lundi, septembre 8, 2025

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Art contemporain africain : un nouvel écosystème s’installe

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De Paris à Marrakech, en passant par Le Cap, Abidjan et Dakar, galeries, maisons de vente et foires construisent ensemble les règles d’un marché en expansion.

En une décennie, tout a changé. Les galeries et les foires commerciales qui mettent à l’honneur les artistes africains se sont multipliées. On compte désormais cinq foires d’art spécialisées : 1-54 à Londres, New York, Marrakech, Paris, mais aussi AKAA à Paris, FNB Art Joburg à Johannesburg, Art X Lagos et Investec Cape Town Art Fair dans la ville du Cap, en Afrique du Sud. Au-delà des foires dédiées, les artistes africains trouvent aussi de plus en plus leur place, et avec succès, dans toutes les foires internationales, de Miami à Londres, de New York à Genève. Qu’en est-il de Paris ?

De nombreuses galeries se sont ouvertes à Paris…

Longtemps à la traîne derrière Londres et New York, la capitale française est devenue une des places les plus attractives du marché de l’art contemporain africain. Ces dernières années, malgré le Covid qui a mis un certain moment la vie sous cloche et forcé les acteurs de l’art à proposer des éditions digitales, le « physique » a retrouvé ses lettres de noblesse. Nombre de nouvelles galeries dédiées aux artistes africains ou des diasporas ont ouvert dans des espaces physiques, d’autres ont déménagé pour s’agrandir.

En décembre dernier, le vernissage de la petite dernière, la galerie de Christophe Person dans le Marais, en a été une belle illustration. Après avoir monté le département art contemporain africain de la maison de vente Piasa, puis dirigé le même département chez Artcurial, où il est resté consultant externe, Christophe Person a décidé de lancer un projet plus personnel. Et il n’est pas le seul.

Les nouvelles galeries ont cette particularité d’avoir rapidement pris leurs marques. Ainsi Florian Azzopardi, qui a lancé Afikaris en 2018, une galerie en ligne, a transformé son appartement en show-room, avant de rapidement opter pour une galerie près du Centre Georges Pompidou et de déménager fin 2022 pour un espace plus en rapport avec ses ambitions près de République. Dans le même quartier, la galerie 193 (pour 193 pays); lancée, elle aussi, en 2018, a déménagé vers un espace plus grand avant d’ouvrir un second lieu conçu comme un atelier en résidence ouverte. Pour l’inaugurer comme premier artiste invité, le choix s’est porté sur le Burkinabé Hyacinthe Ouattara.

… renforçant l’attractivité de la capitale française

À peine sorties du Covid, en septembre 2021, deux galeristes ont inauguré un nouvel espace dans le triangle d’or du 8e arrondissement. À cette occasion, Cécile Fakhoury et Mariane Ibrahim ont mis à l’honneur des artistes ivoiriens, ghanéens, sénégalais ou encore nigérians. Et elles comptent bien convaincre à la fois la clientèle huppée, française et internationale, qui affectionne le quartier, mais aussi les grands collectionneurs, sans oublier les responsables d’institutions et de musées européens et américains de passage à Paris. Est-il nécessaire de rappeler que, dans ce triangle d’or de l’art contemporain, avec l’avenue Matignon et la rue Saint-Honoré comme marqueurs, on côtoie des institutions comme Emmanuel Perrotin, Gagosian, Lelong, ainsi que les incontournables du secteur, les maisons de vente aux enchères Artcurial, Christie’s et Piasa ?

« Aujourd’hui, Paris revit, et renoue avec son faste culturel, artistique et historique d’antan. Nous voyons une opportunité incroyable pour les artistes que nous représentons de faire partie de ce retour de la capitale sur la scène internationale, et de revendiquer la contribution incontestable des artistes de la diaspora africaine.

sur les canons artistiques passés, présents et futurs », se réjouit Mariane Ibrahim, qui, de Chicago où elle était présente, annonçait l’ouverture de sa galerie parisienne. Pour Cécile Fakhoury, bien ancrée dans sa belle galerie de 400 m2 sise à Abidjan, l’ouverture de l’adresse parisienne suit celle de Dakar en 2018. Elle compte ainsi bien profiter de sa présence à Paris pour augmenter la visibilité internationale de ses artistes.

Art contemporain africain : un nouvel écosystème s’installe

De Paris à Marrakech, en passant par Le Cap, Abidjan et Dakar, galeries, maisons de vente et foires construisent ensemble les règles d’un marché en expansion.

En une décennie, tout a changé. Les galeries et les foires commerciales qui mettent à l’honneur les artistes africains se sont multipliées. On compte désormais cinq foires d’art spécialisées : 1-54 à Londres, New York, Marrakech, Paris, mais aussi AKAA à Paris, FNB Art Joburg à Johannesburg, Art X Lagos et Investec Cape Town Art Fair dans la ville du Cap, en Afrique du Sud. Au-delà des foires dédiées, les artistes africains trouvent aussi de plus en plus leur place, et avec succès, dans toutes les foires internationales, de Miami à Londres, de New York à Genève. Qu’en est-il de Paris ?

