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Conseil des ministres du 16 mars 2023 : le gouvernement veut règlementer les baux administratifs

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(Ouagadougou, 16 mars 2023). Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a présidé ce jeudi matin l’hebdomadaire conseil des ministres qui a examiné et adopté plusieurs dossiers inscrits à son ordre du Jour.

Au titre du ministère de l’Economie, des Finances et de la Prospective, le conseil a examiné et adopté un décret portant règlementation des baux administratifs au Burkina Faso. Selon le ministre en charge de l’Economie, Aboubakar NACANABO, le parc immobilier de l’Etat n’est pas suffisant pour prendre en charge le personnel de l’administration publique. D’où la nécessité pour l’Etat de faire appel à des privés pour louer des bâtiments qui coûtent trop cher à l’Etat. « Il ressort que de 2017 à 2022, nous sommes passés de 5,4 milliards de FCFA à près de 9 milliards FCFA pour les baux administratifs. Ce qui est très élevé pour l’Etat, voilà pourquoi il est nécessaire de revoir la règlementation pour faire en sorte de rationaliser et d’instaurer plus de transparence », a indiqué le ministre NACANABO.

En matière d’innovations, le présent décret prévoit le renforcement de la commission nationale chargée des opérations immobilières, la limitation de la durée des baux administratifs et la levée de la clause de révision triennale. Pour lui, cette clause de révision triennale amène systématiquement à une augmentation du loyer, ce qui gonfle davantage le loyer. Mais au-delà des mesures ponctuelles, l’Etat travaille, selon le ministre, sur un projet immobilier qui va permettre de doter l’administration publique de bâtiments administratifs de grande envergure pour pouvoir prendre en charge l’essentiel des services administratifs.

Pour le compte du ministère de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, le conseil a examiné et adopté un dossier portant autorisation d’importation et d’utilisation de biopesticides pour la protection du manguier contre les mouches. Pour le ministre en charge de l’agriculture, Dénis OUEDRAOGO, on remarque de plus en plus la présence des insectes à l’intérieur des mangues produites au Burkina Faso. Ce qui a contribué à la baisse de l’exportation du fruit avec des pertes évaluées à plus de 400 millions de FCFA. Il s’agit, selon le ministre Dénis OUEDRAOGO, d’importer trois biopesticides qui vont permettre de lutter efficacement contre les mouches de fruits et de réduire les pertes économiques.

Au titre du ministère des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière, le conseil a examiné et adopté cinq décrets relatifs au secteur de l’aviation civile. « Le premier décret porte sur les enquêtes techniques sur les accidents et les incidents d’aviation civile, le deuxième décret est relatif à l’organisation et au fonctionnement des services de recherches et de sauvetage des aéronefs en détresse au Burkina Faso, le troisième décret porte sur les modalités d’immatriculation, nationalité et propriété des aéronefs, le quatrième est relatif aux personnels de l’aéronautique civile et enfin le cinquième décret porte sur la protection de l’environnement contre les nuisances causées par les activités aéronautique et aéroportuaire », a indiqué le ministre en charge des transports, Roland SOMDA. Ces nouveaux décrets apportent des innovations à la faveur de l’application de la loi de 2019 portant Code de l’aviation civile au Burkina Faso. Il s’agit pour le ministre de la prise en compte de la protection de l’environnement, de la question des drones et de la médecine aéronautique en faveur du personnel.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Semaine de l’architecte : le Chef de l’Etat échange avec les acteurs

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(Ouagadougou, 17 mars 2023). Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a reçu en audience ce vendredi matin une délégation des participants de la 6e édition de la Semaine de l’architecte, conduite par le président de l’Ordre des architectes du Burkina, Aristide Nébila BAZIE.

Pour le porte-parole de la délégation, l’objet des échanges avec le Chef de l’Etat porte sur la tenue de cette 6e édition de la Semaine de l’architecte du 14 au 18 mars 2023 sous le patronage du Président de la Transition.

« Le Chef de l’Etat a bien voulu patronner cet évènement et cela est un honneur pour nous qu’il accepte nous accompagner et c’est pour cela que nous sommes venus pour lui faire le compte rendu du déroulement de la semaine et surtout lui témoigner toute notre reconnaissance pour cette acceptation », a indiqué Aristide Nébila BAZIE à l’issue de l’audience.

