𝐂𝐇𝐄𝐑𝐂𝐇𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐈𝐍𝐍𝐎𝐕𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Université Nazi BONI (UNB) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques :
 Monsieur Pegdwindé Justin KOURAOGO, Mle 334 030 N, Enseignant-chercheur.
Au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques :
 Monsieur Siaka YE, Mle 91 345 N, Ingénieur d’agriculture, en remplacement de Monsieur Yassia KINDO.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DU BURKINA FASO (CCI-BF)

 Monsieur François DRABO, Mle 23 18 968 N, Economiste, en remplacement de Monsieur Fousséni KONE.
Le second décret renouvelle le mandat de Monsieur Seydou OUATTARA, Mle 215 303 M, Enseignant-chercheur, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques au Conseil d’administration de l’Université Nazi BONI (UNB) pour une dernière période de trois (03) ans.

Le Porte-parole du Gouvernement, le Ministre de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale assurant l’intérim
Mathias TRAORE
Officier de l’Ordre de l’Etalon

Incendies à Los Angeles : le bilan s’élève à 25 morts

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La situation est toujours critique à Los Angeles. Des vents chauds et violents ont continué de souffler et d’attiser les flammes dans la nuit de mardi à mercredi.

Au moins 25 personnes ont été tuées et des milliers d’habitations, dans les incendies qui ravagent la Californie. Plus de 12 000 habitations, bâtiments et véhicules ont été détruits ou endommagés, et des quartiers entiers rasés. Près de 88 000 personnes sont toujours déplacées, selon le nouveau bilan.

Des vents chauds et violents ont continué de souffler et d’attiser les flammes dans la nuit de mardi à mercredi. Une dernière série de conditions météorologiques dangereuses liées aux incendies était prévue pour la région mercredi, avec un rare avertissement de « situation particulièrement dangereuse ».

Grâce à des vents plus faibles, les pompiers avaient pourtant bénéficié d’un répit mardi, ce qui leur a permis d’avancer dans la lutte contre les deux gigantesques incendies de la région de Los Angeles et d’éteindre rapidement plusieurs nouveaux incendies.

L’incendie d’Eaton, qui brûle juste au nord de Los Angeles, et l’incendie de Palisades, qui a détruit une grande partie du quartier balnéaire de Pacific Palisades, se sont déclarés le 7 janvier dans des conditions similaires à celles attendues mercredi. Les vents violents de la semaine dernière ont alimenté les flammes à une vitesse remarquable et ont transporté les braises enflammées parfois à des kilomètres de distance.

Selon le service météorologique dans un message publié mardi en fin de journée, les américains ne sont pas encore sortis d’affaire. Les vents auraient atteint une intensité inédite depuis 2011, avec des rafales soufflant jusqu’à 160 km/h la semaine passée.

Plus de 77 000 foyers étaient privés d’électricité, les services publics ayant coupé le courant pour éviter que leurs lignes ne déclenchent de nouveaux incendies.

Source: https://fr.euronews.com/

«Ça commence à faire beaucoup» : un mois après le cyclone, Mayotte encaisse la tempête

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Un mois après le passage du cyclone Chido, Mayotte a de nouveau été éprouvée. La tempête Dikeledi a provoqué d’importantes inondations le 13 janvier, aggravées par les dégâts engendrés par Chido.

Kamal n’avait encore jamais vu ça. Le 12 janvier, alors que la tempête tropicale Dikeledi soufflait sur Mayotte, les rivières ont commencé à sortir de leur lit, notamment dans le sud de l’île. « Le niveau est monté très vite », indique l’habitant de la commune de Chirongui. Le lendemain, alors que l’alerte rouge cyclonique pesait encore sur le département, il est allé voir la maison de sa mère, située au bord d’une des rivières du village. Protégée par une barrière en tôles, seule la cour s’est remplie. Tous n’ont pas eu la même chance. « On a dû évacuer plusieurs maisons. À l’intérieur, l’eau arrivait aux genoux. À l’extérieur, on avait de l’eau quasiment jusqu’aux hanches », relate Mafana, un autre habitant.