De nombreuses galeries se sont ouvertes à Paris…

Longtemps à la traîne derrière Londres et New York, la capitale française est devenue une des places les plus attractives du marché de l’art contemporain africain. Ces dernières années, malgré le Covid qui a mis un certain moment la vie sous cloche et forcé les acteurs de l’art à proposer des éditions digitales, le « physique » a retrouvé ses lettres de noblesse. Nombre de nouvelles galeries dédiées aux artistes africains ou des diasporas ont ouvert dans des espaces physiques, d’autres ont déménagé pour s’agrandir.

En décembre dernier, le vernissage de la petite dernière, la galerie de Christophe Person dans le Marais, en a été une belle illustration. Après avoir monté le département art contemporain africain de la maison de vente Piasa, puis dirigé le même département chez Artcurial, où il est resté consultant externe, Christophe Person a décidé de lancer un projet plus personnel. Et il n’est pas le seul.

Les nouvelles galeries ont cette particularité d’avoir rapidement pris leurs marques.© DR

Les nouvelles galeries ont cette particularité d’avoir rapidement pris leurs marques. Ainsi Florian Azzopardi, qui a lancé Afikaris en 2018, une galerie en ligne, a transformé son appartement en show-room, avant de rapidement opter pour une galerie près du Centre Georges Pompidou et de déménager fin 2022 pour un espace plus en rapport avec ses ambitions près de République. Dans le même quartier, la galerie 193 (pour 193 pays); lancée, elle aussi, en 2018, a déménagé vers un espace plus grand avant d’ouvrir un second lieu conçu comme un atelier en résidence ouverte. Pour l’inaugurer comme premier artiste invité, le choix s’est porté sur le Burkinabé Hyacinthe Ouattara.

… renforçant l’attractivité de la capitale française

À peine sorties du Covid, en septembre 2021, deux galeristes ont inauguré un nouvel espace dans le triangle d’or du 8e arrondissement. À cette occasion, Cécile Fakhoury et Mariane Ibrahim ont mis à l’honneur des artistes ivoiriens, ghanéens, sénégalais ou encore nigérians. Et elles comptent bien convaincre à la fois la clientèle huppée, française et internationale, qui affectionne le quartier, mais aussi les grands collectionneurs, sans oublier les responsables d’institutions et de musées européens et américains de passage à Paris. Est-il nécessaire de rappeler que, dans ce triangle d’or de l’art contemporain, avec l’avenue Matignon et la rue Saint-Honoré comme marqueurs, on côtoie des institutions comme Emmanuel Perrotin, Gagosian, Lelong, ainsi que les incontournables du secteur, les maisons de vente aux enchères Artcurial, Christie’s et Piasa ?

« Aujourd’hui, Paris revit, et renoue avec son faste culturel, artistique et historique d’antan. Nous voyons une opportunité incroyable pour les artistes que nous représentons de faire partie de ce retour de la capitale sur la scène internationale », se réjouit Mariane Ibrahim© DR

« Aujourd’hui, Paris revit, et renoue avec son faste culturel, artistique et historique d’antan. Nous voyons une opportunité incroyable pour les artistes que nous représentons de faire partie de ce retour de la capitale sur la scène internationale, et de revendiquer la contribution incontestable des artistes de la diaspora africaine sur les canons artistiques passés, présents et futurs », se réjouit Mariane Ibrahim, qui, de Chicago où elle était présente, annonçait l’ouverture de sa galerie parisienne. Pour Cécile Fakhoury, bien ancrée dans sa belle galerie de 400 m2 sise à Abidjan, l’ouverture de l’adresse parisienne suit celle de Dakar en 2018. Elle compte ainsi bien profiter de sa présence à Paris pour augmenter la visibilité internationale de ses artistes.

Une convergence galeries-maisons de vente se dessine…

Tout cela se passe dans l’univers d’un marché de l’art qui évolue énormément. Pour César Lévy, fondateur de la galerie 193, « la frontière entre le premier et le second marché s’estompe. Ainsi, la maison de vente Drouot a lancé une plateforme, comme Artsy, une offre destinée aux galeries et positionnée sur les artistes émergents », explique-t-il précisant qu’il commence à être régulièrement démarché. « Les modèles et les périmètres explosent et tout le monde veut profiter de la digitalisation. On change de modèle aussi avec le galeriste Perrotin qui propose dans ses galeries à Paris, mais aussi maintenant à Dubai, des œuvres du second marché, rachetées à des collectionneurs. Chacun cherche à élargir son activité », poursuit-il.