Sur la crise du foncier que traverse le Burkina Faso, l’Ordre des architectes a indiqué être en concertation avec son ministère de tutelle pour son implication à la résolution de cette question. La 6e édition de la Semaine de l’architecte se tient sous le thème « 30 ans au service de la construction au Burkina : défis et perspectives entre situations d’urgence et changement climatique ».

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Festival du livre africain de Marrakech : un manifeste pour la littérature d’Afrique

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RENDEZ-VOUS. Pour la première fois, une cinquantaine d’écrivains et artistes ont été réunis au Maroc pour braquer les projecteurs sur la littérature africaine.

Marrakech, ce début d’année 2023 sonne la célébration de l’art africain sous toutes ses formes. Le cœur de la ville ocre a vibré en février dernier au rythme des pulsations de la Foire 1-54 et de la première édition du Festival du livre africain de Marrakech, qui a permis de rassembler écrivains de renom, éditeurs, artistes et amateurs de littérature du continent et de la diaspora autour d’un objectif commun, celui de promouvoir la créativité africaine sous l’angle littéraire et de rêver d’Afrique en terre africaine.

Le festival a littéralement embrasé la capitale culturelle du Maroc. Quatre jours d’effervescence littéraire et culturelle durant lesquels une quarantaine d’écrivains et d’artistes se sont réunis au centre culturel Les Étoiles de Jamaâ El Fna. JMG Le ClezioLilian Thuram, Sami Tchak, Rodney Saint-Éloi, Ken Bugul, Ananda Devi, Blaise Ndala, Abdhourham Waberi, Fouad Laroui, Fawzla Zaroui et bien d’autres écrivains de talent ont répondu présent à cette première édition. Un succès au-delà de toute attente pour les organisateurs : « Le miracle de la conception de ce projet s’est largement poursuivi avec l’attente du public et la qualité des échanges et des débats avec les écrivains », souligne Younes Ajarrai, l’un des fondateurs du festival. Et pour cause, animé d’une pléthore de conférences, de discussions et de débats stimulants autour de questions sociales, culturelles et politiques importantes en Afrique, tels que la littérature et l’engagement, le racisme, la décolonisation, la question identitaire, l’écologie, le festival a ouvert la voie vers des territoires d’expression plurielles, riches et diversifiées.

Un manifeste pour le continent, marqué notamment par le discours inaugural de l’écrivain franco-mauricien et Prix Nobel de littérature 2008 JMG Le Clezio qui a salué l’initiative de ce premier festival comme « un hommage rendu à l’identité africaine, à la grandeur et à l’ancienneté de la littérature africaine à travers toutes ses voix et ses héritages, une rencontre nécessaire entre les hommes et les femmes du continent, que seule peut la littérature en traversant les frontières » et de rappeler « qu’elle est une arme pour lutter contre tous ceux qui, malgré les enseignements de l’histoire, revêtent aujourd’hui les loques trouées du racisme et de la xénophobie ».

Rêver d’Afrique ensemble et agir pour la jeunesse

Les organisateurs Mahi Binébine, Younes Ajarrai, Fatimata Wane, Hanane Essaydi, sont partis du constat que « rares étaient les événements littéraires organisés sur le continent avec une dimension internationale et panafricaine et de la nécessité de réconcilier des territoires divisés par les frontières du Sahara et l’histoire coloniale ». Mais aussi « du besoin impérieux de se rencontrer chez nous entre voisins », précise Mahi Binébine.

Pour répondre à l’ambition du festival, des tables rondes organisées autour de la pluralité de voix d’auteurs et d’autrices et stimulés d’un nouveau souffle grâce à la présence d’une nouvelle génération d’écrivains ont favorisé des échanges et des débats de qualité malgré les différences d’horizons, de pensées et d’histoires des intervenants. « Le festival a montré qu’il existe une symbiose dans la culture africaine et qu’il est possible de miser sur l’excellence de cette culture qui donne au plus grand nombre. On espère qu’il y ait un sursaut au niveau de l’industrie du livre », souligne Fatimata Wane et d’ajouter : « Le festival a permis de lever le voile sur l’importance de “décoloniser les arts”, d’apprendre enfin à se regarder soi-même, à recentrer son regard sur le continent plutôt que dans le miroir parfois déformant de l’Occident. »