Un constat corroboré par Dahilou Laoumi, directeur adjoint de la sécurité pour la commune. « Il y avait 30 cm d’eau dans certaines maisons », indique-t-il, ajoutant que les pompiers ont dû libérer plusieurs personnes prises au piège dans leur voiture. Pour l’heure, l’agent municipal n’a pas connaissance de victimes.

Aïcha, qui vit à Tsimkoura, un autre village de la commune, nettoie sa maison, où l’eau boueuse s’est invitée. « Heureusement, on n’a pas eu beaucoup d’affaires abîmées », raconte-t-elle, épuisée de devoir à nouveau tout remettre en état, un mois après le passage de Chido. Le cyclone a fait au moins 39 morts et plus de 5 000 blessés.

Sur les trottoirs de Chirongui, les tapis détrempés qui ont rejoint les débris du cyclone dévastateur témoignent du grand ménage qui a eu lieu dans plusieurs habitations. Un nettoyage qui se fait aussi dans les rivières, désormais obstruées par la végétation arrachée par le cyclone Chido en décembre.

« Tous les déchets verts n’avaient pas encore été ramassés », indique une femme qui, comme d’autres, a bravé l’alerte rouge — levée le 13 janvier à 15 heures — pour désencombrer un des cours d’eau, craignant qu’il déborde à nouveau avec les pluies annoncées. « On est obligés d’être dehors pour évacuer les caniveaux et déboucher les rivières. Vu ce qu’il s’est passé [avec la tempête Dikeledi], on a peur que le village soit encore inondé », justifie Mafana.

La perte des arbres aggrave la pluie

Si l’île a l’habitude de subir de fortes précipitations en saison des pluies, les arbres détruits par Chido n’ont pas permis à la terre d’absorber les dizaines de millimètres d’eau tombés sur un laps de temps court. Météo-France a par exemple constaté 119 mm de précipitations en 3 heures dans une autre commune du sud, Bandrélé.

« Les arbres, avec leurs branches et leurs feuilles, freinent les fortes pluies qui arrivent alors sur le sol avec moins de violence. Avant de couler, une partie de l’eau a ainsi le temps de s’infiltrer grâce au réseau racinaire », explique Michel Charpentier, président de l’association environnementale locale Les Naturalistes.

Sans ce couvert végétal, les précipitations n’ont pas le temps d’être absorbées et l’eau glisse directement sur le sol. À cela, se sont ajoutés les débris du cyclone précédent qui, en bouchant les rivières et les caniveaux, ont permis à l’eau de monter et de stagner dans le village.

« Ça commence à faire beaucoup »

Les arbres endommagés ont également laissé la terre glisser sur le bord de la route. Sur celle reliant M’zouazia à M’bouanatsa, deux villages de la pointe sud de l’île, on croise pompiers et gendarmes retirant de la boue à l’aide de pelles. Sur l’axe traversant la forêt de Dapani, des engins de la direction de l’environnement, de l’aménagement, du logement et de la mer (Dealm) déblayent le passage.

Le village de M’bouini, où conduit cette voie, a aussi vu sa rivière déborder. L’occupante d’une maison située directement en face en a fait les frais. Elle venait de finir de nettoyer les débris de Chido. Faute d’eau au robinet, elle a dû faire le ménage avec de l’eau de pluie qu’elle avait récupéré la veille sur son toit. « Ça commence à faire beaucoup. »

Source: www.reporterre.net

La CAF reporte le Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) TotalEnergies – Kenya, Tanzanie, Ouganda 2024 à août 2025

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La Confédération Africaine de Football (“CAF”) a annoncé ce jour le report du Championnat d’Afrique des Nations (“CHAN”) CAF TotalEnergies – Kenya, Tanzanie, Ouganda 2024 à août 2025.