En revanche, pour les artistes, s’exposer trop rapidement sur le second marché peut être dangereux, notamment si leur cote chute ou si les œuvres ne trouvent pas preneur. Cela se sait. « Le risque est moindre pour les artistes déjà reconnus, mais c’est beaucoup plus compliqué pour les artistes émergents », confie César Lévy. « Au sein d’une galerie, l’artiste est plus protégé. La galerie le représente, fait sa promotion dans les foires et l’expose. Les maisons de vente font désormais de plus en plus de petites expositions avant les ventes plus curatées. Pour autant, elles communiquent toujours sur leur volume de ventes ! Nous travaillons sur le long terme avec nos artistes, ce n’est pas le cas des maisons de vente », ajoute-t-il.

« Si nous conservons un axe fort pour l’Afrique, nous élargissons notre programmation à l’international avec des artistes comme l’Italien Aron Demesde ou la Hongroise Márta Kucsora », précise Stella Melbye, fondatrice à Hambourg de la galerie Melbye Konan, qui a réussi à se lancer entre deux vagues de Covid et qui a déménagé pour investir des locaux encore plus spacieux. « Il est important que la galerie essaye de contrôler le second marché et connaisse bien ses collectionneurs », indique-t-elle, précisant qu’elle refuse de « vendre en ligne sans un appel pour faire connaissance ». Et de conclure : « C’est un bon moyen d’éviter les art flippers, ces acheteurs juste intéressés par la revente immédiate pour empocher un profit. »

Il convient en tout cas de retenir que, si le digital a pris une grande place dans le marché de l’art contemporain, il ne fait pas tout. Pour Gazelle Guirandou, par exemple, « c’est la rencontre qui prime, avec l’artiste, bien sûr, mais aussi avec le collectionneur ». Pour preuve, en reprenant la direction de la galerie LouiSimone Guirandou, cofondée avec sa mère, elle a souhaité poursuivre à Abidjan le travail d’exposition déjà engagé par sa mère, et ce, sur des artistes du monde entier. « Je reçois parfois des critiques sur le fait que certains des artistes que je représente ne seraient pas assez africains », dit-elle avec une pointe d’étonnement. « Il faut parler des artistes, africains peut-être, mais l’important n’est-il pas qu’ils soient bons et qu’ils rencontrent aussi d’autres artistes qui viennent d’horizons différents », insiste-t-elle.

… sur un marché de plus en plus organisé

Ce sont là autant d’éléments qui illustrent que la réflexion autour des œuvres se densifie à juste raison. Ainsi, pour éviter de voir leurs poulains se retrouver trop rapidement sur une vente aux enchères, ils font signer des clauses de protection. Celles-ci interdisent en principe à l’acheteur de revendre l’œuvre dans les 5 ans. Il s’agit là d’un premier pas important, même si, dans les faits, il y a quelques couacs. « J’ai entendu un galeriste parisien très mécontent de la mise aux enchères, dans son dos, d’une toile d’un de ses jeunes protégés. Heureusement, le tableau avait été adjugé à un prix convenable », soutient un observateur attentif du milieu. « Les galeristes essayent de se protéger, mais la tendance a été lancée par de grandes maisons de vente comme Phillips. Il est difficile d’aller contre », reconnaît Charlotte Lidon, codirectrice au département art contemporain africain chez Piasa. « Nous essayons de respecter et nous discutons beaucoup avec les galeries et même les artistes. Nous considérons que nous faisons partie de cet écosystème et ne sommes pas là pour écraser du monde. L’objectif final est de faire partie de la création et de faciliter le mouvement de transfert des œuvres d’une main à l’autre, d’une collection à l’autre », ajoute Olivia Anani, également codirectrice au département art contemporain africain chez Piasa.

Source: www.lepoint.fr

17ème édition des Journées culturelles des Burkinabè de Lyon en France, un pari réussi

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La ville de Lyon a brillé de mille feux du 21 au 22 avril 2023, à l’occasion de la 17ème Edition des Journées culturelles des Burkinabè de Lyon initiée par l’Association des Burkinabè de Lyon (ABL).

Cette 17ème édition de l’ ABL placée sous le thème: « La culture au service de la paix » était présidée par Monsieur Nouffou Tapsoba avec comme marraine Mme Abibata Barro, fondatrice du site en ligne Faso Diasporama.

L’ensemble des membres du comité d’organisation ont mis les petits plats dans les grands pour la réussite de ces journées culturelles qui s’inscrivent désormais dans le paysage des évènements culturels burkinabè majeurs en France.

Veuillez suivre, ci-dessous le résumé de ces journées culturelles

L’intégralité suivra

Le Baba National FLOBY au micro de Faso Diasporama

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Après son concert du 18 mars dernier, Faso Diasporama tend le micro à l’artiste chanteur burkinabè Floby, le Baba national qui a fait un guichet fermé.

Veuillez suivre la vidéo.

Conseil des ministres du 03 mai 2023 : le gouvernement adopte trois décrets pour une nouvelle dynamique du monde syndical.

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(Ouagadougou, 03 mai 2023). Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a présidé ce mercredi, l’hebdomadaire conseil des ministres qui a examiné et adopté plusieurs dossiers soumis à son ordre du jour, a indiqué le Porte-parole du gouvernement Jean-Emmanuel OUEDRAOGO à l’issue des travaux du Conseil.