Une autre des visées majeures du festival a été de promouvoir l’accès à la lecture et à l’écriture auprès du public jeune. « On a eu envie de rêver d’Afrique ensemble et de donner à cette jeunesse l’envie de rester en Afrique », affirme Mahi Binébine. C’est d’ailleurs à l’initiative de l’artiste peintre et romancier marocain qu’est né le centre culturel Les Étoiles de Jamaâ El Fna à Marrakech, un espace dédié à la promotion de la culture, à la transmission de l’excellence de l’art et de la création aux jeunes défavorisés. C’est également dans cette lignée que c’est inscrit cet événement. Une jeunesse enthousiaste, boulimique de savoir, de lecture et d’écriture à laquelle le festival a ouvert en grand les portes, a eu accès à des échanges privilégiés avec les écrivains sur le centre ou bien encore dans les universités et lycées. Une librairie éphémère, des allées et venues libres et gratuites au cœur d’un joyau architectural distingué comme le Riad Lekbir dans une ambiance chaleureuse et festive ont permis aussi de créer ce « miracle ».

Les femmes de lettres africaines à l’honneur

Autre fait marquant du festival, l’importance portée aux voix féminines. Rappelant dans son discours inaugural que les femmes étaient « une force » pour la littérature, JMG Le Clezio a salué la présence indispensable des femmes dans le paysage littéraire africain. Ken Bugul, Ananda Devi, Fawzla Zaouri, Djaili Amadou Amal ainsi qu’une nouvelle lignée d’autrices Anni Lulu, Yasmine Chami, Ernis, Jennifer Richard, entre autres, ont apporté une voix importante à la discussion sur la littérature africaine contemporaine. Au cœur des préoccupations : la place des femmes dans la littérature, la transmission intergénérationnelle et la question de la visibilité des auteurs et autrices africains. La grande écrivaine sénégalaise Ken Bugul a exprimé « le besoin de se retrouver pour parler des œuvres entamées, de confronter les imaginaires, de les enlacer pour contribuer à l’épanouissement de la culture africaine et de donner de l’élan à cette jeune génération d’écrivains passionnés pour lesquels le besoin d’écrire est très fort autour des questions identitaires, de genre et sur les enjeux politiques et sociétaux ». Et de poursuivre : « Le continent conserve les pulsions qui ont été à l’origine de la construction du monde, cette rythmique, cette lumière qui vous entraîne. Nous allons dessiner le monde de demain. »

Un message fort partagé par une autre grande figure féminine de la littérature africaine, la Mauricienne Ananda Devi, qui rappelle que : « L’Afrique est un carrefour de cultures ancestrales qui assiste à l’émergence de nouvelles cultures et de mode d’expressions différents. En ce qui concerne la littérature africaine, beaucoup de ressentis culturels et spirituels n’ont pas encore été écrits portant un foisonnement de l’imaginaire. Il s’agit aussi de puiser dans les non-dits, d’être libre par rapport à la langue et de prendre appui sur des éditeurs de plus en plus à l’écoute. » Un travail littéraire dont on retrouve les marqueurs forts sous la plume de jeunes autrices prometteuses telles qu’Annie Lulu, qui après La Mer noire dans les grands lacs, Prix Senghor 2021, signe un second roman, La Peine des faunes, paru aux éditions Julliard, qui traite des violences environnementales et sexistes au travers d’une galerie de portraits de femmes inoubliables menant un combat pour la liberté et la justice. « En tant qu’afrodescendante, je suis une héritière de la pluralité des voix traversées et traversantes du continent, j’engage une partie de mon regard émotionnel et intime pour faire face à des défis sans précédents et mettre en lumière avec cette voix hybride et singulière les questions propres à l’Afrique », confie-t-elle.