Des progrès significatifs ont été réalisés au Kenya, en Tanzanie et en Ouganda avec la construction et la modernisation des stades, des terrains d’entraînement, des hôtels, des hôpitaux et d’autres infrastructures et installations pour l’organisation réussie du Championnat d’Afrique des Nations (“CHAN”) CAF TotalEnergies – Kenya, Tanzanie, Ouganda 2024.

Cependant, les experts techniques et en infrastructure de la CAF, dont certains basés au Kenya, en Tanzanie et en Ouganda, ont requis un temps supplémentaire pour s’assurer que les infrastructures et les installations soient au niveau nécessaire pour accueillir avec succès le Championnat d’Afrique des Nations (“CHAN”) CAF TotalEnergies Kenya, Tanzanie, Ouganda 2024.

Le Président de la CAF, Dr Patrice Motsepe, a déclaré : « Je tiens à exprimer ma profonde gratitude au Président William Ruto du Kenya, à la Présidente Samia Suluhu Hassan de Tanzanie et au Président Yoweri Museveni de l’Ouganda pour leur leadership, leur engagement et les progrès significatifs réalisés dans la construction et la modernisation des stades, des terrains d’entraînement, des hôtels, des hôpitaux et d’autres infrastructures et installations au Kenya, en Tanzanie et en Ouganda pour accueillir avec succès le Championnat d’Afrique des Nations (“CHAN”) CAF TotalEnergies – Kenya, Tanzanie, Ouganda 2024. Je suis impressionné par les travaux de construction et de rénovation en cours des infrastructures et installations de football au Kenya, en Tanzanie et en Ouganda. Je suis convaincu que les stades, les terrains d’entraînement, les hôtels, les hôpitaux et les autres infrastructures et installations respecteront les normes requises par la CAF pour accueillir, en août 2025, un Championnat d’Afrique des Nations (“CHAN”) TotalEnergies – Kenya, Tanzanie, Ouganda 2024 très réussi. »

La CAF procédera au tirage au sort du Championnat d’Afrique des Nations (“CHAN”) CAF TotalEnergies – Kenya, Tanzanie, Ouganda 2024 à Nairobi, le mercredi 15 janvier 2025 à 20h00, heure de Nairobi.

La date exacte du début du Championnat d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies Kenya, Tanzanie, Ouganda 2024 en août 2025 sera annoncée par la CAF en temps voulu.

Source: www.cafonline.com

Coopération Burkina-Ghana : un nouvel élan pour booster le développement

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(Accra, 8 janvier 2025). Nouvellement investi, le Président de la République du Ghana, John Dramani MAHAMA a accordé une audience, le mardi 7 janvier 2025 dans l’après-midi, au Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ.

Au cours de l’audience, les deux Chefs d’État ont manifesté leur volonté de travailler au renforcement de la coopération bilatérale et tracer des sillons pour le développement de leurs pays. Dans cette perspective, les Présidents TRAORÉ et MAHAMA ont évoqué des questions majeures relatives aux secteurs stratégiques pour impulser l’économie des deux États.

Ce tête-à-tête a permis au président ghanéen de traduire son admiration au Capitaine Ibrahim TRAORÉ pour la participation à son investiture. « J’ai été honoré de voir qu’il a laissé ses occupations pour se joindre à nous (…) Je suis content que mon frère ait pu faire le déplacement pour nous soutenir », a souligné John Dramani MAHAMA.

Le président ghanéen a exprimé sa solidarité au Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ au sujet des attaques terroristes, et a promis de travailler avec lui pour le retour de la paix au Burkina Faso, « parce que sans la paix, il ne peut pas avoir de développement ».

Au-delà des liens historiques et commerciaux qui lient le peuple burkinabè et le peuple ghanéen, le nouveau président du Ghana a déclaré : « Je pense que nous sommes au début d’une nouvelle relation de coopération entre nos pays ».

Dans cette optique, le Président John Dramani MAHAMA a promis au Président du Faso une visite d’État à Ouagadougou dans les prochains jours.