Au titre du ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, le Conseil des ministres a examiné et adopté trois décrets. Le premier décret porte sur le prélèvement à la source des cotisations syndicales des agents publics de l’Etat et les modalités de mise en œuvre.

Selon le ministre d’Etat, ministre en charge de la fonction publique, c’est « un prélèvement volontaire ». Ce qui signifie que « le militant syndical remplit une fiche qui permet à l’Etat de savoir quel est le montant qu’il consent au nom de son organisation syndicale et ce montant est coupé et reversé dans un compte dûment indiqué et exprimé par l’organisation syndicale en question », a expliqué le ministre Bassolma BAZIE. Ce décret, devra permettre, en outre, à l’organisation syndicale d’être financièrement indépendante et à l’Etat de veiller au contrôle de la transparence des ressources.

Le deuxième projet de décret adopté au titre de ce même ministère est relatif aux procédures de traitement et modalités de liquidation de la retenue pour fait de grève. Pour le ministre Bassolma BAZIE, ce texte vient disposer des modalités de retenue pour fait de grève et fixe les montants qui peuvent être coupés à l’agent qui est allé en grève. « Et le montant qui doit être retenu est le 30e indivisible du salaire de base », a soutenu le ministre en charge de la fonction publique.

Le troisième dossier adopté au titre du ministère en charge de la fonction publique est relatif à la fixation du nombre et de la modalité de désignation des agents publics de l’Etat bénéficiaires de mise à disposition auprès des organisations syndicales. Ce décret concerne essentiellement ceux que l’on appelle « les permanents syndicaux ». Selon le ministre Bassolma BAZIE, « ce décret permet de dire que si les travailleurs ont eu confiance en vous en vous élisant premier responsable pour parler en leur nom, il faut forcément que l’Etat crée les conditions pour que l’intéressé soit disponible à tout moment afin qu’il puisse, faire face à un certain nombre de préoccupations, donner son point de vue dans la vie de la Nation ».

Le ministre BAZIE précise que l’adoption de ces trois décrets permet à notre pays d’être en conformité avec l’ensemble des conventions internationales notamment la convention 87 et la convention 98 de l’Organisation internationale du travail (OIT).

Au titre du ministère de l’Energie, des Mines et des Carrières, le Conseil a examiné et validé une demande de permis d’exploitation industrielle de la mine d’or de Poura à la Société Poura Gold Operation SA. Selon le ministre charge des mines, Simon Pierre BOUSSIM, le Conseil a accordé le permis d’exploitation sur la base des critères et des exigences que la société doit remplir. Cette mine d’or qui va couvrir une superficie de 32, 59 km2 a une production estimée à 11, 47 tonnes d’or. Cette mine va apporter plus de 51 milliards FCFA de recettes budgétaires à l’Etat et une contribution aux Fonds miniers de développement local à hauteur de plus 2 milliards 956 millions de FCFA. A la fin des activités de la mine qui vont s’étendre sur 10 ans, la société devra investir 4 812 750 000 FCFA pour les activités de fermeture et de réhabilitation de Poura.

Direction de la communication de la présidence du Faso

Faut-il interdire la puff, cette cigarette jetable que les jeunes adorent ?

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Porte d’entrée vers le tabagisme et fléau écologique, la cigarette électronique est visée par une demande d’interdiction.

Elle fait fureur chez les adolescents. La cigarette électronique jetable, la puff – prononcez peuf –, est la nouvelle star chez les jeunes Français. Mini-cigarette électronique préremplie et préchargée à usage unique, elle diffuse des arômes sucrés comme des bonbons. Disponible en grande surface ou chez les buralistes, au prix de 9 euros, elle présente des risques pour les consommateurs et constitue un véritable fléau pour l’environnement.

La puff est un déchet dangereux pour la biodiversité. Le constituant en plastique et la batterie au lithium qui la composent entraînent une pollution importante. « On en retrouve déjà énormément sur les plages. Il n’existe aucune précaution d’emploi vis-à-vis de l’environnement ou de consigne stricte après utilisation », affirme Diane Beaumenay-Joannet, responsable des campagnes contre les déchets aquatiques au sein de l’association Surfrider Foundation Europe, qui lutte pour la protection de l’océan et de ses usagers.

Le plastique, une fois fragmenté et dégradé, est avalé par les animaux et les métaux lourds de la batterie contaminent les eaux et les sols. « En fonction de la taille de la cigarette et du lieu où elle est jetée, le temps pour qu’elle se détériore est différent. Mais on reste sur une moyenne d’une dizaine d’années », ajoute Diane Beaumenay-Joannet.

Un risque d’addiction

La puff est également un véritable piège pour les jeunes consommateurs. Même si la vente de ces mini-cigarettes est interdite aux mineurs, les fabricants ne se cachent pas pour réaliser des stratégies marketing agressives à destination des jeunes publics sur les réseaux sociaux. Une tactique payante puisque la puff est de plus en plus répandue dans les collèges et lycées français. Quelque 13 % des adolescents l’ont déjà utilisée en 2022, selon un sondage de l’ACT Alliance contre le tabac.