Une lumière a jailli au centre culturel Les Étoiles de Jamaâ El Fna, confirmant la richesse de la littérature africaine et les perspectives offertes pour l’Afrique. La FLAM s’est emparée du cœur des amoureux des lettres et de l’Afrique et a insufflé pour les organisateurs du festival un message porteur d’espoir pour le continent : « On peut être différent sur bien des aspects et se réunir autour d’une amitié commune dans une démarche humble et sincère. »

Source: www.lepoint.fr

Conseil des ministres : le gouvernement prend des dispositions pour le retour volontaire de Burkinabè de Tunisie

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(Ouagadougou, 10 mars 2023). Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE à présidé le Conseil des ministres ce vendredi, au cours duquel d’importantes décisions ont été prises aux ministères en charge de la Défense, de l’Agriculture, des Infrastructures, et des Affaires étrangères.

En effet, au regard de la situation en Tunisie, au titre du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, le Conseil a pris des mesures nécessaires pour faciliter le retour des compatriotes de Tunisie qui le souhaitent. Ils sont donc, à ce jour, 128 Burkinabè vivant en Tunisie qui ont été récencés pour le retour au Burkina Faso, selon le ministre délégué auprès du ministre de Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, chargé de le Coopération régionale, Karamoko Jean-Marie TRAORE.

Au titre du ministère de la Défense et des Anciens combattants, le Conseil a adopté plusieurs projets de texte relatifs à la défense et à la sécurité nationale. Il s’agit d’un avant-projet de loi relative à la sécurité nationale, d’un projet de décret portant politique de sécurité nationale et d’un projet de décret portant création, attributions, organisation et fonctionnement de la Coordination nationale de lutte contre le terrorisme. Le ministre d’État, ministre de la Défense et des Anciens Combattants Kassoum COULIBALY a indiqué que ces différents textes prennent en compte l’environnement international et les réalités burkinabè dans la stratégie de lutte contre le terrorisme.

Le Conseil a adopté au titre du ministère de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, un avant-projet de loi portant système de récépissé d’entreposage des produits agricoles. Ce système participe à professionnaliser davantage le warrantage au Burkina Faso selon Dénis OUEDRAOGO, ministre de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques. « Le système de récépissé d’entreposage est un puissant instrument de financement pour le secteur agricole, pour les acteurs qui interviennent dans le système agricole et agro-alimentaire dont la transformation », a-t-il précisé.

Au titre du ministère des Infrastructures, une communication orale a été faite au Conseil concernant la Route nationale 14 (RN14) Sakoinsé-Koudougou. Cette route avait fait l’objet de dégradation aussitôt après la fin des travaux et une décision a été prise par le Conseil. Après investigation, « l’entreprise doit reprendre entièrement la couche de roulement, notamment la couche de base qui doit être améliorée en concassés et la couche de roulement en BB (béton bitumineux) », a souligné le ministre des Infrastructures et du Désenclavement, Adama Luc SORGHO, selon qui, l’entreprise est entièrement responsable et doit reprendre les travaux d’entretien à ses frais.

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

Paris inaugure la place des Tirailleurs-Sénégalais en l’honneur des soldats d’Afrique

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La ville de Paris, en présence de la maire Anne Hidalgo, a inauguré vendredi 10 mars 2023 la Place des tirailleurs sénégalais, dans le XVIIIe arrondissement parisien, en mémoire de tous les soldats d’Afrique qui ont combattu dans l’armée française. Un moment d’émotion et de fierté.

C’est dans le nord de Paris, porte de Clignancourt, que cette nouvelle place honore ces milliers de soldats venus d’Afrique qui ont versé leur sang pour la France. Yoro Diao, ancien tirailleur, faisait partie du 1er RTS régiment des tirailleurs sénégalais. Sur place, il confie à Sylvie Koffi :

« La joie que j’ai ici me rappelle déjà mon enfance. J’étais âgé de 22 ans, sous l’ombre de ce drapeau-là. J’ai fait la guerre d’Indochine et je n’ai pas voulu partir, car j’ai perdu beaucoup de camarades français. »

À ses côtés, Oumar Diémé, ancien tirailleur, arbore fièrement cette plaque bleue sur laquelle est inscrit en lettres blanches « Place des tirailleurs sénégalais  ». Pour lui, il était temps qu’on pense à eux :

« Je suis content, bien que ce soit venu tard. Mais c’est mieux que rien. On est très content, ç’aurait dû être fait depuis longtemps. Aujourd’hui, nous sommes reconnus. Nous les remercions beaucoup. »