Le Burkina Faso et le Ghana ont, dans le cadre de la coopération bilatérale, signé plusieurs accords. Il s’agit, entre autres, de l’accord de coopération relatif à la mise en œuvre d’une interconnexion ferroviaire, des mémorandums d’entente dans les domaines de la sécurité, des sports et loisirs et de l’éducation.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Le Président du Faso aux Burkinabè vivant au Ghana : « Cette guerre, nous allons la gagner »

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(Accra, 8 janvier 2025). Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ a rencontré le mardi 7 janvier 2025 dans l’après-midi, ses compatriotes vivant au Ghana. En séjour à Accra où il a pris part à la cérémonie officielle d’investiture du Président de la République du Ghana, John Dramani MAHAMA, le Chef de l’État a décliné sa vision aux Burkinabè vivant au Ghana.

La communauté burkinabè vivant au Ghana s’est fortement mobilisée pour ce rendez-vous avec le Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ. Au cours des échanges, le Président du Faso a rassuré ses compatriotes que la victoire sur le terrorisme et l’impérialisme sera effective. « Cette guerre, nous allons la gagner. Nous allons vaincre l’impérialisme qui active le terrorisme dans notre région pour nous maintenir sous son joug, nous exploiter. L’Afrique est en train de se réveiller et personne ne pourra nous diviser pour imposer ce qu’il veut », a déclaré le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ.

Le Chef de l’État a appelé ses compatriotes à prôner l’amour et la cohésion au sein de la communauté. Il les a également invités à être solidaires des autres peuples dans l’unité, des valeurs qui fondent le socle du panafricanisme. « Les peuples doivent s’aider, s’unir. Le problème très souvent se trouve entre nous dirigeants. Mais nous allons tout mettre en œuvre pour que les dirigeants puissent aller dans le sens de leurs peuples », a-t-il déclaré sous les acclamations d’une assemblée acquise à sa cause.

Tout en appelant ses compatriotes à apporter leur soutien au Président du Ghana, John Dramani MAHAMA, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ leur a demandé de faire preuve d’exemplarité. « Le Burkinabè ne doit pas créer un problème. Le Burkinabè doit être une solution », a-t-il indiqué.

Le Capitaine Ibrahim TRAORÉ a annoncé que des actions sont en cours pour renforcer la coopération entre le Burkina Faso et le Ghana et également entre la Confédération Alliance des États du Sahel et le Ghana.

L’ambassadeur du Burkina Faso au Ghana, le Colonel-major David KABRÉ a exprimé sa reconnaissance au Chef de l’État pour cette rencontre avec la communauté burkinabè. « Votre combat pour la paix et la souveraineté nationale et pour la dignité africaine inspire profondément une admiration et un respect, non seulement au Burkina Faso, mais également ici au Ghana. Votre détermination et votre leadership trouve un écho retentissant aussi bien au sein de la communauté burkinabè que celle ghanéenne », a souligné l’ambassadeur KABRÉ.

Pour l’ensemble de la communauté burkinabè vivant au Ghana, le rêve de voir leur « grand leader », s’est réalisé et elle est déterminée à accompagner le Capitaine Ibrahim TRAORÉ pour la reconquête de l’intégrité de notre territoire. « Nous avons désormais foi en l’avenir et nous sommes fiers et attachés plus que jamais à notre mère Patrie, le Burkina Faso », a déclaré le délégué de la communauté burkinabè, Romuald SAWADOGO.

Chefs de villages, femmes, jeunes, vieux, tous se sont mobilisés pour écouter le message du Capitaine Ibrahim TRAORÉ. Et le Président du Faso a donné l’espoir à ses compatriotes, qui, selon leur délégué, Romuald SAWADOGO, sont des VDP, « VDP sur lesquels la Nation peut compter ». « Pour nous c’est un devoir de défendre la patrie », a-t-il ajouté.

Direction de la communication de la Présidence du Faso