L’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT) précise que l’utilisation de la puff a triplé entre 2017 et 2022. Un succès qui peut s’expliquer par des emballages aux couleurs vives et des arômes attirants proches des confiseries. « Un piège particulièrement sournois pour les enfants et les adolescents », rappelle l’Académie nationale de médecine dans un communiqué en février 2023.Ce mercredi sur France Inter, François Braun, le ministre de la Santé, a rappelé sa volonté de mettre fin à la vente de puffs. « Oui, je suis favorable à l’interdiction des puffs, ils amènent une partie des jeunes vers le tabagisme », affirme-t-il, pour éviter l’augmentation de ce « fléau » qui cause « 75 000 morts par an ».

Le produit est majoritairement dosé en nicotine, jusqu’à 20 mg/ml, ce qui peut développer une inflammation des voies respiratoires, une forte dépendance et une porte d’entrée vers le tabagisme. « Quand on sait que l’interdiction de vente aux mineurs n’est pas respectée, avec près d’un jeune sur dix ayant déjà acheté ce produit, le seul levier efficace est l’interdiction pure et simple de cette cigarette électronique jetable », alerte Loïc Josseran, président de l’ACT Alliance contre le tabac, également médecin et chercheur en santé publique.

Le ministre de la Santé espère mettre en place une réforme dans le cadre de son nouveau plan tabac, prévu sur la période 2023-2028. De plus, un collectif de vingt personnalités – médecins, tabacologue et défenseur de l’environnement – a adressé, fin avril, une tribune au journal Le Monde pour que la France, comme l’Allemagne, la Belgique ou l’Irlande, interdise les puffs. En novembre 2022, la députée Francesca Pasquini (EELV) a déposé une proposition de loi en ce sens. Pour Diane Beaumenay-Joannet, « il faut faire émerger une prise de conscience sur cette nouvelle façon de fumer, c’est un nouveau défi ».

Source: www.lepoint.fr

20e édition de la Semaine nationale de la culture : faire de la culture le ferment de notre unité face à l’adversité

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(Bobo-Dioulasso, 29 avril 2023). Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a procédé, ce samedi en fin d’après-midi, au lancement officiel de la 20e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC). C’est par trois coups de gong que le Chef de l’Etat a donné le top de départ d’une semaine de compétitions culturelles dans la ville de Sya.

Placée sous le thème « Diversité culturelle, ferment de l’unité nationale », cette 20e biennale de la culture burkinabè est la traduction de la volonté des plus hautes autorités de s’appuyer sur nos valeurs culturelles pour renforcer notre capacité de résilience et notre nécessaire unité face aux défis sécuritaire et humanitaire de notre Nation.

Pour le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO, « l’organisation de cette édition de la SNC montre que notre pays reste debout dans la résilience (…), que le Burkina reste debout par sa détermination à combattre et à vaincre les forces obscurantistes ».

Et « réunir la communauté culturelle dans toute sa diversité pour célébrer la biennale revient à magnifier les idéaux et les valeurs qui permettent de renouer avec l’histoire de notre pays », a-t-il soutenu.

Pour le Président de la délégation spéciale de la ville de Bobo-Dioulasso, Adama BIDIGA, cette biennale, au-delà de la promotion de notre culture, est « un véritable instrument de développement de la ville de Bobo-Dioulasso ». Il a donc traduit toute la gratitude des habitants de la municipalité de Sya aux plus hautes autorités pour la tenue de la présente édition en dépit du contexte sécuritaire difficile.

Le parrain de la 20e édition de la SNC, Al Hassane SIENOU, par ailleurs Président de la chambre de commerce et d’industrie des Hauts-Bassins, a remercié le Chef de l’Etat et les organisateurs pour le choix d’un opérateur économique pour parrainer une manifestation culturelle d’une telle envergure, un choix qui « honore tout le secteur privé de notre pays ».

Le ministre en charge de la culture a salué la présence de la forte délégation de la République de Guinée, pays invité d’honneur de cette 20e SNC. « La présence de personnalités et d’artistes venus de la Guinée, nous conforte dans notre conviction que la culture ne connait pas de frontières, qu’elle unit les communautés, les peuples et les nations », a soutenu le ministre OUEDRAOGO.

Cette édition de la SNC, connait des innovations majeures avec notamment la mise en valeur du tourisme, le retour de la diaspora burkinabè de Côte-d’Ivoire en compétition dans les arts de la scène, la participation des Trésors Humains Vivants pour animer des panels et des ateliers pour enfants et l’intégration du numérique dans la billetterie.