Source: www.rfi.fr

Guillaume Diop, nouveau danseur étoile de l’Opéra de Paris

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À 23 ans, ce jeune espoir devient l’un des rares danseurs noirs ou métis à briller dans cette institution de la danse française.

a nomination de Guillaume Diop a été annoncée sur la scène du LG Arts Center de Séoul, en Corée du Sud, où le danseur, ovationné, venait d’interpréter pour la seconde fois le rôle d’Albrecht dans le ballet romantique Giselle, de Jean Coralli et Jules Perrot, avec la danseuse étoile Dorothée Gilbert comme partenaire. L’Opéra de Paris a nommé étoile le jeune espoir métis de 23 ans, qui avait figuré parmi les cinq auteurs du manifeste « De la question raciale à l’Opéra », écrit en 2020 dans la foulée du mouvement #BlackLivesMatter.

Fait rare, il a été promu « sujet » à l’issue du concours de novembre 2022, et accède au titre d’étoile sans passer par la case « premier danseur », à l’instar d’une poignée de prédécesseurs, dont Laurent Hilaire en 1985, Manuel Legris en 1986 ou Mathieu Ganio en 2004. Sa nomination survient un peu plus d’une semaine après celles de la Néo-Zélandaise Hannah O’Neill et du Français Marc Moreau, à l’issue d’une représentation de Ballet impérial de George Balanchine à Paris.

Elle a été annoncée par délégation d’Alexander Neef, le directeur général de l’Opéra de Paris, absent à Séoul, sur proposition du directeur de la danse, l’Espagnol José Martinez, nommé en 2022 en remplacement d’Aurélie Dupont.

« Je ne m’y attendais pas du tout »

« J’ai effectué ces trois nominations en très peu de temps pour envoyer un message aux danseurs, jeunes et moins jeunes, grands ou petits » et leur « faire comprendre l’importance d’être dans le travail », a expliqué au Figaro José Martinez. « Il reste trois postes d’hommes à pourvoir et deux de femmes, et d’autres encore dans les deux ans à venir », a-t-il souligné.

Interrogé sur la nomination de Guillaume Diop, José Martinez a assuré qu’« à aucun moment cela [lui] a traversé l’esprit de le nommer à cause de la couleur de sa peau ». « Je ne m’y attendais pas du tout », a réagi la nouvelle étoile dans le même journal. « J’espère que cela rassurera les parents d’enfants qui comme moi veulent se destiner à cette carrière, mais je ne suis pas sûr d’avoir envie d’en parler. Au fond, j’ai travaillé comme tout le monde », a-t-il insisté.

Engagé dans le corps de ballet en 2018, Guillaume Diop s’est déjà vu confier plusieurs rôles d’étoile, dansant ainsi les rôles principaux masculins dans La BayadèreDon QuichotteLe Lac des cygnes et Roméo et Juliette. Initié à la danse à l’âge de 4 ans avant de commencer son apprentissage en 2008 au conservatoire du XVIIIe arrondissement de Paris, il sera à l’affiche du Chant du compagnon errant de Maurice Béjart à l’Opéra Bastille entre le 21 avril et le 28 mai.

Source: www.lepoint.fr

Mot du Chef de l’Etat à l’occasion de la 166ème Journée internationale des femmes.

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Aujourd’hui, la Communauté internationale célèbre les femmes à travers la Journée internationale des femmes. Je voudrais en cette occasion rendre un hommage à toutes ces vaillantes femmes du Burkina Faso. Ces mères, ces épouses, ces héroïnes qui, dans l’ombre invoquent jour et nuit la providence divine en faveur de leurs enfants, leurs époux et leurs frères au front.

Je salue le courage et la bravoure de toutes ces amazones, qui ont vaincu la peur pour s’engager au front en tant que FDS ou VDP. A toutes ces femmes vivant dans des zones à fort défis sécuritaire et aux femmes déplacées internes, puisse cette journée vous rendre plus fortes en vue de surmonter ces moments difficiles que traverse notre cher pays. J’invite toutes les femmes du Burkina Faso à des moments d’introspection au cours de cette journée.

Bonne commémoration à toutes les femmes du Burkina Faso!