Direction de la communication de la présidence du Faso

Conseil des ministres du 28 avril 2023 : le gouvernement adopte des mesures fiscales et douanières incitatives au profit des PME

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(Bobo-Dioulasso, 28 avril 2023). Le Président de la Transition, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a présidé ce vendredi, le conseil des ministres délocalisé à Bobo-Dioulasso, qui a examiné et adopté plusieurs dossiers soumis à son ordre du jour, a indiqué le Porte-parole du gouvernement Jean-Emmanuel OUEDRAOGO.

Au titre du ministère de l’Économie, des Finances et de la Prospective, le Conseil a adopté un projet de loi portant institution de mesures fiscales et douanières incitatives au profit des Petites et moyennes entreprises (PME). Ce projet de loi prévoit des mesures d’exonération de TVA pour les importations d’un certain nombre de biens de production pour une période donnée au profit des PME, des mesures d’exonération des impôts comme la patente, la Taxe patronale d’apprentissage, le Minimum forfaitaire de perception sur deux ans et les Droits d’enregistrement des contrats de bail sur les deux premières années. Ce qui va permettre de faciliter l’accès à tous ce qu’il y a comme nécessité pour qu’une entreprise puisse fonctionner surtout les premières années pour aussi bien les PME que les incubateurs, a indiqué le ministre en charge de l’économie, Aboubacar NACANABO.

Toujours au compte du ministère en charge de l’économie, le conseil a adopté une Feuille de route pour la mise en œuvre des mesures d’urgences de la Transition. Pour le ministre NACANABO, l’adoption de cette feuille de route permet un suivi rapproché des projets pour cette année 2023 dans le cadre de l’exécution du Plan d’actions pour la stabilisation et le développement.

Pour le compte du ministère de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, le Conseil a entendu une communication orale concernant un plan d’actions pour la promotion de l’entrepreneuriat agro-pastoral. « Il s’agit d’une initiative du Chef de l’État qui entend s’appuyer sur les potentialités agricoles de notre pays pour créer de l’emploi en faveur des jeunes et des femmes et de contribuer à la sécurité alimentaire et nutritionnelle », a soutenu le ministre en charge de l’agriculture, Dénis OUEDRAOGO. Il a indiqué que cette initiative va débuter à Bobo-Dioulasso avec l’exploitation des potentialités du Centre agricole de Matourkou, devenu École nationale de formation agricole qui dispose de plus de 700 hectares exploitables, dont 100 hectares seront exploités pour la phase pilote.

Au titre du ministère des Infrastructures et du Désenclavement, le conseil approuvé la conclusion de deux contrats pour les travaux, les études, le contrôle et la surveillance dans le cadre de l’élargissement et de la modernisation de la route nationale 4, depuis la voie de Saaba jusqu’à l’embranchement de la route de Ziniaré.

D’un coût global de 88 milliards 500 millions de FCFA, ces travaux impliquent l’élargissement du tronçon en deux fois deux voies, la construction d’un échangeur au niveau de l’intersection de la voie de contournement, la reconstruction du Pont de Massili, l’aménagement d’un carrefour au croisement de la route de Ziniaré, l’aménagement et la réhabilitation de la voie menant à l’Université Thomas-Sankara. Pour le ministre en charge des infrastructures, Adama Luc SORGHO, ces travaux permettront de décongestionner le trafic dans cette zone.

Pour le compte du ministère de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement, le Conseil a adopté un projet de décret portant réorganisation des emplois des corps des eaux et forêts et de la famille d’emplois gestion de l’environnement. Pour le ministre, Augustin KABORE, à travers ce projet de décret, le gouvernement entend résoudre une crise de cohabitation en fusionnant le corps des eaux et forêts et la famille d’emplois gestion de l’environnement avec des spécialisations option foresterie et option environnement.

Au titre du ministère des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi, le Conseil a approuvé une communication orale qui permet l’organisation cette année, du Tour cycliste international du Faso après des années de suspension. « Avec l’amélioration des conditions sécuritaires, nous avons pris l’initiative de présenter l’organisation et la préparation du prochain Tour du Faso prévu du 26 octobre au 5 novembre 2023 », a indiqué le ministre en charge des sports, Boubacar SAVADOGO.

Au cours de cette rencontre, le gouvernement a aussi adopté un projet de décret portant promotion du port du Faso Danfani, du Koko Dunda et des autres tissus traditionnels ainsi que des projets de décrets d’application de la loi instituant les Comités de veille et de développement (COVED).

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Conseil des ministres : l’Etat recrute plus 7 000 agents par concours directs cette année

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(Ouagadougou, 19 avril 2023). Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a présidé ce mercredi le Conseil des ministres. Selon le ministre de Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Porte-parole du Gouvernement, Jean Emmanuel OUEDRAOGO le Conseil a examiné et pris plusieurs décisions liées à la bonne conduite de la Transition.

Au titre du ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, le Conseil a autorisé le recrutement de 7218 agents par concours directs et 5283 pour les concours professionnels session 2023. Le ministre d’Etat, ministre en charge de la fonction publique a précisé que pour les concours directs, l’accent est mis sur les secteurs prioritaires comme l’agriculture, la transformation digitale, la santé, avec un impact financier de plus de 22 milliards de francs CFA.

Une mesure importante concernant cette décision, c’est qu’à compter de cette année, les agents recevront une formation complémentaire de 3 mois maximum qui prend en compte « la déontologie, la connaissance d’un certain nombre d’outils de l’Etat, mais aussi et surtout la formation militaire », au regard du contexte que vit le Burkina Faso.

Au titre du ministère de l’Economie, des Finances et de la Prospective, la décision prise porte sur la création d’une contribution spéciale sur certains produits de grande consommation pour alimenter le Fonds de soutien patriotique. L’adoption de l’avant-projet de loi y relative, selon le ministre en charge des finances, Aboubakar NACANABO, permet « de renforcer le cadre juridique de cette taxe spéciale qui existe déjà sur certains produits comme la boisson, la cigarette, les produits cosmétiques ».

Toujours pour le compte du ministère en charge de l’Économie, le Conseil a adopté un projet de décret relatif à l’érection du Centre de promotion de l’aviculture villageoise en Etablissement public de l’Etat à caractère administratif. Ce changement va permettre à la structure d’être plus autonome et plus opérationnelle, a indiqué Amadou DICKO, ministre délégué chargé des Ressources animales.

Concernant le ministère de l’Energie, des Mines et des Carrières, le Conseil a examiné un projet de loi modificatif de la loi portant code minier au Burkina Faso en vue d’intégrer de nouvelles dispositions. Le ministre en charge des mines, Simon-Pierre BOUSSIM a précisé qu’il s’agit de modifier les articles 26 et 30 afin que le Fonds minier de développement local puisse soutenir le Fonds de soutien patriotique.

Au titre du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, le Conseil a adopté un décret relatif aux modalités de prise en charge financière du traitement des cancers par la radiothérapie au Burkina Faso. Trois catégories de patients ont été identifiées selon le ministre de la Santé, Robert Lucien Jean Claude KARGOUGOU. La première est relative aux patients disposant d’une assurance maladie pour qui l’assurance prend en charge. La deuxième concerne les cancers féminins, les cancers des enfants de moins de 15 ans, les cancers de la prostate et les personnes indigentes que l’Etat prend en charge à 100%, et enfin la troisième catégorie constituée de tous les autres pour lesquels la pris en charge de l’Etat est de 70%.

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

France : La 17ème édition des Journées culturelles des Burkinabè de Lyon aura lieu les 21 et 22 avril 2023

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Faire connaître le Burkina Faso à travers sa culture et ses valeurs sous ses différentes facettes, c’est l’objectif de l’activité qu’organise chaque année l’Association des Burkinabè de Lyon. La 17e édition qui aura lieu les 21 et 22 avril 2023 a pour thème « Culture au service de la paix », avec au menu de grosses pointures de la musique africaine comme Gadji Céli et Imilo Lechanceux. Pour en parler, nous avons rencontré le président de l’ABL, Nouffou Tapsoba.

Présentez-nous l’Association des Burkinabè de Lyon ?

Avant tout propos, permettez-moi d’avoir une pensée pour les personnes déplacées internes, et tous ceux qui sont tombés dans cette crise sécuritaire ignoble que traverse notre chère patrie, le Burkina Faso.
L’association des Burkinabè de Lyon a été créée en 2005. Elle a pour objectif de faciliter l’intégration de tous les nouveaux arrivants à Lyon ;
d’assoir un cadre de rassemblement et de solidarité entre les Burkinabè de la ville de Lyon et de ses environs ;
de promouvoir la culture et les valeurs du Burkina Faso ;
de contribuer enfin aux efforts de développement entrepris au Burkina et avec le Burkina. L’association mène également des actions visant l’épanouissement des Burkinabè et amis du Burkina Faso.

En quoi consistent vos journées culturelles ?

Les journées culturelles sont l’une des activités phares de notre association. Elles ont pour objectif de faire connaître le Burkina Faso à travers sa culture et ses valeurs sous ses différentes facettes. Ces journées culturelles permettent aussi de rompre avec l’isolement en offrant un cadre festif et convivial aux Burkinabè et Ami(e)s du Burkina Faso dans la région Auvergne Rhône Alpes. C’est aussi l’occasion pour nous de mettre en lumière le lien solide de la coopération entre la ville de Lyon, La Métropole de Lyon et le Burkina Faso.
Nous sommes à la 17ème édition des Journées culturelles Burkinabè de Lyon. Ces journées se tiendront les 21 et 22 Avril 2023 dans la Métropole lyonnaise (Villeurbanne).
Le thème retenu pour cette année est : « La Culture au service de la paix ». C’est un thème en adéquation avec la crise sécuritaire que traverse notre cher pays.

Quel est le programme de cette édition ?

Nos journées culturelles se dérouleront sur deux jours avec un programme très riche.