FESPACO 2023 : Youssef Chebbi de la Tunisie remporte l’Étalon d’or de Yennenga

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Les lampions se sont éteints sur la 28e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision (FESPACO), ce samedi 4 mars 2023. C’est Youssef Chebbi de la Tunisie qui a remporté l’Étalon d’or de Yennenga, avec son film « Ashkal ».

Après le Somalien Khadar Ahmed avec son film « La femme du fossoyeur » en 2021, c’est au tour du Tunisien Youssef Chebbi de remporter l’Etalon d’or de Yennenga pour la 28e édition du FESPACO. Avec son film « Ashkal », le Tunisien a inscrit son nom dans les annales de la biennale du cinéma panafricain.

Absent à la cérémonie, son représentant a reçu le trophée et la somme de 20 millions de FCFA. « Dans un des bâtiments des jardins de Carthage, quartier de Tunis créé par l’ancien régime mais dont la construction a été brutalement stoppée au début de la révolution, deux flics, Fatma et Batal, découvrent un corps calciné. Alors que les chantiers reprennent peu à peu, ils commencent à se pencher sur ce cas mystérieux. Quand un incident similaire se produit, l’enquête prend un tour déconcertant », relate le synopsis.

Apolline Traoré repart a remercié le peuple burkinabè, qui selon elle, a porté le film « Sira ».

L’Etalon d’argent de Yennega du film long métrage est donné à Apolline Traoré du Burkina Faso avec « Sira ». « On a tous espéré avoir l’or mais on est deuxième. C’est déjà satisfaisant. J’avais extrêmement peur de décevoir le peuple. J’avais vraiment peur », a-t-elle confié à la fin de la cérémonie. Elle a montré son ambition de continuer. « On a quand même l’argent. Cela veut dire qu’on est capable et qu’on ne va pas s’arrêter. On va continuer jusqu’à ce que l’or revienne au Faso, même si ce n’est pas moi », a-t-elle ajouté.

Angela Wamai du Kenya a remporté l’Étalon de bronze avec son film Shimoni. Elle a reçu un trophée et la somme de cinq millions de FCFA.

Cette 28e édition du FESPACO s’est tenu sous le thème : « Cinémas d’Afrique et culture de la paix ». C’est une édition que le ministre en charge des Arts du Burkina Faso, Jean Emmanuel Ouédraogo, se félicite de l’organisation. « On a eu un beau palmarès et c’est l’Afrique qui gagne. C’était un énorme défi pour le Burkina Faso d’organiser cette 28e édition du FESPACO. C’est un défi qui a été relevé », a-t-il indiqué. Et d’ajouter : « C’était également une manière pour nous de montrer qu’en dépit de toutes les difficultés et de la pression sécuritaire, le Burkina Faso reste debout ainsi que la culture africaine ».

« C’est une très belle leçon qui a été donnée à travers cette édition », a déclaré le ministre Jean Emmanuel Ouédraogo

Pour cette 28e édition du FESPACO, le Burkina Faso a accueilli la présence des pays comme la Côte d’Ivoire, le Tchad, le Sénégal et la Guinée et le Mali (pays d’honneur). Dans la foulée, le délégué général du FESPACO, Moussa Alex Sawadogo, a annoncé la tenue de la 29e édition de la biennale du cinéma panafricain qui va se dérouler du 22 février au 1er mars 2025.

Cryspin Laoundiki
Samirah Bationo
Lefaso.net

Macron à Kinshasa : débat présidentiel sur la Françafrique

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Emmanuel Macron et le président congolais, Félix Tshisekedi, ont discuté des rapports entre l’Afrique et la France dans le temple de l’indépendance congolaise.

«  Regardez-nous autrement, sans regard paternaliste ! », assène le président congolais Félix Tshisekedi. « On part d’un nouveau pas ! » assure Emmanuel Macron. Les deux dirigeants ont disserté sans ménagement samedi devant la presse, à Kinshasa, sur la fin de la « Françafrique » et le nouveau « logiciel » de la France avec le continent.

« Je l’ai encouragé à ce sujet parce que j’estime que la Françafrique est dépassée », a d’abord esquissé le président de la République démocratique du Congo dans un amphithéâtre chargé d’histoire du « Palais de la Nation ».