Le vendredi 21 Avril à partir de 19h, nous aurons une projection cinématographique du film « La dette », chef-d’œuvre du réalisateur Aimé BADO qui dépeint les mœurs africaines sous diverses facettes. Cette projection aura lieu au Centre social Bonnefoi à Lyon avec la présence de l’actrice principale.

Le samedi 22 avril, le programme sera très dense et se déroulera comme suit :
-  10h00 – 12h00 : Conférence-débat sur le thème : « Rôle et contribution de la Diaspora pour une paix durable dans le Sahel » ;
-  12h00 – 18h00 : kermesse – exposition avec des spécialités du Burkina Faso et de l’Afrique (dolo ; grillades, beignets ; jus de bissap, de gingembre ; …) ;
-  14h00 – 16h00 : Contes pour les grands et les petits ;
-  A partir de 19h00 : Grande soirée festive avec repas, défilé de mode et tirage au sort d’une tombola. Enfin, pour terminer en apothéose, un spécial concert avec de grands artistes comme Imilo Lechanceux, Djabty Jah, Axelle Kidann, et l’une des sommités de la musique ivoirienne Gadji Celi.

Quels sont vos partenaires ?

Nous avons plusieurs partenaires qui nous accompagnent de manière diverse pour ces journées culturelles. Je tiens à les remercier du fond du cœur. Je ne pourrai les citer tous. Vous pouvez néanmoins voir leurs logos sur nos affiches.
Je voudrais tout de même dire un merci spécial à notre marraine Madame Abibata BARRO fondatrice du site Faso Diasporama, la Ville de Lyon, La Métropole de Lyon, l’UAB Assurance Vie, Kanazoé Développement, l’Agence Municipale des Grands Travaux du Burkina Faso (AMGT), le Collectif Africa 50 et bien évidemment Lefaso.net qui a beaucoup soutenu l’association depuis 2010.

Avez-vous un objectif particulier pour cette édition ?

Notre objectif est de mobiliser plus et de battre le record de participation de 2022. Nous souhaitons qu’en l’espace de 48h, Lyon devienne la capitale de la culture du Burkina Faso en Europe.

A quelques jours de l’événement, où en êtes-vous avec l’organisation ?

En termes d’organisation nous sommes prêts. Nous avons très bien anticipé les choses. Il va rester la mise en place pratique de ce que nous avons préparé depuis plusieurs mois. Nous espérons vraiment relever le défi en termes d’organisation.

Combien de personnes attendez-vous ?

Chaque année nous voulons relever de nouveaux challenges et mobiliser encore plus. L’année dernière nous avons comptabilisé plus 800 personnes sur les deux jours. Je profite au passage remercier Mascotte TAPSOBA et son émission Cocktail qui a couvert la 16ème édition de journées culturelles. L’émission cocktail nous a permis d’atteindre un autre public cible et une reconnaissance internationale.
Cette année le défi sera de dépasser les 1000 personnes. La présence de Gadji Celi, nous aidera à mobiliser un autre public, surtout nos amis et frères Ivoiriens.

Avez-vous un message particulier à lancer ?

Je tiens à remercier nos partenaires, le bureau exécutif et les bénévoles de l’ABL. Nous invitons les Burkinabè d’Europe et en particulier ceux de France, de Suisse, de Belgique et de d’Italie à venir massivement à ces journées culturelles. Venez nombreux pour célébrer la culture du Burkina.

Lefaso.net

Paris, première ville d’Europe où l’on risque de mourir de chaud

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oir Paris et mourir… de chaud. C’est ce que révèle une étude parue en avril dans The Lancet Planetary Health. Les chercheurs ont évalué, sur la période 2000-2019, la surmortalité induite par des températures extrêmes, chaudes ou froides, c’est-à-dire au-dessus ou au-dessous des températures de confort. L’analyse porte sur 854 villes de 30 pays européens. Les résultats montrent que le froid tue 203 620 personnes par an contre 20 173 pour le chaud. Et la capitale française est donc la ville où le risque de mourir de chaud est le plus élevé d’Europe : il est multiplié par 1,6 en moyenne par rapport aux températures de confort. « Cela peut s’expliquer par le fait que c’est une agglomération très exposée à l’effet d’îlot de chaleur urbain (ICU), qui provoque une forte élévation de la température en été », commente Pierre Masselot, l’un des principaux auteurs. Londres, par contre, arrive en tête de la surmortalité due au froid. Le risque y est multiplié par 2. En cause : la vulnérabilité des populations les plus modestes, qui ont des logements moins bien isolés et moins bien chauffés.

Le but de ces travaux est de prévoir les effets du réchauffement climatique sur la mortalité. Si aujourd’hui le froid tue plus que le chaud, l’augmentation des températures dans les prochaines décennies devrait inverser la tendance. Il est probable que les populations développeront des comportements permettant de s’adapter à ces pics de chaleur : multiplication des climatisations, réduction des activités extérieures aux heures les plus chaudes, etc. Les chercheurs s’attendent même à une sorte d’habituation physiologique à de futures canicules.

Source: www.lepoint.fr