C’est là que Patrice Lumumba, héros de l’indépendance, prononça son réquisitoire violent contre la colonisation belge, en présence du roi Baudouin, et que l’indépendance fut proclamée le 30 juin 1960.

n ressentiment antifrançais

Le président français achevait samedi en RDC une tournée dans quatre pays d’Afrique centrale placée sous le signe du « nouveau partenariat » qu’il entend construire avec le continent.

Le ressentiment antifrançais est de plus en plus marqué dans l’ancien pré carré de la France au Sahel, où les forces françaises ont tenté en vain de faire refluer le djihadisme depuis 2013 et ont fini par être accusées de tous les maux.

La Russie en a profité pour avancer ses pions et gagner en influence pendant que d’autres, de la Chine à la Turquie en passant par l’Inde, s’imposent dans le commerce et l’économie.

« Servir la soupe »

« Si la France veut être aujourd’hui en compétition avec tous les autres partenaires de l’Afrique, elle doit se mettre au diapason de la politique africaine et de la manière dont les peuples africains regardent désormais les partenaires de coopération », a averti Félix Tshisekedi.

Emmanuel Macron a été rattrapé par la « Françafrique » lors d’une brève escale vendredi à Brazzaville – trop courte, selon ses hôtes – où le président Denis Sassou Nguesso, au pouvoir depuis près de 40 ans, incarne plus que jamais l’héritage du passé. Le chef de l’État a concédé s’être arrêté au Congo « parce qu’il ne faut humilier personne quand on fait une tournée », même si ses interlocuteurs ne sont pas toujours élus au « meilleur standard démocratique ».

« On n’est pas là pour lui servir la soupe », a-t-il toutefois martelé. « On fait avec les dirigeants qui sont là avec respect […] en constatant nos accords et nos désaccords et en disant ce qui ne va pas quand ça ne va pas, ce que j’ai fait hier », a-t-il dit. Le président français était aussi attendu à Kinshasa sur des propos de son ancien ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, qui avait qualifié l’élection controversée de Félix Tshisekedi de « compromis à l’africaine » en janvier 2019.

« Double standard »

« Quand il y a des irrégularités (dans des élections en Occident), on ne parle pas de compromis à l’américaine, à la française », s’est emporté le président congolais en réponse à une question de la presse française. « Regardez-nous autrement en nous respectant, en nous considérant comme de vrais partenaires et non pas toujours avec un regard paternaliste, avec l’idée toujours de savoir ce qu’il faut pour nous », a-t-il martelé sous les applaudissements de la presse congolaise.

Emmanuel Macron, s’immisçant dans le « ping-pong » qui se déroulait sous ses yeux, a alors pris la défense de la presse française, au risque de passer pour un donneur de leçon auprès de son hôte. « Je veux que vous sachiez que, quand il y a des problèmes électoraux aux États-Unis d’Amérique ou en France, la presse en parle, elle les dénonce […] C’est le travail d’une presse indépendante », a-t-il pointé.

« Chez nous quand il y a des malversations politiques […] il y a des procès, les gens sont condamnés. Ne croyez pas qu’il y ait un double standard », a-t-il assuré, déclenchant une salve de rires dans l’assistance.

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FESPACO: Celebrities Days

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Les sommités du cinéma Africain et de la diaspora se sont une fois de plus retrouvées au cours d’une soirée où toute la lumière a été projetée sur nos célébrités. C’est l’esplanade de la mairie de Ouagadougou qui a accueilli ces stars venues d’horizons divers. Cocktail dînatoire, prestations artistiques, allocutions et surtout la remise de distinctions ont marqué l’événement. Cette quatrième édition des Celebrities Days était l’occasion pour le comité d’organisation de rendre hommage aux femmes du monde du cinéma selon la promotrice Georgette Paré. Les femmes étaient à l’honneur ; comme invitée d’honneur, invitée spéciale et Marraine ; respectivement de Fatoumata Diawara, Honorable Aïchata Haïdara Cissé du Mali et Alimata Salamberé, anciene ministre en charge de la culture du Burkina Faso. Elles étaient également nombreuses comme Guest Stars : Appoline Traoré, Mouna N’Diaye, Fanta Régina Nacro, Assétou Koné et bien d’autres. Les femmes ont été simplement magnifiées.

Source: https://fespaco.org/celebrities-days/